LE TO U RI S M E EN P ROVIN CE D E LU XEM BO U RG CHIFFRES ET RÉALITÉS
2009
Avec le soutien du Député provincial à l’Economie de la Province de Luxembourg
SOMMAIRE Editorial
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Le Luxembourg, terre de tourisme
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Historique du tourisme en Luxembourg belge
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Pour une définition du tourisme
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L’offre d’hébergements touristiques en province de Luxembourg
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La demande touristique en province de Luxembourg
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Impact socio-économique du tourisme : évaluation de l’emploi touristique en province de Luxembourg
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Besoins et réserve de main d’œuvre
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Le tourisme vert et rural
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Profil des hébergements hôteliers, de terroir et campings
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Tourisme et réflexion
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Annexes
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Glossaire
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Liste des abréviations
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Adresses
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Note de l’équipe technique du Real
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EDITORIAL Mesdames, Messieurs, Je suis très heureux de tenir entre les mains le premier cahier thématique produit par le REAL, le Réseau d’Etudes et d’Analyses de la province de Luxembourg. Précédemment, les efforts du Réseau s’étaient centrés sur la réalisation d’analyses globales et plurisectorielles de la situation socio-économique de la province. Ici, l’attention se focalise sur une thématique en particulier, celle du tourisme. Pourquoi ce choix ? Pour deux raisons : d’une part, le tourisme est devenu l’un des secteurs les plus porteurs économiquement parlant – a fortiori dans une province dont la vocation touristique est avérée –; d’autre part, le tourisme se situe au carrefour de champs socio-économiques tels que l’agriculture, l’économie, la culture et l’éco-développement. Au travers de cet ouvrage, je vois le fruit de deux méthodes de travail dont la pertinence et l’efficacité ne font pour moi plus aucun doute : la mise en réseau des acteurs et l’approche prospectiviste. Les réseaux sont la norme organisationnelle de demain. Ils sont la marque des territoires « gagnants ». En inscrivant la réalisation de ce cahier dans le cadre du réseau REAL, on privilégie une approche transversale et pluridisciplinaire qui donne toute sa richesse et toute sa valeur à l’analyse. Comme tout autre secteur, le tourisme ne peut plus être appréhendé de façon cloisonnée et restrictive. Par ailleurs, le monde est en constante évolution. Les tendances sont plus lourdes. Les mutations sont plus rapides. Dans ce contexte, s’engager dans des exercices de prospective démontre la volonté d’un territoire de ne pas subir les choses mais plutôt de prendre son destin en main. La capacité à identifier et anticiper les grands enjeux et les grandes évolutions d’un secteur, à se projeter dans le futur, notamment en termes d'innovation et de responsabilité, et à prendre des décisions intégrant cette réflexion, n’est-ce pas aussi cela… l’ardeur d’avance ! Notons qu’aux côtés du REAL, le vaste Réseau Luxembourg 2010 déploie aussi constamment toute son énergie pour mettre ces deux paradigmes à l’honneur. Il me reste, pour conclure, à remercier chaleureusement toutes les personnes et institutions qui composent le Real et qui ont contribué à l’édition de ce cahier thématique ‘Tourisme’, remarquable instrument d’anticipation au service de la décision et de l’action.
Bernard Caprasse, Gouverneur de la province de Luxembourg et Président du REAL
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LE LUXEMBOURG, TERRE DE TOURISME Le tourisme fait partie de notre quotidien. Il est dans beaucoup de discours et, que ce soit en environnement, en infrastructures, en économie, en agriculture, il est souvent utilisé comme argument, soit de développement soit de protection. Mais en réalité, qu’en est-il ? C’est à cette question que l’équipe du REAL a été chargée de répondre au travers d’un exercice très difficile. En effet, les données statistiques disponibles sont diffuses, manquent souvent d’actualité et sont difficilement comparables. A l’heure actuelle, par exemple, il n’est pas encore possible de comparer les informations relatives à l’offre d’hébergement reconnue ou répertoriée par le CGT à celles relatives à la demande, fournies par l’INS. Les populations de référence ne sont toujours pas les mêmes. En matière d’impact socioéconomique, aucune méthodologie satisfaisante ne fait à ce jour l’unanimité des observateurs. Evaluer le nombre d'emplois dans ce secteur ne s’est pas avéré chose aisée ! C’est donc avec une certaine audace que le REAL publie ce document. Intuitivement, les professionnels, les observateurs et les opérateurs s’accordent à dire que le potentiel de développement socioéconomique du tourisme est énorme. Mais quelle est sa réalité, avec ses acteurs, sa fréquentation, ses emplois directs et indirects, …la voici esquissée en une centaine de pages. Ce document renforce encore ma conviction profonde. Le tourisme en province de Luxembourg est un secteur économique fort et son potentiel peut encore être considérablement développé. Notre capital nature et patrimonial est exceptionnel. Il sera illimité s’il est préservé, organisé et valorisé. Notre infrastructure touristique est variée et de qualité. Notre image de marque de modernité et d’authenticité est une excellente carte ! Enfin et non des moindres, notre accueil et la qualité de nos relations humaines ne sont plus à démontrer. Ce sont sur ces atouts que doit jouer notre créativité. Au-delà des projets et des actions déjà mis en place, je pense notamment au développement du tourisme d’affaires et de groupes, à l’évolution performante du site Internet de la FTLB, au Plan Langues mis en place à destination des professionnels, à la signalisation touristique, à l’évènementiel de qualité comme le « week-end des Paysages »,… un seul mot d’ordre doit nous animer : poursuivre les efforts. Il faut continuer à promouvoir nos atouts, à diversifier l’offre, à aménager les infrastructures et l’accueil, à professionnaliser encore davantage et surtout à innover… Les efforts et l’investissement déployés dans le secteur du tourisme ont un impact direct non négligeable pour d’autres secteurs comme l’agriculture, la valorisation des forêts, le choix d’implantation des entreprises et la valorisation du patrimoine. Développer le tourisme c’est œuvrer au carrefour des réalités, c’est apporter une plus-value économique et sociale, c’est aussi améliorer la qualité de vie.
René COLLIN Député Provincial aux Finances, à l’Economie, à l’Agriculture et au Tourisme Président de la FTLB
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HISTORIQUE DU TOURISME EN LUXEMBOURG BELGE
Le tourisme en Luxembourg belge, un bref historique Très tôt, le Luxembourg belge a attiré des visiteurs. Beauté des paysages, attractivité des vallées de l'Ourthe, de la Semois, sensation de dépaysement, tout concourt dès les origines à faire de la province une destination prisée. Cette évolution mérite que l'on s'y attarde quelque peu. Certes, cet ouvrage n'a pas vocation à dresser un historique de l'évolution touristique de la verte province mais il est essentiel de mettre cette évolution, même si elle est fragmentaire, en perspective. Evolution de l'offre, des clientèles, mise en place des premières structures de promotion, flux et reflux des marchés, cette courte introduction se veut plus un historique qu'un bilan. Le développement de l'activité touristique en Luxembourg procède de divers facteurs liés au désenclavement de la région, à son évolution socio-économique et aux investissements consentis par les acteurs touristiques, qu'ils soient privés ou publics, professionnels ou bénévoles.
De la villégiature aux gîtes ruraux C'est à la fin du XIXe siècle qu'apparaissent les premiers visiteurs de l'Ardenne, relativement fortunés. Marcellin Lagarde, Thomas Braun, Adrien de Prémorel, Auguste Donnay, Albert Raty, Camille Barthélémy et d'autres ont magnifié l'Ardenne à travers leurs écrits et leurs œuvres picturales. La bonne société, professions libérales et industriels de Bruxelles, de Liège ou du Hainaut se plaisent à découvrir certains coins pittoresques (c'est le terme utilisé par les premiers guides touristiques de l'époque) de notre Luxembourg. On ne se presse pourtant pas sur les bords de la Semois ou de l'Ourthe. Les routes sont héritées directement du cadastre thérésien et n'ont que fort peu évolué, la jeune Belgique ayant d'autres chats à fouetter que de développer ce réseau essentiellement local. Heureusement, le tram et le grand chemin de fer participent depuis peu au désenclavement de notre région. Les infrastructures d'accueil sont réduites à leur plus simple expression : quelques agriculteurs ont bien compris l'intérêt d'accueillir ces nouveaux arrivants : une ou deux chambres aménagées sommairement, une table où l'on sert une cuisine roborative qui fait le bonheur de ces estivants. Pour ces premiers touristes, ces vacances relèvent de l'aventure, et n'est-ce pas ce qui en fait tout le sel ? A l'époque, rallier l'Ardenne est une véritable aventure : de Bruxelles, on rejoint la gare de Marloie sur la grande ligne du Luxembourg nouvellement achevée. De là, on s'enfonce en terra incognita via le tram à vapeur qui irrigue les coins les plus reculés des vallées de l'Ourthe ou de la Semois. A l'arrivée, les
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clients sont attendus par l'aubergiste avec un chariot ou une simple brouette pour le transport des bagages et les derniers kilomètres se font parfois à pied, à la découverte de ce pays qui garantit le dépaysement quand il ne faut pas traverser l'Ourthe en barque à Palogne pour rejoindre le havre de paix rêvé par ces estivants. Dans la vallée de la Semois, Aloïs Mercatoris, qui aidait troupeaux, bûcherons et agriculteurs à traverser la Semois à la « Scierie » imagine d'offrir aux nouveaux villégiateurs une descente de la rivière en barque à fond plat. Le succès est au rendez-vous. Les Passeurs réunis vont se développer de manière importante. Au début du XXe siècle, des hôtels familiaux se créent dans les principales vallées de l'Ardenne, dotés de tout le confort moderne de l'époque : électricité, salle de bains, chauffage central ... On y sert truites pêchées par les virtuoses de la gaule du village et viandes de la région, accompagnées de vins fins et de légumes produits dans les jardins environnants. La « villégiature » se démocratise quelque peu et on assiste à la naissance des premiers syndicats d'initiative. L'Ardenne fait recette et il convient de le faire savoir. Le Touring-Club de Belgique déploie des efforts considérables pour baliser des promenades pédestres et aménager des points de vue qualifiés eux aussi de « pittoresques ». Les plus fortunés de nos estivants se font construire des petites villas dans le goût de l'époque.
Un premier frein Malheureusement, la Première Guerre mondiale va mettre un frein à la belle aventure. Il faudra un certain temps pour relever les infrastructures routières et vicinales de leur ruine. Pourtant, la « villégiature » retrouve ses fervents, nous confirme Alphonse ZIMMER, « à une élite restreinte ». Toutefois, la mode des voyages organisés voit le jour à travers l'apparition des premières agences de voyages. La jeune SNCB invente un nouveau concept à destination de l'Ardenne et de la Côte : les trains de plaisir. De son côté, la SNCV fait mieux encore : à la demande, elle gare dans une station de votre choix une voiture-camping équipée de tout le confort : lavabo, réchaud à gaz, couchettes, bref une véritable caravane sur rails qui permet aux touristes qui le souhaitent « d'excursionner » dans la région. C'est de cette époque aussi que datent les premiers guides Cosijn, véritables bibles du villégiateur. Deux Luxembourgeois, le député permanent Arsène Gribaumont et le greffier de la Justice de Paix de Houffalize, Jean Herin, attentifs à ce développement, en entrevoient très vite les effets positifs pour notre province un peu laissée pour compte. Jean Herin, devenu entretemps président du syndicat d’initiative houffalois, se rend très vite compte que l'énergie investie par les petites structures locales dans la propagande touristique ne sert pas l'intérêt collectif d'une Ardenne qui mise beaucoup sur ce réservoir de richesses. Pour lui, « il faut donner vie à une association puissante faisant autorité sur le plan provincial et pourquoi pas sur le plan national ». Le député permanent Gribaumont, enthousiasmé par cette idée, décide la députation permanente à subsidier la future association. Le 20 février 1930 naît à Libramont, la Fédération touristique du Luxembourg. Dès 1936, les congés payés deviennent une réalité en Belgique. Cette avancée sociale importante va donner un coup de pouce supplémentaire au tourisme en Ardenne : les campings fleurissent sur les bords de l'Ourthe, de la Lesse, de la Semois et les camps de jeunes apportent une nouvelle vie estivale dans la région, non sans scandaliser parfois les âmes bien pensantes de notre Ardenne.
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Dans l'ombre et retour à la vie Durant la Deuxième Guerre mondiale, contraint et forcé, le tourisme se met en veille. Un plan est mis à l'étude pour obtenir la priorité dans la réparation des dommages de guerre. La Roche-en-Ardenne, Houffalize et Bastogne ont souffert de l'offensive Von Rundstedt et d'autres localités touristiques sortent très endommagées à la suite du conflit. La situation hôtelière de l'Ardenne est loin d'être brillante : de 175 établissements qu'elle comptait en 1939, la province n'en dénombre plus que 106, soit 60 % du potentiel initial, le reste ayant été abîmé ou ruiné dans la tourmente.
L'impulsion du Gouverneur CLERDENT Ce relèvement de la province passera aussi par une relance du tourisme. Diverses actions sont entreprises, notamment à l'initiative du Gouverneur CLERDENT : repeuplement des rivières, rééquipement des Syndicats d’Initiative, remise en état des voiries, volonté de créer un musée de la guerre à Bastogne, un musée de la chasse et du folklore à Saint-Hubert ...
Le tourisme, première industrie de la province En 1950, la Fédération touristique présente le tourisme comme étant la première industrie de la province. Le ministre SEGHERS, signale qu'environ 1.750.000 travailleurs bénéficient des congés payés. On va assister assez rapidement à la naissance du tourisme social du Luxembourg. La « civilisation des loisirs » s'impose petit-à-petit et le secrétaire général de la FTLB, M. Zimmer constate que « les populations laborieuses peuvent maintenant y consacrer 35 à 40 % de leur existence ». Avec ce développement et l'organisation des loisirs, le tourisme occupe une place de plus en plus importante en termes économiques, ce qui n'échappe évidemment pas à la FTLB.
Fin des années ’70 Le conseil d'administration de la FTLB enregistre avec plaisir que « le mouvement touristique vers les Ardennes et plus particulièrement vers la province de Luxembourg, s'est amplifié non seulement en haute saison mais aussi en dehors des semaines de traditionnelle grande affluence ». Campeurs et caravaniers constituent maintenant plus de la moitié de notre clientèle. Les premiers projets de villages de vacances suscitent l'émoi au sein des populations rurales du Luxembourg. Des oppositions parfois farouches se font jour. Qui ne se souvient du slogan des Amis de la Terre à l'époque qui précisait que « Nous ne serons pas toujours les gens bons d'Ardenne » ? Le camping sauvage doit être stoppé tout comme il faut régulariser les installations pirates. Le bon aménagement du territoire réclame l'étude et la mise en place d'un plan de secteur précisant les zones de loisirs avec hébergement tout en veillant à ne pas perturber les autres activités économiques ou agricoles ainsi que l’espace dévolu aux premiers résidents.
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Les établissements de tourisme social se multiplient. La FTLB y est favorable pour autant qu'on ne crée pas n'importe quoi n'importe où. Elle s'oppose à la construction de villages mammouths par des entreprises non régionales, avec des matériaux importés. Elle se révèle par ailleurs être très favorable à la politique de soutien à la création de gîtes ruraux dans une volonté d'intégration d'un tourisme convivial, porteur de diversification pour les agriculteurs et susceptible de préserver un patrimoine immobilier tombé parfois en désuétude. Comme il fallait le prévoir, l'ouverture de la forêt au public est couronnée de succès. Elle constitue depuis de nombreuses décennies l'un des pôles d'attractivité de la province. Le balisage de promenades pédestres apporte un supplément d'âme à la région, attirant de nouvelles clientèles sensibles à la nature et à l'environnement. La création, en plusieurs tronçons, des autoroutes E25 et E411 constitue une fameuse opportunité aux yeux de la Province et de la FTLB qui y voient un moteur important pour l'économie provinciale. En 1979, l'assemblée générale de la FTLB énonce des chiffres du secteur touristique fort encourageants : le tourisme génère un chiffre d'affaires de près de 3 milliards de BEF alors que l'essentiel de la promotion relève de bénévoles motivés et soucieux de faire connaître les atouts de leur région. L'un des souhaits de l'époque est de voir les communes s'investir plus qu'elles ne l'ont fait jusqu'alors dans le secteur touristique et que les budgets qui y sont consacrés deviennent bien des dépenses obligatoires et non plus facultatives.
Les années ’80 M. Bock dresse le bilan de 12 années d'équipements touristiques en Luxembourg : - hébergement : 22 réalisations pour 486.960.000 BEF ; - accueil : 4 pour 6.068.000 BEF ; - sports et délassements: 16 pour 125.557.000 BEF; - équipements d'animation culturelle: 10 pour 114.479.000 BEF ; - mise en valeur des sites : 14 pour 19.484.000 BEF ; - travaux divers de génie civil : 2 pour 6.439.000 BEF. Soit un total de 68 réalisations pour un montant de 758.987.000 BEF, qui représentent des travaux pour plus d'1 milliard de BEF. Durant ce laps de temps, les établissements hôteliers se sont partagé 35.371.000 BEF de primes à l'hôtellerie pour des travaux exécutés pour plus de 200 millions de BEF. Par contre, des études réalisées par la FTLB confirment ce que d'aucuns craignaient confusément : l'attractivité de notre région est en perte de vitesse sur le marché international. Des explications sont avancées : des charges trop lourdes sur le secteur, des difficultés pour le secteur hôtelier d'assumer les rénovations qui s’avèrent pourtant bien nécessaires parfois, un manque de réactivité de tout le secteur professionnel face aux changements de clientèles concourent à rendre le secteur fragile. Les habitudes ont également changé : l'hôtellerie semble faire l'objet d'une désaffection au profit des hébergements ruraux. Les gîtes et chambres d'hôtes font le plus souvent le plein alors que les hôtels peinent à remplir leurs chambres. Crise oblige, les clients ont également changé leur façon de consommer. Le Hollandais, sédentaire et autonome, fréquente les établissements de tourisme social, campe, pratique la marche, les sports et visite des sites réputés. Le Français, lui, juge les prix de nos res-
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taurants supérieurs à ceux de son pays. L'Allemand, adepte de courts séjours, se déplace le plus souvent dans nos régions le temps d'un week-end prolongé dans un but précis : visite de champs de bataille des deux guerres et pratiques sportives (canoë-kayak). Le Britannique enfin exige un bon confort de tradition. On se retrouve face à un tourisme d'adultes. En 1980, la FTLB fête ses 50 ans. La crise économique annonce à nouveau des changements dans les comportements touristiques: on s'achemine vers des séjours plus courts qui se répartissent sur l'année et on assiste à un tassement des dépenses moyennes par touriste. Il faut s'attendre à ce que, nécessairement, l'offre et les prestations se modifient et s’adaptent à cette nouvelle donne. Les équipements devront s'améliorer tout comme il faudra veiller à procurer à nos visiteurs les distractions qu'ils recherchent. D'où l'idée qui voit le jour de développer des packages qui incluent une série de prestations (hébergement, restauration, activités culturelles ou sportives) tout compris. La dévaluation du franc favorisera-t-elle notre tourisme en incitant nos compatriotes à passer leurs vacances à l'intérieur des frontières et les touristes étrangers à profiter de séjours à qualité égale et à prix mesurés ? Il faut l'espérer car les difficultés financières que connaît notre province engendrent de l'inquiétude chez les opérateurs touristiques.
Le début du 21ème siècle Dès 2003, les sondages montrent que nos touristes recherchent avant tout la présence de la nature. L'image véhiculée par la province est celle d'un territoire vert, à l'environnement préservé et qui recèle quantité de produits d'un terroir authentique. Tout concourt à démontrer que la randonnée pédestre et la pratique du VTT et du kayak constituent les atouts sur lesquels il faut appuyer l'offre et la promotion touristiques. A condition de mener les politiques nécessaires à la conservation et à la mise en valeur des milieux naturels. Ces dernières années ont connu une série de bouleversements qui n'ont pas manqué d'influer sur l'évolution de la sphère touristique en Luxembourg. L'arrivée de la monnaie unique, les investissements dans les infrastructures, la création de nouvelles attractions, l'avènement des nouvelles technologies de l'information et de la communication, la crise économique et financière, les incidents politiques et environnementaux aussi bien nationaux qu'internationaux constituent autant de facteurs qui détermineront immanquablement les grandes lignes de la politique touristique à venir.
Source : - Regard sur 75 ans de promotions touristique - Jacques Rossignon, FTLB, 2005. - Histoire du tourisme en Belgique - Claire Billen, ULB. - http://wegen-routes.be - http://150ansligue162.canalblog.com
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POUR UNE DEFINITION DU TOURISME
Le tourisme est une notion difficile à cerner et, dès lors, à définir. « Le tourisme constitue aujourd’hui à l’échelle mondiale l’une des activités économiques majeures tant en termes de valeurs ajoutées, de capitaux investis que d’emplois. Il est hasardeux d’en chiffrer l’importance car la définition opérationnelle du secteur reste floue (confusion pour le déplacement pour des motifs d’affaires et de loisirs, prise en compte de la valeur produite par l’ensemble du secteur de voyage,…) et que les statistiques sont entachées de nombreux biais. Le poids économique du tourisme varie fortement selon le volume des flux reçus et le degré de diversification des structures économiques des États. Définir ce qu’est le fait touristique est fastidieux ; derrière son apparente simplicité, il se révèle rapidement d’une complexité extrême car il repose sur une forme de déplacement dont les contours sont particulièrement flous : combien de kilomètres doit-on franchir depuis son domicile pour être considéré comme touriste, quelles motivations sous-tendent ce déplacement, quels biens ou services doit-on consommer,… ». L’approche économique et la quantification des nuitées, des emplois, la détermination du chiffre d’affaires touristique ne sont pas d’un abord aisé. A l’instar d’autres secteurs économiques, le tourisme n’est pas une catégorie à part entière dans les comptabilités nationales ou régionales. De même, la législation en matière de tourisme superpose différentes réglementations, conséquence logique de l’éclatement des compétences aux divers niveaux de pouvoir politique. Le choix du REAL s’est donc porté sur la définition adoptée en 1993 par l’OMT car celle-ci n’est pas trop restrictive. Elle prend en considération tant les séjours que les excursions ainsi qu’un grand nombre de motifs de départ. « Le tourisme comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et de leurs séjours dans des lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires, et d’autres motifs … » Il couvre donc toutes les activités des visiteurs incluant à la fois « les touristes » et les « visiteurs de la journée » ou « excursionnistes ». Ainsi, il importe de prendre en compte diverses strates avec : • d’une part, le touriste d’un jour ou encore de passage ou excursionniste qui est un visiteur qui ne passe pas la nuit dans un établissement d’hébergement collectif ou privé de la destination (notre province). Il logera donc à son domicile ou, à défaut, dans une autre région le plus souvent limitrophe à la destination (notre province) ; • d’autre part, le touriste de séjour, c’est-à-dire toute personne, tout visiteur qui passe au moins une nuit dans un établissement d’hébergement collectif ou privé de la destination (notre province).
Source : Du tourisme au système touristique - JM Decroly - Économie du tourisme – ULB. Source : Impact socio-économique du tourisme en Province de Luxembourg, 1998. (pp5-7, pp38-40, pp83) Source : Office des Publications Officielles des Communautés Européennes. (1998)
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1. L’OFFRE D’HEBERGEMENTS TOURISTIQUES EN PROVINCE DE LUXEMBOURG
L’offre d’hébergements touristiques en province de Luxembourg et en Wallonie peut être envisagée sous deux angles : commercial et non commercial. L’offre commerciale d’hébergements touristiques est dans son ensemble largement reconnue par la législation wallonne (hôtellerie, camping et tourisme de terroir) ou répertoriée par le Commissariat général au Tourisme (tourisme social et villages de vacances). Il existe toutefois une offre commerciale non reconnue et non répertoriée. Celle-ci n’est pas illégale mais située en dehors des structures, des appellations et de toute promotion officielles. Il y a d’une part les chambres « Bed and Breakfast » ou « Gastenkamer » chez l’habitant ou dans un ancien hôtel qui n’est plus reconnu par exemple. Il y a d’autre part un grand nombre de maisons mises en location qui sont soit reprises comme seconde résidence par les rôles communaux, soit taxées par les communes non plus comme seconde résidence mais comme location faisant l’objet d’une taxe de séjour plus rentable pour la recette communale. A l’heure actuelle, il n’existe aucun inventaire, aucune étude sur le poids économique de cette offre commerciale non reconnue. Nous l’abordons néanmoins brièvement dans le chapitre consacré aux secondes résidences. L’offre non commerciale, quant à elle, comprend le logement chez des amis ou dans la famille, les caravanes résidentielles et les secondes résidences, même si ces dernières sont assez souvent mises en location touristique.
1.1. L’offre commerciale d’hébergements touristiques en Wallonie Capacité d’accueil (lits - personnes) de l’offre commerciale d’hébergements touristiques par province En 2008, en dehors de l’offre non commerciale, la province de Luxembourg totalise 41.514 lits ou places touristiques répartis dans les secteurs de l’hôtellerie, des campings de passage, du tourisme de terroir, des villages de vacances et du tourisme social ou pour jeunes. Cette capacité d’hébergement représente 43,1% du total wallon, soit aussi environ le double des capacités namuroise et liégeoise.
Total de l'offre commerciale reconnue par province en 2008 (capacité lits-personnes et % de l'offre)
3,1 %
7,7 % Luxembourg : 41 514 ; 43,1 %
22,3 %
Liège : 22 977 ; 23,8 %
23,8 %
Hainaut : 7 431 ; 7,7 % Brabant wallon : 2 982 ; 3,1 % Namur : 21 479 ; 22,3 %
Source : CGT-OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB
43,1 %
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1.2. Répartition de l’offre commerciale d’hébergements touristiques, par secteur, en province de Luxembourg Province de Luxembourg Nombre d’hébergement Capacité d'accueil Capacité d'accueil (%) Capacité Moyenne
Hôtels 178 6 222 15,0 % 35,0
Campings de passage 94 16 341 39,4 % 173,8
Tourisme de terroir 1240 8 620 20,8 % 7,0
Tourisme social 17 2 196 5,3 % 129,2
Villages de vacances 12 8 135 19,6 % 677,9
TOTAL 1 541 41 514 100,0 %
Source : CGT-OTW 2009 - Données 2008 - Traitement OTLux-FTLB
Pour l’année 2008, sont recensés en province de Luxembourg 1.541 hébergements touristiques reconnus ou répertoriés dont 178 hôtels (soit 11,5 % du nombre d’hébergements en province de Luxembourg), 94 campings (6,1 %), 1.240 hébergements touristiques de terroir et meublés de vacances dont les chambres d’hôtes (80,4 %), 17 centres de tourisme social (1,1 %) et 12 villages de vacances (0,8 %). En termes de capacité d’accueil, le secteur du camping de passage, hautement saisonnier comme nous le verrons par la suite, représente 39,4 % de l’offre commerciale contre 15,0 % pour les hôtels, 20,8 % pour les hébergements touristiques de terroir et les meublés de vacances, 5,3 % pour les établissements de tourisme social et 19,6 % pour les villages de vacances. Répartition de l’offre commerciale d’hébergements touristiques (capacité lits - personnes), par commune, en province de Luxembourg La répartition sur une carte provinciale des communes et de leur capacité d’hébergement en pourcentage du total révèle la haute concentration de l’offre commerciale dans le nord de la province et en particulier le long de l’Ourthe à partir de Houffalize. Durbuy pèse à elle seule 14,0 % de la capacité totale, La Roche-en-Ardenne 9,6%, Rendeux 6,8 % et Houffalize 5,4 %. Gouvy (2,1 %) par son tourisme de terroir, Manhay (2,9 %) par ses campings de passage et surtout Vielsalm (9,0 %) par ses villages de vacances viennent accentuer l’importance du nord autour du bassin de l’Ourthe dans l’offre commerciale d’hébergements touristiques. En ajoutant Erezée (1,9 %) et Hotton (1,6 %), on constate que ces neuf communes sur les 44 que compte la province contribuent pour plus de la moitié à l’offre totale luxembourgeoise (53,3 %).
Tourisme - Offre commerciale Source FTLB – Carte : Idelux Capacité (%)
DURBUY
[ 10 ; 14 ] [ 8 ; 10 ]
VIELSALM
HOTTON
[6;8] [4;6] [2;4]
RENDEUX MARCHE-EN-FAMENNE
[0;2]
GOUVY
LA ROCHE-EN-ARDENNE HOUFFALIZE
NASSOGNE
TENNEVILLE WELLIN
TELLIN
BERTOGNE
SAINT-HUBERT
SAINTE-ODE
BASTOGNE
DAVERDISSE LIBIN LIBRAMONT-CHEVIGNY VAUX-SUR-SURE PALISEUL
FAUVILLERS BERTRIX
Le bassin de la Semois qui ne compte qu’un centre de vacances à Herbeumont (2,1 % du total) et aucun village de vacances, se distingue dans un deuxième temps avec notamment les communes de Bouillon (9,6 %), Bertrix (3,4 %) et Florenville (3,3 %).
MANHAY
EREZEE
BOUILLON
NEUFCHATEAU LEGLISE
MARTELANGE
HERBEUMONT
HABAY
CHINY FLORENVILLE
TINTIGNY ETALLE
MEIX-DEVANT-VIRTON
ATTERT
ARLON
SAINT-LEGERMESSANCY
VIRTON MUSSON AUBANGE ROUVROY
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Notons enfin le poids des communes de Tellin (3,3 % via le secteur des campings) et de Virton (4,7 % via le secteur des campings et des villages de vacances). Saint-Léger demeure la seule commune de la province à n’offrir aucun hébergement touristique reconnu ou répertorié par le CGT.
1.3. Les cinq secteurs de l’offre commerciale d’hébergements touristiques en province de Luxembourg et en Wallonie 1.3.1. Les hôtels en 2008 Nombre d’hébergement Capacité d'accueil Cap moyenne Capacité d'accueil (%)
Brabant wallon 20 2 554 127,7 11,4 %
Hainaut 58 3 410 58,8 15,3 %
Liège 134 6 221 46,4 27,8 %
Luxembourg 178 6 222 35,0 27,8 %
Namur 96 3 935 41,0 17,6 %
TOTAL 486 22 342 46,0 100,0 %
Source : CGT-OTW 2009 - Données 2008 - Traitement OTLux-FTLB
Poids du secteur par rapport à la région wallonne Les hôtels de la province de Luxembourg représentent avec ceux de la province de Liège, la majorité de la capacité wallonne (27,8 % en province de Luxembourg et en province de Liège, soit respectivement 6.222 et 6.221 lits-personnes). Evolution de l’offre de 2000 à 2008 Les hôtels luxembourgeois ont historiquement la capacité la plus faible de Wallonie, révélant des hôtels de petite et de moyenne capacité (35,0 lits-personnes).
Poids du secteur hôtelier par province en 2008 (Capacité lits-personnes et % de l'offre)
11,4 % 17,6 % 15,3 %
Depuis 2000, la capacité moyenne hôtelière pour l’ensemble des provinces wallonnes est tendanciellement à la hausse.
Luxembourg : 6 222 ; 27,8 % Liège : 6 221 ; 27,8 % Hainaut : 3 410 ; 15,3 % Brabant wallon : 11,4 %
L’ensemble des provinces progresse entre 2000 et 2008 en termes de capacité moyenne avec le Hainaut (de 40,5 à 58,8 litspersonnes), Namur (de 32,4 à 41 lits), le Luxembourg (de 29,7 à 35 lits-personnes), Brabant wallon (de 94,5 à 127,7 lits-personnes) et Liège (43,3 à 46,4 lits-personnes).
Namur : 3 935 ; 17,6 %
27,8 % 27,8 %
Source : CGT-OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB
Si le nombre d’établissements hôteliers reconnus reste relativement stable dans le Brabant wallon, dans le Hainaut et en province de Liège, la tendance est depuis 2000 à la baisse en province de Namur (de 118 à 96 établissements) et en province de Luxembourg (de 210 à 178 établissements).
17
Tourisme - Hôtels
L’augmentation de la capacité moyenne luxembourgeoise tient donc plus à la fermeture ou à la non reconnaissance d’hôtels qu’à un réel processus d’investissements ou de création d’établissements.
Source FTLB – Carte : Idelux
Capacité (%) DURBUY
[ 5 ; 17 ] MANHAY
[4;5]
Répartition géographique
VIELSALM
EREZEE
[3;4]
HOTTON
[2;3]
L’offre hôtelière, tout comme l’offre totale, se concentre principalement dans les bassins de l’Ourthe, de la Salm et de la Semois. Houffalize contribue à elle seule pour 15,7 % à l’offre totale, Durbuy pour 10,9 %, La Rocheen-Ardenne pour 6,2 %, Vielsalm pour 5,0 % et Bouillon pour 17,4 %. En périphérie du bassin de l’Ourthe, Marche (3,8 %), Bastogne (2,9 %) et Saint-Hubert (4,3 %) se distinguent. Arlon se positionne également comme pôle hôtelier sur la carte provinciale (4,4 %) ainsi que Florenville (3,8 %).
RENDEUX MARCHE-EN-FAMENNE
[1;2] [0;1]
GOUVY
LA ROCHE-EN-ARDENNE HOUFFALIZE
NASSOGNE
TENNEVILLE TELLIN
WELLIN
BERTOGNE
SAINT-HUBERT
SAINTE-ODE
BASTOGNE
DAVERDISSE LIBIN
LIBRAMONT-CHEVIGNY VAUX-SUR-SURE PALISEUL FAUVILLERS BERTRIX
Evolution suivant la classification par le CGT entre 2003 et 2008
NEUFCHATEAU LEGLISE
BOUILLON
FLORENVILLE
HABAY
CHINY TINTIGNY
Le nombre d’hôtels reconnus par le Commissariat général au Tourisme passe de 200 en 2003 à 178 en 2008.
ETALLE
MEIX-DEVANT-VIRTON
Evolution des hôtels suivant la classification (2003-2008) - en lits-personnes Source : CGT - OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB 4000
3 549 3500
2 874
2500 2003
2000
2008
1 320
1500
1 247
1 119 922
1000
398
500
307
0 1*
18
2*
3*
ATTERT
ARLON
SAINT-LEGERMESSANCY
VIRTON MUSSON AUBANGE ROUVROY
Si on remarque, sur la même période, une diminution de la capacité hôtelière de plus bas standing (-292 lits-personnes dans les hôtels 1 et 2 étoiles), les hôtels 3 et 4 étoiles quant à eux gagnent respectivement 675 et 325 places lits-personnes. L’hôtellerie provinciale gagne donc en qualité sur la période observée.
3000
MARTELANGE
HERBEUMONT
4*
1.3.2. Le camping de passage en 2008 Nombre d’hébergement Capacité d'accueil Cap moyenne Capacité d'accueil (%)
Brabant wallon 4 84 21,0 0,3 %
Hainaut 22 1 440 65,5 4,8 %
Liège 52 6 801 130,8 22,6 %
Luxembourg 94 16 341 173,8 54,4 %
Namur 59 5 391 91,4 17,9 %
TOTAL 231 30 057 130,1 100,0 %
Source CGT-OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB
Poids du secteur par rapport à la région wallonne En dehors des emplacements de camping pour caravanes résidentielles que nous abordons par la suite, la province de Luxembourg concentre plus de la moitié (54,4 %) de la capacité wallonne en camping de passage reconnue par le CGT alors que la province de Liège la seconde avec 22,6 %. Evolution de l’offre de 2000 à 2008 En province de Luxembourg, les campings de passage présentent une capacité moyenne supérieure à celle de la région wallonne : 173,8 lits-personnes contre 130,1 pour la moyenne wallonne.
Poids du secteur des campings de passage (Capacité lits-personnes et % de l’offre)
0,3 % 4,8 %
A l’exception du Brabant wallon, la capacité moyenne entre 2000 et 2008 augmente dans l’ensemble des provinces wallonnes sous l’effet de la diminution du nombre d’établissements (+ 23 lits-personnes par camping en province de Luxembourg) ; 19 campings luxembourgeois perdant leur reconnaissance entre 2000 et 2008 contre 13 à Namur, 17 à Liège, 19 dans le Hainaut et 3 dans le Brabant wallon.
17,9 %
Luxembourg : 16 341 ; 54,4 %
22,6 %
Liège : 6 801 ; 22,6 % Hainaut : 1 440 ; 4,8 % Brabant wallon : 84 ; 0,3 % Namur : 5 391 ; 17,9 %
54,4 %
Source : CGT-OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB
Les raisons de la diminution en campings de passage sont à trouver dans la restructuration du secteur imposée par le CGT depuis quelques années (nouvelles normes dont celle du pourcentage minimum d’emplacements de passage et les fermetures de campings situés en zone inondable).
19
Tourisme - Campings de passage
Répartition géographique
Source FTLB – Carte : Idelux
Les campings se répartissent essentiellement le long des cours d’eau de l’Ourthe et de la Semois. La Roche-en-Ardenne (15,1 %) et Bouillon (13,0 %) se démarquent. Notons cependant le poids intéressant de Tellin (7,7 %) et de certaines communes situées le long de la Nationale 4 comme notamment Nassogne (2,1 %).
Capacité (%) DURBUY
[ 7 ; 15 ] VIELSALM
[4;7] [3;4]
HOTTON
EREZEE
MANHAY
[2;3] RENDEUX MARCHE-EN-FAMENNE
[1;2] [0;1]
NASSOGNE
D’autres communes sont bien positionnées comme par exemple Manhay (5,6 %), Durbuy (5,0 %), Florenville (5,3 %), Virton (5,2 %), Houffalize (4,2 %), Tintigny (4,3 %), Vielsalm (3,8 %), Bertrix (6,4 %) et Erezée (3,2 %).
