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www.jura.cci.fr
le poids du tourisme dans le jura L’accessibilité,
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Portrait
la loi et l’esprit de la loi
Au 1er janvier, les établissements recevant du public devront être équipés pour accueillir les personnes en situation de handicap. Si la démarche est louable, les écueils sont nombreux, tant règlementaires que financiers.
Paroles de décideur
Nicole Guyot,
Thomas Le Paul
la battante
Smoby, le retour… C’est lui Quand il a été nommé à la direction de Smoby par le PDG du groupe Simba-Dickie, Thomas Le Paul avait 32 ans. Six ans après, le fleuron du jouet jurassien a repris des couleurs. Rencontre avec un décideur sage et avisé.
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Le débat est ouvert
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Venue de son Rhône natal dans le Jura en 1966, Nicole Guyot a dû se battre pour être reconnue et respectée comme chef d’entreprise dans un milieu d’hommes, l’emboutissage. Portrait d’une femme atypique.
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Sommaire P.4
Actualités CCI de Montagne « Créons une intelligence collective de la Montagne »
P.5
P.7
Conférence : Attractivité, marketing territorial et entreprises
Paroles de décideur Thomas le Paul, « L’entreprise Smoby Toys a tous les moyens pour être performante »
P.8 à 10
P.11 à16
P.21 P.27 P.29
Edito
le débat est ouvert L’accessibilité, la loi et l’esprit de la loi
Dossier Le poids du tourisme dans le Jura
Portrait Nicole Guyot, l’entreprise au féminin
Dans la période économique difficile qui perdure, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura poursuit sa sensibilisation auprès des décideurs sur l’urgence de la situation. Si le manque de compétitivité de la Maison France est désormais un fait admis de tous, des mesures d’urgence s’imposent au-delà des dispositifs CICE et Pacte de compétitivité dont les retombées ne peuvent être qu’à moyen et long termes. Il convient d’aller plus vite et plus loin dans le traitement des réformes pour permettre de rendre aux entreprises les marges de manœuvre dont elles ont impérativement besoin. Il faut notamment procéder à la réduction effective des déficits publics en réduisant prioritairement avec le bon ciblage, les dispositifs du modèle social que nos concitoyens et les entreprises n’ont plus les moyens d’assumer. La gravité de la situation implique aussi une véritable mise à plat de la règlementation du droit du travail, entrave reconnue à l’embauche tout comme également le taux d’utilisation encore faible des capacités de production du fait d’un niveau concurrentiel entravé. La situation économique de notre économie ne peut durablement s’inverser qu’avec une
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Crédits photos : Studiovision - Jean-Marc Baudet / CCI du Jura / Armand Spicher / CDT Jura / Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté / ThinkStock / SCI DIO / CCI Territoire de Belfort / Mairie d’Orgelet / CG39 / Régie MCC.
véritable confiance retrouvée qui dépend beaucoup de la réalité des réformes annoncées dont certaines sont encore trop « floues » ou trop dogmatiques pour véritablement enclencher des changements effectifs attendus des français. Réduisons les tabous et verrous de toutes natures… Ce numéro d’Entrenews, au travers des nombreux et riches témoignages dans des domaines très variés, reflète les chantiers, les préoccupations et les accompagnements assurés par la CCI pour ses ressortissants et ses partenaires. Cette grande diversité, possible du fait de la proximité, de la réactivité et de l’expertise des équipes sur le terrain, inscrit le réseau consulaire comme référent dans le paysage économique jurassien ; et cela, même si le réseau national des CCI de France est abusivement « attaqué » depuis ces deux dernières années, tout particulièrement sur les ressources en provenance des entreprises qui font l’objet de prélèvements importants de la part de l’Etat. Nous poursuivons néanmoins nos missions économiques de soutien, souvent en partenariat, avec quelques évènements ciblés s’adressant au plus grand nombre tel que les « cafés des décideurs », une table ronde sur « la réforme de la formation professionnelle », la rencontre d’accueil des nouveaux arrivants, des conférences sur « le marketing des RH » ou encore « la transmission de son entreprise » avec la Chambre des Notaires et « l’attractivité des territoires » avec l’UIMM, de même qu’un débat sur « l’origine France »… La CCI demeure toujours et plus que jamais votre Maison… Rémy Laurent, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura
Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura BP 377-39016 Lons-le-Saunier cedex Tél. 03 84 24 15 76 - Fax 03 84 24 54 62 contact@jura.cci.fr - www.jura.cci.fr Directeur de la publication : Luc Drevet Rédacteur en chef : Claudie Favre Conception et réalisation : IDAHO Numéro réalisé avec le concours d’Armand Spicher, journaliste Impression : Imprimerie de Champagne • EntreNews est imprimé sur un papier Inapa Oxygen offset 100% recyclé Régie publicitaire : MCC ( En cours de renouvellement ) Périodicité semestrielle • N° de commission paritaire ISSN 01963-2649 • Dépôt légal n° 0.1073 - Octobre 2014
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Actualités « Créons une intelligence collective de la montagne ! » Le 19 juin aux Rousses, la CCI du Jura a reçu le Club des CCI de Montagne pour une table ronde sur le thème : « Le foncier d’entreprises, vecteur d’attractivité en zone de montagne : quel pilotage par la gouvernance d’un territoire ? » L’occasion de rencontrer André Marcon, Président de CCI France. Les zones de montagne sont-elles les parents pauvres des CCI de France au point de les rassembler en un club ? C’est tout le contraire ! Pour moi, pour que les hommes soient efficaces, ils doivent partager des valeurs. La montagne a toute sa place dans notre système de CCI, ce n’est pas un « club anti » mais un club qui dit : « Créons une intelligence collective de la montagne » qui est un formidable outil de richesses et un territoire d’expérimentation.
Que contient le « cahier d’espérances » des CCI de Montagne ? Déjà, il s’agit d’un cahier d’espérances et pas de doléances ! Les grandes idées qui sont développées tournent autour de l’eau qui descend de nos montagnes dans les vallées. Il faut en tirer un revenu et la valoriser. Le haut-débit qui doit être accessible à toutes les entreprises car c’est une condition sine qua non de leur développement. Le tourisme hors saison en moyenne montagne et notamment la formation, la saisonnalité, la polyvalence. L’accès aux services. Nous avons des propositions à faire autour de ces thèmes. Cette démarche a-t-elle un sens alors qu’un projet envisage la suppression des CCI départementales ? Elle a de plus en plus de sens au contraire car le besoin de partager n’a jamais été aussi important.
André Marcon, Président de CCI France
Attractivité, Marketing territorial et entreprises
Joël Gayet, conférencier
La Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura et l’Union des Métiers et de l’Industrie de Franche-Comté proposent le 25 novembre à la Commanderie à Dole une conférence de Joël Gayet sur le thème : « Le Jura face aux tendances
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et aux nouvelles pratiques du marketing territorial ». L’attractivité est devenue aujourd’hui une préoccupation majeure pour l’avenir des territoires compte tenu de son impact sur l’emploi, l’économie, la culture et
plus globalement la qualité de vie des habitants. Un nouveau marketing territorial est en train de naître dans le monde, conséquence de l’hyper-concurrence entre les territoires et des bouleversements récents des environnements économique, sociologique, climatique, démographique et technologique. Spécialiste de ce sujet, Joël Gayet est chercheur associé à Sciences-Po Aix et dirige la chaire « Attractivité et Nouveau Marketing Territorial ». Expert du marketing territorial et des nouvelles stratégies d’attractivité et de marque de territoire, il a été le fondateur et dirigeant de CoManaging, cabinet conseil spécialisé dans le marketing territorial. A ce titre, il est intervenu comme conseiller en France et en Europe auprès de nombreux organismes publics et collectivités territoriales. Entrée libre sur inscription sur : www.jura.cci.fr
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Actualités Marques et labels
protègent la provenance et la qualité Pour les entreprises, les marques, AOC et labels constituent une garantie sur la provenance d’un produit. Petite revue de détails.
C’est un signe européen qui protège le nom du produit dans toute l’UE.
L’AOC désigne un produit dont toutes les étapes de fabrication sont réalisées selon un savoir-faire reconnu dans une même zone géographique. L’AOP est l’équivalent européen de l’AOC. L’IGP désigne un produit dont les caractéristiques sont liées au lieu géographique dans lequel se déroule au moins sa production ou sa transformation selon des conditions bien déterminées.
La nécessité de protéger la provenance se fait d’ailleurs sentir pour l’ensemble des produits et services. Ce n’est plus simplement la nature et le prix du produit qui importent, mais également sa qualité, sa provenance et son contenu en emplois français, ainsi que son impact écologique et social. Des labels comme « Origine France Garantie » créé suite à la mission Jégo
Pas que l’alimentaire
en 2012, « Entreprise du Patrimoine Vivant » qui distingue des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence ont été mis en place. Une rencontre sera organisée par la CCI du Jura sur ce sujet en début d’année 2015.
