MeeT and TRaVeL MaG n°46 / Novembre-Décembre 2017

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NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2017

Grand Paris Abu Dhabi Traiteurs


VOUS POURRIEZ ÊTRE SURPRIS !

Conception www.quai24.com - Crédit photo © Philippe Bréard / Ville du Havre

Patrimoine Mondial de l’Humanité, Ville d’Architectes, Berceau de l’Impressionnisme Station Balnéaire et Nautique, Port de Croisières

nouvelle destination

Bureau des Congrès des Evènements 186 boulevard Clemenceau 76600 LE HAVRE 0033(0)2 32 74 04 06 convention-info@lehavretourisme.com

Au bord de la mer ou au vert, Le Havre dispose de tous les équipements pour accueillir vos manifestations professionnelles. Notre équipe vous conseille et vous propose des offres sur mesure pour faire de votre événement un moment privilégié.

Une métropole maritime à 2h de Paris


éDiTo À voir les manifestations anti-touristes qui se sont succédé durant l’été dans plusieurs grandes destinations européennes – Barcelone, Venise, Dubrovnik, San Sebastian, Berlin, Majorque – on peut s’interroger sur la pérennité d’un secteur que l’on croyait jusqu’ici intouchable. Le tourisme qui s’appuie sur 1,2 milliard de voyageurs et pèse 10 % du PIB mondial offre de telles perspectives de développement qu’on a du mal à imaginer des pays ou des régions se priver de cette manne, même pour les plus riches d’entre eux. Mais la massification des flux touristiques est si forte dans certaines zones, surtout les grandes métropoles, qu’elle a engendré une véritable « tourismophobie » qui s’est traduite dans plusieurs régions par des actions coup de poing dénonçant les nuisances provoquées par des visiteurs perçus comme des intrus. « Nous vous détestons » sont allés jusqu’à scander certains des manifestants qui ont envahi les ruelles de la Barceloneta, un quartier populaire de Barcelone, en but depuis des années à des hordes de touristes alcoolisés fort bruyants. Le seuil de tolérance semble bel et bien dépassé dans certaines destinations, justifiant les mesures de restriction prises à la hâte par des autorités souvent débordées par le phénomène. « Je n’aurais jamais cru devoir prendre la défense du secteur touristique espagnol qui génère 11 % de la richesse du pays » s’est récemment indigné le chef du gouvernement Mariano Rajoy, preuve de l’incompréhension de plus en plus flagrante entre visiteurs et visités.

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Finalement, tout comme Alfonse Allais suggérait il y a plus d’un siècle de « mettre les villes à la campagne où l’air est plus pur », peut-être faudrait-il suggérer aux touristes de s’intéresser à des destinations nouvelles ou à la peine. On en connaît qui ne demandent pas mieux en ce moment … La Rédaction

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Thaïlande & Singapour


- Crédits photos : Thinkstock.

Marseille, la destination idéale pour vos congrès et séminaires

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Choisir Marseille, c’est préférer une métropole connectée à 131 villes desservies par 37 compagnies aériennes et à Paris par TGV en 3h. Choisir Marseille, c’est organiser des événements d’envergure et bénéficier de plus de 120 hôtels et près de 8 000 chambres pour vos participants. Choisir Marseille, c’est pouvoir profiter de lieux d’exception pour vos congrès, séminaires et événements entre mer et soleil. Choisir Marseille, c’est faire confiance à l’expertise d’une équipe de plus de 60 professionnels de l’événementiel.

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SoMMaiRe ACTUALITÉS P.6 Horizons P.12 Transports P.16 Étoiles P.22 Espaces P.28 DMC P.32 Prestas P.36 Agences P.42 Mise en Scène P.46 Zoom Saragosse

P.48

DESTINATIONS P.48 Grand Paris P.76 Abu Dhabi

DOSSIER P.90 Traiteurs

© Kaspia Réceptions

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Dalloyau Réceptions © P. Vaurès

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NUMÉRO 46 | NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2017


OPÉRATION SÉDUCTION POUR LE LIBAN La visite que Michel Aoun, le Président de la République du Liban, a récemment effectuée à Paris a permis à son Ministre du Tourisme de rencontrer les professionnels français du secteur, notamment les membres de l’association Lévénement présidée par Bertrand Biard. L’objectif d’Avédis Guidanian est clair : convaincre davantage de Français de visiter le Liban, une destination d’histoire et de culture qui malgré sa localisation dans une région tourmentée est l’une des plus dynamiques au Moyen-Orient, affichant une vraie proximité avec la France. 150 000 de nos compatriotes ont visité le pays en 2017 sur un total de 1,9 million de touristes étrangers, le second record de son histoire depuis 2008. Les autorités ambitionnent de porter ce chiffre à 2,5 millions en 2020, en attirant de plus en plus d’Européens, le marché le plus en pointe ces dernières années. Pour ce faire, le ministre a annoncé l’ouverture dans quelques semaines à Paris d’un bureau Visit Liban en charge de la promotion mondiale du pays sur les marchés loisirs, ethnique et Mice. À destination de ce dernier marché, un bureau de convention est mis en place pour inciter les groupes à programmer des évènements sur place. D’autant plus aisément que Beyrouth est à 4h20 de vol de Paris, desservie par Air France et MEA en code share, mais aussi par Aigle Azur, que son aéroport va être agrandi (16 millions de passagers en 2020), que le pays dispose d’un parc hôtelier de 23 000 chambres qui devrait s’enrichir de 5 000 à 6 000 nouvelles chambres d’ici à 2020 et que la capitale dispose d’un palais des congrès de 1 200 places. Mais le Liban, c’est aussi et surtout 4 000 ans d’histoire, des paysages à couper le

Après 7 années passées à la direction du Palais Brongniart, Christophe Caillaud-Joos a quitté le groupe GL events pour rejoindre la Touraine et prendre le poste de directeur général de Tours Evénements. De son côté, après une décennie au parc Vulcania, François Heid a récemment pris la direction générale d’Alpexpo, le parc évènementiel de Grenoble. Entre 2017 et 2021, le nombre de visiteurs devrait croître de 5 % par an à l’Île Maurice selon un rapport publié par le cabinet PricewaterhouseCoopers. Ils seront 1,6 million en 2021 contre 1,3 million en 2016 et les recettes du secteur touristique devraient passer de 634 à 857 millions d’euros. La Corse s’est récemment vue décerner le Trophée de l’innovation 2017 pour son action sur le marché du tourisme d’affaires. Une distinction remise au Président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, lors de l’Assemblée des régions de France.

souffle, des sites exceptionnels au carrefour de l’Occident et de l’Orient.

LE WORLD ELECTRONICS FORUM À ANGERS Du 25 au 27 octobre, la capitale de l’Anjou a accueilli la 22e édition du WEF, le World Electronics Forum, le plus important forum mondial de l’électronique qui rassemble chaque année des représentants de fédérations et des dirigeants de grandes entreprises venant du monde entier. C’est la seconde fois seulement que cet évènement se déroule en Europe, l’an dernier il avait pour cadre Singapour. Pour décrocher cette manifestation d’envergure, Angers a bénéficié du soutien de Gary Shapiro, le président du CES – le Consumer Electronic Show de Las Vegas –, qui est venu deux fois en Anjou et qui ne tarit pas d’éloges sur le dynamisme dont fait preuve la ville dans ce secteur. Véritable berceau de l’électronique français, Angers qui

Changez d’air.

Le Suisse Convention Bureau vous assiste gratuitement dans l’élaboration de vos projets de séminaires inspirés. Tél. 01 44 51 65 40, scib.fr @switzerland.com, 4`:^P[aLYSHUK JVT͎ ZLTPUHPYL

Alp Aelggi, Région de Lucerne et du Lac des Quatre-Cantons

a ouvert en 2015 la Cité de l’Objet Connecté et qui accueille de nombreuses entreprises spécialisées (Eolane, Evolis, Valéo, Bull Atos Technologies) disposait d’une vraie légitimité pour accueillir un tel évènement qui s’est tenu dans le cadre de la Connected Week, une semaine dédiée à l’objet intelligent articulée autour de conférences techniques, de visites d’entreprises et d’expositions.


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TUNISIE SOURCES D’INSPIRATIONS

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D’une richesse exceptionnelle, la Tunisie possède un patrimoine culturel extraordinaire. En moins de 2h de vol, préparez-vous à être émerveillés !

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ès votre arrivée à Tunis, vous serez happés par l’accueil chaleureux des Tunisiens et par la beauté de sa Médina, l’une des mieux conservées au monde. Inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco, c’est le lieu rêvé pour les passionnés d’histoire, qui se laisseront emporter par toutes ses richesses et ses points d’intérêts. Le Musée du Bardo (1), fait également partie des incontournables du voyage. Vous y découvrirez l’une des plus belles et larges collections de mosaïques romaines du monde. Mais les merveilles de la Tunisie ne s’arrêtent pas là. Sur la côte Est, le charme de Mahdia (2), capitale traditionnelle de la soie, vous séduira par son port de pêche, l’un des plus grands du pays, et son cimetière marin, empreint d’une douce poésie. Plus au Sud, Djerba, l’île des Lotophages, vous envoûtera par son bleu azur, ses Menzels et son art de vivre si particulier.

En plongeant dans le coeur du pays, aux portes du désert saharien, Douz vous éblouira par la beauté de sa palmeraie HW VHV FRXFKHUV GH VROHLO ÁDPER\DQWV Ne ratez pas le spectacle étonnant de la récolte des dattes, et le festival international du Sahara, qui célèbre les cultures nomades, et qui ravira les passionnés de traditions ancestrales. Cap sur le Nord, et prenez le temps de découvrir Le Kef, niché au coeur des montagnes de l’Atlas, c’est un joyau à ne pas manquer. Entouré de paysages verdoyants, ses vestiges antiques remarquables vous fascineront, notamment le site romain de Sbeitla (3) et la forteresse naturelle de la Table de Jugurtha. Sur la côte Nord-Ouest, Tabarka, située entre mer et montagne, son emblématique Fort Génois, et ses superbes sites de plongée sous-marine vous enchantera, alors que Aïn Draham sera une halte parfaite pour d’inoubliables randonnées équestres et pédestres. Vous

serez aussi charmés par le savoir-faire ancestral des artisans du pays. Les broderies et céramiques de Nabeul, les poteries de Sejnane, les soieries colorées de Mahdia, et les bijoux légendaires de Djerba (4)… Autre découverte et non des moindres : le riche patrimoine culinaire de la Tunisie. Du Nord au Sud, vos papilles seront en fête grâce aux spécialités traditionnelles du couscous, des briks de la salade méchouia RX GHV GpOLFLHXVHV SkWLVVHULHV ÀQHV Laissez-vous tenter !

* RETROUVEZ LE SOURIRE, IL EST EN TUNISIE. * Tunisie, source d’inspiration 7OV[VZ ! 7YVWYPt[t KL S»6ɉJL 5H[PVUHS K\ ;V\YPZTL ;\UPZPLU


VINCENT GARNIER DIRECTEUR GÉNÉRAL DE CLERMONT AUVERGNE TOURISME Propos recueillis par Michel Foraud

M&T – Vous êtes le nouveau « Monsieur Tourisme » de

lement nos équipements

la capitale Arverne, quelles sont vos ambitions pour le

de qualité et d’envergure

tourisme d’affaires ?

(Polydome, Grande Halle,

Le Bureau des Congrès est une composante essentielle

Zénith, Stade Marcel Mi-

de la Société Publique Locale (SPL) Clermont Auvergne

chelin, Vulcania…) ainsi

Tourisme, forme juridique choisie pour organiser le nou-

que notre offre hôtelière

vel Office de Tourisme communautaire à l’échelle du ter-

imp or tante et de qua-

ritoire métropolitain. Notre ambition est d’être encore

lité (5 600 chambres sur

plus efficace par une plus forte mutualisation de nos

le Grand Clermont) qui

actions et d’accroître notre attractivité grâce, notam-

fondent notre légitimité

ment, à une innovante stratégie marketing d’influence.

en la matière. Mais au-

Ce n’est pas le fruit du hasard si le tourisme d’affaires a

delà de ses indéniables

été désigné comme filière prioritaire par le schéma de

atouts techniques, notre

développement touristique adopté par Clermont Au-

métropole située au pied du Puy de Dôme et de la Chaîne des Puys,

vergne Métropole. Il représente un poids économique

bénéficie d’un environnement exceptionnel et unique, d’une qualité de

considérable dont nous souhaitons mieux appréhender

vie [1] et d’un dynamisme [2] reconnus auquel il convient d’ajouter le

les retombées. Le Bureau des Congrès a donc pris l’ini-

bouillonnement culturel qui agite la ville. Ici tout est donc réuni pour

tiative de la structuration marketing de l’offre Mice et

bien travailler, mais aussi partager de riches émotions.

mène en ce moment même une

M&T – Pourquoi Clermont ambitionne-t-elle

HoRiZoNS

réf lexion avec ses partenaires pour définir et conduire un plan d’action triennal dédié. Evident en termes d’efficacité et déterminant en matière d’attractivité aux yeux de tous.

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« Le Mice représente un poids économique considérable »

de devenir Capitale européenne de la culture en 2028 ? Le fait culturel est ici un caractère fort de l’identité du territoire. La Ville a beaucoup investi depuis 10 ans pour se doter de grands équipements dignes de la métropole que nous allons

M&T – Comment la capitale

devenir au 1er janvier prochain : scène nationale,

auvergnate se positionne-t-

opéra rénové, centre d’art contemporain, centre IMAGO au service de la création musicale et de

elle sur ce marché ? Quels sont ses atouts ? Clermont Auvergne Métropole est objectivement

l’image… Il existe également des marqueurs culturels très impor-

une destination qui compte parmi les villes de

tants comme le festival du court métrage et Europavox, évènements

congrès et de conventions. À titre d’illustration,

de notoriété internationale. Du 6 au 8 octobre derniers, plus de

je pense opportun de rappeler que nous venons

50 000 personnes ont participé au lancement d’Effervescences, pré-

d’accueillir le Sommet de l’Élevage avec ses

lude officiel et acte fondateur à la candidature clermontoise au titre

93 000 visiteurs pour plus de 1 400 exposants ;

de Capitale européenne de la culture 2028. Avec l’acte 1 de ce rendez-

un peu plus tôt dans l’année, c’était Groupama

vous populaire réussi, les Clermontois ont démontré leur capacité à

et 6 500 de ses collaborateurs qui avaient choisi

insuffler une dynamique culturelle et citoyenne, et à se rassembler

notre destination pour organiser leur conven-

derrière un objectif commun. Cette candidature, dont la crédibilité

tion annuelle. En octobre 2018, nous relève-

gagne chaque jour davantage de terrain, est pour Clermont un for-

rons un nouveau challenge avec l’accueil du

midable catalyseur d’énergies collectives pour écrire le grand récit

congrès des Experts Comptables, l’un des plus

de notre ville ; son appropriation par chacun de ses habitant(e)s

importants congrès nationaux. Si ce posi-

participera pleinement à l’attractivité et au rayonnement de notre

tionnement est rendu possible grâce à notre

destination.

position géographique centrale à la croisée des grands axes autoroutiers, ce sont naturel-

[1] Flaga, Pierre, (2017, janvier), « Palmarès 2017 des villes de France où il fait bon vivre et travailler ». L’Express [2] Classée n°1 des métropoles françaises de taille intermédiaire les plus attractives et dynamiques en 2017 par le Baromètre créé par le réseau Arthur Loyd

MEET AND TRAVEL MAG


CONCEPTION/CRÉATION PAR

SAÔNE PAR MATIAS ANTONIASSI, PHOTOGRAPHE

NE FAITES AUCUN COMPROMIS CHOISISSEZ LYON, ONLY LYON

ON NE VIT QU’UNE FOIS VIVRE, C’EST FAIRE DES CHOIX, MAIS SANS RENONCER OUBLIEZ LA DEMI-MESURE, LES À-PEU-PRÈS, LES ENTRE-DEUX.

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RAS AL KHAIMAH MISE SUR LE TOURISME S’il est avec 1 684 km² le plus petit des sept émirats qui composent la fédération des Émirats Arabes Unis, Ras Al Khaimah entend pourtant devenir d’ici à 10 ans une grande destination touristique au Moyen-Orient et ambitionne d’accueillir 2,9 millions de visiteurs étrangers en 2025 contre 900 000 en 2017. Nulle intention chez les responsables du Ras Al Khaimah Tourism Autority de concurrencer Dubaï ou Abu Dhabi, les deux stars dans la région, mais plutôt la volonté de s’appuyer sur le patrimoine culturel et environnemental de l’émirat pour convaincre les Européens et les Américains de venir sur place. Notamment les Français qui n’ont été que 2 900 en 2016 à le fréquenter, loin derrière les Anglais, les Allemands et même les Polonais. Haitham Mattar, le Président du Ras Al Khaimah tourism development autority, récemment de passage à Paris, est venu sensibiliser les tour-opérateurs et les agences Mice pour qu’ils s’intéressent davantage à la destination, parée de 64 kms de plages et des montagnes les plus élevées des émirats (1 934 m pour le Jebal Jais). Sur le segment Mice, très modeste à ce jour, il a mis en avant la proximité de l’aéroport de Dubaï, à 45 mn, l’excellence des infrastructures d’accueil et d’hébergement (5 500 chambres), la présence d’un centre de congrès (1 200 places) et les ambitieux projets de développement qui portent notamment sur la réalisation d’ici à 2020 de 4 445 nouvelles chambres d’hôtel, le parc devant être porté à 25 000 chambres d’ici à 2025, notamment sur Marjan Island, une île artificielle de 270 ha. De nombreuses chaînes internationales sont annoncées d’ici à 2021, Ritz Carlton, Anantara, Mövenpick, InterContinental, St Regis, Golden Tulip, The Address.

LE MEILLEUR COCKTAIL SUISSE HoRiZoNS

C’est une tradition désormais pour le Suisse Convention Bureau : chaque année à l’automne, il convie des agences évènementielles parisiennes à participer à son Suisse Cocktail-Mix Challenge qui a pour décor le Purgatoire, un beau lieu évènementiel situé près des Grands Boulevards. Le 16 octobre dernier, 39 représentants d’agences se sont retrouvés sur place pour la 5e édition de ce challenge qui a débuté par un workshop en présence de partenaires

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130 professionnels du monde entier se sont retrouvés miseptembre à Nice pour la 5e édition de France Meeting Hub, organisée par Atout France en partenariat avec l’office du tourisme et des congrès de Nice Côte d’Azur. L’occasion pour eux de découvrir l’offre Mice de notre pays et de rencontrer une cinquantaine de professionnels venus de toutes les régions. Till Palme, ex-directeur des relations médias & public de l’Office National Allemand du Tourisme (ONAT) à Paris, a pris la direction de la représentation de l’ONAT pour la France succédant ainsi à Béatrix Haun qui a rejoint Londres comme directrice de l’Office du Tourisme au Royaume Uni. Madère a été désignée meilleure destination insulaire européenne pour la 4e année consécutive lors des World Travel Awards. L’archipel situé dans l’Atlantique à hauteur du Maroc se compose de 2 îles habitées, Madère (740 km2) et Porto Santo (45 km2), et de 2 groupes d’îles inhabitées. Dans sa collection CountryGuides, Le Petit Futé ajoute plusieurs destinations en version nouvelle : l’Autriche, le Cambodge, la Côte Ouest des USA, le Salvador, Jérusalem, la Laponie, Maurice/Rodrigues et Mayotte.

venus de Suisse, offices du tourisme, hôtels, prestataires. Après une initiation à la mixologie assurée par le barman de l’hôtel W à Verbier, 10 équipes se sont affronté pour concourir au titre du meilleur cocktail de la soirée, chacun étant dédié à une des régions suisses représentées, notamment Genève, Lausanne, Bâle et le Valais. À ce petit jeu, deux équipes sont sorties du lot, Publicis Plus et JNB Lab, classées à égalité par le jury, ce dernier décernant également le prix de la créativité à l’équipe des Cocoktes. Un buffet de spécialités suisses achevait en beauté cette soirée malicieusement concoctée par Franziska Luthi, la directrice marketing et ventes France du Suisse Convention Bureau.

BALADE SEYCHELLOISE Pour la 3e année consécutive, l’Office du Tourisme des Seychelles et MeeT and TRaveL MaG ont convié mi-septembre en partenariat avec Air Seychelles une belle brochette d’agences évènementielles à découvrir l’archipel lors d’un voyage Mice de 3 jours mis en scène par les deux plus importantes agences réceptives locales – Mason’s Travel et Creole Travel Services, avec la complicité des hôtels Avani Barbarons Resort & Spa, Kempinski Seychelles Resort, Savoy Resort & Spa, Hilton Seychelles Labriz Resort & Spa et Hilton Seychelles Northolme Resort & Spa. Outre la visite de ces établissements, le programme incluait des rencontres et visites sur l’île de Mahé et celle de Silhouette, notamment une découverte secrète de la capitale Victoria en compagnie d’un chef de cuisine et celle de lieux évènementiels originaux, la distillerie Takamaka de la plaine Saint-André et le Cap Lazare, par exemple. Pour achever en beauté ce périple, les 6 responsables assuré par la compagnie Zil Air NB, laquelle dispose de 3 appareils de type EC1208 pour assurer des survols ou des transferts inter-îles, auxquels s’ajoute depuis peu un avion Vulcan Air.

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© JLK

d’agences présents ont eu droit à un transfert en hélicoptère entre Silhouette et l’aéroport de Mahé


LA LORRAINE SE MET EN 4 POUR VOUS ACCUEILLIR ! La Lorraine des Congrès, c’est quatre structures complémentaires qui rassemblent des équipes de professionnels soudées au service de votre projet : trouver le lieu, prévoir les équipements, vous proposer des services personnalisés... La Lorraine des Congrès vous accompagne, vous conseille et vous met en relation avec son réseau de professionnels de l’évènementiel.

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LA LORRAINE DES CONGRÈS


Delta Airlines inaugurera un vol direct sans escale à l’année entre Paris et Indianapolis à compter du 24 mai 2018, en collaboration avec son partenaire de joint-venture, Air France-KLM. La liaison sera assurée par un Boeing 767300ER (25 sièges-lits en cabine Delta One, 29 sièges en Delta Comfort+, 171 sièges en cabine principale) avec un vol depuis la ville américaine à 18h20 pour une arrivée à Paris CDG à 8h45 le lendemain ; le retour Paris-Indianapolis est prévu à 13h15 avec une arrivée à 16h35.

AIR FRANCE-KLM RENFORCE SON OFFRE Pour la saison hiver 2017-2018, le groupe Air France- KLM prévoit d’augmenter son offre de 5,5 % (offre mesurée en siège-kilo mètre) par rapport à la saison précédente avec l’ouverture de 52 nouvelles liaisons. Sur le long-courrier, cette croissance est évaluée à + 4,7 % grâce à 10 nouvelles liaisons dont 3 destinations opérées par Air France – Chicago et Malé depuis Paris CDG et Atlanta depuis Pointe-à-Pitre – et 7 au départ d’Amsterdam-Schiphol opérées par KLM Carthagène, Freetown, Maurice, Minneapolis, Monrovia, Mumbai et San José. Sur le réseau moyen et court-courrier, le groupe propose 16 nouvelles liaisons : Marrakech, Palma de Majorque et Porto depuis Paris CDG avec Air France dans la continuité de la saison été, Catane, Gdansk, Graz (Autriche), Londres-City Airport, Malaga et Porto depuis Amsterdam avec KLM. La nouvelle compagnie Joon doit pour sa part inaugurer dès le 1er décembre prochain ses vols hebdomadaires moyen-courrier vers Barcelone (51 vols), Berlin (37 vols), Porto (3 vols) et Lisbonne (28 vols). Quant à KLM, elle doit renforcer son réseau moyen-courrier en augmentant les fréquences de vol vers Athènes,

Ouvert aux voyageurs des vols low-cost depuis avril, le nouveau Terminal 1 de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry accueille depuis le 3 octobre dernier les passagers des compagnies aériennes conventionnelles. D’une surface de 70 000 m2, il permet de doubler la surface actuelle de l’aéroport, d’accompagner la croissance du trafic et d’améliorer la qualité de service.

Aalborg (Danemark), Dublin, Helsinki, Göteborg, Luxembourg, Nuremberg, Rome et Stuttgart. Au

S TRaNSPoRT

départ des régions françaises, HOP! Air France doit également accentuer le développement de

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son réseau avec 3 nouvelles lignes vers l’Allemagne – Nantes-Hambourg et Bordeaux-Düsseldorf à raison de 3 vols hebdomadaires - et vers l’Algérie avec 2 vols hebdomadaires Montpellier-Alger tandis que sur le réseau domestique, 3 nouvelles lignes sont également prévues – StrasbourgRennes et Caen-Toulouse (4 vols hebdomadaires), Lyon-Rouen ainsi que Lyon-Nuremberg. Même topo pour Transavia, la compagnie low cost du groupe, qui offrira 26 nouvelles liaisons depuis ses bases françaises et hollandaises, vers Casablanca, Dakhla, Tanger et Beyrouth depuis Paris Orly, ou encore vers Agadir, Faro, Berlin et Alger depuis Nantes. Enfin, la modernisation de la flotte et l’amélioration des produits et services du groupe se poursuivent avec notamment l’arrivée dans la flotte de 15 nouveaux Boeing 787 d’ici la fin de la saison hiver.

L’ORIENT EXPRESS À NOUVEAU SUR LES RAILS Le groupe AccorHotels et la SNCF ont signé un partenariat pour le développement de la marque Orient Express, 134 ans après le premier voyage du train mythique entre Paris et Constantinople. Ce rapprochement, concrétisé par une prise de participation de 50 % du groupe hôtelier au capital de la société Orient Express, aujourd’hui détenue à 100 % par la SNCF, devrait donner naissance à une nouvelle collection

Des services améliorés dans deux aéroports majeurs de son réseau, c’est ce que propose Air Malta à Paris-Orly et LondresHeathrow. La compagnie aérienne maltaise met à disposition de ses passagers en classe affaires un nouveau salon à l’aéroport parisien (Terminal 4) et a engagé une nouvelle société d’assistance (ASC) au sol à l’aéroport londonien.

d’hôtels prestigieux sous l’enseigne Orient Express et renforcer ainsi le leadership d’AccorHotels sur le segment du luxe à l’échelle internationale. D’autre part, les sept voitures historiques (dites du Pullman-Orient-Express) datant des années 20 et admirablement restaurées, demeureront la propriété matérielle du groupe public ferroviaire et seront exploitées par Orient Express dans le cadre de voyages et de manifestations privées, dévoilant leur cadre exceptionnel lors d’évènements qui pourront se faire en lien avec les autres acteurs évènementiels du groupe AccorHotels (Potel et Chabot, Noctis et John Paul).

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Venez avec le strict minimum.

On s’occupe du reste. Au Beachcomber French Riviera, vous trouverez sur place tout ce qu’il vous faut pour réussir votre événément : infrastructures modulables et flexibles, équipements complets, hébergement de qualité dans un environnement calme et verdoyant, et surtout, une équipe attentive et dévouée. Pour tirer le meilleur parti de votre séjour, vous n’aurez besoin que de quelques accessoires

supplémentaires – ceux qui vous permettront d’utiliser et de bénéficier de toutes les ressources du Mouratoglou Resort : tennis, padel, teambuilding, piscines et restauration gastronomique. Alors, au moment de préparer votre venue, assurez-vous d’avoir tout prévu. Surtout le meilleur.

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CELESTYAL CRUISES JETTE L’ANCRE À PARIS Partenaire pendant quatre années de Rivages du Monde, la compagnie Celestyal Cruises (ex-Louis Cruises) basée à Chypre devient opérateur à part entière sur le marché français en ouvrant son propre bureau. Connue des croisiéristes individuels, elle entend s’investir également dans le domaine du Mice au travers de deux paquebots traditionnels et confortables : les Celestyal Olympia (1 600 pax) et Celestyal Crystal (1 200 pax) sur lequel de belles opérations ont déjà été réalisées, comme un affrêtement complet par Heineken en mai dernier. Première compagnie de croisières pour les îles grecques, Celestyal insiste avant tout sur une véritable immersion culturelle et une expérience authentique. Bien adaptés aux incentives, des circuits de 4 et 5 jours voire une semaine sont programmés en mer Egée depuis Athènes. Autre destination vedette, Cuba, que la compagnie a été la première à proposer, et qui a déjà séduit de petits groupes de 30 à 40 personnes. En attendant des départs de Marseille, qui pourraient être d’actualité en 2019.

BOOM AÉRIEN AU CAMBODGE Cinq nouvelles compagnies aériennes vont lancer au cours de l’année 2018 des opérations au Cambodge. Parmi elles, la compagnie lithuanienne Small

S TRaNSPoRT

Planet Airlines qui assure des vols char-

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ters vers les stations balnéaires de la région méditerranéenne et qui va opérer à partir de son nouveau hub régional au Cambodge où elle doit repositionner une partie de sa flotte pendant la basse saison hivernale européenne. La compagnie qui dispose d’un avion immatriculé au Cambodge prévoit de renforcer sa flotte cambodgienne avec trois appareils cet hiver et six au cours des deux prochaines années en vue de desservir Hong Kong, la Chine et la Corée du Sud, puis à terme la Thaïlande, le Japon et les îles du Pacifique. Par ailleurs, les licences supplémentaires en cours concernent les compagnies KC International Airlines, Air Siem Reap, Prince International Airlines ainsi que Cambodia Airways, laquelle a prévu de mettre en ligne dix Airbus 320 et deux A330 au cours des cinq prochaines années pour desservir le Japon, la Corée du Sud, les pays de l’Asean ainsi que certaines destinations européennes.

L’ÉTÉ CANADIEN D’AIR TRANSAT Voyager au Canada sera encore plus accessible pour les clients européens l’été prochain. La compagnie Air

Le 13 octobre dernier, Air Austral effectuait son grand retour sur l’aéroport de MarseilleProvence. La compagnie réunionnaise opère en effet 2 vols hebdomadaires directs, les mardis et vendredis, entre la cité phocéenne et La Réunion, à bord de Boeing 777-300ER. Les départs sont prévus à 17h40 de Marseille pour une arrivée à 6h00 le lendemain à SaintDenis ; les retours s’effectuent les lundis et jeudis à 23h30 pour atterrir à 8h25 le lendemain. En marge des cérémonies du 50e anniversaire de la compagnie Air Mauritius, le Premier ministre mauricien Pravind Jugnauth a annoncé la construction prochaine d’un second terminal à l’aéroport international de Plaisance. Le chantier devrait débuter en 2019 et s’achever en 2020. Forte de son développement en Belgique, Air Corsica poursuit son implantation à l’international. Renforcée par l’arrivée au printemps prochain d’un 6e Airbus A320, la compagnie desservira dès mai 2018 l’aéroport de Londres Stanstead. La compagnie aérienne Turkish Airlines relie depuis le 31 octobre dernier Ankara à Paris CDG. Les départs s’effectuent d’Ankara à 09h50 avec une arrivée à Paris à 11h50, et de Paris à 12h50 avec un atterrissage à Ankara à 18h45.

Transat a en effet annoncé l’augmentation de son offre de vols au départ de 27 villes européennes. Et la France n’est pas en reste : le programme prévoit de mai à octobre le retour des vols directs de Paris vers la ville de Québec – rendus impossibles durant les saisons 2016 et 2017 en raison de lourds travaux à l’aéroport québécois – mais aussi l’utilisation accrue des appareils Airbus A330, pour plus de confort et de capacité, qui profiteront aux passagers en provenance de Lyon, Marseille, Nantes, Bordeaux, Toulouse mais aussi de plusieurs villes européennes (Glasgow, Manchester, Amsterdam, Dublin, Bruxelles, Lisbonne, Malaga, Madrid, Prague, Rome, Barcelone). Depuis Paris, seront desservies en direct les villes de Montréal (13 vols hebdomadaires), de Toronto (5 vols par semaine), de Vancouver (3 vols par semaine) ainsi que de Québec en exclusivité, à raison de 4 vols par semaine. Air Transat propose aussi des vols directs hebdomadaires vers Montréal depuis Marseille (5 vols), Lyon (4 vols), Toulouse (3 vols), Nantes, Bordeaux et Nice (2 vols) et de Bâle-Mulhouse (1 vol).

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PENINSULA PÉKIN, FORCÉMENT SUBLIME Rares sont les hôtels qui au terme d’une rénovation, même de grande ampleur, divisent leur nombre de chambres par deux. C’est ce que vient de faire The Peninsula à Pékin, l’une des demeures hôtelières emblématiques de la capitale chinoise qui a sacrifié 295 chambres pour ne conserver que 230 suites de prestige dont la surface va de 65 à 600 m², assurant une éclatante montée en gamme à cet établissement qui date de 1989. Dirigé par le français Vincent Pimont, l’ensemble situé à proximité de la place Tienanmen et de la Cité Interdite est depuis sa réouverture une véritable vitrine de l’art sinisant, des centaines d’œuvres étant présentées dans les espaces publics, notamment dans les 4 restaurants et lounges que compte l’établissement, mais aussi dans les salons et dans certaines suites prestige. Désormais élevé au rang de palace, The Peninsula Beijing porte haut les couleurs du vénérable groupe hong-kongais qui compte 10 établissements et qui annonce 3 ouvertures d’ici à 2021, à Londres, à Istanbul et à Rangoon. L’objectif selon Vincent Pimont étant d’atteindre 20 hôtels d’ici à 2030.