GOUVY
LA ROCHE-EN-ARDENNE HOUFFALIZE TENNEVILLE
TELLIN
BERTOGNE
WELLIN
SAINTE-ODE SAINT-HUBERT
BASTOGNE
DAVERDISSE LIBIN
LIBRAMONT-CHEVIGNY VAUX-SUR-SURE PALISEUL FAUVILLERS BERTRIX
Evolution suivant la classification par le CGT entre 2003 et 2008
LEGLISE
BOUILLON
HABAY
CHINY TINTIGNY
7 488
7000 6000
4 836 4 632
4 668
4000
3 141
3 471
3000
2 931
2003
3 129
2008
2000 1000
280 441
174 0 1*
20
2*
3*
4*
ATTERT
ARLON
SAINT-LEGERMESSANCY
VIRTON MUSSON AUBANGE ROUVROY
Source : CGT - OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB
5000
ETALLE
MEIX-DEVANT-VIRTON
Evolution des campings suivant la classification (2003-2008) - en lits-personnes
8000
MARTELANGE
HERBEUMONT
FLORENVILLE
De 127 en 2003, les campings recensés chutent à 94 en 2008. La principale explication est à trouver dans l’application de la législation exigeant la fermeture des campings situés en zones inondables. Ceci aura été préjudiciable pour les campings 1 étoile qui pèsent en 2008, 28,3 % de la capacité contre 39,7 % en 2003 (-24 campings), soit une perte de capacité de 2856 lits-personnes. A noter également, le passage du seul camping 5 étoiles à 4 étoiles.
NEUFCHATEAU
5*
Non classé
1.3.3. Le tourisme de terroir en 2008
Nombre d’hébergement Capacité d'accueil totale Capacité moyenne gîtes Capacité moyenne chambres Cap moyenne totale Capacité d'accueil totale (%)
Brabant wallon 87 308 4,9 2,4 3,5 1,5 %
Hainaut 340 1 858 7,2 2,2 5,5 9,0 %
Liège 735 4 880 8,5 2,5 6,6 23,7 %
Luxembourg 1 240 8 620 8,7 2,5 7,0 41,9 %
Namur 773 4 906 8,3 2,4 6,3 23,8 %
TOTAL 3 175 20 572 8,3 2,4 6,5 100,0 %
Source : CGT-OTW 2009 - Données 2008 - Traitement OTLux-FTLB
Depuis le 1er janvier 2005, les hébergements de tourisme rural et à la ferme sont répartis en deux catégories : les meublés de vacances d’une part, les hébergements touristiques de terroir d’autre part. C’est dans cette dernière catégorie que se retrouvent les appellations de gîte rural, gîte à la ferme, gîte citadin, chambre d’hôtes, chambre d’hôtes à la ferme, maison d’hôtes et maison d’hôtes à la ferme. Les meublés de vacances, gîtes ruraux, gîtes à la ferme ou gîtes citadins peuvent être qualifiés de « grande capacité » ou de « micro » selon leur capacité. Toutes ces appellations sont par ailleurs protégées. Poids du secteur par rapport à la région wallonne En 2008, la province de Luxembourg compte 1.240 hébergements touristiques de terroir reconnus, soit 348 chambres d’hôtes et 892 gîtes ou meublés. La capacité d’accueil y est de 8.620 lits-personnes, soit 41,9 % du total wallon, loin devant les provinces de Liège (23,7 %) et de Namur (23,8 %).
Poids du tourisme de terroir (Capacité lits-personnes et % de l’offre)
1,5 % 9,0 % 23,8 %
Luxembourg : 41,9 % Liège : 23,7 %
23,7 %
Evolution de l’offre de 2000 à 2008
Hainaut : 9,0 %
En 2008, en province de Luxembourg, les établissements de tourisme de terroir présentent une taille sensiblement supérieure à la moyenne wallonne. A savoir 7,0 lits-personnes contre 6,5 en région wallonne. En distinguant les gîtes des chambres d’hôtes, on constate une relative constance entre les provinces concernant la capacité moyenne dans les chambres d’hôtes (entre 2,2 et 2,5). Il n’en est pas de même concernant les gîtes, avec 8,3 comme moyenne régionale, la capacité moyenne fluctue entre 4,9 en Brabant wallon et 8,7 en province de Luxembourg.
Namur : 23,8 %
Brabant wallon : 1,5 %
41,9 %
Source : CGT-OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB
21
La capacité moyenne entre 2000 et 2008 pour l’ensemble des provinces est en légère hausse, plus particulièrement pour les provinces de Namur (+ 0,7 unité) et de Luxembourg (+ 0,6). Pour l’ensemble des provinces, le nombre d’hébergements a suivi une forte hausse depuis 2000 pour se stabiliser en 2004 et 2005, chuter en 2006 et reprendre sa progression en 2007 et 2008. La diminution en 2006 (-18,6 % ou -233 hébergements pour la province de Luxembourg, -21,6 % ou -169 pour Namur, -12,6 % ou -89 pour Liège, -37,4 % ou -126 pour le Hainaut et -44,3 % ou -43 pour le Brabant wallon) s’expliquent par la mise en application par le CGT des nouvelles normes « incendie ». Celles-ci ont engendré la non-reconnaissance temporaire d’un nombre important d’hébergements sans toutefois que cela implique une cessation de leur activité. Une fois remis aux normes par leurs propriétaires, ces établissements ont réintégré l’offre reconnue en 2007 et 2008. Répartition géographique Les hébergements reconnus de tourisme de terroir apparaissent bien présents dans les vallées de la Semois et de l’Ourthe autour des grands pôles touristiques. Il semble néanmoins qu’ils soient globalement bien répartis sur l’ensemble du territoire, à l’exception de l’extrême sud. Le gîte est largement majoritaire dans la plupart des communes. Trois communes n’ont pas de gîtes reconnus et dix sont sans chambre d’hôtes. La part moins importante de chambres d’hôtes peut s’expliquer par le grand nombre de contraintes. Parmi lesquelles on distingue entre autres l’ouverture de sa maison, l’aspect linguistique pour l’accueil,...
22
Les meublés de vacances, gîtes ruraux, gîtes à la ferme, gîtes citadins Répartition géographique Les 892 gîtes et meublés reconnus génèrent une capacité d’accueil de 7.775 lits-personnes, soit 18,7 % de la capacité totale de l’offre commerciale luxembourgeoise et tout de même 37,8 % de la capacité d’accueil wallonne en tourisme de terroir.
Tourisme - Gîtes Source FTLB – Carte : Idelux
Capacité (%)
DURBUY
[ 9 ; 13 ]
[3;5] [1;3]
VIELSALM
HOTTON
[5;7]
Sur la carte provinciale, se distinguent une nouvelle fois Durbuy avec 13,1 % de la capacité totale mais aussi Gouvy (7,3 %), Bouillon (7,5 %), Vielsalm (6,6 %), Houffalize (6,2 %), Rendeux (5,5 %), Saint-Hubert (3,9 %), Daverdisse (3,9 %), Sainte-Ode (3,6 %), Bertogne (3,8 %), Bertrix (3,5 %) et Manhay (3,1 %).
MANHAY
EREZEE
[7;9]
RENDEUX MARCHE-EN-FAMENNE
[0;1]
GOUVY
LA ROCHE-EN-ARDENNE HOUFFALIZE
NASSOGNE
TENNEVILLE WELLIN
TELLIN
BERTOGNE
SAINT-HUBERT
SAINTE-ODE
BASTOGNE
DAVERDISSE LIBIN
Evolution suivant la classification par le CGT entre 2003 et 2008
LIBRAMONT-CHEVIGNY VAUX-SUR-SURE PALISEUL FAUVILLERS
Les hébergements classés 3 épis enregistrent entre 2003 et 2008 la plus forte progression, soit +72,1 % (de 163 à 259 établissements, soit une augmentation de 1114 lits-personnes). Suivent les hébergements 2 épis qui gagnent 65 établissements et 549 lits-personnes (+ 17,4 %). A noter également, sur la même période, la multiplication par 3 de la capacité des établissements haut de gamme (4 épis). De manière générale, on constate une augmentation de l’offre dans les gîtes, meublés et maisons d’hôtes qui se fait au bénéfice d’établissements de bon standing.
BERTRIX BOUILLON
NEUFCHATEAU LEGLISE
MARTELANGE
HERBEUMONT
HABAY
CHINY FLORENVILLE
TINTIGNY ETALLE
MEIX-DEVANT-VIRTON
ATTERT
ARLON
SAINT-LEGERMESSANCY
VIRTON MUSSON AUBANGE ROUVROY
Evolution des meublés et gîtes suivant la classification (2003-2008) - en lits-personnes. Source : CGT - OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB 4000
3 698 3500
3 149 3000
2 660 2500 2003 2000 2008
1 546 1500 1000
670 500
393 476
323 27 91
72
64
0 1 épi
2 épis
3 épis
4 épis
Non classé
En cours de reconnaissance
Non reconnu
23
Les chambres d’hôtes, chambres d’hôtes à la ferme, maisons d’hôtes et maisons d’hôtes à la ferme Répartition géographique La capacité d’accueil reconnue par le CGT en chambre d’hôtes représente 845 litspersonnes, soit 2,0 % de l’offre commerciale en province de Luxembourg. On les retrouve non seulement avec force dans les deux bassins de l’Ourthe et de la Semois mais également dans un certain nombre de communes de Gaume, du centre et surtout de la vallée de la Lesse. Se distinguent particulièrement Durbuy (15,0 %), La Roche-en-Ardenne (8,8 %), Bouillon (6,2%) et Florenville (5,2 %). Notons également Houffalize (4,6%), Chiny (4,4 %), Erezée (4,4 %), Libin (4,3 %), Daverdisse (4,1 %), Virton (3,9 %), Paliseul (3,3 %) et Marche-en-Famenne (3,2 %).
Tourisme - Chambres d’hôtes Source FTLB – Carte : Idelux
Capacité (%) [ 6 ; 15 ]
DURBUY
[4;6] [3;4]
MANHAY
EREZEE
[2;3]
VIELSALM
HOTTON
[1;2] [0;1]
RENDEUX MARCHE-EN-FAMENNE
GOUVY
LA ROCHE-EN-ARDENNE HOUFFALIZE
NASSOGNE
TENNEVILLE WELLIN
TELLIN
BERTOGNE
SAINT-HUBERT
SAINTE-ODE
BASTOGNE
DAVERDISSE LIBIN LIBRAMONT-CHEVIGNY VAUX-SUR-SURE
Evolution suivant la classification par le CGT entre 2003 et 2008
PALISEUL FAUVILLERS BERTRIX
Entre 2003 et 2008, on constate une augmentation de 23,4 % du nombre de chambres d’hôtes (de 282 unités à 348). La tendance, en termes de qualité de l’hébergement, est nettement à la hausse. On observe, en effet, que seules les chambres 1 épi diminuent de moitié tant en nombre (de 42 à 24) qu’en capacité totale (de 109 à 58 lits-personnes). La progression la plus forte est enregistrée par les chambres 3 et 4 épis avec respectivement un passage pour les 3 épis de 82 à 169 chambres (+200 lits-personnes soit + 96,2 %), et pour les 4 épis, de 47 à 73 chambres (+62 litspersonnes soit +55,4 %).
BOUILLON
NEUFCHATEAU LEGLISE
HABAY
CHINY FLORENVILLE
TINTIGNY ETALLE
MEIX-DEVANT-VIRTON
ROUVROY
Source : CGT - OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB
408 400 350 300 250
208
2003
174
2008
140
150
112
109 100
69
58 50
58 28 4
7
0 1 épi
24
2 épis
3 épis
4 épis
ARLON
SAINT-LEGERMESSANCY
450
168
ATTERT
VIRTON MUSSON AUBANGE
Evolution des chambres d'hôtes suivant la classification (2003-2008) - en lits-personnes
200
MARTELANGE
HERBEUMONT
Non classé
En cours de reconnaissance
Non reconnu
1.3.4. Les hébergements de tourisme social en 2008
Nombre d'hébergement Capacité d'accueil Capacité moyenne Capacité d'accueil (%)
Brabant wallon 1 36 36,0 0,5 %
Hainaut 9 723 80,3 11,0 %
Liège 18 1 695 94,2 25,7 %
Luxembourg 17 2 196 129,2 33,3 %
Namur 19 1 947 102,5 29,5 %
TOTAL 64 6 597 103,1 100,0 %
Source : CGT - OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB
Poids du secteur par rapport à la région wallonne Les hébergements de tourisme social sont répartis de manière assez équitable entre les province de Namur (29,5 %), de Liège (25,7 %) et de Luxembourg qui ouvre la marche avec 33,3 % de la capacité wallonne.
Poids de tourisme social par province en 2008 (Capacité lits-personnes et % de l’offre) 0,5 % 11,0 %
29,5 %
Luxembourg : 33,3 % Liège : 25,7 % Hainaut : 11,0 %
25,7 %
Brabant wallon : 0,5 %
Evolution de l’offre de 2000 à 2008 En province de Luxembourg, la taille moyenne des établissements de tourisme social présentent une taille supérieure à la moyenne wallonne. A savoir 129,2 lits-personnes contre 103,1 au niveau régional.
Namur : 29,5 %
33,3 %
Source : CGT-OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB
Tourisme - Tourisme social
Le tourisme social n’est pas encore officiellement reconnu par la Région wallonne. Il est néanmoins répertorié par le CGT. Depuis la disponibilité des données, à savoir depuis 2002, ce secteur n’enregistre aucune évolution tant en capacité d’accueil qu’en nombre d’établissements et ce, quelle que soit la province.
Source FTLB – Carte : Idelux Capacité (%) [ 15 ; 39 ]
DURBUY
[ 10 ; 15 ] [ 5 ; 10 ]
MANHAY
EREZEE
[0;5]
VIELSALM
HOTTON
[0;0] RENDEUX MARCHE-EN-FAMENNE
Répartition géographique NASSOGNE
En 2008, il regroupe, d’une part, les centres de vacances de tourisme social comme Eurovillage Ardennes à Herbeumont (285 lits-personnes), le Floréal Club à La Roche-en-Ardenne (429), le Centre nature de Borzée – La Rocheen-Ardenne (550), le CIRAC à Marcourt (110) et le Centre Mont-des-Pins à Bomal (244) et, d’autre part, les centres d’hébergement pour jeunes comme les deux Auberges de jeunesse de Bouillon (132) et de Champlon (72), les gîtes de groupe des ASBL « Centre belge du tourisme des jeunes », « Etapes de la route » ou « Les Amis de la nature ».
GOUVY
LA ROCHE-EN-ARDENNE HOUFFALIZE TENNEVILLE
WELLIN
TELLIN
BERTOGNE
SAINT-HUBERT
SAINTE-ODE
BASTOGNE
DAVERDISSE LIBIN
LIBRAMONT-CHEVIGNY VAUX-SUR-SURE PALISEUL FAUVILLERS BERTRIX BOUILLON
NEUFCHATEAU LEGLISE
MARTELANGE
HERBEUMONT
HABAY
CHINY FLORENVILLE
TINTIGNY ETALLE
MEIX-DEVANT-VIRTON
ATTERT
ARLON
SAINT-LEGERMESSANCY
VIRTON MUSSON AUBANGE ROUVROY
25
1.3.5. Les villages de vacances en province de Luxembourg et en Wallonie
Nombre d'hébergement Capacité d'accueil Capacité moyenne Capacité d'accueil (%)
Brabant wallon -
Hainaut -
Liège 5 3 380 676,0 20,1 %
Luxembourg 12 8 135 677,9 48,4 %
Namur 11 5 300 481,8 31,5 %
TOTAL 28 16 815 600,5 100,0 %
Source : CGT - OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB
Poids du secteur par rapport à la région wallonne
Poids des villages de vacances par province en 2008 (Capacité lits-personnes et % de l'offre) 0% 0%
En Wallonie, seules les provinces de Liège, Namur et Luxembourg offrent de l’hébergement en villages de vacances. Avec 8.135 litspersonnes, les douze villages de vacances de la province de Luxembourg représentent à eux seuls un peu moins de la moitié de la capacité totale wallonne (48,4 %) et 19,6 % de la capacité totale des hébergements luxembourgeois.
Evolution de l’offre de 2000 à 2008 En province de Luxembourg, les villages de vacances présentent une taille supérieure à la moyenne wallonne. A savoir 677,9 litspersonnes par établissement contre 600,5 au niveau régional. Tout comme pour les centres de tourisme social, les villages de vacances en Wallonie sont, dans l’ensemble, répertoriés par le CGT mais ne font pas encore l’objet d’une reconnaissance officielle.
31,5 % Luxembourg : 48,4 % Liège : 20,1 %
20,1 %
Hainaut : 0 % Brabant wallon : 0 % Namur : 31,5 %
48,4 %
Source : CGT-OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB
Tourisme - Villages de vacances Source FTLB – Carte : Idelux Capacité (%)
DURBUY
[ 30 ; 36 ] [ 20 ; 30 ]
MANHAY
[ 5 ; 20 ]
HOTTON
VIELSALM
EREZEE
[3;5] RENDEUX MARCHE-EN-FAMENNE
De 2002 à 2008, tant le nombre d’établissements que la capacité pour l’ensemble des provinces restent constants.
NASSOGNE
TENNEVILLE WELLIN
TELLIN
BERTOGNE
SAINT-HUBERT
Répartition géographique Cinq communes luxembourgeoises accueillent les douze villages de vacances : quatre dans le nord à Durbuy (36,1 %), Vielsalm (27,7 %), Rendeux (21,6 %) et Hotton (2,8 %), et un dans le sud à Virton (11,9 %). La taille moyenne y est de 677,9 litspersonnes contre 676 pour les villages de vacances de la province de Liège et de 481,8 pour ceux de la province de Namur.
GOUVY
LA ROCHE-EN-ARDENNE HOUFFALIZE
SAINTE-ODE
BASTOGNE
DAVERDISSE LIBIN LIBRAMONT-CHEVIGNY VAUX-SUR-SURE PALISEUL
FAUVILLERS BERTRIX BOUILLON
NEUFCHATEAU LEGLISE
MARTELANGE
HERBEUMONT
HABAY
CHINY FLORENVILLE
TINTIGNY ETALLE
MEIX-DEVANT-VIRTON
ATTERT
ARLON
SAINT-LEGERMESSANCY
VIRTON MUSSON AUBANGE ROUVROY
26
1.4. L’offre commerciale d’hébergements touristiques non répertoriée et non reconnue par le CGT en province de Luxembourg A l’heure actuelle, il n’existe aucun inventaire, aucune étude sur le poids économique de cette offre commerciale non reconnue. Nous l’abordons néanmoins brièvement dans le chapitre suivant, consacré aux secondes résidences et aux caravanes résidentielles.
1.5. L’offre non commerciale d’hébergements touristiques L’offre non commerciale comprend les secondes résidences (même si celles-ci sont parfois et même souvent mises sur le marché de la location touristique), les caravanes résidentielles et le logement chez des amis ou dans la famille. Dans ce chapitre, nous abordons uniquement les secondes résidences et les caravanes résidentielles pour lesquelles nous disposons de chiffres officiels.
Tourisme - Offre non commerciale (Capacité lits-personnes selon hypothèse d’une capacité moyenne de 4 lits-personnes par seconde résidence et 3 lits-personnes par caravane résidentielle) Source FTLB – Carte : Idelux Capacité (%) [ 10 ; 13 ] [ 5 ; 10 ]
DURBUY
[3;5] [2;3]
1.5.1. Les secondes résidences
MANHAY
EREZEE
[1;2]
VIELSALM
HOTTON
[0;1] RENDEUX MARCHE-EN-FAMENNE
Sur base des données pour l’exercice d’imposition 2008 (Source ADEHIS), la province de Luxembourg compte 9.089 secondes résidences faisant l’objet d’une taxe provinciale et communale (la Province se basant sur le Rôle des Communes), contre 9.140 lors de l’exercice fiscal 2000 et 9.039 lors de l’exercice fiscal 2005. On observe une relative stabilité. Ce chiffre de 9.089 secondes résidences est à comparer aux 892 gîtes ou meublés reconnus par le CGT. Il y a donc dix fois plus de secondes résidences que de gîtes ou de meublés ayant fait l’objet d’une reconnaissance officielle. En prenant l’hypothèse d’une capacité moyenne de 4 litspersonnes par seconde résidence, ce secteur offrirait donc une capacité de 36.356 lits-personnes. Outre la stabilité du nombre des résidences secondaires, on peut constater l’augmentation constante du nombre des propriétaires flamands ou néerlandais. Dans ce contexte, la demande touristique extrêmement forte sur ces deux marchés et la perspective d’un ren-
GOUVY
LA ROCHE-EN-ARDENNE HOUFFALIZE
NASSOGNE
TENNEVILLE WELLIN
TELLIN
BERTOGNE
SAINT-HUBERT
SAINTE-ODE
BASTOGNE
DAVERDISSE LIBIN LIBRAMONT-CHEVIGNY VAUX-SUR-SURE PALISEUL
FAUVILLERS BERTRIX BOUILLON
NEUFCHATEAU LEGLISE
MARTELANGE
HERBEUMONT
HABAY
CHINY FLORENVILLE
TINTIGNY ETALLE
MEIX-DEVANT-VIRTON
ATTERT
ARLON
SAINT-LEGERMESSANCY
VIRTON MUSSON AUBANGE ROUVROY
27
dement locatif nous forcent à envisager une mise en location relativement importante de ces habitations, quelle que soit l’origine des propriétaires d’ailleurs, via entre autres, des agences immobilières ou des sites web de location basés en Flandre ou aux Pays-Bas.
Origine des propriétaires des secondes résidences en province de Luxembourg (Exercice fiscal 2008 - Source : Province de Luxembourg - ADEHIS)
0,8 %
2,4 % 1,6 %
Flandre : 39,3 %
10,3 % 21,9 %
Combien de secondes résidences sont ainsi mises en location ? La moitié, un tiers, un quart ? Pour quelle capacité d’accueil ? Quatre ou cinq personnes en moyenne par logement ? Soit combien de centaines de milliers de nuitées commerciales par an et avec quelles retombées sur les secteurs de l’Ho.Re.Ca. et des attractions ? Quel impact sur le prix des maisons ? A l’heure actuelle, aucune étude ne s’est encore véritablement penchée sur ce phénomène ni sur celui des maisons qui passent d’une taxation communale et provinciale « seconde résidence » à une taxe de séjour touristique.
Région Bruxelles-Capitale : 13,3 % Reste de wallonie : 21,9 %
10,4 %
Province de Luxembourg : 10,3 %
13,3 %
Autres : 0,8 % GDL : 2,4 % France : 1,6 %
39,3 %
Pays-Bas : 10,4 %
Nombre des propriétaires de secondes résidences par origine entre 2000 et 2008 (Source : Province de Luxembourg - ADEHIS - Traitement : OTLux) 4000
3 385
3500
3 576
3000
2 439
2500
1 995
2000
2000
1000
2008
1 392
1500
1 209 843
932
945 728
500
120 142
156 218
77 72
France
GDL
Autres
0 Province de Luxembourg
Reste de Wallonie
Région Bruxelles-Capitale
Flandre
Pays-Bas
En 2008, 10,3 % des propriétaires proviennent de la province de Luxembourg (+11 % par rapport à 2000), 21,9 % du reste de la Wallonie (-18,2 %) et 13,3 % de la région de BruxellesCapitale (-13,1 %). 39,3 % sont flamands (+5,7 %) et 10,4 % néerlandais (+29,8 %). On note également une augmentation significative des propriétaires grand-ducaux qui représentent 2,4 % (+39,7 %) et français avec 1,6 % (+18,3 %). Si on observe la ventilation des propriétaires belges de secondes résidences, on constate qu’un peu plus de 10 % proviennent de Bruxelles (13,3 %), de la province d’Anvers (11,3 %) et la province de Luxembourg (10,3 %). Notons également les 9,3 % pour la province de Flandre orientale et 9,2 % pour les provinces de Liège et du Brabant flamand. 84,8 % des propriétaires de secondes résidences en province de Luxembourg sont belges.
28
Secondes résidences (Capacité lits-personnes selon hypothèse d’une capacité moyenne de 4 lits par secondes résidences) Source FTLB – Carte : Idelux Capacité (%) DURBUY
[ 10.0 ; 15.6 ]
Une répartition des secondes résidences par commune révèle la haute concentration de ce type d’hébergement dans le nord de la province, principalement autour du bassin de l’Ourthe. Le Pays touristique d’Ourthe et Aisne, à savoir Durbuy (15,6 %), Erezée (7,4 %), Hotton (1,5 %), Rendeux (6,8 %) et Manhay (3,2 %) concentre à lui seul plus du tiers des secondes résidences provinciales, soit un total de 3.131 secondes résidences répertoriées sur les cinq communes. Si on ajoute La Roche-enArdenne (7,7 %) et Houffalize (4,8 %), on atteint sur ces sept communes environ la moitié des secondes résidences de la province de Luxembourg (46,9 %).
[ 7.5 ; 10.0 ] MANHAY
EREZEE
[ 5.0 ; 7.5 ]
VIELSALM
HOTTON
[ 2.5 ; 5.0 ] [ 1.0 ; 2.5 ]
RENDEUX MARCHE-EN-FAMENNE
[ 0.2 ; 1.0 ]
GOUVY
LA ROCHE-EN-ARDENNE HOUFFALIZE
NASSOGNE
TENNEVILLE TELLIN
WELLIN
BERTOGNE
SAINT-HUBERT
SAINTE-ODE
BASTOGNE
DAVERDISSE LIBIN LIBRAMONT-CHEVIGNY VAUX-SUR-SURE PALISEUL
FAUVILLERS BERTRIX
NEUFCHATEAU LEGLISE
BOUILLON
MARTELANGE
HERBEUMONT
Dans le sud de la province, les communes de Bouillon avec 633 secondes résidences (7,0 %), de Chiny (2,7 %), de Florenville (3,0 %) et d’Arlon (2,5 %) se distinguent.
ATTERT
HABAY
CHINY FLORENVILLE
TINTIGNY
ARLON
ETALLE
MEIX-DEVANT-VIRTON
SAINT-LEGERMESSANCY
VIRTON MUSSON AUBANGE
1.5.2. Les emplacements pour caravane résidentielle En 2008, la province de Luxembourg comptait 7.755 emplacements pour caravane résidentielle ou mobil-home (« maison mobile ») situés dans les 94 campings répertoriés par le CGT.
ROUVROY
Caravanes résidentielles (Capacité lits-personnes selon hypothèse d’une capacité moyenne de 3 lits par caravane résidentielle) Source FTLB – Carte : Idelux Capacité (%) DURBUY
[ 10 ; 19 ] [ 8 ; 10 ]
On observe une diminution de 16,8 % en emplacements pour caravane résidentielle entre 2006 et 2008 (de 9.316 à 7.755 emplacements). La demande pour ce type de logement touristique étant plus importante que l’offre après la restructuration imposée au secteur par la Région wallonne, les emplacements libres se font dès lors extrêmement rares. En prenant pour hypothèse une capacité moyenne de 3 lits-personnes par caravane, on comptabiliserait une capacité d’accueil de 23.265 lits-personnes. La répartition géographique des caravanes résidentielles suit bien évidemment celle des campings de passage. On constate néanmoins une concentration moins grande le long des axes routiers mais plus importante autour des cours d’eau et bassins touristiques de l’Ourthe, de la Semois et de la Salm.
EREZEE MANHAY
[6;8]
VIELSALM
HOTTON
[4;6] [2;4]
RENDEUX MARCHE-EN-FAMENNE
[0;2]
NASSOGNE
GOUVY
LA ROCHE-EN-ARDENNE HOUFFALIZE
TENNEVILLE WELLIN
TELLIN
BERTOGNE
SAINT-HUBERT DAVERDISSE
SAINTE-ODE
BASTOGNE
LIBIN LIBRAMONT-CHEVIGNY VAUX-SUR-SURE
PALISEUL FAUVILLERS BERTRIX BOUILLON
NEUFCHATEAU
LEGLISE MARTELANGE
HERBEUMONT
CHINY FLORENVILLE TINTIGNY
HABAY
ETALLE
ATTERT
ARLON
MESSANCY SAINT-LEGER MEIX-DEVANT-VIRTON VIRTON MUSSONAUBANGE ROUVROY
29
Bouillon est, en cette matière, la première commune de la province (18,7 %). Si on ajoute Bertrix (7,1 %) et Florenville (4,9 %), le long de la Semois, on atteint, sur ces trois communes, près de 31 % du total général. Dans le nord, et à proximité des rivières de l’Ourthe et de la Salm, Durbuy (10,0 %) est devancée par La Roche-en-Ardenne (14,0 %). Ensemble, les onze communes des Pays touristiques d’Ourthe et Aisne, de Marche-en-Famenne et Nassogne, d’Houffalize - La Rocheen-Ardenne et du Val de Salm comptabilisent 57,3 % du total.
1.6. L’offre totale d’hébergements touristiques L’offre totale d’hébergements touristiques reconnue ou répertoriée en province de Luxembourg comprend donc l’offre commerciale et l’offre non commerciale hors logement dans la famille ou chez des amis, qui s’avère incalculable. Elle s’élève à 101.135 lits-personnes. Type d'hébergements Offre commerciale d'hébergements touristiques Offre non commerciale d'hébergements touristiques Secondes résidences (*) Caravanes résidentielles (**) Offre totale d'hébergements touristiques
Offre totale d’hébergement
Capacité 41.514
% 41 %
59.621
59 %
Source FTLB – Carte : Idelux Capacité (%) DURBUY
[ 10 ; 14 ] [ 8 ; 10 ]
100 %
(*) hypothèse d’une capacité moyenne de 4 lits-personnes par seconde résidence (**) hypothèse d’une capacité moyenne de 3 lits-personnes par caravane résidentielle
[2;4] [0;2]
VIELSALM
HOTTON
[4;6]
101.135
MANHAY
EREZEE
[6;8]
36.356 23.265
RENDEUX MARCHE-EN-FAMENNE
GOUVY
LA ROCHE-EN-ARDENNE HOUFFALIZE
NASSOGNE
TENNEVILLE WELLIN
TELLIN
BERTOGNE
SAINT-HUBERT
SAINTE-ODE
BASTOGNE
DAVERDISSE LIBIN
LIBRAMONT-CHEVIGNY VAUX-SUR-SURE PALISEUL FAUVILLERS BERTRIX BOUILLON
NEUFCHATEAU LEGLISE
MARTELANGE
HERBEUMONT
HABAY
CHINY FLORENVILLE
TINTIGNY ETALLE
MEIX-DEVANT-VIRTON
ATTERT
ARLON
SAINT-LEGERMESSANCY
VIRTON MUSSON AUBANGE ROUVROY
30
Pression touristique de l’offre commerciale et non commerciale sur la population La carte provinciale ci-dessous révèle pour 2008 la pression touristique due à l’offre totale d’hébergement, soit le nombre de lits-personnes par habitant. Les communes les plus concernées sont celles de Rendeux (2,64), La Roche-en-Ardenne (2,30), Bouillon (1,97), Erezée (1,52), Durbuy (1,28), Herbeumont (1,22), Tellin (1,09) et Manhay (1,09). Il convient de préciser que cette carte ne doit pas être considérée comme un palmarès touristique des communes. Elle permet simplement de mettre en évidence le lien étroit entre les touristes et les habitants de certaines communes. En d’autres termes, elle donne une indication sur l’impact que peut exercer les hébergements touristiques sur le cadre de vie de la population locale avec son lot d’avantages (maintien de certains services ou commerces, etc.) et d’inconvénients (inflation immobilière, etc.). Elle est également à lier aux graphiques relatifs à la saisonnalité de l’activité touristique. Source OTW 2009 – INS 2009 – ADEHIS 2009 – Données 2008 - Traitement OTLux-FTLB.
Tourisme - Pression touristique
Tourisme - Taxes communales
Source FTLB – Carte : Idelux - Valbois
Source FTLB – Carte : Idelux- Valbois
Lits-personnes / Habitant % taxes tourisme/total recettes [ 1.1 ; 2.6 ]
[ 8 ; 10 ]
DURBUY
[ 0.9 ; 1.1 ]
RENDEUX MARCHE-EN-FAMENNE
GOUVY
LA ROCHE-EN-ARDENNE HOUFFALIZE
TELLIN
TENNEVILLE BERTOGNE
SAINT-HUBERT
GOUVY
LA ROCHE-EN-ARDENNE HOUFFALIZE
NASSOGNE
TENNEVILLE WELLIN
VIELSALM
HOTTON
[2;4] [0;2]
RENDEUX MARCHE-EN-FAMENNE
NASSOGNE
MANHAY
EREZEE
[4;6] VIELSALM
HOTTON
[ 0.5 ; 0.7 ]
[ 0.0 ; 0.3 ]
MANHAY
EREZEE
[ 0.7 ; 0.9 ]
[ 0.3 ; 0.5 ]
DURBUY
[6;8]
SAINTE-ODE
WELLIN
BERTOGNE
SAINT-HUBERT
BASTOGNE
DAVERDISSE
TELLIN
SAINTE-ODE
BASTOGNE
DAVERDISSE
LIBIN
LIBIN LIBRAMONT-CHEVIGNY VAUX-SUR-SURE
LIBRAMONT-CHEVIGNY VAUX-SUR-SURE
PALISEUL
PALISEUL FAUVILLERS BERTRIX
BOUILLON
FAUVILLERS
NEUFCHATEAU LEGLISE
BOUILLON
HERBEUMONT
CHINY FLORENVILLE
BERTRIX
MARTELANGE
HABAY
NEUFCHATEAU LEGLISE
ATTERT
HABAY
CHINY FLORENVILLE
TINTIGNY ETALLE
MEIX-DEVANT-VIRTON
ARLON
ROUVROY
TINTIGNY ETALLE
SAINT-LEGERMESSANCY
VIRTON MUSSON AUBANGE
MARTELANGE
HERBEUMONT
MEIX-DEVANT-VIRTON
ATTERT
ARLON
SAINT-LEGERMESSANCY
VIRTON MUSSON AUBANGE ROUVROY
Par taxes communales touristiques, on entend les taxes de séjour, de secondes résidences, sur les terrains de camping et sur la mise à l'eau d'embarcations
31
Synthèse chapitre 1 L’offre d’hébergements touristiques en province de Luxembourg
• En 2008, l’offre totale d’hébergements touristiques reconnus, tous hébergements confondus est, en province de Luxembourg, de 41.514 lits-personnes, soit 43,1 % de l’offre wallonne. • En termes de capacité, le camping de passage offre 39,4 % de l’offre de capacité d’accueil, devant les hôtels (15 %), les hébergements touristiques de terroir et les meublés de vacances (20,8 %), le tourisme social (5,3 %) et les villages de vacances (19,6 %). • Géographiquement, l’offre se concentre essentiellement au nord de la province : neuf communes du nord concentrent à elles seules plus de 50 % de l’offre provinciale. Le deuxième « pôle » se situe dans la vallée de la Semois. • Même si elle est à la baisse, l’offre hôtelière se concentre dans les vallées de l’Ourthe, de la Salm et de la Semois. Arlon se positionne également comme pôle hôtelier. • Les campings de passage ont connu une restructuration imposée par le CGT et, de ce fait, ont vu leur nombre diminuer. De 2000 à 2008, 19 d’entre eux ont disparu pour arriver en 2008 à 94 campings de passage reconnus. Par contre leur capacité moyenne d’accueil a augmenté depuis 2000. Ils se concentrent essentiellement le long de la Semois et de l’Ourthe. • Le tourisme de terroir a connu une forte hausse de 2000 à 2006 avant de subir un tassement fin 2006, lié à la mise en œuvre des nouvelles normes incendie par le CGT. Depuis 2007, la progression a repris. En termes de capacité d’accueil, la province concentre à elle seule 41,9 % de l’offre wallonne. • En matière de tourisme social (centres de vacances, auberges de jeunesse, gîtes de groupes, etc.), le Luxembourg accueille 33,3 % de la capacité totale wallonne. • Les douze villages de vacances du Luxembourg couvrent 48,4 % de la capacité wallonne. • L’offre de secondes résidences et d’emplacements pour caravanes résidentielles est non négligeable : sur base de quatre lits-personnes par seconde résidence et trois litspersonnes par caravane résidentielle, on peut l’évaluer à 59.621 lits-personnes (36.356 lits-personnes pour les secondes résidences et 23.265 lits-personnes pour les caravanes résidentielles). Les secondes résidences connaissent une relative stabilité tandis que le nombre d’emplacements pour caravanes résidentielles a connu une chute de 16,8 % entre 2006 et 2009. • In fine, l’offre totale d’hébergements touristiques en province de Luxembourg s’élève à 101.135 lits-personnes.
32
33
34
2. LA DEMANDE TOURISTIQUE EN PROVINCE DE LUXEMBOURG
2.1. La fréquentation des hébergements touristiques commerciaux Les statistiques de fréquentation fournies par l’Institut national de la statistique (INS) abordent les arrivées et les nuitées d’affaires et de loisirs, dans les hébergements touristiques commerciaux à l’exception des hébergements du tourisme de terroir, dont l’activité est mesurée par l’Observatoire du Tourisme wallon. Les statistiques de l’INS concernent donc uniquement les hôtels, les campings de passage, les centres de vacances du tourisme social, les villages de vacances et les hébergements pour jeunes repris par l’INS sous l’appellation « hébergements pour catégories spécifiques ». Remarquons qu’en 2009, il n’est toujours pas possible de comparer directement les informations relatives à l’offre d’hébergement reconnue ou répertoriée par le CGT à celles relatives à la demande, fournies par l’INS. Les populations de référence ne sont en effet pas toujours les mêmes. Moyennant cette importante précision, il apparaît néanmoins intéressant de présenter les chiffres récoltés par l’INS et d’apprécier moins les valeurs absolues que les variations annuelles.