Contact : Daniel Lepré au 03 84 86 42 26 ou dlepre@jura.cci.fr
Nouveaux entrepreneurs, une soirée pour vous ! Le 9 octobre dernier, la Chambre de Commerce et d’Industrie a organisé une grande rencontre sous forme de speed-meeting de tous les entrepreneurs, dirigeants et cadres nouvellement installés dans le Jura. Dans un temps chronométré favorisant un premier contact, les participants se sont présentés les uns aux autres par petits groupes. L’occasion
d’élargir leur réseau professionnel, de se faire connaître et d’initier des opportunités d’affaires dans un contexte convivial ! Rendez-vous est pris l’an prochain pour les personnes qui s’installeront d’ici là ! Retrouvez les photos de cette soirée sur www.jura.cci.fr
Félicitations à l’entreprise Vuillermoz qui a reçu une « Mention spéciale du Jury » des Microns d’Or sur Micronora, salon international des microtechniques et de la précision qui s’est tenu à Besançon du 23 au 26 septembre derniers. L’entreprise de 11 salariés, basée à Saint-Claude, travaille avec de nombreux clients dans l’horlogerie, l’aéronautique, le nucléaire, le médical et la connectique, y compris à l’international. Elle réalise l’usinage de micro-pièces métalliques, plastiques et autres, conçoit des micro-moules pour l’injection plastique et réalise également l’injection. Ce prix récompense sa technique mise au point pour fabriquer une vis de piton inox surmoulée d’une rondelle élastomère Ø 0.99 x 0.34 ± 2 µm (poids de 5 mg). Vuillermoz repousse toujours plus loin les limites en termes de micro-usinage et micro-injection !
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Paroles de décideur Thomas Le Paul : « l’entreprise smoby toys a tous les moyens pour être performante ! »
À 38 ans, vous êtes directeur général de Smoby Toys depuis 6 ans. Comment fait-on pour accéder à cette fonction aussi vite ? J’ai fait des études supérieures dans le commerce international. Après mon service militaire en Italie comme coopérant pour le groupe Berchet, je suis resté dans l’entreprise jusqu’en 2005, puis j’ai rejoint le groupe Simba. En 2008, au moment du rachat de Smoby par le groupe Simba Dickie, on m’a demandé de venir dans le Jura. C’est aussi simple que cela ! Quelle est la place exacte de Smoby Toys dans le groupe Simba Dickie ? En termes financiers, M. Sieber, propriétaire du groupe Simba Dickie, est actionnaire majoritaire à 90%, mais Smoby n’est pas une filiale de Simba. Le siège social, basé à Lavans-lès-Saint-Claude, a toutes les compétences : les ressources humaines, la création, le développement. Les salariés de Smoby ont donc leur destin en mains. Le poids du groupe Simba Dickie nous aide dans la distribution internationale et dans la commercialisation, mais tous les investissements dans le Jura ne sont réalisés que par Smoby. Le rachat de Smoby par Simba en 2008 était-il une bonne opération ? C’est la meilleure opération que M. Sieber aie jamais faite car le groupe Simba Dickie n’était pas bien implanté en France. En rachetant Smoby, Simba est passé du statut d’importateur de jouets à celui de fabricant, il a pris une dimension industrielle de créateur, connue et reconnue.
en elle le choix de rester dans le Jura. C’est aussi la vision d’un actionnariat familial qui se transmet de génération en génération. Un actionnaire financier n’aurait jamais investi ici, il aurait voulu des retours immédiats. M. Sieber nous a laissé du temps. Quelles sont vos valeurs ? L’envie, les relations humaines, l’humilité qui permet de garder les pieds sur terre, l’ambition positive, l’exigence. Et, puisqu’on n’a pas vraiment d’autre choix, faire en sorte qu’un capitalisme à visage humain profite au plus grand nombre et tire l’entreprise vers le haut. Quel est l’avenir de Smoby ? Aujourd’hui, l’entreprise a tous les moyens pour être performante. Soit nous sommes bons et Smoby se développe, soit nous ne sommes pas bons et on ne pourra s’en prendre qu’à nous. 2013 n’a pas été une année facile en termes de vente, 2014 s’annonce mieux. Nous avons investi alors que notre chiffre d’affaires baissait, mais on a bien fait de le faire. Je pense que l’on a retrouvé un dynamisme de croissance. Maintenant on va pouvoir s’employer à montrer que Smoby est capable de se développer !
Comment avez-vous procédé pour relancer la mécanique de production ? Au départ, la situation était très chaotique. Il a fallu du temps pour avoir une connaissance profonde et subtile de l’entreprise. On a tout d’abord demandé aux salariés de nous faire confiance, c’était difficile car l’ancienne direction avait perdu cette confiance. Nous avons rebâti un socle social homogène en harmonisant les conventions entre toutes les sociétés. Nous avons apporté beaucoup de transparence, mais l’élément déclenchant a été l’inauguration de l’usine d’Arinthod en 2011 avec l’ensemble des salariés et leurs familles. Chacun a pu voir que ce qui avait été dit était concrètement réalisé. A partir de là, le changement a été important. Trois ans après, l’entreprise est bien, elle a de l’espace devant elle… Quelle est votre politique de management ? Je prône un management participatif, ce n’est pas au directeur de prendre toutes les décisions. C’est aux managers de se projeter, d’imaginer, d’oser. S’ils veulent investir, ils doivent se justifier. Je laisse de l’autonomie et il faut vouloir la prendre. Pourquoi avoir reconcentré l’activité dans le Jura ? Le Jura reste le berceau historique du jouet. Smoby, c’est aussi Charton, Clairbois… Une entreprise sans racines a du mal à susciter l’adhésion de ses salariés. La reprise de Smoby portait
Thomas Le Paul, Directeur général de Smoby Toys : « L’entreprise a maintenant de l’espace devant elle »
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Le débat
est ouvert
L’accessibilité,
la loi et l’esprit de la loi
Emmanuel Carlu, Responsable de l’accessibilité à l’APF sur le pas de porte d’un restaurant lédonien
Le 1er janvier 2015, la loi obligera tous les Etablissements Recevant du Public (ERP) à être accessibles aux personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite. Hôtels, restaurants, hébergements collectifs, commerces, lieux publics… Cette loi n’est pas nouvelle, une première version est apparue en 1975, mais n’a jamais pu être appliquée. Sa petite sœur, votée en janvier 2005, accordait dix ans aux propriétaires pour engager les travaux nécessaires.
Mais à quelques semaines de l’échéance, très peu d’établissements sont en règle. Pire, cette loi suscite de vives réactions, notamment dans le milieu commercial où la mise aux normes atteint parfois des sommes très importantes. Pour trouver un compromis, le comité interministériel du handicap a décidé de faire évoluer la réglementation au printemps dernier. Un « Agenda d’Accessibilité Programmée (Ad’AP) » permet à ceux qui ne sont pas en règle d’obtenir
des reports pouvant aller jusqu’à 3 ans. Ces annonces viennent de se concrétiser par une ordonnance publiée au Journal Officiel du 26 septembre 2014*. Bref, ça bouge… En attendant, si l’installation d’une rampe, d’un élévateur, de portes, de toilettes, coûte parfois très cher, il est possible aussi de faire beaucoup avec de petits riens. Ce qui compte, c’est l’esprit de la loi !
Handicap (Définition de l’article 114 de la loi n°2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées) Constitue un handicap toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. *Ordonnance publiée au Journal Officiel du 26 septembre 2014 Celle-ci clarifie l’Agenda d’Accessibilité Programmée (Ad’AP) qui doit être déposé par chaque gestionnaire d’ERP ou par celui à qui incombe les travaux de mises aux normes, en Préfecture pour validation avant le 1er octobre 2015 avec un phasage et chiffrage des travaux. En cas de non-respect, une amende de 1500 € est prévue par les textes.
