A la découverte de l'opéra italien

Quelques titres empruntables à la médiathèque Opéra et musique classique en général Titre

Auteur

CD : Choeurs éternels Je n'aime toujours pas le classique, mais ça j'aime bien!

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Opéra italien Titre DVD : Traviata (La) Turandot CD : Capulets et les Montaigus (Les) Docteur Faust Euridice (L') D'art et d'amour Histoire d'un castrat (L') Orfeo (L') Trois visages de Monteverdi (Les) Tosca Bohème (La) Giuseppe verdi Choeurs d'opéra Rigoletto

Auteur principal Verdi, Giuseppe Puccini, Giacomo

cote 3.0608 CHA 3.0 3.30 J 783 783.3

Matthew Rye

783

Philippe Godefroid

783.3

Gustave Kobbé

783.3

Alessandro Taverna

782.1 TAV

Roberto Bosi

783

cote Interprètes Franco Zeffirelli et Placido Domingo 782.1 VER Lorin Maazel et Eva Marton

782.1 PUC

Bellini, Vincenzo

Fabio Luisi et Anna Netrebko

Busoni, Ferruccio

Dietrich Henschel et Markus Hollop 3 BUS 35

Caccini, Giulio

Nicolas Achten et Scherzi Musicali 3 CAC 35

3 BEL 35

Callas, Maria

3.0606 CAL

Giovanni Maria Capelli et Nicola Jaroussky, Philippe Antonio Porpora

3.0605 JAR

Monteverdi, Claudio Emanuela Galli et Mirko Guadagnini 3 MON 35 Monteverdi, Claudio Josquin Desprez

3 MON

Puccini, Giacomo

3 PUC 35

Maria Callas

Puccini, Giacomo

3 PUC 35

Verdi, Giuseppe

3 VER 3

Verdi, Giuseppe

Luciano Pavarotti et Teatro alla Scala

Verdi, Giuseppe

Placido Domingo et Piero Cappucilli 3 VER 35

3 VER 3

Festival Ninon Vallin CD : Hommage à Ninon Vallin ( 1886-1961) Festival Ninon Vallin Livre : Ninon Vallin Sites internet : Musée virtuel Festival Ninon Vallin 2011 Crédits : Textes : Annick Meneau Visuel festival Ninon Vallin : Gilles Alexandre

Ninon Vallin

3.0606 VAL

Ninon Vallin 3.0606 VAL Patrick Barruel-Brussin 783.3 VAL www.ninonvallin.com www.festivalninonvallin.com I.P.N.S. (octobre 2011)

Vendredi 28 octobre 2011

MEDIATHEQUE de Montalieu-Vercieu 117 grande rue (38390) 04.74.88.43.22 www.3.2.1reseau.over-blog.com catalogue en ligne : www.321reseau.fr

Les grands compositeurs de l’opéra italien Des origines au début du 19 siècle e

Tout débute à la fin du 16e siècle en Italie dans la région de Florence grâce à l’initiative du comte Bardi qui crée la « Camerata Fiorentina » : cercle de poètes, de musiciens et de chanteurs « humanistes » qui souhaitent privilégier le chant à une voix, accompagnée par un instrument de musique plutôt que la polyphonie.

Deux chanteurs, Jacopo Péri et Giulio Caccini, vont être à l’origine des premiers opéras.

Puis le phénomène se développe A Mantoue avec Monteverdi ; A Rome et surtout à Venise (17e siècle).

A la fin du 17e siècle, c’est Naples qui prend le relais. On y écoute des opéras « seria » ou « bouffe » selon les humeurs tout au long du 18e siècle.

A la fin du 18e siècle, c’est l’influence romantique qui se manifesta avec des opéras basés sur des histoires d’amour qui généralement se terminent mal.

Claudio Monteverdi (1567-1643) Né à Crémone en 1567, il entre au service du duc de Mantoue en 1590 en tant que chanteur et joueur de viole.

