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N ° 6 Mars 2014
VENEZ ET VOYEZ
SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E AGRÉGATION
UP Ixelles Ste Croix, Uccle les Sources vives, Auderghem, Watermael Boitsfort les Cerisiers
NO :
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«Ne vous lassez pas de travailler pour un monde plus jus te et plus solidaire !»
jmj.be
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DOYENNÉ DE BRUXELLES SUD
MONSEIGNEUR RIXEN À AUDERGHEM, LE 15 MARS 2014
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JUBILÉ DE L’INSTITUT DE L’AS SOMPTION BOITSFORT
DEVOIRS
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1 2 3 SOLEIL : L’ÉCOLE DES
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UP IXELLES SAINTE CRO ENTRONS EN CARÊME IX :
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UNITÉ PASTORALE IXELLES SAINTE-CROIX
Renouer avec la joie de la foi Face de carême… mot prêté à un personnage de Molière, pour dénoncer l’hypocrisie de ceux qui affectaient d’être péniblement concernés par le poids des restrictions de tous ordres en la période du même nom. Tout le contraire d’ailleurs de l’enseignement de Jésus, qu’ on peut lire dans Matthieu, 6, 16-18. Mais qu’en est-il en vérité ? Le carême s’entend de la période de 40 jours, qui précèdent la fête de Pâques. Celle-ci est fixée cette année, selon le calendrier lunaire, à la date du 20 avril. Le carême s’étend donc du 9 mars au 19 avril, il comprend 6 dimanches, dont le dernier commémore l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem (dimanche des Rameaux) et se termine en apothéose avec la semaine sainte. Traditionnellement ce temps est caractérisé par des restrictions ascétiques, très peu dans l’air de notre temps (quoique…), réputées dépouiller le vieil homme en nous et nous équarrir pour le jour de la Résurrection, d’où le désintérêt et le découragement préalable de nos contemporains. Il est donc venu le moment de repenser la période avec un regard renouvelé, qui part des origines de la séquence. Tout le monde vous dira que le carême s’origine avec les 40 jours de désert de Jésus au début de sa vie publique, mais le lien de l’événement avec le baptême échappera à beaucoup. Dans les trois synoptiques l’épisode du désert suit immédiatement le récit du baptême de Jésus et apparaît comme un temps de confirmation certifiée de son élection divine. Pour Jésus le temps de mise à l’épreuve suit donc le moment du baptême, tandis que de nos jours, il le précède. (suite en page 3)
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U N ITÉ PA STO R A LE SA IN TE-C R O IX D’ IX E L L E S
ACCUEIL DANS LES PAROISSES - Église Saint-Adrien - Quartier Boondael Contact : Mme Anne-Marie Chaumont 04 70 20 70 93 ; am.chaumont@ skynet.be
- Église Saint-Boniface Rue de la Paix, 21 1050 Ixelles ; 02 512 81 43 ; St-boniface@skynet.be
- Église de la Sainte-Croix - Flagey Permanence du lundi au vendredi de 9 h 30 à 12 h : rue A. De Witte, 24 1050 Ixelles ; 02 648 93 38 ; saintecroix.xl@gmail.com.
- Église Notre-Dame de la Cambre Secrétaire : M. Henri Van Trichtveldt Abbaye de la Cambre, 11 1050 Ixelles ; eglisedelacambre@gmail.com Tél./Fax : 02 648 11 21 ; de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h sauf le mardi.
EQUIPE AU SERVICE DE L’UNITÉ PASTORALE Consulter le «Venez et Voyez» de février.
AGENDA DES ÉVÈNEMENTS ET ACTIVITÉS DANS L’UNITE PASTORALE EN MARS - Mardi 18 mars à 19 h 30, réunion de équipe d’animation de l’UP - 19 mars à 19 h 30, à St Boniface : Lectio Divina - 27 mars, à 20 h, (10 rue du Nid) : Préparation au Baptême des Bébés, en UP - 27 mars à 20 h, à St Boniface : Heure de prière accompagnée. (Oraison) - W-E du 28 au 30 mars : Récollection à Soleilmont (cf St Boniface)
LE CARÊME - 3 mars à 18 h 30, à St Adrien : entrée en carême de la Cté Maronite - 5 mars à 19 h 30, à St Boniface : entrée en carême pour toute l’UP, avec imposition des cendres. - W-E du 14 au 16 mars, récollection de carême animée par l’Abbé Luc Terlinden au Foyer de Charité de Spa-Nivezé - 5 avril : Journée de la Réconciliation, de 9 h- 17 h, en l’église Ste Croix, pour l’UP : église ouverte à tous, accueil, possibilité d’adoration, de réconciliation, d’échange, d’achat de livres et objets religieux… Collectes de carême : 3e et 5e dimanche (30 mars et 13 avril) Action de partage en faveur des paysans du Brésil. S’informer sur les bénéficiaires de ce partage : - Samedi 15 mars, 14 h-17 h, Église Ste Anne, 81, ch. de Tervueren, Auderghem. - Dimanche 30 mars, 12 h-18 h, Église St Augustin à Forest. Fête de solidarité brésilienne : conférence, repas brésilien, témoignages de jeunes JMJ, ateliers de réflexion et célébration internationale.
Divines rencontres
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Petites semailles de Père Loup à Bonlez de Willy Gettemans
Carême : temps de restrictions, temps de réflexion.
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16,84 € frais de port compris au compte 7327032002-38 - IBAN BE24 7327 0320 0238 - BIC CREGBEBB de Dimanche Service, Chaussée de Bruxelles 67/2 - 1300 Wavre.
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Renouer avec la joie de la foi
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Voici le temps de carême.