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Pascal Berthaud, Direction Départementale des Territoires
« La loi développe la notion de continuité dans le déplacement » « La problématique de l’accessibilité n’est pas récente. La première loi remonte à juin 1975. Ensuite, il y a eu la loi de 1982 et la loi de 2005 portant sur tous les handicaps et les personnes en situation de handicap temporaire. Elle développe également la notion de continuité dans la chaine de déplacement. L’esprit de la loi, c’est l’accès de tous à tout. Il s’agit d’un enjeu sociétal dans notre société vieillissante. Cette loi concerne tous les locaux d’habitation hormis ceux utilisés pour son propre usage, lieux de travail, installations ouvertes au public et surtout, établissements recevant du public. Pour ces derniers, les bâtiments neufs devront automatiquement être équipés, les autres pourront faire l’objet de dérogations pour motif, soit d’impossibilité technique, soit de conservation du patrimoine, soit pour motifs économiques. Des adaptations sont prévues dans la loi, notamment les agendas d’accessibilité programmée. Ce qu’il faut comprendre, c’est que la loi de 2005 reste toujours d’actualité, mais il est possible de déroger pour des motifs particuliers. Encore faut-il que les personnes montent un dossier! »
« Une personne handicapée doit avoir une autonomie pour pouvoir vivre » Emmanuel Carlu, Responsable de l’accessibilité à l’Association des Paralysés de France « Le problème, c’est d’informer tout le monde. La loi de 2005 n’a pas été suffisamment expliquée. Certains élus ne savent même pas qu’il existe des dérogations et les responsables d’établissements recevant du public ne savent pas non plus que des artisans ont été formés, qu’ils ont un label garantissant les travaux. La loi sera sans doute reportée, mais les établissements qui n’auront rien fait au 31 décembre risqueront une amende. C’est normal, une loi existait déjà en 1975, ceux qui voulaient faire des travaux avaient le temps… Ce qui compte, c’est l’esprit de la loi qui dit qu’une personne handicapée doit avoir une autonomie pour pouvoir vivre et consommer, il ne s’agit pas d’être extrémiste. Certains jouent le jeu, d’autres font un effort avec de petites choses : une sonnette, une bande de contraste visuel… Certains jouent la montre. Je reste confiant parce qu’il faut l’être, les choses bougent, mais le regard sur nous change peu, la personne handicapée fait peur et notre pays est en retard à ce niveau-là. »
« Des situations très complexes pour les commerçants » François Perrodin, Maire de Bletterans « A Bletterans, l’accessibilité a été anticipée bien avant la loi. Les trottoirs ont été équipés de plans inclinés à chaque intersection, le pont de France a été doublé d’une passerelle pour les piétons. Après l’incendie de la Mairie en 2004, les services administratifs ont été descendus au rez-de-chaussée, une rampe a été faite pour accéder à la salle des fêtes… Mais aujourd’hui, la situation est insoluble car la loi sur l’accessibilité arrive en même temps que le plan de prévention des risques d’inondation. D’un côté, on nous demande de surélever tous les bâtiments de 30 à 60 cm ; de l’autre, de les abaisser pour les personnes handicapées. Je trouve normal de sensibiliser les gens à cette problématique, mais on est allé trop loin, les commerçants s’arrachent les cheveux… Pour chaque permis de construire, je dois demander une dérogation qui est accordée au compte-goutte. On est tombé sur la tête ! »
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« une évolution dans l’accueil »
Philippe Drhouin, Commerce Territoire d’Homme à Lons-le-Saunier « Cette mise aux normes n’est pas une contrainte mais une évolution dans l’accueil, elle permet une réflexion sur notre avenir. L’an dernier, nous avons réfléchi aux aménagements à apporter dans la rénovation de notre magasin. Nous avons supprimé une marche, élargi la porte, placé du mobilier moins volumineux pour que les gens puissent se mouvoir, aménagé une cabine pour personne handicapée, installé une caisse modulable, placé un éclairage spécifique au-dessus de la caisse. La surface ne change pas, il s’agit de trouver des astuces et il n’y a pas de surcoût si c’est pensé avant. Le but n’est pas de gagner un chiffre d’affaires, c’est le respect du client… Aujourd’hui que les travaux sont terminés, je constate que les gens en difficulté représentent un potentiel de clientèle dont on ne mesurait pas l’importance auparavant. »
« 70 000 € de travaux »
Laure Grappe, Hôtel la Redoute aux Rousses « J’ai racheté le fonds de commerce de l’hôtel-restaurant en décembre 2011. Dès la première année, il a fallu mettre en place les normes pour la sécurité incendie : 18 000 € en autofinancement. La validation de la troisième étoile en 2013 a nécessité l’amélioration des chambres et de nouvelles dépenses… J’ai fait évaluer le coût des travaux d’accessibilité pour deux chambres adaptées aux personnes handicapées, les toilettes et l’accès au restaurant (il existe des marches). Le coût avoisine les 70 000 €. Il serait inconscient d’engager une dépense aussi importante. J’ai contacté la CCI qui a fait un pré-diagnostic et m’oriente vers une entreprise spécialisée. Selon le rapport d’évaluation, je verrai ce qu’il est possible de mettre en place. Pour le reste, j’établirai un dossier pour obtenir une dérogation ou un report. Je regrette surtout la manière dont les normes sont imposées. »
« Notre société en question » Laurent Petit, maire de Morez
« Intellectuellement, cette loi est une bonne chose, mais elle ne fait pas dans le détail. Il faut rester guidé par le bon sens commun et ne pas devenir des Ayatollah d’un système ! A Morez, nous avons engagé une action avec la DDT, la CCI et les commerçants pour évaluer les enjeux et faire la part des choses, mais j’ai constaté une vraie déstabilisation. Les contraintes sont très mal vécues, il a fallu dédramatiser. Le législateur a prévu des dérogations lorsque l’impossibilité s’impose (technique, financière…). Personnellement, je regrette que cette loi, en voulant donner toute leur place aux personnes handicapées, renforce finalement l’individualisme car si l’esprit, c’est que chacun puisse aller partout, il y va tout seul ! La loi fait fi de la solidarité et l’entraide qui devraient prévaloir dans nos relations humaines. La personne handicapée n’est pas rejetée, elle est différente et cette différence doit être acceptée par tous dans la vie quotidienne. C’est notre vie en société dont il est question. »
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DOSSI R octobre 2014
SOMMAIRE
le poids du tourisme dans le jura 12
La recherche de l’excellence gastronomique
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La formation, une réponse aux enjeux actuels
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Les enjeux de la transmission, la rénovation et la montée en gamme
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Quel tourisme demain ?
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Répondre et anticiper les demandes des clients
La voix de sirène et l’invitation à un voyage équivoque dans les courbes jurassiennes ont-elles séduit les visiteurs ? Au-delà de la boutade, il faut bien reconnaître que le Jura attire de plus en plus. Un succès médiatique, sans doute, mais aussi une montée en gamme et une offre de plus en plus large. Le Jura a su créer sa marque. Les choses sont encore en devenir, mais les 7 millions de nuitées enregistrées en 2013 et les 268 millions d’euros de consommation liée aux séjours sont des signaux concrets. Le tourisme dans le Jura, c’est quand même 3200 emplois directs en moyenne et 4500 en saison. La stratégie vise à développer les séjours. Le tourisme diffus et l’offre très diversifiée poussent en ce sens. De nouveaux produits arrivent sur le marché : l’Echappée Jurassienne, les tours du Jura à vélo, l’œnotourisme, la gastronomie, le tourisme culturel… Reste les ombres : la qualité de l’accueil, un hébergement trop limité, un standing hôtelier moyen, un manque de professionnels et parfois d’ambition… Et une météo pour le moins capricieuse ! Plongée dans un monde qui bouge.
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Jean-Paul Jeunet
« L’excellence est une manne »
Samuel Richardet
Petit Grapiot deviendra grand…
De la petite guinguette fréquentée par les habitués du coin, le Grapiot est devenu un restaurant très coté. Le secret ? Rigueur et régularité. Quand il débarque à Pupillin en juin 2003, Samuel Richardet a 29 ans et a déjà pas mal bourlingué : château de Germigney avec Pierre Basso-Moro, Saint-Tropez et Avoriaz avec Christophe Leroy, chef dans la marine nationale et deux années d’enseignement au CFA de Gevingey. Il vient pour travailler, mais quand il ressort, il a acheté l’établissement ! Trois mois de travaux et c’est l’ouverture en septembre 2003 : « On a commencé à deux avec mon épouse qui n’est pas du métier. Elle s’occupe de la salle, moi je suis en cuisine. Aujourd’hui, l’équipe compte quinze personnes avec une moyenne de 100 couverts par jour. »
Partie de quelques amis passionnés par l’excellence, l’association « Mon Jura » réunit depuis deux ans 21 partenaires pour offrir au visiteur ce que la région a de meilleur. « Le client est quelqu’un d’exceptionnel et quand il repart, il doit avoir des pétillements dans les yeux et des souvenirs pleins la tête ! » Jean-Paul Jeunet, Président de l’association « Mon Jura » a coutume de placer la barre très haut : « Tout est parti de l’idée de conseiller aux clients ce qui se fait de meilleur dans la région. Restaurants, chambres d’hôtes, vignerons, artisans… Au départ, c’était amical et puis les cuisiniers ont amené des fournisseurs passionnés par la qualité, d’autres ont amené des artistes. Uniquement des gens vecteurs de création et d’excellence. On a décidé de se regrouper en association. Ainsi est né le cercle des Jurapicuriens ! »
Entre temps, il s’est passé beaucoup de choses. D’abord, le travail sur l’image : « Notre force, c’est le rapport qualité-prix. Tout est frais et local, je fidélise mes fournisseurs et ma carte change tous les mois. » Quatre entrées, quatre plats, quatre desserts et une formule du jour. Le reste se fait par le bouche à oreille. Du Bib Gourmand au guide Michelin, répertorié par Gault et Millau, Samuel Richardet ne vise pas l’étoile : « Nous restons avant tout formateurs, on aime travailler avec les jeunes. » Depuis 2003, le Grapiot a fait sa mue. 1,5M€ d’investissements, deux nouvelles salles, une terrasse, une cuisine neuve et le projet de créer la boutique du Grapiot à base de produits sélectionnés : « Nous sommes dans le bon créneau, l’image du Jura monte en gamme, les clients ont une belle idée de l’assiette jurassienne, on vit sur place avec nos enfants. C’est le bonheur ! »
Cette démarche n’est pas anodine, elle s’inscrit dans la recherche menée depuis plusieurs années par le Conseil Général et le Comité Départemental du Tourisme pour améliorer l’image du Jura : « En mettant l’excellence en avant, on apporte au tourisme jurassien une manne nouvelle et importante et on montre que le massif a une véritable cohérence. » www.monjura.com
Le Jura touristique, c’est : • 110 000 lits (41 % du parc franc-comtois) • 7,1 millions de nuitées (40 % des nuitées régionales) • 582 000 nuitées étrangères • 268 millions d’euros de consommation • 3200 emplois (3,5 % de l’emploi départemental)
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L’EMC propose une formation
Tourisme à Bac+3 Pas de développement du tourisme sans professionnels. L’Ecole de Management Commercial propose depuis la rentrée une nouvelle formation ouverte à une quinzaine de futurs responsables d’équipements.