Il s’intéresse d’abord aux madrigaux puis à l’opéra. En 1607 « Orféo » connait un immense succès. Malheureusement Monteverdi perd sa femme et doit élever seul ses deux enfants. Epuisé il tombe malade mais il est rapidement rappelé par le duc de Mantoue qui lui demande de la musique religieuse. Monteverdi ne se replongera dans l’opéra qu’après la mort du duc. Il composera alors : « Les combattants de Tancrède et Clorinde » en 1624 puis « Proserpine » en 1630.

Néanmoins, il n’en a pas fini avec le malheur : En 1631 il perd un de ses fils de la peste ; Peu après son deuxième fils est arrêté par l’inquisition et il doit se battre pour le tirer de prison.

Il composera ses derniers opéras dans les années 1640 : 1641 : Le retour d’Ulysse 1642 : Le couronnement de Poppée , son chef-d’œuvre.

Antonio Vivaldi (1678-1741) Vivaldi est né à Venise en 1678, en plein « boum » musical. Destiné à la vie religieuse, il est ordonné prêtre en 1703 mais n’exerce que peu de temps.

Il mène alors deux vies professionnelles en parallèle : Il assure l’instruction religieuse et musicale des jeunes filles de l’Ospedale de la Pietà ; Il est responsable du théâtre de San Angelo qu’il mène de main de maître.

En plus, il compose : 456 concertos, 73 sonates et 47 opéras !

Vivaldi connait son apothéose en 1740, puis disparaît brusquement après avoir vendu tous ces manuscrits.

Il meurt à Vienne et est enterré au service des pauvres alors qu’il avait fait fortune à Venise ! Mystère….

A écouter : Vivaldi album de Cécilia Bartoli.

Giacomo Rossini (1792-1868) Né à Pesaro en 1792, près de San Marin, au sein d’une famille d’artistes (père : musicien – mère : chanteuse), le petit Rossini grandit avec sa grand-mère et a failli devenir maréchal-ferrant si deux chanoines n’avaient pas détecté son talent. Plus tard, ses parents s’installent à Bologne où il suivra les cours au Liceo Musicale.

A 20 ans, il compte déjà cinq opéras à son actif et il continue sur cette lancée. En 17 ans, il composera 40 opéras et parcourera l’Italie et l’étranger pour les faire jouer.

En 1829, à 37 ans, Rossini crée « Guillaume Tell » qui connaît un grand succès ce qui incite Charles X, roi des français, à lui confier la réalisation de quatre nouveaux opéras en échange d’une pension. Mais ceux-ci ne verront jamais le jour car Charles X est renversé et Rossini décide brusquement d’arrêter de composer.

Jusqu’en 1855, il ira vagabonder en Italie d’une ville à l’autre. Puis de 1855 à 1868, il se fixe à Paris où il tient un salon très recherché et très animé.

Ses principales œuvres : Le barbier de Séville Elizabeth d’Angleterre Othello Guillaume Tell.

Gaetano Donizetti (1797-1848) Né cinq ans après Rossini, à Bergame, il fréquente également le Liceo Musicale.

Ses parents refusant une carrière musicale, il s’engage dans l’armée où on lui fait comprendre en 1822 qu’il n’est vraiment pas à sa place !

C’est vrai qu’il préfère composer et ses premiers opéras obtiennent un certain succès.

En tout, au cours des 25 années qui suivirent, il composera 70 opéras où les chanteurs peuvent exercer leur Bel Canto.

Travaillant d’abord à Naples jusqu’en 1838, il va ensuite à Vienne puis à Paris où il tombe malade en 1844 (troubles mentaux d’origine syphilitique). Interné en 1846, il est ramené en Italie par sa famille où il mourra en 1848. Œuvres à écouter : Norma La sonnambula La fille du régiment Anne Boleyn Marie Stuart et Lucie de Lammermoor.