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(Suite de la page 2) De nos jours ? En réalité il en a toujours été ainsi, si haut que l’on remonte dans le temps de l’histoire ecclésiastique. Dès le milieu du deuxième siècle, il est attesté que le sacrement du baptême n’était administré que durant la seule nuit de Pâques (veillée pascale) .Et dans cette perspective, et pour éprouver le libre choix du catéchumène (l’adulte en demande du baptême), le «désert» était le temps de la probation et de la confirmation de la foi naissante. On le voit le lien entre carême des 40 jours et baptême est fondamentalement avéré. Il est également vrai que dans le contexte de l’Empire romain, païen et idolâtre, adhérer à la foi chrétienne impliquait une radicale conversion du cœur et du regard, et l’exigence de la préparation catéchétique garantissait à la fois la liberté du futur adepte et, dans un temps de persécutions, la sécurité des frères et sœurs chrétiens. Nous l’observons : en matière de carême, le curseur se déplace du stage de musculation spirituelle, où il s’était positionné dans le cours évolutif des temps, vers une revisitation de notre baptême. Eh oui ! la performance spirituelle comme telle ne motive plus l’homme d’aujourd’hui ! Notre contemporain se sent au-dessus de ces réalités qui n’évoquent plus grand-chose pour lui : la vie culturelle au large spectre n’est-elle pas plus enrichissant que la vie spirituelle plus resserrée et étroite ? Le ministère de la culture n’est-il pas plus pluriel que l’Église ? L’Européen du début du XXIe siècle a rapetissé la branche verticale des ordonnées jusqu’à celle, horizontale des abcisses. Alors parler du carême…? Avec quoi revient-on ? Message reçu. Il faut en revenir à nos fondamentaux. Il faut en revenir à Jésus-Christ. Le temps du carême est le temps de nous ressouvenir de Jésus-Christ. Certes le disciple de Jésus vit de la vie de son Maître dans l’ordinaire des jours, mais durant le temps du carême il y est invité dans l’extraordinaire. Car nous nous habituons aux grâces de notre baptême jusqu’à les banaliser. Ne sommes-nous pas hommes, c’-à-d vite distraits et inconséquents ? Et puis notre environnement pluraliste, mais si peu catholique, ne nous endort-il pas jusqu’ à instiller en nous un goût pour les idoles païennes ressuscitées de la Rome ancienne ? Pour nous, comme pour le catéchumène de l’Antiquité, le carême est le moment favorable de (re) découvrir la liberté incarnée par Jésus, Dieu librement fait homme, pour que l’homme par la foi soit élevé au-dessus de sa condition mortelle. En étant plongé dans
l’eau du Jourdain, Jésus se fait maître-nageur dans l’eau de la vie pour nous guider, nous qui nous accrochons à Lui, au bon port de la vie éternelle. Notre baptême est une plongée dans la personne de Jésus incarné er crucifié pour, avec Lui, ressusciter lors de la nuit pascale. Et cet «excès» de vie qui dépasse notre cadre espace-temps et sublime nos capacités humaines ne se mérite pas, il se reçoit pour ainsi dire gracieusement, pour notre émerveillement. L’effort du carême, car il y en a un, n’est pas cause du salut en Jésus, mais bien conséquence. Il ne s’agit plus de faire ses preuves, comme Popeye, mais bien de correspondre à un amour gratuit. Ce n’est plus de morale qu’il s’agit, mais bien de mystique. Quand j’aime et que je suis aimé, ne suis-je pas prêt à un grand remaniement de vie pour être plus présent à la relation ? Il y a effort certes, mais un effort appelé par l’affection. Des amoureux fraichement élus
l’un pour l’autre ne réaménagent-ils pas leur vie ? Ils ne se rendent pas absents à leur vie sociale, mais une nouvelle hiérarchie de valeurs s’installe Il en va de même pour la vie chrétienne. Durant le temps du carême le croyant se rend plus disponible à lui-même, aux autres, au Dieu de Jésus-Christ. Nous retrouvons ici les catégories du jeûne, de la prière et du partage, mais au terme d’un recentrage de l’effort : c’est par amour et non par obligation extérieure qu’il convertit sa vie. Le croyant calfate la coque de l’esquif de sa vie et serre au plus près le fanal à l’horizon maritime, mais le marin qu’il est porte dans le cœur les siens qu’il rejoint. Si effort et mortifications il doit y avoir, c’est avant tout d’une conversion du cœur qu’il est question. Laissons-nous donc toucher le cœur au cours de ces six semaines du careme. I P. Collet
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Confessons un amour … Le carême est un temps propice pour bénéficier des bienfaits du sacrements de la réconciliation. Personnellement, je n’ai jamais aimé y aller… mais j’ai (presque) toujours aimé en revenir. Alors pour vous encourager, et m’y encourager avec vous, je vous livre ce billet que ’Zabou’ - jeune blogueuse catholique dont je vous ai déjà livré quelques pépites - avait écrit sur le sujet. Le titre donné à ce billet est le sien. Un vicaire de ma paroisse a dit : «La semaine prochaine, prédication sur le sacrement de Réconciliation. Mais, pour aider le prédicateur, que chacun d’entre vous se demande : «qu’est-ce que je dirais si je devais faire le sermon ?». Ca m’aidera et… ça vous aidera.» Pfiou, la tuile. Genre chacun d’entre nous, on doit être capable de faire le sermon ? En rentrant, j’ai réfléchi. En fait, nous dire cela n’était pas si bête… Il avait gagné, encore gagné mon vicaire : j’y réfléchissais. Pas comme à un sermon, non, mais à ce qu’était le sacrement de Réconciliation, pour moi. Et ça devait être là son but. J’ai souri. La confession, on voit tellement ça comme une caricature ! Et moi la première… j’ai tellement longtemps cherché son but, son utilité parce que, oh la vache, que c’était difficile et humiliant d’y aller ! (Suite en page 5)
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MESSES DOMINICALES ND de l’Annonciation (Place Brugmann, 1050 Ixelles) Samedi 18 h Dimanche 10 h ND du Rosaire (Av. Montjoie 32, 1180 Uccle) Samedi 18 h Dimanche 10 h 30 Dimanche 18 h Sacré Cœur (Rue Vanderkindere 117, 1180 Uccle) Dimanche 8 h 30 Dimanche 11 h 15 Dimanche 19 h (précédée d’une heure d’adoration) Trinité (Parvis de la Trinité, 1050 Ixelles) Samedi 18 h Dimanche 11 h
MESSES EN SEMAINE ND de l’Annonciation du lundi au samedi : 11 h ND du Rosaire du lundi au vendredi : 12 h 10 (Chapelle ND de Fatima, rue de la Bascule 19 - 1180 Uccle), 18 h 30 (à l’église) Sacré Cœur du lundi au vendredi : 18 h 30 Trinité du mardi au jeudi : 12 h
Heures d’ouvertures des églises ND de l’Annonciation Tous les jours de 10 h à 19 h en été, de 10 h à 17 h en hiver. Confessions : samedi de 10 h à 10 h 45 ND du Rosaire du lundi au vendredi : de 7 h 30 à 12 h et de 14 h à 19 h Les samedi et dimanche : de 9 h à 12 h Sacré Cœur Lundi, mardi, mercredi et vendredi : de 10 h à 12 h et de 16 h 30 à 19 h Jeudi de 14 à 16 h et de 16 h 30 à 19 h Samedi de 15 h 45 à 17 h Dimanche de 8 h 30 à 9 h 30, de 10 h 45 à 12 h 45 et de 18 à 20 h Confessions : du lundi au vendredi de 17 h 30 à 18 h 15 Trinité Tous les jours de 9 h à 19 h
Contacts Secrétariat de l’Unité pastorale (Rue Stallert 8, 1050 Ixelles) 02/346 92 12, annonciationsacrecœur@gmail.com ND du Rosaire : secrétariat (Av. Montjoie 29, 1180 Uccle) 02/344 57 90, secretariat@nd-rosaire.be Trinité : secrétariat (Rue Africaine 37, 1060 St Gilles) 02/538 34 60
News.va
Equipe des prêtres
Le pape François rencontre un prisonnier.