LE MÉRIDIEN NICE RÉINVENTE SON CENTRE DE CONFÉRENCE Plus de 40 ans après son ouverture, Le Méridien Nice demeure l’un des piliers de l’hôtellerie niçoise, même si une rénovation de ses chambres et espaces publics serait bienvenue. Pour l’heure, son emplacement au numéro 1 de la Promenade des Anglais, à deux pas de la

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place Masséna, en fait une escale idéale pour les groupes Mice, qui ont à leur disposition 318 chambres et suites largement ouvertes sur la Méditerranée, un restaurant (Panorama) installé au dernier étage de l’hôtel à proximité de la piscine, le Colonial Café (bar et snacking) au premier étage et désormais un nouveau centre de

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conférence qui vient d’être entièrement rénové. Au total, 11 espaces modulables à la décoration élégante mettant en scène Nice et la région à travers les photos de Frédéric Ladevèze. Répartis sur 1 000 m², ces salons nouvelle génération dotés des dernières avancées technologiques peuvent accueillir jusqu’à 600 personnes et s’accompagnent du programme Creative Meetings, mis en place progressivement par Le Méridien dans la plupart de ses établissements. Lequel suggère d’enrichir un évènement d’activités liées à la gastronomie, à l’art ou à la découverte de la ville en gyropode (jusqu’à 30 personnes pour ces différents ateliers). Autant d’activités qui peuvent avoir pour cadre le Café Colonial, la terrasse panoramique, mais aussi la plage privée du Ruhl, un lieu évènementiel fort prisé des groupes à la belle saison (jusqu’à 80 personnes).

BEACHCOMBER SUR LA FRENCH RIVIERA Pour sa première incursion en Europe, le groupe mauricien Beachcomber a choisi la Côte d’Azur, plus précisément BiotSophia Antipolis, entre Nice et Cannes, et s’est associé avec la famille Mouratoglou, propriétaire du Sophia Country Club. Ce domaine de 13 ha qui intègre un hôtel et une aca-

Le Groupe du Louvre vient de prendre la majorité du capital de la chaîne volontaire Hôtels & Préférence. Une opération qui permet à Louvre d’augmenter son portefeuille de 140 hôtels 4 et 5*. Fermé le 30 octobre, le Grand Hyatt Cannes Hôtel Martinez a dispersé le 31 octobre tout son mobilier lors d’une vente aux enchères dont le bénéfice a été versé à l’association Le Rayon de Soleil. Les travaux de rénovation vont se poursuivre jusqu’au 5 mars 2018, date de la réouverture du palace. À quelques encablures de là, à Nice, on annonce l’ouverture d’ici à 24 mois d’un Hilton de 120 chambres, au sein du projet Iconic, dans le secteur de la gare. Le groupe Monte-Carlo Société des Bains de Mer a été désigné Meilleur groupe hôtelier d’Europe lors de la 15e édition des Prix Villégiature qui s’est déroulée le 16 octobre au Château de Ferrières. Une nouvelle maison du séminaire pour Chateauform’ : le château de Fillerval, situé dans l’Oise au cœur d’un parc de 14 ha. Une demeure du 18e siècle qui abrite 77 chambres, 16 salles de réunion et un amphithéâtre de 300 m2. Four Seasons et Edmond de Rothschild Heritage se sont associés pour donner naissance à un nouvel établissement de grand luxe à Megève, le Four Seasons Hotel Megève qui ouvre le 15 décembre. Il abrite 55 chambres et suites, 6 restaurants et bars, plusieurs piscines et un spa. The Oberoi New Delhi rouvre ses portes le 1er janvier 2018 au terme d’un vaste programme de rénovations. L’hôtel compte 218 chambres et suites, 3 restaurants, 3 bars, 3 salles de réunion et une ballroom de 300 places.

démie de tennis est passé en septembre 2016 sous enseigne Beachcomber en devenant le Beachcomber French Riviera après un programme de rénovation de 16 millions d’euros. L’hôtel 4* qui compte 155 chambres et suites, un restaurant, un bar, un spa Cinq Mondes de 700 m², 2 piscines et 11 salles de réunion a vu défiler nombre d’évènements Mice depuis son affiliation à Beachcomber, notamment des lancements de voitures (Toyota), des séminaires (ERDF, Novartis, Société Générale), mais aussi des manifestations sportives, l’ATP Verrazzano ou le French Riviera Open dans le cadre de la Mouratoglou Tennis Academy, qui aligne 34 courts, 4 courts de padel et un centre médical ultra moderne.

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JEAN-JACQUES VALLET, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE CONSTANCE HOTELS, RESORTS AND GOLF Propos recueillis par Michel Foraud

M&T – Les débuts du groupe Constance remontent à 1975

M&T – Dans quelles zones du

avec l’ouverture à l’île Maurice du Belle Mare Plage. De

monde allez-vous vous déve-

combien de propriétés se compose-t-il aujourd’hui ?

lopper ?

Constance Hotels, Resorts & Golf gère aujourd’hui 7 hôtels et

L’acquisition de contrats de ges-

3 golfs. Nous sommes implantés à Maurice, avec le Constance

tion hôtelière reste l’axe principal

Belle Mare Plage et le Constance Prince Maurice. Nous gérons

de notre développement, et à cet

deux propriétés aux Seychelles : le Constance Lemuria et le

effet nous avons renforcé notre

Constance Ephelia. Aux Maldives, nous avons le Constance

structure – avec 130 personnes au

Halaveli et le Constance Moofushi, et nous gérons aussi un

siège social – et notre savoir-faire.

hôtel sur l’ile de Tsarabanjina à Madagascar. Enfin, nous

Notre force, en tant qu’opérateur, est que nous sommes là pour bâtir des

ouvrirons bientôt notre 8 hôtel, le C Palmar, à Maurice.

relations à long terme avec les propriétaires. Nous espérons gérer, sous

M&T – Qu’est-ce qui distingue les hôtels Constance des

nos deux marques, Constance Hotels & Resorts et C Hotels, une ving-

établissements d’autres groupes opérant dans l’océan

taine d’établissements d’ici 2022, pour un total de 2 400 chambres. Nous

Indien ?

étudions des possibilités en Afrique de l’Est (Mozambique, Tanzanie), et

Nous pensons chez Constance que le luxe ne concerne

également du côté de l’Asie (Bali, Thaïlande, Sri Lanka). Nous restons

pas seulement l’aspect matériel d’un hôtel. Le luxe est

sur le créneau de l’hôtellerie de vacances, balnéaire ou en pleine nature.

e

M&T – Le savoir-faire de Constance est largement

une atmosphère, qui vient principalement du personnel qui gère le lieu. Nos équipes sont animées par une réelle passion pour l’hospita-

éToiLeS

lité, venant de notre origine mauricienne. Nous aimons accueillir, partager, rencontrer. À tous les niveaux, nous encourageons nos employés à s’exprimer et

« Nous aimons accueillir, partager, rencontrer. Nous pensons que le luxe vient du cœur »

permet de penser qu’il le sera à l’international, en Asie ou en Europe par exemple où vous êtes pour l’heure inconnu ? L’océan Indien, c’est déjà l’international ! Nous jouissons d’une bonne notoriété sur notre segment de marché, celui de l’hôtellerie de luxe. Nous avons déjà des bureaux de représentation en Chine, au Japon, en Corée, où nous renforcerons notre activité si nous

partager avec nos clients. Nous

ouvrons d’autres hôtels en Asie.

pensons que le luxe vient du

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reconnu dans l’océan Indien. Qu’est-ce qui vous

cœur. Cet état d’esprit, propre à Constance Hotels &

M&T – Peut-on envisager à terme que Constance dispose d’un vrai

Resorts, est en quelque sorte notre logiciel, et donc

portefeuille de marques ?

notre différenciateur.

L’ambition de Constance est de grandir tout en restant une entreprise de

M&T – Vous avez beaucoup investi en 2016 pour

qualité à taille humaine, pour conserver notre ADN. Pour l’instant, nous

rénover et repositionner le Belle Mare Plage à

nous concentrons sur le lancement de notre deuxième marque, C Hotels,

Maurice et le Lemuria aux Seychelles. Allez-vous

mais d’ici 2025 il ne serait pas impossible que nous développions une

poursuivre ce mouvement ?

marque 4 étoiles de qualité.

Nous avons investi 20 millions d’euros dans la réno-

M&T – À quoi va ressembler le groupe Constance dans 10 ans ?

vation du Constance Belle Mare Plage et 10 mil-

Constance dans 10 ans devrait compter au minimum 30 hôtels, une bonne

lions d’euros dans celle du Constance Lemuria.

douzaine dans le portefeuille Constance Hotels & Resorts et le reste sous

L’accueil des clients est très positif, ils trouvent

la marque C Hotels by Constance. Je pense que nous gèrerons également

leurs hôtels réinventés, redynamisés. Nous nous

des parcours de golf additionnels et qu’il y aura plus de 4 000 employés

inscrivons résolument dans ce mouvement qui

ayant tous à cœur d’être « True by Nature » c’est à dire accueillants et

consiste à améliorer le standing de nos hôtels. M&T – Le premier établissement de votre

sincères. M&T – Enfin, que représente l’activité Mice dans le groupe ? Souhai-

nouvelle marque – C Hotels by Constance –,

tez-vous la développer ?

doit ouvrir en novembre 2018 à Maurice.

Nous avons à ce jour une cellule dédiée de 5 personnes pour gérer les

À quoi ressemble cette nouvelle chaîne ?

groupes, incentives et événements. Nous accueillons régulièrement de larges

Cette marque est positionnée sur le segment

groupes au Constance Belle Mare Plage ou au Constance Ephelia, qui sont

du luxe accessible. Nous espérons 6 à 7 C Ho-

de grands resorts qui nous permettent de gérer du volume. Nous avons éga-

tels d’ici 5 ans. Tous seront bâtis autour d’un

lement un savoir-faire sur les autres propriétés, qui ont déjà été entièrement

concept fort, qui sera répliqué dans chaque

privatisées pour des événements de grand luxe, comme des mariages ou

hôtel de la marque.

événements similaires – par exemple au Lemuria ou à Tsarabanjina.

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THE RESIDENCE TUNIS UN PALAIS POUR VOS ÉVÈNEMENTS

Situé à seulement 2h30 de Paris, aux portes de l’antique Carthage, entre mer et désert, The Residence Tunis est sans conteste l’une des plus belles demeures hôtelières de la Méditerranée. Véritable palace aux allures de palais araboandalou, The Residence Tunis est la clé d’un événement réussi. Avec 1082 m2 d’espaces dédiés à l’évènementiel, l’hôtel offre un éventail de salles multifonctionnelles permettant d’accueillir de 15 à 500 invités dans la salle de bal contemporaine - la majestueuse Chich Khan - et dans 6 autres salles dotées des dernières technologies en matière d’image, d’éclairage et de son.

The Residence Tunis suggère également des soirées sous une tente bédouine pour 200 personnes ou dans le cadre du splendide Golf house donnant sur le parcours 18 trous dessiné par Robert Trent Jones au cœur d’une réserve naturelle. A ce cadre unique s’ajoutent un service exemplaire, une organisation sur mesure et un environnement idéal avec notamment un sublime lieu de relaxation, le Spa exclusif ESPA de 3500 m2 et de nombreuse excursions aux alentours.

The Residence Tunis, la plus proche des destinations lointaines pour organiser un événement unique !

POUR PLUS D’INFORMATIONS : Tel : +216 71910 101 Email : reservation-tunis@theresidence.com www.cenizaro/theresidence/tunis


L’HÔTELLERIE FRANÇAISE REPREND DES COULEURS Dans la 40e édition de son étude consacrée à l’industrie hôtelière française, le cabinet KPMG note qu’après une année 2016 sauvée par le maintien de la clientèle domestique dans les établisseHôtel de Crillon Rosewood Hotels & Resort

ments de l’Hexagone, l’activité a rebondi en

2017 grâce au retour de la clientèle internationale, laissant entrevoir des performances équivalentes à 2015. Dans le détail, c’est l’hôtellerie haut de gamme qui a le plus souffert en 2016 de la désaffection de la clientèle internationale suite aux évènements survenus à Paris et à Nice (- 6,5 %), le revenu par chambre ayant même reculé de 11 % avec un taux d’occupation qui a véritablement dévissé à 56 % contre 80 % en 2014. Les catégories intermédiaires ont été moins impactées, notamment l’hôtellerie économique dont l’activité a légèrement progressé (+ 0,3 %) avec un revenu par chambre qui a bondi de 4 %. Ces résultats mitigés n’ont pas dissuadé les investisseurs de s’intéresser à la France, le volume des transactions ayant progressé en 2016 de 41 % à 3,1 milliards d’euros, essentiellement porté par quelques grosses opérations, dont le rachat de B&B Hotels ou la cession de plusieurs établissements parisiens, le Méridien Etoile et le Sofitel Paris Le Faubourg notamment. 2017 devrait confirmer cette tendance, l’activité hôtelière s’inscrivant à la hausse comme le souligne Stéphane Botz, associé KPMG, « les 8 premiers mois de l’année affichant une reprise de

la fréquentation touristique domestique et étrangère, en particulier en Île-de-France », qui s’est traduite au 1er semestre par une hausse de 6 % du taux d’occupation des hôtels.

LE NOUVEAU N’LOFT DU NOVOTEL CONFLUENCE éToiLeS

Installé à proximité du musée éponyme, l’hôtel 4* Novotel Lyon Gerland Musée des Confluences (186 chambres) a ouvert

Munich accueille dans le secteur de Schwabing un hôtel Steigenberger de 292 chambres et suites. L’ensemble 4* compte un bar, un restaurant, un spa et 1 200 m2 d’espaces de réunion et de réception (jusqu’à 180 personnes). Raffles ouvre en début d’année 2018 un établissement en plein cœur de Varsovie, sur la route Royale, à proximité de la vieille ville. Le Raffles Europejski Warsow comptera 106 chambres et suites, un restaurant, un bar, un spa et plusieurs salles de réunion. L’Astir Palace, établissement légendaire de la péninsule de Vouliagmeni au sud d’Athènes, va passer au printemps 2018 sous enseigne Four Seasons après d’importants travaux de rénovation. Il sera le premier Four Seasons en Grèce et comptera 300 chambres. Avant même son ouverture en 2018, le Relais de Chambord est assuré de rejoindre la collection Small Luxury Hotels of the World. Une carte de visite prestigieuse pour cet ensemble historique installé sur le domaine de Chambord et réhabilité avec maestria par Jean-Michel Wilmotte.

un nouvel espace de réunion personnalisable de 100 m² qui se veut à la fois chaleureux et convivial (jusqu’à 35 personnes).

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Un 3e établissement pour Mövenpick à Mascate, la capitale du sultanat d’Oman. Le nouvel ensemble dont l’ouverture est annoncée pour 2021 devrait intégrer 245 chambres, 125 appartements et un centre de conférence de 2 450 m2.

Le N’Loft, c’est son nom, a été conçu dans un esprit loft et imaginé pour inciter à l’échange et à la créativité : parquet en bois massif, couleurs vitaminées, fauteuils, coussins et tabourets contribuent largement à se sentir comme à la maison dans la pièce principale de 62 m². S’y ajoutent une mezzanine de 20 m² où s’accumulent les poufs et les jeux (borne d’arcade et ses 650 jeux mythiques, borne de réalité virtuelle PlayStation) pour les pauses

récréatives ainsi qu’une cuisine de 18 m², totalement ouverte ou fermée par une verrière, qui peut se prêter à des ateliers culinaires et où le chef à domicile peut préparer à l’envi des plats à partager. À noter que ce nouvel espace intègre un espace à part appelé « L’appart », lequel comprend 2 salons de 33 m² et un salon de 18 m², le tout composant un ensemble de 184 m².

LUX RESSUSCITE LE GRAND GAUBE LUX* Hotels vient de réinventer totalement le LUX* Grand Gaube. C’est le duo d’architectes Kelly Hoppen et Jean-François Adam qui s’est chargé de redonner toute sa splendeur à ce resort de 186 chambres et suites situé sur la côte nord de l’île Maurice. Les deux architectes ont mis en évidence l’ambiance décontractée et multiculturelle de cet établissement balnéaire 4* entouré de vastes jardins que le paysagiste Stephen Woodhams a mis en scène de manière très artistique. Dans les chambres, habillées de blanc et de bleu, l’ambiance est à l’évasion, toutes donnant sur l’océan avec une belle terrasse dotée d’une baignoire ou d’un lit de repos. En plus du Café LUX*, commun à tous les hôtels du groupe, le LUX* Grand Gaube dispose de 5 restaurants et bars, au nombre desquels le Beach Rouge, un bar animé en soirée par un DJ. Les hôtes ont aussi à leur disposition un Me Spa, un practice de golf avec vue mer, une boutique et plusieurs salles de réunion (jusqu’à 40 places).

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VESUBIA MOUNTAIN PARK, TEAM BUILDING VERSION ALPINE Le département des Alpes-Maritimes a vu grand. En livrant à Saint-Martin-Vésubie le Vesubia Mountain Park, il a offert à cette vallée alpine située à 1h15 de Nice le plus

Le centre des congrès d’Angers doit rouvrir en février 2019 avec des espaces revus, modulables (jusqu’à 1 200 participants), connectés et ouverts sur un jardin botanique aux espèces végétales rares qu’une terrasse surplombera. Le conseil d’administration de Congrès et Expositions de Bordeaux (CEB) a reconduit Éric Dulong à la présidence de la SAS CEB pour un 2e mandat de 3 ans.

grand centre de loisirs de montagne indoor d’Europe. Sous 3 000 m² d’un bâtiment en verre, bois et toit végétal, parfaitement intégré au décor, le site propose un espace de canyoning, un circuit spéléo, un immense mur d’escalade, des spots de grimpe ludique, un parcours aventure et un espace détente avec piscine, bains à remous, salle fitness, sauna et hammam. Idéal pour le Mice et le team building puisque le bâtiment abrite aussi, en sous-sol, une salle de réunion de 250 places. Animé par des moniteurs de l’UCPA, le Vesubia, ouvert toute l’année, peut accueillir des groupes à la journée ou en court séjour, avec l’appui des quelques hébergeurs locaux. En complément des activités indoor, la vallée regorge de possibilités, été comme hiver : VTT, via ferrata, tyrolienne, biathlon, canyoning en torrent, parapente, etc.

NOUVEAU LOOK POUR LE WTC MARSEILLAIS Le site historique du World Trade Center de Marseille Provence a fait peau neuve. Au terme d’un an de

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travaux et de 4 millions d’euros d’investissement pour sa rénovation et

Les réceptions au 24, place des Vosges, appartement et site évènementiel atypique et artistique (60 places en dîner, 90 en cocktail), sont désormais placées sous la férule exclusive de Saint Clair Le Traiteur.

son agrandissement – il est passé de 2 000 à 2 600 m² –, le City Center Vieux-Port, c’est son nouveau nom, a rouvert en octobre après une véritable métamorphose menée par l’agence

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Tangram Architectes Marseille. Situé à quelques pas du Vieux-Port, le site se veut à la fois centre de congrès, business center, coworking et club international d’entreprises, pour attirer la clientèle affaires et se positionner comme un acteur de premier plan sur le segment du tourisme d’affaires à Marseille. Fort d’un accès direct au Mercure 4* (200 chambres), il propose des espaces entièrement repensés et plus lumineux : une salle plénière de 390 m² avec régie audiovisuelle intégrée, 11 salles de réunion de 50 à 250 m² équipées de vidéo-projection connectée par click-share, une agora de 400 m² sonorisée pourvue de corners lounge, un laboratoire d’innovation collaborative de 180 m² (Marseille City Lab), une terrasse jardin de 250 m² (privatisable pour des cocktails). Autre projet de la CCI, propriétaire du centre, celui du Sky Center La Marseillaise en 2018, un investissement estimé à 2 millions d’euros. Au sommet de la Tour La Marseillaise conçue par Jean Nouvel, au cœur d’Euroméditerranée, il proposera au 29e étage, un centre d’affaires high-tech de 1 300 m² et au 30e étage, quelques 900 m² d’espaces réceptifs modulables dédiés à l’évènementiel.

MULHOUSE TISSE LE MICE Situé dans le bâtiment 75 de l’ancienne usine textile DMC, patrimoine exceptionnel qui a contribué à la renommée de Mulhouse, Motoco (acronyme de More to Come) s’installe dans l’air du temps. Ouvert aux privatisations depuis un peu plus d’un an, ce complexe culturel insolite où réside une soixantaine d’artistes et d’entrepreneurs de l’économie créative, met à disposition de vastes espaces en rez-de-chaussée, aussi bien adaptés à des réunions qu’à la tenue d’ateliers créatifs en compagnie d’artistes, dont 2 salles jusqu’à 1 300 personnes. Et, pour une plongée « nature », direction le parc zoologique et botanique de la ville où a vu le jour une nouvelle salle de conférence (60-80 personnes) au sein de l’espace Grand Nord, dans un bâtiment rénové selon les normes de développement durable. À une session de travail face à l’enclos des ours blancs, peuvent par exemple venir se greffer une visite du parc, avec accès aux coulisses, un repas à l’auberge du zoo (200 à 400 personnes), ainsi qu’un programme incentive au sein du parc.

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ARNAUD FAUCHER DIRECTEUR DU PÔLE HEAVENT MEETINGS / HEAVENT PARIS M&T – Comment s’annonce cette 17e édition d’Heavent Paris ? Cette édition s’annonce riche en nouveautés et surprises. Les exposants vont présenter cette année un grand nombre d’innovations dont certaines en exclusivité mondiale. La zone « digital & nouvelles technologies » qui doublera de superficie par rapport à la précédente édition permettra de découvrir de nouvelles techniques de projection holographique, de projection 3D, d’applications de la réalité virtuelle, etc. Cette zone accueillera également pour la première fois 3 villages start-up avec plus de 30 « jeunes pousses » évoluant dans des domaines très variés, proposant des solutions liant l’événementiel à l’art, au Food, au digital, etc. Le village des designers d’espaces et de stands continue pour sa part de grandir tout en s’annonçant très créatif. Nous lançons également « Les Grands Prix Heavent Paris », de nouvelles récompenses pour les plus belles réalisations des prestataires au cours de l’année passée. Le programme de conférences sera encore plus complet avec des prises de paroles des créateurs de Michel & Augustin, de SHAPR, de Brand&Celebrities, etc. M&T – En 2017, Heavent Paris devient le salon de l’innovation et de la création évènementielle. Que représente ce changement d’identité ? À la demande des 13 948 visiteurs, Heavent Paris devient en effet le salon de l’innovation & de la création événementielle. Aujourd’hui, les organisateurs d’événements ont besoin d’éprouver les innovations en matière de nouvelles technologies, de digital, etc. Puis, nous souhaitons également mettre en avant la création événementielle qui souvent s’avère le facteur primordial de la réussite des événements. Si Heavent Paris a toujours présenté des innovations, en avant-première, ce sera encore plus le cas cette année.

La Cité deS congrès

De Nantes

En cœur de ville A 2h de Paris Face à la gare TGV Aéroport international 8 800 chambres 3 Auditoriums 450 - 800 - 2000 places 30 salles de réunion - 6000 m2 d’exposition

Les femmes et les hommes de La Cité se passionnent pour votre manifestation. Congrès, événements d’entreprise, salons, séminaires... à vos côtés, ils rendent unique et innovant chaque rendez-vous, plus riche chaque expérience.

ET VOTRE ÉVÉNEMENT PREND DU SENS...

www.lacite-nantes.fr

Photo-souvenir : Daniel Buren - Les anneaux, travail in situ permanent, quai des Antilles, Nantes, 2007, à l’initiative du Lieu Unique, en collaboration avec Patrick Bouchain. Détail. © DB-ADAGP Paris. Conception : Agence Seize.

Entrez dans une nouvelle dimension


Le Futuroscope encore primé. « L’Extraordinaire Voyage », sa dernière création inaugurée en décembre 2016, a reçu le prix de la « meilleure attraction européenne de l’année » lors de la dernière cérémonie des Parksmania Awards qui récompensent en Italie les meilleures attractions et spectacles dans le monde des parcs à thème.

YSL, LE MARRAKCHI Quelques jours après son alter ego parisien, le musée Yves Saint Laurent Marrakech (mYSLm) ouvrait le 19 octobre dernier au cœur de la ville rouge. Situé rue Yves Saint Laurent, à proximité du jardin Majorelle acquis par Yves Saint Laurent et Pierre Bergé en 1980, cette nouvelle bâtisse, dont la conception a été confiée au tandem d’architectes du Studio KO, se veut plus qu’un simple musée. Outre l’espace d’exposition permanente de 400 m² dédiée à l’œuvre d’Yves Saint Laurent où, sur une scénographie originale de Christophe Martin, une cinquantaine de modèles rarement présentés au public font référence au voyage, il accueille une salle d’exposition temporaire de 120 m², une bibliothèque de recherche de plus 5 000 ouvrages dont des livres anciens sur le Maroc, son histoire, sa littérature et ses arts traditionnels, certains datant du XVIIe au XXe siècles, un audito-

Le rapprochement récemment opéré à Monaco entre les deux grandes associations de la meeting and event industry, SITE et MPI, devrait être officiellement acté lors du prochain SITE + MPI Global Forum qui va se tenir du 12 au 14 janvier 2018 au Cavalieri Waldorf Astoria à Rome.

rium équipé de 150 places, une librairie, une galerie de photographies amenée à consacrer chaque année un photographe en lien avec l’univers du couturier, un café « Le Studio » avec terrasse de 75 couverts ainsi qu’un jardin paysager sur 180 m² qui promeut la préservation de l’eau et le choix de plantes écologiquement viables.

NOUVEL UNIVERS D’EUROPA PARK Les premiers jalons de Rulantica, le futur univers aquatique d’EuropaPark et l’un des plus

eSPaCeS

grands d’Europe, ont été posés. Cette gigantesque extension aux portes du parc occupera à son ouverture fin 2019 pas moins de 450 000 m² dont 32 600 m² indoor avec 17 toboggans spectaculaires et la plus grande piscine à vagues d’Allemagne, un espace détente pourvu de 1 700 chaises longues, 8 cabines de plage individuelles, des services de restauration ; à l’extérieur, place aux sensations fortes notamment avec la Wild River et à la détente (piscine de 500 m², immense terrasse). Aux 25 attractions thématisées réparties sur 8 quartiers d’inspiration nordique, viendront s’ajouter divers restaurants dont un familial (650 places intérieures et 210 extérieures), des poolbars ainsi qu’un nouvel hôtel 4* Supérieur baptisé Krønåsa. Ce

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6e établissement estampillé Europa-Park comprendra 277 chambres et 27 suites, 2 salles de réunion de 29 à 265 m², un restaurant à la carte (220 places assises et 150 places extérieures) avec table d’hôte de 20 places, un bar (130 places sur 2 niveaux) et un café (60 places). Étape importante dans l’histoire d’Europa-Park, il représente le plus grand investissement financé à ce jour par l’entreprise familiale et certainement le plus important investissement consenti par une entreprise privée, sans fonds public, dans la région du Rhin supérieur. Relié par navette à Europa-Park, l’ensemble ainsi constitué devrait à terme se positionner comme une destination à part entière de court séjour.

AGENDA DES SALONS 2017 - 2018 HEAVENT PARIS

14-16 NOVEMBRE

IBTM WORLD

28-30 NOVEMBRE

MP2

30 NOVEMBRE-1 DÉCEMBRE

ILTM

4-7 DÉCEMBRE

MPI COMINRSE

11 JANVIER

PARIS / PALAIS BRONGNIART

PURE MEETINGS & EVENTS 2018

15 FÉVRIER

PARIS / PAVILLON DAUPHINE

MPI COMINTECH

15 MARS

HEAVENT MEETINGS

28-29 MARS

MEET AND TRAVEL MAG

er

PARIS / PORTE DE VERSAILLES BARCELONE MARSEILLE / PALAIS DU PHARO CANNES / PALAIS DES FESTIVALS ET DES CONGRÈS

PARIS / SALONS DE L’AVEYRON CANNES


LA CITÉ DE NANTES PREND UNE NOUVELLE DIRECTION La Cité Internationale de Nantes a célébré à la rentrée ses 25 ans d’existence. L’occasion de présenter les espaces rénovés suite aux travaux conséquents engagés afin de répondre toujours mieux aux exigences du marché évènementiel. Ainsi en est-il du Foyer 2000, du Club Atlantique, du Bar 800, de la terrasse, des sanitaires, etc., qui ont été repensés et réaménagés pour une polyvalence optimisée avec l’appui de l’agence Saguez & Partners, spécialisée dans le domaine :

RÉUNIONS ET ÉVÈNEMENTS COÛTENT PLUS CHER

lumière naturelle à l’honneur, mobilier renouvelé pour des solutions

Selon le dernier rapport établi par CWT Meetings & Event, la

fuge de l’Agence Régionale Pays de la Loire territoires d’innovation,

division évènementielle de Carlson Wagonlit Travel, les coûts des

une structure opérationnelle de développement économique de la

réunions et évènements sont plus élevés. Partout dans le monde,

région où il occupait le poste de directeur général délégué.

connectées et des configurations modulables. En juillet dernier, La Cité a vu aussi l’arrivée à sa direction générale de Denis Caille, trans-

la tendance est la même : en 2017, le coût journalier global par participant des dépenses consacrées aux réunions et évènements s’est inscrit à la hausse, la tendance devant se poursuivre en 2018. Globalement, les coûts sont en progression sur les principaux marchés des réunions et des évènements, notamment en raison du renchérissement des prix de l’aérien et de l’hôtellerie qui devraient encore augmenter de 3,5 % et de 3,7 % en 2018. Dans le détail, par zone géographique, il apparait que c’est en Asie/Pacifique que la hausse des coûts journaliers a été la plus forte (+ 5 %), suivie de l’Europe/ Afrique/Moyen-Orient (+ 4 %), de l’Amérique du Nord (+ 3 %) et de l’Amérique Latine (+ 1 %).

METZ CONGRÈS Robert Schuman

Ouverture en septembre 2018 du centre de congrès de Metz Métropole

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Un bâtiment conçu par Wilmotte & Associés situé entre la gare et le Centre Pompidou-Metz

15 300 m² d’espace, 2 halls modulables totalisant 3 400 m² de surface d’exposition

Auditorium Lafayette, 1 200 places, espace modulable

Salle Verlaine 400 places, espace modulable, 14 salles de commission attenantes, une terrasse panoramique

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CANNES, L’ESPRIT MICE Située au cœur de la Côte d’Azur, à 25 minutes de l’aéroport international de Nice, Cannes s’impose comme une destination internationale de premier plan en matière de tourisme d’affaires profitant d’une large offre hôtelière, d’un Palais des Festivals et des Congrès à la renommée mondiale et d’une situation géographique privilégiée. Un festival du film, une Croisette, des stars… Cannes aurait pu se reposer sur ses attributs glamour qui ont forgé le mythe d’une station balnéaire azuréenne bien au-delà des frontières. C’était sans compter sur le dynamisme et l’esprit précurseur de celle qui à présent engrange les congrès internationaux. En effet, 70 ans d’expérience dans l’accueil et l’organisation de salons professionnels ont porté la destination à la deuxième place des villes françaises de congrès. Et aujourd’hui, Cannes profite à plein d’un centre de congrès international certifié RSQSE ISO (26000, 9001,18001, 14001), d’un parc hôtelier varié et adapté aux événements corporate, d’un environnement naturel d’exception pour de multiples activités de team building et d’incentives, le tout porté par un réseau de partenaires professionnels, unis et repré-

eSPaCeS

sentés au sein du Cannes Convention Bureau que pilote la Direction du Tourisme à Cannes. Interlocuteur privilégié des organisateurs de manifestations professionnelles, le Cannes Convention Bureau, avec le soutien des socioprofessionnels de la destination, a d’ailleurs élaboré à leur intention une nouvelle plateforme digitale, un outil facilitateur de business et de mise en relation des prescripteurs d’évènements professionnels avec l’ensemble de l’offre locale. Ce moteur de recherche permet de faciliter l’accès à toute l’offre Mice en seulement quelques clics : selon les dates souhaitées et le nombre de participants estimés, les disponibilités et

26

capacités qui s’affichent sont renseignées directement par les établissements, qu’il s’agisse de salles ou de lieux, d’hôtels, d’agences réceptives ou de prestataires de services ; ne reste plus qu’à faire une sélection, remplir son panier pour ensuite recevoir des propositions chiffrées par mail des prestations choisies, la mise en comparaison pour une meilleure prise de décision étant ainsi facilitée. Pour toute demande jusqu’à 400 personnes en hébergement, le client est directement mis en relation avec les lieux disponibles. Au-delà de cette capacité, les experts du Cannes Convention Bureau prennent le relai et restent disponibles pour apporter la meilleure combinaison de solutions possibles et conseiller à tout moment.

CANNES EN QUELQUES CHIFFRES « BMBJT EFT FTUJWBMT FU EFT POHSdT :

Marriott, Radisson Blu, Hyatt, etc.)