Michel Meuret et Virginie Schmit ont œuvré à l’ouverture de la nouvelle formation
Campings, centres de loisirs, hébergements de collectivités… La nouvelle formation lancée par l’EMC vise à former des professionnels du tourisme pour toute la région Bourgogne Franche -Comté. La demande existe, les opportunités de reprise d’équipements se multiplient, l’image du Jura est en pleine évolution. Autrement dit, tous les signaux sont au vert.
Les futurs Responsables de Centre de Profit en Hôtellerie, Tourisme et Restauration bénéficient de 3 mois de formation à temps plein, 3 mois de stage en entreprise et à nouveau 3 mois de formation avant validation d’un diplôme national délivré par Negoventis, réseau national de formation des CCI de France, tout en ayant le statut d’étudiants. Cette formation s’adresse à toute personne de niveau Bac+2. Au programme : management des équipements, commercialisation de l’offre, gestion financière et gestion de production qui constitue l’originalité de cette formation. Et l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH) est partenaire…
Le CLAQ veille sur l’alimentation Qui dit tourisme dit alimentation. Depuis 1996, le CLAQ (Centre Local d’Action Qualité) du Jura conseille et accompagne les professionnels en phase de création ou de reprise d’activité. Anne De Bouclans, responsable départementale, suit près de 70 établissements par an : « Notre association explique la règlementation concernant l’hygiène, le transport, la qualité, la traçabilité, la température… L’essentiel de notre clientèle concerne de toute petites structures et beaucoup de personnes sont mal préparées. »
L’intervention du CLAQ n’est pas une obligation, elle se fait à la demande du professionnel : « C’est une démarche volontaire d’amélioration de la qualité, nous faisons un état des lieux et délivrons une attestation de conformité, document demandé par les banques ou les notaires. Il n’y a pas de contre-visite, pas d’obligation. C’est une forme d’initiation. » La prestation a un coût : environ 300 € pour un accompagnement complet, mais peut éviter bien des déboires!
Le Jura touristique, c’est : • 26,90 % des hébergements en gîtes, locations, chambres d’hôtes • 6,90 % en camping • 4,5% en hôtel • 36,1% dans la famille • 6% chez des amis
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Elie Sclafer : «
C’est aux professionnels d’agir pour remplir les hôtels! » « On dit qu’il n’y a pas assez d’hôtels dans le Jura, mais on ne remplit pas ceux qu’on a ! » Remarque frappée au coin du bon sens pour celui qui est Président des Logis du Jura et… investisseur. « J’ai racheté, il y a quelques mois, l’hôtel des Deux Forts et la résidence Sanders à Salins-les-Bains, deux établissements de très bonne qualité, et j’ai investi dans le restaurant. Paradoxalement, la restauration marche très bien, mais l’hôtellerie a du mal à décoller. On ne remplit pas. Je vais travailler avec l’écran multi-taux des Logis et les Online Travel Agency (OTA), j’y suis obligé. Ils prennent 15% mais ils ramènent une clientèle étrangère non négligeable. »
Que se passe-t-il ? Le mauvais temps de l’été ? La crise ? Pas seulement : « Le Jura a une excellente image, nous le constatons sur les salons, elle ne fait que s’améliorer, mais un hôtel ne suffit pas. Il faut une équipe de professionnels, un site connu et surtout, des choses à découvrir. Sinon, les gens préfèrent Genève ou Besançon. On dit qu’il manque des hôtels quatre étoiles, mais pour quelle clientèle ? On les trouve à la mer, à la montagne, à Paris... ça ne peut marcher qu’avec des groupes. En a-t-on besoin? Un vrai travail a été engagé avec la montée en gamme, les nouvelles normes. Après, c’est aux professionnels d’agir et d’avoir la volonté de tirer vers le haut. Le confort et la qualité paient toujours. »
alain gicquaire
cinq étoiles à Chalain, ça se mérite… Pour intégrer le top 100 des meilleurs campings de France, la famille Gicquaire n’en finit pas d’optimiser ses prestations. La réussite est dans le détail. Deux frères, une sœur, la Pergola est une affaire de famille. Chacun à son poste pour tout voir, tout entendre, tout savoir : « On ne dit jamais non et on trouve une solution, le client est un ami. Dans notre maison, le personnel doit avoir le sourire! » Alain Gicquaire, chargé du développement, vise l’excellence : « Il faut écouter et comprendre, un questionnaire client sous-traité à une société nous permet d’avoir une vue hebdomadaire synthétique. C’est indispensable parce que tout bouge très vite. » Exemple avec internet : « Il y a cinq ans, 90% des réservations étaient terminées début mai. Aujourd’hui, c’est 30% au
premier semestre et 70% en pleine saison. Une révolution complète. Les gens se décident au dernier moment. » La mise en place du principe de tarification dynamique permet d’adapter les tarifs en permanence en fonction de la concurrence, de la météo et des demandes… Autre valeur, le choix. Sur 150 hébergements, 30 sont de haut-gamme : les Taos, les Liberty Kid dans un espace totalement dédié aux enfants et les cabanes du Jura. Idem pour la restauration : trois formules avec un snack, un service sur table et un buffet-plancha. Ajoutez une piscine couverte toute neuve, le développement de l’accueil de groupes et une addiction au respect des normes réglementaires : « Le camping est sur un marché de niche, on doit avoir le niveau de l’hôtellerie mais dans un standing de vacances en plein air. »
Le Jura touristique, c’est… • 2% de nuitées en moins (504 567) dans les hôtels en 2013 • 50% de taux d’occupation hôtelière • Un séjour moyen de 1,5 jour en hôtel
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le musée de l’Abbaye L’aéroport Dole Jura renforce l’image fait le plein de saint-claude
Cet équipement est aujourd’hui capital pour le tourisme jurassien. La preuve, à la fin du mois de septembre, 84 000 passagers avaient transité par l’aéroport régional. Depuis 2012, l’aéroport sert de plateforme à l’ensemble du tourisme jurassien. Si des vols réguliers vers Porto, Nice, Lisbonne, Marrakech permettent aux Jurassiens et aux Franc-comtois de partir vers des destinations de loisirs, ces lignes accueillent également des visiteurs. Et de plus en plus. Les tour-opérateurs, quant à eux, proposent des séjours vers la Crête, Malte, Madère, la Croatie… A ces flux, vient s’ajouter une clientèle d’affaires. La situation géographique de l’aéroport produit un véritable effet d’attractivité, portée par une présence touristique du Jura dans de nombreuses régions. Le Jura se fait connaître. Tous les mois de l’année 2014 ont enregistré une augmentation de la fréquentation de passagers, tant dans les départs que dans les arrivées. Le vrai succès est là. On commence vraiment à venir dans le Jura… Et de loin !
Valérie Pugin est conservatrice du musée ouvert en 2008 à partir des donations de Bardone-Genis. « L’identité de ce Musée va bien au-delà du Jura. Il est unique puisqu’il réunit une collection d’œuvres d’art et propose un site archéologique lié au rayonnement de l’abbaye de SaintClaude au Moyen-âge, mais demeure singulier dans une région marquée par les savoir-faire. Il doit étonner, proposer des œuvres bien sûr, mais aussi… un moment de sérénité. Depuis sa création, le Musée est devenu un véritable atout touristique pour la ville et l’ensemble de la région, il a trouvé un public qui revient, des visiteurs étrangers, mais sur place son attractivité n’est pas naturelle, elle doit encore être travaillée. Il reste beaucoup à faire, par une meilleure signalétique, par une stratégie sur l’ensemble du territoire, par des expositions temporaires présentant des artistes connus, par des partenariats avec d’autres musées. Le pass mis en place avec le musée de la pipe est un début. Il faut que le musée trouve sa place, tout ça est en train de se bâtir. »
Sandrine la bisontine, sous le charme Jeune fonctionnaire dans une collectivité à Besançon, Sandrine a déjà pris quatre fois l’avion depuis Dole pour se rendre à Porto : « Je suis originaire du Portugal, mes parents sont là-bas et j’y retourne chaque année pour les vacances. J’atterris à Porto et delà, je prends un bus jusque dans mon village. » L’ouverture de la ligne Dole-Porto a changé sa vie : « Avant, je prenais un bus avec 24 heures de trajet et ça me coûtait plus de 100 € alors que je paye 30 € l’aller en 2 heures ! » Quand elle ne prenait pas le bus, Sandrine prenait l’avion, parfois de Bâle-Mulhouse, parfois de Lyon : « Dole est près de Besançon, c’est pratique. En plus, c’est un petit aéroport, les horaires sont bien adaptés et le parking est gratuit. C’est vraiment bien! »
Le Jura touristique, c’est… • 295 286 personnes accueillies dans les Offices de tourisme • 1 million de visites sur le site internet de Jura Tourism • 31 % de progression du nombre de visites sur les sites des Offices de tourisme • La 35e place des départements en nombre de nuitées • 2 séjours sur 3 réalisés en hébergements non marchands • Rhône-Alpes et Ile de France comme premiers clients
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Jean-Pascal Chopard :
« La tendance est à l’affirmation du Jura »
Jean-Pascal Chopard, Directeur de Jura Tourism
« La tendance est à l’affirmation nette du Jura au niveau national dans les médias et comme destination. Par sa diversité, le Département capte un marché des régions septentrionales, mais également de proximité qui fait progresser le nombre de nuitées. Clairement, dans la forme de tourisme qui est la nôtre, le fait d’offrir une multitude de centres d’intérêts est devenu un véritable atout.
c’est une forme de solidarité territoriale. La marque Jura et la spécificité de l’offre doivent attirer des consommateurs qui peuvent se déplacer sur les différents pôles, séjourner et consommer sur place. Tout cela à travers des offres facilement accessibles dans un rapport qualité/prix maitrisé, liant par exemple l’hébergement, la restauration, la découverte de lieux et d’activités, l’animation.