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Abbé François Vanandruel, responsable [francois.vanandruel@gmail.com ; tél : cf. Secrétariat de l’Unité pastorale] Abbé Innocents Batekidila [binnocents@yahoo.fr ; tél : cf. Secrétariat de la Trinité] Abbé Benoît de Baenst [abbebenoitdebaenst@gmail.com ; tél : cf. Secrétariat de l’Unité pastorale] Abbé Alphonse Kanubantu [adibakealphonse@yahoo.fr ; tél : cf. Secrétariat de la Trinité] Abbé Cassien Ndikumangenge [cassien73ndikum@gmail.com ; tél : cf. Secrétariat de l’Unité pastorale] Abbé Thierry Vander Pœlen [th_vanderpœlen@yahoo.fr ; tél : cf. Secrétariat de ND du Rosaire]
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(Suite de la page 4) Mais, à la sortie de celui-ci, je me sentais quand même d’une légèreté incroyable, dans une joie profonde, et, cela, je n’ai jamais pu le nier, même avec ma sale caboche d’ado bornée. Effet psychologique, sans doute, me disais-je, ne voulant pas creuser trop profond de ce côté-là. Puis, un beau jour, j’ai compris. Ou plutôt j’ai saisi - si ce n’est Lui qui m’a saisie ? ce qu’il me faudrait désormais tout une vie pour comprendre et accueillir : le fabuleux amour de Dieu pour… pour moi. Et en fait, le sacrement de Réconciliation, c’est cela, rien que cela : la confession d’un amour qui me dépasse, qui m’appelle, qui m’emporte. C’est facile à dire, oui, et mon amour des mots peut m’emporter à son tour mais là où cela a justement toute son importance, c’est que ne sont pas que des paroles. Si j’ouvre mon Catéchisme, je tombe sur cette définition : un sacrement «est un signe efficace et sensible de l’action du Christ en faveur des hommes». Efficace et sensible… comme tous les autres ! Ni plus, ni moins ! Alors, quand on a fait le trio gagnant des sacrements de l’initiation chrétienne, c’est pas fini ! Les sacrements qui peuvent se recevoir plusieurs fois, c’est pas pour rien : ce sont de vraies béquilles pour marcher, bande de boiteux que nous sommes ! Parce que Dieu, il n’est pas idiot, il sait bien que nous ne sommes pas des petits êtres éthérés qui pouvons nous passer de lui, alors, hop, sacrement : il ne va pas nous laisser comme ça sur le bord du chemin, faut pas croire ! Oui, je caricature à grands traits mais le côté sensible, il est là pour ça : des signes, concrets, pour nous parler, parce qu’on est parfois dur de la feuille, même pour entendre un «je t’aime» si savamment, si tendrement surtout, susurré. Alors, accueillir l’amour de Dieu par des signes humains, si à la hauteur de mes cinq petits sens, ben, je ne suis pas un surhomme4 et cela me fait du bien. Et le «et moi, je te pardonne tous tes péchés», eh bien il me bouleverse là, au fond de moi, comme une brûlure d’amour. Avant de me sentir légère et en paix. Alors, pourquoi se priver de tous ces bienfaits ? Souvent parce qu’on a l’image de quelque chose de difficile pour soi, d’une démarche humiliante…Et puis, j’ai rien fait de grave, non ? Oui ce n’est pas simple, et pour moi non plus d’ailleurs, je ne m’exclus pas du lot. Mais c’est un autre écueil que croire qu’on y va pour se morfondre, pour se frapper uniquement la poitrine, alors qu’on y va avant tout parce que l’on se sait aimé, formidablement aimé ! Et confesser un amour
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Confessons un amour…
le retour du Fils prodige, tableau de Rembrandt. torride ! Et passionné, quoi qu’on en dise ! Sinon, pourquoi y aller, hein ? C’est parce que l’on voit toutes les fois où l’on n’a pas vécu en adéquation avec cet amour, quel que soit le domaine où on l’a mal décliné. Alors, c’est à Celui qu’on aime que l’on vient demander pardon. D’ailleurs, dans le Miserere, le psaume 50, il n’est pas dit autre chose Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, Selon ta grande miséricorde, efface mon péché Lave-moi tout entier de ma faute, Purifie-moi de mon offense. «Pitié !» Ce «pitié», on a envie de le crier, non parce qu’on tremble, mais bien parce qu’on aime, oh pas assez, mais on aime ! Et qu’on se sent si merdouilleux, si peu à la hauteur… Et c’est Dieu qui vient à la nôtre, de hauteur, dans ce sacrement… Il vient
relever notre corps prostré, blessé, écorché de partout, comme le petit enfant qui a fait des tonnes de bêtises, pour nous remettre debout, pour continuer le chemin vers Lui. Peu importe ce que j’ai fait, peu importe ce que j’ai dit : il me faut apprendre à marcher. Si la confiance est là, tout se dit vite et tiendrait en quelques mots : «je T’aime. Mal, pardon… terriblement mal, pardon, vraiment. Mais Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime» et ce sont les bras du Père de l’enfant prodigue qui s’ouvrent à nouveau, à chaque fois. Et l’homme pécheur devient homme pardonné. Et je suis sûre que, si l’on écoutait bien, l’on entendrait un cœur chanter. I Isabelle de la Garanderie www.zabou-the-terrible.fr
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1, 2, 3… Soleil !