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88 000 m² dont 35 000 m² d’espace

pouvant accueillir 22 000 personnes

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d’exposition et 12 000 m² de structure temporaire ; 30 salles de 10 à 210 places ; 5 auditoriums de 150 à 2 300 places « Î ÆÆÆ DIBNCSFT JOUSB NVSPT SeQBSUJFT sur 130 enseignes internationales (Accor, Barrière, InterContinental,

« ËËÆ MJFVY eWeOFNFOUJFMT « ÇÊÆ TBMMFT EF SeVOJPO « É ÈÆÆ CPVUJRVFT QBSNJ MFTRVFMMFT les plus grandes marques de luxe « ËÎÆ SFTUBVSBOUT FU DBGeT 30 lounges bars et clubs

MEET AND TRAVEL MAG

Lérins au cœur de la baie (SaintHonorat et Sainte-Marguerite) « ÉÆÆ KPVST EF TPMFJM QBS BO « Æ USBOTGFSU UPVU TF GBJU \ QJFE


Un Palais des Festivals et des Congrès transformĂŠ Il est le point fort de la destination cannoise. Outre sa situation exceptionnelle en centre-ville, fermant les plages de la Croisette et ouvrant sur le Vieux-Port, le Palais des Festivals et des Congrès dĂŠploie un espace ĂŠvènementiel des plus modulables que d’importants travaux menĂŠs ces dernières annĂŠes ont totalement mĂŠtamorphosĂŠ pour le rendre encore plus compĂŠtitif. Embelli et modernisĂŠ, ce palais nouvelle gĂŠnĂŠration a gagnĂŠ en transparence, en luminositĂŠ, en confort et en

AGENDA 2018

technologie, tout en bĂŠnĂŠďŹ ciant d’espaces

Cette annĂŠe 2017 se termine en

remaniĂŠs comme le Salon Croisette, un

beautĂŠ avec une belle frĂŠquenta-

salon polyvalent et panoramique de 260

tion sur des manifestations d’enver-

m² ou encore le Grand Auditorium Louis

gure telles que le Mipcom, le Mare

Lumière dÊsormais dotÊ de 2 300 nou-

di Moda, le Trustech Incorporating

veaux fauteuils tandis que 9 petites salles

Cartes, l’IGTM, le Mapic ou encore

et 22 bureaux rĂŠservĂŠs au organisateurs

l’ILTM alors que quelques 36 ĂŠvène-

ont ĂŠtĂŠ rĂŠnovĂŠs. Autre atout essentiel, son

ments sont d’ores et dÊjà actÊs au

accessibilitĂŠ Ă pied, depuis quasi tous les

Palais des Festivals et des Congrès

hĂ´tels et lieux de la ville.

en 2018 parmi lesquels :

Des hĂ´tels, des lieux et des activitĂŠs singulières Fort bien pourvue en ĂŠtablissements hĂ´teliers rĂŠgulièrement rĂŠnovĂŠs – 130 hĂ´tels dont 7 hĂ´tels classĂŠs en 5 ĂŠtoiles, 32 hĂ´tels en 4 ĂŠtoiles, 28 hĂ´tels en 3 ĂŠtoiles ainsi que 32 rĂŠsidences de tourisme – pour certains intimement liĂŠs au Festival du Film, la ville mise aussi sur la magie et l’authenticitĂŠ d’un village mondial, bĂŠni d’un climat mĂŠditerra-

 O KBOWJFS � M™ Salon Financier  O GeWSJFS � MF FTUJWBM EFT FVY  O NBST � MF JQJN FU MF salon Heavent Meetings

nĂŠen. Du port Ă la vieille ville dont les façades et l’entrelac de ruelles rappellent les

ÂŤ O BWSJM Â? MF JQ ĂˆĂ†Ă‡ĂŽ

citÊs italiennes, de sa baie oÚ s’alanguissent de belles plages aux contreforts de l’EstÊrel

 O NBJ � M™JODPOUPVSOBCMF

tout proche, Cannes dĂŠveloppe un environnement propice Ă la tenue d’Êvènements de

Festival de Cannes

UPVU UZQFÂŽ RVFMMF RVF TPJU MB TBJTPO Â? GPPUJOHÂŽ QBEEMFÂŽ TPSUJFT FO NFS WFST MFT jMFT EF eSJOTÂŽ

ÂŤ O KVJO Â? MF JEFN

rÊgates, challenges nautiques, balades à bord d’un yacht, dÊcouverte du parc de la Croix

et le Cannes Lions

des Gardes, golf, randonnÊes, ateliers et cours de cuisine avec un chef, dÊgustations de vins et produits locaux, rallye en voiture de collection, à vÊlo Êlectrique ou à Solex sur une côte pittoresque, sÊances de bien-être dans l’un des nombreux spas, shopping, virÊes en pays grassois pour des apprentissages olfactifs, sÊquences ski et frissons au cœur du parc

ÂŤ O TFQUFNCSF Â? MF BOOFT Yachting Festival ÂŤ O PDUPCSF Â? MF JQDPN FU le Tax Free World Exhibition

du Mercantour, etc. Le choix est large, les possibilitĂŠs infinies.

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AĂŠrien : Ă 25 minutes Ă peine de l’aĂŠroport international Nice CĂ´te d’Azur, 2e aĂŠroport français après Paris, situĂŠ Ă 27 km de Cannes, avec des liaisons quotidiennes vers les principales villes de France, d’Europe et New York ; possibilitĂŠ de transfert par hĂŠlicoptère en 7 minutes vers l’aĂŠroport d’affaires de Cannes Mandelieu, le 2e en France après Paris Le Bourget. Routier : autoroute EstĂŠrel A8. Ferroviaire : gare TGV rĂŠnovĂŠe en centre-ville.

NUMÉRO 46 | NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2017


SAFRAN RP MET ABU DHABI À L’HONNEUR À moins de dix jours de son inauguration – elle est prévue le 11 novembre –, le Louvre Abu Dhabi fait la une de l’actualité Mice. L’arrivée de ce somptueux écrin mis en scène par Jean Nouvel sur l’île de Saadiyat aiguise la curiosité de nombre d’organisateurs évènementiels qui souhaitent inscrire dès 2018 le plus vaste et le plus riche émirat de la fédération des Emirats Arabes Unis au programme de leurs opérations. Pour évoquer l’offre Mice de cette nouvelle destination, Sabine et François Aucoin, qui président aux destinées de l’agence Safran RP, ont invité il y a peu une quinzaine d’agences parisiennes au Buddha Bar Hotel en présence du président de SNTTA Emir Tours, Sai Ratthan, d’une représentante de l’Office du Tourisme et de la Marketing Manager du groupe Jumeirah Hotels&Resorts, lequel possède dans le secteur de la corniche le Jumeirah at Etihad Towers, un luxueux établissement de 382 chambres et suites, bientôt rejoint par un second établissement sur l’île de Saadiyat. Tous les invités sont convenus que l’ouverture du Louvre Abu Dhabi constitue une formidable opportunité pour partir à la découverte

En plus de son bureau à HongKong, Liberty (représenté à Paris par Michaël Alouf International) a ouvert il y a quelques mois une antenne à Shanghai. Laquelle a réalisé avant l’été une méga-opération incentive de 2 400 personnes pour le compte d’une société espagnole. L’agence Luminalis, spécialiste du Monténégro que représente en France Mice Connections, vient d’inaugurer un bureau à Belgrade. La destination qui connait un succès grandissant sur le segment Mice, s’enrichit de nouveaux hôtels (Radisson, Hilton, Mama Shelter) et bénéficie d’accès aériens aisés depuis la France grâce à 2 vols quotidiens au départ de Paris.

de cet émirat, certes plus discret que Dubaï, qui offre un terrain de jeu exceptionnel pour les groupes.

LE SUD MAROCAIN AVEC KTI Huit agences évènementielles ont récemment été conviées par KTI Events, le département évènementiel et incentive de KTI Voyages et son représentant en France The Mice Experts à un éductour au Maroc. L’occasion pour elles de découvrir ou redécouvrir Marrakech et Ouarzazate, deux destinations phares du tourisme d’affaires. Accueillies au nouvel aéroport de la ville rouge par les équipes de KTI, elles ont d’emblée gagné la Pause, un splendide campement installé dans le désert marrakchi à une trentaine de kilomètres de la ville où elles ont dîné sous les étoiles. Première nuit au l’Ourika dans le Resort Les Jardins de l’Atlas pour une initiation au téléski nautique. Après-midi

DMC

« secrets des riads » supervisé par un maître conférencier pour découvrir l’histoire millénaire de la ville, dîner gastronomique au Mandarin Oriental et nuit au Mövenpick Hotel Mansour Eddahbi. Le lendemain, après une visite de l’hôtel et de son palais des congrès, direction la médina pour une visite de la mythique Mamounia avant de déguster toute la magie de la gastronomie marocaine au Ksar el Hamra, une excellente table installée au sein d’un beau riad. Départ dans la foulée pour rejoindre Ouarzazate, la porte du désert, en traversant le Haut-Atlas. Arrivée et nuit au Berbère Palace, seul 5 étoiles de Ouarzazate et propriété du groupe KTI. Le lendemain, journée d’immer-

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sion dans les gorges, celles de Dades puis celles de Toundra. Soirée de gala à l’hôtel et découverte le lendemain du Ksar d’Aït-Ben-Haddou, village fortifié à 30 km de Ouarzazate inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, avant de terminer en beauté aux studios de cinéma de Ouarzazate, véritable Hollywood Berbère, où ont notamment été tournés Lawrence d’Arabie, Gladiator et Babel.

MARC GLATIGNY DIRECTEUR D’ARGENTINA EN COLORES ET DE COLOMBIA EN COLORES M&T – Quels sont les atouts de l’Argentine et de la Colombie sur le marché Mice ? Dans le cas de l’Argentine, c’est une destination qui offre une variété exceptionnelle de paysages et qui affiche un vrai savoirfaire pour les opérations Mice (la TVA a été supprimée pour les hôtels depuis le 1er janvier 2017). C’est là qu’Argentina en Colores est née il y a 20 ans, apportant depuis son expérience aux agences françaises. Dans le cas de la Colombie, c’est le dernier grand pays méconnu d’Amérique latine qui abrite un patrimoine exceptionnel, qui bénéficie de bonnes dessertes aériennes depuis l’Hexagone, qui dispose d’un très beau parc hôtelier, qui excelle dans la gastronomie et qui offre la possibilité de privatiser facilement des musées et des places publiques. C’est une destination Mice par excellence. Mais, pour moi, son premier atout, ce sont les Colombiens ! Ils sont accueillants, chaleureux et donnent un vrai supplément d’âme à un voyage. M&T – Dans ce pays, quelles sont les zones à privilégier ? Carthagène est évidemment incontournable et parfaitement adaptée pour les grosses opérations incentives, à condition toutefois d’anticiper suffisamment le voyage car les hôtels au centre historique sont souvent complets. Combiner Carthagène et Bogota est également une option de choix, tandis que la région du café avec ses magnifiques paysages reste un must. Dans ce cadre, je préconise une ou deux nuits à Bogota, puis une à deux nuits dans la « Cafetera » avant de rejoindre Carthagène. Bogota est une ville d’affaires et y séjourner le week-end permet de bénéficier de tarifs hôteliers attractifs.

MEET AND TRAVEL MAG

Titem@conceptoevent

Naoura Barrière, départ pour Waky Marrakech, premier cablepark au Maroc installé à l’orée de



PHOENIX VOYAGES FINANCE UNE ÉCOLE AU CAMBODGE Présent dans plusieurs pays en Asie, le groupe Phoenix Voyages, l’un des réceptifs Mice les plus influents dans la région, s’est fortement engagé depuis de longues années auprès des populations locales par le biais d’une fondation. Laquelle soutient des projets sociaux, culturels et environnementaux souvent dans des zones défavorisées du pays. C’est notamment le cas de la province de Kampong Thom au centre du Cambodge, une région rurale où la fondation Phoenix Voyages a lancé la construction de l’École professionnelle de Baray, la première du genre dans la région, appelée à dispenser des formations dans les secteurs du tourisme, de l’informatique et de l’agriculture. Début octobre, Édouard George, le président de Phoenix Voyages a posé la première pierre de cette école de savoir en présence de personnalités cambodgiennes et de nombreux habitants de la commune. L’établissement dont l’inauguration est prévue en début d’année 2018 devrait accueillir 90 étudiants, certains destinés à devenir des guides touristiques dont le Cambodge a grand besoin dans ses régions les plus touristiques. Lors de la cérémonie qui a marqué la pose de la première pierre, Édouard George a rappelé que pour son groupe « il est important de rendre aux populations locales

des pays dans lesquels nous sommes implantés une part de ce qu’elles nous donnent au quotidien ».

CARRÉ DESTINATIONS EN CROATIE La Croatie est toujours l’une des destinations qui fait mouche chez les annonceurs lorsqu’ils souhaitent s’orienter vers la Méditerranée pour un séjour incentive ou une convention. Notamment à Split, la deuxième

Safran RP prend pied en Chine avec la représentation sur le marché français de l’agence Crown DMC, laquelle dispose de bureaux à Pékin, à HongKong et à Shanghai animés par une équipe francophone. Julia Sellin vient renforcer l’équipe de Quimbaya au poste de manager Mice. L’agence est représentée en France par The Mice Experts. En collaboration avec 2 spécialistes de l’évènementiel, Cactus Tour vient de lancer Café con Pinto by Cactus Tour, une agence dédiée à l’organisation d’incentives, de conventions, de congrès médicaux, de présentations de produits et d’évènements sportifs. Faces Asia dispose désormais d’un bureau en Thaïlande. L’agence a nommé Yann Le Rouge (ex-Pacific World) à sa tête, entouré d’une équipe francophone qui compte dans ses rangs Angun Garde, directrice de clientèle. C’est Carré Destinations qui défend les intérêts de Faces Asia en France.

DMC

ville du pays, dont le cœur historique abrite les vestiges du palais de Dioclétien, édifié en 298 après J.C. Un palais qui est l’une des fiertés de cette ville dynamique que Carré Destinations a inscrit en ouverture du voyage de découverte auquel elle a associé il y a peu 5 agences Mice françaises. Le programme mis en scène par Intours Croatie, comportait également la visite de l’île de Hvar, l’un des plus beaux joyaux de l’Adriatique, couverte de vignobles et

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de champs de lavande. Une étape qui a permis aux participants de partir à sa découverte en speed boat, puis en coccinelles VW, de visiter quelques lieux évènementiels et restaurants originaux, avant le troisième jour de gagner en catamaran les îles Pakleni pour profiter d’activités nautiques agrémentées de stop dans des lieux qu’Intours Croatie propose en exclusivité à ses clients. En clôture de ce périple, les invités ont eu droit à une soirée blanc/bleu qui a eu pour cadre une superbe terrasse du vieux Hvar, suivie d’une tournée des bars les plus en vue de l’île.

OMAN AVEC GULF VENTURES Le sultanat d’Oman est une destination magique, Gulf Ventures (représenté en France par Echapevoo) a donc voulu le faire découvrir à 8 chefs de projet d’agences évènementielles lors d’un récent voyage organisé en partenariat avec Oman Air, le campement Al Dunes, l’Office du tourisme et le soutien logistique des hôtels Shangri-La Barr Al-Jissah et Alila Jabal Akhdar. Au programme de ce beau périple, des escapades de courte durée en mer, à la montagne et dans le désert, effectuées en speedboat, en 4X4 et en bus, la visite du chantier du futur Omani Convention Center qui doit ouvrir ses portes en fin d’année 2018 et celle de Mascate, l’une des plus petites capitales au monde. Un programme qui suscite l’intérêt des organisateurs d’incentives, d’autant que grâce au vol quotidien opéré désormais par Oman Air au départ de Paris, la destination est plus abordable que jamais pour les groupes Mice.

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MARIO EENZESBERGER PRÉSIDENT ET CEO DE LIBERTY INCENTIVE & CONGRESSES *

your meeting and event planner Le Strasbourg Convention Bureau vous accompagne gracieusement dans l’élaboration de vos événements.

M&T – Liberty est le plus grand réseau indépendant d’agences réceptives au monde. Comment êtes-vous parvenu à maintenir

Patrimoine mondial de

son intégrité depuis 27 ans ? La formule que j’ai trouvée pour

l'uNESCo

diriger Liberty, à savoir une Holding, a été la garantie du maintien

capitale européenne

de son intégrité. Elle possède au minimum 51 % de nos 80 sociétés dans 46 pays et les directeurs locaux de ces agences sont actionnaires de 1 % à 49 % maximum des parts. Liberty n’est donc pas un réseau de franchisés. Nous possédons la majorité des parts dans nos agences ce qui garantit un même niveau de services partout et

148 hôtels

Palais des Congrès 3 auditorium de 1900, 1200 et 500 places

9000 chambres

fait de nous un grand groupe constitué cependant de petites et moyennes agences avec une « personal touch worldwide ». L’intérêt de nos directeurs est de fournir des services de très haut niveau car ils sont actionnaires

6

dans leurs bureaux.

restaurants étoilés au guide Michelin

M&T – Le réseau compte aujourd’hui 65 bureaux dans le monde. Où vont se faire les développements ? Nous possédons 65 bureaux dans 46 pays plus une vingtaine de sociétés synergétiques dans différents secteurs touristiques tel que l’outdoor, le teambuilding, le sport, les hôtels, les safaris lodges, etc. Notre stratégie/planification est d’être présent dans les principales destina-

Paris à

1h46 de TGV

tions touristiques et aussi « exotiques » car Liberty est connu pour les services de qualité qu’il a toujours livrés dans les marchés émergeants ou destinations difficiles. Notre stratégie principale est d’être plus présents en Asie, en Amérique du Sud et du Nord, en Afrique. M&T – Les attentes des clients ont-elles beaucoup

Aéroport international à

9 mn

évolué au cours des dernières années ? Sont-elles très différentes d’un continent à l’autre ? Je réponds aux 2 questions par oui car nous constatons chaque continent a bien ses propres façons de travailler. Ceci est aussi un point primordial car notre expertise et savoir-faire locaux nous permettent de relever tous les défis et d’assurer la qualité parfaite des services.

Plus grand Zénith de France

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un monde plus rapide, plus proche et plus régulé et

*Représenté en France par Michaël Alouf International

Tél. 03 88 13 41 30 contact@mystrasbourg.com


POSTMII, LE TRIO GAGNANT Startup française créée courant 2015 et incubée à la Station F, Postmii propose depuis quelques mois une animation évènementielle des plus originales : la création et l’impression d’une carte postale façon photo souvenir, personnalisable à l’envi, via une technologie embarquée dans des triporteurs électriques, alimentés à l’énergie solaire. Le principe : chaque participant peut se prendre en photo avec une tablette tactile ou transférer une photo de son choix depuis son smartphone ; puis, guidé à travers l’application embarquée, il personnalise sa carte postale – sont proposés différents habillages selon l’évènement ou le site, des filtres voire la possibilité d’implémenter de l’image augmentée – l’imprime sur place, la conserve ou se la fait envoyer à son adresse courriel, ou encore choisit de la poster dans la boîte aux lettres prévue à cet effet sur le triporteur. Alliant fluidité, technologie et vintage charmant, le triporteur Postmii revisite agréablement l’univers de la photographie évènementielle.

ALLONS SEMER ZEN ! Connue de la scène évènementielle pour

Basée en région PACA, la société Boule d’Énergie qui fête ses 8 ans d’existence, n’hésite pas à pointer la capitale et c’est tant mieux ! Avec notamment sa fameuse « boulisterie », terrain de pétanque éphémère, déclinable en extérieur comme en intérieur, qui apporte toute sa convivialité au cœur de l’hiver. Du salon à l’écurie. C’est le tour de passe-passe que le Grimaldi Forum de Monaco a réussi lors du dernier Jumping International de Monte-Carlo, en juin dernier, en recyclant ses lais de moquette. Généralement stockées avant leur transfert vers la société Alma en Italie pour y être reconditionnées en tapis de voiture, ces moquettes ont aussi trouvé une seconde vie dans les boxs des écuries éphémères, servant de sous-couche à la paille et aux copeaux, pour améliorer grandement le confort et la sécurité des chevaux.

ses animations créatives, la société Culture Zen poursuit le développement de ses activités nature. Ainsi en est-il de l’atelier

PReSTaS

dédié à la création d’un potager urbain, surfant sur la vague du Do It Yourself et de la préservation de l’environnement. Le but étant d’apprendre à créer son potager dans de petits espaces tels que balcons, terrasses, cours d’immeuble ou d’entreprise. Lors de chaque session (de 20 minutes à 3 heures) menée par des animateurs spécialisés, les participants (groupes de 8 par atelier) se voient dispenser de nombreux conseils judicieux : quel type de plantes est le mieux adapté à l’environnement choisi, comment planter ses graines et ses plants, quelles variétés peuvent se mixer entre elles,

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quelle est la meilleure période pour semer ou planter telle espèce végétale, quel contenant choisir, etc. Puis, place à la pratique. Tout en s’amusant, les mains dans la terre et un tablier autour du cou, les apprentis jardiniers réalisent sur place leur propre jardinière, semant ici des graines, repiquant là quelques plants. Outre le caractère green de cette animation qui intègre également le concept de recyclage, elle dispose d’un atout de taille : elle peut se réaliser partout, sans aucune contrainte d’espace ou d’approvisionnement en électricité ou eau par exemple, et se compléter d’autres ateliers dans la même mouvance (création de bijoux végétaux, séances d’aromathérapie, bar à fleurs, etc.).

JOUER AU KIOSQUE Créée en 2010 par Nicolas Beurrier et basée dans les Côtes d’Armor, la société J’irai jouer chez vous repose sur un concept simple : se déplacer à domicile et y installer des jeux en bois, aussi bien en extérieur qu’en intérieur, reprenant ainsi le principe des caravanes originelles. L’idée étant de recréer l’ambiance des estaminets du nord de la France, ces bistrots d’autrefois où les gens venaient aussi pour jouer, et de rassembler les générations grâce à ces jeux de bois, finalement intemporels. Dernier né des nombreuses animations qui s’adressent aux entreprises pour leurs opérations de team building, le Kiosque à Jeux. Autour d’une sélection de 16 jeux épurés, élégamment suspendus à un petit chapiteau nécessitant une surface minimum de 75 m², et basé sur des règles très simples, les équipes doivent s’affronter, essentiellement en duels (jusqu’à 50 participants en simultané). Menées par des animateurs, de 1 à 4 selon le nombre de joueurs, les batailles requièrent au moins 2 heures pour que le challenge soit optimal.

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LIFI POUR LE FUTUR Basée à Vélizy, la société Oledcomm, spécialisée dans les solutions informatiques interactives, a lancé la toute première fabrication industrielle de modules LiFi (Light Fidelity) bidirectionnels. LiFiNET, c’est son nom, est le premier équipement industrialisable transformant un éclairage tiers en borne de connexion à Internet par la lumière. Véritable alternative au WiFi, cette solution génère en effet un débit 10 fois plus élevé en utilisant l’éclairage LED pour la transmission à distance de données (audio, vidéo, connexion, géolocalisation, etc.) vers un terminal mobile (tablette, smartphone). Du fait de l’utilisation de la lumière à la place des ondes électromagnétiques, cette technologie a également l’avantage d’éviter les interférences avec les ondes radios et le brouillage électromagnétique. En outre, comme le WiFi, elle permet à plusieurs personnes de communiquer en même temps, sans risque pour la confidentialité des données : les ondes optiques ne pouvant pas traverser les murs, seules les personnes présentes dans la pièce concernée ont accès aux données. Cette technologie qui devrait révolutionner la vie des congrès et salons se targue d’autres atouts non négligeables : réduction de la consommation électrique jusqu’à 80 % sur la partie incombant à l’éclairage, davantage de services aux visiteurs grâce à un système de GPS indoor ultra précis, possibilité de générer de nouvelles sources de revenus en louant des espaces virtuels de publicités aux stands présents à la manifestation.

Facilitateur d’événements

Le Lion de Belfort

L’Acropark

Activité Géocatching

Paris

Belfort

Le Ballon d’Alsace

Activité incentive en 2016

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L’EXPÉRIENCE DU PALAIS En plus d’être un chef d’œuvre architectural datant du XIXe siècle où est exposée une riche collection d’art, le Palais Bénédictine abrite la seule distillerie au monde élaborant la célèbre liqueur Bénédictine. Situé à Fécamp, à 1h de Rouen ou de Deauville et 2h15 de Paris, cet écrin de toute beauté propose à ses visiteurs de lever une partie du voile sur les secrets de fabrication du spiritueux, mais pas seulement. Aux parcours de visite – la salle Gothique et sa charpente en bois en forme de coque de bateau inversée, la salle Renaissance et son plafond à caissons typique, l’Oratoire de pur style gothique, etc. – qui mènent jusqu’à la distillerie où les alambics de cuivre martelé datant pour certains du XIXe siècle sont encore utilisés, peuvent se greffer de surprenantes découvertes expérientielles comme l’« essence bénédictine » : guidés par une consultante et formatrice en olfaction chez Fragonard Parfumeur, les participants (jusqu’à 20 personnes) appréhendent le savoir-faire lié à la création d’un parfum en faisant le parallèle avec l’assemblage des matières premières utilisées lors de l’élaboration d’un spiritueux ; cette expérience olfactive, exercice de mémorisation des odeurs inclus, est associée à une dégustation afin de comprendre le principe de rétro-olfaction et à la composition de son propre parfum d’ambiance (1h30 environ). Autre suggestion, l’atelier cocktail (environ 1h30) animé par le chef barman de l’hôtel Normandy Barrière Deauville ou comment réaliser son propre breuvage selon deux techniques différentes, au verre à mélange et au shaker, technique, trucs, astuces en prime.

HOPSCOTCH LIVRE SES TENDANCES Mi-octobre, l’agence Hopscotch présentait pour la 6e année consécutive les Tendances de l’Entertainment, une revue transversale concoctée par ses équipes du planning stratégique et de l’innovation. Dédiée aux évolutions technologiques dans divers domaines (musique, cinéma, séries et divertissements TV, jeux vidéo, brand content, littérature), cette édition a soulevé une tendance de fond, le Worldbuilding. Ou comment l’entertainment repense le marketing en créant de véritables univers autour des marques,

PReSTa

invente de nouvelles façons de faire du storytelling pour ses publics, selon 4 tendances : la « résurgence du Golem », ou la capacité absolue de création, inspirée de la légende de cet être de glaise mis à l’honneur au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme de Paris, mais aussi par Sony Playstation – un nouveau jeu baptisé Golem – et le cinéma avec un long-métrage britannique de Juan Carlos Medina intitulé The limehouse Golem ; puis, l’« Alter Ego » ou comment le rapport à soi-même et à l’autre se redessine, l’empathie se développe et la perspective de vivre d’autres vies devient possible en réalité virtuelle comme le propose la série documentaire Welcome to your Cell pro-

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duite par The Guardian, basée sur le témoignage de détenus ayant vécu l’expérience des cellules d’isolement aux Etats-Unis ; ensuite, « Auteur » ou quand le spectateur devient un acteur à part entière du procédé narratif grâce à des aventures interactives telles que celles annoncées par Netflix à destination, pour l’heure, des enfants ; enfin, « Hope » qui traduit cette nouvelle construction du monde, largement portée par la VR (Réalité Virtuelle) et l’AR (Réalité Augmentée), en vecteur d’optimisme, comme le suggère le prochain opus de Terence Malik, Awaken, en explorant des relations optimistes entre l’homme et la technologie à travers des images oniriques célébrant la beauté d’un monde augmenté, mais non amputé de son âme et de sa dimension humaine.

PROMENADE DES SENS Le Paris des adresses confidentielles, des rencontres inattendues, des lieux méconnus et surprenants… C’est ce que propose depuis plus de 10 ans Promenade des Sens et son équipe de guides conférencières professionnelles à travers des balades ou soirées thématiques, des rallyes pédestres, des visites de monuments ou musées incontournables. Le tout sur mesure, adapté aux team buildings, incentives, accueils VIP ou programmes d’accompagnants lors de congrès par exemple. Sans oublier la conception d’animations parmi lesquelles, et c’est tout nouveau, des quizz sur la gastronomie, l’Histoire de France et ses petites histoires, ou la mise en place d’ateliers « art de vivre ». Des ateliers qui ont d’ailleurs toute leur place au sein d’un lieu dont la société s’est porté acquéreur, boulevard Haussmann, destiné également aux réunions en petits comités (15 personnes en format atelier ou séminaire, jusqu’à 30 en cocktail).

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sŝƐƵĞů ĂĨĠ &ƌĂƉƉĠ Ͳ WŚŽƚŽƐ 'ĞƩLJ ŝŵĂŐĞƐ Ξ W͘'ĠƌĂƌĚ Ξ z Eͺ>ƵĚŽǀŝĐ

#CACESTLABAULE !

labaule-evenements.com


DES MILLIONS POUR SNAPEVENT Créée à Paris en 2014, la plateforme en ligne SnapEvent cherche à étendre son offre de lieux atypiques à d’autres capitales européennes. La levée de fonds de 3 millions d’euros réalisée cet été devrait lui permettre de réaliser cette ambition. Des sociétés de capital risque (Leap Ventures, 123 Ventures et 50 Partners Capital) et des investisseurs ont rejoint le capital de l’entreprise, qui veut aussi améliorer son logiciel de yield management. Pour l’heure, SnapEvent permet aux organisateurs d’évènement de réserver en ligne un lieu parmi 500 sites référencés principalement à Paris, ainsi qu’à Barcelone et Londres. Des lieux qui se distinguent par leur charme et leur caractère unique. Avec la possibilité de réserver également les prestations d’un traiteur et des animations, et de bénéficier des services d’un coordinateur le jour de l’évènement.

KTS INTERNATIONAL ET TRACKS EVENTS COLLABORENT Le spécialiste du voyage sur mesure KTS Tourisme et Voyages et l’agence Tracks Events ont décidé de jouer de leurs affinités commerciales pour collaborer sur un certain nombre de dossiers liés au secteur Mice. Un marché sur lequel KTS est peu présent alors qu’Alain Balter, le directeur de Tracks Events, le maitrise parfaitement, notamment pour avoir créé et dirigé jusqu’en 2015 l’agence Blue Yellow. Tracks Events, qu’il a lancé il y a 5 mois, s’est spécialisé dans l’organisation de road trips en voiture à la découverte de destinations peu fréquentées, mais aussi

aGeNCeS

dans l’organisation d’évènements, conférences, soirées ou séminaires.

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CYGNE ROUGE PREND SON ENVOL

HOPSCOTCH VISE LE LUXE À NEW YORK

Nouvelle agence basée à Rennes, Cygne Rouge se lance dans le

Communication, évènements, digital et réseaux sociaux. Le groupe

grand bain de la communication par l’évènement et le voyage. Le

Hopscotch veut pouvoir déployer tous ses services en Amérique

projet est principalement porté par Julien Vaillant, qui connaît

du nord auprès des clients de sa division Luxe, et lance Hopscotch

son sujet pour avoir exercé au sein d’une agence réceptive à Cuba

Luxe US à New York. La direction de l’entité est confiée à Carole

durant 2 ans puis à Paris chez Kuoni, mais également en tant que

Fiaux, ex-directrice de clientèle chez Sopexa, le groupe de relations

responsable commercial dans une agence Mice de Rennes. Celui qui

publiques dont Hopscotch a acquis un tiers du capital il y a un an.

a débuté sa carrière par une expérience dans le conseil en réorga-

En forte croissance (+ 100 % d’activité de 2015 à 2016), la division

nisation chez Capge-

luxe s’est enrichie de nouveaux clients dont YSL Beauté, La Prairie

mini Consulting veut

et Mont Blanc. Elle a signé récemment les 30 ans de la collection

associer étroitement

Skin Caviar ainsi que l’exposition The art of caviar U.S. pour les

conseil et communi-

cosmétiques La Prairie.

cation évènementielle. La compréhension des enjeux de communication interne sera au cœur de son activité, de même que la production des contenus. L’équipe est complétée par deux associés, Jean-Pierre Vaillant et Jean-Claude Debard, qui app or tent leur expérience d’ex-dirigeants de constructeurs automobiles.

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EVENTEAM FIN PRÊT POUR PYEONGCHANG Du 9 au 25 février 2018, la Corée du Sud accueillera les 23e Jeux olympiques d’hiver. Eventeam est l’agence de billetterie du Comité National Olympique et Sportif Français pour ces Jeux qui se dérouleront à 180 km de Séoul (1h08 par le train KTX). Pour les entreprises qui voudraient prendre part à la fête olympique, à travers une opération de relations publiques ou incentive, l’agence propose des séjours sur mesure ou déjà assemblés, avec toutes les prestations logistiques. 4 offres pré-négociées sont disponibles, selon les dates, avec 4 nuits sur place et plusieurs catégories d’hébergement possibles. L’agence peut mettre en place des voyages personnalisés avec, outre l’accès aux compétitions, l’organisation d’activités sur diverses thématiques. Comme les traditions bouddhistes, la cuisine traditionnelle, la découverte de Séoul ou le ski.

IDÉAL MEETINGS & EVENTS REJOINT CHATEAUFORM’ Après l’acquisition d’Eurosites en début d’année, Chateauform’, qui gère plus de 50 lieux de séminaires et d’évènements, porte à présent son dévolu sur la principale société de venue finding en France. Le groupe en devient l’actionnaire majoritaire tan-

aGeNCeS

dis que Sylvain Carpriaux (photo) et Fabien Martre, fondateur et directeur général de Idéal Meetings & Events, restent au capital de l’entreprise. Créée en 2004, celle-ci a réalisé un volume

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d’affaires de 50 millions d’euros sur l’exercice 2016-2017. Ces dernières années son activité a connu une croissance rapide, notamment grâce à la diversification des prestations référencées : lieux, hôtels, mais aussi traiteurs et animations, totalisant plus de 30 000 fournisseurs et établissements. Avec Chateauform’, le spécialiste du venue finding a trouvé un partenaire de premier plan pour se déployer à l’international. « Nous nous appuierons

sur le réseau de Chateauform’ en Europe pour étendre notre activité et devenir un acteur du Mice au niveau européen. Nos clients nous demandent de longue date d’y développer notre offre, notamment en Belgique, en Allemagne, en Espagne et en Suisse » précise Yohann Métayer, nommé directeur général à cette occasion. La société réalise pour l’instant 10 % de son activité à l’international.