2.1.1. La fréquentation des hébergements touristiques commerciaux en province de Luxembourg en 2008 Tableau : La fréquentation des hébergements touristiques commerciaux en province de Luxembourg en 2008 Source INS 2009 – traitement OTlux - FTLB
Année 2008 Hôtellerie Campings de passage Parcs de vacances Hébergements pour groupes et jeunes Total hors tourisme de terroir
Arrivées 342.022 160.463 142.651 123.498 768.634
Nuitées 613.287 634.571 663.839 428.815 2.340.512
Durée moyenne de séjour 1,8 4,0 4,7 3,5 3,0
En 2008, 768.634 arrivées et 2.340.512 nuitées commerciales sont comptabilisées par l’INS en province de Luxembourg dans les secteurs de l’hôtellerie, des campings de passage, des parcs de vacances (villages et centres de vacances du tourisme social) et des hébergements pour groupes et jeunes. En sont donc exclues les données issues des hébergements touristiques de terroir. La durée moyenne de séjour est de 3 nuitées. On constate néanmoins de grandes différences selon les secteurs parmi les durées moyennes de séjour puisque celles-ci oscillent entre un maximum de 4,7 nuitées dans le secteur des parcs de vacances et un minimum de 1,8 nuitées dans l’hôtellerie.
35
2.1.2. La fréquentation des hébergements touristiques en province de Luxembourg et en Belgique par catégorie d’hébergement hors hébergements touristiques de terroir 2.1.2.1. Hôtellerie Structure des arrivées et des nuitées dans l’hôtellerie en 2008 et évolution depuis 1995. En 2008, l’INS recense pour la province de Luxembourg 342.022 arrivées hôtelières générant 613.287 nuitées toutes origines confondues. Evolution indicée (1995=100) des arrivées et des nuitées hôtelières de 1995 à 2008 - province de Luxembourg et reste de wallonie. Source INS 2009 – traitement OTlux - FTLB 170 160 150 Arr. Province de Luxembourg
140
Nuit Province de Luxembourg 130
Arr. Reste de la Wallonie
120
Nuit Reste de la Wallonie
110 100 90 80 1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
L’année 2000 marque un tournant dans l’évolution des arrivées et des nuitées hôtelières luxembourgeoises. Là où, avant 2000 et depuis 1995, elles suivaient grosso modo l’évolution des arrivées et des nuitées du reste de la Wallonie, elles sont par la suite en rupture avec celles-ci : phase de croissance pour les hôtels du reste de la Wallonie, phase de décroissance pour les hôtels de la province de Luxembourg jusqu’en 2003. Si les années 2005 à 2007 repartent légèrement à la hausse, suivant en cela la tendance wallonne, il importe néanmoins de signaler l’impact positif que représente l’introduction à partir du 1er janvier 2006 dans les chiffres de l’hôtellerie, du plus gros hôtel de Wallonie, Ol Fosse d’Outh et ses 800 litspersonnes. Entre 1995 et 2008, les arrivées et les nuitées hôtelières du reste de la Wallonie gagnent respectivement 63,6 % et 48,4 %. Sur la même période et en tenant compte du biais de 2006, les hôtels de la province de Luxembourg voient leurs arrivées augmenter d’à peine 17,2 % et leurs nuitées se stabiliser au niveau de 1995. En termes de nuitées par conséquent, les hôtels luxembourgeois ne représentent plus en 2008 que 22,3 % du marché wallon contre 29,7 % en 1995.
36
Nuitées hôtelières en Wallonie - Evolution des parts de marché entre 1995 et 2008 Source INS 2009 – traitement OTlux - FTLB 100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 %
Reste de la Wallonie Province de Luxembourg
20 % 10 % 0% 1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2008
Arrivées et nuitées dans l’hôtellerie par origine de clientèle en 2008 et évolution depuis 1995 La part étrangère dans les nuitées hôtelières luxembourgeoises avoisine, en 2008, les 30 % contre 30,7 % en 1995, soit une relative stabilité dans le temps. La clientèle belge (l’INS ne précise pas la provenance régionale des Belges mais un certain nombre d’études nous confirment cependant la présence majoritaire de personnes originaires de la Communauté flamande de Belgique) apparaît sur-représentée dans l’hôtellerie provinciale, se démarquant en cela du reste de la Wallonie où les nuitées de la clientèle d’origine étrangère dépassent en 2008 les 50 % (contre 54,1 % en 1995). Les nuitées hôtelières belges en province de Luxembourg croissent globalement jusque 2000 pour chuter lourdement par après. Elles sont au plus bas en 2003 et les progressions de 2004 à 2008 ne permettent d’atteindre qu’un niveau de 2 % supérieur à celui de 1995. La hausse sur 2006 vient confirmer celles des deux années précédentes mais s’explique aussi en partie par le profil majoritairement belge de la clientèle de l’ancien centre de vacances Ol Fosse d’Outh. Cette évolution peu favorable est à mettre en rapport avec celle des nuitées belges pour le reste de la Wallonie qui gagnent, sur treize ans, 38 %. Concernant les nuitées hôtelières étrangères en province de Luxembourg, elles sont, contrairement à celles du reste de la Wallonie, à la baisse dès 2002. Elles se stabilisent ensuite bon an mal an autour de leur niveau de 1995 alors que les nuitées étrangères des autres provinces wallonnes gagnent 57,3 % entre 1995 et 2008.
37
Evolution indicée (1995=100) des nuitées hôtelières belges et étrangères de 1995 à 2008 - province de Luxembourg et reste de la wallonie (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB) 170 160 150 140 Nuit belge Province de Luxembourg 130
Nuit étrangères Province de Luxembourg
120
Nuit Belges reste de la Wallonie Nuit étrangères reste de la Wallonie
110 100 90 80 1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
L’origine géographique des nuitées hôtelières en 2008 donne une idée de la dépendance commerciale historique du Luxembourg belge à l’égard de la Belgique et des Pays-Bas ; la France, deuxième pays étranger, ne représente qu’un maigre 4,4 %.
Tableau : Arrivées, nuitées et durée moyenne de séjour par origine des clientèles en 2008 (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)
Pays de provenance Total général Belgique Pays-Bas France Allemagne Royaume-Uni Chine Luxembourg États-Unis Italie autres Total général
Arrivées 342.022 238.645 55.515 14.834 6.703 6.505 2.347 4.200 2.689 2.483 8.101 342.022
Arrivées en % 100,0 % 69,7 % 16,2 % 4,3 % 1,9 % 1,9 % 0,6 % 1,2 % 0,7 % 0,7 % 2,3 % 100,0 %
Nuitées 613.287 429.806 107.105 23.167 12.260 10.494 2.416 5.985 4.114 4.484 13.456 613.287
Origine des nuitées des hôtels en 2008 en province de Luxembourg (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)
3,7 %
17,4 %
2,0 % 1,7 % 0,3 % 0,9 % 0,6 % 0,7 %
Belgique ; 70,0 % Pays-Bas ; 17,4 % France ; 3,7 %
2,1 %
Allemagne ; 2,0 % Royaume-Uni ; 1,7 % Chine ; 0,3 % Luxembourg ; 0,9 % Etats-Unis ; 0,6 %
70,0 %
Italie ; 0,7 % Autres ; 2,1 %
38
Nuitées en % 100,0 % 70,0 % 17,4 % 3,7 % 2,0 % 1,7 % 0,3 % 0,9 % 0,6 % 0,7 % 2,1 % 100,0 %
Durée moyenne de séjour 1,8 1,8 1,9 1,6 1,8 1,6 1,0 1,4 1,5 1,8 1,7 1,8
Evolution de la durée moyenne de séjour dans l’hôtellerie depuis 1995 La durée moyenne de séjour dans les hôtels luxembourgeois suit évidemment l’évolution négative des arrivées et des nuitées. En treize années, elle passe de 2,1 nuits en 1995 à 1,8 nuits en 2008 et elle se situe même historiquement sous la durée moyenne du reste de la Wallonie de 2003 à 2005. Evolution de la durée moyenne de séjour en hôtellerie entre 1995 et 2006 (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB) 2,2 2,1 Province de Luxembourg
2,0
Reste de la Wallonie 1,9 1,8 1,7 1,6
1,5 1,4 1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
Le seuil des deux nuits, qui caractérisait encore le séjour hôtelier en province de Luxembourg avant 2000, n’est donc plus qu’un souvenir. Précisons cependant que la situation des hôtels luxembourgeois et wallons n’est pas celle des autres secteurs d’hébergement touristique en province de Luxembourg, où la durée moyenne de séjour s’établit le plus souvent au-dessus des quatre nuits.
Saisonnalité des nuitées dans l’hôtellerie en 2008 Saisonnalité des nuitées hôtellières en 2008 (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB) 14,0 %
12,0 %
10,0 %
8,0 %
Province de Luxembourg Reste de la Wallonie
6,0 %
4,0 %
2,0 %
0,0 % 1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
39
L'analyse mensuelle des nuitées en 2008 permet d’aborder les phénomènes de saisonnalité de l’activité hôtelière. On constate dans un premier temps que les mois de juillet et août restent les deux meilleurs mois de l'année (plus de 24 % du total des nuitées). Les mois de mai (1er mai - Ascension - Pentecôte) et d'octobre (week-ends cynégétiques et gastronomiques) constituent deux autres pics de saisonnalité dans l’année. Décembre et sa semaine de fêtes ne se démarquent pas, contrairement à certaines destinations européennes (comme l’Alsace par exemple sous l’impulsion des marchés de Noël notamment). On note enfin la faiblesse des trois premiers mois de l’année (janvier étant généralement un mois de fermeture). La courbe mensuelle de fréquentation pour le reste de la Wallonie présente de son côté, une répartition plus équilibrée sur l'ensemble de l'année (moins d'effets de saisonnalité). Les mois d’avril à décembre oscillent en effet entre 8 et 10 %. Janvier, février et mars sont, tout comme pour la province de Luxembourg, les moins bons mois de l’année. Quelle que soit l’origine de la clientèle, juillet et août restent les deux meilleurs mois de l’année. La courbe belge est néanmoins relativement plus plate que celle des nuitées hollandaises, où pratiquement 70 % des nuitées de l’année sont achetées sur six mois, entre mai et octobre.
Saisonnalité des nuitées hôtellières de la province de Luxembourg en 2008 selon l’origine de clientèle (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB) 16,0 % 14,0 % 12,0 % 10,0 % Nuitées totales 8,0 %
Nuitées belges Nuitées hollandaises
6,0 % 4,0 % 2,0 % 0,0 % Janv.
Fév.
Mars
Avril
Main
Juin
Juil.
Aout
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
Structure du chiffre d’affaires des hôtels en province de Luxembourg en 2008 et évolution depuis 1995 Dans les deux graphiques suivants, nous abordons l’évolution du chiffre d’affaires des hôtels (source INS – code Nacebel 551). Ces chiffres sont extraits des déclarations à la TVA des entreprises. Pour une interprétation correcte des données, il convient de savoir que les déclarations à la TVA sont remplies par des entreprises et que celles-ci sont classées en branches selon la nomenclature NACE pour l'ensemble de leur activité, en fonction de leur activité principale. Par hôtel, on entend dès lors les hôtels ou motels avec ou sans restaurant. Les déclarants sont donc des entreprises et non des établissements. La localisation des entreprises est celle de leur siège social.
40
Tableau : Structure du chiffre d’affaires des hôtels en province de Luxembourg en 2008 (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)
2008 Nombre de déclarants en milliers d’euros (valeur nominale) %
Province du Brabant wallon 25 47 665 228 19,5 %
Province de Hainaut 77 31 959 678 13,1 %
Province de Liège 191 67 832 426 27,7 %
Province de Luxembourg 171 65 699 550 27,0 %
Province de Namur 84 31 150 365 12,7 %
Région Wallonne 548 244 507 249 100,0 %
Evolution indicée (1995=100) du chiffre d’affaire des hôtels à prix constants de 1995 par province de 1995 à 2008 (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB) 170 160 150 Province du Brabant 140
Province du Hainaut Province de Liège
130
Province du Luxembourg 120
Province de Namur
110 100 90 80 1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
En 2008, le chiffre d’affaires des hôtels luxembourgeois, avec ou sans restaurant, s’élève à la somme de 65.899.550 euros et représente 27 % du chiffre d’affaires wallon. Cette part luxembourgeoise doit être comparée à celle de 22,5 % dans les nuitées wallonnes. La restauration dans l’hôtellerie en province de Luxembourg semblerait donc soutenir le chiffre d’affaires du secteur. Comme nous l’avons précédemment observé, les nuitées hôtelières luxembourgeoises augmentent jusqu’en 2000, chutent de 2001 à 2003 et repartent légèrement à la hausse de 2004 à 2007. Or la courbe luxembourgeoise du chiffre d’affaires des hôtels, et même s’il est bien moins favorable que celui des provinces de Hainaut et du Brabant, progresse globalement depuis 1995 (+9,5 %), avec néanmoins une certaine stagnation entre 2000 et 2003. Outre une possible augmentation du prix moyen de la nuitée hors inflation, la compensation est sans doute à trouver dans la bonne santé relative de l’activité de restauration des hôtels, elle-même probablement soutenue par la population locale mais aussi par les autres secteurs d’hébergements commerciaux ou non commerciaux dont celui des hébergements touristiques de terroir.
41
2.1.2.2. Campings de passage Structure des arrivées et des nuitées dans les campings de passage en 2008 et évolution depuis 1995 Pour l’année 2008, selon l’INS, la province de Luxembourg comptabilise pour ses campings de passage un total de 160.463 arrivées (+0,5 % par rapport à 1995) et 634.571 nuitées (-16,5 %). Entre 1995 et 2008, les arrivées et nuitées luxembourgeoises évoluent en dents de scie quasi parallèlement mais à un niveau néanmoins inférieur à l’année de référence. La perte est toutefois moins grande que celle des arrivées et des nuitées pour le reste de la Wallonie qui chutent chacune de plus de 40 % sur treize ans. L’année 2003 et son été caniculaire font figure d’exception avec un pic à hauteur de l’année de référence, à 104,5 pour les arrivées et 98,8 pour les nuitées. Contrairement aux autres campings wallons, 2006 et plus modestement 2008 se révèlent des années relativement bonnes en termes d’arrivées. Evolution indicée (1995=100) des arrivées et des nuitées des campings de passage de 1995 à 2008 - province de Luxembourg et reste de la wallonie (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB) 110
100
90 Arr. Province de Luxembourg Nuit Province de Luxembourg 80 Arr. Reste de la Wallonie Nuit reste de la Wallonie 70
60
50 1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
Dans ce contexte, la province de Luxembourg progresse en termes de parts de marché wallon et passe, entre 1995 et 2008, de 48,7 % à 58,1 %. Nuitées des campings de passage en Wallonie - Evolution des parts de marché entre 1995 et 2008 (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB) 100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % Reste de la Wallonie 30 %
Province de Luxembourg
20 % 10 % 0% 1995
42
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2008
Arrivées et nuitées dans les campings de passage par origine de clientèle en 2008 et évolution depuis 1995 En 2008, les nuitées dans les campings de passage luxembourgeois sont pour environ 70 % étrangères, contre 55,9 % en 1995. Comme pour le reste de la Wallonie, la clientèle belge est donc largement en recul depuis 1995 comme le révèle le graphique suivant (-50 % environ). En revanche, les nuitées étrangères se maintiennent globalement au niveau de 1995, contrairement à celles du reste de la Wallonie (-30 % par rapport à 1995). Evolution indicée (1995=100) des nuitées belges et étrangères des campings de passage de 1995 à 2008 - province de Luxembourg et reste de Wallonie (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB) 150
130
110 Nuit belges Province de Luxembourg Nuit étrangères Province de Luxembourg
90
Nuit belges Reste de la Wallonie Nuit étrangères reste de la Wallonie
70
50
30 1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
Evolution de la durée moyenne de séjour dans les campings de passage depuis 1995 La durée moyenne de séjour dans les campings de passage de la province de Luxembourg s’élève en 2008 à 4 nuits contre 3,4 nuits pour le reste de la Wallonie. Cette évolution, certes tendanciellement en baisse, semble largement soutenue par la clientèle étrangère, qui tend à séjourner au-delà des 4,2 nuits depuis 1995, allant jusqu’à atteindre 4,7 nuits en 2004. Evolution de la durée moyenne de séjour des campings de passage entre 1995 et 2008 (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB) 5,0
4,5
Province de Luxembourg 4,0 Reste de Wallonie Province de Luxembourg Reste de Wallonie
3,5
3,0
2,5 1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
43
Origine des nuitées dans les campings de passage de la province de Luxembourg en 2008 L’origine géographique des nuitées dans les campings de passage en 2008 confirme la forte dépendance de notre destination à l’égard des seuls marchés belge et néerlandais; ceux-ci pesant à eux seuls plus de 90 % du total des nuitées. Notons l’importance de la durée moyenne de séjour pour la clientèle hollandaise puisqu’elle se chiffre à 4,5 nuitées, soit plus de cinq journées passées sur le sol provincial. Tableau : Arrivées, nuitées et durée moyenne de séjour par origine de clientèle en 2008 (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)
Pays de provenance Total général Belgique Pays-Bas France Allemagne Royaume-Uni Autres Total général
Arrivées 160.463 52.909 92.800 3.667 4.317 3.851 2.919 160.463
Arrivées en % 100,0 % 32,9 % 57,8 % 2,2 % 2,6 % 2,4 % 1,8 % 100,0 %
Nuitées 634.571 182.716 414.985 8.364 10.956 10.434 7.116 634.571
Nuitées en % 100,0 % 28,7 % 65,4 % 1,3 % 1,7 % 1,6 % 1,1 % 100,0 %
Durée moyenne de séjour 4,0 3,5 4,5 2,3 2,5 2,7 2,2 4,0
Origine des nuitées des campings en 2008 en province de luxembourg (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)
1,3 %
1,7 % 1,6 % 1,1 %
Belgique ; 28,7 % Pays-Bas ; 65,4 %
65,4 %
28,7 %
France ; 1,3 % Allemagne ; 1,7 % Royaume-Uni ; 1,6 % Autres ; 1,1 %
Saisonnalité des nuitées dans les campings de passage en 2008 Le secteur du camping de passage est certainement le plus touché par la saisonnalité de son activité. A eux seuls, les mois de juillet et août 2008 concentrent environ 70 % des nuitées de l'année, les trois mois de printemps se positionnant loin derrière. Ce secteur apparaît donc dépendant de la période estivale, de ses conditions climatiques et d'une clientèle principalement néerlandaise. Précisons que les courbes de saisonnalité par origine de clientèle révèlent un comportement quasi identique des Belges et des étrangers pour l’année 2008.
44
Saisonnalité des nuitées dans les campings de passage en 2008 (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB) 45,0 % 40,0 % 35,0 % 30,0 % Reste de la Wallonie
25,0 %
Province de Luxembourg 20,0 % 15,0 % 10,0 % 5,0 % 0,0 % Janv.
Fév.
Mars
Avril
Main
Juin
Juil.
Aout
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
2.1.2.3. Parcs de vacances Structure des arrivées et des nuitées dans les parcs de vacances en 2008 Suite aux changements de classification opérés par l’INS entre 2003 et 2004, nous ne sommes pas en mesure de suivre l’évolution de la fréquentation dans ce secteur depuis 1995. Les parcs de vacances regroupent en effet depuis 2004 les deux anciennes catégories « centres de vacances » (du tourisme social) et « villages de vacances », mais en partie seulement ; certains déclarants ayant été recasés dans la catégorie des hôtels ou des hébergements pour groupes et jeunes. Voilà pourquoi nous n’abordons dès lors, pour ces deux secteurs, que les années 2004, 2006 et 2008. Tableau : Arrivées, nuitées et durée moyenne de séjour en 2004, 2006 et 2008 dans les parcs de vacances (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)
Année 2004 Année 2006 Année 2008 Nuitées Durés Parts de Arrivées Nuitées Durés Parts de Arrivées Nuitées Durés Parts de marché wallon marché wallon marché wallon Prov. Luxembourg 187.238 812.954 4,3 57,3 % 153.932 739.910 4,3 52,9 % 142.651 663.639 4,7 50,2 % Reste de la wallonie 129.927 604.663 4,7 42,5 % 130.147 658.699 5,1 47,1 % 129.033 658.427 5,1 49,8 % Arrivées
L’année 2006 voit le passage des chiffres liés à l’ancien centre de vacances Ol Fosse d’Outh à Houffalize dans la catégorie « hôtels ». Cette modification influence certainement la chute des nuitées entre 2005 et 2006 (-8,5 %) ainsi que la diminution des parts de marchés pour le Luxembourg sur la même période. L’INS ne dénombre plus qu’un peu plus de 663.000 nuitées en 2008, soit la moitié du marché wallon, mais une chute de 10,3 % par rapport à 2006. Notons enfin que ce secteur génère, en province de Luxembourg, non seulement un nombre de nuitées plus important que dans le secteur hôtelier, mais également une durée moyenne de séjour intéressante en termes de retombées touristiques (4,7 nuits), d’ailleurs en nette augmentation depuis 2004.
45
Arrivées et nuitées dans les parcs de vacances par origine de clientèle en 2006 et 2008 Tableau : Evolution des arrivées et des nuitées par origine de clientèle en 2006 et 2008 dans les parcs de vacances de la province de Luxembourg (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)
Année 2006 Origine Belges Etrangers Total
Arrivées 86.872 67.060 153.932
Année 2008
Nuitées 400.980 338.930 739.910
Arrivées 76.896 65.755 142.651
Nuitées 321.482 342.357 663.839
Evolution des arrivées 2006-2008
Evolution des nuitées 2006-2008
-11,5 % -1,9 % -7,3 %
-19,8 % 1,0 % -10,3 %
Légèrement majoritaire en 2006 (54,2 %) contrairement au reste de la Wallonie (37,7 %), la clientèle belge a très nettement boudé les parcs de vacances de la province de Luxembourg en 2008 (-19,8 % de nuitées par rapport à 2006). Les nuitées sont en revanche en légère augmentation pour la clientèle étrangère (+1 %).
Origine des nuitées dans les parcs de vacances de la province de Luxembourg en 2008 L’origine géographique des nuitées dans les parcs de vacances en 2008 révèle une nouvelle fois l’importance de la Belgique (48,4 %) et des Pays-Bas (42,8 %), les Français et les Allemands contribuant ensemble pour environ 7 %. Au niveau de la durée moyenne de séjour, les parcs de vacances sont, tout comme le secteur des campings de passage, un excellent fournisseur de séjours de longue durée en province de Luxembourg. Les Hollandais et les Anglais séjournent ainsi plus de cinq nuits en 2008, les Français et les Belges plus de quatre nuits. Avec six nuits en moyenne et même s’ils ne représentent que 2,3 % des nuitées totales, les Allemands consacrent une durée de séjour tout à fait appréciable de sept journées. Tableau : Arrivées, nuitées et durée moyenne de séjour par origine de clientèle en 2008 (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)
Pays de provenance Total général Belgique Pays-Bas France Allemagne Royaume-Uni Luxembourg Italie Autres Total général
46
Arrivées 142.651 76.896 54.536 6.714 2.578 439 403 24 1.061 142.651
Arrivées en % 100,0 % 53,9 % 38,2 % 4,7 % 1,8 % 0,3 % 0,2 % 0,0 % 0,7 % 100,0 %
Nuitées 663.839 321.482 284.516 28.624 15.581 2.352 1.680 115 9.489 663.839
Nuitées en % 100,0 % 48,4 % 42,8 % 4,3 % 2,3 % 0,3 % 0,2 % 0,0 % 1,4 % 100,0 %
Durée moyenne de séjour 4,7 4,2 5,2 4,3 6,0 5,4 4,2 4,8 8,9 4,7
Origine des nuitées des parcs de vacances en 2008 en province de Luxembourg (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)
2,3 % 4,3 %
0,3 % 0,2 % 0,0`% 1,4 %
Belgique ; 48,4 % Pays-Bas ; 42,8 %
42,8 %
France ; 4,3 % Allemagne ; 2,3 % Royaume-Uni ; 0,3 %
48,4 %
Chine ; 0,2 % Italie ; 0,0 % Autres ; 1,4 %
Saisonnalité des nuitées dans les parcs de vacances en 2008 Le volume des nuitées apparaît dans ce secteur fortement dépendant des périodes de congés et de vacances scolaires. Les pics de mai, de juillet - août et d'octobre confirment l'hypothèse d'une clientèle essentiellement familiale. Globalement enfin, les courbes de la province de Luxembourg et du reste de la Wallonie apparaissent fort semblables. Saisonnalité des nuitées dans les parcs de vacances en 2008 (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB) 18,0 % 16,0 % 14,0 % 12,0 % Reste de la Wallonie 10,0 %
Province de Luxembourg
8,0 % 6,0 % 4,0 % 2,0 % 0,0 % Janv.
Fév.
Mars
Avril
Main
Juin
Juil.
Aout
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
L’analyse selon l’origine de clientèle permet d’affirmer que c’est d’abord chez les touristes étrangers, et singulièrement hollandais, que les pics de saisonnalité se retrouvent le plus dépendants des congés scolaires. Cela démontre d’une part que notre destination, au travers du secteur des parcs de vacances mais aussi des campings de passage, reste encore une destination clairement identifiée « vacances » aux Pays-Bas. Cela révèle d’autre part, la difficulté de créer des emplois permanents et de mieux répartir l'amortissement des investissements.
47
Saisonnalité des nuitées des parcs de vacances de la province de Luxembourg en 2008 selon l’origine de la clientèle (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB) 25,0 %
20,0 %
15,0 %
Nuitées totales Nuitées belges Nuitées hollandaises
10,0 %
5,0 %
0,0 % Janv.
Fév.
Mars
Avril
Main
Juin
Juil.
Aout
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
2.1.2.4. Hébergements pour catégories spécifiques (tourisme des jeunes ou pour groupes)
Structure des arrivées et des nuitées dans les hébergements pour catégories spécifiques en 2008 Les hébergements pour catégories spécifiques regroupent les logements pour jeunes comme les maisons de vacances, les gîtes de groupes pour jeunes, les auberges pour jeunes ou les centres d'hébergement pour jeunes. En sont donc exclus les centres d’hébergement sportif de l’ADEPS. Remarquons enfin que nombreux sont les hébergements repris par l’INS qui accueillent également une large clientèle d’adultes. Tableau : Arrivées, nuitées et durée moyenne de séjour en 2004, 2006 et 2008 dans les hébergements pour catégories spécifiques (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)
Arrivées Prov. Luxembourg Reste de la wallonie
Année 2004 Nuitées Durés
147 245 531 588 3,6 355 283 1 264 357 3,5
Parts de marché wallon 29,7 % 70,2 %
Arrivées
Année 2006 Nuitées Durés
131 349 463 659 336 652 1 154 041
3,5 3,4
Année 2008 Parts de Arrivées Nuitées Durés marché wallon 28,6 % 123 498 428 815 3,5 71,34 % 330 919 1 090 278 3,3
Parts de marché wallon 28,2 % 71,7 %
En 2008, l’INS dénombre 428.815 nuitées dans les hébergements pour jeunes de la province de Luxembourg, soit environ 28 % du marché wallon. La durée moyenne de séjour y est de 3,5 nuits. Les nuitées luxembourgeoises affichent une perte de 19,3 % sur quatre ans (-14,9 % pour le reste de la Wallonie).
48
Arrivées et nuitées dans les hébergements pour catégories spécifiques en 2004 et 2008 Tableau : Evolution des arrivées et des nuitées par origine de clientèle entre 2004 et 2008 dans les catégories spécifiques (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)
Année 2004 0rigine Belges Etrangers Total
Arrivées 130.323 16.922 147.245
Année 2008
Nuitées 478.753 52.835 531.588
Arrivées 107.018 16.480 123.498
Nuitées 382.453 46.362 428.815
Evolution des arrivées 2004-2008 -17,9 % -2,6 % -16,1 %
Evolution des nuitées 2004-2008 -20,1 % -12,3 % -19,3 %
En 2008, la clientèle belge dans ce type d’hébergement est largement majoritaire (89,2 % des nuitées en 2008). Entre 2004 et 2008, celle-ci diminue néanmoins tant au niveau des arrivées (-17,9 %) qu’au niveau des nuitées (-20,1 %). Cette chute n’est cependant pas compensée par la clientèle étrangère qui plonge également en 2008 (-12,3 % de nuitées).
2.1.3 La fréquentation des hébergements touristiques en province de Luxembourg hors tourisme de terroir en 2004, 2006 et 2008 – Comparaison avec les autres provinces wallonnes Dans cette section, nous globalisons en 2004, 2006 et 2008 les arrivées et les nuitées dans les quatre secteurs précédemment étudiés de l’hôtellerie, des campings de passage, des parcs de vacances et des hébergements pour catégories spécifiques ou pour jeunes, et nous établissons une comparaison entre les provinces wallonnes. Les hébergements touristiques de terroir qui composent largement les offres luxembourgeoise et wallonne ne sont pour le moment pas traités par l’INS. Ils sont donc envisagés par la suite mais au travers d’une estimation des nuitées et du taux d’occupation, calculée par l’Observatoire du Tourisme wallon. Tableau : Arrivées, nuitées et durée moyenne de séjour dans les hébergements touristiques hors tourisme de terroir, en 2008 et par province (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)
Province Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg Namur Total Wallonie
Arrivées 196.502 341.855 883.820 768.634 419.268 2.610.079
Année 2008 Nuitées 337.699 814.853 2.075.525 2.340.512 1.109.777 6.678.366
Durée (*) 1,7 2,4 2,3 3,0 2,6 2,6
En 2008, la province de Luxembourg est la province wallonne qui comptabilise le plus de nuitées. La durée moyenne de séjour y est aussi la plus élevée avec 3 nuits, contre une durée moyenne inférieure à trois dans les quatre autres provinces wallonnes.
49
Les arrivées hors tourisme de terroir en 2004, 2006 et 2008 – Comparaison avec les provinces wallonnes En province de Luxembourg, les arrivées totales dans les quatre secteurs évoluent peu entre 2004 et 2008 (-2,3 %). C’est mieux que la province de Namur (-8,6 %), mais nettement moins bien que la province de Liège (+10,7 %) ou du Hainaut (+53,0 %). En 2008, la province de Liège est la première province wallonne en termes d’arrivées hors tourisme de terroir (33,9 % du total contre 29,4 % pour la province de Luxembourg). On remarque que les trois provinces évoquant principalement la destination touristique « Ardenne » pèsent ensemble environ 80 % des arrivées totales en Wallonie. Tableau : Arrivées, nuitées et durée moyenne de séjour dans les hébergements touristiques hors tourisme de terroir, en 2004, 2006 et 2008 et par province (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)
Province Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg Namur Total Wallonie
Arrivées 2004 174.482 223.417 798.664 786.683 458.928 2.442.174
Arrivées 2006 193.683 306.712 848.225 781.462 427.770 2.557.852
Arrivées 2008 196.502 341.855 883.820 768.634 419.268 2.610.079
Evolution 2004 - 2008 12,6% 53,0% 10,7% -2,3% -8,6% 6,9%
Les arrivées par province en 2008 (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)
16,1 %
7,5 % Luxembourg ; 29,4 %
13,1 %
Namur ; 16,1 % Brabant wallon ; 7,5 %
29,4 %
Hainaut ; 13,1 % Liège ; 33,9 %
33,9 %
Les nuitées hors tourisme de terroir en 2004, 2006 et 2008 – Comparaison avec les provinces wallonnes Entre 2004 et 2008, les nuitées totales luxembourgeoises dans les quatre secteurs étudiés chutent d’environ 7 % contre une baisse de 17,9 % pour la province de Namur mais une hausse de 66 % pour la province de Hainaut. La province de Luxembourg reste néanmoins la première province wallonne en termes de séjour (35 %). Elle devance la province de Liège (31,1 %) et la province de Namur (16,6 %). Les trois provinces du Sud pèsent, ensemble, encore plus lourd que pour les arrivées, puisqu’elles fournissent 83 % des nuitées totales à la Wallonie, hors hébergements touristiques de terroir.
50
Tableau : Evolution des nuitées dans les hébergements touristiques hors tourisme de terroir entre 2004 et 2008, par province (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)
Province Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg Namur Total Wallonie
Arrivées 2004 318.009 490.987 2.079.843 2.519.308 1.352.480 6.760.627
Arrivées 2006 344.051 753.725 2.066.498 2.472.462 1.193.434 6.830.170
Arrivées 2008 337.699 814.853 2.075.525 2.340.512 1.109.777 6.678.366
Evolution 2004 - 2008 6,2 % 66,0 % -0,2 % -7,1 % -17,9 % -1,2 %
Les nuitées par province en 2008 (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)
16,6 %
5,1 % 12,2 %
Luxembourg ; 35 % Namur ; 16,6 % Brabant wallon ; 5,1 %
35 %
Hainaut ; 12,2 %
31,1 %
Liège ; 31,1 %
Origine de la clientèle hors tourisme de terroir en province de Luxembourg en 2008 Dans les quatre secteurs d’hébergements étudiés par l’INS, la clientèle belge reste majoritaire puisqu’elle représente 56,2 % des nuitées totales pour une durée moyenne de séjour de trois nuits. Les Pays-Bas constituent de loin le premier marché étranger de la province de Luxembourg (35,7 % des nuitées provinciales), loin devant la France (3,0 %), l’Allemagne (1,7 %) et le Royaume-Uni (1,0 %). La clientèle des Pays-Bas est aussi celle qui séjourne le plus longtemps dans la province de Luxembourg (plus ou moins 4 nuits en moyenne en 2008). Tableau : Arrivées, nuitées et durée moyenne de séjour par origine de clientèle en 2008 (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)
Pays de provenance Total général Belgique Pays-Bas France Allemagne Royaume-Uni Chine Luxembourg États-Unis Italie Danemark autres Total général
Arrivées en % 100,0 % 61,8 % 27,7 % 3,7 % 1,8 % 1,4 % 0,3 % 0,7 % 0,3 % 0,3 % 0,2 % 1,3 % 100,0 %
Nuitées en % 100,0 % 56,2 % 35,7 % 3,0 % 1,7 % 1,0 % 0,1 % 0,4 % 0,1 % 0,2 % 0,3 % 0,9 % 100,0 %
Durée moyenne de séjour 3,0 2,8 3,9 2,5 2,8 2,2 1,0 2,0 1,5 1,9 3,6 2,2 3,0
51
En 2008, tous secteurs confondus hors tourisme de terroir, les clientèles belge et néerlandaise contribuent donc ensemble pour environ 90 % des arrivées et 92 % des nuitées en province de Luxembourg. Leur répartition par mois en 2005 diffère cependant comme le révèle le graphique suivant.
Saisonnalité des nuitées totales hors tourisme de terroir de la province de Luxembourg en 2008 selon l’origine de la clientèle Saisonnalité des nuitées totales hors tourisme de terroir de la province de Luxembourg en 2008 selon l’origine de la clientèle (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB) 25,0 %
20,0 %
15,0 %
Nuitées totales Nuitées belges Nuitées hollandaises
10,0 %
5,0 %
0,0 % Janv.
Fév.
Mars
Avril
Main
Juin
Juil.
Aout
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
La haute saison estivale demeure tout d’abord un pic de saisonnalité clairement identifié dans la fréquentation aussi bien des Belges que des Néerlandais. Les différences se situent d’une part au niveau du poids des mois de juillet et août dans le total annuel (+/- 35 % des nuitées pour les Belges et +/- 50 % des nuitées pour les Néerlandais) et d’autre part au niveau du profil des courbes. La courbe néerlandaise révèle la bonne tenue du mois de mai autour de la semaine de congé dite « Koninginnedag », ainsi qu’une extrême faiblesse des mois de janvier à avril et de novembre à décembre (sous les 5 %). La courbe belge démontre de son côté une meilleure répartition de l’activité en dehors des mois d’été et des trois premiers mois de l’année ; ce qui tend d’ailleurs à favoriser la création d’emplois permanents et l’amortissement des investissements. La réalité du terrain, c’est cette répartition mensuelle par nationalité. C’est aussi ce déséquilibre entre semaine et week-end révélé entre autres par les jours de fermeture ou les actions commerciales de type « Mid-week ». A l’heure actuelle, aucune donnée ne nous permet en effet de chiffrer, par exemple, le poids moyen sur un an de chacun des sept jours de la semaine. La sur-représentation des deux mois de vacances de l’été dans la fréquentation annuelle des hébergements touristiques apparaît comme une caractéristique forte de la province de Luxembourg. Sa courbe de saisonnalité est en effet globalement moins tassée que les courbes de la Flandre et du reste de la Wallonie.
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Saisonnalité de la durée moyenne de séjour hors tourisme de terroir en province de Luxembourg et en Belgique en 2008 Saisonnalité de la durée moyenne de séjour hors tourisme de terroir de la province de Luxembourg en 2008 selon l’origine de la clientèle (source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB) 6,0
5,0
4,0 Nuitées totales 3,0
Nuitées belges Nuitées hollandaises
2,0
1,0
0,0 Janv.
Fév.
Mars
Avril
Main
Juin
Juil.
Aout
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
La répartition par mois en 2008 de la durée moyenne de séjour des Belges et des Néerlandais permet d’observer que c’est également en juillet et août que le séjour est le plus long : jusqu’à 5,6 nuits pour les Néerlandais en juillet 2008. Ces 5,6 nuits, soit quasi une semaine de vacances estivales, mais aussi, par ailleurs, les 3,6 nuits du mois de mai viennent nous rappeler avec insistance l’importance d’une réponse de la part des acteurs du tourisme non plus uniquement aux exigences d’un court séjour souvent évoquées, mais à celles d’un séjour relativement long.