Peut-être certains ne le savent pas mais, il y a cinq ans, les paroisses du Sacré Cœur et de Notre-Dame de l’Annonciation ont eu la brillante idée de créer une école de devoirs, 1 2 3 soleil, afin que les enfants du primaire aient un endroit pour travailler loin du bruit, de l’agitation et des tentations…. Dois-je vous en citer quelques unes ? La télévision, le GSM, l’ordinateur, les jeux, les petits et grands frères et sœurs, etc… Qu’il est facile de se disperser lorsqu’on travaille dans sa chambre ! Nous avons donc ouvert il y a quatre ans et nous bénéficions de deux grandes salles au 77 rue de la mutualité deux jours par semaine (les mardis et jeudis de 15 h 30 à 17 h) . Nous accueillons les enfants avec un goûter, ensuite le tra-vail peut commencer. Chacun arrive à son rythme en fonction des écoles et les premières minutes sont généralement assez chahutées entre les retrouvailles, la distribution des goûters ! Année après année de nouvelles têtes apparaissent mais nous sommes heu-reux de constater que certains sont fidèles depuis l’ouverture. Aujourd’hui nous avons presque 8 enfants (je dis presque car certaines inscriptions ne sont pas encore achevées) pour 11 bénévoles (les bénévoles sont réparties sur les deux jours) . C’est une merveilleuse année en tous points ! Les enfants viennent s’inscrire et nous avons la chance incroyable d’avoir, cette année particulièrement, autant de mamans désireuses de nous aider ! Nous ne faisons pourtant pas de publicité autour de notre école (bien que nous soyons enregistrées à la commune d’Uccle comme école des devoirs) et je pense que les parents viennent grâce «au bouche à oreille». C’est, à mes yeux, la meilleure des publicités ! Certes, nous avons quelques enfants qui essaient, puis renoncent à poursuivre…. Il est difficile d’être LA bonne école des devoirs, LA bonne réponse pour tous les enfants. Les enfants qui viennent sont sou-vent d’origine étrangère et bien souvent le français n’est pas la langue parlée à la mai-son. Leurs difficultés sont donc multiples car ces enfants doivent conjoin-
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François Vanandruel
Non non, je ne vous propose pas de jouer avec moi ! «1, 2, 3… Soleil !» est le nom donné à l’école de devoir soutenue par nos clochers. Je laisse Florence Debroise, sa responsable, vous la présenter.
tement dé-couvrir notre langue et absorber de nou-velles acquisitions en classe ! Les histoires lues à la maison, lorsque c’est possible, le sont dans une autre langue et ces enfants ne connaissent pas le sens des mots ni même leur existence. Nous les aidons donc dans l’apprentissage de la lecture et la compréhension du texte. Cet apprentis-sage reste la clé essentielle pour toute formation ! L’ambiance qui règne lors de nos cessions de travail est très particulière ! Elle est teintée de sérieux, de concentration, de lenteur, de résistance parfois de la part des enfants, de combat, de niveau sonore un peu élevé, de rire, de colère et de beaucoup de complicité ! Un jour, une petite fille m’a dit : «oh, vous avez la même bague que l’année dernière ! «cela m’a beaucoup fait rire !…. Je considère ces échanges comme de vrais rendez-vous importants pour moi. Ces partages m’apprennent tellement sur la patience, l’écoute, la découverte de l’autre.
Nous nous apercevons que tel parent ne lit pas le français, tel autre ne le parle tout simplement pas. Parfois, les situations familiales sont d’une grande complexité et les enfants sont très souvent, ou bien désemparés, ou bien des substituts de «chef de famille «car eux parlent le français…. La tâche est immense ! Si vous voulez nous rejoindre, si vous connaissez des enfants qui souhaitent nous rejoindre, faites-moi signe ! Nous sommes toujours à la recherche de béné-voles. Plus nous serons nombreux, plus nous pourrons accueillir dans de bonnes conditions de nouveaux enfants…. Notre école est petite, fragile car encore toute jeune, mais bien vivante ! Si certains d’entre vous sont tentés de rejoindre ce beau projet, n’hésitez pas à contacter le secrétariat de l’Unité pastorale.
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UNITÉ PASTORALE D’AUDERGHEM U N I T É PA STO R A LE D ’AUD ER G H EM
Ste-Anne, chaussée de Tervuren 91 St-Julien, av. G.E. Lebon 1 N.D. du Blankedelle, av. des Héros 34
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Des visages pour inspirer notre Carême 2014
Contacts utiles Site Internet : www.paroissesauderghem.be Mail : secretariat@paroissesauderghem.be Avenue Chant d’Oiseau 193, 1160 Bruxelles Tél+Fax : 02/673 82 82 Permanences : du lundi au vendredi : 10 à 12 h. Cure de Sainte-Anne Tél+fax 02/672 43 89 Permanences : lundi & mercredi de 10 à 12 h
Baptêmes dans notre Unité La prochaine réunion d’accueil pour les baptêmes des petits enfants (0 à 18 mois) est prévue le jeudi 6 mars 2014 à 20 h 15 Salle de réunion N.D. du Blankedelle, 34 av. des Héros, Auderghem (entrée par la porte à gauche sur l’esplanade face à l’entrée principale de l’église) .