Une offre diversifiée permet de capter les clientèles pour des séjours et pas seulement des clients à la journée. Le tourisme a su se développer de façon harmonieuse,
Ce qui est important, c’est notre progression dans un contexte de crise économique où les gens partent moins et moins longtemps ! »
Jean-François Crédoz :
« Continuer à développer la marque Jura » « Le tourisme est la troisième activité après l’industrie et l’agriculture dans notre département. Sa part augmente régulièrement dans la répartition générale de l’économie. Il est vraiment porteur de ressources. Nous portons le même nom que les montagnes du Jura. C’est important, c’est aussi ce qui permet le développement d’une marque Jura. Trop longtemps, pour les gens, le Jura signifiait, loin, froid, vide. Il faut modifier cette image. On peut le faire parce que notre région a un patrimoine exceptionnel. Mais on doit renouveler notre offre,
augmenter la qualité, monter en gamme, être parfait dans les détails. On ne peut plus simplement répondre à la demande, il faut étonner nos clients, imaginer… L’accueil touristique, c’est un métier : combien de professionnels parlent couramment anglais ? La CCI les accompagne et les forme. La grande difficulté dans l’avenir sera de continuer à faire connaître notre image avec finesse et délicatesse. Faire parler de nous, convaincre les gens de venir coûte très cher, mais c’est la seule façon d’être gagnants ! »
JeanFrançois Crédoz est Vice-Président de la CCI en charge du Tourisme.
Rémy Ohayon : «
Retrouver un contact direct avec le consommateur » Le fondateur d’Apicius, société de création et gestion de sites web pour les hôteliersrestaurateurs, plaide pour une évolution de la relation avec les gestionnaires des centrales de réservation.
Rémy Ohayon, Fondateur d’Apicius
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Les centrales et sites d’avis de consommateurs sont-ils encore un atout ? Ces outils parasitent aujourd’hui la relation avec le consommateur. Les tarifs sont plus compétitifs sur les sites officiels des établissements que sur ces portails qui font payer des commissions. Il faut réapprendre
à collaborer avec ces acteurs pour qu’ils redeviennent partenaires dans une distribution équilibrée. Comment est-ce possible ? Les professionnels doivent renouer un contact direct avec les consommateurs en faisant exister leur marque sur les portails de distribution mais aussi sur les réseaux sociaux et la doter d’outils de fidélisation. Le potentiel de croissance dans le numérique est très fort, la marque « Jura » est un capital qui augmente les opportunités.
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| 11655 | septembre 2014
Avant le 31 décembre 2015, les professionnels qui n’ont pas de couverture santé d’entreprise sont tenus d’engager des négociations pour mettre en place un contrat santé adapté à leurs contraintes et à leurs besoins et conforme aux exigences de la loi. C’est peut-être votre cas.
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Entreprendre bourse immobilière,
Pour repérer les opportunités Que l’on crée son entreprise ou que l’on développe son activité, il faut être à l’affût des terrains et locaux industriels ou commerciaux disponibles, à la vente ou à la location. La Chambre de Commerce et d’Industrie recense et diffuse les bonnes opportunités. Cette bourse immobilière, développée en lien avec les collectivités, les professionnels et l’Agence Régionale de Développement, propose des annonces géo-localisées et détaillées, avec des entrées multicritères pour faciliter vos recherches.
forum pro-EST :
les solutions du commerce et de l’artisanat
Partenaire de la CCI du Territoire de Belfort pour la seconde édition du Forum Pro-Est, destiné à mettre en avant les concepts innovants des acteurs du commerce et des services, la CCI du Jura a proposé aux entreprises du département de participer le lundi 29 septembre à cette journée ponctuée par des ateliers thématiques, un plateau TV, des mini-challenges et une conférence animée par Marc Touati, Président de l’ACDEFI (Aux Commandes
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De l’Economie et de la Finance), avec la présence de Gérard Atlan, Président du Conseil du Commerce de France. Trois chefs d’entreprises jurassiens ont été primés : Patrick Mago, Brick’AFOLI à Lons-le-Saunier et David Vanacker, Alter Bâti Comtois à Tavaux lors des Challenges « Les Meilleurs Designs et Concepts de Point de Vente » et Michel Vernet, T’enrev à Dole lors du Challenge « Les Meilleurs Sites E-Commerce ». Bravo à eux !
Les annonces sont consultables sur www.jura.cci.fr/bourse-immobiliere et diffusées dans le bulletin d’opportunités franc-comtoises. Des offres peuvent également être déposées en remplissant un questionnaire détaillé. Contacts : Florence Lonjaret au 03 84 86 42 25 ou flonjaret@jura.cci.fr Sylvie Perrot au 03 84 86 42 29 ou sperrot@jura.cci.fr
sites internet marchands : les dix commandements de la loi hamon Depuis le 14 juin dernier, les dix nouvelles procédures de la loi Hamon transforment le commerce en ligne. Le délai de droit de rétractation passe à 14 jours et pourra être supprimé dans certains cas (un modèle de formulaire standardisé va être publié). La bonne information, notamment sur les moyens de paiement acceptés, devra être visible « au bon endroit », le bouton de commande identifié et le clic devra se produire avant la réalisation du paiement. Le consommateur pourra réclamer le remboursement des options pré-cochées et non voulue. La livraison, le risque et l’assurance du transport, comme options supplémentaires payantes, sont interdites. Après la vente, le e-marchand fera parvenir au consommateur sur un « support durable » une confirmation contenant les informations essentielles énumérées par les textes et sauvegardera les documents contractuels. Un décret d’application précisera les obligations d’information et les différentes sanctions prévues en cas de non-respect de ces dix nouveaux commandements… Plus d’informations sur « www.cci.fr/loihamon »
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Entreprendre Un entrepreneur qui se jette à l’eau ! Jérôme Faroz a repris une entreprise de conception, installation, rénovation et maintenance d’équipements de traitement d’eau, principalement de piscines et de spas. Témoignage. Pourquoi vous lancer ? Après une expérience de technico-commercial, j’ai commencé comme technicien de bureau d’étude dans une entreprise de traitement d’eau et j’ai gravi les échelons jusqu’au poste de chef d’agence. Mon travail me plaisait, mais il me manquait les délégations sur les choix stratégiques et financiers de l’entreprise. J’avais envie de plus d’indépendance. Comment avez-vous préparé votre projet de reprise d’entreprise ? Pour valider mes connaissances, j’ai suivi une formation spécialisée pour la reprise, la transmission et le développement d’entreprise à l’Ecole Des Managers, sous l’égide de la CCI. Ce cycle, ponctué par un diplôme de niveau 2 intitulé « Chef d’entreprise développeur de PME », m’a permis une analyse des bilans, l’élaboration d’une stratégie de développement et le montage des business plan et prévisionnels. Avez-vous obtenu des aides financières ? J’ai eu une Avance Remboursable pour le Développement des Entreprises et de l’Artisanat (ARDEA) de la Région Franche-Comté pour le financement de l’augmentation du besoin en fond de roulement. Aujourd’hui quelles sont vos perspectives ? D’abord, développer l’activité « piscines des particuliers » sur une gamme plus qualitative en prenant des parts sur le marché de la rénovation et de l’amélioration des équipements. Je crois également au développement des équipements de bien-être comme les spas, hammams et saunas.
Jérôme Faroz : « J’avais envie d’indépendance »
Et si c’était à refaire ? Il est trop tôt pour répondre à cette question. Est-ce que je ferais les choses de la même manière ou différemment ? Je ne peux pas encore le dire. Ce dont je suis sûr, c’est que cette aventure est passionnante !
Des informations « sur mesure » pour le commerce L’Observatoire Territorial du Commerce - qui a fait l’objet d’un article dans le précédent numéro d’Entrenews - est désormais en ligne sur le site de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura. Des informations économiques (nombre et répartition des établissements, des effectifs, des établissements commerciaux, des enseignes de plus de 300 m2) sont disponibles gratuitement sous formes graphique et cartographique par catégories et territoires.
Ce nouvel outil propose également des études personnalisées et des devis « sur mesure » pour les collectivités, les bureaux d’études ou encore les porteurs de projet souhaitant connaître davantage leur marché : simulation d’implantation, zone de cannibalisation, densités commerciales, géolocalisation… www.jura.cci.fr/economie-du-territoire/observatoire-ducommerce
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Aménagement
du territoire
En 2015, Scabois va déménager à Innovia A la recherche d’un nouveau site pour assurer son développement, la coopérative des artisans du bois a choisi de quitter Perrigny pour venir se développer sur la zone Innovia à Dole. 3,5 Ha ont ainsi été vendus à Scabois pour y construire un bâtiment de 8 000 m2 permettant la mise en valeur de ses métiers, de ses adhérents et de leurs savoir-faire. Début des travaux cet automne De quoi favoriser également le développement de nouvelles activités, en adéquation avec les filières ciblées par Innovia : formation, salle d’exposition pour la construction bois, label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Validé par le Comité Syndical Innovia - dont la présidence est assurée par Christophe
Un nouveau bâtiment de 8000m2 pour Scabois
Perny, Président du Conseil Général depuis le mois de juin - ce projet devrait voir le jour en 2015, avec un lancement des travaux prévu à l’automne 2014. Le Comité Syndical Innovia a également validé le projet de l’entreprise Mahytec, qui étudie en interne les modalités de montage du projet.