2.1.4. Durée moyenne de séjour, nuitées et taux d’occupation des hébergements touristiques de terroir de 2004 à 2006 A défaut de statistiques INS concernant la fréquentation des hébergements touristiques de terroir (gîtes, meublés de vacances et chambres d’hôtes), nous sommes contraints d’adopter une autre source d’informations et de traiter l’estimation 2004, 2005 et 2006 des nuitées, de la durée moyenne de séjour et du taux d’occupation réalisée par l’Observatoire du Tourisme wallon. Tableau : Evolution des nuitées entre 2004 et 2006 dans les hébergements touristiques de terroir par province (source CGT-OTW 2007)
Province Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg Namur TOTAL WALLONIE
Nuitées 2004 13.837 127.757 616.530 692.839 375.585 1.826.548
Nuitées 2005 11.642 143.903 667.940 709.359 360.400 1.893.244
Nuitées 2006 21.033 151.069 702.918 717.889 369.340 1.962.790
Evolution 2004-2006 52,0 % 18,2 % 14,0 % 3,6 % -1,6 % 7,4 %
53
En 2006, les hébergements touristiques de terroir en province de Luxembourg génèraient 717.889 nuitées, soit une augmentation de 3,62 % par rapport à 2004. En 2006, la répartition des nuitées totales place la province de Luxembourg, avec 36,6 %, de peu devant la province de Liège (35,8 %), mais bien devant celles de Namur (18,8 %), du Hainaut (7,7 %) et du Brabant wallon (1,1 %). Ensemble, les trois provinces composant traditionnellement la destination « Ardenne »5 représentent en 2006 91,2 % du total des nuitées. Notons que ce chiffre se situe parfaitement dans le prolongement des quatre autres secteurs d’hébergements abordés par l’INS dans les sections précédentes. Tourisme de terroir - Nuitées par province en 2006 (source CGT-OTW 2007)
1,1 % 7,7 % 18,8 %
Luxembourg ; 36,6 %
35,8 %
Namur ; 18,8 % Brabant wallon ; 1,1 % Hainaut ; 7,7 % Liège ; 35,8 %
36,6 %
Tableau : Evolution du taux d’occupation entre 2004 et 2006 dans les hébergements touristiques de terroir par province (source CGT-OTW 2007)
Province Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg Namur TOTAL
Taux d’occupation 2004 * 29,3 % 32,5 % 29,5 % 27,6 % 29,5 %
Taux d’occupation 2005 * 30,0 % 34,9 % 28,4 % 27,9 % 30,5 %
Taux d’occupation 2006 31,5 % 37,1 % 31,9 % 27,4 % 25,1 % 32,7 %
% * 26,6 % -1,8 % -7,1 % -9,1 % 10,8 %
Entre 2004 et 2006, seul le Hainaut enregistre une progression de plus de 26 % du taux d’occupation alors que les provinces de Namur (-9,1 %), de Luxembourg (-7,1 %) et de Liège (-1,8 %) régressent. Le tourisme à la ferme apparaît en région wallonne comme le secteur du tourisme de terroir qui engendre le taux d’occupation le plus performant. La province de Luxembourg y devance de près de 6 % la moyenne régionale alors que le taux d’occupation en chambres d’hôtes et en tourisme rural se rapproche de la moyenne wallonne.6 La durée moyenne de séjour dans les hébergements du tourisme rural s’élève à 6 nuits contre 5 nuits dans les hébergements du tourisme à la ferme et 3 nuits dans les chambres d’hôtes.
5
54
Notons que les provinces du Hainaut et du Brabant wallon peuvent toutefois revendiquer une appartenance pour partie au territoire naturel ou historique de l’Ardenne. Taux d’occupation : nombre d’emplacements occupés rapporté à celui des emplacements offerts. - Durée moyenne de séjour : rapport entre le nombre de nuitées et le nombre d’arrivées 6
Le taux d’occupation mensuel par type d’hébergement touristique de terroir en 2005 70 % 60 % 50 % Chambres
40 %
Tourisme à la ferme Tourisme rural
30 % 20 % 10 % 0% Janv.
Fév.
Mars
Avril
Main
Juin
Juil.
Aout
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
A défaut de données plus récentes, nous présentons les données 2005 du taux d’occupation mensuel par type d’hébergement. En l’absence de courbes de saisonnalité pour la province de Luxembourg, nous mentionnons les courbes wallonnes vu non seulement le poids de la province de Luxembourg dans le total, mais aussi le profil de destination quasi identique pour les deux autres provinces majoritaires. Tout comme pour les autres secteurs d’hébergements, juillet et août sont à nouveau les deux premiers mois de l’année (60 % de taux d’occupation). On note par ailleurs, la force des mois de mai et juin mais aussi celle de l’arrière saison dans le tourisme rural et à la ferme.
2.2. Le tourisme d’affaires en 2008 En 2008, la Wallonie enregistre 1.066.675 nuitées liées au tourisme d’affaires, dont 98.074 en province de Luxembourg, soit 9,2 % de la part wallonne. Le tourisme d’affaires en province de Luxembourg représente, selon les statistiques INS, à peine 4,2 % des nuitées totales (contre 16,0 % en Wallonie). Parmi ces 98.074 nuitées, 64,9 % sont attribuées aux Belges et 35,1 % aux étrangers. Les pays les plus représentés sont les Pays-Bas avec 12,8 %, la France avec 6,6 %, l’Allemagne avec 4,4 %, l’Italie et l’Angleterre enfin, avec chacunes 2 % des nuitées. Si, entre 2006 et 2008, les nuitées du tourisme d’affaires enregistrent une forte hausse dans le reste de la Wallonie (+19,3 %), il n’en est pas de même en province de Luxembourg, qui accuse une baisse de 1,1 %. Celle-ci s’explique par une diminution de la fréquentation des Belges (-4,1 %), insuffisamment compensée par la hausse des nuitées étrangères (+5,0 %). Tourisme d’affaires (source : INS 2009 – traitement OTLux-FTLB)
Nuitées Reste de la Wallonie Province de Luxembourg
belges étrangers TOTAL belges étrangers TOTAL
2006 265.107 546.804 811.911 66.359 32.772 99.131
2007 272.413 593.753 866.166 55.290 31.962 87.252
2008 335.038 633.563 968.601 63.671 34.403 98.074
évolution 06-08 26,4% 15,9% 19,3% -4,1% 5,0% -1,1%
La progression du tourisme d’affaires depuis 2006 en Wallonie tend à montrer qu’il s’agit d’un marché en croissance à ne pas négliger.
55
2.3. Fréquentation des attractions touristiques en 2008 et évolution 2.3.1. Fréquentation des attractions touristiques en 2008 – comparaison avec les autres provinces wallonnes (Source : OTW) Contrairement à l’offre d’hébergements et aux statistiques de séjour, la province de Luxembourg ferme la marche lorsque sont évoquées les attractions touristiques, en ce compris les musées, les attractions « nature » et « nautiques », les parcs et centres récréatifs, les châteaux (et citadelles), les demeures et les monuments historiques. Avec 200 attractions répertoriées, les provinces de Namur (32,0 % du total wallon 2.664.433 visiteurs), du Brabant wallon (23,0 % du total wallon – 1.913.785) et du Hainaut (23,1 % - 1.927.661 visiteurs) sont de très loin les premières destinations. Avec pourtant 37 attractions touristiques répertoriées, la province de Luxembourg ferme la marche (10,3 % - 859.756 visiteurs). Quelques grosses « locomotives » expliquent, entre autres, le poids des autres provinces : Han-sur-Lesse pour Namur, Paradisio pour le Hainaut et Walibi pour le Brabant wallon.
La fréquentation des attractions touristiques en 2008 par province (Source CGT-OTW 2009 - Données 2008 - Traitement OTLux-FTLB)
23,0 %
32,0 %
Luxembourg : 10,3 % Liège : 11,6 % Hainaut : 23,1 % Brabant wallon : 23,0 %
10,3 %
23,1 %
Namur : 32,0 %
11,6 %
La fréquentation des attractions touristiques en 2008 par province Nbre attr. Fréquentatation Brabant wallon 12 1.913.785 Hainaut 60 1.927.661 Liège 32 967.848 Luxembourg 37 859.756 Namur 59 2.664.433 Total 200 8.333.483
2.3.2. Evolution indicée (2000=100) de la fréquentation des attractions touristiques Sur base d’un échantillon d’attractions touristiques pour chacune des provinces, on constate qu’entre 2000 et 2008, les attractions luxembourgeoises perdent 10,2 % de leur fréquentation et celles de Liège 5,9 %. La fréquentation des attractions des provinces du Brabant wallon et du Hainaut sont en légère progression, alors que la province de Namur enregistre un statu quo. On remarque que l’année 2003 a été faste pour l’ensemble des provinces wallonnes sauf pour le Luxembourg.
56
Evolution indicée (2000=100) de la fréquenation des attractions touristiques (Source : CGT-OTW - Traitement : OTLux-FTLB) 130
120 Brabant wallon Hainaut 110
Liège Luxembourg Namur
100
90
80 2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2.4. Fréquentation des Maisons du Tourisme en 2008 2.4.1. Fréquentation des Maisons du Tourisme en 2008 – comparaison avec les autres provinces wallonnes Province Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg Namur TOTAL
MDT reconnues 5 7 11 12 7 42
MDT participantes 5 6 11 12 6 40
Fréqu. guichet 29.537 117.104 287.310 343.122 153.926 930.999
% 3,2 % 12,6 % 30,9 % 36,9 % 16,5 % 100,0 %
Source : CGT-OTW 2009 - Donnée 2008 - Traitement : OTLux-FTLB
En 2008, on a dénombré près d’un million de visiteurs aux guichets de 40 Maisons du Tourisme sur les 42 reconnues en Wallonie. Les douze Maisons du Tourisme situées en province de Luxembourg en ont accueilli près de 350.000, soit 36,9 % de la fréquentation wallonne. Ce chiffre ne tient évidemment pas compte des nombreux visiteurs qui se rendent également dans les syndicats d’initiative luxembourgeois.
2.4.2. Origine des visiteurs L’origine des visiteurs des Maisons du tourisme diffère sensiblement selon les provinces. Les Maisons du tourisme de la province de Luxembourg présentent la particularité d’accueillir autant de Wallons que de Flamands (30,4 % et 28,8 % respectivement), et comptent également un pourcentage important de visiteurs néerlandais (14 %). On y rencontre aussi 6 % de Français, 3,2 % d’Anglais, 2,5 % d’Allemands, les autres nationalités se partageant 15,2 %.
57
Origine des visiteurs aux guichets des Maisons de tourisme par province en 2008 Source : CGT-OTW 2009 - Donnée 2008 - Traitement : OTLux-FTLB 100 % 90 % 80 %
Belges francophones
70 %
France
60 %
Belges néerlandophones Pays-bas
50 % Allemagne 40 %
Angleterre
30 %
Autres
20 % 10 % 0% Brabant wallon
Hainaut
Liège
Luxembourg
Namur
2.4.3. Saisonnalité Ce graphique, même s’il intègre également la fréquentation des excursionnistes ou touristes d’un jour, vient confirmer les courbes de saisonnalité des arrivées et des nuitées dans les hébergements touristiques de la province de Luxembourg. Il permet de visualiser une nouvelle fois l’importance des mois de juillet et août dans l’activité touristique luxembourgeoise. Ces deux mois génèrent en effet à eux seuls près du tiers de la fréquentation des Maisons du Tourisme. Mai est bien le deuxième pic de saisonnalité. Le Hainaut observe une tendance particulière avec un pic en septembre qui trouve principalement son explication, selon l’Observatoire du Tourisme wallon, dans l’organisation des journées du patrimoine. Pourcentage mensuel moyen de la fréquentation aux guichets des Maisons de tourisme par province en 2006, 2007 et 2008 Source : CGT-OTW 2009 - Donnée 2008 - Traitement : OTLux-FTLB 20,0 % 18,0 % 16,0 %
Brabant wallon Hainaut
14,0 %
Liège 10,0 %
Luxembourg Namur
8,0 % 6,0 % 4,0 % 2,0 % 0,0 % Janv.
58
Fév.
Mars
Avril
Main
Juin
Juil.
Aout
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
Synthèse chapitre 2 La demande touristique en province de Luxembourg
• Les hôtels luxembourgeois ont connu une phase de décroissance jusqu’en 2003. Par contre, depuis 2005, les fréquentations connaissent à nouveau une croissance sensible. En 2008, le chiffre d’affaires de l’hôtellerie luxembourgeoise représente 27 % du CA wallon et la durée moyenne de séjour est de 1,8 nuits. • Les campings de passage connaissent une évolution en dents de scie pour conserver une légère croissance depuis 2005 alors que la Wallonie connaît une baisse dans ce secteur. La durée des séjours (4 nuits en 2008) est en continuelle décroissance en Wallonie comme en province de Luxembourg où elle est toutefois plus élevée que la moyenne wallonne. On constate une forte dépendance aux marchés belge et hollandais ainsi qu’une forte saisonnalité en juillet et août (production de 70 % des nuitées de l’année 2008). • Depuis 2004, les parcs de vacances regroupent les hébergements de tourisme social et les villages de vacances. Cette branche produit un nombre plus important de nuitées que l’hôtellerie en province de Luxembourg. L’essentiel de la clientèle de ces hébergements se partage entre Belges et Hollandais. La durée moyenne de séjour s’élève à 4,7 nuits en 2008. • En matière de tourisme de terroir, le Luxembourg se situe, en 2006, juste devant la province de Liège avec 36,6 % du total des nuitées wallonnes. Un léger tassement se fait sentir entre 2004 et 2006. Le tourisme à la ferme dispose du taux d’occupation le plus élevé.En 2006, la durée myenne de séjour est de 6 nuits dans le tourisme rural. • Le tourisme d’affaires, enfin, occupe 9,2 % de la part wallonne. Alors que ce type de tourisme enregistre, au niveau wallon, une hausse moyenne de 19,3 %, le Luxembourg accuse un recul de 1,1 %. • Sur les 37 attractions touristiques sondées, le Luxembourg draine 859.756 visiteurs annuellement et représente 10 % de la fréquentation de l’ensemble des attractions touristiques wallonnes. En termes d’évolution de la fréquentation, une diminution apparaît entre 2000 et 2008 de l’ordre de 10,2 %. • Les 12 Maisons de tourisme luxembourgeoises ont accueilli 36,9 % de la fréquentation de l’ensemble des Maisons de tourisme wallonnes.
59
60
3. IMPACTS SOCIO-ÉCONOMIQUES DU TOURISME : ÉVALUATION DE L’EMPLOI TOURISTIQUE EN PROVINCE DE LUXEMBOURG Note introductive7 Pour estimer le volume d’emplois générés par le secteur du tourisme en province de Luxembourg, nous avons rencontré différents écueils, allant de l’identification des activités qui composent le tourisme à l’utilisation des méthodologies adéquates. D’une part, qu’est-ce qu’une activité touristique ? Le secteur des transports produira des activités qui seront touristiques quand il s’agira du transport de touristes, mais non de celui des navetteurs. L’activité du commerçant sera touristique ou non selon qu’il s’adressera ou non à un touriste… Et surtout, l’activité du restaurateur sera touristique selon le type de client qui recourra à ses services (population locale, excursionnistes, touristes, …). Or, il est éminemment difficile de cerner ces caractéristiques dans les statistiques disponibles et donc de discerner l’emploi dédié au tourisme stricto sensu. D’autre part, les publications sur le sujet tiennent généralement compte de la distinction8 entre impacts directs, indirects et induits de l’activité touristique : - « les impacts directs sont la conséquence directe de l’activité touristique dans la région étudiée. Les dépenses des visiteurs se traduisent en rentrées (chiffre d’affaires) pour les entreprises touristiques. Ces rentrées sont utilisées pour payer des rémunérations, des salaires et des taxes. - Les impacts indirects concernent les dépenses effectuées par les entreprises touristiques pour acheter des biens et des services afin de servir leurs clients ainsi que les investissements qu’elles réalisent dans de nouveaux équipements et de nouvelles infrastructures. Pour faire face à la demande des entreprises touristiques, les fournisseurs doivent, à leur tour, se procurer des biens et services auprès d’autres qui devront également s’approvisionner… et ainsi de suite. - Les impacts induits sont les dépenses générées par les revenus des employés du secteur touristique ». Toutes ces difficultés nous ont amené à nous concentrer dans un premier temps sur la description de l’emploi dans le secteur Ho.Re.Ca., secteur repris comme une entité à part entière dans les statistiques existantes. Dans un deuxième temps, nous tenterons de cerner les effets directs du tourisme au départ d’une méthodologie réfléchie par l’Observatoire du Tourisme wallon en collaboration avec les Facultés Notre-Dame de la Paix (Namur, 2003) appliquée à nos données sous-régionales les plus récentes. Enfin, dans un troisième temps, nous utiliserons la méthode des ratios de gestion pour estimer l’emploi direct, indirect et induit dans la province9.
7
Le poids économique du tourisme en Région wallonne, Elaboration de méthodologies relatives à la quantification du chiffre d’affaire et de l’emploi, Observatoire du Tourisme Wallon, Edition 2003, pp. 1-2. 8 Le poids économique du tourisme en Région wallonne, Elaboration de méthodologies relatives à la quantification du chiffre d’affaire et de l’emploi, Observatoire du Tourisme Wallon, Edition 2003, pp. 1-2. 9 Plan de développement stratégique du tourisme de la province de Luxembourg, Syne & Partners - Tourisme & Loisirs Consultants, 2002.
61
A. Le secteur Ho.Re.Ca. A. 1. Travail salarié dans le secteur Ho.Re.Ca. A.1.1. Nombre d’établissements et de postes dans le secteur Ho.Re.Ca.
55.1 55.2
Hôtels Installation de campings et d'autres moyens d'hébergement de courte durée Restaurants Cafés Cantines et traiteurs
55.3 55.4 55.5 Total Nace 55 Total tous secteurs
Nb unités établissements10 125 63 332 113 22 655 6.701
Province de Luxembourg Nb postes % de l’emploi total 897 1,2 % 832 1,1 % 946 330 58 3.064 73.154
1,3 % 0,5 % 0,1 % 4,2 % 100,0 %
RW % de l’emploi total 0,3 % 0,2 % 1,5 % 0,4 % 0,2 % 2,6 % 100,0 %
Source : Données ONSS 2007, statistiques décentralisées.
A.1.2. Evolution du nombre de postes de travail salarié dans le secteur Ho.Re.Ca. Répartition du nombre de postes de travail selon la taille d’établissement - ONSS 2007 Source : Données ONSS 2007, statistiques décentralisées. 100 %
1 4 ,1 %
90 %
3 6 ,2 %
80 %
1 1 ,1 %
70 %
100 et plus
60 %
1 2 ,3 %
3 3 ,3 %
50 à 99 travailleurs 10 à 49 travailleurs
50 % 40 %
3 0 ,7 %
2 2 ,9 %
20 %
9 ,8%
10 %
5 à 9 travailleurs 1 à 4 travailleurs
30 %
2 9 ,8 %
1 0 ,9 %
0%
Tous secteurs
Horeca
En 2007, les 655 établissements du secteur Horeca de la province procurent 3.064 postes de travail, principalement dans les restaurants (946 postes), les hôtels (898 postes) et les autres moyens d’hébergement (832 postes). Ces 3.064 postes représentent 4,2 % de l’emploi salarié provincial, proportion bien supérieure à celle observée en région wallonne (2,6 %). Au sein de l’Europe des 27, ce pourcentage s’élevait à 4,2 % en 200611.
10
62
Attention, le nombre d’établissements n’est pas le nombre d’entreprises présentes sur le territoire. Il s’agit ici de la définition de l’ONSS considérant l’unité d’établissement comme étant un lieu d’activité, géographiquement identifiable par une adresse, où s’exerce au moins une activité de l’entreprise à partir de laquelle elle est exercée. 11 Tourism statistics, Eurostat Pocket Book, European Commission, 2008 edition, p. 15, “Percentage of persons employed in hotels and restaurants (Nace 55) as percentage of all persons employed, EU-27”.
Ce secteur est caractérisé par des établissements de petite taille. On note en effet dans l’Ho.Re.Ca. qu’1 poste sur 3 est occupé dans un établissement de moins de 5 travailleurs (1/10 pour l’ensemble des secteurs). Evolution indicée en base 100 (1996=100) du nombre de postes de travail salarié dans le secteur Horeca en province de Luxembourg de 1996 à 2007 Sources : Données ONSS 1996 à 2007, statistiques décentralisées 180
160 Hôtels 140
Installations de campings et autres moyens d’hébergement
120
Restaurants Cafés Cantines et traiteurs
100
Total secteur Horeca 80
Tous secteurs province
60 1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Entre 1996 et 2007, ce secteur a gagné 21,7 % de postes alors que l’ensemble du travail salarié a cru de 20,2 % dans la province. Toutefois, cette augmentation dans le secteur Ho.Re.Ca. a été artificiellement gonflée entre 2006 et 2007, notamment dans le soussecteur de l’hébergement collectif par la prise en compte des postes de travail salarié précédemment déclarés dans un autre secteur (internat scolaire précédemment déclaré sous un autre code Nace) ou dans une autre région (siège social d’un établissement considéré dans la province après fusion avec un opérateur flamand). En dehors de cette anomalie constatée en 2007, l’évolution du nombre de postes dans le secteur Ho.Re.Ca. a souvent été moindre que celle du travail salarié dans son ensemble, surtout entre 2003 et 2006. Dans l’Europe des 27, le nombre de personnes employées dans le secteur Nace 55 (hotelsrestaurants) a cru de 20,6 % entre 2000 et 2006 (+1,5 % en Belgique, +3,1 % en province de Luxembourg). Parmi les sous-secteurs de l’Ho.Re.Ca., la restauration a vu son nombre de postes augmenter considérablement, malgré une diminution de 2006 à 2007 (+20,4 % de 1996 à 2007). Les hôtels et cafés sont caractérisés par une faible croissance depuis 10 ans (+3 % pour les hôtels, +7 % pour les cafés). Globalement, le nombre de postes de travail dans les installations de campings et autres moyens d’hébergements est assez fluctuant, mais a connu un pic en 2007 pour les raisons expliquées ci-dessus (changement de code Nace d’un établissement ou de lieu de siège social d’un opérateur). Enfin, le nombre réduit de postes dans le secteur des cantines et traiteurs ne nous permet pas de tirer des conclusions des évolutions.
63
A.1.3. Caractéristiques de l’emploi salarié dans le secteur Ho.Re.Ca. L’emploi salarié par type de prestation12 Répartition des travailleurs résidant en province de Luxembourg par type de prestation - ONSS LATG - juin 2007 Source : Données ONSS LATG 2007. 100 % 90 %
2 7 ,8 % 3 8,9%
80 % 49 ,7%
70 %
6 4 ,5 %
60 %
Temps partiel
50 % 40 % 30 %
Temps plein
Spécial (saisonnier, intermittent, intérimaire)
6 9 ,3 % 5 7,6%
46 ,9%
3 3 ,5 %
20 % 10 % 0%
3 ,4 %
3,0%
3 ,5 %
2,0 %
Hôtels
Restaurants
Total secteur Horeca
Total tous secteurs
L’emploi salarié par genre Répartition des salariés résidant en province de Luxembourg selon le genre et le secteur - ONSS LATG - juin 2007 Source : Données ONSS LATG 2007. 100 % 90 % 80 % 70 % 60 %
5 6 ,8 %
6 1 ,4 %
6 1 ,0 %
4 6 ,6 %
Femmes
50 %
Hommes
40 % 30 % 20 %
3 8 ,6 %
4 3 ,2 %
3 9 ,0 %
Hôtels
Restaurants
Total secteur Horeca
5 3 ,4 %
10 % 0% Total tous secteurs
L’emploi salarié par âge Répartition des travailleurs salariés résidant en province de Luxembourg par âge - ONSS LATG - juin 2007 Source : Données ONSS LATG 2007. 100 %
9 ,0 %
6 ,0 %
8 ,2 %
90 %
2 3,2%
80 % 70 %
3 1,7%
11 ,6%
2 9,6% 40 ,0%
60 %
55 ans et plus
40 %
de 40 à moins de 55 ans
4 0,9%
50 %
3 9,2%
3 7,3%
de 25 à moins de 40 ans
36 ,4%
30 %
de 15 à moins de 25 ans
20 % 10 %
2 2,0%
2 9,9%
2 3,1%
12 ,0%
0% Hôtels
64
12
Restaurants
Total secteur Horeca
Total tous secteurs
Les données qui suivent sont issues de l’ONSS LATG, juin 2006. Elles concernent les travailleurs salariés résidant dans la province de Luxembourg, même s’ils exercent leur activité ailleurs (en Belgique). Ces données ne comprennent pas les salariés des administrations provinciales et locales.
Le secteur Ho.Re.Ca. est caractérisé par une main-d’œuvre jeune, féminine, occupée à temps partiel. Ces observations au niveau de l’âge et du type de prestation sont encore plus vraies dans le secteur des restaurants où 7 salariés sur 10 ont moins de 40 ans (moins de 1 sur 2 pour l’ensemble des secteurs) et où plus des 2/3 travaillent à temps partiel (1/3 pour l’ensemble des secteurs). Cela va dans le même sens que les données collectées par Eurostat13 au niveau de l’Europe des 27 où l’on remarque, dans le secteur Ho.Re.Ca (Nace 55), une plus grande proportion de salariés à temps partiel, une majorité de femmes, mais également une plus grande proportion de salariés faiblement qualifiés que dans l’ensemble des secteurs.
A.2. Travail indépendant dans le secteur de l’hôtellerie – alimentation A.2.1. Nombre de travailleurs indépendants et aidants dans le secteur Ho.Re.Ca. – INASTI 2008 Province de Luxembourg Nb Total aidants indépendants et aidants 241 1127 2.157 22.697
Nb indépendants 407 Secteur Horeca Total tous secteurs
886 20.540
% du travail indépendant Total 5,0 % 100,0 %
RW % du travail indépendant Total 4,3 % 100,0 %
Source : Données INASTI 2008.
En 2008, 886 indépendants travaillent dans le secteur Horeca en province de Luxembourg. Additionnés aux 241 aidants, cela constitue 5,0 % du travail indépendant de notre territoire, proportion légèrement plus importante qu’en région wallonne (4,3 %).
A.2.2. Evolution du nombre de travailleurs indépendants et aidants dans le secteur Ho.Re.Ca. Evolution indicée base 100 (1998=100 et 2003=100) du nombre d’indépendants et aidants entre 1998 et 2008 Source : Données INASTI 1998 à 2008. 106 104 Secteur Horeca - Prov. Lux.
102
Tous secteurs - Prov. Lux. 100 Secteur Horeca - RW 98
Tous secteurs - RW
96 94 92 90
1998
13 14
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
Tourism statistics, Eurostat Pocket Book, European Commission, 2008 edition, p. 18 , “Characteristics of employment in tourism in the, EU-27, 2006”. Hormis le saut statistique intervenue entre 2002 et 2003 due à la comptabilisation des conjoints aidants. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de présenter l’évolution selon un double indice : 1998 comme indice de base 100 pour la période allant de 1998 à 2002, 2003 comme indice pour la période de 2003 à 2007.
65
De 1998 et jusqu’en 2006, le nombre de travailleurs indépendants et aidants dans le secteur Ho.Re.Ca. n’a cessé de chuter, dans la province, mais plus encore en région wallonne14. Ce n’est qu’au cours des années 2007-2008 que le secteur a connu un léger redressement dans la province avec un retour aux chiffres de 2003-2004. Plus précisément, entre 1998 et 2002, le secteur Ho.Re.Ca. a perdu 5,3 % (-8,1 % en RW) et stagne depuis 2003 (+0,4 % dans la province, -2,4 % en RW). Le travail indépendant dans son ensemble n’affiche qu’une légère croissance dans la province cette dernière année puisqu’il n’a gagné que 1,3 % entre 2003 et 2008 (+5,0 % en RW).
A.2.3. Caractéristiques des travailleurs indépendants dans ce secteur Le travail indépendant selon le statut Répartition des indépendants et aidants en province de Luxembourg - INASTI 2008 Source : Données INASTI 2008. 100 %
2 1 ,4 %
90 %
9 ,5 %
80 % 70 % 60 % Aidants
50 %
7 8 ,6 %
40 %
9 0,5 %
Indépendants
30 % 20 % 10 % 0% Secteurs Horeca
Total tous secteurs
Le travail indépendant selon le genre Répartition des travailleurs indépendants et aidants selon le genre - Province de Luxembourg - INASTI 2008 Source : Données INASTI 2008. 100 % 90 % 33%
80 %
46%
70 % 60 %
Femmes
50 %
Hommes
40 % 67%
30 %
54%
20 % 10 % 0% Secteurs Horeca
66
Total tous secteurs
Le travail indépendant selon le type d’activité Répartition des travailleurs indépendants et aidants par type d’activité - Province Luxembourg - INASTI 2008 Source : Données INASTI 2008. 100 %
6%
90 % 16%
80 %
9% 33%
70 %
Actif après pension
60 %
Activité complémentaire
50 %
Activité principale
40 % 67%
30 %
79%
20 % 10 % 0% Secteurs Horeca
Total tous secteurs
Le secteur Ho.Re.Ca. est caractérisé par des proportions plus grandes d’aidants (1 sur 5 est aidant dans le secteur Ho.Re.Ca., 1 sur 10 seulement pour l’ensemble des secteurs), de femmes (presqu’1 femme sur 2 dans l’Ho.Re.Ca., environ 1 sur 3 pour l’ensemble des secteurs) et de travailleurs en activité principale (8 travailleurs sur 10 dans le secteur Ho.Re.Ca., 7 sur 10 au total des secteurs).
B. Le tourisme : effets directs, indirects et induits B.1. Estimation des effets directs du tourisme sur l’emploi par la méthode des taux de touristicité Introduction L’estimation du nombre de postes de travail salarié et du nombre d’indépendants générés par les effets directs des activités touristiques a été élaborée par nos soins, sur base d’une méthodologie mise au point par l’Observatoire du Tourisme wallon (2003)15 et appliquée aux données ONSS et INASTI les plus récentes en notre possession. Méthodologie La méthode utilisée est l’approche par les taux de touristicité16. Le principe est d’utiliser les données existantes sur l’emploi (ONSS, INASTI) et de les paramétrer afin d’évaluer les impacts économiques du tourisme. « Dans un premier temps, les activités touristiques sont identifiées. Les données sur (…) l’emploi généré par ces activités sont ensuite recueillies auprès de l’un ou l’autre organisme. Ensuite, un ratio appelé taux de touristicité, détermine la part de l’activité d’un secteur due à la seule demande des touristes (par ex., la demande des touristes représenterait 20 % de l’activité du secteur de la restauration). Un taux de touristicité devra donc être calculé pour chaque secteur d’activité touristique. Des jugements d’experts permettent d’établir ces taux de touristicité (…). Le travail effectué pour
15
16
Le poids économique du tourisme en Région wallonne, Elaboration de méthodologies relatives à la quantification du chiffre d’affaires et de l’emploi, Ministère de la Région wallonne, Direction générale de l’Economie et de l’Emploi, Commissariat général au Tourisme, Observatoire du Tourisme wallon, Edition 2003. Ibidem, pp. 22 - 23.
67
définir les taux de touristicité (consultation d’experts), par zones géographiques, s’est révélé concluant (…). Malgré les limites de la méthode des taux de touristicité, c’est celle-ci qui est employée actuellement en région wallonne (…). Il est bon de conclure qu’il n’existe pas de technique qui calcule (…) le nombre précis d’emplois touristiques. Il n’existe que des estimations17».
B.1.1. Estimation du nombre de postes de travail salarié Les zones de fonction touristique utilisées pour l’application des taux de touristicité sont illustrées par la carte ci-jointe. Les intensités de couleurs indiquent l’importance du tourisme dans la commune. Plus la couleur est foncée, plus la commune est considérée comme fortement touristique.
Communes très touristiques Communes moyennementtouristiques Communes peu touristiques
DURBUY MANHAY
EREZEE
VIELSALM
HOTTON
Les taux appliqués par secteur seront donc fonction de l’importance du tourisme dans ces communes. Par exemple, à Durbuy, commune considérée comme très touristique, on appliquera un taux élevé au secteur du commerce, de l’Ho.Re.Ca., des transports, … A l’inverse, on appliquera dans les communes faiblement touristiques des taux largement inférieurs18.
RENDEUX MARCHE-EN-FAMENNE
GOUVY
LA ROCHE-EN-ARDENNE HOUFFALIZE
NASSOGNE
TENNEVILLE WELLIN
TELLIN
BERTOGNE
SAINT-HUBERT
SAINTE-ODE
BASTOGNE
DAVERDISSE LIBIN
LIBRAMONT-CHEVIGNY VAUX-SUR-SURE PALISEUL
Selon cette méthode appliquée par zone de fonction touristique, on estime l’emploi salarié touristique à 4.813 postes de travail au 31 décembre 2007. Cela constitue 6,6 % de l’emploi salarié de la province.
FAUVILLERS BERTRIX BOUILLON
NEUFCHATEAU LEGLISE
HABAY
CHINY FLORENVILLE
Le nombre de postes selon les communes dépendra donc de la zone de fonction touristique déterminée (carte ci-contre) ainsi que du nombre de postes de travail salarié dans chaque sous-secteur des communes. Tenant compte de ces différents critères utilisés pour l’estimation, la proportion de postes attribués au tourisme19 va de 0,5 % à St-Léger jusqu’à 29,5 % des postes à La Roche-en-Ardenne. Les communes où les proportions d’emplois dits touristiques sont les plus importantes sont La Roche-enArdenne, Durbuy (23,9 %), Bouillon (21,3 %), Herbeumont (19,8 %), Houffalize (16,7 %), Florenville (16,3 %), Rendeux (15,8 %) et Vielsalm (15,1 %).
17 18 19
68
MARTELANGE
HERBEUMONT
TINTIGNY ETALLE
MEIX-DEVANT-VIRTON
ATTERT
ARLON
SAINT-LEGERMESSANCY
VIRTON MUSSON AUBANGE ROUVROY
Ibidem, pp.23-24. Voir annexe 1 Ces proportions varient suivant le nombre de postes touristiques (numérateur) mais également suivant le nombre total de postes de la commune (dénominateur). Une commune dont l’activité salariée non touristique est importante (par exemple, l’enseignement) générera une proportion faible d’emplois dits touristiques..
Sur cette période, la proportion de postes touristiques a augmenté dans certaines communes davantage que pour l’ensemble de la province. C’est le cas, pour des nombres suffisamment importants, à Arlon, Bertrix, Durbuy, La Roche-en-Ardenne, Marche-enFamenne et Vielsalm. A l’inverse, Habay et Bastogne ont toutes deux perdu des postes salariés dans le secteur touristique. Nombres de postes de travail salarié attribués au tourisme Sources : Données postes de travail salariés ONSS 2007, méthodologie taux de touristicité OTW, calculs Forem/CSEF.
50.5 52.1 52.2 52.3 52.4 52.5 52.6 55.1 55.2 55.3 55.4 55.5 60.1 60.2 63.2 63.3 67.1 71.1 74.8 75.1 92.1 92.3 92.5 92.6 92.7 TOTAL
Commerce de détail de carburants Commerce de détail en magasins non spécialisés Commerce de détail alimentaire en magasins spécialisés Commerce de détail de produits pharmaceutiques et médicaux, de parfumerie et de produits de beauté Autres commerces de détail de produits neufs en magasins spécialisés Commerce de détail de biens d'occasion et d'antiquités en magasins Commerce de détail hors magasins Hôtels Installation de campings et d'autres moyens d'hébergement de courte durée Restaurants Cafés Cantines et traiteurs Transports ferroviaires Transports urbains et routiers Autres services annexes des transports Agences de voyage et voyagistes Auxiliaires financiers Location de véhicules automobiles Services divers fournis principalement aux entreprises Administration générale, économique et sociale Activités cinématographiques et vidéo Autres activités de spectacle et d'amusement Activités des bibliothèques, archives publiques, musées et autres activités culturelles Activités liées au sport Autres activités récréatives
Nb postes attribués au tourisme par sous-secteur Nace5 - 2007 8,3 574,3 175,1 74,7
% postes sous-secteur / total postes attribués au tourisme 0,2 % 11,9 % 3,6 % 1,6 %
Nb postes attribués au tourisme par sous-secteur Nace5 - 1996 2,95 537,3 170,3 58,2
Evolution postes touristiques (%) 1996-2007 179,7 % 6,9 % 2,8 % 28,5 %
222,8
4,6 %
156,3
42,6 %
0,7 3,9 898,0 832,0
0,0 % 0,1 % 18,7 % 17,3 %
1,1 0,7 871,0 490,0
-38,1 % 492,3 % 3,1 % 69,8 %
552,8 204,5 18,8 201,0 150,2 8,9 242,0 2,3 2,0 0,0 290,0 9,0 71,7 214,2
11,5 % 4,2 % 0,4 % 4,2 % 3,1 % 0,2 % 5,0 % 0,0 % 0,0 % 0,0 % 6,0 % 0,2 % 1,5 % 4,5 %
437,5 200,3 17,1 224,4 164,6 0,0 100,0 0,3 0,0 9,5 219,0 4,1 29,6 118,2
26,3 % 2,1 % 9,9 % -10,4 % -8,7 %
-100,0 % 32,4 % 119,5 % 142,2 % 81,2 %
43,0 13,3 4813,3
0,9 % 0,3 % 100,0 %
33,6 7,0 3852,6
28,2 % 90,0 % 24,9 %
142,0 % 820,0 %
En fonction des sous-secteurs et des taux appliqués, le secteur Ho.Re.Ca domine assez naturellement la structure de l’emploi dit « touristique » avec 52,1 % des postes (35,9 % pour l’hébergement et 16,1 % pour la restauration). Selon la méthode appliquée, on considère ici que l’activité du secteur du commerce dédiée au tourisme interviendra pour 22,0 % des postes de travail salarié dits touristiques. La part que constitue le transport dans ce travail salarié touristique s’élève à 7,3 % des postes. On note également 13,3 % des postes dans les attractions, en ce compris ce qui relève des « activités d'organismes publics relatives aux soins de santé, à l'environnement, à l'enseignement, à la culture et aux autres matières sociales » et des « activités d’organismes publics relatives aux matières économiques ».