Ont rejoint la maison du Père
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M. August Denoodt, Mme Andrée Willemsens veuve de Jacques Vekemans, Melle Monique Desmet, M. Raymond Dedeurwaerder époux de Madeleine Pinon, M. Paul Callebaut époux de Jacqueline Lange
Agenda Dimanche 23/2 18 h 30 : Messe des jeunes à Ste-Anne suivie du repas Mercredi 5/3 18 h 30 : Célébration des Cendres en Unité à N.D du Blankedelle suivie d’un bol de soupe et de la présentation du projet d’Entraide et Fraternité Lundi 10/3 20 h :1re conférence de carême, chapelle St-Julien (détails dans l’article ci-contre) Samedi 15/3 15 h : samedi PEPSS’ à Ste-Anne et à 17 h 30 messe festive à la brésilienne présidée par Monseigneur Rixen Mardi 18/3 19 h ; préparation de la messe des jeunes à la cure de Ste-Anne Jeudi 20/3 20 h : 2e conférence de carême, chapelle St-Julien (détails dans l’article ci-contre) Samedi 22/3 18 h : messe avec l’unité scoute et guide à St-Julien Lundi 24/3 20 h : 3e conférence de carême, chapelle St-Julien (détails dans l’article ci-contre)
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Notre Unité pastorale à Auderghem a commencé durant le carême 2013 un cycle de conférences intitulé : «un Lundi à la foi (s) ». L’an passé, c’était l’événement du concile de Vatican II qui a retenu notre attention et nous avons eu l’occasion de revisiter les grands textes fondamentaux. Plusieurs nous ont dit combien ils ont pu apprécier ce parcours. Tenant compte du désir de certains d’avoir une dimension pas uniquement spéculative mais aussi spirituelle nous vous proposons pour le carême 2014 quelques figures pour nous laisser inspirer. L’an passé, la convocation du conclave puis le décès subit de l’abbé Philippe Weber avaient chamboulé notre programme. Le cardinal Godfried Danneels - empêché l’an passé à cause de l’élection du nouveau pape - a accepté de nous rejoindre cette année et il le fera le jeudi 20 mars. Prolongeant notre sujet de l’an dernier, Il nous aidera à découvrir les figures des papes du concile, en homme qui les a connus de très près. Plutôt que de ne puiser que dans le trésor de notre église, nous avons fait appel à deux voix d’autres communautés chrétiennes : une voix orthodoxe, celle du Père Serge MODEL qui nous fera découvrir le lundi 10 mars la figure étonnante du Père Alexandre MEN (prêtre orthodoxe à Moscou) mort martyr, abattu à coups de hache. À côté de la voix orthodoxe, il y aura une voix protestante, celle de la Pasteure Laurence Flachon - pasteure à la Chapelle Royale de Bruxelles-Musée. Elle a choisi de nous faire découvrir le lundi 24 mars, la figure de Paul TILLICH (écrivain et théologien protestant majeur du XXe siècle) . Horaire : de 20 h à 22 h. Lieu : Chapelle St-Julien, 1 av G-E LEBON à Auderghem (bus 34 et métro Hankar)
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L’unité, ça marche…
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Adeline Breysem Adeline Breysem
Tous les ans à la même époque, les Églises organisent une semaine de prière pour l’unité des chrétiens. C’est dans cette dynamique que nous avons placé notre après midi. Avec l’aide de Saint Paul, nous nous appuyons sur la première lettre aux Corinthiens, 1, 1-17 («Le Christ est-il divisé ?») . Partis de St Julien où se déroulait la première partie de la messe, nous sommes arrivés à Ste Anne pour le partage de la Parole : les adultes avaient leurs ateliers et les enfants et adolescents étaient regroupés selon leur âge. Avec les enfants de la catéchèse, nous avons lu le texte à partir du verset 10, beaucoup plus parlant pour eux. Paul parle de l’importance d’être d’accord et exhorte ses frères à rechercher en priorité l’unité de la pensée. Nous avons pris un bon temps de partage sur la notion d’appartenance. Les enfants ont réalisé que cette notion d’appartenance se cachait derrière des phrases comme : • Je suis de telle école ou de telle autre • J’appartiens à telle équipe de foot • Je viens de tel pays • J’habite tel quartier • Je suis de telle paroisse. À partir de ces phrases, Ils ont décrit des situations vécues en famille ou à l’école, qui ont été source de conflits, et nous avons écouté comment par le dialogue, le respect mutuel et le pardon, ils avaient surmonté l’obstacle. Concrètement nous avons réalisé des anneaux en papier sur lesquels ils ont écrit les sources d’unité. Nous avons attaché ensemble les anneaux pour matérialiser l’idée que cela nous rapproche et nous unit les uns les autres. Nous sommes repartis vers Notre-Dame de Blankedelle pour la dernière partie de la messe et le partage de la galette des rois. Ce fut un bon temps pour tout le monde, au sens propre comme au sens figuré, car le beau temps était de la partie et le soleil a vraiment brillé dans les cœurs ce jour-là. I Claire Jacquin.
Adeline Breysem
Cette année, notre marche méritait encore davantage son nom de marche de l’unité (pastorale) car nous l’avions placée sous le signe de l’unité des chrétiens en invitant la communauté protestante qui se réunit depuis un peu plus d’un an à N.D. du Blankedelle.