INNOV’EVENTS À ANNECY ET TOULOUSE Le réseau d’agences de communication évènementielle créé par Jonathan Schlegel élargit de nouveau son cercle. Deux franchises ont rejoint Innov’Events récemment, à commencer par une agence basée à Annecy depuis le printemps. Elle est dirigée par Pierre Humbert, qui gère en parallèle une société de prestation d’animations, Up Animations. Plus au sud, à Toulouse, Vanessa Bret (photo) a ouvert son agence en septembre. Forte d’une précédente expérience en tant qu’ingénieur d’affaires dans le secteur médical, elle compte se positionner notamment auprès des laboratoires pharmaceutiques. Ces deux implantations complètent le réseau Innov’ Events déjà présent à Mulhouse, Colmar, Strasbourg, Bordeaux, Montpellier, et Metz. À Besançon en revanche, l’agence dirigée par Mylène Laurent poursuit désormais son activité indépendamment sous la marque Made In Com (madeincommunication.fr). Elle a également étoffé ses services à travers du conseil en communication.

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Directrice associée de Publicis Events, Catherine Cante est décédée le 25 août dernier. Elle avait œuvré au sein de l’agence durant de nombreuses années, et était commissaire général du salon Viva Technology 2017 organisé à Paris. Meet and Travel Mag s’associe à la peine de sa famille et de ses proches. Mélody Bolle rejoint Organik en tant que nouvelle associée de l’agence marseillaise, dont elle assurera la direction commerciale. Elle était précédemment en poste à l’hôtel Radisson Blu Marseille, où elle était directrice commerciale et marketing. Également dirigée par Grégoire de Dreuille et Olivia Fortin, l’agence compte parmi ses clients Universal Pictures France, Voyage Privé, Société Générale ou encore Alinéa, et entend se développer davantage localement. Annoncée cet été sur le principe, l’acquisition de Banks Sadler par American Express Global Business Travel a été finalisée. L’agence britannique, qui emploie plus de 250 personnes, rejoint la division Meetings & Events du groupe. Puiser dans les cultures de l’Afrique, du Brésil et des Antilles, pour enrichir les évènements de thématiques et d’animations originales, c’est l’ambition d’Awalé Event, créé par Ariane-Kady Hagège. Celleci propose nombre d’ateliers et d’activités team building, ainsi que des prestations gastronomiques et artistiques.


JEAN-FRANÇOIS GEFFRIN DIRECTEUR ASSOCIÉ DE COMPAGNIE PRIVÉE Propos recueillis par Michel Foraud

M&T – Vous célébrez cette année les 25 ans de l’agence.

M&T – Vous opérez

Quelles ont été les grandes étapes de son histoire ? En

à travers 2 entités –

quoi le marché a-t-il changé en un quart de siècle ?

Compagnie Privée

En 1993, je me suis associé avec Jérôme Le Guézec pour

Evènements et

créer Compagnie Privée. Les débuts coïncident avec les

Compagnie Privée

années des grands acteurs de l’informatique (HP, Micro-

Voyages. Comment

soft, Palm) pour lesquels nous avons organisé beaucoup

se répartit l’activité

de Kick off, de soirées clients et de roadshows, mais

de ces deux struc-

aussi des séminaires et des conventions. Dans les années

tures ?

2000, nous avons diversifié notre clientèle avec le déve-

C’est la typologie de

loppement du marché de l’Internet (Cegetel, SFR), et

l’événement demandé

pour répondre à une forte demande de conventions et

qui justifie la réparti-

d’incentives à l’étranger, nous avons créé Compagnie

tion entre les deux pôles. La répartition de notre CA est autour de

Privée Voyages, référencée en 2007 par la SNCF. Cette

75 % sur l’événementiel et 25 % sur le voyage (séminaire, incentive,

expérience nous a permis par la suite d’être référen-

study & learning trip) majoritairement en Europe.

cés dans d’autres secteurs institutionnels (Energie &

M&T – Sur quel type d’évènements intervenez-vous, notamment

Ministères). Aujourd’hui le marché est plus concur-

pour les grands comptes qui sont nombreux parmi vos clients ?

rentiel par la multiplicité d’agences de taille et de savoir-faire différents. Nos interlocuteurs sont plus exigeants, ils ont acquis une bonne connaissance des outils de l’événementiel et les services achats sont des acteurs incontournables dans la prise de décision. Nous avons intégré le digital dans

Nous organisons principalement des conventions et des séminaires internes pour nos clients grands comptes avec des formats courts (2 jours 1 nuit). Les nouvelles tendances

« L’humain reste au cœur de la communication »

de travail se font sur des modes plus collaboratifs pour réfléchir, partager et créer ensemble. Ces objectifs de production de contenu engendrent de nouveaux formats de séminaires : en atelier, sous forme de table ronde, ou bien avec des moments plus

notre expertise, mais c’est

ludiques, mais toujours avec du sens.

un outil : l’humain reste au cœur de la communication, rien ne vaut 500 personnes qui partagent

M&T – Assiste-t-on à un retour en force du voyage ?

une émotion en live !

Depuis quelques années, en plus des voyages purement incentive,

M&T – Quel est l’ADN de l’agence ? Notre ADN tient en trois mots : efficacité, créativité et proximité. L’efficacité, c’est le savoir-faire et le talent de l’équipe Compagnie Privée : accompagner, conseiller et être réactif. La créativité est

la demande de study trip est importante et pour y répondre nous avons un département spécialisé avec des programmes qui mixent par exemple visites de sites éco-industriels et networking. Pour les annonceurs, c’est un nouveau moyen de communication par le voyage.

pour nous le maître mot de notre métier : pro-

M&T – Vous êtes très engagé dans la responsabilité sociétale de

poser des événements sur mesure qui répondent

l’entreprise (RSE). Qu’est-ce que cela implique pour Compagnie

parfaitement aux problématiques de nos clients.

Privée ?

La proximité : c’est rester une agence à taille

Compagnie Privée a mené cette réflexion depuis 2007, en établis-

humaine pour garder le lien avec nos clients. Ce

sant une charte interne sur l’organisation du travail de l’agence,

qui nous distingue, au-delà de notre expertise

en choisissant des partenaires et fournisseurs engagés dans cette

acquise depuis 25 ans et de plus de 1 500 évé-

démarche et nous orientons les projets de nos clients dans ce sens.

nements réalisés, c’est d’être ouvert sur le

Notre bénéfice : une nouvelle vision du travailler-ensemble.

monde, d’être agile pour comprendre les en-

M&T – De quoi sera fait l’avenir de Compagnie Privée ?

jeux de nos clients, pour concevoir et proposer

Notre objectif 2020 est de développer notre clientèle institution-

les meilleures solutions et pour transmettre

nelle et corporate, par le biais de l’arrivée de nouveaux talents et

leurs messages et les faire vivre auprès de

de croissance externe.

leurs équipes. C’est aussi d’avoir toujours l’envie et le plaisir de créer et d’innover en se remettant sans cesse en question.

NUMÉRO 46 | NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2017


LES ÉMOTIONS DÉCRYPTÉES AVEC FC2 EVENTS Comment mesurer les retombées d’un évènement ? Vaste question à laquelle l’offre Return on emotion lancée par FC2 Events apporte une contribution. L’agence, en partenariat avec Datakalab, société de conseil en neuromarketing, commercialise depuis septembre un dispositif utilisant le facial coding. Celui-ci consiste à mesurer l’intensité et la variété des émotions exprimées par les muscles d’un visage. En filmant un auditoire (de façon anonyme), on obtient des graphiques qui permettent de retracer les réactions au fil du temps. Après 5 mois de tests, une moyenne de 12 % de réactions a été constatée lors de présentations en plénière, avec des pics au moment des interactions et des films projetés notamment. « Cela nous fournit des éléments pour construire des

contenus rythmés et optimisés, et progresser. Cela complète aussi ce que déclarent les participants dans les questionnaires » selon Valérie Levasseur, co-présidente de l’agence, pour qui « l’émotion est le moteur de l’évènementiel ». Adapté à un public captif, le facial coding est aussi proposé en outil de media training pour améliorer la prise de parole. Enfin pour suivre les réactions d’un participant qui serait mobile, l’agence propose l’utilisation d’un bracelet connecté mesurant la fréquence cardiaque, la micro-sudation et la température extra-cutanée, pour lequel elle poursuit encore des tests.

LES CONGRÈS MÉDICAUX MIS AU DÉFI aGeNCeS

Pilier majeur du Mice, les congrès médicaux vont devoir évoluer pour s’adapter à un contexte en pleine évolution. C’est ce qui ressort d’une étude publiée par American Express Meetings & Events sur les tendances à l’œuvre dans le secteur. Premier facteur de changement, le manque de temps des professionnels de santé, moins disponibles pour assister aux congrès

40

et par ailleurs de plus en plus poussés à autofinancer leur participation. Selon l’étude, les organisateurs auront intérêt à garantir des contenus de valeur, à proposer des formats novateurs et à s’appuyer davantage sur les nouvelles technologies. La collecte et l’exploitation de données relatives à l’évènement, ainsi que la personnalisation des contenus deviennent des leviers stratégiques. Tout ceci dans un contexte où la réglementation, la restriction des budgets et les politiques de confidentialité ne facilitent pas la tâche des organisateurs. Disponible en ligne, l’étude se base sur les réponses de 124 professionnels de la santé et des congrès médicaux, et sur 12 entretiens avec des experts du secteur médical.

VERYWELL VEUT FAIRE ÉCOLE

MKTG 20-24, by Dentsu : c’est l’offre lancée par MKTG à la suite de l’annonce de l’accueil des Jeux olympiques à Paris en 2024. Destinée aux organisations sportives, aux entreprises et aux collectivités publiques, celle-ci comporte trois dimensions – conseil, communication et évènementiel – et s’appuiera sur l’expérience des équipes de Dentsu et de MKTG, qui ont contribué à porter le projet Paris 2024. Numevent a mis en service, le 1er septembre, la solution numérique du même nom qui permet de couvrir l’ensemble des aspects de la gestion d’un évènement. Celle-ci complète son application web et mobile déjà lancée à destination des organisateurs. Disponible en mode SaaS, par abonnement, elle propose 12 modules allant de la création de la manifestation au mur de photos en passant par l’invitation et l’inscription, les réseaux sociaux ou le vote. Nommé à la direction générale de Havas Paris et à la présidence de Havas Events au printemps, Julien Carette annonce une nouvelle gouvernance à la tête de Havas Events. Celle-ci est constituée d’Édouard Auger, directeur général, de Frédéric Bault, vice-président en charge de la création, et d’Antoine L’Huillier, vice-président chargé de la stratégie de marque. Précédemment en poste chez Havas Paris, ce dernier reste coordinateur du compte Orange pour Havas Village. L’agence, qui affiche une marge brute de 14,5 millions d’euros, annonce également avoir doublé de taille depuis 2012.

Pour ses 10 ans d’existence, Verywell s’est lancé dans un nouveau challenge. Agence de communication globale basée à Toulouse, ainsi qu’à Paris depuis 3 ans et à Biarritz depuis cet été, celle-ci a annoncé début septembre la création de #VerywellSchool, une école de communication qui se veut alternative, avec des modalités atypiques. « Parce que leurs équipes manquent souvent de profils

opérationnels, nos clients nous confient des tâches qui relèvent de missions d’exécution, alors que notre rôle est de créer de la valeur. Nous voulons leur permettre de monter en compétences pour être plus autonomes et réactifs » explique Steve Gallais, fondateur de Verywell. L’ambition est d’aborder tous les domaines de la communication, dont la création d’évènements, et de former les professionnels comme les étudiants. L’agence dévoilera début décembre le programme et les intervenants (dont 50 % seront issus de l’agence), et les cycles de formation continue commenceront dès janvier 2018. En septembre, la première promotion d’étudiants en Master I fera sa rentrée. Elle donnera lieu à un Master II l’année suivante. Les formations seront éligibles aux OPCA et reconnues par le RNCP.

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L’APM PREND LA PLACE DES QUINCONQUES

100 ANS DE PASSION POUR NIKON Agence : Magic Garden. Lieu : Le Dernier Étage (Paris). Cible : collaborateurs, photographes, réseau de distribution, médias.

Agence : Don Diego. Logistique et gestion des flux : AREP Exigences. Lieu : Bordeaux. Hébergement : Bordeaux Events. Traiteurs : Capdevielle, Humblot, Lacoste, Montblanc. Cibles : membres de l’Apm.

Organisée tous les 2 ans, la convention des clubs de l’Apm (associa-

Quel meilleur endroit qu’un lieu à la vue imprenable pour fêter son

tion progrès du management) prend une ampleur croissante. À tel

anniversaire, lorsque on s’appelle Nikon. À l’heure de célébrer ses

point que lors de cette édition bordelaise réunissant 4 600 dirigeants

100 ans, l’emblématique fabricant japonais a convié 450 invités au

d’entreprise, c’est toute la cité qui a servi de théâtre aux débats.

Dernier Étage à Paris, le 21 septembre. Grand succès pour la terrasse

Pour installer son quartier général, afin d’accueillir les sessions plé-

panoramique du lieu, mais aussi pour le concept mis en place par

nières, déjeuners et une soirée, l’évènement a réquisitionné la Place

la marque, accompagnée par Magic Garden. Objectifs, remercier

des Quinconques, les 14 et 15 septembre.

ses fidèles passionnés, mettre en lumière son histoire, et réaffirmer son positionnement sur l’innovation technologique. C’est dans un bain « d’anachronisme » -

MiSe eN S C è Ne

ainsi qu’était intitulée la soirée – qu’elle a plongé

ont reçu les ateliers. Parmi lesquels la Bourse, la Cité du Vin, le Hangar 14, l’INSEEC, la Halle des Chartrons, le Mama Shelter, la Grande Poste, l’Hôtel de Ville

ses invités, mélangeant passé et futur dans une

ou encore le Théâtre des Salinières. 180 ate-

f lopée d’expériences. Un mini show réalisé

liers étaient proposés, avec la participation

par une danseuse à l’unisson avec le robot

de 150 experts d’horizons divers (sociologues,

Trumble, un photocall ludique générant des

psychologues, historiens, créatifs, scientifiques,

gifs, des vidéos à 360° visibles via des casques

sportifs…) sur le thème des Visages du futur.

de réalité virtuelle, un film anniversaire, ainsi

De quoi partager une foule d’idées pour les

que l’exposition de pièces collectors et de nou-

42

Ce sont en outre 21 lieux disséminés dans le centre-ville qui

veautés. Enfin 4 musiciens et DJ se sont succédé pour impulser le rythme sur le dancefloor, animé par des comédiens costumés, là aussi en mode anachronique.

membres de l’Apm, dont le but est de nourrir la réflexion des chefs d’entreprise. L’organisation a célébré par la même occasion les 30 ans de sa création par Pierre Bellon, président-fondateur de Sodexo.

IDEMIA SE RÉVÈLE À LA SEINE MUSICALE Agences : Havas Events (concept, mise en œuvre), Havas Paris (PR), Insign (naming). Lieu : La Seine Musicale (Boulogne-Billancourt). Prestataires : Kick Off (direction technique), Superbien (images), Start-Rec (création musicale), Lenôtre (traiteur). Cible : collaborateurs, clients, médias, institutionnels.

Un ballet de lignes graphiques et de formes lumineuses projetées sur le décor, et surtout un procédé théâtral, spectaculaire. Le 28 septembre, la Seine Musicale a accueilli le grand reveal d’Idemia, l’identité du nouveau groupe né de la fusion de Morpho et Oberthur Technologies, actée en juin dernier. Un évènement ambitieux à la mesure de ce groupe qui prend la tête du marché mondial de la sécurité, de l’identité et de l’authentification. Chose rare, tous ses publics, internes et externes, ont été invités à ce lancement. Mais les 300 clients, journalistes et institutionnels l’ignoraient au départ. Installés sur la scène, ces derniers ont suivi durant près de 40 minutes la prise de parole de Didier Lamouche, PDG du groupe. Lequel a exposé sa vision de « l’identité augmentée » dans un contexte où la croissance exponentielle des échanges, des objets connectés et l’économie numérique créent de nouveaux besoins. Un « seul en scène » dynamisé par un flot d’images évoquant le flux grandissant des données à travers le monde. Jusqu’à ce qu’il révèle la connexion avec 6 filiales et des milliers de collaborateurs suivant l’évènement en direct dans le monde, puis la présence de 1 600 d’entre eux dans la salle, tout juste dissimulés par un tulle de théâtre. Standing ovation générale après cet effet de surprise, aussitôt suivi par la révélation du nom du groupe.

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BACHATA ET MERENGUE À LA SAMANÁ Agence : Mondial Events. Réceptif : Bahia Tours (représentation Safran RP) Transport : Air France. Hébergement : Hodelpa Nicolas de Ovando, Viva Wyndham V Samaná. Cible : clients.

Avec ses plages préservées, ses petits villages et sa forêt tropicale, la Samaná a la cote auprès des groupes incentives qui se laissent tenter par la République Dominicaine. La péninsule était au cœur de ce séjour concocté pour les clients d’une société spécialisée dans les produits d’isolation et de ravalement de façades. Soit environ 30 personnes invitées durant 7 jours en janvier. Saint-Domingue est le point d’arrivée du groupe, qui commence par visiter son centre historique avant de filer vers le nord. Une fois à Las Terrenas, c’est parti pour un parcours en quad sur les pistes de Limon, avec découverte de plantations et fabriques artisanales (café, caoutchouc, cacao et cigares notamment) puis un plongeon dans la cascade du Limon. Les baignades sont aussi au programme lors d’une croisière vers Cayo Levantado et ses eaux turquoise. Un survol en tyrolienne amène ensuite les participants dans la canopée. L’ultime journée est consacrée au superbe Parc national de los Haitises, exploré en bateau, avec un moment de détente au lodge Paraiso Caño Hondo et ses piscines naturelles en point final. Le tout au diapason avec les rythmes afro-antillais : grâce à un mini stage de danse, les participants ont pu briller en soirée.


400 JOURNALISTES SUR LES PISTES DE SLOVÉNIE POUR LE RENAULT ALASKAN Agence : Hospscotch. Réceptif : Liberty Incentives & Congresses (représentation Michael Alouf International). Hébergement : Bohinj Ecohotel. Cible : journalistes.

Avec ses 5,40 m de long, un poids dépassant 2 tonnes et une capacité de chargement d’une tonne, le Renault Alaskan a de quoi en imposer. À lui les grands espaces, les montagnes et les pistes impraticables. Pour le lancement européen de son pre-

direction des Alpes juliennes, non loin de Ljubjana, pour une

EIGHT ADVISORY ET LES MILLE FACETTES DE LISBONNE

expérience de 24h. Ces essais se sont déroulés du 31 août au

Agence : l’Agence Ouate. Transport : Air France, Easyjet, Tap, Vueling.

29 septembre, à raison de 4 groupes accueillis chaque semaine

Hébergement : Penha Longa Resort (Sintra). Cible : Collaborateurs.

mier pick-up, le constructeur a proposé à la presse automobile d’en faire le test en conditions réelles, hors des sentiers battus. 400 journalistes en provenance de 25 pays ont pris la

en back to back. Sur place, dans le Parc national du Triglav, tout un parcours les attendait. En premier lieu, une présentation en pleine nature du véhicule, sur une barge placée au beau milieu d’un lac (prestataire Locaponton). Dans un environnement époustouf lant, où la météo a joué les trouble-fête à 4 reprises

MiSe eN S C è Ne

seulement (et remplacé par l’hôtel dans ce cas). Le jour suivant était consacré aux essais techniques, en pleine forêt, puis sur un autre terrain de jeu. Une quinzaine d’obstacles a été créée sur une ancienne piste de ski, où les par-

44

ticipants ont pu s’en donner à cœur joie, entre passage de gués et franchissement de troncs. Un test grandeur nature immortalisé en vidéo grâce à deux drones suivant chaque véhicule. Inauguré lors des essais du Renault Koleos, le dispositif a de nouveau permis d’amplifier les retombées sur les réseaux sociaux.

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De l’originalité. C’était le mot d’ordre pour concevoir ce séminaire qui a réuni les collaborateurs de Eight Advisory début septembre. Pour cette société spécialisée dans le conseil financier, c’est l’évènement de la rentrée et il doit fédérer au maximum. « L’objectif est de créer à chaque fois un évènement

unique et exceptionnel, pour renforcer la cohésion des équipes et passer du temps ensemble. Nous ne voulons surtout pas de séminaire clés en main. Nous partons d’une feuille blanche avec l’Agence Ouate qui nous accompagne depuis le début. Y compris pour la soirée principale dont nous écrivons le scénario, et qui cette année a évoqué l’histoire des conquistadors portugais » précise Vincent Blot, secrétaire général de l’entreprise. Dès l’arrivée à Lisbonne, première surprise, la réunion plénière se déroule à Cascais, à Arriba by the Sea. Dans ce lieu grand ouvert sur l’océan, présentation d’objectifs et moments de détente dans la piscine s’enchaînent en musique. Une soirée teintée de fado investit ensuite le monastère situé au sein du Penha Longa Resort. Deuxième jour : les 270 participants se répandent dans la ville pour un programme intense de 14 challenges tous azimuts (création Pop in the City). Ils ont rendez-vous avec des animateurs locaux pour des ateliers (capoeira, samba, aïkido, azulejos, cuisine, yoga, tote bags…), dans des lieux aussi variés que LX Factory, le Musée de la Marionnette ou Time Out Market. Le soir, c’est une fête haute en couleurs qui les rassemble dans l’Estufa Fria. Un espace de cette serre abritant des collections botaniques a été aménagé pour, le temps d’un dîner, conter les conquêtes portugaises en Afrique, en Inde et au Brésil. Tableaux dansés, menu et percussions, tout est coordonné pour suggérer ce voyage dans le temps. Troisième jour enfin, les participants, très jeunes pour beaucoup, sont encore plein d’énergie et se voient proposer du VTT, du golf, du 4X4 à Sintra, des visites, et du surf, activité qui remporte un franc succès !


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DESTINATION EN DEVENIR

PAR PASCALE MISSOUD

Si l’expo universelle de 2008 a permis à Saragosse de s’épanouir au-delà du fleuve, la crise a stoppé net la valorisation de la zone à long terme. Pourtant, la capitale aragonaise remonte la pente et mise sur le tourisme pour dynamiser son économie.

La Plaza del Ebrojpeg

Elle fut la Caesar Augusta des Romains, puis Madinat-al-Bayda Saraqoustha des arabes avant de se soumettre aux Rois catholiques : l’histoire de la cinquième ville d’Espagne – Saragosse compte plus d’un demi-million d’habitants – est gravée dans la ribambelle d’édifices civils comme religieux éparpillés sur la rive droite. À commencer par le palais mudejar de l’Aljaferia, Alhambra en miniature. On peut ne pas être fan du baroque de la basilique cathédrale del Pilar – on admire tout de même les fresques de Goya – mais la façade, grandiose, en jette ! La Seo, la cathédrale ose les métissages islamique et gothique, roman et Renaissance mais l’on accède aux superbes voûtes de la Lonja, l’ancienne Bourse du commerce que lors d’expos temporaires ou le temps Le Palais mudejar de l’Aljaferia

d’une soirée. La diversité des salles de réception est d’ailleurs un des points forts de

Saragosse ; du Paraninfo de l’université qui prête ses dorures à 400 personnes au siège de Bantierra, emblème de la vie économique et sociale (550 personnes) en passant par le Patio de l’Infante (40, 260 et 380 personnes). En dehors de la ville, à Pedrola, le palais de

ZooM

Villahermosa héberge 300 personnes sous ses plafonds Renaissance et, à défaut d’y loger, le monastère de Pierre – passage quasi obligé côté visites – loue ses salles XIIIe (de 10 à 1 000 personnes). Sur la rive gauche de l’Ebre, l’Expo 2008 n’a pas connu, faute de moyens, le développement escompté et rares sont ceux qui foulent la vaste esplanade. Si l’on visite l’aquarium d’eau douce, seuls les évènements d’entreprises permettent de découvrir la Tour de l’Eau et le Pavillon-Pont de Zaha Hadid (parfois ouvert en été), c’est dommage.

Taillée pour le Mice 46

Mais la capitale aragonaise est bien décidée à consolider sa fréquentation : avec 1 million de touristes dont 297 000 étrangers en 2016, elle affiche + 15 % de nuitées. Et la France constitue le premier marché étranger (16,33 %), devant la Chine. Surtout, avec près de 500 manifestations et 123 000 participants, elle a progressé de 7 % sur le marché des congrès. Là encore, la ville est généreuse en sites : aux 9 pavillons d’exposition et des salles jusqu’à 600 personnes de la Foire de Saragosse s’ajoutent les 22 000 m2 de l’auditorium – palais des congrès (jusqu’à 5 250 places). À ne pas confondre avec le Palais des Congrès héritier de l’Expo universelle. Accueillant 1 800 personnes sur 3 grands espaces, il dispose de salles de réunion modulables de 45 à 1 375 personnes. Côté hébergement, l’offre (10 000 lits) est plutôt de qualité. La chaîne Palafox s’impose avec deux 5* (179 chambres, 177 chambres et un auditorium de 600 pax) et trois 4* (143, 120 et 81 chambres). Parmi la dizaine de 4* on retrouve les chaînes Melià (247 chambres et 162 via la marque Tryp), Silken (117 chambres), Vincci (93 chambres), Ilunion (90 chambres) et le NH Gran Hotel (133 chambres) rénové l’an dernier. NH compte aussi deux 3* dont le NH Ciudad (124 chambres) rénové cette année. À noter un Ibis ** (90 chambres) à 200 m de la Basilique del Pila. Enfin, atypique et parfait en séminaire, on retient l’hôtel Aire de Bardenas, qui a posé 22 cubes minimalistes au pied du désert éponyme.

Des tapas à Goya Ir de tapas, c’est faire la tournée des bars de tapas, une habitude bien ancrée à Saragosse. On tournicote dans El Tubo, cet entrelacs de ruelles qui distillent une farandole de bonnes adresses pour picorer. Mais la ville compte aussi un étoilé Michelin et d’élégants lieux comme le Novodabo (salon de 14 personnes) ou La Granada et sa cuisine moderne. Pour des groupes plus conséquents on réserve La Matilde (60 personnes) et sa fabuleuse cave de 25 000 bouteilles. D’ailleurs, avec trois appellations d’origine, la province est propice au tourisme œnologique. On part aussi sur les traces de Goya, de sa maison natale à Fuendetodos en passant par l’extraordinaire collection de gravures et d’eaux fortes de son musée. Quelques jours sur place ? On opte pour le parc national de Bardenas Reales ; avec ses plateaux aux strates colorées et sa savane sauce espagnole que l’on parcourt en 4X4, buggy ou quad avec guide français, ce désert aux allures de Far West est l’assurance d’un total dépaysement ! Le parc national de Bardenas Reales

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SARAGOSSE


ยง


grand paris PAR NATHALIE COSTA

les jeux sont faits

iS GRaND PaR

Officiellement désignée ville hôte des Jeux olympiques 2024, la capitale et les villes périphériques ont désormais sept ans pour mettre en œuvre les grands chantiers structurels qui doivent reconfigurer le visage du Grand Paris, donner un nouvel élan économique à la région et rebattre les cartes du tourisme d’affaires.

C

’est sans suspens aucun qu’à Lima le 13 septembre dernier la candidature de Paris était retenue pour l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’été 2024 tandis que Los

Angeles se voyait attribuer celle de 2028. Une simple formalité au vu de la défection des concurrents et d’un deal conclu avec la ville américaine qui au passage remporte des compensations financières de quelques 300 millions de dollars. Mais ne boudons pas notre plai-

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sir, l’engagement soutenu de Paris a enfin porté ses fruits. L’heure est désormais pour la capitale et sa périphérie de mettre en œuvre ces travaux colossaux pour que cette olympiade soit à la hauteur des espoirs et fasse du Grand Paris l’une des métropoles les plus attractives à l’échelle internationale. Car cette échéance 2024 – c’est quasi demain – sonne aussi comme un rappel à l’ordre pour les autorités qui ont déjà engagé certains travaux structurels, lesquels ne sauraient souffrir d’aucun retard, comme ceux concernant les transports, véritable « bête noire » des Franciliens. Ainsi, la création du Grand Paris Express dont le coût global se chiffre à près de 26 milliards d’euros – sont prévues 6 lignes sur 200 km et pas moins de 68 nouvelles gares – doit aussi permettre de développer et de moderniser les transports franciliens. Un projet ambitieux et prometteur qui, s’il se réalise comme prévu, reliera zones d’habitat, grands pôles de compétitivité, bassins d’emplois et aéroports. De là à conclure qu’il aura fallu remporter une compétition sportive de haut vol pour qu’enfin des millions d’usagers et de touristes envisagent leurs déplacements non plus comme un véritable marathon mais comme une course sans encombre... il n’y a qu’un pas ! En attendant la concrétisation de ces travaux d’Hercule, d’autres projets se poursuivent qui s’adressent tout aussi bien aux résidents qu’aux visiteurs et organisateurs de manifestations : rénovations, réhabilitations et ouvertures de sites culturels, patrimoniaux, hôteliers ou de congrès, réappropriation de la Seine, innovations dans tous les domaines, appel à des architectes de renom pour des projets audacieux, etc. L’actualité ne manque pas, ni les investissements, faisant de la Ville Lumière et de sa couronne un écrin de prestige sans cesse renouvelé propice aux manifestations professionnelles de tout rang.

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Une vue des Champs-Élysées en 2024

NUMÉRO 46 | NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2017


PARIS Après avoir retrouvé la première place dans le classement 2016 de l’International Congress and Convention Association (ICCA) au rang des villes ayant accueilli le plus grand nombre de réunions internationales, Paris s’apprête à vivre le chamboulement olympique en 2024. Un évènement qui lui aura échappé 3 fois au profit de Barcelone, Pékin et Londres, mais qui 100 ans après la dernière édition parisienne en 1924 aura, à n’en pas douter, un goût de victoire. Graal de tous les sportifs du monde, les JO devraient aussi constituer un formidable accélérateur économique et une réassurance pour la ville capitale qui, largement blessée ces dernières années, a su relever le défi de la sécurité lors de manifestations de grande ampleur – les matchs de l’Euro 2016 organisés en Île-de-France l’ont prouvé. Désormais engagée sur la voie de l’olympisme, la ville multiplie aussi les projets et les investissements susceptibles d’attirer les congrès d’envergure, pourvoyeurs d’une manne substantielle, avec en figure de proue son futur Paris Convention Centre, élément phare d’une réhabilitation sans précédent de la porte de Versailles et de son parc des expositions.

CONGRÈS - EXPOSITION Paris Convention Centre : c’est le nom du futur centre de congrès de Viparis et plus grand site de congrès d’Europe, dont l’inauguration officielle est prévue ce 22 novembre. Au cœur d’un parc des expositions en pleine rénovation depuis 2015, cet outil dernière génération va sans conteste conforter

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le leadership de la capitale sur le terrain du Mice ; depuis le sommet du pavillon 7 revu par le cabinet Valode & Pistre, il déploie une salle plénière ajourée jusqu’à 5 200 places assises, 97 salles de sous-commission, 21 000 m² d’espaces d’exposition complétés de 40 000 m² supplémentaires à proximité, un jardin-terrasse panoramique. Élément phare d’une rénovation et d’une requalification du parc estimées à 500 millions d’euros sur 10 ans, cet équipement sera en outre agrémenté d’un complexe hôtelier à proximité signé Wilmotte & Associés, à savoir un Mama Shelter de 200 chambres et

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un Novotel de 245 chambres (ouverture en 2019). Sur ce même site de la Porte de Versailles, le plan de réaménagement prévoit aussi la construction de la tour Triangle dont le chantier doit débuter l’année prochaine pour une livraison prévue en 2021. Dessiné par les architectes suisses Herzog & de Meuron, ce building de 180 m de haut devrait disposer d’un ascenseur panoramique, d’un belvédère, d’un restaurant gastronomique panoramique, d’un hôtel 4* de 120 chambres, d’un centre de

VIPARIS MET LE CAP SUR LES JO

conférences sur 1 400 m² et d’un espace culturel.

Partenaire de Paris 2024, Viparis, opérateur des

Enfin, le CNIT qui a fermé ses portes en juin 2015 dans le cadre des travaux

10 principaux lieux évènementiels de Paris Île-de-

de la gare de La Défense du projet EOLE (le prolongement du RER E à

France, s’engage et se mobilise pour l’accueil des

l’ouest) devrait rouvrir en 2019.