69
Evolution du travail salarié de 1996 à 2007 Au total, le nombre de postes de travail touristiques a augmenté dans la province de 24,9 %, alors que l’ensemble du travail salarié a augmenté de 20,2 % sur cette même période. On estime que les postes de travail touristiques constituent 6,6 % des postes de la province de Luxembourg en 2007; en 1996, ils en constituaient 6,3 %. En 2007, cette proportion20 s’élève à 4,7 % en région wallonne. Au total, le nombre de postes touristiques a augmenté de 24,9 % dans la province et de 27,7 % en région wallonne. Evolution indicée en base 100 (1996 = 100) du nombre de postes de travail salarié de 1996 à 2007 Sources : Données ONSS 1996 à 2007, méthodologie taux de touristicité OTW, calculs Forem/CSEF. 130 125 120
115
Postes touristiques Prov. Lux Postes touristiques R.W
110 Total postes salariés Prov. Lux. 105
Total postes salariés RW
100
95 1996
1998
2000
2002
2004
2005
2006
2007
Si l’on compare l’évolution du nombre de postes de travail salarié dans la province et en région wallonne, on constate que l’emploi salarié dans le tourisme a connu un pic entre 2000 et 2004, aussi bien dans la province qu’en région wallonne. Ceci est surtout à attribuer à une élévation du nombre de postes dans les secteurs « Activités d'organismes publics relatives aux matières économiques » et « Activités d'organismes publics relatives aux soins de santé, à l'environnement, à l'enseignement, à la culture et aux autres matières sociales » et doit donc être considéré avec prudence puisqu’il s’agit surtout d’un effet de changement de codification de certaines activités. On notera surtout que les activités récréatives ont vu leur nombre de postes salariés fortement augmenter en 10 ans (+82 % de postes attribués au tourisme), de même que les agences de voyage et voyagistes dont le nombre a plus que doublé. Le secteur Ho.Re.Ca. a gagné 24 % de postes en 10 ans21, l’ensemble du commerce de détail a gagné 14 % de postes. Par contre, les transports ont perdu 10 % de leurs postes dans ce secteur touristique.
B.1.2. Estimation du nombre de travailleurs indépendants et aidants La méthodologie appliquée ici tient également compte des taux de touristicité établis par l’OTW pour les codes professions de l’INASTI22 ainsi que des zones de fonction touristique telles que définies ci-dessus. Au 31 décembre 2008, la province de Luxembourg comptabilise 1.975 indépendants et aidants dans le secteur touristique, ce qui représente 8,7 % du travail indépendant provincial (8,3 % en RW). 20
70
Nous avons utilisé une approche induite qui a consisté à partir des proportions établies par sous-secteur d’activité Nace4 en 2007 pour l’ensemble de la province et à les appliquer aux données concernant l’ensemble de la Région wallonne pour les années 1996 à 2007. Cette adaptation de la méthode comprend certainement un biais mais nous permet toutefois d’évaluer et de comparer les tendances provinciale et régionale. 21 Il s’agit bien ici des emplois considérés comme touristiques dans le secteur Ho.Re.Ca. et non du secteur Ho.Re.Ca. dans son ensemble tel qu’envisagé dans la première partie de ce chapitre. 22 Voir annexe 2.
Selon les communes, ces parts vont de 2,9 % (Léglise) à 18,4 % (Bouillon). Entre 1998 et 2008, le nombre d’indépendants et aidants actifs dans le secteur du tourisme a diminué de 5 %. Les communes où les proportions d’indépendants actifs dans le secteur touristique sont les plus importantes sont Bouillon, La Roche-en-Ardenne (16,1 %), Rendeux (13,7 %), Chiny (13,4 %), Hotton et Durbuy (12,6 %), Florenville (12 %). La part relative de chaque sous-secteur dans le travail indépendant touristique dépendra bien évidemment des taux de tourisiticité appliqués à chacun23. La structure du travail est, comme pour l’emploi salarié, majoritairement dominée par l’industrie hôtelière, considérée touristique à 100 % de son activité quel que soit le lieu où s’exerce l’activité. Celle-ci rassemble ainsi 57,1 % des indépendants et aidants travaillant dans le secteur touristique. Viennent ensuite le commerce de détail (27,7 % des indépendants du tourisme) et les divertissements publics pour 9,9 %. Nb indépendants - aidants tourisme Transports Commerce détail Banques Ind. Hôtelière Divert. Publics Forains Marchands ambul. Pharmaciens Total
Part emploi touristique / secteur 2008 19,0% 33,3% 19,8% 100,0% 75,0% 36,0% 19,4% 18,6% 8,7%
39,5 547,2 9,5 1127,0 195,8 19,8 24,1 11,7 1974,6
Part sectorielle /total touristique
Evolution (%) 1998-2007
2,0% 27,7% 0,5% 57,1% 9,9% 1,0% 1,2% 0,6% 100,0%
-27,5% -22,7% -32,1% 7,8% -0,4% -10,2% 18,4% -30,8% -4,9%
Sources : Données INASTI 1998 - 2008, méthodologie taux de touristicité OTW, calculs Forem/CSEF.
Evolution du travail indépendant de 1998 à 200824 Evolution du nombre d’indépendants et aidants de 1998 à 2008 - INASTI Sources : Données INASTI 1998 - 2008, méthodologie taux de touristicité OTW, calculs Forem/CSEF. 115
110 Indépendants tourisme Prov. Lux Indépendants tourisme R.W 105 Total indépendnats Prov. Lux. Total indépendants RW
100
95
90
85 1996
2000
2002
2004
2006
2008
Entre 1998 et 2008, le nombre d’indépendants et d’aidants dans le tourisme a diminué dans la province de 4,9 % alors qu’il a augmenté de 6,6 % pour l’ensemble des secteurs. Une augmentation artificielle apparaît en 2003 à tous les niveaux et est attribuée à la comptabi-
23 24
Voir annexe 3. La méthode utilisée pour calculer le nombre d’indépendants et aidants actifs dans le secteur touristique en région wallonne a consisté à utiliser les répartitions par secteurs relevées pour l’ensemble du territoire de la province de Luxembourg et à les appliquer à l’ensemble de la Région wallonne. Cette adaptation personnelle de la méthode comprend certainement un biais mais nous permet toutefois d’évaluer et de comparer les tendances provinciale et régionale.
71
lisation des conjoints aidants. Hormis cette rupture statistique, la tendance générale est une évolution à la baisse du nombre d’indépendants et aidants depuis 10 ans, même si l’on note une légère recrudescence dans la province entre 2006 et 2008. Dans le secteur du tourisme, la chute est nettement plus forte. Si, en 1998, le secteur du tourisme concernait 9,8 % du travail indépendant provincial, il n’en représente plus que 8,7 % en 2008. Parmi les secteurs comprenant un nombre suffisant de travailleurs affectés au tourisme, nous relèverons surtout la forte diminution entre 1998 et 2008 du commerce de détail qui a perdu 22,7 % de ses indépendants et aidants. Par contre, le nombre d’indépendants et aidants dans l’industrie hôtelière a gagné 7,8 % sur ces 10 dernières années.
B.2. Méthode des ratios de gestion Introduction La méthode des taux de touristicité développée ci-dessus comporte certains inconvénients : - estimation des effets directs du tourisme uniquement ; - prise en compte de l’activité touristique par le biais des bases de données statistiques existantes (ONSS et INASTI), ce qui ne nous permet pas de quantifier l’ensemble des activités touristiques (notamment celles menées par des établissements dont ce n’est pas l’activité principale) ; - les taux de touristicité ont été établis en 2002 et mériteraient d’être revus. Afin de nous permettre d’appréhender les effets indirects et induits du tourisme, nous avons donc eu recours à la méthodologie utilisée par José Syne en 2001 pour la FTLB dans le cadre de l’évaluation des impacts socio-économiques du tourisme en province de Luxembourg.
Méthodologie25 La méthode se base d’une part sur l’estimation des taux minimums d’occupation des établissements commerciaux et non-commerciaux qui leur permettent d’assurer une rentabilité. Les ratios (occupation minimale lits-personnes) ont été définis par des experts et par les secteurs professionnels26. De ces ratios de gestion et de la capacité définie pour chaque type d’hébergement est déduit un nombre de nuitées minimal sur le territoire concerné. Les dépenses moyennes par personne par nuitée sont ensuite estimées dans les différents modes d’hébergement. En multipliant ces dépenses et le nombre de nuitées calculées précédemment, on obtient le chiffre d’affaires minimal. Le nombre d’emplois directs, indirects et induits liés à l’activité touristique peut alors être estimé en appliquant au chiffre d’affaires du tourisme de séjour des ratios d’application donnés « nombre d’emplois/dépense de consommation touristique ». D’autre part, la méthode prend en compte l’excursionnisme en tant que déplacement hors du domicile habituel, couvrant une demi-journée à une journée entière mais sans nuitée, pour le plaisir, à une distance minimale de 20 km du domicile et tente d’évaluer le nombre d’excursionnistes sur notre territoire. Le même raisonnement est appliqué tant à l’excursionnisme qu’au tourisme de séjour, à savoir, estimation du nombre de visiteurs et des dépenses moyennes par type d’attraction, estimation du chiffre d’affaires de l’excursionnisme, puis application de ratios « nombre d’emplois/dépense touristique ».
72
25 26
Syne et Partners, Synergy Tourism. Voir page 61 (plan de développement,…) WES, Belcamp, Fédération des Auberges de Jeunesse, Fédération des Gîtes ruraux, Euro Relais, …
B.2.1. Estimation des emplois directs, indirects et induits liés au tourisme de séjour Type hébergement
Hôtels Campings résidentiels Camping de passage Hébergements pour jeunes Tourisme social Résidences secondaires Chambres d'hôtes Gîtes ruraux Villages de vacances TOTAL
Capacité (lits)
6.222 23.265 16.341 3.231
Nombre minimal de nuitées par lits par année, nécessaire pour obtenir une rentabilité minimale des exploitations 164 72 36 117
2.196 36.376 845 7.775 8.135 104.386
117 103 110 157 190
Nombre de nuitées totales
Répartition des nuitées en lits commerciaux
Dépenses 2008
Chiffre Répartition d'affaires en du chiffre euros 2008 d'affaires en lits en 2008
1.020.408 1.675.080 588.276 378.027
10 % 17 % 6% 4%
69,44 23,34 23,34 20,42
70.853.560,1 39.096.367,2 13.730.361,8 7.720.256 ,4
23 % 13 % 5% 2%
256.932 3.746.728 92.950 1.220.675 1.545.650 10.524.726
3% 37 % 1% 12 % 15 % 100 %
36,18 17,50 52,51 35,01 36,18 29,44
9.295.029,0 65.586.473,6 4.881.269,3 42.735.831,8 55.916.980,1 309.816.129,2
3% 22 % 2% 14 % 19 % 100 %
Sources : données FTLB 2008, méthodologie Syne et Partners, calculs FTLB.
On constate que la dépense moyenne tous hébergements confondus s’élève à 29,44 EUR par personne par nuit, ce qui est probablement sous-estimé. Ces chiffres comprennent toutes les dépenses (hébergements, déplacement, shopping, restauration, attractions, …) et concernent autant le tourisme d'affaires que d'agrément. Notons toutefois que ces données ne concernent que les nuitées dans les structures reconnues. Au total, le chiffre d’affaires minimal pour assurer une rentabilité des établissements liés au tourisme de séjour est estimé à 309.816.129,2 EUR (nombres de nuitées pour chaque type d’hébergement x dépenses estimées par personne par nuit).
Hébergement Restaurant / café Autres Emplois directs 27 Emplois indirects Emplois induits TOTAL salariés & indépendants
Répartition des dépenses
Montant
50 % 35 % 15 % 100 %
154.908.065 108.435.645 46.472.419 309.816.129
Ratio d'application Nombre d'emplois / dépense de consommation touristique 1 / 92573 1 / 86787 1 / 86787 0,17 / 92573 0,14 / 37608
Nombre d'emplois
1673 1247 534 3454 558 1146 5158
Sources : données FTLB 2008, méthodologie Syne et Partners, calculs FTLB.
Si l’on considère qu’un emploi dans l’hébergement est généré par 92.573 EUR de dépenses (86.787 EUR de dépenses pour les restaurants, cafés et autres secteurs), on peut alors estimer le nombre d’emplois directs liés au tourisme de séjour à 3.454 personnes (salariés et indépendants). Si l’on y ajoute les 558 emplois indirects et les 1.146 emplois induits, on considèrera que le tourisme de séjour participe à l’emploi de 5.158 personnes en province de Luxembourg.
27
Ratios d’application élaborés par le WES, 2001, indexés pour 2008 en fonction de l’inflation. Les empois directs sont les emplois dépendant directement de la dépense du touriste. Exemples : les repas consommés au restaurant créent l'emploi du restaurateur ; la commission de l'agence de location ou l'entrée d'une attraction crée l'emploi de ces entreprises. Les emplois indirects sont les emplois dépendant indirectement de la dépense du touriste. Exemple : le restaurateur s'approvisionne chez le boucher contribuant de la sorte à créer l'emploi du boucher. Enfin, les bénéficiaires des revenus touristiques (par exemples, restaurateur et boucher) dépensent pour leur propre consommation et contribuent à créer par exemple l'emploi de l'épicier. Il s’agira là d’un emploi induit par l’activité touristique.
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B.2.2. Estimation des emplois directs, indirects et induits liés à l’excursionnisme Type d’attraction Attractions Attractions nautiques, nature - aventure Culture et folklore Evénements sportifs Festivals TOTAL visiteurs Total excursionnistes
Nombre de visiteurs 1.199.415 533.000 185.284 88.517 100.000 2.106.216 1.504.440
Dépenses moyennes (EUR) 22,05 29,17 17,50 11,71 23,34 32,31
Chiffre d’affaires 26.449.419 15.550.275 3.243.396 1.036.454 2.334.000 48.613.545 48.613.545
Sources : données FTLB 2008, méthodologie Syne et Partners, calculs FTLB.
Le même raisonnement peut alors être tenu pour l’excursionnisme. On estime globalement le nombre de visiteurs pour les différents types d’attractions à 2.106.216. Toutefois, l’estimation de ce nombre s’est révélée extrêmement difficile à réaliser ; les chiffres donnés ici sont des estimations minimales qui ne tiennent notamment pas compte des marchés locaux. Nous noterons que ce nombre de visiteurs doit être divisé par 1,4 qui est la moyenne de visites par excursionniste afin de connaître le nombre d’excursionnistes, qui s’élève alors à 1.501.440. La dépense moyenne par excursionniste est évaluée à 32,31 EUR28, montant supérieur à ce qui a été observé dans l’hébergement ; cela étant probablement dû au coût des attractions considérées ici. Montant total de dépenses liées l’excursionnisme
48.613.545
Emplois directs Emplois indirects Emplois induits Total
Ratio d’application nombre d’emplois/dépense de consommation touristique 1/92.573 0,17/92.573 0,14 /37.608
Emplois
525 73 181 780
Sources : données FTLB 2008, méthodologie Syne et Partners, calculs FTLB.
A raison d’un emploi direct pour 92.573 de dépenses liées à l’excursionnisme, ces dernières génèrent alors 525 emplois directs. En appliquant des ratios de 0,17 et 0,14, on obtient respectivement 73 emplois indirects et 181 emplois induits, soit un total de 780 emplois à temps plein liés à l’excursionnisme, salariés et indépendants confondus.
B.2.3. Estimation des emplois directs, indirects et induits liés au tourisme (séjour et excursionnisme).
Nombre emplois directs Nombre emplois indirects Nombre emplois induits Total
Tourisme de séjour 2008 3454 558 1146 5158
Excursionnisme 2008 525 74 181 780
Total 3979 632 1327 5938
Sources : données FTLB 2008, méthodologie Syne et Partners, calculs FTLB.
Selon cette méthode, on estime que 3.979 emplois sont directement liés à l’activité touristique en province de Luxembourg, 632 y sont indirectement liés et 1.327 sont induits par les dépenses générées par les revenus du tourisme. Au total, le nombre total d’emplois liés au
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28
Dépenses moyennes estimées par le WES, 2001, indexées pour 2008 en fonction de l’inflation.
tourisme serait ainsi estimé à 5.938 pour le territoire provincial. Ces calculs ne tiennent pas compte de l’hébergement dans des structures non reconnues ainsi que de certaines activités d’excursion. Les totaux indiqués peuvent donc être considérés comme minimaux.
C.Conclusions Par la méthode des taux de touristicité, nous avons évalué le nombre d’emplois directs à 4.813 salariés en 2007 (6,6 % de l’emploi salarié) et 1.975 indépendants et aidants en 2008 (8,7 % du travail indépendant). Ce nombre s’élève à 3.979 emplois salariés et indépendants selon la méthode des ratios de gestion. La différence entre les deux estimations vient des fondements mêmes des méthodes : la méthode des ratios de gestion tient compte des dépenses estimées des touristes (elle dépendra donc d’une bonne estimation de la fréquentation touristique et des dépenses encourues, ainsi que de l’élaboration des ratios eux-mêmes) ; la méthode des taux de touristicité tente d’estimer la part de l’activité touristique au sein de l’activité professionnelle (elle dépendra donc de la fiabilité des bases de données de l’emploi et des taux estimés pour chaque secteur d’activité et pour chaque commune). L’obtention de résultats différents selon la méthode utilisée nous démontre une fois de plus toute la difficulté à quantifier l’activité touristique. Nous rappellerons « qu’il n’existe pas de technique qui calcule (…) le nombre précis d’emplois touristiques. Il n’existe que des estimations29 ». Selon les méthodes, nous pouvons donc estimer que la proportion d’emplois touristiques directs varie entre 4 % et 7 % de l’activité salariée et indépendante prestée sur notre territoire. De plus, le secteur Ho.Re.Ca. et le secteur touristique représentent des poids supérieurs dans la province qu’en région wallonne ; cela se remarque davantage au niveau du travail salarié qu’au niveau de l’activité indépendante. Nous retiendrons de cet exercice la difficulté d’identifier l’activité touristique en tant que telle et d’en distinguer les impacts en termes d’emplois soit au départ de bases de données existantes, soit via d’autres méthodes d’estimations (méthode des ratios de gestion). Il faut également attirer l’attention sur le fait que les comparaisons entre régions ou pays ne sont que difficilement opérationnalisables, tant les bases de données et méthodes diffèrent d’un territoire à l’autre.
29
Le poids économique du tourisme en Région wallonne, Elaboration de méthodologies relatives à la quantification du chiffre d’affaires et de l’emploi, Ministère de la Région wallonne, Direction générale de l’Economie et de l’Emploi, Commissariat général au Tourisme, Observatoire du Tourisme wallon, Edition 2003, pp.23-24.
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Secteur HORECA • Salariés dans le secteur Horeca - NACE 55 • Indépendants – industrie hôtelière
Tourisme direct Méthode des taux de touristicité : • Salariés • Indépendants
Méthode des ratios de gestion • Tourisme direct • Tourisme indirect • Tourisme induit
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Dates des données
Nombre d’emplois estimés
Inconvénients de la méthode
2007
3.064 postes de travail
2008
1.127 indépendants et aidants
• Ne tient compte que du secteur Ho.Re.Ca. • Ne tient pas compte des activités prestées dans des établissements dont ce n’est pas l’activité principale (hébergement rural – intérim…)
2007 2008
4.813 postes de travail 1.975 indépendants et aidants
2008 3.979 emplois directs 632 emplois indirects 1.327 emplois induits
• Ne permet d’estimer que les effets du tourisme direct • Taux établis en 2002 et appliqués en 2007 ou 2008 (taux à revoir) • Fiabilité des taux • Part des bases de données existantes (biais de l’activité principale de l’établissement pour la base de données ONSS) • Ne se base pas sur l’activité du travailleur mais sur les dépenses supposées du consommateur (double estimation de la fréquentation et des dépenses) • Ratios établis pour 2001 et indexés • Fiabilité des différents ratios
Synthèse chapitre 3 Impacts sur l’emploi
• En 2007, le secteur Ho.Re.Ca. comptait 655 établissements, soit 3.064 postes de travail salariés ou encore 4,2 % de l’emploi salarié en province de Luxembourg, taux supérieur à la région wallonne. • Un poste sur trois est occupé dans un établissement de moins de cinq travailleurs. • La main d’œuvre est généralement jeune, essentiellement féminine et occupée à temps partiel • En 2008, le travail indépendant touristique représente 886 indépendants et 241 aidants, soit 5 % du travail indépendant en province de Luxembourg, taux supérieur ici encore à la région wallonne.
Le tourisme : ses effets directs, indirects et induits • L’emploi salarié touristique représente 4.813 postes de travail en province de Luxembourg, soit 6,6 % de l’emploi salarié en province de Luxembourg (méthode des taux de touristicité). • Par commune, la proportion de postes varie de 0,5 % à Saint-Léger à 29,5 % pour La-Roche-en-Ardenne. • La part de l’activité du commerce dédiée au tourisme est estimée à 22 % des postes de travail salarié. • Le travail indépendant touristique représente 1.975 indépendants et aidants soit 8,7 % du travail indépendant provincial. • Selon la méthode des ratios de gestion, 5.158 personnes travaillent dans les activités touristiques en province de Luxembourg liées au tourisme de séjour et 780 emplois sont liés à l’excursionnisme.
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4. BESOINS ET RESERVE DE MAIN D’ŒUVRE A. BESOINS DE MAIN D’ŒUVRE Ce chapitre aborde les besoins de main d’œuvre émis par les entreprises. Il propose une analyse des postes vacants gérés par Le Forem30 en 2008 et indique les grands groupes professionnels de l’Ho.Re.Ca et du tourisme qui regroupent le plus de postes diffusés. L’approche n’est donc pas ici exhaustive31. En effet, divers canaux de recrutement sont utilisés et combinés pour trouver du personnel dans l’Ho.Re.Ca et le tourisme. Quel que soit le groupe de métiers étudiés, les canaux globalement les plus utilisés sont par ordre décroissant d’importance : le réseau de relations, le bouche à oreille - les annonces dans les journaux - le Forem - les agences d’intérim - les candidatures spontanées - les écoles de l’Ho.Re.Ca et du tourisme - le site internet de l’employeur, …
Approche métiers ou approche secteur Compte tenu des difficultés liées aux frontières même des secteurs Ho.Re.Ca, culture, loisirs et tourisme, l’approche « métiers » sera ici privilégiée. De plus, compte tenu des places vacantes qui transitent via des sociétés d’intérim, l’approche sectorielle serait trop restrictive. Les métiers évoqués ci-après sont en lien direct avec l’Ho.Re.Ca, la culture, les loisirs et le tourisme. Nous envisageons34: • les métiers de la restauration (traditionnelle, rapide, d’hôtels, les cafés et la petite restauration…) ; • les métiers de l’hébergement (hôtels, hébergement de courte durée dont camping, gîte rural etc., ..) ; • les métiers de la gestion de la promotion et de l’animation touristiques (maisons et offices du tourisme, attractions touristiques - dont musées, parcs d’attractions, monuments historiques - et les agences de voyages et tours opérateurs ) ; • les métiers liés au transport de personnes (chauffeur bus/car).
Les métiers de l’hôtellerie, de la restauration et des cafés - bars - brasseries35 En 2008, en province de Luxembourg, 926 postes vacants ont été recensés par le Forem pour ces métiers (soit 13,8 % des 6719 postes vacants gérés en région wallonne). Tous métiers confondus, la province de Luxembourg représente 7,1 % des postes vacants proposés en région wallonne. 30
Le Forem est ici envisagé en tant qu’un des canaux de recrutement. Selon une étude d’IDEA Consult réalisée pour Federgon en 2006, 46 % des entreprises feraient appel aux services du FOREM en matière de canal de recrutement. Bien que le nombre d’offres gérées par le Forem croît d’année en année, il est raisonnable de penser que plusieurs entreprises n’utilisent pas le canal de recrutement. Le Forem attend la mise en route par l’IWEPS de l’enquête sur les pratiques de recrutement (IDEES) afin de cerner la part que représente le canal de recrutement dont il a mandat. 32 Lire à ce sujet « les attitudes et les pratiques à l’égard de la gestion des ressources humaines dans l’écosystème de l’Horeca et du tourisme en Région wallonne » source: Le Forem 33 Ne sont pas ici envisagés les métiers non en lien direct avec les activités d’horeca et de tourisme tels que maintenance, nettoyage, entretien, secrétariat, comptabilité, etc. … 34 Cette découpe est partiellement la même que celle abordée dans « les attitudes et les pratiques à l’égard de la gestion des ressources humaines dans l’écosystème de l’Horeca et du tourisme en Région wallonne » source: Le Forem - novembre 2006 35 La codification « métier » utilisée est la nomenclature ROME/ REM (Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois – Répertoire Emplois Métiers) 31
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L’évolution du nombre total de postes proposés pour les métiers de l’hôtellerie, de la restauration et des cafés-bars-brasseries entre 2006 et 2008 est globalement croissante en province (+38 %) et en région (+36,5 %). Tous métiers confondus l’évolution est de respectivement + 33,4 % et + 30,1 %. Code
Libellé détaillé REM Nombre de postes proposés Hôtellerie (employé d'étage, accueil, réception, concierge d'hôtel, exploitant d'hôtel, …) Restauration (serveur, aide-cuisinier, cuisinier, maitre d'hôtel, gérant d'établissement, …) Café, bar-brasserie (employé, employé technique, exploitant) Hôtellerie-restauration-Café, bar Tous métiers confondus
131 132 133 Total Total
Province de Luxembourg 2006 2007 2008 85 127 95
Région wallonne 2006 2007 2008 603 681 835
557
621
779
4065
5662
5.542
29
27
52
255
274
342
671 7.163
775 8.374
926 9.558
4.923 6.617 6.719 100.533 117.254 130.791
Source : Le Forem
Ces évolutions sont assez fortes. Elles ne traduisent pas seulement le fait que le secteur Ho.Re.Ca est en croissance en termes de volume d’emploi mais surtout que les employeurs utilisent maintenant de plus en plus le Forem comme un des canaux de diffusion de leurs postes vacants. Dans la province, l’évolution est différente selon les sous-groupes professionnels. Ainsi, les métiers de l’hôtellerie n’ont progressé que de 11,8 % entre 2006 et 2008. A contrario, les postes vacants pour les métiers des cafés, bars-brasseries augmentaient de 78 % sur la même période.
Caractéristiques de certains métiers de l’Ho.Re.Ca.36 Au niveau du personnel de l’hôtellerie, les métiers les plus demandés (96 % des postes proposés) sont : Employé(e) d'étage (code 13111) L’employé d’étage est majoritairement demandé par les employeurs du secteur de l’Ho.Re.Ca mais certaines entreprises du secteur "Culture, loisirs et tourisme" proposent aussi certaines opportunités. Le type de contrat intérimaire est le contrat le plus représenté dans les offres d’emploi du Forem (près d’une offre sur 2), les autres offres d’emploi concernant surtout des emplois à durée indéterminée et déterminée. Un tiers des offres d’emploi vise des postes à temps plein de jour, les autres sont à temps partiel ou concernent des emplois à horaires décalés. Réceptionniste en établissement hôtelier (code 13122) Deux tiers des offres d’emploi de réceptionniste en établissement hôtelier gérées par le Forem concernent des emplois soit à durée indéterminée soit intérimaire. De plus, un tiers des postes concernent des emplois à temps plein de jour, les autres étant des postes à horaires particuliers ou à temps plein de nuit. En effet, les établissements hôteliers doivent assurer des permanences en soirée ou durant les week-ends. Les opportunités d’emploi en région wallonne sont essentiellement concentrées sur les provinces de Liège, du Brabant wallon et du Luxembourg. Des connaissances en anglais et en néerlandais sont fréquemment demandées dans les offres d’emploi. Cela constitue un réel atout pour exercer le métier.
80
36
Cette partie est une synthèse de certaines informations disponibles sur Horizons emploi. http://www.leforem.be/former/horizonsemploi-index.html
Au niveau du personnel de la restauration, les opportunités les plus nombreuses (92 % des postes proposés) concernent les métiers de : Aide de cuisine (code 13211) L’aide de cuisine est un métier pour lequel le Forem gère relativement beaucoup d’offres d’emploi. Près de 1100 en région wallonne dont plus de 150 en province de Luxembourg en 2008. Près de la moitié des contrats sont à durée indéterminée et un quart sont de type intérimaire. Parallèlement, beaucoup d’opportunités d’emploi existent à temps partiel (un peu plus de 4 offres sur 10) et un peu plus d’un tiers sont à temps plein de jour. Ceci s’explique par le fait que les besoins sont concentrés sur certains moments de la journée. Cuisinier/cuisinière (code 13212) Le nombre d’offres d’emploi pour le métier de cuisinier est relativement important et du même ordre de grandeur que pour les aides de cuisine. L’expérience paraît être un réel atout pour exercer le métier de cuisinier : pour trois-quarts des offres d’emploi, les employeurs souhaitent des candidats expérimentés. Dans presque la moitié des cas, les emplois proposés sont à temps plein de jour. Cependant, un quart des offres d’emploi gérées par le Forem vise des emplois à temps partiel (ce qui s’explique par le fait que les besoins sont concentrés sur certains moments de la journée). Plus de la moitié de ces emplois sont des emplois à durée indéterminée. Les autres emplois étant principalement des emplois intérimaires ou à durée déterminée. Employé polyvalent restauration (code 13221) La majorité des offres d’emploi gérées par le Forem sont à temps partiel. Plus d’un tiers des emplois proposés par les employeurs sont à durée indéterminée. Notons que les employeurs ont parfois aussi recours au PFI (Plan Formation Insertion) pour ce métier. Les entreprises semblent avoir un peu moins d’exigences en termes d’expérience (cela reste cependant un atout lors du recrutement). Serveur/serveuse en restauration (code 13222) Le Forem enregistre un grand nombre d’offres d’emploi pour le métier de serveur en restauration. En 2008, près de 2 000 opportunités d’emploi ont été gérées par le Forem, dont plus de 300 postes en province de Luxembourg. Les contrats sont généralement à durée indéterminée, suivis des contrats intérimaires et des jobs de vacances. Un tiers des postes concerne des emplois à temps partiel, un autre tiers des emplois à temps plein. Les employeurs demandent souvent que les candidats au métier soient expérimentés. Cependant, les durées d’expérience demandées sont relativement courtes (de un mois à maximum un an d’expérience professionnelle à faire valoir).
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Pour le personnel des cafés, bars et brasseries, 90 % des postes proposés se focalisent sur le métier de : Employé(e) de café, bar-brasserie (code 13311) Comme pour d’autres métiers du secteur de l’Ho.Re.Ca, les emplois proposés dans les offres d’emploi d’employé de café, bar-brasserie sont le plus souvent à temps partiel. Cela s’explique par les caractéristiques du métier qui a tendance à s’exercer de manière irrégulière sur la journée avec des périodes de forte activité et d’autres plus calmes. Par ailleurs, les entreprises proposent des contrats à durée indéterminée pour près de la moitié des offres gérées par le Forem.
Métiers critiques ? Parmi les métiers liés à l’Ho.Re.Ca. certains sont repris dans la liste des fonctions critiques identifiées en région wallonne37. Si dans la restauration, les métiers de cuisinier (13212), de serveur en restauration (13222) et de chef de cuisine (13231) ont été identifiés comme fonctions critiques, Il n’en n’est pas tout à fait de même en province de Luxembourg où seul le métier de chef de cuisine pose certains problèmes. En région wallonne, pour l’année 2008, trois métiers du groupe du « Personnel de la restauration » sont considérés comme critiques : le cuisinier, le serveur en restauration et le chef de cuisine. Pour les trois métiers considérés, la situation critique observée semble liée, entre autres, aux conditions de travail souvent contraignantes du secteur (salaires, horaires, stress, …) ainsi qu’à des facteurs liés à la personne (problèmes d’attitude et de motivation). • Pour le cuisinier, et selon les employeurs interrogés lors du suivi des offres, les difficultés de recrutement seraient principalement liées à l’expérience, aux conditions de travail et aux candidats (quant à leur attitude ou leur motivation). Quant aux avis des conseillers en recrutement du Forem, il est souvent question de la problématique des conditions de travail et de l’accès au métier comme facteur déterminant des difficultés de recrutement. Par contre, les difficultés de recrutement ne semblent pas relever d’un manque de candidats stricto sensu sur le marché de l’emploi. En effet, la réserve de main-d’œuvre est importante. • Pour le serveur en restauration, selon les employeurs interrogés, les difficultés de recrutement seraient principalement liées au manque de candidats et dans une moindre mesure aux conditions de travail et à la motivation ou à l’attitude des candidats. • Pour le chef cuisinier, les difficultés de recrutement exprimées par les employeurs sont liées aux conditions de travail, à un manque de candidats et dans une moindre mesure à l’attitude et/ou à la motivation des candidats. Les conseillers évoquent aussi des difficultés liées aux conditions de travail (horaires, travail au noir, etc.). Enfin, dans trois quarts des offres d’emploi37 les employeurs souhaitent des candidats expérimentés pour exercer ce métier.
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37
Cette étude est disponible dans son intégralité sur le site http://www.leforem.be/endirect/chiffres-et-analyses/publications-et-commentaires/marche-de-l-emploi-wallon/metiers-et-fonctions-critiques.html
Les métiers liés à la gestion, promotion et animation touristiques au spectacle et à l’intervention culturelle, au transport et à l’accompagnement du transport de personnes La codification Rome utilisée est ici plus détaillée afin de mieux cerner les métiers en lien avec le tourisme, les loisirs et les divertissements. Rome 12112 12241 12242 212XX 21241 21242 21243 23131 23132 23133 43112 43411
Nombre de postes proposés Province de Luxembourg Intitulé Rome 2006 2007 2008 Agent(e) d'accueil 40 131 68 Technicien(ne) de vente du tourisme et du transport 8 4 9 Technicien(ne) de production du tourisme 1 2 Autres professionnels des arts et du spectacle 20 3 8 Opérateur/opératrice d'attractions 1 Employé/employée des jeux 2 2 Exploitant(e) d'équipement de loisirs et de sport 4 4 Animateur/animatrice généraliste de loisirs 22 18 49 Animateur/animatrice spécialiste d'activités culturelles et techniques 10 24 45 Animateur/animatrice spécialiste d'activités sportives 14 30 38 Conducteur/conductrice de transport en commun (réseau routier)38 9 16 27 Accompagnateur/accompagnatrice tourisme 9 5 12 Total 136 237 262
Région wallonne 2006 2007 2008 1561 1.420 1061 170 218 163 8 72 8 571 83 186 51 404 300 10 64 56 21 28 16 1061 342 484 186 334 410 288 345 339 140 326 454 78 50 72 4145 3.686 3549
Source: le Forem
De manière générale l’évolution constatée entre 2006 et 2008 en province de Luxembourg est croissante. Le nombre de postes vacants a presque doublé (+ 93 %). Par contre en région wallonne, le recul est de 14 %. La part de la province du Luxembourg par rapport à la région wallonne pour les métiers ici envisagés, qui était de 3,3 % en 2006, s’élève en 2008 à 7,4 %
Caractéristiques de certains métiers du tourisme, des loisirs et des divertissements39 Au niveau du personnel de l’intervention sociale et culturelle, les métiers les plus souvent demandés sont : Animateur/animatrice généraliste de loisirs (code 23131) Le métier d’animateur généraliste de loisirs est surtout demandé par deux secteurs : l’administration publique et le secteur "culture, loisirs et tourisme". Les offres d’emploi gérées par le Forem visent majoritairement des emplois à durée déterminée ou des jobs de vacances. Les besoins des employeurs peuvent en effet varier selon les saisons. Le métier semble généralement accessible sans expérience particulière. En effet, les employeurs en recherche de candidats ne mentionnent pas souvent ce critère dans les offres d’emploi.
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Dont chauffeur bus / car Cette partie est une synthèse de certaines informations disponibles sur Horizons emploi. http://www.leforem.be/former/horizonsemploi-index.html Les places vacantes pour le métier d’agent d’accueil sont ici surestimées car toutes ne concernent pas uniquement le secteur des loisirs et du tourisme.
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Animateur/animatrice spécialiste d'activités culturelles et techniques (code 23132) Le métier d’animateur spécialiste d’activités culturelles et techniques présente des opportunités d’emploi dans plusieurs secteurs : "Culture, loisir et tourisme"; "Administration publique" et "Education et formation". Pour ce métier, les types de contrats traditionnellement proposés dans les offres d’emploi gérées par le Forem sont les contrats à durée indéterminée et déterminée. Toutefois, les candidats aux jobs de vacances pourraient trouver de réelles opportunités sur le métier étant donné la demande conséquente des entreprises pour ce type d’emploi. Animateur/animatrice spécialiste d'activités sportives (code 23133) Les offres d’emploi gérées par le Forem visent souvent des emplois à durée déterminée ou des jobs de vacances. Les besoins des employeurs peuvent en effet varier selon les saisons.
Pour le personnel de l’accompagnement du transport les postes vacants concernent les métiers de : Accompagnateur/accompagnatrice tourisme (code 43411) Derrière le métier d’accompagnateur tourisme, on retrouve les métiers d’accompagnateur touristique, de guide (monuments, musées et sites), d’agent réceptif local (tourisme) et de steward d’office du tourisme (accompagnateur). Selon les postes vacants gérés par le Forem, les emplois proposés sont généralement à durée déterminée ou pour des missions intérimaires. Le régime de travail associé à ces emplois est pour la moitié d’entre eux le temps plein de jour et le temps partiel dans un cas sur deux.
Métiers critiques ? Aucun des métiers ici envisagés et liés au tourisme, à la culture, aux loisirs n’est repris dans la liste des fonctions critiques identifiées en région wallonne40. Il n’y a pas à proprement parler de profils particulièrement difficiles à pourvoir mais presque tous les employeurs déplorent la difficulté de trouver des personnes bilingues (que ce soit en néerlandais ou en anglais). Ainsi, le manque de connaissances des langues du personnel est globalement un réel problème. Pour rappel, il est raisonnable de penser que plusieurs entreprises n’utilisent pas seulement ou pas du tout le canal de recrutement offert par le Forem.