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UNITÉ PASTORALE D’AUDERGHEM
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Le Brésil à Auderghem
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C’est un évêque d’origine belge. Dom Eugênio, comme l’appelle affectueusement ses paroissiens, est connu pour son engagement pastoral auprès des paysans sem terra (sans terre) pour plus de justice et de dignité pour chacun. Il s’inscrit dans la ligne du pape François, d’une Église pauvre au milieu des pauvres. Dans la chapelle du centre diocésain de Goiás, l’option fondamentale du diocèse est inscrite sur une grande affiche : L’Église est le Peuple de Dieu. Une affirmation qui guide quotidiennement la vie et le travail de Monseigneur Eugène Rixen pour qui l’Église doit être au cœur des combats sociaux. Entraide et Fraternité a mis le focus cette année sur le Brésil à deux pas de la coupe du monde en nous rappelant qu’il ne faut pas soutenir que les Belges au Brésil. Ce pays, 6e puissance économique mondiale, est présenté comme un champion de la croissance et un modèle de développement. Toutefois, malgré d’importants efforts de redistribution, ce pays reste également un champion mondial… des inégalités ! Monseigneur Rixen est aussi l’évêque qui a si bien accueilli les jeunes belges lors
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Monseigneur Rixen, d’origine belge, est l’évêque de Goiás au Brésil. Il viendra rejoindre notre unité pastoral à l’occasion du carême de partage d’Entraide et Fraternité.
des Journées mondiales de la jeunesse au Brésil. Les 104 jeunes belges et Monseigneur Jean Kockerols, accueillis dans les familles du diocèse ont vécu dans des lieux de souffrance et d’espérance du diocèse. L’expérience vécue par les jeunes pourrait se résumer en quelques mots : «le visage du Christ se révèle à travers son Église et la vie des plus pauvres pour faire des disciples missionnaires.» Les jeunes ont réellement
reçu un élan de foi, de joie, de charité et d’espérance de la part des chrétiens du diocèse de Goias. À Auderghem, nous aurons la joie d’accueillir Dom Eugenio le samedi 15 mars après-midi et pour l’eucharistie du soir. Lors de l’après-midi PEPSS’, un programme tout spécial sera prévu pour toutes les générations. Tout aura la tonalité brésilienne : match de foot pour les jeunes et les enfants, réflexion sur les défis de l’agriculture paysanne, les contrastes économiques locaux, témoignages des jeunes des JMJ, rencontre avec Dom Eugenio, musique et danses brésiliennes, méditation et prière en communion avec le Brésil… et bien d’autres choses encore. À 17 h 30, la messe sera festive et à la brésilienne clôturera la journée. Cette rencontre est pour l’UP d’Auderghem mais aussi pour toutes les familles, équipes de jeunes et de catéchèse qui veulent s’y joindre. Vous hésitez encore ? Voici encore quelques bonnes raisons de rejoindre, Dom Eugenio, un vrai témoin de l’Évangile ! Venez rencontrer un belge de racine et un brésilien de cœur, un homme qui connait bien les plus pauvres, un évêque au service d’une Église engagée pour l’agriculture paysanne qui défend la vie des familles, un proche du pape François. Venez voir, écouter, goûter, remplir vos cœurs et vos vies ! «Ne vous lassez pas de travailler pour un monde plus juste et plus solidaire !» I Claire Jonard
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UNITÉ PASTORALE DES CERISIERS (WATERMAEL BOITSFORT) MERCREDI DES CENDRES EUCHARISTIE À 19 H Pour participer pleinement à la résurrection du Christ, il est important de prendre du temps pour se préparer. L’Unité pastorale Les Cerisiers vous invite, le mercredi 5 mars 2014, à une célébration qui aura lieu à 19 h à l’église Saint-Clément (rue du Loutrier à 1170 Bruxelles). Durant cette eucharistie qui sera célébrée par les prêtres de l’Unité, les Cendres seront imposées aux personnes qui le désirent. Dans le cadre du carême de Partage, nous pourrons participer, dans la mesure de nos moyens, aux collectes dominicales affectées à «Entraide et Fraternité» qui soutient de nombreux projets dans le Tiers-monde. Toutes les informations sur les actions menées par Entraide et Fraternité sont disponibles sur leur site www.entraide.be
Repas de solidarité et intervention sur la Centrafrique de 20 à 21 h 30. Après l’eucharistie, nous vous invitons au cercle St Clément (57 rue du Loutrier, derrière l’église) pour y partager un repas de solidarité. Le carême est aussi un temps qui nous donne une belle occasion de revoir nos priorités et d’ouvrir tant notre cœur que nos yeux sur la souffrance des autres. Félix Nzovot et Nicaise Kodepo, nos vicaires dominicaux centrafricains, vous partageront ce que vivent actuellement leurs familles, amis et compatriotes en Centrafrique.
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Synode sur la famille Dans la société occidentale héritière de la culture chrétienne, le mot famille désignait traditionnellement une cellule familiale composée d’un père et d’une mère ayant donné naissance à un, voire à plusieurs enfants. Plusieurs éléments ont fondamentalement modifié le rôle et la place de la famille dans la société moderne. D’abord la place de la femme, l’accès au droit de vote et l’augmentation constante du nombre de femmes ayant un diplôme universitaire ou supérieur. Ensuite, l’amélioration constante des techniques favorisant le contrôle des naissances, accueilli avec réticence par le monde catholique et comme un progrès déterminant par nombre de nos contemporains. Et finalement la baisse de la pratique religieuse consécutive aux évolutions susmentionnées ainsi sans doute qu’à l’amélioration du confort et du niveau de vie. Alors qu’elle persiste sans doute à préconiser le modèle traditionnel de la famille comme le plus conforme à la vision chrétienne, l’Église s’interroge sur la manière d’aider les familles, qui pour des raisons multiples souvent indépendantes de leur volonté, se sentent exclues d’une Église qui continue à avoir besoin d’elles autant que des familles apparemment plus conformes à… mettons, l’idéal chrétien. Il faut reconnaître que le message chrétien est quand même fort paradoxal en matière familiale. Car voilà que la famille qui nous est proposée en modèle, je pense à la Sainte Famille, que nous avons célébrée il y a peu, est une famille pauvre et réfugiée constituée, en outre, d’une mère demeurée vierge ainsi que d’un père qui n’est en réalité que le père adoptif de son enfant. Par ailleurs, lorsqu’un jour l’on vient prévenir Jésus que sa famille le cherche (une fois de plus !), il répond devant la foule qui l’écoute : «qui sont mes frères et mes sœurs, mon père et ma mère, sinon ceux qui font la volonté de Dieu ?». J’applaudis des deux mains l’initiative du pape François consistant à inviter la hiérarchie sans doute, mais également les chrétiens en général à s’interroger sur la ou les meilleures manières de rendre leur place aux personnes que les aléas de la vie (ou l’intransigeance de certains chrétiens) auraient placé dans la catégorie de ceux qui se sentiraient rejetés ou exclus par une Église qui a plus besoin d’eux que jamais. I Père Arnould
TEMPS DE PRIÈRE : Durant le temps du carême, les religieuses de l’Assomption vous invitent à vivre un temps de prière à l’église Saint-Clément le mercredi 19 mars 2014 de 20 h à 21 h. Le carême, un temps pour chercher Dieu, ensemble ! Déroulement : - Introduction : un mot pour la route, de sainte Marie Eugénie (fondatrice des sœurs de l’Assomption) . - Ecoute de la Parole, prière, chant. Bienvenue à tous et toutes !