Jeux olympiques et paralympiques en 2024. En effet, à Paris Expo Porte de Versailles se tiendront les épreuves de handball (44 000 m² du pavillon 1, jusqu’à 12 000 spectateurs) et de tennis de table (19 000 m² du pavillon 4, jusqu’à 6 000 spectateurs) ; le Centre International de Radio et Télévision (CIRTV) et le Centre Principal de Presse (CPP) occuperont le parc des expositions Paris Le

© Viparis - L’Autre Image

Bourget dont une extension prévue renforcera au printemps 2023 les 80 000 m² d’espaces intérieurs entourés de 25 ha d’espaces extérieurs tandis que la mise en service de la gare Le Bourget-Aéroport du métro du Grand Paris Express (ligne 17) devrait accroître son attractivité. Le tout nouveau Paris Convention Centre

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Société Evènemen’cielle - fidèle du Gaz Naturel Radisson Blu Hotel, Paris Boulogne

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ÉVÈNEMENTIEL La capitale qui s’illustre largement par l’offre pléthorique de ses monuments prestigieux n’en oublie pas pour autant l’innovation. Une innovation qui s’inscrit dans la rénovation de certains d’entre eux, dès lors appelés vers d’autres horizons artistiques et/ou culturels, ou dans l’ouverture de sites visant parfois à reconfigurer un quartier. Qu’il s’agisse de nouvelles technologies, d’art sous toutes ses formes, de mode, d’architecture, de gastronomie ou de culture, la Ville Lumière reste aux avant-postes, loin de l’image d’une ville musée.

Arty Le futur Atelier des Lumières

Implanté dans un ancien site industriel du 18e arrondissement, L’Aérosol fait partie des Sites Artistiques Temporaires selon l’Urbanisme transitoire by SNCF Immobilier. Cet espace éphémère à l’esprit underground, dédié aux cultures urbaines, propose jusqu’au 28 janvier prochain ses différents volumes (jusqu’à 500 personnes) dont les salles Roller (600 m²) et Street Art (1 200 m²), le Quai (2 000 m²), ainsi que le musée Maquis-art Hall of Fame rassemblant une riche collection d’œuvres acquises et prêtées par des collectionneurs aguerris. De quoi envisager des animations et team-building artistiques mais aussi de la danse sur roller. Les fans de photo peuvent quant à eux se retrouver au fameux Studio Harcourt qui a élu domicile au cœur d’un magnifique hôtel particulier haussmannien du 16e arrondissement (jusqu’à 60 personnes en conférence, 110 en repas assis et 250 en cocktail). Des projets ambitieux devraient voir le jour début 2018 : celui de Lafayette Anticipations, fondation d’entreprise Galeries Lafayette pour l’art contemporain, conçue par le cabinet d’architecture de Rem Koolhaas. Dans un bâti-

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Le site de L’Aérosol

ment industriel du Marais, 2 500 m² d’espaces d’exposition seront répartis

entre un bâtiment historique de 1891 et une tour en verre de 18 m composée d’espaces modulables. Puis, au printemps 2018, rue Saint-Maur (11e arrondissement), l’art numérique se révèlera tout entier à l’Atelier des Lumières (Culturespaces). Ce lieu d’expositions numériques et immersives profitera de l’architecture monumentale d’une ancienne fonderie de fer de 1835 sur plus de 1 300 m², d’éléments industriels sauvegardés (haute cheminée de brique, bassin, citerne, etc.) et d’un

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équipement technique hors norme nécessaire aux projections numériques prévues sur les 3 300 m² de surface, du sol au plafond, avec des murs jusqu’à 10 m de haut. Ce qui permettra aussi de moderniser et de personnaliser à l’envi les manifestations privées au sein de la Halle (700 personnes en dîner, 1 200 en cocktail), du bar immersif plus intimiste (80 à 150 personnes), surmonté d’une mezzanine (90 à 150 personnes). Conçue par les réalisateurs Gianfranco Iannuzzi, Renato Gatto et Massimiliano Siccardi, la projection d’inauguration sera consacrée à Gustav Klimt.

Culture et patrimoine En matière de musées, hormis les poids lourds incontournables de la place – le Louvre

Le Studio au cœur du musée Yves Saint Laurent Paris

et Orsay en tête – d’autres temples de la scène muséale ont vu le jour comme le Grand Musée du Parfum, installé face au Bristol, rue du Faubourg Saint-Honoré, dans un élégant hôtel particulier qui fut un temps le siège de la maison de Haute Couture Christian Lacroix. À la magnifique collection présentée de manière très interactive, cet écrin offre un niveau entier de salons (jusqu’à 80 personnes) et un magnifique jardin paysager de plus de 1 200 m² (jusqu’à 250 invités). Ouvert le 3 octobre dernier, l’exceptionnel musée Yves Saint Laurent Paris rend compte de la richesse inestimable du patrimoine conservé par la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent, au sein de l’hôtel particulier de l’avenue Marceau où naquirent de 1974 à 2002 les créations du grand couturier. Ce nouveau temple parisien, admirablement scénographié, donne à voir sur plus de 450 m², une cinquantaine de modèles accompagnés d’accessoires, nombre de croquis, photographies et vidéos ainsi que le studio historique de création (2 salons privatisables jusqu’à 80 convives en dîner, 120 en cocktail). Engagée depuis 2010 dans les travaux du projet « MétaLmorphoses » – un investissement de 75 millions d’euros auto-financés – La Monnaie de Paris, doyenne des institutions et plus vieille entreprise de France (fondée en 864), Au musée de la Monnaie de Paris

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G A L E R I ES L A FAY E T T E PA R I S H AU S S M A N N

LA DESTINATION MODE Situées en plein coeur de Paris près de l’Opéra, les Galeries Lafayette Paris Haussmann, symbole de l’élégance parisienne, s’étendent sur 70 000 m² et proposent plus de 3 500 marques, des plus abordables aux plus prestigieuses dont Chanel, Christian Dior, Van Cleef & Arpels, Cartier, Yves Saint Laurent, Dolce & Gabbana, Fauré Lepage, Messika, Céline, Bulgari, Rolex, Fendi, Gucci, Ralph Lauren, Hugo Boss, Boucheron.

NOUVEL ESPACE ÉVÉNEMENTIEL : LE SALON OPÉRA

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Au cœur du magasin historique, notre espace événementiel « Le Salon Opéra », créé par le designer Ora Ito, offre un lieu de réception privée de 230 m² pouvant accueillir jusqu’à 120 personnes assises. Moderne, contemporain et éclairé par la lumière du jour, il fera la réussite de vos évènements : défilés de mode, ateliers maquillage, parfums, cocktails et réunions.

Les Galeries Lafayette Paris Haussmann proposent des déf ilés de mode chaque semaine, le vendredi à 15 h. Ces déf ilés présentent les dernières tendances de la mode internationale et française. Ils se déroulent au Salon Opéra et durent 30 minutes. S u r d e m a n d e, d e s d é f i l é s p r i v é s l o r s d’événements MICE peuvent également être organisés.

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Ouvert tous les jours de 9h30 à 20h30 et le dimanche de 11h à 19h. Tél. : +33 (0)1 42 82 36 40 - haussmann.galerieslafayette.com


ouvrait fin septembre les portes de son musée, 11 Conti – Monnaie de Paris. Fort d’une collection exceptionnelle de 170 000 objets, ce site imaginé et conçu par l’architecte Philippe Prost, fait intelligemment le lien avec les artisans à l’œuvre, grâce à des vues directes sur certains ateliers de la manufacture. Une ouverture qui vient conforter celles du restaurant étoilé de Guy Savoy (60 couverts sur 5 salons) designé par Jean-Michel Wilmotte, du café « Frappé » par Bloom et des espaces d’exposition d’art contemporain. Autant de raisons pour s’y réunir, d’autant que les espaces dédiés y sont aussi nombreux que somptueux parmi lesquels la cour d’Honneur (350 à 700 personnes). Parmi les réhabilitations réussies, figurent celles du City Les Jardins de Saint-Dominique, plus grand des quatre Chateauform’ City exploités à Paris, et du Châteauform’ Le Châteauform’City Georges V

City George V, rouvert en septembre, dans une ambiance chic et couture. Sur près de

3 000 m² en plein cœur du 8e arrondissement, l’adresse qui rend hommage aux grands noms de la mode, développe 9 salles modulables, équipées high-tech (de 4 à 350 personnes), 1 auditorium de 350 places et un espace cocktail de 470 m². Dans un tout autre cadre, l’éco-campus de la Cité Internationale Universitaire (14e arrondissement) qui dispose déjà de plus de 30 salons et d’un amphithéâtre (500 places) au caractère propre, a achevé la rénovation et l’extension de la Fondation Victor Lyon (nouvelle salle contemporaine de 85 places en cocktail, cinéma de 98 fauteuils) et la construction de la Maison Île-de-France, entièrement éco-responsable et équipée, dans une ambiance épurée et lumineuse grâce à ses larges baies vitrées occultables donnant sur la pelouse et l’arrière du château principal (118 places assises). Toujours au vert, au sein du Parc Floral (12e arrondissement), le Pavillon Chesnaie du Roy a bénéficié durant l’été d’un vaste programme d’investissements et de rénovation pour devenir Pavillon Chesnaie du Roy, sous la houlette de GL events : sur 1 000 m², des espaces baignés de lumière pour certains modulables, agrémentés d’une nouvelle terrasse plus spacieuse (près de 450 m²) avec vue sur le parc, peuvent réunir jusqu’à 300 personnes en réunion, 1 000 en cocktail. Le Palais Vivienne

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recevait ses premiers évènements privés en début d’année après d’importants travaux. Cet hôtel particulier de style Premier Empire, élevé en 1710, compte 7 salons décorés à la feuille d’or (120 personnes Salon de l’architecte au Cercle Lebrun by Kadrance

en théâtre, jusqu’à 400 en

cocktail ou 180 en dîner). Autre hôtel particulier à investir la scène du Mice, le prestigieux Hôtel de Soubise, dans le Marais. Appartenant aux Archives natio-

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nales, ce site peut mettre 2 salons à disposition (160 et 186 places assises), la galerie d’Assy et son jardin (70 personnes), ainsi que la splendide cour d’honneur et la cour des Grands dépôts. La Cristal Room Baccarat qu’abrite l’ancien hôtel particulier de Marie-Laure de Noailles, place des Etats-Unis (16e arrondissement), vient de rejoindre le giron du groupe Ludéric, lequel, en collaboration avec le designer Jacques Grange, a donné un nouveau souffle à l’ensemble. Sur les Champs-Élysées, la concession du Pavillon Elysée (jusqu’à 400 convives en cocktail) est tombée dans l’escarcelle de Té – Créateur d’instants qui a décidé d’y mener en fin d’année un programme de réaménagement et de modernisation pour une réouverture au

La Cristal Room Baccarat

printemps 2018. Cet ex fief de Lenôtre qui reflète admirablement l’esprit et l’élégance de la fin du XIXe siècle, devrait incarner la créativité culinaire et l’engagement éthique du traiteur qui rappelons-le, affiche comme chef résident le célèbre Thierry Marx. Dans le 5e arrondissement, rue du Cardinal Lemoine, c’est un joyau architectural du XVIIe siècle qui s’offre une nouvelle vie. Après 12 mois de travaux entrepris par la société By Kadrance, Le Cercle Lebrun, hôtel particulier de près de 1 000 m², a été totalement réhabilité pour se convertir en lieu évènementiel (jusqu’à 350 personnes). Demeure entre autres de Charles Le Brun, premier peintre du roi Louis XIV, cette sublime bâtisse de style Régence dispose de 4 niveaux, tous privatisables : 3 salons en rez-de-jardin, face à la cour d’honneur avec accès privatif au jardin à la française de 500 m² (50 à 200 personnes), 3 salons au 1e étage de mêmes capacités, 3 salons mansardés au 2e étage (30 à 60 personnes). Enfin, L’Imprimerie fait aussi ses classes Mice. Situés rue de la Grange Batelière (9e arrondissement), les locaux de l’imprimerie Jack London – l’une des dernières imprimeries dans Paris intra-muros qui a fermé en 2014 avant d’être rachetée par un homme d’affaires en 2016 – déploient 800 m² sur 2 niL’Imprimerie

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Une esquisse du futur musée Pinault

veaux. Géré par Espaces à la Carte, le site à l’indéniable cachet industriel, et aisément personnalisable, met à disposition 480 m² sous une belle verrière d’époque et un sous-sol vouté de 300 m² avec une belle hauteur sous plafond (150 personnes en théâtre, 200 en dîner et 350 en cocktail). Petit détail : parmi les anciennes machines encore exposées, il est possible d’en faire fonctionner une et d’imprimer un document personnalisé au nom du client lors d’un cocktail. Quant aux projets, 2 futurs établissements sont tout particulièrement attendus. En premier lieu, la Bourse du commerce qui doit abriter à l’horizon 2019 une partie des collections de François Pinault, fondateur du groupe PPR devenu Kering, et passionné d’art moderne et contemporain. La Ville de Paris a en effet concédé pour 48 ans à la Fondation Pinault ce bâtiment prestigieux du 1er arrondissement, classé et protégé depuis 1975. Confié à l’architecte japonais Tadao Ando, déjà auteur des réhabilitations du Palazzo Grassi et de la Pointe de la Douane à Venise, les deux autres antennes de la collection Pinault, ce projet prévoit 3 000 m² de salles d’exposition répartis sur les différents étages de l’ensemble – qui pourra accueillir simultanément un maximum de 1 500 à 2 000 personnes – un auditorium de 300 places et un restaurant. Le 2e projet, et non des moindres, concerne la reprise par le groupe LVMH du musée des arts et traditions populaires, voisin de la Fondation Vuitton. Le groupe prévoit de transformer et réhabiliter ce lieu fermé depuis 2005 avec la complicité de l’architecte Franck Gehry.

Sur Seine Après les éditions successives « Réinventer Paris » en 2014 et 2017, appels à projets urbains innovants de la Ville de Paris, d’autres opérations ont pris forme, notamment celle menée conjointement par la préfecture d’Île-de-France, la Métropole de Grand Paris et la Société du Grand Paris qui ont initié « Inventons la métropole du Grand Paris » en octobre 2016 et celle de la Ville de Paris, des agglomérations de Rouen et du Havre et de Haropa-Ports de Paris Seine Normandie qui ont en février 2016 sollicité investisseurs et architectes pour « Réinventer la Seine ». Le but étant de redonner vie à un axe Seine autour de projets de réhabilitation de quelques 22 sites dont 13 pour Paris. Parmi ceux-ci, la reprise de l’ancien Showcase, sur la rive droite du fleuve, au pied du pont Alexandre III, finalement accordé fin juillet dernier au groupe Noctis qui s’est associé au tourneur Miala, son partenaire artistique, pour imaginer le Cabaret Electro en lieu et place de cet espace atypique de 1 600 m² dont la refonte architecturale a été confiée au cabinet Franklin Azzi Architec-


ture. Dans ce nouveau lieu de vie, se mêleront à partir de 2018 bals populaires, ateliers, expos, cours de danse, scènes ouvertes, restauration, soirées inédites, concerts théâtre, ainsi que des évènements corporate de grande envergure. En août dernier, le groupe Emeraude qui exploite 3 hôtels sous la marque Hô© Alexeandre Nestora

tels du Béryl, 2 spas et 8 casinos sur tout le territoire, s’est porté acquéreur via sa holding FMPL de la Compagnie des Bateaux à Roue laquelle possède et exploite 3 bateaux (la régie commerciale est assurée par Moma Group), à savoir le River Palace, le Mississippi et le Tennessee, venant ainsi rejoindre la flotte déjà acquise par FMPL en juillet 2016 avec la Compagnie de la Seine : le Capitaine Fracasse, le Paris en Scène et le salon de réception Les Calanques Le salon des Vedettes de Paris

à Boulogne-Billancourt. C’est donc un nouvel ensemble de 5 bateaux sur la Seine qui s’est ainsi constitué pouvant recevoir de 70 à 400 personnes. À quai

aussi, les installations fleurissent. La célèbre Compagnie des Bateaux Mouches a ainsi installé un bar-terrasse de 180 m², amarré pont de l’Alma, entièrement privatisable (jusqu’à 200 personnes), tandis que dans une démarche de développement durable, elle prévoit également de lancer le 1er bateau à hydrogène sur la Seine (2018-2019) avec la volonté d’utiliser à terme cette technologie pour l’ensemble de sa flotte. Les Vedettes de Paris ont pour leur part fait le choix du développement dans le secteur du sport avec la perspective d’accueillir les fédérations sportives et comités à l’occasion des J.O de 2024, l’arrivée début 2019 de 2 nouveaux pontons au port de Suffren, au pied de la Tour Eiffel. Au niveau du quai Henri IV, ce sont les Yachts de Paris qui tiennent le haut du pavé : outre une vue spectaculaire sur Notre-Dame, le nouvel espace de l’École Lenôtre propose des sessions culinaires au sein de 2 espaces de 150 m² chacun, celui voué à la cuisine et entièrement équipé (jusqu’à 25 participants en simultané), et l’Atelier pour un cocktail, un dîner ou un cours d’œnologie (25 personnes), terrasse extérieure au pied de l’eau en prime.

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SEA BUBBLE, VOL AU-DESSUS DE LA SEINE Alors que la société Marin d’Eau Douce propose au départ du bassin de la Villette des bateaux 100 % électriques et sans permis (de 5 à 7 places), propices aux chasses au trésor, rallyes nautiques ou courses d’orientation le long du canal de

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l’Ourcq par exemple (jusqu’à 150 participants), d’autres

embarcations

originales,

mi-bateau/

mi-avion, devraient venir égayer les flots de la capitale. Imaginé par le Français Alain Thébault Une vision d’artiste pour Sea Bubble

et le Suédois Anders Bringdal, le Sea Bubble qui

repose sur le même principe que l’hydroptère, a tout pour séduire : non polluant et silencieux grâce à son moteur électrique, ce drôle d’oiseau qui avance à 50 cm au-dessus de l’eau, pourrait bientôt faire office de taxi aquatique capable d’accueillir 4 passagers à bord. Ou comment exploiter l’incroyable potentiel des voies fluviales d’une grande ville et soulager ses artères terrestres.

Le Théâtre du 13e Art

En scène Après la réouverture de la prestigieuse salle Pleyel (jusqu’à 2 500 places) en septembre 2016, Paris n’a de cesse de renouveler ses scènes culturelles. Ainsi, le Théâtre du 13e Art, en lieu et place de l’ancien cinéma Grand Écran Gaumont du centre commercial Italie 2 (13e arrondissement) a supplanté tous les autres projets commerciaux. Rachetée par la foncière britannique Hammerson, propriétaire du centre commercial qui en a confié le réaménagement à l’agence d’architecte DVVD – à qui l’on doit la rénovation de l’exPOPB à Bercy et celle de la salle Pleyel – cette nouvelle salle est désormais exploitée par le groupe québécois Juste Pour Rire. Inaugurée fin septembre dernier, elle est amenée à s’imposer comme le plus grand théâtre de la Rive gauche autour d’une programmation très éclectique (cirque, théâtre, danse, humour, cinéma, musique, etc.). Et de s’inviter sur la scène Mice, grâce à ses 2 salles modulables – une première salle de 450 à 900 places et une deuxième de 150 sièges rétractables –, son studio d’enregis-

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trement TV intégré, des espaces d’exposition et un café-restaurant. Non loin du Sacré-Cœur, c’est l’Élysée Montmartre, la mythique salle de spectacles du boulevard Rochechouart qui a effectué un retour tonitruant après 5 ans de travaux et quelque 8 millions d’euros investis par le duo Julien Labrousse/ Abel Nahmias, propriétaires du Trianon voisin. Avec sa structure de métal noir au plafond, sa splendide porte vitrée, son bar en bronze et sa grande luminosité, elle offre aussi un décor de toute beauté aux manifestations d’entreprises (jusqu’à 500 personnes en dîner, 1 000 en cocktail). Sur un tout autre registre, un temple de l’art lyrique a signé son retour en avril dernier : l’Opéra-Comique. Enserrée entre les rues Favart et Marivaux, cette institution historique, fermée durant 18 mois pour d’importants travaux

L’Opéra-Comique

menés de main de maître, est aujourd’hui fringante comme jamais, dévoilant des espaces sublimés sur quelques (trop) rares dates : la salle Favart à l’italienne avec fosse d’orchestre (1 200 places), associée au foyer (170 personnes en dîner, 500 en cocktail, avant-foyer inclus) et au hall Bizet, une belle salle à colonnades (80 places en dîner, 150 en cocktail), ainsi que les 2 rotondes pour des sessions VIP (12 places assises, 30 en cocktail). La société Sodexo y est mandatée pour commercialiser les disponibilités. Au Trocadéro, c’est le Théâtre de Chaillot qui a célébré la rentrée avec l’ouverture après 4 ans de travaux de son deuxième plateau, la salle Firmin-Gémier (gradin rétractable de 390 places). Un renouveau pour le site de Chaillot qui poursuit d’ailleurs sa refonte à l’image de son Grand Foyer, face à la tour Eiffel et aux jardins du Trocadéro, et certainement parmi les plus beaux espaces Art Déco de Paris, nouvellement réaménagé et privatisable (400 à 500 personnes en dîner assis, jusqu’à 1 500 en cocktail). Côté ciné, Moma Group s’est pour sa part associé à

Club 13

Claude Lelouch pour reprendre le mythique Club 13 sis au 15 de l’avenue Hoche. Revu et mis en lumière par Sarah Lavoine l’été dernier, il offre à présent, outre ses 2 salles de projection de 15 et 65 places très cosy, un restaurant, un piano-bar. Notons enfin que le Moulin Rouge (900 places) et son chef David Le Quellec, aux fourneaux du cultissime cabaret depuis 2015, ont fait leur entrée le 20 septembre dernier dans le célèbre guide Gault & Millau. Une première pour un cabaret (500 couverts servis par soir) qui a joué la carte de la gastronomie, renforcée en 2016 par la création d’une pâtisserie et l’arrivée du chef pâtissier Eric Barnerias, et gagné ainsi des galons supplémentaires.

ON EN PARLE… En juin 2018, est prévue la réouverture du théâtre de La Scala, lieu historique (1874) du boulevard de Strasbourg, entièrement réhabilité, qui comptera un tout nouveau restaurant. Sur 2018-2019, le groupe Noctis prévoit de réhabiliter le 1er étage de la gare Saint Lazare en lieu événementiel. En 2022, ce sera au tour de la Cité du Théâtre, boulevard Berthier, porte de Clichy, de présenter 8 salles de 100 à 600 places, une bibliothèque et un restaurant, où seront présentés des spectacles de la Comédie Française, du théâtre de l’Odéon et du Conservatoire. L’Opéra Bastille envisage quant à lui une extension grâce à une salle supplémentaire de 800 places, destinée à des productions de musique et de danse. La Bellevilloise prévoit en 2023 l’ouverture du cabaret contemporain « Chez Fellini » face à la Halle Freyssinet, avec à la clef une programmation de cirque et de magie dans une salle de 120 places avec restaurant, bar à cocktails et rooftop. Enfin, la métamorphose de la Tour Montparnasse, portée par un trio d’agences d’architecture françaises, débutera fin 2019 pour une durée d’environ 40 mois ; estimé à plus de 300 millions d’euros, ce lifting qui nécessite de vider la tour de ses occupants, prévoit un hôtel et des services, un étage supplémentaire, des balcons filants sur ses premiers étages, un jardin, des patios, etc.

La Station F

Original Après 3 ans de travaux, le plus grand campus de start-ups au monde (34 000 m² tout de même) lancé par Xavier Niel s’installait fin juin dernier au sein de la Halle Freyssinet (13e arrondissement), site évènementiel fort prisé qu’exploitait jusqu’alors le groupe Jaulin. La Station F, c’est son nom, griffée par Jean-Michel Wilmotte, met depuis à disposition certains de ses espaces, mais à la condition sine qua non d’y accueillir des évènements faisant preuve de créativité… Les agences apprécieront ! Sont proposés : la zone d’exposition de 900 m², un auditorium de 352 places, une salle plus intimiste high-tech, idéale pour les démos (50 personnes

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assises), la salle Creativity de 25 places et 2 mezzanines au-dessus des espaces cuisines et bars pour des réceptions originales (80 places assises chacune). Le 16 octobre dernier, l’ex Electric du pavillon 7 de Paris Expo Porte de Versailles, faisait son retour sous le nom de Terminal 7. Désormais gérée par le groupe Noctis, cette salle bien connue des organisateurs se dédie entièrement aux évènements corporate. Inspiré d’un hall d’aéroport, le lieu déroule 950 m² d’espaces face à la Tour Eiffel (600 personnes assises, jusqu’à 1 200 en concert ou cocktail) sans oublier un jardin de 900 m² et un balcon filant panoramique de 400 m². Le groupe Noctis a par ailleurs investi en mai dernier un autre espace inédit, le Dernier Étage, situé au 7e étage d’un parking de la place de Clichy (18e arrondissement). Ce rooftop Le Terminal 7

couvert de 900 m² a été entièrement rénové, aménagé et équipé pour recevoir

jusqu’à 600 personnes en théâtre, 1 000 en cocktail (salle principale au volume impressionnant de 650 m² jusqu’à 500 convives en dîner avec une vue panoramique sur Paris, terrasse de 80 m²). Autre site avec vue imprenable, le New Cap Event Center (ex Cap 15), entièrement rénové en 2016 à hauteur d’1 million d’euros, qui vaut tout particulièrement le détour pour son rooftop vitré du sol au plafond – 80 m² pour tutoyer la tour Eiffel et embrasser la Seine (60 personnes en dîner, 90 en cocktail) –, flanqué de 2 terrasses de 20 m² chacune. S’y ajoutent une salle de 620 m² de plain-pied aisément modulable en 10 salons (de 800 à 1 000 personnes) et 2 salons sur 350 m² modulables à la lumière naturelle (150 à 200 personnes) où prime le high-tech : projection à optique laser, son Turbosound multidiffusion, signalétique digitale, WiFi par fibre optique. Dans un tout autre registre, le groupe Pearl inaugurait en septembre dernier rue du Faubourg Saint-Honoré (8e arrondissement) Angie, le dernier-né de sa collection, dont l’ambiance festive inonde les 500 m² de ce site chic & chill (30 à 250 personnes en dîner ou théâtre, jusqu’à 500 en cocktail). Au même moment, rue Jean-Pierre Timbaud (11e arrondissement), s’établissait le Onzième Lieu dans un bâtiment industriel de 700 m², offrant aux artistes plasticiens et travailleurs indépendants de tout poil auquel il est destiné, des espaces de travail partagés et aux entreprises des espaces pour le moins atypiques: le Café Studieux

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avec son bar et son foyer adjacent (100 personnes en cocktail), le Studio pour des réunions ou ateliers sur la photographie (30 personnes), la salle de brainstorming conçue comme un espace d’expression libre (mur d’écriture, canapés, etc.) pour des groupes de 5 à 10 personnes, la grande salle modulable (jusqu’à 30 personnes). Autre lieu au cachet indéniable, le Salon Opéra des Galeries Lafayette Paris Haussmann, au sein du magasin principal, Coupole. Cet espace

La terrasse du Dernier Étage

évènementiel de 230 m² crée par le designer Ora Ito offre aux réceptions privées (jusqu’à 120 personnes assises, 200 en cocktail) toute sa moderni-

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té et contemporanéité, à la lumière du jour. Lumière aussi omniprésente sur la Terrasse panoramique de 800 m² de ces mêmes Galeries pour une vue imprenable sur tout Paris. Quant aux espaces de co-working, ils ont, semble-t-il, le vent en poupe à en juger par leur multiplication. Avenue Trudaine (9e arrondissement), c’est une école abandonnée qui vient ainsi d’être réhabilité en ce sens pour devenir la Smart Electric Base alors que le concept d’Openmind Kfé se décline aujourd’hui sur 2 adresses. Après celui ouvert dans un ancien atelier de la rue La Boétie (8e arrondissement), un nouveau site a pris place sous les toits de la rue de Cléry (2e arrondissement), au dernier étage de Schoolab (270 m²) avec cuisine, espaces bar, salon et workshop (de 5 à 60 personnes).

Le New Cap Event Center

Sportif Tandis que Paris Arena II, une nouvelle salle de 7 000/8 000 places vouée aux compétitions de handball et basket-ball, se prépare dans le 12e arrondissement, à proximité de AccorHotels Arena à horizon 2020-2021, le stade de Roland Garros poursuit sa mue. En effet, seront livrés dès 2018 le nouveau village, les nouveaux courts 7 et 9, le nouvel ensemble du Fond des Princes (7 courts dont un court enterré de 2 200 places avec gradins permanents). Dès 2019, dans le Jardin des Serres d’Auteuil, le court des Serres, semi-enterré, et 3e court du stade, d’une capacité de 5 000 places, verra le jour alors que le court central Philippe Chartrier (15 000 places) où seront situés les principaux espaces de réception, sera lui couvert d’un toit rétractable et repensé avec de nouvelles tribunes et l’aménagement d’espaces (jardins suspendus, Le stade de Roland Garros new look

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terrasse panoramique, village de Roland-Garros), pour qu’enfin en 2020 l’ensemble du projet, élaboré par la Fédération Française de Tennis, avec le soutien de la Mairie de Paris, soit livré dans sa totalité. Retrouver le charme des garden-party d’antan, c’est l’une des ambitions affichées de l’hippodrome de Longchamp, fermé pour rénovation et agrandissement jusqu’au printemps 2018. Le nouvel hippodrome qui entend répondre aux enjeux de modernisation des grandes infrastructures de sport et de loisirs, se veut 100 % connecté, éco-responsable, polyvalent et plurifonctionnel. C’est donc sous la houlette de l’architecte Dominique Perrault qu’il proposera une nouvelle tribune principale (10 000 places) en lieu et place de l’ancienne, 5 nouveaux bâtiments organisés par un système de planches/terrasses pour des perspectives inédites sur la piste, des suites et 57 loges avec un salon privatif et un espace de restauration dédiés, un salon de réception, un restaurant de 3 250 m², des espaces destinés au grand public, le tout dans un environnement paysager. L’hippodrome de Longchamp

À table ! Ils ouvrent, ferment, changent de propriétaire pour rouvrir sous d’autres enseignes, d’autres concepts. Les restaurants, parfois remarquables dans leur turnover, font aussi preuve d’audace, que ce soit dans l’assiette, dans la déco ou les deux. Comme les Grands Verres, le nouveau bar-restaurant du Palais de Tokyo (ex Tokyo Eat). Œuvre du trio talentueux de Quixotic Projects, cette adresse se veut gourmande, écolo – le développement durable fait partie des fondamentaux – et contemporaine, à l’image du lieu : murs de béton brut, bar monumental de 14 m de long, bois brut pour le mobilier, etc., le tout sans fioriture (170 couverts, terrasse aux beaux jours et salon privatif de 60 places). Autre site de renom, la salle Pleyel où Moma Group a inauguré en mars dernier le Noto Paris, en surplomb de la salle. Privatisable jusqu’à 120 personnes en cocktail (80 places assises), il peut se

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combiner au foyer de la Salle Pleyel. Le groupe s’est aussi offert les services du célèbre chef aux étoiles et au chapeau Marc Veyrat pour fonder Le Rural au palais des congrès, porte Maillot. Un air exquis de campagne savoyarde embaume Les Grands Verres

désormais le site (440 convives en cocktail, 300 en dîner, 120 en conférence). En

juillet dernier, dans sa volonté d’ouverture au grand public, c’est l’iconique bâtiment de la Maison de la Radio installé en bord de Seine qui se lançait avec Radioeat. Tenu par les chefs Éric Wapler et Thierry Bassard, le restaurant de 148 couverts (privatisable jusqu’à 80 couverts), a pris place au 1er étage, avec vue panoramique sur le fleuve, tandis que le bar (110 places, jusqu’à 200 en cocktail) a élu domicile à l’étage

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supérieur. Pour une ambiance plus bucolique, cap vers la Butte où le restaurant du musée Montmartre, le Café Renoir, a été entièrement revisité : une jolie verrière redécorée dans l’esprit d’un jardin d’hiver avec sa bibliothèque, un coin salon fourni en plantes vertes, sans oublier les ravissants jardins qui se prêtent à des ateliers de jardinage (agence Au Four et Au Moulin) et le musée bien sûr (salle dédiée de 50 à 100 personnes sur les jardins), indissociable d’une privatisation totale (jusqu’à 350 personnes). Autre adresse montmartroise à privilégier, l’Artisan de la Truffe, rue des Martyrs, qui honore depuis septembre dernier une cuisine à base de truffe (privatisable jusqu’à 32 convives en dîner, 50 en cocktail). À deux pas de l’Opéra Garnier, le Café de la Paix dirigé par le chef étoilé Laurent André (InterContinental Paris le Grand) propose aux groupes Le Café Renoir

LES GOÛTS D’APRÈS Des ouvertures de nouvelles tables sont attendues pour cette fin d’année : le Café Pouchkine place de la Madeleine, une nouvelle adresse Five Guys au sein de la Gare du Nord, la Brasserie du Lutetia sous la direction du chef marseillais Gérald Passedat, dans un décor signé de Jean-Michel Wilmotte ; puis à l’horizon 2018, devrait ouvrir Eataly, un mégastore de 4 000 m² dédié à la gastronomie italienne rue Sainte-Croix de la Bretonnerie dans le Marais tandis que le groupe Noctis prévoit un nouveau restaurant avec rooftop au Trocadéro, à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, au printemps 2018.