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Cette étude est disponible dans son intégralité sur le site http://www.leforem.be/endirect/chiffres-et-analyses/publications-et-commentaires/marche-de-l-emploi-wallon/metiers-et-fonctions-critiques.html
B. L’OFFRE DE FORMATION41 En province de Luxembourg, l’offre d’études et de formations dans les domaines de l’Ho.Re.Ca et du tourisme est large, variée et décentralisée. La liste ici présentée est un aperçu synthétique et non exhaustif de ce qui existe sur le territoire de la province de Luxembourg. Dans la mesure du possible, les établissements et/ou les opérateurs sont mentionnés ainsi que leur localisation. Globalement, elle ne reprend que des études et des formations directement en lien avec un métier. Elle n’est donc pas par nature exhaustive42. Les études et formations sont selon les cas accessibles aux jeunes en scolarité et/ou aux adultes qu’ils soient demandeurs d’emplois, travailleurs ou chefs d’entreprise. Les différentes modalités d’accès ne sont pas ici reprises compte tenu de l’éventail des disparités et des conditions particulières spécifiques à chaque sous-domaine de formations et/ou d’études. D’une manière générale nous envisageons : Les sections qualifiantes de l'enseignement secondaire Il s’agit ici des sections qualifiantes de l'enseignement technique et professionnel, organisées en plein exercice ou en alternance. Dans le domaine de l’Ho.Re.Ca • Hôtellerie – restauration (cuisine et salle) – traiteur – organisateur de banquets et de réceptions – cuisinier de collectivités – équipier polyvalent en restauration o Institut technique de la Communauté française Etienne Lenoir – Arlon o Institut Cardijn Lorraine - Arlon o Athénée royal Bastogne – Houffalize - site de Bastogne o Institut Sainte-Marie - Bouillon o Athénée royal - La Roche-en-Ardenne o Institut technique de la Communauté française Centre - Ardenne Libramont o Institut Saint-Roch - Marche-en-Famenne o Institut Sainte-Famille - Virton43 o Centre d’Education et de Formation en Alternance (CEFA libres et de la Communauté française) à Arlon – Bastogne – Marche – Virton
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Cette section se base sur les informations disponibles au 01/08/2009 auprès des différents intervenants et opérateurs de formations. Les données sont extraites des différents sites internet. www.enseignement.be, www.siep.be, www.ifapme.be, www.leforem.be, www.formabanque.be www.horecaformationwallonie.be . 42 Ne sont donc pas reprises ici par exemple les formations en langues étrangères 43 Certains cours se donnent aussi sur Saint Hubert, Bertrix et Bomal
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Dans le domaine de l’accueil et tourisme • Secrétariat – tourisme, agent en accueil et tourisme o Institut Cardijn Lorraine – Arlon o Institut Notre Dame - Bastogne o Institut Notre Dame - Bertrix o Institut technique de la Communauté française Etienne Lenoir – Arlon o Institut Notre Dame – Arlon o Institut des arts et métiers – Latour o Institut Saint Roch - Marche-en-Famenne o Institut St Joseph – Saint-Hubert o Athénée Royal Bouillon Paliseul – site de Verlaine o Athénée Royal La Roche-en-Ardenne o Centre d’Education et de Formation en Alternance (CEFA libres et de la Communauté française) à Arlon – Bastogne – Marche – Virton
Formations qualifiantes agréées Cette partie comprend les formations en alternance (apprentissage) agréées, organisées par l'IFAPME (en apprentissage et/ ou en tant que chef d’entreprise) : • Restaurateur traiteur - Organisateur de banquets - Préparateur de plats à emporter o Formation PME Luxembourg – Libramont – Arlon • Guide nature, guide régional o Formation PME Luxembourg – Libramont – Arlon
L'enseignement supérieur de plein exercice hors université Il comprend les hautes écoles, les instituts supérieurs et les écoles supérieures. Ce type d’enseignement poursuit une finalité professionnelle de haute qualification. Bien que n’étant pas localisées en province de Luxembourg, nous mentionnons ici les formations de l’enseignement supérieur non universitaire en relation avec les métiers de l’Ho.Re.Ca et du tourisme. Ces études sont accessibles entre autres en provinces de Liège et de Namur. Dans l’enseignement supérieur économique de type court, il existe : • • • •
le le le la
bachelier professionnalisant en gestion hôtelière, bachelier professionnalisant en relations publiques, bachelier professionnalisant en tourisme, spécialisation en management hôtelier.
Pour le supérieur de type long, il existe un master en sciences commerciales option management international – orientation économie hôtelière.
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L'enseignement supérieur universitaire Bien que non localisée en province de Luxembourg, il existe en Communauté française une licence en tourisme organisée depuis l’année académique 1994-1995 par l’Université Libre de Bruxelles.
L'enseignement de promotion sociale Ce type d’enseignement est organisé en unités de formations capitalisables (modules). La flexibilité d’horaire est grande, en soirée, en journée, en semaine, le samedi. Dans le domaine de l’Ho.Re.Ca : • Cuisine ; différentes spécialisations, œnologue, sommellier, restaurateur traiteur organisateur de banquets, commis cuisine, salle, hôtellerie, o Institut d'enseignement de promotion sociale de la Communauté française : Arlon – Bastogne – Bomal – Libramont – Marche-en-Famenne – Manhay – Vielsalm – Virton. o Institut libre Luxembourgeois d'enseignement de promotion sociale - Vielsalm Dans le domaine de l’accueil et tourisme : • Hôtesse d’accueil et de tourisme – guide nature o Ecole industrielle et commerciale - Arlon o Institut d'enseignement de promotion sociale de la Communauté française : Libramont – Marche-en-Famenne.
Les formations professionnelles sont organisées par une grande variété d'opérateurs de formation. Elles s'adressent à un public adulte. Sont abordées ici les formations organisées par le Forem en gestion propre ou en partenariat, par les Centres de compétence des métiers du Tourisme44, des Métiers de bouche45, par les entreprises de formation par le travail (EFT), par les organismes d’insertion socioprofessionnelle (OISP) et ce, en province de Luxembourg. Dans le domaine de l’Ho.Re.Ca. : • Cuisine de collectivité – commis de cuisine et de salle – aide-cuisine - service en salle o La Toupie EFT – Arlon o Habilux EFT – Bastogne o Le Futur Simple - EFT - Sainte-Ode o Convention Forem Formation et enseignement de promotion sociale de la Communauté française - Libramont • Plusieurs métiers dans les domaines de l’Hôtellerie – Restauration/Boucherie – Charcuterie/Boulangerie-Pâtisserie/Fromager-Affineur o Centre de Compétence des métiers de bouche (Epicuris) Villers-le-Bouillet.
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Le centre de compétence Tourisme organisé en partenariat avec Forem Formation, les secteurs du tourisme, les associations et des fédérations professionnelles (http://www.formation-tourisme.be) est situé à Marche-en-fFamenne. 45 Le centre de compétence des métiers de bouche (EPICURIS) est situé à Villers-le-Bouillet en dehors de la province du Luxembourg . Cependant sa couverture géographique concerne l’entièreté de la Région wallonne. Il est organisé en partenariat avec FOREM Formation, l’IFAPME (Institut wallon de formation en alternance des indépendants et PME), Formation PME Liège-Huy-Waremme, HORECA Formation (Centre de formation et de perfectionnement du secteur HORECA), I.F.P. (Institut de formation professionnelle de l'industrie alimentaire)
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Dans le domaine du tourisme : • Nouvelles technologies, tourisme, Art & Nature : o A.S.B.L. « La Source » Bouillon (OISP) • Amélioration des connaissances et/ou compétences : o de toutes les facettes de l'accueil touristique et du conseil en séjour : formation du personnel saisonnier de parcs d’attraction et de loisirs o en management, stratégie de développement durable d'entreprise ou de territoire touristique et/ou en promotion touristique : organisation d’ateliers thématiques en tourisme et business o pour une meilleure thématisation et structuration de l'offre touristique : formation et accompagnement de personnel d’accueil en tourisme urbain o pour une approche marketing différenciée des publics touristiques : formations en matière de tourisme et handicap; atelier thématique tourisme d'affaires o en management des Ressources Humaines dans le tourisme o par rapport à certains "métiers" particuliers / techniques et savoir-faire dans le tourisme : formations de Conseiller technique en tourisme nature et aventure et de Coordinateur tourisme; animation d’ateliers thématiques Agence de Voyage/ Tour opérateur; formation aux méthodes d'enquête o en e-Tourisme pour une meilleure gestion des clientèles, de la promotion et de la commercialisation par Internet o par l'apprentissage différencié des langues appliqué au secteur du tourisme • Centre de compétence Tourisme : Marche-en-Famenne • Conducteur - conductrice Bus/Car : o Forem Formation - Libramont
Les organismes Les formations organisées par Ho.Re.Ca. Formation Wallonie s’adresse aux travailleurs et aux professionnels du secteur. Elles sont multiples, modulaires et décentralisées dans les provinces. Vu le nombre nous ne mentionnons ici que les grands domaines de formations : • la collaboration, clé du rendement, • la sécurité et l’hygiène, • le développement personnel, • les clients, comment s’y prendre, • la rentabilité, une nécessité, • le développement commercial, • les compétences professionnelles.
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C. LA RESERVE DE MAIN D’ŒUVRE Au-delà des places vacantes dans les métiers de l’Ho.Re.Ca. et du tourisme, des études et des formations concernant ces métiers, il convient également d’approcher la réserve de main d’œuvre disponible. Nous garderons cependant à l’esprit que le turn-over de la main d’œuvre est très élevé dans la restauration, dans l’hébergement et dans les attractions touristiques. Les personnes envisagées ici sont les demandeurs d’emploi inoccupés et inscrits au Forem en province de Luxembourg au 30 juin 2009*. La ventilation des métiers se base sur le métier principal. Les dimensions les plus intéressantes à observer sont l’âge des demandeurs d’emploi et leur durée d’inoccupation.
Pour le personnel de l’Ho.Re.Ca. Au 30 juin 2009, 627 personnes sont demandeuses d’emploi dans les métiers de l’Ho.Re.Ca. Globalement la répartition selon le genre nous donne 55 % de femmes pour 45 % d’hommes mais pour le personnel de l’hôtellerie 78 % des personnes inscrites sont des femmes.
REM3 131 132 133 Total
Province de Luxembourg : nombre de Demandeurs d’Emploi Inoccupés par grands groupes de professions et durée d’inoccupation au 30 juin 2009. intitule REM3 A. < 6mois B. 6 mois à 1 an C. 01 an à 2 ans D. plus de 2ans Personnel de l'hôtellerie 19 11 7 14 Personnel de la restauration 172 103 92 156 Personnel de café, bar-brasserie 19 14 5 15 210 128 104 185
Total 51 523 53 627
Source: le Forem
Le personnel de la restauration est largement majoritaire puisqu’il concentre 85 % de l’ensemble des personnes de l’Ho.Re.Ca . Dans l’ensemble, 33,5 % des personnes sont inoccupées depuis moins de 6 mois. Seul le personnel de l’hôtellerie affiche un pourcentage significativement supérieur avec 37,3 %. A l’opposé 29,2 % des personnes sont inoccupées depuis plus de 2 ans. L’âge des personnes est également une variable significative à mentionner. Le tableau ci-dessous nous illustre la répartition des personnes selon l’âge en valeur absolue et en pourcentage. Province de Luxembourg : nombre de Demandeurs d’Emploi Inoccupés par grands groupes de professions et classe d’âge au 30 juin 2009. REM3 intitule REM3 A. < 25 ans B. 25<30 ans C. 30<40 ans D. 40<50 ans E. > 50 ans 131 Personnel de l'hôtellerie 4 11 6 11 19 132 Personnel de la restauration 137 69 142 102 73 133 Personnel de café, bar-brasserie 22 4 15 8 4 Total 163 84 163 121 96 REM3 intitule REM3 A. < 25 ans B. 25<30 ans C. 30<40 ans D. 40<50 ans E. > 50 ans 131 Personnel de l'hôtellerie 7,8 % 21,6 % 11,8 % 21,6 % 37,3 % 132 Personnel de la restauration 26,2 % 13,2 % 27,2 % 19,5 % 14,0 % 133 Personnel de café, bar-brasserie 41,5 % 7,5 % 28,3 % 15,1 % 7,5 % Total 26,0% 13,4% 26,0% 19,3% 15,3%
Total 51 523 53 627 Total 100 % 100 % 100 % 100%
Source: le Forem
* Au 30 juin 2009, on dénombre en province de Luxembourg 12 384 demandeurs d’emploi innocupés, toutes professions confondues.
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Si globalement pour l’ensemble des métiers de l’Ho.Re.Ca., 26 % des personnes ont moins de 25 ans, cette répartition est très variable selon les groupes professionnels. Seulement 7,8 % des demandeurs d’emploi du personnel de l’hôtellerie ont moins de 25 ans alors que cette proportion est de plus de 40 % pour le personnel de café, bar-brasserie.
Pour le personnel des métiers liés à la gestion, promotion et animation touristiques, au spectacle et à l’intervention culturelle, au transport et à l’accompagnement du transport de personnes. En province de Luxembourg, au 30 juin 2009, 400 personnes sont demandeuses d’emploi pour les métiers liés au tourisme, au spectacle, aux loisirs, à la culture et au transport de personnes. Les femmes sont ici aussi globalement majoritaires (58,5 % de femmes). Cette proportion est fortement influencée par les agents d’accueil46 qui représentent un tiers des demandeurs d’emploi mais pour lesquels 91 % des personnes sont des femmes.
REM5 12112 12241 12242 212XX 23131 23132 23133 43112 43411
Province de Luxembourg : nombre de Demandeurs d’Emploi Inoccupés par professions et durée d’inoccupation au 30 juin 2009. Libellé A. < 6mois B. 6 mois à 1 an C. 1 an à 2 ans Agent(e) d'accueil 34 25 22 Technicien(ne) de vente du tourisme et du transport 7 3 1 Technicien(ne) de production du tourisme 1 1 1 Autres professionnels des arts et du spectacle 15 17 14 Animateur/animatrice généraliste de loisirs 11 6 14 Animateur/animatrice spécialiste 20 12 14 d'activités culturelles et techniques Animateur/animatrice spécialiste d'activités sportives 7 5 4 Conducteur/conductrice de transport 7 4 17 en commun (réseau routier) Accompagnateur/accompagnatrice tourisme 4 2 9 Total 106 75 96
D. plus de 2ans 50 1 23 9 19
Total 131 12 3 69 40 65
6 10
22 38
5 123
20 400
Source: le Forem
Outre les agents d’accueil (un tiers des personnes demandeuses d’emploi), les métiers les plus présents sont par ordre décroissant d’importance : les professionnels des arts et du spectacle (17,3 %), les animateurs spécialistes d'activités culturelles et techniques (16,3 %) et les animateurs généralistes de loisirs (10 %). Pour l’ensemble des métiers repris ci-dessus, 26,5 % des personnes sont inoccupées depuis moins de 6 mois. Les valeurs oscillent pour les différents métiers entre 18 et 33 %. Seuls les techniciens de vente du tourisme et du transport possèdent une part significativement différente des autres puisque près de 60 % d’entre elles sont inoccupées depuis moins de six mois. A l’opposé, tous métiers confondus, 30,8 % des personnes sont inoccupées depuis plus de 2 ans. Par tranche d’âge, près de 20 % de la réserve de main d’œuvre pour ces métiers est âgée de moins de 25 ans et 40 % a moins de 30 ans.
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La réserve de main d’œuvre pour ce métier est élevée mais toutes ces personnes ne sont pas de facto sur le métier d’agent d’accueil dans le cadre d’activités touristiques. Cette réserve est ici donc surévaluée.
Province de Luxembourg : nombre de Demandeurs d’Emploi Inoccupés par professions et classe d’âge au 30 juin 2009. REM5_2 Libellé A. < 25 ans B. 25<30 ans C. 30<40 ans D. 40<50 ans E. > 50 ans Total 12112 Agent(e) d'accueil 20 12 34 27 38 131 12241 Technicien(ne) de vente 3 4 1 3 1 12 du tourisme et du transport 12242 Technicien(ne) 1 1 1 3 de production du tourisme 212XX Autres professionnels 10 27 10 10 12 69 des arts et du spectacle 23131 Animateur/animatrice généraliste de loisirs 14 12 4 6 4 40 23132 Animateur/animatrice spécialiste 17 17 14 8 9 65 d'activités culturelles et techniques 23133 Animateur/animatrice spécialiste 6 6 4 5 1 22 d'activités sportives 43112 Conducteur/conductrice de transport 2 7 6 23 38 en commun (réseau routier) 43411 Accompagnateur/accompagnatrice tourisme 7 3 4 4 2 20 Total 78 83 79 70 90 400 Source: le Forem
La répartition selon l’âge est différente selon les métiers. Plus d’un tiers des animateurs généralistes de loisirs et des accompagnateurs tourisme ont moins de 25 ans. Par contre 76,3 % des conducteurs de transport en commun (réseau routier) ont plus de 40 ans.
Synthèse chapitre 4 Besoins et réserve de main d’oeuvre
• En 2008, on recensait 926 emplois vacants dans le secteur Ho.Re.Ca en Luxembourg. Globalement, l’évolution de ces métiers est forte : entre 2006 et 2008 + 38 % dans la province. Toutefois, elle est bien plus marquée dans le secteur des cafés, bars et brasseries (78 %) que dans l’hôtellerie où elle n’affiche que 11,8 % de progression. • Certaines fonctions se révèlent plus difficiles à pourvoir dans le monde de la restauration : cuisinier, serveur en restauration et chef-cuisinier posent problème. • Les métiers liés à la gestion, à la promotion et à l’animation touristique ne rencontrent pas trop de difficultés en ce qui concerne le recrutement. Les employeurs déplorent toutefois la difficulté à trouver des employés bilingues. • L’offre de formation est large, variée et décentralisée dans la province. • Au 30 juin 2009, 627 demandeurs d’emploi inoccupés sont en recherche d’emploi dans le secteur des métiers de l’Ho.Re.Ca. alors que 400 recherchent un emploi dans les métiers liés à la gestion, promotion et animation touristiques, au spectacle et à l’intervention culturelle.
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5. LE TOURISME VERT ET RURAL A. La filière forêt bois et le développement d’un tourisme industriel durable La forêt wallonne couvre 544.800 ha (soit 33 % de la superficie totale) dont 229.500 ha de forêts sont situées sur la province de Luxembourg (52 % du territoire provincial). La forêt remplit trois fonctions importantes. Celles-ci sont d’ailleurs bien reprises et explicitées dans le nouveau code forestier voté le 15 juillet 2008. Composante majeure de l’espace rural et des paysages de la région wallonne, elle remplit une fonction économique. Des hommes travaillent dans les forêts, et produisent du bois, et les transforment en maison, meuble, papier, ….. Ainsi on dénombre près de 5000 entreprises (dont 850 en province de Luxembourg) pour 15.000 emplois. La forêt remplit également un rôle environnemental majeur par sa richesse et sa biodiversité, par la gestion durable certifiée notamment par PEFC, par son énorme potentiel de réservoir à CO², … la forêt joue donc un rôle important dans le stockage de ce gaz à effet de serre. Enfin, il est à noter que la fonction récréative de la forêt fait l’objet d’une attention de plus en plus importante de la société. D’une étude menée par Vincent Colson (FUSAGx47) sur l’évaluation de la fonction récréative de la forêt wallonne, ressortent un certain nombre d’éléments intéressants, qui attestent de l’intérêt porté par la population à la forêt dans son rôle récréatif. 1 Ainsi, près d’une personne sur deux fréquenterait la forêt pour des activités récréatives ou de détente. Il est toutefois à noter que cette proportion peut varier fortement en fonction de la province de résidence de l’usager (ex. 62 % des personnes interviewées en province de Luxembourg déclarent s’être rendues en forêt lors des douze derniers mois contre 35 % des personnes interrogées dans le Hainaut). Cette différence peut être liée au taux de boisement des différentes provinces, ainsi qu’à la proximité des forêts ; 2 Parmi les personnes se rendant en forêt, un cinquième y va au moins une fois par semaine et, à l’opposé, près d’un tiers s’y rend moins de 5 fois par an ; 3 La tranche d’âge qui se rend le plus en forêt est celle des 35-44 ans (62 %) ; 4 Les raisons principales justifiant la présence en forêt dans le cadre de sa fonction récréative sont la promenade de détente (96 %), l’observation de la faune et de la flore (74 %). A contrario, le manque de temps est évoqué par 44 % des raisons expliquant la non fréquentation des forêts. La quasi totalité des gens se rendant en forêt y vont pendant les jours de WE ou pendant les congés et majoritairement en famille. Par contre, le tiers des personnes se rendant en forêt la semaine, y vont principalement seules ; 5 Un quart des gens se rendant en forêt serait prêt à payer une cotisation annuelle pour se promener en forêt et le montant moyen que les gens seraient prêts à payer est de 25 € par an avec un écart type considérable puisque le montant varie de 2 à 150 €/an ;
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Source - Etude : Forêt wallonne n°81 et 87 réalisée par V. Colson de l’Unité de Gestion des ressources forestières et du milieu naturel FUSAGx 2005-2006.
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6 Les visiteurs de la forêt wallonne proviennent essentiellement de Wallonie (près des 2/3) ; 10 % ne sont pas belges et proviennent essentiellement des pays limitrophes ; 7 Le calme, la propreté et la beauté des paysages représentent des facteurs essentiels de réussite de l’activité en forêt ; 8 Le choix du massif forestier est expliqué à plus de 60 % par la connaissance personnelle du lieu, ensuite par la proximité du lieu de séjour et, enfin, par les cartes de promenades et autres panneaux didactiques. Si cette étude tend à prouver que le citoyen est fortement intéressé et attiré par la fonction récréative de la forêt et que l’on peut définir le public actuel de forêt wallonne comme un public de promeneurs locaux, le marché touristique « vert », quant à lui, n’est que très peu développé. L’étude stratégique sur la valorisation touristique des massifs forestiers en région wallonne réalisée par Daniel Bodson48 en février 2009 montre que la valorisation touristique de la forêt est minimale, avec une forêt souvent sous-équipée et sous aménagée. L’offre est essentiellement proposée au niveau local et très souvent raisonnée à partir d’une simple mise à disposition de l’existant.
Une expérience pilote française déclinée en Wallonie Sur base d’un projet pilote français mettant en exergue la fonction récréative et le potentiel de la filière forêt-bois (sur le Massif Vosgien, par la Conférence Interconsulaire du MV), Valbois RN, l’Administration des Eaux et Forêts du Grand-Duché de Luxembourg et Expansion Partners sa ont mené en 2004-2005 une étude qualitative (focus group) auprès des consommateurs et prescripteurs potentiels afin d’examiner leurs attentes et besoins spécifiques en matière de produits touristiques liés à la forêt et au bois. Il ressort de cette étude qu’il existe différents types de publics pour l’offre récréative forêtbois - les touristes « ordinaires », les touristes seniors, les écoles, les entreprises et les tours opérateurs – qui s’accordent tous sur l’intérêt d’avoir une offre regroupée et connue sous un « label » générique plutôt qu’une offre hétéroclite provenant de toutes parts, non structurée et n’offrant pas la possibilité de découvrir la filière dans sa globalité. C’est pour toutes ces raisons, et dans le contexte actuel de développement durable, qu’un nouveau produit structurant lié au tourisme industriel et durable a été initié : « Les Routes du Bois », véritable plate-forme relais entre les partenaires touristiques, économiques, pouvoirs locaux, propriétaires forestiers, etc.
Les Routes du Bois : un produit touristique, plusieurs objectifs … L’objectif sous-jacent des « Routes du Bois » est de répondre aux attentes exprimées par les différents groupes cibles de l’activité récréative en forêt, à savoir : 1. suggérer des programmes à la carte proposant une diversité d’activités dont des activités pour enfants (à noter que les activités traditionnelles leur conviennent) ; 2. veiller à l’importance de la signalisation ; 3. se préoccuper de l’authenticité, de l’éducation à la nature, du rêve, du calme ; 4. proposer des routes interrégionales ; 5. proposer des activités « pédagogiques » ; 6. ponctuer des circuits/routes par des évènements annuels ;
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Observatoire du tourisme wallon - mai 2009
7. proposer un mix d’activités (pas que bois ou forêt) ; 8. permettre de découvrir le côté économique de la forêt au travers de visites d’entreprises.
Le potentiel touristique lié à la forêt et au bois… Pour la création des Routes du bois et la valorisation du potentiel forêt bois, une première étude documentaire a été réalisée par Valbois RN et Expansion, afin de recenser l’ensemble de l’offre touristique sur l’ensemble de la région wallonne. Si le plan stratégique de structuration et de valorisation de l’offre touristique 2008-2016 publié par KPMG recense 202 attractions touristiques reconnues et agréées par le CGT, notre étude documentaire en recense un peu plus de 1.000 car nous y avons ajouté d’autres thèmes tels que les sites naturels, les parcs et jardins, les promenades, les événements/folklore, etc. A ce volet d’offre touristique, une offre de tourisme industriel «bois» vise à enrichir le projet au maximum. Par le tourisme industriel, on entend offrir la possibilité au visiteur de découvrir des activités liées au patrimoine industriel, de visiter des entreprises, de faire des découvertes scientifiques. Ainsi, pour l’offre « industrielle » bois, les entreprises et les écoles actives dans la filière recensées sur l’ensemble de la région wallonne, on dénombre plus de 5.000 potentialités. Un troisième volet « offre architecture bois » a également été travaillé. Ainsi, en Wallonie, on a dénombré quelque 1.000 réalisations bois. Les Routes du bois, c’est, de façon permanente : • plus de 455 points d’intérêts (activités touristiques/ didactiques/ récréatives/ culturelles, des entreprises, des réalisations bois) ; • un territoire qui s’étend sur la Wallonie (215 points d’intérêts), le Grand-Duché de Luxembourg (147 points d’intérêts) et le Nord de la France (103 points d’intérêts) ; • 3 possibilités de découvrir les Routes du Bois : - en construisant sa propre route en fonction des différents thèmes ; - en découvrant toutes les activités de sa commune ; - via la soixantaine de suggestions de circuits, tout le monde s’y retrouve ! qu’il s’agisse de séniors, d’écoles, de groupes, du grand public ou de candidats bâtisseurs. Le site www.lesroutesdubois.be qui dévoile les différentes références constitutives du projet, enregistre annuellement plus de 30.000 visiteurs (site commun avec le WE du Bois). L’événement annuel des Routes du Bois : Le Week-end du Bois Le Week-End du bois, c’est l’événement annuel des Routes du Bois. C’est une occasion unique pour les communes, les entreprises, les opérateurs touristiques, de présenter une activité ponctuelle liée au thème de la forêt et du bois. Durant trois jours, le Week-End du Bois propose un large éventail de visites et d’animations partout en Wallonie. La diversité des acteurs participant à l’événement est le reflet des multiples facettes de la filière du bois.
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B. L’agritourisme en province de Luxembourg Alors que l’on ne dénombre plus au recensement 2008 que 2.873 exploitations agricoles en province de Luxembourg et que depuis de nombreuses années, les différentes crises successives dans les secteurs de la viande et du lait affectent le revenu des agriculteurs, peu, d’entres eux dans l’absolu, se lancent réellement dans la diversification agricole via l’agritourisme. La charge de travail supplémentaire que cela engendre, l’obligation de respecter de nombreuses normes (hygiène, HACCP*…) et les lourds investissements à consentir sont autant de freins à la diversification en agritourisme. Dans le cadre d’un projet de diversification agritouristique de son exploitation agricole, l’agriculteur peut solliciter une aide régionale via les aides ISA (Investissement dans le Secteur Agricole) représentant 20 % des dépenses relatives à : - l’acquisition, l’adaptation, le remplacement (sous certaines conditions), de matériel neuf ou d’occasion destiné à la poursuite ou au développement d’une activité touristique, pédagogique ou artisanale ; - la transformation ou l’aménagement de bâtiments existants pour la poursuite ou le développement d’activités touristiques, pédagogiques ou artisanales dans ou en dehors de l’exploitation. L’agriculteur sera soumis au permis d’environnement s’il diversifie son exploitation en créant un camping à la ferme ou notamment une ferme équestre. Si la diversification s’accompagne de transformation du bâtiment ou de construction (citernes, stations d’épuration…), il devra introduire un permis unique. En région wallonne, une structure d’encadrement technique existe pour les agriculteurs, « Accueil champêtre en Wallonie », issue de la Fédération Wallonne de l’Agriculture (FWA).
1. Les gîtes et chambres d’hôtes Les chiffres présentés ci-dessous reprennent les gîtes ruraux, les gîtes à la ferme, les meublés de tourisme et les chambres d’hôtes. Tous ces hébergements sont exploités par des agriculteurs et reconnus par le Commissariat Général au Tourisme. Le gîte rural est un hébergement de vacances, situé en milieu rural et respectueux de l’architecture locale. Le gîte à la ferme dispose des mêmes caractéristiques que le gîte rural mais est situé au sein d’une exploitation agricole en activité ou à proximité. Il peut proposer des activités à la ferme. Le meublé de vacances peut se situer dans un environnement rural ou en milieu urbain. Il offre tout le confort du gîte rural. La chambre d’hôtes est la formule « Bed & Breakfast ». Absolu Lieux Hébergements capacité
Région wallonne 338 623 4 265
Sources : Accueil champêtre en Wallonie, 2009
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* Hazard Analysis critical Control Point
Brabant wallon 9 28 71
Hainaut 67 115 751
Liège 74 125 826
Luxembourg 107 212 1 615
Namur 81 143 1 002
Pourcentage Lieux Hébergements Capacité
Région wallonne 100 100 100
Brabant wallon 2,66 4,49 1,66
Hainaut 19,82 18,46 17,61
Liège 21,89 20,06 19,37
Luxembourg 31,66 34,03 37,87
Namur 23,96 22,95 23,49
Sources : Accueil champêtre en Wallonie, 2009
Les hébergements agritouristiques en province de Luxembourg représentent plus du tiers du total de la région wallonne. Avec une capacité de 1.615 lits sur un total de 4.265 en région wallonne, le Luxembourg est la première province agritouristique en termes d’hébergement, loin devant les provinces de Namur (23.49 %), de Liège (19,37 %), du Hainaut (17,61%) et du Brabant wallon. Plus en détail, on dénombre 150 gîtes répartis sur 90 lieux pour une capacité de 1.467 lits. La moitié des gîtes est classée « 3 épis ». On dénombre 62 chambres d’hôtes sur 17 lieux pour une offre de 148 lits. 54.8 % des chambres sont classées « 3 épis » et 10.1 % en « 4 épis ».
Gîtes Chambres d'hôtes
Lieux 90 17
Hébergements 150 62
Capacité 1467 148
1 épi 6 4
2 épis 49 9
3 épis 75 34
4 épis 0 15
ECC 20 3
Sources : Accueil champêtre en Wallonie, 2009
Avec 10.3 % des lieux d’hébergements, Durbuy est la ville luxembourgeoise la plus agritouristique de la province, devant Sainte-Ode (8.4 %), Vielsalm et Gouvy (5,6 %).
2. Le camping à la ferme On dénombre en province de Luxembourg, 7 campings à la ferme représentant 70,0 % de l’offre wallonne, les autres étant situés en Hainaut. Nous ne disposons pas de chiffres reprenant la capacité totale.
3. Les fermes pédagogiques Depuis plusieurs années déjà, des fermes ouvrent leurs portes aux enfants dans le cadre scolaire. Véritables exploitations agricoles, elles ont pour objectif de faire découvrir l’agriculture d’aujourd’hui et le milieu rural dans toutes leurs composantes. On dénombre 10 fermes pédagogiques en province de Luxembourg, soit 28.6 % de l’offre wallonne.
Nombre Pourcentage
Région wallonne 35 100
Brabant wallon 3 8.6
Hainaut 14 40.0
Liège 5 14.2
Luxembourg 10 28.6
Namur 3 8.6
Sources : Accueil champêtre en Wallonie, 2009
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4. Les fermes gourmandes Ces étapes de restauration, dans des fermes en activité, permettent de découvrir des menus composés principalement de produits issus de la ferme. On en dénombre 4 en province de Luxembourg.
Nombre Pourcentage
Région wallonne 18 100
Brabant wallon 0 0
Hainaut 9 50.0
Liège 2 11.1
Luxembourg 4 22.2
Namur 3 16.7
Sources : Accueil champêtre en Wallonie, 2009
5. Les points de vente à la ferme et producteurs locaux Absolu Fruits et légumes Viande et dérivés Volaille et dérivés Produits laitiers Autres
Région wallonne 83 33 28 136 36
Brabant wallon 10 2 2 10 5
Hainaut 30 10 10 59 8
Liège 20 3 8 20 4
Luxembourg 7 14 6 22 7
Namur 16 4 2 25 12
Sources : APAQ-W, 2009
En province de Luxembourg, certains agriculteurs se diversifient en proposant des produits finis commercialisables soit en direct dans l’exploitation ou par différents réseaux locaux. On dénombre : - 7 producteurs de fruits et légumes ; - 14 producteurs de viandes et dérivés. Il s’agit de boucheries à la ferme et d’étaliers de transformation de salaisons ; - 6 producteurs de volailles ; - 22 producteurs laitiers offrant des fromages finis, yaourt, crème glacée… ; - 7 « divers » dont notamment deux ruchers, une héliciculture et une pisciculture.
C. L’impact environnemental du tourisme en province de Luxembourg Est-ce que le tourisme a un impact sur l’environnement ? Très certainement. Mais comment le démontrer ? On peut induire que la fréquentation accrue des établissements touristiques pendant les périodes de vacances conduise à un certain gaspillage des ressources, notamment au niveau de l’eau (piscines, golfs, hôtels,…) mais aussi au niveau de la production de déchets. On accepte aussi volontiers le postulat que le tourisme ait un impact sur les émissions de CO² qui atteignent des pics pendant l’été, période à laquelle de nombreux vacanciers gagnent leurs différents lieux de villégiature en voiture, avion, autocar, …
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On peut aussi pointer du doigt la menace qui pèse sur la biodiversité de certaines rivières, due en grande partie aux nombreux kayaks qui descendent l’Ourthe ou la Semois durant tout l’été. Sans oublier aussi la pollution sonore causée par cet afflux de touristes temporaire. Bref, il est unanimement reconnu que le tourisme a des impacts négatifs sur l’environnement, mais il est aussi manifeste que ceux-ci n’en restent pas moins difficiles à quantifier ! Etant donné que nous ne disposons pas, au niveau du Real de données chiffrées sur les différentes thématiques énoncées ci-dessus (eau, CO², biodiversité,…), le groupe de travail a choisi d’analyser les informations que nous avions en notre possession dans un domaine que nous connaissons : les déchets. En effet, Idelux s’occupe de la gestion de l’ensemble des parcs à conteneurs de la province de Luxembourg et dispose aussi de tous les chiffres compilés concernant la collecte en porte-à-porte. Nous avons donc tenté de croiser le graphique d’évolution des quantités de déchets produites avec la fréquentation touristique de la province durant certaines périodes. Nous avons bien sûr écarté de notre champ d’analyse certaines catégories de déchets sur lesquels le tourisme n’influe pas (ex : les déchets verts). Le résultat est malheureusement en demiteinte. Bien sûr, nous avons pu extrapoler certaines tendances générales déjà connues, comme le fait que la production de déchets (ménagers, verres, PET,…) augmentait de manière significative dans certaines communes à vocation touristique pendant les périodes de vacances (principalement juillet et août). Néanmoins, nous avons aussi observé certaines augmentations inexpliquées sur d’autres périodes, difficilement imputables à l’activité touristique. A contrario, nous avons aussi remarqué que sur certaines communes, pourtant caractérisées de « touristiques », il n’y avait aucune augmentation significative alors que le contraire aurait pu être supposé. Dès lors, il est très difficile d’établir un modèle applicable à l’ensemble de la province et de démontrer clairement les impacts du tourisme sur l’environnement. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de ne pas aller plus loin dans ce chapitre et de nous focaliser sur des champs d’analyse mieux maîtrisés.
Synthèse chapitre 5 • La fonction récréative de la forêt fait l’objet d’une attention de plus en plus importante, tout particulièrement en Luxembourg. Ainsi se développent des produits liés à ce potentiel comme les Routes du bois, … • L’agritourisme est fort présent en Luxembourg puisqu’il représente plus du tiers de la capacité totale d’accueil wallonne (1615 lits sur 4265 en région wallonne), ce qui fait de la province verte la première et de loin en matière d’agritourisme. A cela, il faut ajouter les fermes gourmandes (4 en Luxembourg) et les points de vente de produits à la ferme.
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6. PROFIL DES HÉBERGEMENTS HÔTELIERS, DE TERROIR ET LES CAMPINGS Une enquête a été envoyée par courrier électronique auprès de 853 opérateurs touristiques le 29 avril 2009. Elle s’est clôturée le 13 juillet 2009. Sur 260 réponses réceptionnées, 230 ont été retenues dont 47 d’hôteliers, 160 de gestionnaires d’un hébergement touristique de terroir et 23 de gestionnaires de camping de passage. Ces réponses nous permettent d’établir trois échantillons équivalant à 28,1 % de l’offre hôtelière, 25,8 % de l’offre en hébergements touristiques de terroir et 28,0 % de l’offre de campings.