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Pèlerinage à Lourdes Chers amis de Notre-Dame Reine des Cieux et Saint-Hubert, du 2 au 5 mai 2014, sera organisé, notamment par l’ordre de Malte, un pèlerinage à Lourdes pour les personnes moins valides. Le voyage se fera en car de nuit. L’accompagnement de médecins, d’infirmiers, de bénévoles et de prêtres permet une structure efficace et sécurisante. Confort, soins (toilette) et animation spirituelle sont assurés. Ceux qui seraient intéressés et pour qui le montant demandé serait trop élevé peuvent se faire connaitre, dès à présent. Nous avons fait un appel auprès des paroissiens pour participer à cette aide financière. Pour tout renseignement et informations, veuillez contacter : Clara Pouppez (pour les hommes) au 0475/26 97 07 Myriam de Schaetzen (pour les femmes) au 02/657 37 47
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UNITÉ PASTORALE DES CERISIERS (WATERMAEL BOITSFORT) MESSES EN SEMAINE - à Saint-Clément : mardi, mercredi et vendredi à 8 h 30. - à Sainte-Croix de La Futaie : mercredi et jeudi à 18 h 30 - Le mercredi à 18 h adoration eucharistique. - à Notre-Dame du Perpétuel Secours : à l’oratoire St-Mutien, 66 av. des Archiducs les lundis à 18 h et jeudis à 8 h 40 - Religieuses de l’Eucharistie : av. Wiener 20 résidence Sainte-Anne : les jours de semaine à 18 h.
MESSES DOMINICALES à Saint-Clément : les dimanches à 9 h et 11 h 15 - à Sainte-Croix de La Futaie : le dimanche à 10 h - à Saint-Hubert : à la crypte : les dimanches à 11 h 15 - à Notre-Dame du Perpétuel Secours : les samedis à 17 h 30 et les dimanches à 10 h. - à Notre-Dame Reine des Cieux : les samedis à 18 h. ADRE S S E S D ES ÉG LI SES - Saint-Clément : rue du Loutrier à 1170 Bruxelles - Sainte-Croix de La Futaie : av. des Coccinelles 23 à 1170 Bruxelles - Saint-Hubert : Jagersveld (av. Delleur) à 1170 - Notre-Dame du Perpétuel Secours : av. des Archiducs 68 à 1170 - Notre-Dame Reine des Cieux : Heiligenborre à 1170. E Q U I P E R ES P ON SA B LE DE S PA R O I S S ES Mme Céline Windey, coordinatrice de l’Unité pastorale «Les Cerisiers» rue du Loutrier 50 à 1170 Bruxelles - Tél. 02 672 52 29 windey@.gmail.com Abbé Liévin Ndunge, prêtre, coresponsable rue du Loutrier 50 à 1170 Bruxelles GSM : 0483 036 826 -ndungelievin@ yahoo.fr. Père Arnould van der Straten Waillet, prêtre coresponsable bd Saint-Michel 24 à 1040 Bruxelles - Tél. 02 739 33 58 arnould@scarlet.be. Mme Anne Van Bunnen, animatrice pastorale, coresponsable rue du Loutrier 50 à 1170 Bruxelles - Tél. 02 672 52 29 anne.vanbunnen@hotmail.com.
INVITATIONS Samedi 22 à 14 h 30 messe pour les moins valides à Notre-Dame du Perpétuel Secours Dimanche 30 à 11 h 15 à Saint-Clément : messe des familles et Biblio_Ludo_ Chrétienne
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C ATÉC H ÈSE FA MILIA LE
Ouvrons les portes des rencontres adultes Samedi 15 mars : de 14 h 30 à 18 h 30 «Père, pardonne leur». Le sacrement de Réconciliation. Mieux connaitre la beauté de ce sacrement. À 16 h 30 : sacrement du Pardon. À 17 h 30 : eucharistie. Lieu : Salle Zénith (sous l’église Notre-Dame du Perpétuel Secours) .