Contact : Alexia Vincent-Viry au 06 16 83 14 35 ou avincent-viry@jura.cci.fr
Ecouter les entreprises pour mieux comprendre leurs besoins Etre à proximité et à l’écoute de l’économie et des territoires, c’est la nouvelle prestation que la CCI propose aux collectivités locales et intercommunales. Conduite sur une année, cette expertise territoriale est une mission en relation avec le tissu local d’entreprises basée sur des entretiens confidentiels en face à face avec les principaux dirigeants. L’exemple d’Orgelet
Jean-Luc Allemand : « Une mission très utile comme base de départ à l’élaboration de notre projet de territoire »
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Les objectifs sont multiples : favoriser la connaissance du tissu économique, garantir une bonne réactivité de la part des élus face aux attentes exprimées, hiérarchiser les priorités d’accompagnement des projets de développement en renforçant la concertation… Jean-Luc Allemand, Maire d’Orgelet et Vice-Président de la Communauté de Communes de la Région d’Orgelet, en tire un bilan positif : « La Communauté
de communes a fait réaliser par la CCI une étude sur le tissu économique afin de réfléchir sur les zones d’activités présentes sur le territoire. L’objectif final était d’identifier les enjeux de développement et d’attractivité du territoire pour les porteurs de projets, mais à court terme de percevoir le ressenti des acteurs économiques locaux et de visualiser les forces et faiblesses de notre territoire. Le planning a été respecté, avec deux restitutions intermédiaires, une restitution finale et une synthèse publique. C’est aujourd’hui un état des lieux général et prospectif très utile comme base de départ à l’élaboration de notre projet de territoire. » Contact : Alexia Vincent-Viry au 06 16 83 14 35 ou avincent-viry@jura.cci.fr
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Portrait Nicole Guyot,
l’entreprise au féminin En 1966, quand elle débarque de Lyon dans la petite usine d’emboutissage de son mari, Nicole Guyot doit faire ses preuves dans un univers exclusivement masculin. Une trentaine d’années plus tard, sa fille Maud reprend l’entreprise. Histoire d’une saga au féminin. Aujourd’hui, Guyot Découp’ entame sa troisième génération. Créée à Pimorin il y a plus de soixante dix ans par Paul Guyot, l’entreprise aujourd’hui implantée à Beaufort, était à l’origine spécialisée dans la fabrication de machines agricoles avant de prendre le virage du découpage-emboutissage dans les années 70. C’est donc dans un environnement industriel d’hommes, de bruit, de métal et de machines que Nicole Guyot débarque en 1966 : « Je suis lyonnaise, j’ai fait une année d’école commerciale et j’ai suivi mon mari qui était chef d’entreprise à Pimorin. On s’est rapidement installé à Beaufort. Lui s’occupait de la partie technique, moi de la partie administrative. » « Se remettre sans cesse en question » Le travail ne manque pas. La petite entreprise passe d’une dizaine de salariés à 70 avant de se restructurer en 1986. Depuis, l’effectif est stable à 35 personnes : « Dans les années 81/86, la conjoncture était tendue, nous étions équipementiers de 2ème et 3ème rang dans l’automobile. Pour ne plus être dépendants, nous avons choisi de nous diversifier. Cette décision nous a sauvés par la suite. Aujourd’hui, l’entreprise travaille tous les métaux, les aciers, le laiton, l’inox, l’aluminium… dans les secteurs de l’automobile, du bâtiment, du jouet, de l’électro-ménager, de l’ameublement… On ne veut surtout pas retrouver la règle du 80/20 ! » Avec le temps, Nicole Guyot est devenue philosophe : « Il y a eu des années fastes, mais les périodes de crise obligent à rester en éveil, à innover, à investir sans tomber dans le pessimisme exagéré actuel… » « Femmes et hommes sont complémentaires » Après tout ce temps, Nicole Guyot n’a pas de regrets, bien au contraire : « Si c’était à refaire, je le referais. J’ai eu des moments difficiles, une femme doit constamment faire ses preuves, surtout dans un métier typiquement masculin, mais hommes et femmes peuvent être complémentaires. Ce n’est pas simple de travailler dans une entreprise familiale. Il faut savoir lâcher du lest, arriver à faire confiance aux nouvelles générations. Le monde change, la jeunesse apporte un sang neuf, des idées. » Justement… Son fils aîné n’a pas souhaité reprendre l’entreprise après y être resté quatre ans. Il a choisi une autre voie : « L’implication dans une petite entreprise est importante, la vie familiale s’en ressent. » Curieusement, c’est sa fille Maud qui a repris le flambeau : « Elle est arrivée en 1996 de son propre choix, personne ne l’a forcée. A l’issue de ses études de commerce
Nicole Guyot et sa fille Maud qui a repris le flambeau
international et gestion des entreprises, elle nous a rejoints. Elle a suivi des stages de régleur sur presse et fait ses preuves, elle aussi. Aujourd’hui, elle est PDG depuis 10 ans. Quand elle est arrivée, on a libéré une partie de nos salaires pour qu’elle puisse embaucher des responsables techniques performants. » Néanmoins, Nicole Guyot reste Directrice générale de la SAS : « ça me permet de conserver une curiosité intellectuelle. Pour moi, garder un œil sur l’entreprise, c’est être impliquée dans la vie économique jurassienne. J’ai lâché prise, mais j’ai toujours cette passion en moi. C’est tellement important d’échanger et de donner aux autres. Si on me disait de partir, j’aurais du mal ! »
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Réseaux
entreprises
Les Réseaux Territoriaux Interprofessionnels tissent leur toile Les Réseaux Territoriaux Interprofessionnels (RTI) sont des instances d’échanges entre les collectivités, les organisations patronales et les branches professionnelles (santé, tourisme, experts-comptables, notaires…) mises en place par la CCI. L’objectif : échanger sur l’actualité économique et les enjeux d’aménagement, les projets et les collaborations nouvelles qui permettraient de parler d’une même voix et d’apporter au secteur et aux entreprises des réponses concertées.
Les élus de la Région d’Orgelet, du Pays des Lacs et de la Petite Montagne sont prêts
le Pays des Lacs et la Petite Montagne. Et en 2015, sont envisagées des séances de travail sur le Pays de Saint-Amour, Jura Sud et Haut-Jura Saint-Claude.
Après le Pays du Revermont, et les territoires de Haut-Jura Arcade, la Grandvallière et de la Station des Rousses, la CCI a lancé en juin dernier le RTI groupant la Région d’Orgelet,
Clus’Ter Jura,
des entreprises qui vont plus loin !
Contact : Philippe Rouget au 03 84 86 42 22 ou prouget@jura.cci.fr
Ressources Humaines,
Basé sur une volonté de porter des projets en commun, le Clus’Ter Jura regroupe plusieurs entreprises avec l’objectif de créer plus de 250 emplois dans les prochaines années !
échanger sur les bonnes pratiques
Le Clus’ter Jura est initialement un projet porté par Juratri, PME de 130 salariés spécialisée dans le recyclage qui se heurte depuis sa création au déficit d’emplois privés sur le bassin de Lons-leSaunier et constate que les entreprises locales portent très peu de projets communs. Deux problématiques que Matthieu Grosset, Directeur exécutif de Juratri résume en une formule : « Seul, on va plus vite… Ensemble, on va plus loin ! » En faisant de la coopération entre entreprises le levier de la création d’emplois, le Clus’Ter Jura visera à mobiliser les ressources, projets et stratégies des entreprises associées pour imaginer des pistes d’activités communes, puis les concrétiser. D’ores et déjà, une dizaine d’idées ont germées dont trois seront à l’étude dès les prochaines semaines.
Organisée dans les locaux de l’entreprise Bel le 23 juin, la réunion du Club RH de Lons-le-Saunier (ouvert, comme ceux du Haut-Jura et de Dole, à tous les Responsables des ressources humaines, Responsables du personnel ou Dirigeants de petites structures) a permis d’échanger sur les actualités sociales et les évènements RH, notamment sur le contrat de génération et le temps partiel. Reçus par Paméla Boursot, Responsable des Ressources Humaines et son directeur, Yann Lambelin, les membres ont visité l’entreprise et les différents postes de travail. Retrouvez les dates des prochains clubs RH en page 30.