A. Profil des gestionnaires Tous secteurs confondus, on constate que près de 65 % des responsables ont entre 41 et 60 ans. Les moins de 30 ans représentent un peu moins de 2 %. Le secteur hôtelier comme celui des campings de passage présente la particularité d’avoir peu de responsables de plus de 61 ans (respectivement 6,4 % et 4,3 % contre 23,8 % dans le tourisme de terroir). C’est dans le secteur des campings de passage que l’on retrouve la plus forte concentration de responsables de moins de 30 ans, soit 13,0 %, contre 2,1 % dans l’hôtellerie. Si les responsables de l’hôtellerie et des campings sont majoritairement actifs dans le secteur touristique depuis plus de 11 ans (avec respectivement 85,1 % et 69,6 %), ils ne sont plus que 34,4 % dans le tourisme de terroir. 63,8% des gestionnaires hôteliers et 47,8 % des gestionnaires de campings sont actifs dans leur établissement depuis plus de 11 ans contre 28,1% dans le tourisme de terroir. Notons également que près de 40 % des gestionnaires de campings sont à la tête de leur établissement depuis moins de 5 ans. 88,1% des hébergements touristiques de terroir sont en « nom propre ». 40,4 % des hôtels sont en société anonyme (SA) contre 27,7 % en société privée à responsabilité limitée (SPRL) et 21,3 % en « nom propre ». 52,2 % des campings sont en SPRL, 26,1 % en « nom propre » et 13 % en SA.
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B. Bilan et perspectives Pour l’ensemble des secteurs, le bilan des cinq dernières années peut être considéré comme globalement positif puisqu’ils ne sont que 32 % de gestionnaires dans l’hôtellerie, 21,9 % dans les hébergements de terroir et 13 % dans les campings à estimer que leur fréquentation a plutôt tendance à diminuer.
Diriez-vous que globalement, depuis 5 ans, la fréquentation de votre établissement a plutôt tendance à………? 50 % 45 % 40 % 35 %
Gestionnaires dans l’hôtellerie Hébergements de terroir
30 %
Campings
25 % 20 % 15 % 10 % 5% 0% Fortement augmenter
Augmenter
Se stabiliser
Diminuer
Fortement diminuer
Concernant la perspective d’un réel potentiel de développement à moyen terme, peu de différences sont à noter entre secteurs. 63,5 % des 230 personnes interrogées répondent positivement, laissant présager un environnement économique relativement favorables. Durant les 5 dernières années ou depuis le lancement de l’activité, c’est dans le tourisme de terroir que le niveau d’investissement est le plus faible (hors immobilier comme par exemple l'achat d'un bâtiment). 37,5 % n’ont pas investi et 35,6 % ont investi moins de 25,000 euros. En revanche, près de 50 % des hôteliers et des propriétaires de campings ont investi entre 50.000 et 200.000 euros. Ils sont environ 25 % à avoir investi plus de 200.000 euros. Dans les deux secteurs de l’hôtellerie et des campings, les investissements se portent principalement sur les techniques et les équipements spéciaux (84,7 %), les aménagements intérieurs (78 %), la mise en conformité de la sécurité incendie (76,3 %), et les nouvelles technologies (76,3 %). Précisons que pour ces investissements, les entreprises et indépendants de la province de Luxembourg sont sollicités par trois quart de l’ensemble des personnes interrogées. Et parmi celles-ci, 65 % comptent investir dans les cinq années à venir (82,6 % des gestionnaires de camping, 72,3 % des hôteliers et 60 % des propriétaires d’un hébergement de terroir).
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Concernant la poursuite ou non de leur activité d’ici ± 5 ans, ils ne sont que 72,3 % des hôteliers à l’envisager de poursuivre leur activité contre 83,1% dans le tourisme de terroir et 87 % dans le secteur des campings. Pour les personnes ne souhaitant plus poursuivre leur activité, on constate néanmoins une réelle réflexion concernant la transmission, la succession ou la recherche d’un repreneur de leur activité.
C. Emploi La majorité des responsables affirment travailler seul, sans la présence d’un associé; 88,8 % dans le tourisme de terroir, 60,9 % dans le secteur des campings et 57,4 % dans l’hôtellerie. S’ils ne sont que 11,3 % à avoir recours à du personnel dans le secteur du tourisme de terroir (en majorité des contrats à durée indéterminée (CDI) à temps partiel et extra), ils sont 78,7 % dans le secteur hôtelier et 56,5 % dans le secteur des campings à engager du personnel toutes types d’emploi confondus.
Types d'emplois, en fonction de la saison, auxquels ont recours le secteur de l'hôtellerie et des campings pour faire fonctionner leur activité. Hôtels
Campings
type d'emploi CDI temps plein CDI temps partiel CDD extra étudiants
stagiaires
haute-saison 67,6% 69,7% 24,2% 35,3% 51,5%
moyenne-saison 70,6% 66,7% 24,2% 32,4% 27,3%
basse-saison 66,7% 55,9% 24,2% 24,2% 21,2%
haute-saison 50,0% 33,3% 27,3% 16,7% 90,9%
moyenne-saison 41,7% 33,3% 9,1% 0,0% 54,5%
basse-saison 33,3% 16,7% 0,0% 0,0% 0,0%
39,4%
33,3%
30,3%
25,0%
25,0%
0,0%
Moins de 20 % des gestionnaires de l’hôtellerie et des campings interrogés inscrivent leur personnel dans des cycles de formation. 79,4 % des hôteliers et 83,3 % des gestionnaires de camping ayant du personnel, considèrent les formations en langues comme les plus pertinentes. Se placent ensuite, dans le secteur hôtelier, pour 35,3 % d’entre-eux, tant les formations portant sur les techniques d’accueil que sur le respect de l’hygiène. Les gestionnaires de camping privilégient quant à eux les formations portant sur les techniques d’accueil avec 58,3 %. Concernant les canaux de recrutement, tant dans le secteur hôtelier que dans le secteur des campings, ce sont les candidatures spontanées, le bouche à oreille et les annonces dans la presse papier qui ont la faveur des professionnels du tourisme (environ 55 %). Près d’un prestataire sur deux cite également les candidatures spontanées et les journaux. Internet n’est utilisé que par environ un quart d’entre eux. Notons enfin le bon score des services du Forem (32,6 %) et des agences d’interim (19,6 %) Pour la moitié des hôtels et des campings, l’emploi est jugé comme stable sur les cinq dernières années. Il augmente pour près de 20 % d’entre eux. Néanmoins, 17,4 % des responsables des campings et 27,7 % des responsables hôteliers ont vu l’emploi baisser dans leur établissement durant cette période.
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83 % des hôteliers et 65,2 % des gestionnaires de camping estiment qu’il y a des freins à l’embauche. Plus de 80 % citent le coût de la main d’œuvre et une taxation trop importants ; 64,2 % les horaires difficiles de la profession, 58,5 % la difficulté à trouver du personnel qualifié, 52,8 % l’incertitude de la conjoncture économique et 49,1 % les lourdeurs administratives.
D. Garde des enfants S’ils sont près de 80 % dans le tourisme de terroir à ne pas se sentir concernés par la problématique de la garde d’enfants tant pour leur propre famille que pour celle de leur personnel, ils ne sont plus que 45,8 % dans le secteur des hôtels et 52,5 % dans le secteur des campings. Un tiers des hôtels et des campings concernés éprouve des difficultés. Parmi les raisons, la non adéquation entre la réponse des structures d’accueil quelle qu’elle soit, et les horaires en soirée, le week-end et pendant les jours fériés, est souvent évoquée. Dans les trois secteurs observés, le recours à la famille, aux amis et aux voisins est la solution d’accueil la plus prisée (32,9 % dans le secteur hôtelier, 45,5 % dans le secteur des campings et 31,4 % dans le secteur du tourisme de terroir). L’accueil extra scolaire et les plaines de jeu représentent le second choix dans le secteur hôtelier (21,1 %) contre 9,1 % dans le secteur des campings. Inversement, le recours à un(e) accueillant(e) autonome ou conventionné(e) intéresse 22,7 % des campings contre 7,9 % dans le secteur hôtelier. Les crèches, les maisons communales d’accueil de l’enfance, les maisons d’enfants sont envisagées par 9,1 % des gestionnaires de campings et par 13,2 % des gestionnaires hôteliers.
E. Marketing, web et promotion Tous secteurs confondus, les principales actions de promotion menées sont pour près de 85 % des opérateurs, la réalisation d’un site Internet ainsi que l’insertion dans des guides et des brochures touristiques. Sont cités ensuite, la présence sur un portail Internet pour 62,6 %, la réalisation de prospectus pour plus de 50 %, l’insertion de publicités dans la presse papier pour plus de 20 %, et les newsletters pour environ 10 % d’entre eux. Trois quarts des hôteliers, deux tiers des hébergements de terroir et près de 45 % des campings ont un système de réservation en ligne. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication semblent impacter l’activité des trois secteurs d’hébergement, fortement pour 55,2 % (76,6 % dans l’hôtellerie) et faiblement pour 27,4 %.
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F. Opérateurs privés et publics de promotion et d'aides diverses Concernant les partenariats entretenus par les trois secteurs d’hébergement, concernant la promotion ou l’obtention d’aides et de conseils divers, le tableau suivant permet de constater la place non négligeable des institutionnels du tourisme. L’AWEX et la CCILB sont sollicités globalement par environ 10 % des opérateurs. Mais ce chiffre approche les 25 % dans le secteur hôtelier.
SI et OT MT FTLB OPT CGT Commune CCILB IDELUX AWEX Forem CCT
Partenariat 67,5 % 85,7 % 83,9 % 73,3 % 78,4 % 49,1 % 10,5 % 5,7 % 9,9 % 10,1 % 6,6 %
Pas de partenariat 17,0 % 8,9 % 9,0 % 14,7 % 13,9 % 39,9 % 62,2 % 64,5 % 60,3 % 62,3 % 61,3 %
Ne sais pas 9,3 % 3,1 % 5,2 % 8,4 % 5,2 % 6,9 % 12,6 % 12,8 % 12,1 % 9,4 % 20,4 %
Non concerné 6,2 % 2,2 % 1,9 % 3,7 % 2,6 % 4,0 % 14,7 % 17,0 % 17,7 % 18,1 % 11,7 %
G. Image touristique de la destination « Luxembourg belge » L’image touristique véhiculée par le slogan « le Luxembourg belge, l’Ardenne authentique » est porteuse pour 75,7 % des 230 opérateurs interrogés. Une promotion commune de la destination reprenant l’ensemble des partenaires de la Grande Région serait porteuse pour 43,5 % des opérateurs. 17,8 % répondent par la négative et 38,7 % n’ont pas d’avis.
H. Positionnement de la destination Concernant les points forts de la destination "Luxembourg belge" par rapport aux régions concurrentes, les opérateurs citent en premier choix les ressources naturelles comme la nature, les paysages, les rivières et la forêt (59,6 %), la facilité d’accès via l’E25 et l’E411 (8,2 %), l’ensemble des activités sportives se pratiquant en pleine nature comme les balades pédestres, les randonnées vélo-VTT, le kayak, la pêche et le golf (4,8 %), la convivialité et la qualité de l’accueil (4,1 %), la gastronomie et les produits de terroirs enfin (2,8 %). En deuxième choix apparaissent des notions comme le calme (15 %), la préservation du caractère rural et le charme des petits villages (7,1 %).
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Concernant les points faibles, les opérateurs citent en premier choix, la météo (17,8 %), la faiblesse de l’offre de transports en commun (10,9 %), le manque de grands événements à vocation touristique (10,1 %), le manque d’infrastructures culturelles, sportives, touristiques et d’hébergement de haut standing (8,5 %), l’absence de concertation et de professionnalisme de certains acteurs touristiques tant publics de privés (6,2 %). Sont également abordés mais dans une moindre mesure (moins de 5 %), l’état déplorable des routes, l’aspect trop élevé des prix pratiqués, l’urbanisation irrespectueuse du caractère typique et rural, le non respect du capital naturel, le manque de promotion de la destination, le manque de propreté de la province, les défaillances en termes de signalisation routière et de balisage des randonnées, la disparition des petits commerces en zone rurale.
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Synthèse chapitre 6 • Tous secteurs confondus, près de 65 % des responsables ont entre 41 et 60 ans et 63,5 % jugent positivement les perspectives de développement à moyen terme de leur activité. • 63,8 % des gestionnaires hôteliers et 47,8 % des gestionnaires de campings sont actifs dans leur établissement depuis plus de 11 ans contre 28,1 % dans le tourisme de terroir. • Durant les 5 dernières années ou depuis le lancement de leur activité, près de 50 % des hôteliers et des propriétaires de campings ont investi entre 50.000 et 200.000 euros. Ils sont 25 % à avoir investi plus de 200.000 euros. Les entreprises et indépendants de la province de Luxembourg sont sollicités par trois quart des personnes interrogées. • S’ils ne sont que 11,3 % à avoir recours à du personnel dans le secteur du tourisme de terroir, ils sont 78,7 % dans le secteur hôtelier et 56,5 % dans le secteur des campings à engager du personnel. • Pour environ la moitié des hôtels et des campings, l’emploi est jugé comme stable sur les cinq dernières années. Il est à la hausse pour près de 20 % d’entre eux. • S’ils sont près de 80 % dans le tourisme de terroir à ne pas se sentir concernés par la problématique de la garde d’enfants tant pour leur propre famille que pour celle de leur personnel, ils ne sont plus que 45,8 % dans le secteur des hôtels et 52,5 % dans le secteur des campings. • Tous secteurs confondus, les principales actions de promotion menées sont pour 85 % des opérateurs, la réalisation d’un site Internet ainsi que l’insertion dans des guides et des brochures touristiques. • Les nouvelles technologies de l’information et de la communication semblent impacter fortement l’activité de 55,2 % des trois secteurs d’hébergement. • L’image touristique véhiculée par le slogan « le Luxembourg belge, l’Ardenne authentique » est porteuse pour 75,7 % des opérateurs interrogés. • Concernant les points forts de la destination "Luxembourg belge" par rapport aux régions concurrentes, les opérateurs citent les ressources naturelles (59,6 %), la facilité d’accès via l’E25 et l’E411 (8,2 %) et l’ensemble des activités sportives se pratiquant en pleine nature (4,8 %). Les points faibles sont la météo (17,8 %), la faiblesse de l’offre de transports en commun (10,9 %) et le manque de grands événements à vocation touristique (10,1%).
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7. TOURISME ET REFLEXIONS… CHRISTINE FARCY Chercheur qualifié et maître de conférences invité à l’UCL. Coordinatrice du groupe de recherche «Forêt, Nature & Société». http://www.uclouvain.be/foret-nature-societe REAL: Vous travaillez sur la dynamique des massifs forestiers, un projet pilote de valorisation de notre patrimoine à des fins touristiques. De quoi s’agit-il exactement? Christine Farcy: Dans le cadre de la bisannée sur le thème de la forêt, la Région wallonne, par l’intermédiaire du Commissariat général au Tourisme, a souhaité entreprendre des actions afin de valoriser au mieux, sur le plan touristique, les massifs forestiers de son territoire. A cette fin, elle a souhaité se doter d’une étude stratégique qui a été réalisée en 2008 par une équipe pluridisciplinaire pilotée par le Professeur Daniel Bodson. Une suite concrète a été donnée à cette étude puisqu’un appel à projet a ensuite été lancé au printemps dernier. REAL: Dans les faits, qu’est-ce que ça peut apporter au tourisme wallon, luxembourgeois en particulier? Christine Farcy: Que ce soit aux confins des plateaux ou au creux des vallées, la forêt, tantôt écran tantôt écrin, fait partie intégrante des paysages ardennais. En tant que décor, elle joue un rôle majeur dans l’attrait touristique de notre région. Une valorisation des massifs forestiers implique cependant d’aller plus loin que ce seul décor et d’envisager de transformer le gisement disponible en réel produit touristique. Bien évidemment, s’agissant de forêt, il s’agit d’en baliser le développement de façon ferme mais équilibrée. L’étude a ainsi dû relever un double défi: Comment concilier le développement touristique et le respect de la forêt? Comment, dans une région exigüe et peuplée comme la nôtre, partager au propre et au figuré cet espace si convoité? L’étude propose une solution originale organisée autour d’un cadre commun et d’un ensemble de balises et de règles du jeu au départ desquels peut ensuite s’exercer la créativité des acteurs locaux. REAL: Y a-t-il des freins, ou au contraire des tremplins, à un développement d’un tourisme orienté nature? Les zones protégées (Natura 2000…) offrent-elles des perspectives nouvelles intéressantes pour le secteur touristique ou limitent-elles clairement le spectre touristique? Christine Farcy: Tout d’abord, il est sans doute bon de rappeler que «zone protégée» n’est pas synonyme d’exclusion de l’activité, voire de la présence humaine. Dans les réserves naturelles domaniales par exemple, il est spécifiquement prévu d’organiser et de planifier l’accès du public. Quant au réseau de sites Natura 2000, il a été conçu par la commission européenne comme un outil devant permettre de maintenir la diversité biologique des milieux, tout en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales dans une logique de développement durable. Il n’y a donc pas d’incompatibilité mais il y a lieu d’organiser cette cohabitation. C’est dans cet esprit que, parmi les balises et règles mentionnées plus haut, figure le découpage de l’espace forestier en quatre grandes zones. Trois zones, en périphérie protègent la zone de quiétude. Elles sont consacrées à l’usage touristique selon une intensité décroissante à mesure que l’on s’approche de la zone de quiétude, largement la plus importante et qui est une zone de protection maximale, un sanctuaire. La quatrième zone, qui englobe les villes d’appui, est celle dans laquelle sont implantées toutes les fonctions indispensables à la valorisation de la forêt mais qui sont incompatibles avec ce milieu pour des raisons diverses. Il peut s’agir des espaces d’accueil, de grands hébergements, de centres d’interprétation, de grands équipements structurants... Concilier la demande de tourisme vert qui semble s’installer dans nos sociétés post-industrielles avec la richesse naturelle de la forêt ardennaise me semble non seulement possible mais judicieux et opportun.
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ERIC JURDANT Juriste de formation, et agrégé en droit, Eric Jurdant travaille dans le secteur du tourisme depuis près de 30 ans, et depuis 25 ans auprès du Commissariat général au Tourisme pour lequel il a géré successivement deux centres de vacances, et assuré la gestion de dossiers dans chacun des secteurs de compétence. Depuis 1998, il est Directeur des hébergements touristiques, où il mène différents dossiers à bien, dont notamment la mise en oeuvre du nouveau classement hôtelier "Benelux 2000" et du nouveau décret relatif aux hébergements touristiques, la mise aux normes de base du parc des terrains de campings, l'élaboration et le lancement de la certification des Villages de vacances, les aires d'accueil pour motor-homes et bientôt les Endroits de camps. Avec un groupe de propriétaires, en 1979, il a fondé l'asbl "Les gîtes de Wallonie" et co-fondé Eurogîtes, qu'il a présidé deux années. REAL: Quelle photographie pouvez-vous donner de l’hébergement touristique wallon? Qu’en est-il plus spécialement de la province de Luxembourg? Eric Jurdant: Notre hébergement touristique est à la fois multiple, c’est-à-dire très diversifié, et, surtout, extrêmement dynamique. Il y a bien sûr les hôtels, campings et villages de vacances que l’on peut classer dans l’hébergement traditionnel, ainsi qu’une approche dite «de terroir» qui a le vent en poupe (gîtes ruraux, chambres d’hôtes, meublés de tourisme…). En trente ans, ce secteur a fortement évolué, les investissements y sont constants et, souvent, conséquents. Le Luxembourg belge ne déroge pas à la règle, c’est d’ailleurs la province wallonne qui reçoit le plus de subventions en matière d’hébergement touristique et où l’on dénombre le plus grand nombre d’hôtels familiaux «de villégiature». Cela étant, pour en revenir à l’état des lieux de l’hébergement touristique wallon, convenons que notre offre se caractérise par un parc touristique de bon niveau, sécurisé, bien équipé et concurrentiel. REAL: Y a-t-il justement des sous-secteurs en forte évolution et d’autres qui stagnent… L’hôtellerie classique n’est-elle pas très (trop) concurrencée par les chambres d’hôtes? Eric Jurdant: À l’instar de ce qui s’est passé en France, notamment depuis plus de 60 ans, mais aussi dans tous les pays d’Europe, les chambres d’hôtes et gîtes - en fait, tout le tourisme de terroir - ont connu un essor exceptionnel depuis un quart de siècle. Mais l’hôtellerie traditionnelle résiste bien et je peux confirmer qu’elle n’en souffre pas. Le public n’est pas le même, ou en tout cas choisit son hébergement en fonction de ses attentes et désirs du moment. Un même touriste peut ainsi fréquenter la même région dans des conditions différentes simplement selon son programme. Qu’il voyage avec des amis, en famille ou pour le travail: successivement, il pourrait séjourner en chambre d’hôtes avec son épouse, et ira manger au restaurant de l’hôtel tout proche, puis à l’hôtel pour un séminaire professionnel, et le w-e en gîte rural pour une réunion de famille. Toutes les formes d’hébergement se complètent: c’est dorénavant comme cela qu’il faut envisager le secteur. REAL: Les exigences législatives ont-elles influé sur l’essor du tourisme de terroir? Eric Jurdant: Je le pense. Elles ont aussi donné confiance aux touristes. L’effet induit, c’est le crédit que le secteur en a retiré. D’où un développement économique incroyable qui a généré lui-même des investissements réguliers. La règlementation a donc permis au secteur de se développer et de grandir. Au départ, l’ensemble des règles mises en place a autant permis une certification officielle des hébergements touristiques - qui était jusque-là libre mais discréditée – qu’un développement proprement dit. Par la suite, le cadre légal a suscité une confiance dans le produit. Mais ce n’est pas la réglementation qui a initié les choses, elle s’est plutôt adaptée. Il faut savoir que le Commissariat général au Tourisme n’applique que des règlementations voulues et acceptées par chaque secteur professionnel: les retombées positives ne se font alors généralement pas attendre…
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REAL: Et le client? Il a lui aussi joué un rôle capital dans ce jeu… Eric Jurdant: Oui, d’abord parce que c’est lui qui fixe les règles du jeu et qui permet de faire bouger les choses. Ensuite, et plus globalement, je dirais que c’est le touriste qui a évolué dans sa manière d’appréhender l’hébergement. Ainsi, la vérité vécue ailleurs a percolé jusqu’à nous. L’essor du tourisme de terroir a été provoqué par le client lui-même qui est de plus en plus demandeur de ce type d’offres. Nous sommes en droit de nous poser la question suivante: où aurait séjourné la clientèle qui fréquente dorénavant les 19.000 lits offerts par les gîtes ruraux/à la ferme et chambres d’hôtes si ceux-ci n’existaient pas? En Lorraine, en Champagne–Ardenne, au Grand-Duché? L’effet boule de neige s’enclenche quand un produit touristique est au rendez-vous. Pour l’exemple, le client wallon satisfait par l’expérience dans le sud de la France a voulu transposer la même chose chez nous en Wallonie. Le renouveau en matière d’hébergement touristique est donc né de la confiance qu’a su placer le client dans ce produit neuf.
JOSE CLOSSEN Après des études de sociologie à l’UCL et d’économie du tourisme à Aix en Provence, José Clossen a commencé sa carrière professionnelle à Idelux, dans la cellule développement touristique. Dans le secteur du tourisme, il a été directeur de l’OPT de sa création à 1992 (12 ans), il s’est ensuite lancé dans le métier de consultant en tourisme. Il dirige aujourd’hui le CITW (Centre d’Ingénierie touristique de Wallonie), GIE (Groupement d’intérêt économique) composé des Intercommunales de développement économique de Wallonie. Luxembourgeois de naissance, il a été bourgmestre de Tailles de 1970 à 1976. REAL: Comment peut-on qualifier le Luxembourg belge quant à l’existant en matière d’attractivité touristique? José Clossen: Le Luxembourg belge occupe une place de choix dans l’offre touristique de la Région wallonne. Il s’agit en effet du plus grand gisement vert (forêt, nature espace rural) existant en Wallonie. Dans le Nord-Ouest européen, l’Ardenne - et la province de Luxembourg en particulier - présente des attraits nature et paysages authentiques en plus d’une vie rurale traditionnelle. La mise en valeur de ces ressources «vert et nature» permettront à la province de Luxembourg de trouver sa place sur l’échiquier international des séjours, et principalement des courts séjours, du Nord-Ouest européen. REAL: Y a-t-il actuellement des réflexions ou des études, publiques ou privées, sur le développement d’équipements, d’infrastructures ou d’attractions sur ce territoire? José Clossen: Un certain nombre d’études stratégiques ont été menées sur la province de Luxembourg, à la fois par la Fédération du touristique du Luxembourg belge et par le Commissariat général au Tourisme de la Région wallonne, notamment le plan stratégique KPMG. Avec Idelux, le CITW conduit un certain nombre d’études opérationnelles pour la mise en valeur de sites touristiques de qualité, en même temps que des études de plan qualité des principaux pôles touristiques visant à requalifier les coeurs de villes, à l’exemple de ce qui a été fait à Durbuy, Marche-en-Famenne et Houffalize...
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REAL: Comment le Luxembourg belge peut-il rester concurrentiel sans locomotive touristique? José Clossen: Contrairement à ce que sous-entend votre question, je pense que le Luxembourg belge est une locomotive touristique par son gisement vert et naturel d’une part, et par ses pôles touristiques de qualité comme Durbuy, Houffalize, Bouillon, Saint-Hubert, Vielsalm... d’autre part. Je pense que le Luxembourg belge pourra encore développer sa compétitivité, ainsi que sa capacité à faire de la concurrence sur le marché, en gardant son authenticité ardennaise et en développant les principales filières de produits basées sur ses ressources propres (eau et forêts, tradition rurale, espace et plein air, sport de pleine nature…). REAL: Est-il toujours d’actualité d’investir en province de Luxembourg, ou est-ce un choix discutable? Souffrons-nous d’un problème d’image? José Clossen: Le Luxembourg belge reste sans conteste un territoire de choix pour investir et améliorer le produit touristique existant en tenant compte des ressources locales et des demandes particulières du marché principalement orienté sur les escapades et les courts séjours en toute saison. Et il y a bien sûr encore des investissements qui sont faits, je n’en veux pour preuve que celui récent de Pierre et Vacances au Sunparks de Vielsalm.
LITSA BAIWIR Depuis février 2006, Litsa Baiwir est en charge du Centre de compétence Tourisme du Forem. Elle est certifiée de l'Uqàm-Cifort/Omt.Thémis en "Politiques et Stratégie du tourisme". Auparavant, elle assurait la coordination des actions de formation en tourisme au sein de Fact (Formation Accompagnement Culture Tourisme). Elle cumule également une expérience de consultante dans le domaine de l’accompagnement de projets touristiques et de la formation, de chargée de mission au sein d'un organisme de promotion touristique provincial, de conseillère en tourisme, de création et gestion d'une agence de tourisme régional, réceptif et de responsable d’Agence de Voyages en charge de la prospection à l’étranger, de la conception et la production de produits touristiques pour brochures individuelles et groupes tant en Belgique qu'à l'étranger et ainsi que de l’organisation de voyages culturels de groupes pour diverses structures. REAL: S’il vous était donné de faire un bref état des lieux du secteur touristique wallon, que relèveriez-vous prioritairement? Litsa Baiwir: Je dirais d’abord que si les consomma(c)teurs en général s'avèrent de plus en plus exigeants à tous niveaux, les touristes expriment eux aussi des attentes de plus en plus élevées et contraignantes, parfois même paradoxales à la fois vis-à-vis de l'expérience vécue pendant le séjour touristique que touchant à l'accueil et aux services. En conséquence, je pense que les territoires wallons qui souhaitent se positionner en tant que destination touristique de qualité et professionnelle doivent être capables de faire face à une "concurrence" croissante, en s'adaptant également aux critères recherchés par les touristes, voire
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en les anticipant. Dans un tel contexte, la valeur ajoutée repose sur la qualité des hommes et des femmes qui œuvrent dans le tourisme, ainsi que sur les offres et prestations proposées. La priorité est désormais axée sur la matière grise et le capital humain. REAL: Qu’en est-il de cette mutation sur le profil de l’emploi? Litsa Baiwir: Les mutations dont nous venons de parler ont indéniablement des répercussions profondes sur le marché du travail. Tout en restant volatile - pour rappel, ce secteur est souvent délaissé après un certain temps par des gens qui s’engagent dans des métiers moins pénibles et mieux rémunérés -, on remarque que le tourisme a globalement évolué au cours des vingt dernières années. Ainsi, la tendance est désormais à la «technologisation» des métiers et fonctions liés au tourisme. Il y a aussi une réorientation des compétences de base et une spécialisation renforcée des profils. Comme ailleurs, les employeurs recherchent une «polycompétence» qui n’était pas demandée hier, on note aussi l’émergence de nouveaux profils professionnels… REAL: Cette évolution débouche-t-elle sur une meilleure formation d’ensemble du secteur? Peut-on parler de réelle professionnalisation des métiers du tourisme? Litsa Baiwir: Certainement… En tout cas, la dynamique semble engagée. Les formations en tourisme se multiplient aujourd’hui. Qu’elles soient universitaires, de hautes écoles, de promotion sociale, de l’Ifapme, d’Eft..., elles visent toutes à professionnaliser les divers métiers qui s’inscrivent dans le tourisme au sens large. Reste que l’ensemble demeure encore trop dispersé, et manque peut-être d’une vue plus globale quant à la problématique. Car la nécessité d’une reconnaissance plus claire des différents métiers et compétences pris en charge par chaque opérateur me paraît nécessaire. Il est en effet impérieux de connaître les finalités, objectifs et débouchés attendus pour que les formations soient définitivement reconnues. Je pense donc que la professionnalisation d'un secteur ne se résume pas à la dispense de quelques formations pour accroître des savoirs, des savoir-faire ou des savoirêtre. REAL: Voyez-vous des facteurs d’évolution pour que le profil des postulants à un poste soit demain en totale adéquation avec les besoins émis par le terrain? Litsa Baiwir: Je crois que les mutations évoquées au sujet du secteur et, surtout, la manière d’y répondre influent sur les entreprises touristiques et auront nécessairement des conséquences marquantes sur les conditions d'emploi par exemple. Il est évident que le pôle touristique est porteur d’emploi, il faut peut-être seulement réfléchir aux moyens de valorisation des métiers qu’il offre, à l'identification puis la reconnaissance effective (ou la progression vers une reconnaissance) de certains métiers sur lesquels les appellations sont à clarifier pour être en phase avec les futures réglementations européennes en matière de certification, il faut aussi se soucier de l'évolution de diverses formes de l'activité touristique qui se traduit par un écart important entre les emplois peu qualifiés - mais toutefois très performants - et des emplois très spécialisés... Les années à venir pourraient, selon moi, être celles de la reconnaissance (identification et qualification) de métiers plus ou moins existants mais encore informels. Cela n'empêchera probablement pas les entreprises touristiques de recourir à de l’emploi saisonnier ou à faire appel à des stagiaires, à de l’intérim, cdd et autres..., mais on ira petit à petit vers un mieux. C'est d’ailleurs dans ce contexte que le Centre de compétence tourisme a lancé une étude prospective de l'emploi en faisant le pari de nouveaux métiers et de compétences nécessaires pour l'avenir. L'adéquation entre l'évolution des métiers et des structures est un passage obligé, il faut le savoir.
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PIERRE LELONG Juriste entré en communication, Pierre Lelong est tombé dans le Web en 1995. Manager de projets innovants, initiateur de programmes publics, expert auprès d’une ministre fédérale, organisateur de plusieurs forums de référence, auditeur auprès de la Région wallonne, chargé de cours universitaire…, Pierre Lelong a décidé de faire de sa passion un métier. Chef de projet, depuis dix ans, au sein de Technofutur TIC, il y a créé un département spécialisé dans l’information, la formation et l’accompagnement de projets Internet. Chaque année, plus de 7.000 personnes, issues de quelque 2000 entreprises ou organisations, participent à l’une ou l’autre des activités déployées. Le programme e-commerce et e-marketing de Technofutur TIC fait aujourd’hui référence en Europe. REAL: Quelle est aujourd’hui, selon vous, la meilleure vitrine pour le secteur touristique? Peut-on dire que l’ensemble des moyens de communication se conjuguent ou doit-on conclure que le Web a définitivement pris une place plus importante que les autres? Pierre Lelong : Le Web est un hypermédia. Sa vocation : supporter et intégrer ses prédécesseurs (presse écrite, radio, TV, téléphone...), sans pour autant les supprimer. Ceux-ci subsisteront donc, mais se positionneront dorénavant par rapport au Web comme support principal d’information. Nous avons tous à l’esprit ces reportages, publicités, articles qui renvoient vers le Web pour une information exhaustive. C’est un début. A court terme, le Web deviendra de plus en plus accessible sur des supports mobiles (voyez l’explosion des ventes de l’i-Phone). A plus long terme, se joueront deux autres enjeux majeurs pour le tourisme: le Web des objets communicants (l’information sera directement issue de machines, objets, supports qui fourniront de l’info en direct) et la réalité augmentée. L’importance du Web est donc cruciale dans la structuration et le fonctionnement de la chaîne touristique, comme dans ses fonctions de promotion et de commercialisation. Toutefois, je plaide fondamentalement pour une politique multicanal. REAL: Quel est le poids des nouvelles technologies dans le domaine touristique? Tous les acteurs en usent-ils? Pierre Lelong : Le tourisme est probablement, avec la presse, le secteur économique qui subit le plus l’irruption des TIC. Ce secteur est, je pense, le plus sensible à l’évolution des usages, subit le plus la globalisation concurrentielle de l’information et voit ses modèles économiques traditionnels les plus fondamentalement remis en cause. Je ne dispose pas de chiffres récents et précis sur l’utilisation des TIC par les professionnels de la filière mais, en Wallonie comme ailleurs, les plus petits se les approprient aujourd’hui de plus en plus. Après les grandes chaînes touristiques, les TO, les transporteurs aériens..., l’usage est donc vraiment large. REAL: Les bureaux d’accueil et autres fédérations jouent-ils correctement leur rôle de relais vers le terrain ou sommes-nous systématiquement en léger décalage par rapport aux évolutions techniques? Pierre Lelong : La technique évolue plus vite que les usages, a fortiori dans toute structure régie et contrainte par des mécanismes régulateurs stricts. Etre en avance coûte cher, être en retard se paie à moyen terme. La Wallonie n’est pas en avance, toutefois les avantages concurrentiels liés à Internet ne sont jamais que provisoires et les retards ne sont quasi jamais définitifs. L’histoire du Web - 15 ans seulement! - nous apprend qu’il importe davan-
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tage de se montrer agile et réactif que de se cantonner sur des positions figées. Dans un environnement touristique «global», il importe d’abord que les différents territoires s’inscrivent dans une démarche coordonnée de création d’image (on parle d’e-branding sur le Web): au départ d’une stratégie coordonnée, articulée autour d’objectifs opérationnels partagés et d’outils communs, il importe que chacun des acteurs de promotion du tourisme apporte sa pierre, son expérience, ses réseaux, ses contenus dans une politique coordonnée. Face à la concurrence totale du Web, le chacun pour soi a peu de chance de réussir, faute de ressources suffisantes. Créer un contenu touristique wallon «riche» sur le Web doit être l’affaire de tous, d’abord de ceux au contact le plus proche du terrain. L’agrégation via des sites fédérateurs, généraux ou thématiques jouera ensuite. Sur le terrain, une expérience récente de voyage privé me montre que beaucoup de touristes se rendent toujours dans les points d’information touristique pour une carte, pour des propositions de visites et d’activités, pour une réservation hôtelière de dernier moment. REAL: Le Web est-il (déjà) incontournable en matière touristique? Et cela permet-il vraiment de concurrencer les destinations soleil? La question linguistique est-elle résolue? Pierre Lelong : Oui, le Web est devenu incontournable. D’une part les internautes sont des consommateurs touristiques nettement plus importants que les non-internautes, tant en court qu’en long séjour, et cela s’explique facilement par leur pouvoir d’achat ou le niveau socioculturel supérieur (en France, 74 % des internautes partent en vacances contre 2% des non-internautes). Ensuite, dans la plupart des pays européens, surtout proches, les touristes choisissent et préparent aujourd’hui en majorité (plus de 60 %) leurs voyages grâce au Web. Et les achats en ligne de prestations touristiques (transport, hébergement, activités) ne cessent de croître, jusqu’à devenir eux aussi probablement majoritaires dans les années à venir. Peut-on concurrencer les destinations de soleil? Les dernières études européennes indiquent que les premiers critères de choix en long séjour dans les différents pays sont le climat (ce n’est pas notre atout majeur), le budget (on peut toujours améliorer sa compétitivité). Puis interviennent les risques sanitaires ou naturels (ici, rien à reprocher). Et enfin les activités! Nos chances ne sont pas plus faibles que celles de nos voisins et concurrents. A fortiori quand on essaie de travailler sur des niches - ce que je préconise comme règle élémentaire de toute politique marketing. Un seul exemple: le créneau du luxe qui se vend le mieux aujourd’hui ? L’éco-tourisme, qui passe par le rare, l’authentique, le naturel! Un bobo de Lille ou Paris pourra trouver notre région bien plus exotique que le Luberon ou la Toscane. Et des créneaux spécifiques, nous en avons beaucoup à proposer. Développons dès lors des offres ciblées, hyper-segmentées là où nous sommes concurrentiels. Il sera toujours plus facile et moins onéreux d’y avoir des parts de marché significatives que de conquérir des parts infimes sur les marchés de masse. Sur le Web, on appelle cela le phénomène de la «longue traîne»: on peut se «visibiliser» et gagner bien plus par une série de positions crédibles sur des créneaux pointus que par un positionnement de challenger face aux leaders d’un marché global. La stratégie globale à mener par le secteur sera alors de rendre cohérente la «galaxie de marques» en orbite autour de la marque Wallonie ou assimilée - laquelle sera peutêtre plus facile à définir par rapport à la difficulté actuelle de positionnement.