IN STITU T D E L’A SSO MPTIO N - B O ITS F ORT
Jubilé Assomption À l’occasion du Jubilé des 50 ans de notre école, la deuxième des trois conférences aura lieu le jeudi 13 mars 2014 à 20 h. 1. «Prosperité sans croissance : les enjeux d’un nouveau modele économique» par sœur Cécile Renouard, sciences politiques - philosophie politique - Essec Paris. 2. «Crise économique, crise de la science économique» par le professeur Etienne de Callatay, Banque Degroof et UNamur Maison Haute : place Antoine Gilson 2 à 1170 Boitsfort Entrée gratuite - PAF libre - Infos au 02/663 82 90
B IB LIOTH ÈQ U E SA IN T-C LÉMEN T
Fermera, fermera pas ? À partir de mars 2014, la bibliothèque Saint-Clément sera ouverte les 1er et 3e dimanches de chaque mois de 10 à 12 h, au 57 rue du Loutrier à 1170 Bruxelles. Ouverture aussi lors de certaines activités des Loisirs du Loutrier (scrabble, gym, mains-utiles). Musso, Higgins Clark, Levy, Coben, Schmitt, Benzoni, Bourdin et bien d’autres vous attendent ! Pour rappel, la location d’un livre est de 0,25 € la bande dessinée 0,10 €. Au plaisir de vous accueillir. I Les BibliO Gisèle, Joseph, Micheline, Paula et Yvonne
C O LLEC TE D E V IV R ES
Merci pour votre générosité Cette année encore, les paroisses de votre Unité pastorale Les Cerisiers se sont montrées particulièrement généreuses lors de la collecte de vivres organisée en faveur des plus démunis, en cette période de fêtes. Grâce à tous vos dons, nous avons pu d’une part réapprovisionner nos stocks de vivres non périssables et surtout offrir un petit «extra» à chaque famille : un bien précieux cadeau qui a fait la joie de nombreux bénéficiaires. Au nom de tout l’équipe des bénévoles qui travaillent à mes côtés au centre de distribution de vivres, puis-je vous demander de bien vouloir transmettre nos chaleureux remerciements à ces généreux donateurs pour leur geste de solidarité. Un tout grand merci également à tous «les rois mages» qui ont assurés le transport de tous ces colis jusqu’en nos locaux. Avec toute notre gracieuse reconnaissance. I Richard Touillaux, Responsable du centre de distribution de vivres
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VICARIAT DE BRUXELLES
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Retrouvez l’agenda du vicariat sur www.catho-bruxelles.be et l’information en continu sur www.InfoCatho.be
Lourdes, la grande expérience
Service Pèlerinages Diocésains
Depuis 1964, l’archidiocèse de Malines-Bruxelles organise chaque année des pèlerinages à Lourdes : à la Pentecôte et à l’Assomption. Ce qui ne signifie pas que rien n’était fait auparavant, bien au contraire ! Les «migrations» annuelles des Bruxellois vers les Pyrénées, avec ce qui était alors le Pèlerinage National de Bruxelles, existent depuis près de cent ans. Des liens profonds unissent en effet les catholiques de la capitale belge et la cité mariale. Une paroisse, dans le quartier du Pannenhuis, à la limite de Jette et de Laeken, est d’ailleurs dédiée à Notre-Dame de Lourdes. Et en plus d’une église, une réplique de la grotte de Massabielle y a été construite, qui fêtera son siècle l’an prochain. Quelques années après la Seconde Guerre mondiale, le Pèlerinage National de Bruxelles est repris en main par l’évêché et en 1964, le cardinal Suenens crée le Pèlerinage diocésain de Malines. Les deux finiront par «fusionner» pour donner naissance au Pèlerinage diocésain de Malines-Bruxelles, actuellement dirigé par l’abbé Benoît Goubau. Véritable acte d’Église, ce pèlerinage est une œuvre qui fait donc partie intégrante
En route pour une expérience marquante !
Service Pèlerinages Diocésains
Cette année, le pèlerinage diocésain Malines-Bruxelles fête ses 50 ans. Une belle occasion pour goûter ou regoûter à la magie de Lourdes qui reste ce lieu où tout est possible. On en revient toujours transformé et plein d’énergie positive.
«On ne revient pas de Lourdes tout à fait comme avant» de l’Archevêché de Malines-Bruxelles. Mais c’est avant tout une démarche de foi personnelle et un formidable moment de communion dans un lieu où le monde apparaît alors tel que nous devrions le voir à la lumière de l’Évangile, avec les personnes malades et handicapées au premier rang. «On ne revient pas de Lourdes tout à fait comme avant», dit Christian Van Robaeys, diacre permanent. «On ne peut faire un pèlerinage véritable sans en être marqué à vie», répond en écho Brigitte Delvaux. Coordinatrice du pèlerinage, cette infirmière explique que le seul fait de se déplacer aussi loin est salutaire. Cela permet de laisser derrière soi les préoccupations habituelles pour se retrouver face à soi-même, dans la vérité de son être. «Être à l’écoute, se soucier des peines et des joies de chacun, se mettre au service de l’autre… tout cela permet de s’oublier soi-même. Et c’est cet oubli de soi qui est le point de départ de la rencontre de l’autre avec le cœur», relève Brigitte Delvaux qui insiste aussi sur les liens forts qui se
créent entre les pèlerins, principalement entre les hospitaliers et les moins-valides.
Le «virus» de Lourdes touche aussi les jeunes Un oubli de soi auquel répondent aussi beaucoup de jeunes et c’est ça aussi la magie de ce pèlerinage à Lourdes ! Ces derniers peuvent notamment partir avec la Pastorale des jeunes (les jeunes Jean), avec le groupe Don Bosco, avec les scouts… Depuis 2005, il existe même un pèlerinage destiné aux jeunes enfants (jusqu’à 12 ans) pour leur faire découvrir le message de Lourdes, la vie de Bernadette, à travers des activités ludiques. Mais une partie des activités est aussi vécue avec l’ensemble du pèlerinage, permettant ainsi aux enfants de vivre les temps forts et de découvrir la richesse du service auprès des pèlerins «autrement valides», en aidant au brancardage, en distribuant de l’eau durant les célébrations, en fonction de leur âge. I Pierre GRANIER
EN PRATIQUE À la Pentecôte ou à l’Assomption (les quatre évêques de l’archidiocèse seront présents pour ce cinquantième anniversaire), le pèlerinage dure cinq jours. Au programme : messes, procession Mariale (le soir, aux flambeaux), conférences, onction des malades, chemins de croix, chemin de l’eau, chemin de Bernadette. Mais également excursions dans les environs (Cirque de Gavarnie, Pic du Midi…). Infos : 0476/851.997 - mb.sec@scarlet.be - www.lourdesmb.be.
Médias Catholiques Belges Francophones (mcbf.be) – CCMC asbl – Chaussée de Bruxelles, 67/2 à 1300 Wavre – tel : +32 (0) 10/235 900 – info@mcbf.be Administrateur délégué : Luc Tielemans, diacre – Directeur adjoint : Cyril Becquart - Directeur de la rédaction : Jean-Jacques Durré – Responsable de l’information : Thierry Graulich – Secrétaire de rédaction : Matthieu Hargot – Accompagnement des paroisses : Anne-Françoise de Beaudrap et Thierry Graulich Les contenus rédactionnels et les images fournis par les paroisses et les Unités Pastorales sont publiés sous leur entière responsabilité. Fil info : redaction@mcbf.be – L’actualité en continu : www.InfoCatho.be En coréalisation avec Bayard Service Edition – Parc d’activité du Moulin, allée Hélène Boucher BP60090 – 59874 Wambrechies CEDEX
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