Contact : Mathieu Grosset, Juratri au 03 84 47 00 60 ou matthieu.grosset@juratri.fr
Contact : Rachel Theureaud au 03 84 86 42 39 ou rtheureaud@jura.cci.fr
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Innovation Fromtome : LA créativité dans le fromage ! Experte dans le négoce de spécialités fromagères, Fromtome opère sur le marché international depuis 2007. Pour pérenniser son activité tout en conservant ses valeurs, l’entreprise souhaite devenir le référent des fromages de qualité. Analyse d’une réflexion créative. Une fois les objectifs de développement fixés, il est nécessaire de les développer en tenant compte des impératifs économiques de la société. Pour cela, Benoit Jaillet (étireur de projet, société BJ’ID) et Frédéric Fraichot (modeleur financier, Finovea) ont accompagné la démarche de l’entreprise* : il ne s’agissait pas de réécrire un projet existant mais d’en approcher chaque étape et d’aller au bout des idées. « Même si elles paraissaient de prime abord loufoques, les idées retenues forment aujourd’hui de véritables avantages concurrentiels » témoigne Ulysse Charpentier, dirigeant de Fromtome. « Cette expérience humaine a été riche et la méthodologie a obligé à un autre regard sur soi, sur l’entreprise et son environnement. La grande réussite
Avec MamhiqUE, fini le
casse-tête des gardes d’enfants
Travail tôt le matin, tard le soir, la nuit, les weekends… Les parents aux horaires décalés ont tous des problèmes de garde d’enfants ! Avec à la clé absentéisme, retards répétés, stress, congés parentaux prolongés… Un casse-tête qui peut devenir aussi celui des entreprises. Acheter des « places familles » Face à cette situation, la Mutualité Française du Jura propose une solution simple et efficace. Avec Mamhique, des assistantes maternelles peuvent garder les enfants chez elles ou au domicile des parents, mais surtout - afin de rendre ce service accessible financièrement les entreprises peuvent passer une convention et « acheter » des « places famille ». Le coût
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pour l’entreprise avoisine 90 € par mois, une fois le crédit et l’économie d’impôt déduits. Ce nouveau service a été présenté lors de la dernière rencontre du Réseau Territorial Interprofessionnel, le 18 septembre au sein de l’Hôtel Restaurant la Parenthèse à Chille. Des travaux sont en cours pour le proposer aux dirigeants indépendants. Contact : Margot Beauve, Mutualité Française du Jura au 06 09 49 38 65 / 03 84 87 19 75 ou enfance@mutualite-39.fr
a été d’avoir une approche à la fois très rigoureuse et très créative avec, pour aboutissement, un concept tout à fait original, à découvrir prochainement sur les belles tables gastronomiques françaises… ». * L’entreprise a bénéficié d’un chèque innovation du Réseau Innovation Franche-Comté (RIFC).
Contact : Emmanuel Vallet au 03 84 86 42 27 ou evallet@jura.cci.fr
L’Ecole de Management Commercial du Jura, fournisseur de compétences Fromtome a embauché Lisa Camus, ancienne élève de l’EMC pour lancer son nouveau concept. Margot Beauve, chargée du développement commercial de la nouvelle activité Mamhique de la Mutualité française du Jura, est étudiante à l’EMC.
Camille Jorrot, Directrice de Hôtel Parenthèse, a également été formée à l’EMC.
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Environnement Gaz et électricité, ça bouge ! Le droit européen supprime progressivement les tarifs réglementés imposés par les fournisseurs historiques de gaz et d’électricité. Ouverture des marchés oblige ! Pour l’électricité, l’échéance est fixée au 1er janvier 2016 pour les contrats d’une puissance supérieure à 36 kVA en France métropolitaine. Pour le gaz, la suppression se fera par étape. Au 1er janvier 2015 pour les consommations supérieures à 200 MWh par an. Au 1er janvier 2016 pour les consommations comprises entre 30 et 200 MWh par an. Il faudra avoir signé un nouveau contrat avec un fournisseur de votre choix avant ces échéances. Vous
recevrez alors trois courriers de votre fournisseur vous informant de la date d’échéance de votre contrat. En l’absence de nouveau contrat, une bascule automatique de votre contrat en cours vers une offre de marché vous sera proposée par votre fournisseur historique, elle sera valable pendant une durée de 6 mois non reconductible.
Contact : Delphine Pauget au 03 84 86 42 24 ou dpauget@jura.cci.fr
Audit énergétique obligatoire pour les grandes entreprises Hormis les entreprises certifiées ISO 50001 (système de management de l’énergie certifié) qui en sont exemptées, les grandes entreprises - de plus de 250 salariés ou réalisant un chiffre d’affaires hors taxes annuel de plus de 50 millions d’euros ou un total bilan de plus de 43 millions d’euros - devront réaliser un audit de leurs usages énergétiques avant le 5 décembre 2015.
Economiser l’énergie L’objectif est de permettre aux entreprises d’identifier les domaines dans lesquels des économies d’énergie sont possibles et de proposer des solutions d’amélioration. L’audit consiste en un examen et une analyse méthodiques des flux de consommations énergétiques d’un site, d’un bâtiment ou d’un organisme et il est établi de manière
indépendante par des auditeurs compétents (prestataire externe qualifié ou auditeur interne compétent). La méthode de l’audit énergétique doit être conforme à la norme EN16247. Contact : Delphine Pauget au 03 84 86 42 24 ou dpauget@jura.cci.fr
covoiturage : sur les chapeaux de roues dans le jura
Le Conseil Général a mis à la disposition des Jurassiens un site internet de covoiturage. Il s’agit d’un site de mise en relation entièrement gratuit, très simple d’utilisation et complétement sécurisé qui s’adresse à toute personne majeure ou mineure accompagnée,
aux conducteurs occasionnels ou réguliers et aux personnes sans véhicule. Il est idéal pour les déplacements domicile-travail, mais également pour les loisirs ou les études. www.juracovoit.fr
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Vorsprung durch Technik
Engagement #1 : Emettre moins pour mieux avancer. Audi Fleet Solutions vous propose plus de 60 modèles émettant moins de 130 grammes de CO2, permettant de consommer jusqu’à 30 % de carburant en moins et de réduire au mieux la taxe sur votre véhicule de société. Retrouvez l’ensemble de nos engagements sur Audi.fr/fleet
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Compétences 25 bougies pour le Centre de Bilans de Compétences du Jura
Laurence Guillaume
Nina Baranski
Nathalie Gagneux
Didier Gagneur
Marie-Claude Parent
Michel Mercuriali
Responsable
Conseillère
Assistante
Conseiller
Conseillère
Conseiller
Créé à l’automne 1989, bien avant la loi instaurant le congé-bilan, le Centre de Bilans de Compétences du Jura (CIBC) - financé par le Fongecif Franche-Comté a accompagné près de 10 000 personnes depuis 25 ans. Que ce soit pour réaliser un Bilan de compétences ou une Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), sur une initiative personnelle ou à la demande d’une entreprise ou d’un service public de l’emploi, les entreprises jurassiennes utilisent de plus en plus ce service de la CCI pour du recrutement ou de la mobilité interne. Réparti sur l’ensemble du territoire avec ses trois sites, Lons-le-Saunier, Dole et Saint-Claude, le CIBC regroupe des conseillers experts dans l’accompagnement des parcours et des mobilités professionnelles. Si depuis 25 ans, son expertise s’est développée autour du bilan de compétences, le CIBC se positionne clairement aujourd’hui comme service d’appui conseils dédiées aux personnes, aux organisations, aux entreprises sur le champ de la formation et du conseil RH. De par leur connaissance des problématiques de travail, les conseillers réalisent des prestations d’accompagnement individuel telles que l’identification des compétences et des potentialités pour une évolution ou un ©Albert Zablit changement, la meilleure connaissance
et le développement des ressources personnelles pour faire face à la complexité des contextes professionnels, l’appréhension de l’environnement socio-économique, l’accompagnement des situations de mal-être professionnel. Les prestations proposées permettent d’accompagner une personne à construire son projet professionnel, à envisager des perspectives d’avenir professionnel et à ajuster son profil en fonction de l’offre proposée par les entreprises du territoire jurassien. Une conférence pour l’occasion Pour célébrer le 25e anniversaire du CIBC, Didier Reinach a animé une conférence le 23 septembre dernier intitulée « Le marketing des RH, quand les RH prennent le pouvoir… ». Rencontre avec ce conférencier, formateur, chargé de cours à l’ESC Amiens qui a travaillé pour de grandes entreprises...
L’intitulé de votre conférence n’est-il pas une sorte de provocation ? Si on considère les « 4 P » du marketing : « Production, Place, Promotion, Prix », on s’aperçoit que le marketing s’applique parfaitement aux Ressources Humaines (RH). La production, c’est la productivité, la performance des salariés ; la place, c’est leur rôle sur la chaîne de valeurs ; la promotion, c’est leur parcours et le
développement de leurs compétences ; le prix, c’est le salaire et les autres avantages. Qui d’autres que les RH ont les compétences pour gérer ce mix marketing ? Pourquoi considérer les Ressources Humaines sous l’angle « Marketing » ? Tout simplement pour vendre l’entreprise, la rendre attractive pour attirer les meilleurs talents et les meilleurs clients. Pour conserver les meilleurs salariés en leur offrant les meilleures conditions de travail. Pour développer l’innovation, l’implication et la motivation. Qu’entendez-vous par leadership de l’entreprise ? C’est une discipline qui s’acquière, c’est un ensemble de facteurs humains comme l’ambition altruiste, la culture, les valeurs, la qualité du discours, la cohérence des comportements. Les RH possèdent quasiment toutes les compétences pour développer le leadership des personnes et des organisations.
Contact : Nathalie Gagneux au 03 84 24 80 29 et cibc39@jura.cci.fr
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Formation Répondre « sur-mesure » aux besoins des entreprises EMC Formation propose des formules personnalisées et sur-mesure pour accompagner une salariée à acquérir ou développer des compétences nécessaires pour sa fonction. Entretien avec Marie-Pierre Teillet, Directrice du village de vacances Georges Moustaki aux Moussières. Quelle formation désiriez-vous ? Je voulais corriger mes lacunes en français et notamment tout ce qui touche la rédaction, l’écriture. Aujourd’hui, nous communiquons par mails avec un langage succinct et plus aucun contenu.