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de privatiser une de ses ailes (réception jusqu’à 120 personnes) ou un salon privé (jusqu’à 40 personnes) et de profiter sur demande d’animations culinaires et dégustations de vins. GL events a confié l’entité restauration du Palais Brongniart à Alain Ducasse qui a décidé d’y faire revivre son concept de cuisine du monde. Depuis le 4 octobre, le restaurant Spoon 2 (116 couverts disséminés sur la salle principale et les beaux salons aisément privatisables) admirablement revu par Jean-Michel Wilmotte est ainsi venu remplacer le Terroir Parisien de Yannick Alléno. Le groupe Noctis vient pour sa part d’inaugurer dans le 8e arrondissement le club et bar à cocktails Boumboum, ex-Heritage, (privatisable jusqu’à 270 personnes en cocktail, 500 en soirée dansante). Le Rural

HÔTELS Une pluie d’étoiles est venue illuminer la capitale, entre réouvertures de palaces, créations de nouveaux hôtels et réhabilitations d’établissements. En pleine mutation, l’hôtellerie parisienne devrait s’étoffer encore dans les années à venir grâce à de nombreux projets, qui à terme pallieront au manque récurrent de chambres.

(Ré)ouvertures Son ouverture a fait partie des évènements les plus attendus de l’année. Après 4 ans de fermeture et une restauration particulièrement réussie, L’Hôtel de Crillon, mythique palace de la place de la Concorde, rouvrait en juillet sous enseigne Rosewood Hotels & Resorts, abritant derrière son imposante façade 78 chambres et 46 suites dont 10 Signature, un restaurant gastronomique (24 couverts) uniquement ouvert le soir, et une brasserie entre cours intérieures et jardin d’hiver, 3 salons historiques, un spa et un espace bien-être (barbier inclus !), une piscine, une terrasse, une salle de

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réunion, et une cave privée propice à la tenue d’évènements (220 convives). Autre grand nom de la scène hôtelière, Le Fouquet’s Barrière 5* des Champs-Elysées qui a achevé d’importants travaux d’une rénovation griffée Jacques Garcia, portant sur l’ensemble de l’établissement, à savoir : les 81 chambres et suites dont une suite présidentielle de 250 m² au 5e étage, privatisable, le restaurant et son jardin, la célèbre brasserie désormais placée sous la houlette du Chef triplement étoilé Pierre L’Hôtel de Crillon

Gagnaire (jusqu’à 300 convives sur l’ensemble restauration), les 4 salons équipés high-tech (jusqu’à 415 personnes), une boardroom de 19 places, une terrasse

jusqu’à 100 convives ainsi qu’un spa et une piscine. Et 19 nouvelles chambres devraient voir le

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jour en 2018. Après 8 mois de travaux, l’hôtel Baltimore de l’avenue Kléber est devenu le Sofitel Paris Baltimore Tour Eiffel. Ce 5e Sofitel de la capitale concède à ses 103 chambres et espaces communs (restaurant, bar, 4 salles jusqu’à 90 personnes) tout le charme feutré et moderne d’un hôtel 5* qui n’en oublie pas la technologie comme ce tout nouveau mur interactif dynamique qui permet d’organiser au mieux son séjour, suivre l’actualité ou se prendre en Le lobby du Hoxton Hotel

photo.

Parmi les ouvertures marquantes, citons celle du trendy Hoxton Paris, hôtel de l’entrepreneur anglo-indien Sharan Pasricha qui a choisi la capitale pour son 4e établissement après Londres et Amsterdam. Installé dans une ancienne manufacture de confection au cœur du Sentier (2e arrondissement), il déploie dans un majestueux hôtel particulier du XVIIIe parfaitement réhabilité, 172 chambres, un restaurant, un bar et des espaces voûtés en sous-sol pour des réunions en petit comité (jusqu’à 30 personnes), le tout dans un esprit industriel et une ambiance décontractée. Puis, le Distrikt Lazare Hotel Spa 4*, conçu comme une maison urbaine, dans un bâtiment contemporain du 9e arrondissement, non loin de la gare Saint-Lazare (56 chambres Le Fouquet’s Barrière

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et suites, salon de 12 places donnant sur un patio intérieur végétalisé, bar, spa avec piscine). En juin, le 7e hôtel de la marque urbaine Okko investissait la porte de Versailles. Dessiné par Jean-Michel Wilmotte, ce nouvel hôtel 4* propose 149 chambres, un espace forme et un club de près de 300 m² au rez-de-chaussée. Le groupe néerlandais Citizen M ouvrait quant à lui en septembre son 3e et étonnant hôtel à la Gare de Lyon. Associant prestations de luxe dans une enveloppe de prix abordable, cet établissement 4* niché dans une ancienne tour de bureaux propose 338 chambres nouvelle génération (domotique intégrée), un bar rooftop avec salles privatisables, un lobby cosy avec patio, une cafétéria et des espaces de réunion. Dernier né de la collection Elegancia, à 10 minutes Le Citizen M Gare de Lyon

de la stratégique gare Montparnasse, le 4* BOB (43 chambres) – qui signifie

Business On Board – a été pensé comme un lieu de vie où le co-working a toute sa place. Chaleureux dans son design, il compte nombre d’espaces privatisables comme le « confessional » à l’entrée, la cour intérieure, la salle de réunion (15 places). À la croisée des quartiers de Montorgueil et du Haut Marais, rue Saint-Martin (3e arrondissement), l’Hôtel National des Arts & Métiers (70 chambres), nouvelle adresse de la Clé Group, occupe deux immeubles haussmanniens cernant une cour intérieure. Le designer Raphael Navot y a réussi le pari audacieux d’associer le caractère historique du bâti avec un design innovant et l’expertise d’un artisanat d’exception. Un esprit qui se retrouve dans les espaces de restauration largement dédiés à la cuisine italienne – un restaurant sous verrière escamotable (80 couverts), une cicchetteria pour des tapas italiens (salon de 40 places et terrasse de 50), un bar (15 places au comptoir et 30 dans le salon adjacent) et un bar sur le toit (jusqu’à 30 places) – et privatisables. Tout comme la salle modulable et autonome de 250 m² en sous-sol, d’un seul tenant.

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L’Hôtel du Continent

Quant aux boutique-hôtels, ils sont légion ! À commen-

cer par le plus petit hôtel 5* de la capitale, l’Hôtel Splendide Royal Paris (12 suites et un luxueux salon) qui a investi un hôtel particulier du XIXe siècle, à deux pas de la rue du Faubourg-Saint-Honoré. Rue Saint-Roch (1er arrondissement), le Roch Hôtel & Spa 5* (32 chambres et 5 suites) s’impose parmi les adresses chics et confidentielles de la capitale ; membre de Design Hotels, il est le dernier-né de la Compagnie Hôtelière de Bagatelle, imaginé par Sarah Lavoine. Au cœur de Pigalle, sous le label Happy Culture, la Maison

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Nabis 4* (30 chambres spacieuses) s’apparente à un palace de poche à la fois artistique et nuiteux, à l’ambiance intimiste et insolite que son architecte d’intérieur Oscar Lucien a décliné dans le moindre de ses espaces. Le très germanopratin Hôtel Baume 4* (27 chambres et 8 suites) rend lui un hommage appuyé aux année 30 ; la décoration très Art Déco apporte aux chambres « bijoux » une signature très graphique. Non loin, place du Panthéon (5e arrondissement), l’Hôtel des Dames du Panthéon 4* (35 chambres) honore la féminité et certaines de ses grandes figures (Juliette Gréco, Edith Piaf, Georges Sand, les Signares, les Cocottes, etc.) du bar à la salle petit déjeuner. Dans le Marais, niché dans un ancien couvent du XVIIe siècle, l’Hôtel de Jobo transcrit l’esprit avant-gardiste et l’élé-

Le rooftop de l’Hôtel National des Arts & Métiers

gance de la première épouse de Napoléon (24 chambres) tandis que rue de Richelieu, à quelques pas du Palais Royal, le Drawing Hotel (48 chambres) a lui choisi de défendre la création contemporaine et le dessin en particulier, distillant partout nombre d’œuvres époustouflantes. Dans le 1er arrondissement, rue du Mont Thabor, l’Hôtel du Continent 3* (25 chambres) invite ses hôtes à voyager à travers les 5 continents, selon les inspirations de son décorateur Christian Lacroix alors que rue Lauriston (16e arrondissement), le très confidentiel Hôtel Pastel 3* (36 chambres) prend modèle sur l’élégance d’un appartement parisien. Enfin, non loin des Folies Bergère (9e arrondissement), le Parister 5* a transformé un immeuble de bureaux pour y installer mi-octobre dernier, après 18 mois de travaux, ses 45 chambres, un restaurant (30 couverts) privatisable donnant sur une très belle terrasse végétalisée, un lounge très cosy attenant, une salle de réunion (15 places) et un vaste espace bien-être (piscine sous des puits de lumière et studio sport) où sont dispensés des cours thématiques (yoga, boxe, etc.). Le patio de l’Hôtel Bob

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FRANÇOIS NAVARRO DIRECTEUR GÉNÉRAL DE PARIS RÉGION Propos recueillis par Nathalie Costa

M&T – La fréquentation touristique affiche une belle progres-

M&T – Paris intra-muros

sion pour l’année 2017. Comment analysez-vous ce résultat ?

concentre en effet la quasi-

Fin août, nous affichions en effet un premier semestre record,

totalité des manifestations

le meilleur depuis plus de 10 ans. Cette hausse s’explique par

professionnelles. Les projets

l’effet de rattrapage classique – les visiteurs qui avaient re-

en cours vont-ils changer la

porté leur séjour suite aux attentats sont revenus -, par l’effet

donne ?

« mécanique » de la clientèle chinoise aussi dont le volume

L’évolution du Grand Paris

reste important et qui bénéficie d’une politique des visas

Express va certainement faire

offensive ; les touristes chinois obtiennent leur visa pour la

évoluer le marché en touchant

France en moins de 2 jours, contrairement à Londres qui

des zones jusqu’alors peu

requiert une quinzaine de jours. Puis, il semblerait que les

accessibles. D’autres projets vont aussi impacter ces zones comme

touristes aient intégré le fait des « attaques » dans leurs

Europa City qui a vocation à accueillir des séminaires, l’ITC qui à son

projets de voyage, d’autres destinations ayant depuis subi

ouverture, représentera une offre supplémentaire, le site de Saclay

ces drames. Sur le segment affaires, nous n’avons accusé

également amené à devenir une zone essentielle. Le CDG Express

aucune annulation majeure même si le nombre de visi-

mettra le Terminal 2 de Roissy à seulement 20 minutes de la gare de

teurs et exposants a pu baisser sur certains salons. Force

l’Est, un atout considérable dans le développement de la destination.

est de constater que c’est une filière robuste qui s’est très

M&T – En plus de braquer tous les projecteurs sur la destina-

bien tenue.

tion, les J.O 2024 vont-t-ils contribuer à accélérer les mutations

M&T – Quels ont été les marchés les plus en pointe ?

urbaines ?

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le marché

Ce sera un évènement essentiel pour la destination, une expérience

américain qui a fortement progressé caracole en tête.

de vie pour les Parisiens et Franciliens, et un rendez-vous à ne pas

Par contre, les visiteurs japonais et russes ne sont pas

manquer. La présidente de la région a réaffirmé l’exigence de mener

revenus, et ce pour des raisons géopolitiques et écono-

l’ensemble des projets budgétisés jusqu’au bout, dans des coûts maî-

miques : une hypersensibilité vis-à-vis de la sécurité pour

trisés, qu’ils soient ou pas liés aux J.O. Car il s’agit d’un pallier à

les touristes japonais, une incitation des pouvoirs pu-

franchir, mettre derrière nous ce qui nous est reproché, comme la

blics russes à exalter le tourisme domestique, et un taux

propreté, l’accueil, la pratique des langues, etc. Si 500 000 profes-

de change défavorable. Le Royaume-Uni est la seule

sionnels sont d’ores et déjà mobilisés pour faire de ces jeux les plus

nationalité à accuser une baisse, due aux conséquences

accueillants de l’ère moderne, nous avons 7 ans pour profiter de l’évè-

du Brexit, c’est-à-dire au taux de change de la Livre.

nement, médiatiquement, et affirmer que la destination ne se résume

M&T – Quelles sont les « failles » sur lesquelles il

pas seulement à Paris, Disney et Versailles, que des pépites restent à

est nécessaire de travailler au vu des évènements

découvrir en plus de ces lieux incontournables.

importants à venir ?

M&T – Comme la Seine Saint-Denis par exemple ?

Nous misons sur la qualité de l’accueil. Selon un

Malgré ses trésors culturels parfois insoupçonnés – la basilique, le

accord tripartite, le CRT, les aéroports parisiens

canal de l’Ourcq, les ateliers de mode, le street art, etc. – elle n’est

et Viparis ont déjà mis en place un pack accueil

pas vécue aujourd’hui comme une destination touristique car il est

portant sur 30 salons à vocation internationale

encore difficile d’appréhender le territoire dans son ensemble, bien

(Maison & Objet par exemple) qui comprend

qu’il soit accessible en métro. C’est un peu notre Brooklyn… Une

une signalétique aux aéroports propre au salon

partie en émergence qui va bénéficier des installations nouvelles

ou encore une navette directe vers le site de la

pour les J.O tout en s’appuyant sur ses propres habitants qui en sont

manifestation. L’accueil soulève aussi le problème

la force, par leur diversité, leur mixité.

de la circulation et de sa saturation, que les visi-

M&T – Des manifestations comme les J.O génèrent souvent des

teurs et/ou exposants mettent en avant au vu de

hausses spectaculaires des prix, notamment hôteliers. Or Paris

la difficulté de rejoindre en voiture les sites. Or,

étant déjà une ville chère, des engagements ont-ils été pris pour

lorsqu’on veut capter ce type de visiteurs pour

freiner cette tendance ?

qu’il consomme des produits touristiques en

L’engagement pris par les hôteliers pour 2024 est d’afficher des prix

marge de son intérêt professionnel, c’est une

raisonnables. Ils doivent avoir en tête l’exemple de Londres qui, pen-

mise en garde. Un autre enjeu est de desserrer

dant les jeux en 2012, a vu sa fréquentation chuter de 20 à 30 %, une

l’étau parisien et faire connaître l’offre formi-

baisse également due à l’effet d’éviction : des touristes préfèrent ne

dable qui existe hors Paris. Nous devons inci-

pas vivre la « saturation » des jeux et s’abstenir. Les hôteliers ont

ter les entreprises franciliennes à utiliser cette

donc une carte à jouer en proposant des offres spécifiques à ces tou-

offre parfois méconnue, d’ailleurs recensée sur

ristes lambda.

la plateforme Paris Région Meetings.

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Rénovations Grand nom de la place parisienne repris par le groupe The Set Hotels, l’hôtel Le Lutetia connaît un vaste programme de rénovations mené par l’architecte Jean-Michel Wilmotte. À sa réouverture prévue en fin d’année, il abritera derrière sa façade historique 184 chambres (contre les 231 originelles), 7 suites Signature, une nouvelle cour intérieure accolée au célèbre salon Saint-Germain (jusqu’à 40 hôtes), un club de jazz, un bar à cigares exclusif, la mythique brasserie agrandie sur 2 niveaux (180 couverts), un espace bien-être de 700 m² avec spa et piscine. Proche des Champs-Élysées, l’Hôtel de Berry, actuellement en travaux, passera à son ouverture en 2018 sous enseigne Luxury Collection by Starwood du groupe Marriott Interna-

Le Méridien Étoile

tional, alors transformé en boutique-hôtel 5* de 39 chambres et 37 suites. Le Méridien Étoile, gros porteur 5* de 1 025 chambres situé face au palais des congrès, a récemment rénové l’ensemble des 2 500 m² de ses espaces de réunion (15 salons modulables jusqu’à 1 200 personnes). À proximité de la gare Montparnasse, l’hôtel Paris Marriott Rive Gauche 4* propose quant à lui 757 chambres et suites revues dans un style contemporain tout comme son centre de conférence de 55 salles modulables (jusqu’à 2 000 personnes). Du côté du parc Monceau, l’Hôtel du Collectionneur vient d’achever une phase de rénovation de ses 1 700 m² de salons, divisés en 7 espaces modulables, désormais baignés dans l’ambiance Art déco chère à l’établissement. Enfin, l’hôtel Pullman Paris Montparnasse a fermé ses portes fin août dernier pour entreprendre la rénovation complète de ses 957 chambres et de son centre de conférence de 48 espaces. La réouverture est annoncée pour 2020.

Les projets Les projets vont bon train et se poursuivent dans la capitale, au nombre desquels des programmes ambitieux comme la transformation de l’ancien grand magasin de la Samaritaine par les architectes japonais Sejima et Nishizawo. Le site doit abriter entre autres, fin 2018, le Cheval Blanc, hôtel de luxe de 72 chambres et suites, un espace culturel, un restaurant avec terrasse paysagée et des boutiques.

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Le majestueux bâtiment fin XIXe de l’ancienne poste centrale, rue du Louvre (1e arrondissement), va aussi connaître une nouvelle vie à hauteur de 140 millions d’euros de travaux. Porté par le Groupe la Poste et mené par Poste Immo, sa filiale immobilière, le projet de reconversion de l’édifice, signée de l’architecte Le projet de la poste centrale

Dominique Perrault, doit inclure à son ouverture en 2019 : des activités postales,

des services à la population (commissariat de police, halte-garderie, espace de coworking), des commerces, des bureaux, des logements sociaux et, au dernier étage, un hôtel de 80 chambres, avec restaurant et terrasse de 2 300 m2 dont la création et l’exploitation ont été confiées au groupement hôtelier formé par le trio Elegancia, GLT Kong et Novaxia.

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Du côté de Montparnasse, doivent bientôt ouvrir un second hôtel sous la marque Curio, A Collection by Hilton (42 chambres et 10 suites) avec bar, restaurant et salles de réunion, ainsi qu’en 2019, le deuxième hôtel parisien Okko de 146 chambres. Le groupe hôtelier français doit également ouvrir son 3e établissement gare de l’Est (170 chambres), pourvu d’un toit-terrasse de 2 600 m² accessible au public, autour du projet « Balcon vert » reliant les gares de l’Est et du Nord. En avril prochain, le groupe Evok Hotels Collection prendra ses quartiers dans le Marais, rue du Temple, avec une réalisation de 44 chambres au luxe décomplexé, tandis que rue de la Pompe (16e arrondissement), le Brach Paris (59 chambres) offrira des vues sur la Tour Eiffel, un restaurant, un bar, un spa, 2 piscines voire un potager sur le toit, le tout sous la signature du designer Philippe Starck. Ce dernier a également été sollicité pour l’aménagement du futur 4* Hilton Paris Eiffel Tower, avenue de Saxe (7e arrondissement), un établissement de 118 chambres prévu pour 2019. Toujours dans le 7e arrondissement, à l’angle des rues de Grenelle et Bellechasse, c’est le premier hôtel parisien sous enseigne Autograph Collection du groupe Marriott qui prendra place dans l’ancienne abbaye de Penthemont (50 chambres, salle de conférence) courant 2018. Le même groupe envisage d’installer en 2018 un hôtel 4* Courtyard de 249 chambres rue de Bercy face à la gare de Lyon avec bar, restaurant, salle de conférences, espace fitness. Le groupe Accor prévoit pour sa part d’investir les Champs-Élysées d’ici 2021, avec un So Sofitel de 100 chambres ainsi que quelques étages de l’une des 2 tours du projet Duo – un ensemble de 2 tours de 180 et 122 mètres construites par Jean Nouvel (13e arrondissement) – où un MGallery by Sofitel, décoré par Philippe Starck, comptera 139 chambres, un skybar et un restaurant panoramique (2020). InterContinental Hotels a choisi pour son premier hôtel de l’enseigne Kimpton le quartier de l’Opéra Garnier ; l’établissement comptera à son ouverture prévue en 2020, 149 chambres et suites, un spa et fitness, un espace séminaire. Dans le cadre de la refonte du parc expo de la porte de Versailles, est attendue l’ouverture d’un Mama Shelter (200 chambres) doté d’un restaurant (350 couverts), de 500 m² d’ateliers privatisables et d’un barrestaurant en rooftop de 350 m², le tout designé par Jean-Michel Wilmotte et Michel Gaugain, tandis que la Tour Triangle au sein du même parc, accueillera un hôtel 4* de 120 chambres. En attendant, se poursuit la construction du premier Hôtel Fauchon 5* (60 chambres), à l’angle de la place de la Madeleine et du boulevard Malesherbes, pour une ouverture prévue en 2018.

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Le projet du Cheval Blanc à La Samaritaine


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Autour de Paris La dynamique de la capitale a largement franchi les frontières du périphérique. Et les départements de la petite couronne ne sont pas en reste quant à la multiplication des projets hôteliers, culturels et structurels qui se positionnent sur le marché Mice. Avec une offre plus large et davantage structurée, certaines destinations misent sur leurs particularités propres, leur originalité afin de marquer leur territoire et capter des manifestations professionnelles qui pour l’heure se tiennent dans leur grande majorité à Paris intra-muros. Toutefois, il est fort à parier que les grands évènements futurs – JO en tête – vont éclairer d’un jour nouveau ce Grand Paris en devenir.

CONGRÈS - EXPOSITION S’il est toujours question de l’ouverture mi-2020 du gigantesque

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International Trade Center Paris Roissy (ITC), qui compilera au cœur de Roissy-en-France un palais des congrès de 35 000 m² (auditorium de 3 000 places, 120 salles de réunion, showroom de 10 000 m², 3 halls d’exposition sur 48 690 m²), 7 hôtels de 3 à 5* pour 1 800 chambres, des restaurants et des services, un autre palais des congrès, plus modeste, doit accueillir ses premiers délégués en avril prochain : le palais des congrès Paris-Saclay. Géré par Châteauform’, ce nouveau site à seulement 30 minutes de Paris mettra à disposition plus de 5 500 m² d’espaces de conférences : 2 foyers de 460 m² et 310 m², plus de 600 m² d’espaces de convivialité, un audi-

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torium de 600 fauteuils, un hall d’exposition de 1 000 m² et 7 salles de réunion de 50 à 150 m² (jusqu’à 100 personnes). Implanté au cœur d’un pôle économique d’envergure – pour l’heure, l’un des plus gros chantiers franciliens – ce palais résulte de la collaboration de 27 communes La Disney Events Arena

de l’Essonne et des Yvelines, avec pour ambition de devenir un cluster de hautes technologies à l’instar de la Silicon Valley de Californie ou de la Tech City de Londres. Hormis un cadre innovant, tourné vers les nouvelles technologies, il bénéficiera de plus de 600 chambres d’hôtels à proximité. Plus que jamais dans la boucle des congrès, Disneyland Paris qui a cette année fêté ses 25 ans, a achevé la modernisation de ses espaces. Menés à bien depuis 2 ans, les travaux ont notamment concerné le centre de convention de l’hôtel Disney’s Newport Bay Club (5 500 m² modulables), désormais équipé des toute dernières technologies, ainsi que les 7 200 m² de la Disney Events Arena à présent pré-équipée pour l’accueil de tout type d’évènements (congrès, convention, soirée, salon, exposition, évènement sportif).

Le futur palais des congrès de Paris-Saclay

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Le projet d’EuropaCity

ÉTONNEZ VOS ÉQUIPES…

DES PROJETS Dans les années à venir, de nouveaux sites vont voir le jour tandis que d’autres dévoileront leur nouveau visage à l’instar du musée Albert-Kahn à BoulogneBillancourt, en pleine rénovation, où l’architecte japonais Kengo Kuma a été sollicité pour créer un nouveau bâtiment de 2 300 m², un musée d’estampes, un auditorium de 120 places, un salon de thé japonais et un restaurant. À Rungis, la future Cité de la gastronomie inclura à l’horizon 2023, une école de formation culinaire, des espaces d’expositions et de conférences, des restaurants et boutiques. À proximité de l’aéroport de Roissy, sur 200 ha de la commune de Tremblay en France, le projet baptisé Aérolians doit s’articuler autour d’un complexe de 257 000 m² dédiés aux échanges commerciaux entre

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l’Europe, la Chine et le Sud-est asiatique, spécialisé dans les énergies renouvelables, avec deux hôtels 4* pour un total de 800 chambres, un musée du vin et un centre de congrès (2020). Enfin, sur les 300 ha que compte le triangle de Gonesse, une zone agricole située entre les aéroports du Bourget et de Roissy aujourd’hui classée inhabitable, le projet d’EuropaCity, un gigantesque ensemble commercial et de loisirs, porté par le groupe Auchan et le chinois Wanda, fait encore débat ; y sont prévus un complexe aquatique, un parc d’attractions couvert, des activités de sports extrêmes, une piste de cirque modulable à 360°, des salles de spectacle de 500 et 2 000 places, un hall d’expositions, 10 hôtels pour un total de 2 700 chambres, une galerie commerciale, et ce, au sein d’un parc paysager de 80 hectares, desservi à terme par la gare du Grand Paris Express (2024).

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ÉVÈNEMENTIEL Innovation, réhabilitation, conscience écologique et prise avec le réel. Ce sont les termes qui pourraient qualifier les nouvelles structures nées de l’ambition de quelques-uns bien décidés à voir ces abords de Paris retrouver toute leur vitalité. Sachant que les J.O vont participer largement au renouveau de la partie nord, le village olympique devant s’élever dans le nouveau quartier de Saint-Denis Pleyel. Ainsi en est-il de la U Arena, édifiée à Nanterre non loin de La Défense, qu’un concert des indéboulonnables Rolling Stones inaugurait le 19 octobre dernier. Conçu par Christian de Portzamparc, cet équipement d’une capacité de 20 000 à 40 000 spectateurs et dont l’exploitation a été confiée à Lililo, se veut polyvalent, selon les souhaits de son propriétaire Jacques Lorenzetti, manager du Racing 92, même s’il se destine en priorité à recevoir les matchs du club de rugby. Ultra-connectée (15 000 connexions WiFi simultanées, plateforme digitale interactive, application mobile, etc.), et égaLa U Arena

lement équipée d’un Emotion Studio – un mur de 45 vidéoprojecteurs associé à un mapping au sol de plusieurs milliers de m² développé par le studio canadien

Moment Factory – cette enceinte à la toiture fixe offre en outre 95 loges (10 à 44 places), 8 salons (80 à 500 places) et la possibilité d’organiser des conventions d’ampleur (500 à 30 000 participants). Toujours à Nanterre, un lieu peu commun vient de voir le jour, Foodentropie. Entièrement voué à l’alimentation durable à travers une fédération d’initiatives (ferme urbaine, bureaux partagés, incubateur de start-up, cuisines partagées, etc.), ce véritable laboratoire de la transition alimentaire occupe le Château de Nanterre, autrefois siège d’une fabrique de dentifrice et aujourd’hui classé aux monuments historiques. Le site déploie 5 000 m² d’espaces verts (dont plus de 800 m² de potager en permaculture) et 2 300 m² d’espace intérieur dont une salle évènementielle modulable (215 personnes en plénière, 150 en repas assis), avec terrasse couverte (40 places), cour intérieure et pelouse dédiée (500 m²). Sont aussi proposés en

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marge des visites et ateliers au potager, des ateliers culinaires en partenariat avec United Kitchens, des expériences gustatives, etc., le tout sur mesure. Du côté de Pantin, Cultplace, le groupe Le site de Foodentropie

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gérant la Bellevilloise, doit ouvrir en fin d’année Dock B, au sein des fameux

Magasins généraux réhabilités par BETC. En bordure du canal de l’Ourcq, ce site pluriel qui réunira un restaurant semi-gastronomique, un coffee-shop, un concept store et une salle de concert, pourra accueillir des évènements jusqu’à 600 personnes. À Clichy, c’est un tout nouvel espace contemporain, modulable et connecté qui s’adresse aux entreprises. Aux abords de Saint-Ouen, Clichy Meeting Villages profite d’une zone en plein boom économique et par conséquent d’un besoin croissant de services aux entreprises (10 salles cosy pour certaines modulables, jusqu’à 85 personnes en conférence, 200 en réception). Une salle au Clichy Meeting Village

La Seine Musicale

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Pour passer au vert, direction le bois de Boulogne où le Domaine de Longchamp se voue depuis mai dernier au vivre ensemble et à l’écologie. Porté par la Fondation GoodPlanet de Yann Arthus-Bertrand en partenariat avec le groupe Noctis, ce très beau site niché au cœur d’un parc de 3,5 hectares, abrite deux pavillons de 400 m² et 800 m², et un château qui dispose d’une salle de 506 m² au rez-de-chaussée prolongée d’une terrasse de 200 m² (200 places en dîner, 200 places en terrasse), de galeries, d’un auditorium de 96 places. Les extérieurs se prêtent aussi volontiers à la tenue de manifestations (jusqu’à 1 000 personnes). À son inauguration le 22 avril dernier, la Seine Musicale est entrée dans le giron des grandes institutions culturelles. Conçue à la pointe aval de l’île Seguin par l’architecte japonais Shigeru Ban associé à Jean de Gastines, elle propose en effet des équipements d’envergure égale à ceux des grandes capitales européennes. Déployée sur 36 500 m² et près de 324 mètres le long de la Seine, elle compte une salle de spectacle modulable de 6 000 places, un très bel auditorium tout de bois habillé de 1 150 places, 5 studios d’enregistrement ultramodernes, nombre d’espaces extéLe Domaine de Longchamp

LA DÉFENSE SE TRANSFORME Le quartier de La Défense qui espère à terme tirer profit du Brexit, multiplie les initiatives pour devenir, plus qu’un quartier d’affaires, une destination touristique à part entière aux portes de Paris. Occupé aujourd’hui par 180 000 salariés, 40 000 étudiants et 20 000 habitants, ce quartier minéral souffre en effet d’une image très connotée « business ». Alors que la fameuse dalle sert régulièrement de scène à des animations, projets artistiques, culturels et évènementiels par l’entremise notamment de Defacto, des projets pérennes commencent à s’y poser. Comme L’Alternatif, nouveau lieu évèneL’auditorium de L’Alternatif

mentiel au pied de la tour Majunga sous l’impulsion de 3 opérateurs majeurs, Defacto en charge de la gestion, animation et promotion de La Défense, Culture et Patrimoine impliqué dans la valorisation du patrimoine d’exception, et Indigo, l’exploitant des parkings de Paris La Défense. Car c’est bel et bien en lieu et place d’un parking que ce lieu pour le moins underground a ouvert en septembre dernier, alliant sur 1 600 m² un espace de restauration-coworking (jusqu’à 200 personnes), une galerie d’exposition à la lumière du jour et un auditorium modulable de 480 places (jusqu’à 800 personnes debout). Quant aux grands projets architecturaux, ce sont les futures tours qui vont venir prolonger la skyline : les deux tours Sisters (de 225 et 130 mètres de haut) par l’architecte Christian de Portzamparc, dont l’une sera un hôtel 4* de 300 chambres (2022) ; les deux tours Hermitage culminant à 320 mètres de haut, intégrant une salle de spectacle, un auditorium, une galerie d’art contemporain, un hôtel 4* de 210 chambres, un centre de conférences et des restaurants

Les futures Tours Sisters

(2018-2019) ; la tour des Jardins de L’Arche, un ensemble mixte attendu pour 2022 à proximité immédiate de la U Arena, qui outre

des commerces et bureaux, abritera des enseignes du groupe IHG – InterContinental, Crowne Plaza et Holiday Inn – pour un total de 730 chambres. D’ailleurs, cette offre hôtelière exponentielle – 4 000 chambres à l’horizon 2025 contre 2 600 aujourd’hui – devrait également permettre, au vu des enseignes programmées, d’internationaliser la clientèle. Autre nouveauté, celle qui consiste à ouvrir des espaces jusqu’alors peu accessibles, comme les rooftops des nombreuses tours, à l’instar du Toit de la Grande Arche rouvert après huit années de fermeture, pour profiter de vues imprenables. Pour autant, tous ces développements requièrent la création d’un véritable hub de transports pour rallier aisément le centre de la capitale. Ce sera chose faite en 2022 avec le RER E Eole qui reliera la gare du Nord à La Défense en 15 minutes, tandis que le CDG Express prévu pour 2023 mettra l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle à seulement 34 minutes de la Grande Arche.

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rieurs, 3 000 m² d’espace de convention ; s’y ajoutent des équipements hightech, comme cet écran LED géant de 800 m² à l’entrée, un jardin de 7 410 m² et depuis peu le restaurant Octave (50 places), l’intervalle gustatif de Sodexo que dirige le Chef Xavier Rousseau, avec belle terrasse couverte sur la Seine et lounge cosy (30 places). Si STS Événements, dont TF1 Entertainment est l’actionnaire majoritaire, assure l’exploitation artistique et commerciale, la gestion évènementielle revient à Sodexo. Enfin, site Le Dock B

peu commun dans l’enceinte francilienne, le chai de vinification et de stockage à Montreuil de la Winerie

La Winerie Parisienne

Parisienne. Dans l’ambiance toute brooklynienne d’une ancienne imprimerie (privatisation jusqu’à 100 personnes), y sont dispensés sur demande des visites, des dégustations, des ateliers découverte et/ou de blending (groupes de 25 personnes). Enfin, au château de Versailles, le réaménagement du pavillon Dufour promet de belles opportunités avec un auditorium flambant neuf (148 places), à l’esthétique audacieuse, et le restaurant Ore, nouvel écrin gastronomique du chef étoilé Alain Ducasse, privatisable le soir (jusqu’à 124 places).

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HÔTELS Hormis le quartier de La Défense et les plateformes aéroportuaires où quelques projets sont attendus – les établissements intégrés de l’ICT de Roissy en tête – d’autres établissements sont venus conforter l’offre francilienne. À Saint-Ouen d’abord, où le Mob Hotel, dernier Le Mob Hotel

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projet de Cyril Aouizerate,

l’un des fondateurs de Mama Shelter, s’affiche comme la déclinaison hôtelière

PROJETS

du restaurant éponyme ouvert à Brooklyn en 2011. À la fois lieu de vie ouvert à

Le premier hôtel Innside by Meliá

tous, espace collaboratif et hébergement atypique de 92 chambres, il concentre

(267 chambres) prévu à l’aéroport Paris-

des boutiques d’objets éthiques, un restaurant (80 places) et sa terrasse-jardin,

CDG, proposera un bar, un restaurant avec

une bibliothèque de plus de 3 000 ouvrages, 2 terrasses perchées avec un es-

terrasse, un fitness et 900 m² de salles de

pace de méditation et une table d’hôtes (jusqu’à 20 personnes), 2 salles de 60 et

réunion (2019). Le groupe LOV Hôtel

84 places, un espace de co-working, tout en proposant des animations, stages de

Collection, en partenariat avec Alain Ducasse, a annoncé l’ouverture en 2019 sous sa nouvelle marque Airelles Collection d’un hôtel de luxe et de charme de 19 chambres au sein des bâtiments XVIIe siècle des Grand et Petit Contrôle à Versailles, avec vue sur l’Orangerie du château et la pièce d’eau des Suisses, avec l’ambition d’en faire le plus petit palace au monde. Dans la même zone, au Domaine Montcel de Jouy-en-Josas, seront créées 180 chambres avec piscine, restaurant et 3 000 m² d’espaces de réunion en 2018, le tout sur un site de 14 ha. Enfin, à Avilly Saint-Léonard, devrait ouvrir en 2018 le Grand Hôtel de Chantilly (210 chambres dont 23 suites, salles de séminaire, plusieurs restaurants et spa).

Le site Villages Nature Paris

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méditation et ateliers de bricolage, un écran géant installé dans la vaste cour extérieure pour la diffusion de films. Dans le quartier résidentiel de la très chic Neuilly-sur-Seine, InterContinental Hotels Group a installé le Crowne Plaza Paris, non loin de l’Hôpital Américain de Paris. Avec un accès aisé à La Défense ou aux Champs-Élysées, cet hôtel de 281 chambres compte 20 salles polyvalentes sur 1 100 m² (jusqu’à 400 personnes), un bar-lounge, une brasserie, une cour paysagère, un espace bien-être. Finalement dévoilé en septembre après un report d’ouverture, Villages Nature Paris, le tout dernier et gigantesque complexe touristique conduit par le groupe Pierre & Vacances – Center Parcs et Euro Disney, regroupe à 10 minutes de la gare TGV Marne-la-Vallée et 30 minutes de Roissy-CDG, 916 appartements et cottages conçus par l’architecte Jean de Gastines (de 2 à 12 personnes chacun), 5 univers thématiques dont un immense parc aquatique de 9 000 m² qui sont autant d’opportunités incentives. Quant au plus grand Holiday Inn Express de France (305 chambres), Le Citizen M La Défense

sa construction se poursuit au cœur de la plateforme aéroportuaire de Roissypole Ouest, près du Terminal 1, pour une ouverture prévue début 2018 ; il devrait être exploité par la société IECH, groupe français familial indépendant spécialisé depuis 35 ans dans l’investissement hôtelier. Le groupe Accor peut pour sa part se targuer d’inscrire Versailles dans son carnet d’adresses avec ce « nouveau » MGallery by Sofitel, ex Pullman Château de Versailles, dorénavant nommé Le Louis, Versailles Château, lequel affiche 152 chambres, un restaurant gourmet, un bar spectaculaire, une belle terrasse, un spa et 7 salles de réunion dédiées. Enfin, à La Défense, juste en face de la U Arena, l’arrivée en juin d’un Citizen M (175 chambres), marque le renouveau du quartier (175 chambres) en dis-

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tillant une atmosphère casual et arty tant à l’extérieur, sur sa façade – elle porte une œuvre monumentale réalisée par AVAST, un collectif d’artistes basé à NYC et Paris – qu’au sein de ses différents espaces : le coffeeM, le lobby ouvert sur une grande terrasse avec une vue plongeante sur la Grande Arche, les salons de réunion, le bar et la cuisine ouverte. Le Louis, Versailles Château

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CHERS J.O ! Beaucoup s’accordent à dire que si l’organisation des JO en 2024 va donner un coup d’accélérateur au Grand Paris, elle imposera aussi à la capitale de s’éviter de nouveaux retards dans son redéploiement urbain. Car, et c’est aussi une raison de son succès, la candidature parisienne intimement liée au projet du Grand Paris, a profité d’un territoire qui a déjà débuté sa mutation avec des projets indépendants de ceux attachés à la compétition sportive. Comme le chantier du Grand Paris Express qui d’ici à 2024 développera près de 200 km de lignes de métro et 70 gares en région parisienne, pour un coût de 26 milliards d’euros sans lien avec les J.O. Côté chiffres, alors que selon le scéde cet évènement planétaire sont estimées à 8,1 milliards d’euros, la création d’emplois entre 120 000 et 247 000 et les recettes touristiques à 3,5 milliards d’euros, le budget initial, lui, a été évalué pour l’heure à 6,8 milliards d’euros. En espérant que d’ici là, le budget alloué aux futures infrastructures – 3 milliards d’euros – ne dévisse pas, comme ce fut le cas pour Pékin, Londres, Sotchi ou Rio… Même si Paris mise sur 95 % de sites déjà existants, ne prévoyant la construction que de 3 structures pérennes, en Seine-Saint-Denis – le centre aquatique, le village olympique et le centre des médias –, et la rénovation de 8 enceintes dont le Stade de France.

© Société du Grand Paris - Agence Kengo Kuma & associates 1

nario le plus optimiste, les retombées économiques

La future gare Pleyel

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abu dhabi PAR MICHEL FORAUD

l’ère nouvel

L’ouverture du Louvre Abu Dhabi marque une nouvelle étape pour le plus vaste des Emirats Arabes Unis. C’est désormais la culture qui va porter ses ambitions touristiques et renforcer sa notoriété internationale, notamment sur le marché évènementiel.

aBu DHaBi

S

heikh Khalifa Ben Zayed en a rêvé, Jean Nouvel l’a fait. Ainsi pourrait se résumer la formidable aventure du Louvre Abu Dhabi, le musée universel qui ouvre ses portes le 11 novembre

sur l’île de Saadiyat, à l’est de la capitale des Emirats Arabes Unis. Une œuvre majestueuse qui a mis du temps à mûrir, mais qui va marquer les esprits et devrait attirer les foules dans les années à venir. Les autorités comptent beaucoup sur cette prestigieuse réalisation et, au-delà, sur les 4 autres musées qui vont voir le jour dans les années à venir à Saadiyat

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pour asseoir la notoriété de l’émirat qu’ils imaginent en fer de lance de la culture. Un secteur qu’ils sont les premiers à mettre en valeur au sein de la fédération des Emirats Arabes Unis et qui pourrait s’avérer très rentable à terme pour développer le tourisme dans le pays le plus vaste (80 % du territoire) et le plus riche de la fédération, à la faveur d’un ambitieux plan Vision 2030 élaboré il y a quelques années. D’autant que les gros développements hôteliers opérés depuis une décennie dans la capitale permettent de répondre largement à la demande, les taux d’occupation de la plupart des luxueux 4 et 5* n’étant pas si élevés que cela et s’accompagnant souvent de prix de vente très agressifs. L’opportunité est donc grande pour les organisateurs d’évènements en tous genres de s’intéresser à Abu Dhabi, d’autant qu’en matière d’infrastructures d’accueil et de réunion, l’émirat dispose de tout ce qui se fait de mieux sur le marché. L’ouverture du Louvre a d’ailleurs dynamisé les projets, plusieurs milliers de chambres d’hôtel étant annoncées d’ici à 3 ans dans les deux zones les plus en pointe, Saadiyat Island et Yas Island. Tout va bien donc pour cet émirat de 2,7 millions d’habitants qui a accueilli 4,4 millions de visiteurs étrangers en 2016 et qui ambitionne d’en recevoir 10 millions d’ici à 5 ans. Son aéroport international monte en puissance et sa compagnie aérienne, Etihad Airways, malgré quelques investissements hasardeux ces dernières années (notamment chez Alitalia) étend ses ailes sur le monde, offrant d’excellents accès au départ de Paris. Le gouvernement a même lancé un programme d’incitation réservé aux organisateurs de conférences et de grands salons internationaux, Advantage Abu Dhabi, qui accorde des subventions, des réductions et un support marketing en fonction de critères économiques, touristiques et environnementaux.

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L’extraordinaire dôme du Louvre Abu Dhabi

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CONGRÈS - EXPOSITIONS Les autorités ont créé en 2005 l’ADNEC (Abu Dhabi National Exhibition Company), chargé de positionner l’émirat sur le segment Mice. La structure gère l’Abu Dhabi National Exhibition Centre, mais aussi le Al Ain Convention Centre (dans la 2e ville de l’émirat) et ExCel London dans la capitale britannique. Notons que beaucoup d’hôtels 4 et 5 * de l’émirat abritent des salles de réunion de grande capacité, certains disposant même de véritables centres de conférence, à l’instar de l’Emirates Palace Abu Dhabi Kempinski, le plus spectaculaire. ADNEC (Abu Dhabi National Exhibition Centre) : inauguré en Le dôme de l’Emirates Palace Kempinski

2009 dans le secteur de Capital Gate, c’est le site de congrès et

d’exposition le plus important de l’émirat qui s’étend sur 133 000 m². Un gigantesque ensemble d’une très grande clarté qui se déploie sur des kilomètres de halls et de foyers faciles à vivre pour les participants d’un congrès. Sur 2 niveaux, l’ADNEC compte 2 halls de conférence de 1 000 places, 1 hall de banquet, 20 salles de réunion offrant de 20 à 150 places.

© Mohamed Somji

Le Louvre Abu Dhabi

Centre de Convention de l’Emirates Palace : installé dans l’hôtel le plus emblématique de l’émirat, il offre de luxueux espaces pour les réunions et les expositions, notamment un auditorium de 1 100 places, une salle de réception (Etihad Ballroom) de 1 200 places en banquet et de 2 400 places en cocktail. En version réunion, la même salle peut accueillir jusqu’à 1 200 délégués. L’ensemble compte également 42 salles de meetings offrant de 20 a 150 places, une salle de presse et des terrasses pour l’événementiel (jusqu’à 500 personnes pour la terrasse Ballroom B et jusqu’à 3 000 personnes en cocktail pour la Palace Terrasse).

ÉVÈNEMENTIEL aBu DHaBi

Les grands hôtels jouent évidemment un rôle essentiel dans ce domaine compte tenu du nombre de restaurants et de salons très élégants dont ils disposent, voire pour certains de terrasses très généreuses. Le savoir-faire de ces têtes d’affiche pour organiser cocktail et soirée de gala n’est plus à démontrer, qu’il s’agisse pêle-mêle de l’Emirates Palace, du Ritz Carlton, du Hyatt Capital Gate, du Rosewood, du Four Le Zayed National Museum

Seasons, du Yas Viceroy ou du St-Regis. Hormis ces pros de l’évènementiel, l’émirat compte de plus en plus d’adresses

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originales pour les réceptions. La nouveauté, c’est évidemment Le Louvre Abu Dhabi qui ouvre ses portes le 11 novembre en présence de la famille régnante et d’Emmanuel Macron. Dessiné par Jean Nouvel, ce prestigieux ensemble édifié à la pointe ouest de Saadiyat Island est le premier des 5 musées dont l’émirat a passé commande à ouvrir ses portes. Les autres suivront au fil des ans, le Guggenheim de Franck Gehry, le Zayed National Museum de Norman Foster, le Performing Arts Center de Zaha Hadid et le Musée Maritime de Tadao Ando. C’est aussi celui dont l’architecture est la plus extravagante, son dôme argenté de 180 m de diamètre ne passant pas inaperçu en bord de mer. Dans cet étonnant écrin, l’évènementiel aura sa place selon les vœux des dirigeants et prendra forcément une dimension exceptionnelle (voir encadré). En version moins spectaculaire, l’Heritage Village, un écomusée retraçant l’histoire de l’émirat, offre un cadre rustique pour une soirée sous la tente, ponctuée de danses et de musiques traditionnelles, suivant une visite des L’Heritage Village

collections (jusqu’à 500 personnes). Toujours au chapitre culturel, les nombreuses galeries d’art qui sont apparues ces dernières années dans la ville offrent un bel environnement pour un cocktail comptant une centaine d’invités (Etihad Art Gallery, N2N Art Gallery, Warehouse 421, Salwa Zeidan Gallery, Folklore Gallery). Dans la capitale, l’évènementiel peut également s’envisager sur l’eau lors d’un dîner croisière à bord d’un vieux grément ou d’un yacht de luxe (jusqu’à 100 personnes) ou sur les pelouses des 5 parcours de golf que compte l’émirat, non compté celui d’Al Ain (cocktail et dîner jusqu’à


600 personnes). En bord de mer, on peut privilégier le Saadiyat Beach Club, l’ex-Monte Carlo Beach, une enclave branchée qui met à la disposition des groupes sa belle plage de sable blanc, sa piscine, son spa, ses 3 restaurants et bar, son lounge et son vaste jardin (jusqu’à 600 personnes en cocktail). En version XXL, sur Yas Island, la structure Du Forum (2 420 m²) managée par le groupe Spectra permet d’accueillir sous son dôme étoilé jusqu’à 4 500 personnes en concert, 2 500 en théâtre et 1 500 en banquet. Le lieu n’a rien de luxueux, mais il offre la plus grande capacité de la ville. À noter que le groupe Spectra dispose également sur Yas Island d’une enceinte évènementielle gigantesque, Du Arena, configurée pour recevoir jusqu’à 35 000 personnes

Le Saadiyat Beach Golf Club

en concert où les Rolling Stones, Justin Timberlake et Metallica se sont produits ces dernières années. Si la capitale des émirats n’est pas aussi animée que Dubaï, notamment en soirée, elle compte quelques belles tables gastronomiques, pour partie localisées dans les grands hôtels. Parmi les plus convaincantes, citons, Zuma, l’une des plus en vue (haute cuisine japonaise, 50 personnes), Cipriani, une déclinaison chic de la célèbre marque hôtelière vénitienne, qui fait face au circuit de formule 1, à Yas Island (spécialités italiennes et japonaises pour 240 personnes), Circo, table italienne de l’hôtel InterContinental (50 personnes), Villa Toscana, à l’hôtel St-Regis (spécialités d’Emilie Romangne et de Toscane, 45 personnes), 18 degrees, élégante table panoramique perchée au 18e étage du Hyatt Capital Gate (carte méditerranéenne, 70 personnes), Asia de Cuba, une Le restaurant 18 degrees du Hyatt Capital Gate


adresse très colorée (carte d’inspiration caribéenne et asiatique, 50 personnes), Al Fanar, au sein du village vénitien du Ritz Carlton (cuisine émirienne, 80 personnes), Roberto, à l’Hôtel Rosewood (spécialités italiennes, 120 personnes), BBQ Al Qasr, à l’Emirates Palace (96 places), Ray’s Grill , au 63e étage de l’hôtel Jumeirah at Etihad Towers (carte de viandes, 80 personnes), Catch, sur la corniche (fruits de mer, 100 personnes à l’intérieur et 100 en terrasse), Coya, au sein de la Mall Gallery (spécialités péruviennes, 100 places en intérieur et 32 en extérieur), Flooka, en bordure de la mangrove (carte de poissons, 300 personnes). Du côté des discothèques et lounges, plusieurs adresses renom-

Le Viceroy Abu Dhabi Skylite Lounge

mées : MAD, à Yas Island, la plus grande boîte de l’émirat, recouverte de gigantesques œuvres de street art, ouverte au public les jeudi et vendredi, Barfly by Buddha-Bar, au village vénitien de l’hôtel Ritz Carlton, Iris Yas Island, à proximité du circuit de F1, Loca, au sein de la luxueuse galerie commerciale The galleria, entre les hôtels Four Season et Rosewood, Skylite Rooftop Lounge, au sein du Yas Viceroy Abu Dhabi, sur le circuit de Formule 1 et le Rooftop Relax@12 à l’Hôtel Aloft. La Grande Mosquée

ACTIVITÉS - VISITES Abu Dhabi n’a pas comme Dubaï fait le choix de la démesure et du toujours plus, même si au cours des dernières années le nombre de tours et de réalisations spectaculaires s’est multiplié. Du coup, la capitale politique et économique des émirats n’affiche pas avec autant d’éclat sa réussite et n’attire pas autant les regards. Sauf que son nouveau positionnement de capitale culturelle lui confère désormais une aura qu’aucune de ses voisines du Golfe ne pourra lui contester avant longtemps. Le Louvre, le Guggenheim, le Zayed National Museum, le Performing Arts Center et le Musée Maritime sont autant de marqueurs de nature à positionner Abu Dhabi à l’égale de Paris, Londres ou New York. Dès la fin de l’année, sur Saadiayt Island, le Louvre Abu Dhabi devrait attirer les foules, la beauté de

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son écrin ajoutée à la richesse de ses collections, en provenance de 13 des plus grands musées français, faisant de ce premier Louvre international un évènement planétaire (voir encadré). En marge de cette actualité culturelle, le visiteur peut s’intéresser à une autre réalisation Le musée Guggenheim

de grand prestige, un lieu de culte exceptionnel édifié voici 10 années dans le secteur de Maqtaa, à proximité du grand canal, la Mosquée Sheikh Zayed, la plus grande du pays. D’une élégance et d’une légèreté étonnante, ce majestueux ensemble de marbre blanc

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où repose Sheikh Zayed, le père de la nation, à l’origine de la fédération des Emirats Arabes Unis, couvre plus de 22 000 m², s’agrémente de 82 dômes et de 4 minarets qui s’élèvent à plus de 100 mètres du sol. Elle peut accueillir près de 40 000 fidèles dont 9 000 dans la grande salle de prière, où se déroule le plus grand tapis fait main au monde, un Mecched de 5 625 m² et 2,5 millions de nœuds ! Elle se visite quotidiennement sous la conduite de guides, à l’exception du vendredi, jour de la grande prière, où elle n’est ouverte qu’en soirée, de 16h30 à 22h00. En prolongement de ces sites d’exception, suggérons la visite de Masdar City, une ville nouvelle qui voit le jour à l’est de la capitale, pas très loin de l’aéroport international. Ce projet un peu fou managé par les autorités porte sur la réalisation d’une ville verte qui devrait compter 50 000 habitants en 2030 et où 40 000 personnes vont travailler ou étudier. Pour l’heure, les bâtiments réalisés avec des matériaux à faible teneur en carbone permettent une économie d’énergie et d’eau de l’ordre de 40 % Le Yas Marina Circuit

par rapport aux constructions traditionnelles, la ville étant alimentée en énergie propre par de puissants panneaux solaires installés sur les toits. Le groupe Masdar à l’origine de ce projet a ouvert un centre d’information sur place où les groupes sont reçus avant une visite des infrastructures déjà opérationnelles. Manière de découvrir une autre facette d’un émirat où apparemment jusqu’ici on ne se préoccupait guère de la réduction de l’empreinte carbone…. Dans un registre plus sportif, 2 entités méritent le détour, Yas Marina Circuit et Ferrari World, tous les deux installés sur Yas Island, la zone dédiée aux loisirs. Le premier accueille chaque année en novembre le dernier grand Prix de F1 de la saison et le reste du temps nombre de compétitions automobiles. Un circuit



urbain de 5,6 km dessiné en 2009 par le grand spécialiste du genre, l’allemand Hermann Tilke, qui bénéficie d’une localisation unique en bordure d’une marina, et qui est même surplombé par un hôtel de luxe fort original, le Yas Viceroy Abu Dhabi d’où l’on peut évidemment suivre le Grand Prix d’une manière exceptionnelle. En dehors de cette manifestation à laquelle on peut convier un groupe (le ticket d’entrée est très élevé pour l’accès au circuit et surtout pour organiser des réjouissances), Yas Marina Circuit se visite et l’on peut y organiser des séances de team building ou des réunions dans ses salons et dans les paddocks en bordure de piste (jusqu’à 500 personnes). Il est même envisageable de prévoir un dîner sur la piste devant la ligne d’arrivée pour 3 000 invités, ou bien en terrasse, au premier étage des tribunes (jusqu’à 700 personnes en cocktail, 350 en dîner). Il est également suggéré de prendre le volant de bolides de production, Aston Martin, Ferrari, Jaguar, Porsche, spécialement réalisés par ces marques de prestige pour le circuit (30 spécimen + 6 Camaro). Ferrari World

Des Ferrari justement, le parc Ferrari World les collectionne et les met avantageusement en scène sur ses 86 000 m² de halls abrités sous un gigantesque

toit carapace aux couleurs de la marque italienne. À l’intérieur, 26 attractions liées au monde de l’automobile, certaines très spectaculaires attirent les foules, et quelques autres en extérieur, notamment Formula Rossa, 2 km de montagnes russes qui débutent par une ligne droite à 240 km/h ! Ferrari World qui met à disposition des groupes 3 000 m² d’espaces évènementiels, peut se privatiser en soirée (après 20h00), et être le cadre de team building avec accès aux attractions et aux 5 points de restauration, un théâtre de 720 places accueillant les réunions. Sur ce créneau motorisé, signalons également l’existence aux portes du désert, à 40 mn de route au sud de la ville, d’un étonnant musée, l’Emirates National Auto Museum, créé par un richissime membre de la famille royale qui l’a dédié aux véhicules les plus chers, les plus rares et les plus luxueux. Sultan

aBu DHaBi

Hamdan Al Nahyan, conseillé par son fils, collectionne les plus beaux spécimens de Porsche, Lamborghini, Mc Laren, Mercedes et Chevrolet, sa Rallye 4x4 dans les dunes

collection comportant pas moins de 5 Bugatti Veyron (à 2 millions d’eu-

ros l’unité !) ainsi qu’une flopée de Ferrari, certaines n’ayant jamais roulé. Le musée est

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actuellement en rénovation, mais ces aménagements achevés, il accueillera à nouveau les visiteurs, les groupes étant les bienvenus, un cocktail pouvant même avoir lieu en présence du fils du propriétaire. Compte tenu du relatif éloignement de ce lieu (85 km de la ville), sa visite est plutôt à réserver aux groupes qui empruntent cette route pour se rendre en villégiature au Qasr Al Sarab Desert Resort, le sublime palais du désert de Liwa managé par le groupe Anantara. Retour en ville pour la visite de l’Abu Dhabi Falcon Hospital, une véritable institution dans l’émirat qui prend grand soin depuis 1999 de ces rapaces auxquels les riches Dhabiens consacrent des fortunes. Grâce à Sheikh Zayed, ces gentils

Masdar City-Wind Tower

faucons disposent même d’un passeport officiel qui leur permet de voyager à l’étranger et de prendre l’avion avec leur propriétaire. L’hôpital se visite, on peut assister à des démonstrations de vol et un cocktail peut clôturer la session (jusqu’à 200 personnes dans les jardins). Outre ces lieux emblématiques, on peut suggérer aux groupes nombre d’activités : un survol de la ville en hélicoptère ou en hydravion, une croisière en catamaran ou en vieux grément le long des côtes ou vers les îles, une sunset cruise sur le grand canal, du team building sur la plage de l’hôtel, une séquence shopping dans l’un des centres commerciaux qui se multiplient dans les nouveaux quartiers, une virée en kayak dans la mangrove, un rallye en 4X4 dans le désert (à 45 mn), du ski surf sur les dunes, une compétition golfique sur l’un des 4 parcours 18 trous. Des parcours où certains DMC transfèrent les groupes dès leur sortie de l’aéroport à leur arrivée tôt le matin pour profiter d’un petit-déjeuner suivi de Abu Dhabi Falcon Hospital

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quelques activités avant de rejoindre l’hôtel (c’est le cas au Yas Link Golf sur Yas Island et au Abu Dhabi Golf Club). Enfin, reste une excursion intéressante en direction d’Al Aïn, la cité antique d’Abu Dhabi, deuxième ville de l’émirat, implantée à 150 km à l’est de la capitale (2h30 de route) et presque à la frontière omanaise. C’est le fief de la famille régnante d’Abu Dhabi (Sheikh Zayed y est né) et 50 % de son demi-million d’habitants sont encore des émiriens, ce qui donne à cette cité-oasis très ancienne inscrite depuis 2011 au patrimoine mondial de l’Unesco un cachet exceptionnel, d’autant qu’elle ne compte pas de grandes constructions et qu’elle s’agrémente de palmeraies. Plusieurs universités importantes y sont implantées, accueillant près de 15 000 étudiants. L’excursion se fait généralement à la journée, mais on peut prévoir une nuit sur place, la ville compte en effet un beau parc hôtelier de 4 et 5 étoiles. Abu Dhabi Skyline

LE LOUVRE EN ÉVÈNEMENT Dès son ouverture le 11 novembre, le Louvre Abu Dhabi va devenir l’attraction numéro 1 de l’émirat., les autorités tablant sur un million de visiteurs à la fin de la première année d’activité. L’impact sur la fréquentation touristique devrait donc être majeur dans les années à venir, notamment sur le segment Mice. Le nombre de ces opérations devrait logiquement s’envoler et le Louvre devenir un lieu évènementiel très prisé des groupes même si la stratégie de la direction à ce sujet est encore un peu floue. Ce qui est sûr, c’est que le site ne se positionnera pas comme un lieu d’évènement et de conférence, l’organisation d’évènements privés étant réservé aux seuls partenaires du musée. Pour les autres, des visites privées pourront être programmées, suivies dès le 11 novembre d’un

© Mohamed Somji

cocktail dans le café qui est intégré au site, ou au printemps 2018 d’un déjeuner dans le restaurant gastronomique qui est annoncé.

HôTeLs Le parc de l’émirat compte 165 établissements et quelques 25 000 chambres, dont 12 515 en 5*, 7 803 en 4* et 3 795 en 3*. Les grandes chaînes internationales sont largement représentées, avec des établissements de très grand luxe qui s’affichent à des prix peu élevés compte tenu de la concurrence sur place, inférieurs de 30 à 40 % suivant les périodes à ceux de Dubaï. Beaucoup de projets dans les cartons, essentiellement sur Saadiyat Island et la corniche, avec entre autres un Jumeirah de 285 chambres (mi-2018), un Grand Hyatt de 428 chambres (2018), un Shangri-La de 208 chambres (2019), un Rotana de 32 chambres et 13 beach villas (2018), un Hilton de 366 chambres (2019), un Mandarin Oriental de 160 chambres (2019) et dès l’été 2018 un spectaculaire Fairmont de 563 chambres dont l’architecture n’est pas sans rappeler celle de l’Atlantis Dubaï. L’ensemble abritera 9 restaurants et un centre de conférence avec une ballroom de 1 270 m2. Sur Yas Island, projet en 2019 d’un Hilton de 500 chambres. Emirates Palace Abu Dhabi - Kempinski

CORNICHE Emirates Palace Abu Dhabi Kempinski*****L (394 chambres) : la famille régnante voulait un palais des mille et une nuits pour accueillir

les visiteurs étrangers, touristes et personnalités. 12 ans après son ouverture, l’Emirates Palace remplit parfaitement ce rôle dans un secteur très huppé où l’émir s’est lui-même fait bâtir un

palais encore plus délirant. Sur 100 ha d’un domaine très préservé, c’est un déluge d’or, de bois précieux et de cristal dans les chambres élégantes, les salons, les 14 restaurants et bars, le

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Le Jumeirah at Etihad Towers

Le Royal Méridien Abu Dhabi

spa, les 2 piscines et même le centre de conférence qui compte un auditorium de 1 100 places, une ballroom modulable qui peut accueillir 2 400 personnes en cocktail et 42 salles de réunion. En prime, 1,3 km de plage, une marina et de vastes jardins pour l’évènementiel.

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Jumeirah at Etihad Towers***** (382 chambres) : l’hôtel occupe l’une des 5 tours des Etihad Towers qui s’élancent à plus de 100 m dans le ciel d’Abu Dhabi, pas très loin de l’Emirates Palace. Dans un décor très épuré, l’ensemble s’ouvre sur un gigantesque lobby lumineux donnant sur la mer et conduisant vers les chambres spacieuses, les 12 restaurants et bars, le spa et les 3 piscines. Spectaculaire bar panoramique au 74e étage qui embrasse la ville (Observation Deck at 300), vaste centre de conférence comptant 13 salles de réunion (de 24 à 276 places), ballroom divisible en 4 espaces ( jusqu’à 2 000 personnes en cocktail).

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Le Royal Méridien Abu Dhabi***** (276 chambres) : à l’ombre de la corniche est, un ensemble qui rayonne depuis longtemps sur la ville et qui reste une valeur sûre du Mice, d’autant que ses chambres spacieuses ont récemment été rénovées. 9 restaurants et bars, piscine, spa, 9 salles de réunion et ballroom de 450 places.

Bab Al Qasr Hotel Millenium***** (412 chambres) : voisin du futur Grand Hyatt, son architecture traditionnelle n’a rien de très originale et tranche avec les buildings de verre qui s‘élèvent dans cette zone. Une fois à l’intérieur en revanche, c’est la bonne surprise, avec un lobby design arabisant du plus bel effet et des espaces traités avec beaucoup d’élégance. Chambres spacieuses, 5 restaurants et bars, piscine, spa, 8 salles de réunion, salon VIP de 60 places, ballroom de 450 places. Sofitel Abu Dhabi Corniche***** (280 chambres) : le long de la corniche est, face au golfe persique et à Lulu Island, c’est le seul représentant de la marque dans l’émirat. Derrière sa façade de verre, le Sofitel cache un élégant lobby d’inspiration Art Déco habillé de marbre blanc et de petites fontaines très rafraîchissantes. Belles chambres au design intimiste, 6 restaurants et bars, spa, piscine extérieure, centre de conférence doté de 10 salles de réunion et d’une superbe ballroom de 1 000 places en cocktail. Le Méridien**** (234 chambres) : il fut pendant longtemps l’une des adresses fétiches des groupes français, sa taille, sa plage et sa décontraction faisant oublier qu’il est l’un des plus anciens hôtels de l’émirat (1979). Les rénovations qui sont annoncées devraient lui redonner une seconde jeunesse et attirer des groupes au budget limité. Chambres sympas, pas très grandes, 7 restaurants et bars, 3 piscines, plage, 2 salles de réunion (jusqu’à 400 personnes en cocktail).

L’hôtel Sofitel Abu Dhabi Corniche

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KHOR AL MAQTA Grand Canal The Ritz Carlton Abu Dhabi Grand Canal***** (532 chambres) : un environnement exceptionnel pour ce resort qui borde le canal. Agrémenté d’un village vénitien avec 6 restaurants et bars (au nombre desquels une brasserie Flo et le Barfly by Buddha-Bar), le Ritz figure parmi les adresses les plus en vue pour les groupes. Belles chambres donnant sur le canal, 6 restaurants et bars, Barfly by Buddha-Bar, majlis de 100 places, piscine, spa, 14 salles de réunion et ballroom de 1 500 places en cocktail et 1 100 en dîner.

The Ritz Carlton Abu Dhabi Grand Canal

Le Fairmont Bab Al Bahr


Le lobby de l’hôtel Traders

Fairmont Bab Al Bahr***** (369 chambres) : sĂŠparĂŠ du Ritz Carlton par le grand canal, le Fairmont porte haut les couleurs du groupe Accor dans l’Êmirat 8 ans après son ouverture. Beaucoup de charme dans cet ensemble très design qui abrite de beaux espaces ĂŠvènementiels autour de sa ballroom qui peut accueillir 1 100 personnes en rĂŠception et en thÊâtre et de ses 10 salles de rĂŠunion. Chambres fort ĂŠlĂŠgantes, 10 restaurants et bars, piscine, plage, spa et plusieurs espaces ĂŠvènementiels extĂŠrieurs (jusqu’à 1 100 personnes en cocktail).

Shangri-La***** (213 chambres) : tout le charme de l’Asie pour cette unitĂŠ qui fĂŞte son dixième anniversaire d’oĂš l’on jouit d’une vue superbe sur la grande mosquĂŠe Sheikh Zayed. IntĂŠrieur rafďŹ nĂŠ plutĂ´t classique dans les chambres très spacieuses et dans les espaces publics, 6 restaurants et bars, piscine, spa, 8 salles de rĂŠunion et ballroom de 300 places en cocktail. En extĂŠrieur, Plaza Bar et Spa Beach (1 000 personnes en cocktail). Traders**** (301 chambres) : Ă 2 minutes du Shangri-La, son petit-frère en version 4*, un univers joyeux et colorĂŠ qui plait bien aux groupes plutĂ´t jeunes. Belles

La plage de l’hôtel Shangri-La

chambres, restaurant, bar, piscine, plage, spa, salle de rĂŠunion de 30 places. Beach Front pour 1 500 personnes en cocktail. Armed Forces OfďŹ cers Club**** (294 chambres) : s’il n’est pas le plus luxueux des ĂŠtablissements de l’Êmirat, l’Armed Forces OfďŹ cers Club remporte en revanche la palme de l’originalitĂŠ. Cet ancien club d’ofďŹ ciers de l’armĂŠe designĂŠ par l’architecte français Roger Taillibert symbolise un faucon posĂŠ dans le dĂŠsert Ă 10 mn de l’aĂŠroport international. Chambres confortables, 2 restaurants, 4 bars, piscine olympique, bowling, cinĂŠma de 200 places, centre

6177$ (0,5 72856 7 ( 0,&(#6177$'8%$, &20 5(35(6(17$7,21 (1 )5$1&( 6$)5$1 53 7 ( )5$1&2,6#6$)5$153 &20


L’hôtel Hyatt Capital Gate

de conférence doté d’un salle plénière de 3 000 places en cocktail, salles de réunion (30 à 400 personnes), jardin pour dîner jusqu’à 10 000 personnes.