Comment s’est déroulée cette formation ? Elle m’a réconcilié avec le français ! C’était une formation individuelle, ce qui représente un « plus ». Elle a duré 35 heures et le formateur a toujours été très à l’écoute et très disponible. De plus, on a travaillé sur des exemples concrets pris dans ma vie professionnelle. Ce travail me sert dans ma vie quotidienne. Quel bilan faites-vous ? La formation était adaptée à mon niveau avec beaucoup d’exercices pratiques. J’ai appris à écrire des courriers, des
mails, des notes de synthèse. Nous avons même travaillé sur les dossiers de presse et powerpoint. C’était du « sur-mesure »! Contact : Virginie Monnier au 03 84 24 15 76 et vmonnier@jura.cci.fr
Un Compte Personnel de Formation, tout au long de sa carrière L’Ecole de Management Commercial et EMC Formation (Organisme de Formation professionnelle continue) ont réuni le 23 septembre leurs partenaires : Pôle Emploi, Opcalia, Agefos PME, Fongécif afin de répondre aux interrogations de 50 entreprises jurassiennes concernant le CPF (Compte Personnel de Formation). Ce dispositif entre en vigueur dès le 1er janvier 2015. Il permet à tous les salariés, demandeurs d’emploi et jeunes diplômés
sortis du système scolaire, de disposer d’un compte de formation qui les suit tout au long de leur carrière. Ce compte est crédité de 24 heures par an jusqu’à 120 heures, puis 12 heures par an jusqu’à 150 heures pour les salariés à plein temps. Le salarié dispose alors de son compte de formation de façon autonome et
devra effectuer lui-même les démarches de recherche de formations souhaitées auprès d’un organisme pour répondre à ses besoins. Contact : Virginie Monnier au 03 84 24 15 76 et vmonnier@jura.cci.fr
Les Journées nationales des CEL dans le Jura ! La CCI du Jura a accueilli les 26 et 27 juin au Carrefour de la communication de Lons-le-Saunier les journées nationales des Centres d’Etude des Langues (CEL) des Chambres de Commerce et d’Industrie, premier opérateur de formation linguistique en France. Une centaine de personnes ont échangé sur des questions pédagogiques, commerciales ou réglementaires à travers des ateliers et des conférences. C’est la seconde fois que le Jura organise cet événement.
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Enseignement
supérieur
je suis GUCS et j’aime ça !
La boulangerie Mie and You à Lons-le-Saunier accueille depuis septembre 2013 une apprentie Gestionnaire d’Unité Commerciale Spécialisée (GUCS) en formation à l’Ecole de Management Commercial. Rencontre. Christophe Rochet : « Une réelle valeur ajoutée ». Vous êtes responsable de la Boulangerie Mie&You. Pourquoi avoir choisi de recruter une apprentie BAC+2 de l’EMC ? Nous avions besoin d’un profil responsable et autonome pour combler le surcroît d’activité de notre magasin et accueillir notre clientèle dans les meilleures conditions. Après avoir pensé recruter une personne en CDD à temps partiel, nous avons finalement choisi d’accueillir une apprentie. Selon-vous, que permet l’alternance ? C’est la possibilité d’accompagner une personne en poursuite d’études et de lui apprendre concrètement un métier en l’impliquant dans une réalité de terrain. Lorsque nous observons en plus, comme chez Mayline, motivation, dynamisme et intérêt, nous sommes ravis ! Le rythme d’alternance (2 jours de formation/21h d’entreprise) vous convient-il ? En grande partie oui. Il permet à Mayline de se reconnecter rapidement à son activité d’une semaine à l’autre. Son absence n’est pas toujours évidente mais on s’adapte. Que pensez-vous de la formation de Gestionnaire d’Unité Commerciale Spécialisée ? Elle permet aux élèves de rencontrer des professionnels des métiers du commerce et de la distribution, des personnes qui accompagnent réellement des entreprises
Une formule gagnant-gagnant
ou des porteurs de projets dans leur offre de commercialisation. C’est une réelle valeur ajoutée. Que dites-vous des aides reçues pour le recrutement d’un apprenti en Franche-Comté ? Cela n’est pas pour nous un critère de choix. Nous devons avant tout avoir envie de former. Ceci-dit, c’est toujours bon à prendre !
d’informations magistrales car on peut très vite les mettre en application en entreprise. Et il permet également de demander conseil aux formateurs sur notre propre expérience en entreprise. Que pensez-vous de votre programme de formation ? Il est complet, on avance étape par étape, j’en suis très satisfaite. Les mises en situation sont réalistes et l’expérience de nos formateurs est de bon conseil.
Mayline : « un programme complet »
Comment vous sentez-vous en entreprise?
Mayline, vous passez cette année en 2 ème année GUCS, comment avez-vous connu l’EMC ?
Capable de servir la clientèle et de contribuer à la gestion du point de vente. J’apprends des choses nouvelles, propres à l’activité de mon entreprise mais néanmoins utiles car je n’aurais pas eu l’occasion d’aborder tout cela seulement avec les cours. J’ai la chance d’avoir d’excellents tuteurs. En étant une salariée à part entière, je me sens impliquée et responsabilisée.
Grâce à des amis qui ont également suivi cette formation. J’avais envie de rentrer dans la vie active. Le rythme d’alternance des cours et du temps en entreprise me convient tout à fait. On n’a pas l’impression de recevoir quantité
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Compétences Plateforme RH Jura :
LE Document Unique dans les petites structures
Le DUER (Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels) prévu par le Code du travail consigne les risques professionnels liés aux différents postes
de travail afin de mettre en œuvre des actions de prévention. Suite à la demande d’un client américain, Sylvie Kocher dirigeante de l’entreprise Boutons Kocher SAS à Lavans-lèsSaint-Claude a dû actualiser son DUER conformément à la règlementation. Elle a donc fait appel à la Plateforme RH Jura et à Jérémy Fontaine, juriste et spécialiste du sujet pour l’aider dans des délais très courts à identifier les risques, les analyser, en faire une synthèse et proposer dans le document unique des solutions que la dirigeante se charge de mettre en place et de suivre dans les délais qu’elle a fixés.
la bades désormais obligatoire La Base de Données Economiques et Sociales que l’entreprise devra donner aux membres des CE afin qu’ils puissent contribuer - à minima être correctement informés aux décisions stratégiques des directions, est obligatoire depuis le 14 juin 2014 dans les entreprises d’au moins 300 salariés. Pour celles ayant de 50 à 300 salariés, le délai de mise en place est d’un an supplémentaire et il suffit d’avoir ouvert les
négociations en rapport pour en bénéficier. Les Clubs RH proposés par la CCI permettent des échanges autour de cette BADES. Contact : Rachel Theureaud au 03 84 86 42 39 et rtheureaud@jura.cci.fr
Contact : Rachel Theureaud au 03 84 86 42 39 et contact@plateforme-rh-jura.fr
AGENDA RH - 23 octobre Réunion du club RH de Dole - 7 novembre Réunion d’information sur le conseil des prud’hommes animée par Jean Nozière, formateur des conseillers prud’hommaux employeurs - 21 novembre Journée FREGAT à Paris sur le thème Haute Tension au Travail - 9 décembre Réunions d’information sur le DUER (Document Unique d’Evaluation des Risques) animé par Jérémy Fontaine, conseiller en droit social.
International
Pour la 9ème année consécutive, CCI International Franche-Comté propose aux exportateurs franc-comtois de se retrouver lors du forum Les Clés de l’International, le 27 novembre à Besançon. Autour d’un Village Experts regroupant une vingtaine de spécialistes de l’accompagnement à l’international, les visiteurs pourront participer à différents rendez-vous, tout au long de la journée : un parcours dédié aux jeunes exportateurs présentant un dispositif adapté à leur profil, des ateliers thématiques pour découvrir des pistes de développement, des Cafés Pays afin d’envisager l’international à travers le témoignage de dirigeants franc-comtois expérimentés, des Temps forts Filière, moment d’échanges sur mesure, des rendez-vous BtoB avec 13 experts pays. Programme détaillé et inscription en ligne sur www.lesclesdelinternational.fr Contact : Claire Rohart au 03 81 25 25 88 ou crohart@cciinternational.fr
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Vous débordez de
Franche-Comté
2014 Vous êtes Agriculteurs, Artisans ou Restaurateurs, Inscrivez-vous sur talents-gourmands.fr, à partir du 20 octobre 2014. À gagner : 5 000 € et votre publicité dans le Bottin Gourmand. Parlez-en aux talents autour de vous !
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SOUS LE HAUT PATRONAGE DU
09/2014 – B90101 – Édité par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Franche-Comté - Siège social : 11, avenue Elisée Cusenier 25084 Besançon Cedex 9 -Tél. 03 81 84 81 84 Fax 03 81 84 82 82 - www.ca-franchecomte.fr - Société coopérative à capital et personnel variables agréée en tant qu’établissement de crédit - 384 899 399 RCS Besançon - Société de courtage d’assurances immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurances sous le n° ORIAS 07 024 000.
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BPCE – Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 155 742 320 € – Siège social : 50, avenue Pierre-Mendès-France - 75201 Paris Cedex 13 RCS Paris n° 493 455 042 – BPCE, intermédiaire en assurance inscrit à l’ORIAS sous le n°08 045 100 – Réf. 01/2014 – Illustration : NOROC –
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