Mangrove

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Eastern Mangroves Hotel & Spa by Anantara***** (222 chambres) : une situation unique face à la mangrove pour ce beau resort qui a ouvert ses portes en 2012 aux couleurs d’Anantara et qui s’accompagne de vastes espaces extérieurs (base de kayak pour découvrir la mangrove). Chambres élégantes, 5 restaurants et bars, piscine, spa, 5 salles de réunion et ballroom de 300 places.

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Adnec Hyatt Capital Gate***** (189 chambres) : relié directement à l’Abu Dhabi National Exhibition Centre, il est installé dans la tour Capital Gate, laquelle figure en bonne place dans le Guinness des records en raison de son inclinaison à 18°, plus forte que celle de la tour de Pise. A l’intérieur de cette curiosité architecturale, aucune angoisse particulière, tout est en ordre et l’ensemble est joliment mis en scène. Chambres élégantes, 5 restaurants et bars, piscine, spa, 4 salles de réunion et nombreuses terrasses pour l’évènementiel. Aloft**** (409 chambres) : dans la famille Marriott, voici le rejeton le plus turbulent, branché et passionné de connectique qui s’adresse en priorité aux 20/35 ans. C’est le premier du genre au Moyen-Orient qui s’affiche en version cool dans ses chambres, ses 5 restaurants et bars (dont un panoramique, le Relax@12), son fitness centre et au bord de sa superbe piscine. En prime, plusieurs terrasses dédiées à l’évènementiel et Splash garden de 800 places en cocktail.

Al Ittihad Dusit Thani***** (521 chambres) : un lobby cathédrale de 135 mètres de haut donne le ton de cet élégant établissement installé dans les quartiers d’affaires de la capitale. Beaucoup de raffinement dans les chambres à la décoration d’inspiration thaïe, Le Dusit Thani

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Le Rosewood

L’hôtel Aloft

que l’on retrouve d’ailleurs dans les espaces publics. 5 restaurants et bars, piscine, spa, 6 salles de réunion, ballroom de 1 000 places en cocktail et Sky Dome de 2 000 m2 pour réunion et réception.

SAADIYAT ISLAND St-Regis***** (376 chambres) : inauguré en 2012 dans cette zone résidentielle désormais vouée à la culture (l’hôtel est à quelques minutes du Louvre), le St-Regis appartient au club des établissements les plus chers de la ville avec son voisin le Park Hyatt. Décoration forcément sublime dans ses chambres et salons, 6 restaurants et bars, 3 piscines (dont 2 extérieures), spa, vastes jardins, 4 salles de réunion et une ballroom de 2 400 places en cocktail, 1 500 places en réunion. En prime depuis juillet un Buddha-BarBeach, le premier au Moyen-Orient. Park Hyatt Abu Dhabi Hotels and Villas***** (306 chambres) : l’autre établissement luxueux qui devrait pleinement profiter de l’ouverture du Louvre et des 3 autres musées inscrits sur Saadiyat Island. Superbe réalisation


Le Zaya Nurai Island Hotel

mettant en scène de vastes jardins et espaces évènementiels, chambres raffinées, 5 restaurants et bars, piscines, spa, centre de conférence avec 11 salles, ballroom de 300 places en dîner et ballroom en terrasse de 350 places.

ZAYA NURAI ISLAND Zaya Nurai Island Hotel***** (54 villas) : la plus belle adresse balnéaire d’Abu Dhabi, à 10 mn en bateau de Saadiyat Island. Un site sauvage très exclusif sur lequel ont été aménagées de splendides villas très design que fréquentent assidûment la clientèle des émirats, mais aussi de riches clients français. À défaut de passer une nuit sur place, on peut privatiser l’une des 10 grandes villas que compte le resort (de 600 à 1 200 m2) pour orchestrer une soirée évènementielle forcément unique. 3 restaurants et 2 bars, piscine, spa.

AL MARYAH ISLAND Rosewood***** (189 chambres) : séparé du Four Seasons par un luxueux centre commercial (The Galleria), ce membre éminent de la collection Rosewood – laquelle compte désormais dans ses rangs le Crillon à Paris – est l’une des plus belles adresses de l’émirat, à peu de distance de Saadiyat Island et donc du nouveau musée du Louvre. Beaucoup d’élégance dans les chambres et salons, 5 restaurants et bars, piscine, spa, 6 salles de réunion et 2 ballrooms (1 040 et 240 places en cocktail). Four Seasons***** (200 chambres) : autre demeure de luxe de ce secteur nouveau d’Abu Dhabi où se trouvent nombre de restaurants et de clubs chics. Du marbre noir et blanc à profusion dans le lobby pour accueillir les hôtes de ce superbe établissement inauguré en mai 2016 dont les salons et chambres raffinés

Le Qasr Al Sarab Desert Resort by Anantara

regorgent d’œuvres d’art. 6 restaurants et bars, piscine, spa, 5 salles de réunion et ballroom de 480 m2 avec terrasse.

YAS ISLAND (FERRARI WORLD) Yas Viceroy Abu Dhabi***** (499 chambres) : c’est le seul hôtel au monde construit sur un circuit de formule 1, ce qui lui vaut d’être pris d’assaut par des amateurs fortunés lors du Grand Prix d’Abu Dhabi qui a lieu en novembre. C’est aussi un monument d’architecture avec sa carapace d’acier qui s’éclaire majestueusement de nuit et qui cache un établissement de très grande classe. Chambres très lumineuses, 7 restaurants et bars, piscine, spa, vastes espaces évènementiels extérieurs de 2 500 m2, 10 salles de réunion et ballroom de 400 places en cocktail.

de route au sud de la ville (25 mn en hélicoptère). Une merveille d’élégance pour cet ensemble extravagant composé de petits bâtiments qui s’intègrent à merveille dans cet environnement hors du temps. Chambres spacieuses au décor arabisant, suites avec piscine, 5 restaurants et bars, spa, piscine, 2 salles de réunion pour 10 personnes, ballroom de 350 places en réception et nombreuses activités dans le désert. Signalons pour un petit groupe la possibilité de privatiser le Royal Pavillon, légèrement à l’écart du resort, qui intègre 10 luxueuses villas de 130 m2 avec piscine et bénéficie de prestations exclusives.

Radisson Blu***** (397 chambres) : l’ensemble borde le Yas Golf Club et la marina, ce qui en fait une adresse de choix pour les amateurs de séjours sportifs. Belles chambres, 5 restaurants et bars, piscine, spa, 7 salles de réunion et ballroom de 350 places en cocktail.

DÉSERT Qasr Al Sarab Desert Resort by Anantara***** (193 chambres et Royal Pavillon avec 10 Villas) : un palais des mille et une nuits posé dans les impressionnantes dunes du désert de Liwa dans la région d’Al Gharbia, à 2 heures Le Yas Viceroy Abu Dhabi

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Arabian Night Village

Arabian Night Village**** (86 chambres) : un resort nettement plus basique que le Qasr Al Sarab, plus proche de la ville (45 mn en voiture), mais pourtant entouré de belles dunes. Un produit de

bonne facture où les agences mettent en scène des soirées dans un campement adjacent (1 200 personnes) et suggèrent de passer la nuit dans de petits bungalows très colorés. Restaurant,

bar, piscine, spa. À l’arrivée des groupes, balade en 4X4 ou quad dans les dunes, visite d’une ferme de dromadaires, balade à dos de dromadaire.

Durée du vol : 6h30 en non-stop. Formalités : passeport en cours de validité, pas de visa pour les Européens.

aBu DHaBi

Y AlleR

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Décalage horaire : + 2 heures en été et + 3 heures en hiver.

Etihad Airways : 2 vols quotidiens non-stop en code-share avec Air France au départ de Paris-CDG 2C, dont un opéré en Airbus A380.

Monnaie, change : le dirham (AED) : taux de change : 1 € = 4,34 AED (au 20/10/2017).

Emirates : 3 vols quotidiens via Dubai au départ de CDG 2 C. Ainsi que 5 vols hebdomadaires au départ de Nice et 1 vol par semaine au départ de Lyon.

Guides du voyage : City Guide Le Petit Futé, Michelin, Les Guides du Routard, Lonely Planet.

Meilleure saison : octobre à fin mai.

Réceptifs Arabian Adventures (Echapévoo), Emeco Tourism Emirates (Carré Destinations), Gulf Circle Tours (Michael Alouf International), Gulf Dunes (Proxima Marketing Tourism), Gulf Ventures, Kurban Tours, Magic Arabia (The Mice Experts), SNTTA Emir Tour (Safran RP).

ETIHAD AIRWAYS EN SON SALON Avant que le nouveau Midfield Terminal Building soit achevé, permettant de porter à 45 millions le nombre de passagers traité par l’aéroport international de l’émirat, Etihad Airways, qui en sera l’un des principaux bénéficiaires, poursuit ses opérations depuis le terminal 3. C’est dans cette enceinte qu’Etihad dispose de ses salons First et Business, deux escales de grand charme auxquelles la clientèle haute contribution a accès avant d’embarquer, profitant d’un environnement élégant et apaisant. C’est surtout vrai dans le Fisrt Class Lounge & Spa, inauguré en mai 2016, qui dispose sur 1 700 m² de 16 zones dédiées au travail, à la détente et au divertissement. Dans ce salon unique en son genre, les invités peuvent profiter d’un restaurant à la carte, d’un bar, d’un espace de fitness, d’un spa Six Senses, d’un service de manucure pour les femmes et de barbier pour les hommes, d’un salon pour fumer le cigare, d’une salle de relaxation, d’une cabine de projection, d’une aire de jeux et d’une salle de prière. Pour les passagers voyageant dans la cabine The Residence, un salon exclusif leur est dédié au sein de ce First Class Lounge & Spa, doté d’une salle à manger privée et d’une salle de bain avec douche, et le service d’un majordome en prime.

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14 15 16 nov.2017

Pavillon 4 - Paris Porte de Versailles LE SALON DE L’INNOVATION ET DE LA CRÉATION ÉVÉNEMENTIELLES

HEAVENT PARIS DEVIENT LE SALON DE L’INNOVATION ET DE LA CRÉATION ÉVÉNEMENTIELLES

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TRAITEURS PAR MICHEL FORAUD

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Les Traiteurs Organisateurs de Réceptions sont 2 000 en France et représentent un chiffre d’affaires d’environ 1,3 milliard d’euros. Malgré son poids économique et son dynamisme, le secteur affiche une rentabilité modeste qui freine sa croissance et pousse à la concentration.

I

ls sont nombreux dans l’Hexagone – on cite le chiffre de 6 000 – à se prévaloir de l’appellation traiteur. Beaucoup parmi eux sont charcutiers, restaurateurs, d’autres sont

liés à la grande distribution, mais l’on estime à 2 000 le nombre de ceux qui opèrent directement sur le marché évènementiel et sont donc éligibles à l’appellation Traiteurs Organisateurs

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de Réceptions (TOR), qui compte dans ses rangs des marques célèbres – Lenôtre, Potel et Chabot, Saint Clair Le Traiteur, Kaspia Réceptions, Dalloyau Réceptions, Riem Becker, Té - Créateur d’Instants, Fleurs de Mets, Nomad, Duval Paris ou encore Butard Enescot – que l’on retrouve principalement en Île-de-France, voire en région PACA. Les autres sont répartis dans l’Hexagone, avec des poids lourds tels Marcotullio en Lorraine, Helen Traiteur en PACA, Cabiron Traiteur à Montpellier, GIMM Traiteur à Toulouse, Lecocq à Lille ou Serge Magner à Lyon. Véritables maîtres d’œuvre, ces TOR assurent à la fois une mission de conseil auprès de l’annonceur, d’analyse en vue de la conception d’un évènement, de planification dans le temps et dans l’espace, d’appréciation des moyens à mettre en œuvre pour sa réalisation et parfois de fournisseur du lieu où l’évènement doit se dérouler. Et bien sûr, ils assurent aussi et surtout la réalisation des spécialités qui sont proposées aux invités d’un cocktail ou d’un dîner de gala. Si cette profession a connu des heures glorieuses dans les années 80, depuis une vingtaine d’années, la conjoncture a profondément changé, notamment depuis la crise de 2008 où le marché s’est effondré. Aujourd’hui, même si l’activité est revenue à des niveaux satisfaisants, les marges restent serrées.

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Dalloyau Réceptions © P. Vaurès


© Té - Créateur d’Instants

DES STRUCTURES TRÈS DIVERSES Si les plus gros des TOR affichent des Dalloyau Réceptions © P. Vaurès

chiffres d’affaires de plusieurs dizaines de millions d’euros (certains dépassent même les 100 millions), beaucoup de « petits » atteignent à peine le million et se contentent d’opérer sur des territoires restreints. Tous ou presque sont indépendants alors que nombre de leurs confrères en région parisienne appartiennent désormais à des fonds d’investissement (Dalloyau, Potel et Chabot, Saint Clair) et à des groupes de restauration (Lenôtre, Fleur de Mets, Lecocq), à l’exception notable de Duval Traiteurs et de Butard Enescot qui ont su garder leur indépendance, le premier célébrant cette année son 50e anniversaire, alors que le second s’est payé le luxe en 2015 de racheter Raynier Marchetti, un traiteur haut de gamme en difficulté. Le rattachement à des groupes a permis à nombre de ces sociétés de se développer alors même que le secteur qui a connu une forte dépression en 2008 après une petite décennie d’activité soutenue, n’est pas franchement sorti de la crise. L’euphorie des années 80 est bien loin et l’évolution de la demande a conduit les

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TOR à se remettre profondément en cause, à s’adapter aux nou-

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velles contraintes et réglementations sanitaires imposées par l’État et l’Europe, à investir dans de nouvelles activités (la livraison de plateaux repas par exemple) et pour les plus riches d’entre eux à posséder leurs propres lieux évènementiels ou à décrocher l’exclusivité d’un site.

devenue un interlocuteur privilégié des autorités. Cette obligation d’indépendance explique qu’aucun des grands traiteurs parisiens (excepté Riem Becker) ne soit adhérent à Traiteurs de France, un club qui réalise un chiffre d’affaires de 175 millions d’euros, soit presque 15 % du chiffre d’affaires global des TOR, qui est membre du Club des Partenaires de Lévénement, association qui fédère 70 agences de communication évènementielles en France, et de l’UNIMEV, l’Union française des métiers de l’évènement. Du coup, pour exister eux-aussi, les 7 plus gros traiteurs parisiens – Butard Enescot, Dalloyau Réceptions, Fleurs de Mets, Kaspia Réceptions, Lenôtre, Potel et Chabot et Saint Clair le Traiteur – viennent de se regrouper au sein de la branche des Établissements de Prestige du GNI-Synhorcat sous l’entité Traiteurs Evènementiels de Paris et ont demandé au consultant Jean-Luc Hauss (ex-Lenôtre) d’être leur porte-parole. Ce dernier, fin connaisseur du secteur, admet que d’autres traiteurs ont vocation à rejoindre à terme le collectif même si les règles de leur adhésion ne sont pas encore actées. Audelà, l’absence de visibilité tient également à ce qu’aucune étude complète n’a été réalisée ces dernières années pour évaluer précisément ce secteur, à l’exception d’une analyse économique produite fin 2014 par Gira Foodservice, un cabinet d’études installé à Divonne-les-Bains. Analyse qui est un peu dépassée même si elle contient des éléments pertinents. Le GIN-Synhorcat réfléchit avec

UNE REPRÉSENTATIVITÉ LIMITÉE

l’Insee pour lancer une grande enquête nationale dans les deux

À côté des cafés, restaurants et hôtels qui sont représentés en force

fier.

dans les syndicats professionnels (UMIH et GNI-Synhorcat en tête), la branche traiteurs apparait bien peu active, au grand dam des responsables de ces organisations qui tentent de fédérer des professionnels souvent éloignés géographiquement les uns des autres et qui « ne font pas preuve d’une grande solidarité », comme le regrette Cédric Le Brun, le responsable de Nomad, passé en début d’année dans le giron de Chateauform’. Finalement, le seul interlocuteur qui a réussi à imposer sa voix au fil des ans sur ce marché, c’est Traiteurs de France, une association créée en 1996 à l’initiative de Michel Riem et d’Eric Helen-Louis qui rassemble 36 Traiteurs Organisateurs de Réceptions, en principe tous indépendants (l’un d’entre eux pourtant, Lecocq, appartient au groupe Compass !),

années à venir. D’ici là, chaque association ou syndicat brandit ses propres chiffres, sans qu’il soit véritablement possible de les véri-

PLUS D’ÉVÈNEMENTS, MOINS DE RECETTES Selon les termes du code APE 5621 Z qui s’applique aux Traiteurs Organisateur de Réceptions, ces derniers sont des « professionnels qualifiés, agréés CE, certifiés ou non, dont la mission est de prendre en charge, de la conception à la mise en œuvre finale, l’organisation d’un évènement réceptif pouvant rassembler plusieurs dizaines, centaines ou milliers de personnes, en un même lieu ou en des lieux différents d’une manifestation à l’autre ». Des évènements qui sont très variés et qui concernent tout autant les mariages que les dîners de gala des congrès, les cocktails d’entreprises où les déjeuners de séminaires. Les seuls mariages représentent une partie non négligeable de ce marché, notamment en Province, certains TOR réalisant 50 % de leur activité avec ce seul « produit », comme l’atteste Claire Pennarun, directrice de la Maison Pennarun à Quimper, membre de Traiteurs de France. Les évènements purement destinés aux entreprises sont aussi légion, leur nombre se multipliant même si le chiffre d’affaires qu’ils génèrent tend à sta-

© GIMM Traiteur

gner, voire à diminuer légèrement au fil des ans. La tendance est

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aux économies du côté des annonceurs qui restreignent les budgets

Modica, le Responsable de la communication du Crédit Agricole

alloués aux évènements, et donc aux prestations relevant des seuls

Languedoc, qui orchestre 35 à 40 évènements chaque année, est

traiteurs comme le souligne Gérard Calvet, le Président de l’asso-

persuadé d’avoir trouvé la bonne adéquation : il se passe depuis

ciation Traiteurs de France (on évoque une baisse de 15 % depuis

des années des services d’une agence et a préféré instaurer avec

6 ans). « Ce marché est en pleine mutation » relève Hervé Bucaille,

plusieurs traiteurs une relation de confiance, ce qui permet à ces

le directeur du développement de Duval Paris, « il nous oblige à

derniers d’augmenter leurs marges tandis que ses factures finales

nous renouveler sans cesse. Face à une concurrence de plus en plus âpre, c’est malheureusement l’aspect tarifaire qui a majoritairement pris le pas sur le contenu ». Dominique Julo, le Pdg de Kaspia Réceptions et de sa seconde marque Kardamome Réceptions, va plus loin affirmant que « le prix est désormais dicté par le client ». Lequel, qu’il négocie en direct ou via une agence, n’hésite d’ailleurs plus à demander 4 ou 5 devis différents avant généralement de privilégier le moins cher. Une tendance qui ne fait évidemment pas les affaires des Traiteurs Organisateurs de Réception qui ont de plus en plus de mal à s’en sortir, leurs marges ayant fondu au fil des ans. « Nos marges sont de plus en plus serrées avec un coût salarial de plus en plus important et des difficultés à trouver du personnel compétent » dénonce Éric Helen Louis, le Pdg d’Helen Traiteur. Aziz Bentaleb au nom du Synhorcat situe la marge nette moyenne des TOR à 3 %, ce qui n’est pas cher payé pour une profession très exposée, qui travaille des produits frais (en tout cas pour les vrais professionnels), qui encaisse de plein fouet les crises depuis 20 ans, qui doit s’adapter au changement des modes de consommation des clients et qui doit aussi régler des commissions élevées aux agences évènementielles et aux lieux (de l’ordre de 20 % à chacun). Guy

sont fortement réduites.

DES NORMES À GÉOMÉTRIE VARIABLE La France est le pays d’Europe qui cumule le plus de normes en ma-

© Kaspia Réceptions

tière d’hygiène et de sécurité, notamment dans le secteur alimen-


taire. Autant dire que les Trai-

tions assimile à « une bulle d’air dans un monde qui se noie sous

teurs Organisateurs de Récep-

une marée de surplus alimentaires ». À noter que cette initiative n’est pas gratuite pour les traiteurs, chaque opération de redistribution coûtant environ 200 euros au professionnel concerné selon Claire Pennarun, vice-présidente de Traiteurs de France en charge du développement durable.

tions sont à la fête, leur profession étant parmi les plus réglementées, les obligeant à investir massivement alors que la trésorerie de beaucoup d’entre eux n’est pas au mieux. Ce niveau d’exigence intervient justement à un moment où ils sont de plus en plus concurrencés par des traiteurs frondeurs qui aban© Nomad

donnent le « fait-maison » au profit de préparations en partie industrielles qu’ils se contentent de « mettre en scène ». Une tendance qui n’est évidemment pas étrangère à la baisse des prix imposée par les annonceurs qui se traduit bien sûr par une baisse du niveau des prestations que nombre de vrais pros regrettent. Autre concurrence, celle de traiteurs étrangers qui opèrent sur le territoire français au mépris de la réglementation hexagonale.

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Lors du dernier Salon du Bourget, note ainsi Aziz Bentaleb du

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GIN-Synhorcat et directeur de Calixir, « nous avons vu arriver des traiteurs allemands, belges ou luxembourgeois qui ont fabriqué sur place, ce qui est formellement interdit aux traiteurs français, sans être le moins du monde inquiétés ». Cette inégalité de traitement fait sursauter plus d’un TOR, d’autant que la pratique est encore plus courante dans les régions de l’Est, frontalières de ces trois pays où les charges salariales sont nettement inférieures à celles appliquées en France. L’un des plus gros dans cette zone, Marcotullio, fort de sa notoriété et de 50 ans d’excellence dans le secteur (il réalise 1 100 réceptions par an), a du coup élargi sa zone d’activité en installant une antenne à Luxembourg et il s’apprête à inaugurer un nouveau laboratoire de 3 800 m² implanté entre Nancy et Metz, pas très loin des frontières luxembourgeoise et allemande.

SOLIDARITÉ OBLIGE Nul ne peut ignorer la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), la demande est forte chez les annonceurs, ce qui pousse les plus organisés des traiteurs à mutualiser leurs moyens pour obtenir des certifications leur permettant de décrocher plus aisément des marchés. Même si la démarche tend à se généraliser chez les TOR, Traiteurs de France a pris une longueur d’avance dans ce domaine, les 36 membres de l’association ont tous engagé un processus de certification ISO2012-1 qui devrait être achevé au

LE PRODUIT STAR Si « la crise du prix est évidente » selon Alain Marcotullio, « le métier de traiteur ne peut pas accepter la médiocrité. Lorsque l’on privilégie la qualité, il ne peut donc être question, sous couvert de volume, d’accepter de tout faire à n’importe quel prix ». Tous les Traiteurs Organisateurs de Réception – en tout cas tous ceux qui se revendiquent d’une école du bon goût – sont d’accord avec lui et prônent le respect du produit, de l’excellence et de la créativité. Bruno de Vaubernier, le directeur de Curty’s, estime qu’il « faut être en phase avec notre temps, travailler dans un souci d’authenticité, de saisonnalité en gardant le bon produit à l’état brut, un produit identifiable, d’origine connue ». Christophe Renard, le président de Fauchon Réceptions partage ce constat et juge « qu’il y a une vraie démarche de recherche d’un produit de choix, sain, labellisé, de grande origine, bon pour la santé et de découverte du savoir-faire des chefs, des éleveurs, des producteurs, de tous les acteurs de la filière d’approvisionnement des matières premières ». Les entreprises n’attendent pas autre chose selon Claire Rodriguez, chargée communication et style chez Saint Clair, qui « sont avant tout à la recherche de la qualité qui passe par des matières premières d’excellence, mais aussi par une carte plus naturelle, plus locavore et surtout tournée vers des producteurs artisans ». Ce que confirme Christelle Cerutti, directrice de projet de l’agence Sagarmatha, qui affirme haut et fort que les « clients souhaitent manger et que c’en est fini des très belles pièces toute petites ». Exit la cuisine moléculaire. Céline Wargnier, responsable des projets de communication du groupe Etam, qui pilote une centaine d’évènements par an en France et à l’étranger, a fait de la qualité et de la quantité un vrai critère de choix lorsqu’elle sélectionne un traiteur. Ce dernier doit se plier à un certain nombre d’exigences et entamer une véritable collaboration avec le groupe, comme c’est le cas depuis 18 mois avec Té - Créateur d’instants qui a piloté avec brio la soirée des 100 ans d’Etam qui s’est déroulée en 2016 au Centre Pompidou en présence de son chef résident Thierry Marx. Un chef doublement étoilé qui apporte une valeur ajoutée évidente lorsqu’il s’agit de manifestations de prestige. Pour Pierre-Cyril Dugast, le directeur général de l’agence Come to the World, « les chefs étant devenus aujourd’hui de vraies stars, il nous arrive de faire signer un dîner à l’autre bout du monde par un chef étoilé ».

printemps 2018, notamment pour ce qui relève de la redistribution des denrées alimentaires non consommées lors des réceptions. Un an après la signature à l’Assemblée Nationale d’un pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, le partenariat conclus avec la société Eqosphère chargée de la collecte et de la redistribution s’avère payant, plus de 2 300 pièces cocktails et 1 400 repas complets ayant été offerts à 19 associations locales de solidarité (Restos du Cœur, Croix Rouge, Secours Populaire) à Paris, Lyon, Grenoble, Marseille, Toulouse, Quimper, Bordeaux, Avignon ou

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© Té - Créateur d’Instants

encore Rouen. Un dispositif que Michel Calo de Gaudefroy Récep-


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UN CHAMP D’ACTION ÉLARGI On l’aura compris, pour s’en sortir, les Traiteurs Organisateurs de Réceptions doivent miser sur la qualité, la créativité, la personnalisation s’ils veulent convaincre des clients devenus infidèles et qui font jouer à plein la concurrence, surtout lorsque les services achats entrent en action. Mais ce n’est pas suffisant de l’avis des spécia© Té - Créateur d’Instants

listes du secteur qui prévoient un renforcement de la concentration engagée depuis quelques années, suggèrent le regroupement au sein d’associations puissantes, le lancement de nouvelles activités, l’ouverture à d’autres marchés dans l’Hexagone et à l’international, ou encore l’élargissement du champ d’action à certaines prestations transport et hébergement. Certains, tel Cédric Le Brun, le responsable de Nomad, pense que l’introduction de formules all

TRaiTeuRS

inclusive est de nature à « démocratiser le traiteur et à simplifier la vie des organisateurs ». Une idée d’autant plus pertinente en ce qui le concerne que Nomad peut la mettre facilement en place dans les nombreux lieux que possède Chateauform’ en France et en Europe. Les lieux en propre, justement, d’aucuns pensent que c’est l’une des clés de la survie de cette activité de Traiteurs Organisateurs de Réceptions. Les plus gros l’ont bien compris qui se battent pour obtenir en concession les sites les plus prestigieux, essentiellement

à Paris, là où le marché peut faire vivre ces lieux à l’année (même si la plupart d’entre eux sont déficitaires). C’est d’abord une question d’image pour les groupes propriétaires de ces traiteurs et un bon moyen de « verrouiller » le marché, ce que ne se privent pas de dénoncer certains clients comme Céline Wargnier (Etam), laquelle est prête à payer un supplément pour imposer « son » traiteur dans un lieu géré par un autre.

GÉRARD CALVET PRÉSIDENT DE TRAITEURS DE FRANCE M&T – Le secteur est-il sorti de la crise ? Quelles sont les perspectives pour 2018 ? Nous sommes certes en crise avec globalement des prix de vente plus bas et par conséquent des marges

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plus faibles mais notre secteur d’activité est en pleine phase de transformation. Nous devons nous adapter aux nouveaux modes de consommation, être en veille permanente sur le marché. Les premiers indicateurs pour 2018 sont bons. M&T – Comment doit évoluer cette profession pour développer ses parts de marché ? Nous devons précéder ou suivre notre clientèle sur leurs comportements d’achat. Le digital est un impératif de développement pour nous. Dans les grandes tendances actuelles : l’authentique, qui représente une valeur refuge aussi bien dans les mets que dans le mode de présentation. La satisfaction client est essentielle. Optimiser nos performances sur ce point est synonyme de facteur clé de succès. Le leitmotiv des Traiteurs de France ? Être au cœur de l’innovation, de la formation et de l’échange. Nous serons en place pour demain car nous l’anticipons. M&T – Pourquoi est-elle si peu structurée ? Traiteurs de France que vous présidez ne rassemble que 36 TOR et les syndicats (UMIH et SYNHORCAT) comptent assez peu d’adhérents ? Les syndicats représentent l’ensemble de la profession (hôtels, bars, restaurants, etc... ). Aujourd’hui, les Traiteurs de France sont 36. Mais tous font le même métier, avec les mêmes attentes, les mêmes problématiques. Pour rappel nous sommes des indépendants tous unis autour des mêmes valeurs. Les conditions d’adhésion sont assez drastiques, elles permettent ainsi de nous adjoindre des professionnels leaders dans leurs régions avec tous l’envie de suivre nos chantiers : qualité / RSE / développement / ISO 20121 … Ainsi, nous sommes plus forts en mutualisant nos forces car nous nous ressemblons. M&T – La création d’un collectif de traiteurs parisiens qui lance un label Grands Traiteurs de Paris n’est-elle pas une nouvelle preuve de la division qui règne dans vos rangs ? Envisagez-vous des actions pour fédérer une majorité de TOR ? Ce label va réunir des traiteurs, certes importants, mais tous sont des branches de groupe ou chaîne ... Nos aspirations et les leurs sont différentes. Nous sommes tous indépendants, propriétaires de nos entreprises, nous échangeons avec eux, nous savons travailler ensembles lorsqu’ils se déplacent en province. Nous souhaitons bien sûr fédérer, mais les Traiteurs de France n’ont pas vocation à devenir représentant des TOR.

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RéDaCTioN Rédacteur en chef : Michel Foraud Tél. : +33 (0)1 75 77 21 60 / +33 (0)6 61 93 25 39 m.foraud@meetandtravelmag.com Nathalie Costa Tél. : +33 (0)1 75 77 21 63 / +33 (0)6 19 47 60 06 n.costa@meetandtravelmag.com Graphiste : Carine Louerat www.rougecrea.com

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Ont collaboré à ce numéro : Journalistes : Anne Golec : a.golec@meetandtravelmag.com Michèle Valandina, Pascale Missoud, Philippe Bourget Photographes : JLK, NC.

PuBLiCiTé Directeur commercial & marketing : Patrick Monnier Tél. : +33 (0)1 75 77 21 62 / +33 (0)6 58 50 00 02 p.monnier@meetandtravelmag.com Directeur de la publicité : Jordi Lecoq Tél. : +33 (0)1 75 77 21 61 / +33 (0)6 58 62 00 01 j.lecoq@meetandtravelmag.com Chef de publicité : Frédéric Giallella Tél. : +33 (0)1 75 77 21 65 / +33 (0)7 87 83 88 51 f.giallella@meetandtravelmag.com Impression : Espacegrafic / Ziur Navarra Pol. Ind. Mutilva Baja, c/G nº 11 31192 Mutilva Baja - Navarra - Espagne Routage : ARS ISSN : 2108-8497 Dépôt légal à parution MeeT and TRaVeL MaG est édité par les Éditions Quatro, S.A.R.L de presse au capital de 10 000 €.

Dossier

Gérant et directeur de la publication : Michel Foraud Associés :

Michel Foraud, Jordi Lecoq, Patrick Monnier, François Perruche

PALAIS DES CONGRÈS

Metz Congrès Robert Schuman

Photo de couverture : « Paris Enjoy », œuvre réalisée par l’artiste-peintre Jane Cros janecros@wanadoo.fr - 06 16 90 06 40



AUJOURD'HUI, NOUS ALLONS SUSCITER

5 620 SOURIRES

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Votre sourire est la meilleure des rĂŠcompenses ! 6DWLVIDFWLRQ Č´HUWÂŤ PRWLYDWLRQ VXUSULVH DXWDQW GȇPRWLRQV ¢ YLYUH HQ SRXVVDQW OHV SRUWHV GX *ULPDOGL )RUXP 0RQDFR 1RV ÂŤTXLSHV ÂŤYÂŤQHPHQWLHOOHV DX[ PXOWLSOHV VDYRLU IDLUH VȇHQJDJHQW ¢ YRV FÂśWÂŤV SRXU FUÂŤHU XQH H[SÂŤULHQFH PÂŤPRUDEOH /DLVVH] YRXV LQVSLUHU SDU OHV P2 GH QRWUH FHQWUH GH FRQJUÂŞV DXGLWRULXPV P2 GH VXUIDFH GȇH[SRVLWLRQ HW GH UHVWDXUDWLRQ VDOOHV GH FRPPLVVLRQ DX FRHXU GȇXQH 3ULQFLSDXWÂŤ GH OÂŤJHQGH 9RXV DXVVL YHQH] SDUWDJHU GH QRXYHOOHV ÂŤPRWLRQV DX *ULPDOGL )RUXP 0RQDFR

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