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Annexe 1
Tourisme social
Tourisme de terroir
Campings de passage
Hôtels
Total - offre commerciale
Total - offre commerciale %
caravanes résidentielle *
Secondes résidences*
Total - Offre non-commerciale
Total - Offre non-commerciale %
OFFRE TOTALE
Population
pression T (nbe-lits / hab)
Arlon
0
0
6
228
273
507
1,2%
12
904
916
1,5 %
1423
26929
0,05
Attert
0
0
35
279
10
324
0,8%
0
168
168
0,3 %
492
4944
0,10
Aubange
0
0
0
0
52
52
0,1%
0
196
196
0,3 %
248
15333
0,02
Bastogne
0
66
203
0
180
449
1,1%
0
448
448
0,8 %
897
14577
0,06
Bertogne
0
0
292
60
0
352
0,8%
57
608
665
1,1 %
1017
3048
0,33
Bertrix
0
0
299
1041
52
1392
3,4%
1662
584
2246
3,8 %
3638
8211
0,44
Bouillon
0
132
636
2118
1084
3970
9,6%
4347
2532
6879
1 1,5 %
10849
5501
1,97
Chiny
0
36
174
123
152
485
1,2%
321
976
1297
2,2 %
1782
5122
0,35
Daverdisse
0
52
336
0
38
426
1,0%
0
676
676
1,1 %
1102
1366
0,81
Durbuy
2936
244
1146
819
679
5824
1 4,0%
2337
5672
8009
1 3,4 %
13833
10780
1,28
Erezée
0
0
166
525
102
793
1,9%
978
2676
3654
6,1 %
4447
2929
1,52
Etalle
0
0
21
0
15
36
0,1%
0
128
128
0,2 %
164
5469
0,03
Fauvillers
0
0
18
0
25
43
0,1%
0
348
348
0,6 %
391
2116
0,18
Florenville
0
39
215
873
234
1361
3,3%
1149
1088
2237
3,8 %
3598
5446
0,66
Gouvy
0
66
577
201
24
868
2,1%
870
880
1750
2,9 %
2618
4826
0,54
Habay
0
0
67
0
75
142
0,3%
0
244
244
0,4 %
386
8026
0,05
Herbeumont
0
285
178
348
48
859
2,1%
402
648
1050
1,8 %
1909
1559
1,22
226
0
44
366
38
674
1,6%
1530
528
2058
3,5 %
2732
5109
0,53
Houffalize
0
71
518
681
976
2246
5,4%
720
1756
2476
4,2 %
4722
4819
0,98
La Roche-en-Ardenne
0
855
279
2463
383
3980
9,6%
3246
2788
6034
1 0,1 %
10014
4351
2,30
Léglise
0
0
199
0
0
199
0,5%
0
300
300
0,5 %
499
4341
0,11
Libin
0
42
218
0
101
361
0,9%
0
840
840
1,4 %
1201
4707
0,26
Libramont-Chevigny
0
0
123
0
60
183
0,4%
0
216
216
0,4 %
399
10052
0,04
Manhay
0
0
252
915
55
1222
2,9%
1110
1176
2286
3,8 %
3508
3229
1,09
Marche-en-Famenne
0
0
118
0
238
356
0,9%
0
428
428
0,7 %
784
17134
0,05
Martelange
0
0
7
189
30
226
0,5%
300
144
444
0,7 %
670
1566
0,43
Meix-devant-Virton
0
0
21
0
66
87
0,2%
0
212
212
0,4 %
299
2724
0,11
Messancy
0
0
5
0
138
143
0,3%
0
372
372
0,6 %
515
7620
0,07
Musson
0
0
24
18
0
42
0,1%
0
88
88
0,1 %
130
4296
0,03
Nassogne
0
0
128
345
66
539
1,3%
501
800
1301
2,2 %
1840
5093
0,36
Neufchâteau
0
0
59
324
24
407
1,0%
387
164
551
0,9 %
958
6700
0,14
Paliseul
0
0
169
0
75
244
0,6%
0
492
492
0,8 %
736
5089
0,14
Rendeux
1758
110
442
429
76
2815
6,8%
933
2472
3405
5,7 %
6220
2358
2,64
Rouvroy
0
0
36
0
49
85
0,2%
0
100
100
0,2 %
185
2067
0,09
Sainte-Ode
0
0
302
45
0
347
0,8%
378
296
674
1,1 %
1021
2345
0,44
Saint-Hubert
0
0
317
222
265
804
1,9%
840
608
1448
2,4 %
2252
5811
0,39
Saint-Léger
0
0
0
0
0
0
0,0%
0
72
72
0,1 %
72
3200
0,02
Tellin
0
0
89
1266
12
1367
3,3%
315
940
1255
2,1 %
2622
2399
1,09
Tenneville
0
149
104
156
53
462
1,1%
0
656
656
1,1 %
1118
2610
0,43
Tintigny
0
0
4
702
12
718
1,7%
87
164
251
0,4 %
969
3778
0,26
Vaux-sur-Sûre
0
0
135
132
92
359
0,9%
60
152
212
0,4 %
571
4876
0,12
2249
0
535
624
313
3721
9,0%
681
1088
1769
3,0 %
5490
7405
0,74
Virton
966
49
76
849
16
1956
4,7%
42
200
242
0,4 %
2198
11233
0,20
Wellin
0
0
47
0
41
88
0,2%
0
528
528
0,9 %
616
2990
0,21
813 5 219 6 86 20
16 341
622 2
415 14 10 0,0%
23 265
3 635 6
59 621 10 0,0 %
1 01 13 5
264084
0,38
Communes
Villages de vacances
Tableau récapitulatif de l’offre en hébergements touristiques (lits-personnes), de la population (nombre d’habitants) et de la pression touristique par commune.
Hotton
Vielsalm
T O TA L
116
Source : CGT-OTW et INS, données 2008
Annexe 2 : Les taux de touristicité par secteur (nomenclature NACE-BEL 4) et par zone de fonction touristique – Inspirés de l’étude sur le poids économique du tourisme en Région Wallonne (NACE 5) - Elaboration de méthodologies relatives à la quantification du chiffre d’affaires et de l’emploi - Section 18 - titre I – A.B. 12.02.01 - Rapport Final - Février 2002
5050 5211 5212 5221 5222 5223 5224 5225 5226 5227 5231 5233 5241 5242 5243 5247 5248 5249 5250 5262 5263 5511 5512 5521 5522 5523 5530 5540 5552 6010 6021 6022 6023 6321 6330 6713 7110
Taux de touristicité revus - Code Nace 4 Commerce de détail de carburants Commerce de détail en magasins non spécialisés à prédominance alimentaire Autres commerces de détail en magasins non spécialisés Commerce de détail de fruits et légumes Commerce de détail de viandes et produits à base de viande Commerce de détail de poissons Commerce de détail de pain, patisserie et confiserie Commerce de détail de boissons Commerce de détail de tabac Autres commerces de détail alimentaires en magasins spécialisés Pharmacies Commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté Commerce de détail de textiles Commerce de détail d'habillement Commerce de détail de chaussures et d'articles en cuir Commerce de détail de livres, journaux et papeterie Autres commerces de détail en magasins spécialisés Autres commerces de détail en magasins spécialisés (suite) Commerce de détail de biens d'occasion en magasins Marches et éventaires Autres commerces de détail hors magasins Hôtels et motels avec restaurant Hôtels et motels sans restaurant Auberges de jeunesse, refuges Exploitation de terrains de camping Moyens d'hébergement divers Restaurants Cafés et bars Traiteurs Transports ferroviaires Transports réguliers de voyageurs Exploitations de taxis Autres transports terrestres de voyageurs Services annexes des transports terrestres Agences de voyages et tour operators Autres auxiliaires financiers Location de véhicules particuliers et de véhicules utilitaires légers (max. ,t)
Zone peu touristique 5% 5%
Zone touristique 15 % 15 %
Zone très touristique 25 % 50 %
5%
15 %
50 %
5% 5%
15 % 15 %
50 % 50 %
5% 5%
15 % 15 %
50 % 50 %
5% 5% 5%
15% 15 % 15 %
50 % 50 % 50 %
5% 5%
15 % 15 %
25 % 25 %
5% 5% 5%
15 % 15 % 15 %
25 % 25 % 25 %
5%
15 %
25 %
5%
15 %
25 %
5%
15 %
25 %
5%
15 %
25 %
5% 5% 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 25 % 25 % 10 % 5% 5% 100 % 100 % 5% 5% 5% 5%
15 % 15 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 50 % 50 % 30 % 15 % 15 % 100 % 100 % 15 % 15 % 15 % 15 %
25 % 50 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 75 % 75 % 50 % 25 % 25 % 100 % 100 % 25 % 25 % 25 % 25 %
48 Les taux fournis par l’OTW en NACE5 ont été transformés par nos soins en NACE4. Cela induit de légères modifications dans les sous-secteurs 5262, 5523, 5540, 9233 et 9272.
117
7121 7484 7512
7513 9213 9231 9232 9233 9234 9251 9252 9253 9261 9262 9271 9272
Taux de touristicité revus - Code Nace 4 Location d'autres matériels de transport terrestre Autres services aux entreprises Activités d'organismes publics relatives aux soins de santé, à l'environnement, à l'enseignement, à la culture et aux autres matières sociales Activités d'organismes publics relatives aux matières économiques Projection de films Art dramatique et musique Gestion de salles de spectacle Fêtes foraines et parcs d'attractions Autres activités de spectacle et d'amusement, n.d.a. Gestion des bibliothèques et archives publiques Gestion des musées et du patrimoine culturel Jardins botaniques, zoologiques et réserves naturelles Gestion d'installations sportives Autres activités sportives Jeux de hasard Autres activités recréatives n.d.a.
Zone peu touristique 5%
Zone touristique 15 %
Zone très touristique 25 %
10 % 10 %
50 % 30 %
80 % 60 %
10 %
30 %
60 %
10 % 10 % 10 % 100 % 20 %
30 % 30 % 30 % 100 % 50 %
50 % 50 % 50 % 100 % 75 %
10 % 100 % 100 %
30 % 100 % 100 %
50 % 100 % 100 %
5% 5% 10 % 10 %
10 % 10 % 30 % 30 %
20 % 20 % 50 % 50 %
Sources : données OTW 2003, calculs CSEF.
Annexe 3 : Les taux de touristicité par secteur (nomenclature INASTI) et par zone de fonction touristique - Etude sur le poids économique du tourisme en Région Wallonne - Elaboration de méthodologies relatives à la quantification du chiffre d’affaires et de l’emploi - Section 18 - titre I – A.B. 12.02.01 - Rapport Final - Février 2002 Code INASTI 317 : Transports 402 : Commerces en détail 404 : Auxiliaires financiers 407 : Industrie hôtelière 408 : Divertissements publics 409 : Forains 410 : Marchands ambulants 503 : Pharmacie Source : OTW 2003.
118
zone peu touristique 5% 5% 5% 100 % 75 % 15 % 5% 5%
Taux de touristicité zone touristique 15 % 15 % 15 % 100 % 75 % 30 % 15 % 15 %
zone très touristique 25 % 50 % 25 % 100 % 75 % 60 % 25 % 25 %
Annexe 4
Le tourisme en Belgique • Depuis 1994, le tourisme est régionalisé
Le tourisme en Région wallonne Les missions des organismes • Au niveau régional
• CGT : gestion normative et soutien financier
Commissariat général au tourisme (CGT) Office de promotion du tourisme (OPT) Centre d’ingénierie touristique de Wallonie Centre de compétence Tourisme (Forem)
• Au niveau provincial et communal Fédérations touristiques provinciales Maisons du tourisme SI et OT
(décrets, arrêtés, subventions, reconnaissances,…)
• OPT : promotion (marchés extérieurs, Flandre) • CITW : ingénerie touristique opérationnelle • CCT : Centre de compétence tourisme
(Formation)
• Fédérations provinciales : promotion - équipemet (destnination provinciale)
• Maisons du tourisme : accueil, information, promotion et soutien (niveau supra local)
• O.T/S.I : accueil, animation et promotion (niveau local)
Les structures en Région Wallonne Conseil Supérieur du Tourisme Comités Techniques
Ministre
CITW CGT
OPT
Région wallonne
CCT
Féd. tour
42 Maisons du Tourisme
MT
OT
SI
5 fédérations provinciales
Commune
119
DÉFINITION-GLOSSAIRE Abri fixe : Chalet, bungalow, maisonnette, pavillon ou tout autre abri analogue. (8) Abri mobile : Tente, caravane routière, caravane de type résidentiel, motor-home ou tout autre abri analogue. (8) Arrivée : On parle d’arrivée chaque fois qu’une personne se présente dans un établissement d’hébergement collectif ou privé, remplit une fiche et le quitte. (1) Attraction touristique : le lieu de destination constitué d’un ensemble d’activités et de services intégrés clairement identifiables, exploité de façon régulière comme pôle d’intérêt naturel, culturel ou récréatif et aménagé dans le but d’accueillir touristes, excursionnistes et visiteurs locaux sans réservation préalable, à l’exclusion des activités foraines. Ne constituent pas au sens du présent décret une attraction touristique les lieux offrant une simple location de matériel, les paysages, les villes, les sites librement accessibles et les lieux destinés à la pratique sportive pure, à l’organisation de spectacles, d’événements culturels, sportifs ou festifs. (12) Campeur de passage : le touriste dont la présence sur le terrain de camping touristique ne dépasse pas trente jours consécutifs par an et qui utilise tout abri fixe ou mobile, à l’exclusion de caravanes de type résidentiel. Il séjourne de manière effective sur le terrain et retire, à l’issue de son séjour, son abri de camping si celui-ci est mobile. (8) Campeur résidentiel : le touriste dont la présence sur le terrain de camping touristique ne dépasse pas six mois par an et qui utilise une caravane de type résidentiel. (8) Campeur saisonnier : le touriste dont la présence sur le terrain de camping touristique ne dépasse pas quatre mois par an et qui utilise tout abri fixe ou mobile, à l’exclusion de caravanes de type résidentiel. (8) Camping à la ferme : le camping touristique organisé par un exploitant agricole sur un terrain dépendant de son exploitation et n’accueillant aucune caravane de type résidentiel. (8) Camping touristique : l’utilisation comme moyen d’hébergement par des touristes d’un abri mobile non utilisé en qualité d’habitat permanent. (8) Capacité ou nombre de places-lits ou nombre de lits-personnes : Le nombre de places-lits ou lits-personnes dans un établissement ou logement est déterminé par le nombre de personnes qui peuvent passer la nuit dans les lits installés dans l’établissement sans compter les lits qui peuvent être ajoutés à la demande du client. (1) Capacité de base : le nombre de personnes pour lequel un établissement d’hébergement touristique est conçu et proposé en location. (8) Capacité maximale : la capacité de base augmentée du nombre de personnes pouvant être hébergées au moyen de lits d’appoint. (8) Caravane de type résidentiel : Toute caravane sans étage, à l’exception des caravanes dites « chalets » caractérisées par un revêtement en bois ou en matériaux y ressemblant par l’aspect, qui ne peut être tractée sur la voie publique sans autorisation spéciale préalable, pouvant cependant être aisément transportable, son enlèvement ne nécessitant aucun démontage ni démolition. (8)
120
Caravane routière : Toute caravane qui peut être tractée sur la voie publique sans autorisation spéciale préalable. (8) Centre d'Action Touristique des Provinces Wallonnes : Créé à l'initiative des fédérations touristiques de Liège, Namur, Luxembourg, Hainaut et Brabant Wallon, le CATPW est une asbl qui a pour mission la valorisation du patrimoine touristique, la promotion de l'hébergement, de la gastronomie et de toutes les richesses naturelles et culturelles d'une région touristique par excellence. (10) Commissariat général au tourisme : Le CGT a le statut d' Organisme d'Intérêt Public (OIP) de la catégorie A, depuis le 1er juillet 2008. Il est chargé d'exécuter la politique générale du Gouvernement en matière de tourisme, de promouvoir le tourisme sur le territoire de la Région wallonne de langue française et de gérer les infrastructures touristiques, propriétés de la Région wallonne. Il a également pour mission d'encourager le tourisme social. (11) Etablissement d'hébergement touristique : Tout établissement proposant le logement ou l’occupation d’un terrain de camping touristique à un ou plusieurs touristes, même à titre occasionnel. (8) Etablissement hôtelier : Tout établissement d’hébergement touristique à but lucratif portant la dénomination d’hôtel, d’appart-hôtel, d’hostellerie, de motel, d’auberge, de pension ou de relais. (8) Excursionniste : toute personne qui, pour les loisirs ou la détente, se rend dans un lieu de destination situé au-delà de la commune où elle réside habituellement ou des communes limitrophes à celle-ci et qui effectue les déplacements nécessaires entre sa résidence habituelle et le lieu de destination en une seule journée. (12) Fédération provinciale du tourisme : Une fédération provinciale du tourisme a notamment pour mission le développement et la promotion du tourisme de la province; la coordination des actions entreprises par les maisons du tourisme de son ressort,... (3) Hébergement de grande capacité : Hébergement touristique de terroir ou meublé de vacances pouvant accueillir plus de quinze personnes. (8) Hébergement touristique de terroir : Tout établissement d’hébergement touristique situé hors d’un village de vacances, d’un parc résidentiel de week-end, d’un terrain de camping touristique ou d’un terrain de caravanage, à l’exclusion d’un établissement hôtelier ou d’un centre de tourisme social, portant une des dénominations suivantes: a. « gîte rural » lorsqu’il est aménagé dans un bâtiment rural typique du terroir, indépendant et autonome; b. « gîte citadin » lorsqu’il est aménagé dans un bâtiment typique du terroir, indépendant et autonome, situé en milieu urbain; c. « gîte à la ferme » lorsqu’il est aménagé dans un bâtiment, indépendant et autonome, d’une exploitation agricole en activité ou à proximité immédiate de celle-ci; d. « chambre d’hôtes » lorsqu’il s’agit d’une chambre faisant partie de l’habitation unifamiliale, personnelle et habituelle du titulaire de l’autorisation, pour autant qu’elle ne soit pas située dans un bâtiment ou partie de bâtiment accueillant un débit de boissons ou un lieu de restauration ouvert au public;
121
e. « chambre d’hôtes à la ferme » lorsqu’il s’agit d’une chambre d’hôtes aménagée dans une exploitation agricole en activité; f. « maison d’hôtes » lorsqu’il s’agit d’un immeuble comportant quatre ou cinq chambres d’hôtes; g. « maison d’hôtes à la ferme » lorsqu’il s’agit d’un immeuble comportant quatre ou cinq chambres d’hôtes à la ferme. (8) Le tourisme d’affaires : Au sens large, il s’agit de l’ensemble des voyages déterminés par l’activité économique. Il comprend les déplacements individuels à but professionnel, les réunions (congrès, colloque et séminaires), la participation à des salons comme exposant ou comme visiteurs (foires, salons, expositions), les voyages d’études et les voyages de simulation (incentive). De plus en plus, le secteur se réunit autour du concept MICE. Le MICE est une forme de tourisme qui associe les infrastructures touristiques (au sens large) et les services liés aux affaires. Il combine les « Meetings », les « Incentive travels », les « Congress » et « Events ». (7) Les dépenses de consommation touristique : Les dépenses de consommation touristique sont les dépenses consenties par ou au nom d’un touriste, avant, pendant ou après le voyage, et qui se rapportent à un voyage en dehors de l’environnement habituel du touriste. (6) Maison du Tourisme : Elles sont chargées de la promotion et de l’animation des « 42 pays touristiques ». Elles doivent notamment assurer l’accueil et l’information permanentes du touriste et de l’excursionniste et, d’autre part, de soutenir les activités touristiques de son ressort. (3) Meublé de vacances : Tout établissement d’hébergement touristique indépendant et autonome, situé hors d’un village de vacances, d’un parc résidentiel de week-end, d’un terrain de camping touristique ou d’un terrain de caravanage, à l’exclusion d’un établissement hôtelier, d’un centre de tourisme social ou d’un hébergement touristique de terroir. (8) Micro-hébergement : Hébergement touristique de terroir ou meublé de vacances ne comportant qu’un seul espace multifonctionnel, sans chambre séparée, et pouvant accueillir au maximum quatre personnes. (8) Nuitée : Il s’agit de chaque nuitée passée par un voyageur ou pour laquelle un client s’est inscrit dans un établissement d’hébergement collectif ou privé, sa présence physique n’étant pas indispensable. (1) Office de Promotion du Tourisme Wallonie Bruxelles : L’OPT est une asbl notamment chargé de promouvoir l’image et les projets touristiques de la Wallonie et de Bruxelles au delà des limites de leur territoire. (9) Office du Tourisme : L'OT a pour objet le développement et la promotion du tourisme de la commune. (3) Pôle d’intérêt naturel : un centre d’activités axées principalement sur la nature ou l’environnement. (12) Pôle d’intérêt culturel : un centre d’activités axées principalement sur les arts, l’histoire, les sciences ou les techniques. (12)
122
Pôle d’intérêt récréatif : un centre d’activités axées principalement sur les activités de distraction ou ludiques. (12) Résidence de tourisme : Tout établissement d'hébergement touristique à but lucratif répondant aux conditions cumulatives suivantes : • il fait l’objet d’une exploitation permanente; • il est composé d’un ensemble homogène de chambres ou d’appartements meublés, y compris un coin cuisine; • il propose une location à la nuit, à la semaine ou au mois; • il a une capacité maximale d’au moins 100 personnes; • il est géré par une seule personne physique ou morale; • il respecte les normes de classement minimales telles que prévues par ou en vertu de l’article 33 du décret du 18 décembre 2003 relatif aux établissements d’hébergement touristique; • il utilise la dénomination de ″résidence de tourisme″, ″résidence d’affaires″ ou ″résidence services″; • il est situé en dehors de tout établissement d’hébergement touristique utilisant une autre dénomination définie par l'article 2 du décret du 18 décembre 2003 relatif aux établissements d’hébergement touristique. (8) Résidence secondaire individuelle : Construction fixe de type studio, appartement, chalet, villa, maisonnette ou maison qui ne se trouvent ni dans un camping résidentiel, ni dans un centre de vacances résidentiel, ni dans un village de vacances résidentiel. Les constructions sont considérées comme secondes résidences si leurs utilisateurs n’y sont pas domiciliés et si ces constructions sont à la disposition du second résident, propriétaire ou locataire pendant plus de dix mois par an. (4) Section locale : Tout syndicat d’initiative peut être composé de sections à caractère local ou thématique. (3) Syndicat d’initiative : Un SI a pour objet le développement et la promotion du tourisme, soit de tout ou partie d’une commune, soit de plusieurs communes. (3) Table d’hôtes : Service consistant à préparer, exclusivement pour les occupants d’une chambre d’hôtes ou d’une chambre d’hôtes à la ferme, des repas composés principalement de produits du terroir et servis à la table familiale du titulaire de l’autorisation. (8) Taxe sur la valeur ajoutée : La TVA est un impôt sur les biens et les services qui est supporté par le consommateur final et qui est perçu par étapes successives, à savoir à chaque étape dans le processus de production et de distribution. C'est donc la valeur ajoutée qui est taxée à chaque étape. (2) Terrain de camping à la ferme : le terrain de camping touristique utilisé pour la pratique du camping à la ferme. (8)
123
Terrain de camping touristique : Le terrain utilisé d’une manière habituelle ou saisonnière pour la pratique du camping touristique par un ou plusieurs touristes. Ne cesse pas d’être un terrain de camping touristique celui dans les limites duquel le titulaire de l’autorisation installe à titre accessoire des abris fixes, non utilisés en qualité d’habitat permanent. (8) Tourisme : Comprend les activités des personnes voyageant et séjournant dans des lieux en-dehors de leur environnement habituel, pendant une période ininterrompue ne dépassant pas une année, pour des motifs de loisirs, d’affaires ou autres. L’environnement habituel d’une personne comprend une certaine zone autour du lieu de résidence plus tous les autres lieux qu’elle visite fréquemment. En terme statistiques, le concept d’environnement habituel est défini en recourant à divers critères , tels que le changement minimum de localité ou d’unité territoriale administrative, la durée de l’absence du lieu habituel de résidence, la distance minimale parcourue et l’exclusion explicites de déplacements ordinaires. (5) Tourisme émetteur : Comprend les activités des résidents d’une zone donnée voyageant et séjournant dans les lieux en-dehors de cette zone et en-dehors de leur environnement habituel, pendant une période ininterrompue ne dépassant pas une année, pour des motifs de loisirs, d’affaires ou autres. (5) Tourisme intérieur : Somme du tourisme interne et du tourisme récepteur. (5) Tourisme international : Comprend le tourisme récepteur et le tourisme émetteur. (5) Tourisme interne : Comprend les activités des résidents d’un pays donné ou d’une autre zone voyageant et séjournant dans des lieux à l’intérieur de ce pays ou de cette autre zone, mais en-dehors de leur environnement habituel, pendant une période ininterrompue ne dépassant pas une année, pour des motifs de loisirs, d’affaires ou autres. (5) Tourisme récepteur : Comprend les activités des visiteurs non-résidents dans une zone donnée qui se trouve en-dehors de leur environnement habituel, pendant une période ininterrompue ne dépassant pas une année, pour des motifs de loisirs, d’affaires ou autres. (5) Tourisme social : les activités de loisirs et de vacances organisées par une association de façon à offrir à toute personne, et en particulier aux personnes économiquement et culturellement défavorisées, les meilleures conditions pratiques d’accès réel à ces activités. (8) Touriste : toute personne qui, pour les loisirs, la détente ou les affaires, se rend dans un lieu de destination situé au-delà de la commune où elle réside habituellement ou des communes limitrophes à celle-ci et qui séjourne hors de sa résidence habituelle. (12) Village de vacances : tout établissement d’hébergement touristique, composé d’équipements collectifs et d’un ensemble d’au moins quinze unités de séjour, répondant aux conditions cumulatives suivantes: a. il fait partie d’un périmètre cohérent et unique; b. il ne comporte pas de clôtures ou de barrières délimitant le parcellaire; c. l’aménagement de ses abords est uniforme; . il dispose d’un local d’accueil. (8)
124
Visiteur local : toute personne qui, pour le loisir ou la détente, se rend dans un lieu de destination situé dans la commune où elle réside habituellement ou dans une commune limitrophe à celle-ci. (12)
Source : (1) Eurostat : décision de la Commission du 9 décembre 1998 relatives aux procédures d’application de la directive 95/57/CE concernant la collecte d’informations statistiques dans le domaine du Tourisme (JOC du 15/01/99). (2) http://www.belgium.be/fr/impots/tva/index.jsp (3) http://wallex.wallonie.be/index.php?doc=9208 (4) INS : classification des types d’hébergements – 16-03-90 (5) OMT : Concepts, définitions et classifications des Statistiques du Tourisme, Manuel technique, 1995, OMT. (6) OMT, 1991 ; OCDE,2001. (7) Observatoire du tourisme à Bruxelles, 2002. (8) Décret du Gouvernement wallon du 18 décembre 2003 relatif aux établissements d’hébergement touristique, art. 2. (9) http://www.belgiumtouristguide.be/pdf/fr/plaquette_opt.pdf (10) www.catpw.be (11) http://cgt.tourismewallonie.be/ et décret du Gouvernement wallon du 27 mai 2004 relatif à l’organisation du tourisme, Art. 3. et suivants (M.B. du 24/08/2004, p. 62734). (12) Décret du Gouvernement wallon du 1ier avril 2004 relatif aux Attractions Touristiques.
LISTE DES ABRÉVIATIONS • AWEX : Agence Wallonne à l'Exportation et aux Investissements étrangers • ADEHIS : Issue de la fusion entre les sociétés CIGER et WGH Informatique. ADEHIS est un éditeur de solutions informatiques pour le secteur public. • ADEPS : Administration générale de l'aide à la jeunesse, de la santé et du sport en Communauté française de Belgique. • AMEF : Analyse du Marché de l’Emploi et de la Formation • APE : Aide à la Promotion de l’Emploi • BfP : Bureau fédéral du Plan • BIT : Bureau International du Travail • BNB : Banque Nationale de Belgique • CATPW : Centre d'Action Touristique des Provinces Wallonnes • CCILB : Chambre de Commerce et d'Industrie du Luxembourg belge • CCT : Centre de compétence Tourisme est actif sur l'ensembl du territoire de la Région wallonne • CDI : contrat à durée indéterminée • CDD : contrat à durée déterminée • CPAS : Centre Public d’Action Sociale • CSEF : Comité Subrégional de l’Emploi et de la Formation • CGT : Commissariat général au tourisme • DE : Demandeur d'emploi • DEI : Demandeur d'emploi inoccupé • DER : Département de l'Economie Rurale • DGA : Direction générale de l'Agriculture • DGRNE : Direction générale des Ressources naturelles et de l'Environnement • DGSIE : Direction générale Statistique et Information Economique • DIMONA : Déclaration immédiate à l'emploi • EURES : European Employment Services (services de l'emploi européens) • Forem : Service public wallon de l'emploi et de la formation • FTLB : Fédération touristique du Luxembourg belge • IDELUX : Intercommunale de développement économique durable de la province de Luxembourg
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• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
INAMI : Institut National d'Assurance Maladie-Invalidité INASTI : Institut National d'Assurances Sociales pour Travailleurs Indépendants INS : Institut National de Statistique IWEPS : Institut Wallon pour l'Evaluation, la Prospective et la Statistique Le FOREM : Office wallon de la formation professionnelle et de l'emploi MRW : Ministère de la Région wallonne MT : Maison du Tourisme NACE : nomenclature des activités économiques dans la Communauté européenne n.a. (dans un tableau) Non applicable OIP : organisme d’Intérêt Public wallon ONEM : Office National de l'Emploi ONSS : Office National de Sécurité Sociale ONSS APL : Office National de Sécurité Sociale des administrations provinciales et locales ONSS LATG : Base de données salaires-carrières de l'ONSS OPT : Office de Promotion du Tourisme Wallonie Bruxelles OT : Office du Tourisme OTLux : Observatoire du tourisme de la province de Luxembourg OTW : Observatoire du tourisme de la région Wallonne PFI : Plan Formation-Insertion PIB : Produit intérieur brut REAL :Réseau d’études et d’analyses de la Province de Luxembourg RW : Région wallonne SA : Une société anonyme est une forme juridique de société commerciale dans divers pays SAU : Surface agricole utile SPF : Service public fédéral SPRL : Société Privée à Responsabilité Limitée SI : Syndicat d’initiative SL : Section locale TVA : Taxe sur la valeur ajoutée v.a. (dans un tableau) Valeur absolue ZAE Zone d’activités économiques ZSP Zones Spéciales de Protection (dans un tableau) Valeur nulle
ADRESSES Commissariat Général au Tourisme : Avenue Gouverneur Bovesse 74 - 5100 Jambes Tél. : + 32 (0) 81 332 720 - http://cgt.tourismewallonie.be/ Office de Promotion du Tourisme de Wallonie et de Bruxelles, ASBL : Rue Saint-Bernard 30 1060 Bruxelles – Tél. : + 32 (0) 70 221 021 - http://www.opt.be/ Centre d’Action touristique des Provinces wallonnes : rue de l’Eglise 15 - 6980 La-Roche-en-Ardenne Tél. : + 32 (0) 84 411 981 - http://www.catpw.be/ Fédération touristique du Luxembourg belge : Quai de l’Ourthe 9 – 6980 La-Roche-en-Ardenne Tél. : + 32 (0) 84 411 011 – info@ftlb.be - http://www.luxembourg-tourisme.be/ MT du Pays d' Arlon : Rue des Faubourgs 2 - 6700 Arlon - Tél. :+32 (0) 63 219 454 info@arlon-tourisme.be - http://www.arlon-tourisme.be MT du Pays d' Houffalize-La Roche-en-Ardenne : Place du Marché 15 - BP 37 – 6980 La Roche-en-Ardenne Tél. :+32 (0) 84 367 736 - info@coeurdelardenne.be - http://www.coeurdelardenne.be
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MT du Pays d' Ourthe et Aisne : Grand-Rue 16 – 6940 Barvaux-sur-Ourthe Tél. :+32 (0) 86 213 081 ou +32 (0) 86 213 500 - info@ourthe-et-aisne.be http://www.ourthe-et-aisne.be MT du Pays de Bastogne : Place Mac Auliffe – 6600 Bastogne - Tél. :+32 (0) 61 212 711 info@paysdebastogne.be - http://www.paysdebastogne.be MT du Pays de Bouillon : Quai des Saulx 12 – 6830 Bouillon - Tél. :+32 (0) 61 465 211 info@bouillon-tourisme.be - http://www.bouillon-tourisme.be MT du Pays de Gaume : Rue des Grasses Oies 2b – 6760 Virton - Tél. :+32 (0) 63 578 904 mtg@soleildegaume.com - http://www.soleildegaume.com MT du Pays de la Forêt d'Anlier : Grand'Place 3 – 6840 Neufchâteau - Tél. :+32 (0) 61 275 088 info@foret-anlier-tourisme.be - http://www.foret-anlier-tourisme.be MT du Pays de la Haute-Lesse : Place de l'Esro 60 - 6890 Redu - Tél. :+32 (0) 61 656 699 hautelesse@swing.be - http://www.haute-lesse-tourisme.be MT du Pays de la Semois entre Ardenne et Gaume : Esplanade du Panorama 1 – 6820 Florenville Tél. :+32 (0) 61 311 229 - info@semois-tourisme.be - http://www.semois-tourisme.be MT du Pays de Marche et de Nassogne : Place de l'Etang 15 – 6900 Marche-en-Famenne Tél. :+32 (0) 84 345 327 - infotourisme@marche.be - http://maisontourisme.nassogne.marche.be MT du Pays de St-Hubert : Rue Saint-Gilles 12 – 6870 Saint-Hubert - Tél. :+32 (0) 61 613 010 info@saint-hubert-tourisme.be - http://www.saint-hubert-tourisme.be MT du Pays du Val de Salm et des Sources de l'Ourthe : Avenue de la Salm 50 – 6690 Vielsalm Tél. :+32 (0) 80 215 052 - info@vielsalm-gouvy.org - http://www.vielsalm-gouvy.org Visitez le portail des professionnels du tourisme en province de Luxembourg http://pro.ftlb.be/
Durbuy
Manhay
Erezée Hotton Marche
Vielsalm
le Pays d’Ourthe & Aisne le Pays du Val de Salm & des Sources de l’Ourthe
Rendeux
Gouvy
le Pays de Houffalize & La Roche-en-Ardenne
N4
La Roche le Pays de Marche & Nassogne
Nassogne Houffalize Tenneville Bertogne
Tellin
Wellin
le Pays de la Haute-Lesse
Saint-Hubert Sainte-Ode
Daverdisse le Pays de Saint-Hubert
Libin
Bastogne
le Pays de Bastogne
E25 E411
Paliseul
Vaux-s-Sûre
Libramont
N4
le Pays de Bouillon
N89
Fauvillers Bertrix
Neufchâteau Léglise
Bouillon
Herbeumont le Pays de la Semois entre Ardenne et Gaume
Martelange
le Pays de la Forêt d’Anlier
Attert Chiny Habay le Pays d’Arlon
Florenville Tintigny
Etalle
Meix-Dvt-Virton le Pays de Gaume
E25
Saint-Léger
Arlon
Messancy Aubange
Virton Musson Rouvroy
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NOTE DE L’EQUIPE TECHNIQUE DU REAL Le REAL est connu par sa dynamique de réseau dans le rassemblement et l’analyse de données socio-économiques relatives à la province de Luxembourg. Jusqu’à présent, chaque partenaire apportait son expertise aux productions pluridisciplinaires du REAL. C’est ainsi qu’ont notamment été publiés « Chiffres et Réalités » ou des « Tableaux de bord », documents généraux enrichis d’analyses plus spécifiques telles celles menées sur les ressources naturelles, l’agriculture, l’environnement... Pour la première fois, et ce à la demande du Comité de pilotage, le REAL a rassemblé ses compétences autour d’un même thème, et non des moindres, le tourisme. Le tourisme, s’il fait partie des enjeux économiques de la province et s’il en constitue un des sujets emblématiques, s’est pour le moins révélé une matière très complexe à traiter par notre réseau toujours en quête de rigueur scientifique. Le REAL a donc fait preuve d’audace en se lançant, en tant qu’organe neutre, dans cette entreprise. En effet, qu’est-ce que le tourisme ? Identifier les activités qui le composent tout comme quantifier le nombre de touristes se sont avérés des exercices périlleux. Par ailleurs, il n’existe pas une méthode mais plusieurs pour tenter d’évaluer l’impact socio-économique du tourisme : chacune a ses limites, entraîne des biais ou n’a pu être actualisée aux données les plus récentes. Enfin, les comparaisons entre régions ou au sein-même de l’Europe se sont avérées impossibles. Tout ceci n’a pas empêché le REAL de vous proposer le fruit de son travail. Ce document doit être pour tous un outil de travail qui se veut une ébauche de réponse à la question des impacts du tourisme dans la province de Luxembourg. Nous remercions toutes les personnes qui de près ou de loin nous ont aidés à obtenir des informations sur le sujet, de même que nos responsables qui nous ont permis d’œuvrer dans une démarche commune pour augmenter la connaissance au-delà des logiques institutionnelles. Le REAL
Ce document a été réalisé par le REAL qui rassemble : Christophe Hay, Chambre de Commerce et d’Industrie du Luxembourg Belge Catherine Habran, Comité Subrégional de l’Emploi et de la Formation du Luxembourg belge Frédéric Rousseau et Ludovic Collard, Fédération touristique du Luxembourg belge Pierre Gramme, Forem Conseil Jean-François Peters, Association Intercommunale pour le développement économique durable de la province de Luxembourg Pierre Peeters, Province de Luxembourg, Département d’Economie Rurale Sabine Vandermeulen, Province de Luxembourg, Division Economie Jean-Pierre Sottiaux, Interface Ulg Marie-Caroline Detroz, Valbois RN Sylvie Lefevre, Promemploi NGE 2000 Merci à l’équipe de la Division Economie de la province de Luxembourg pour ses relectures. Pour tout renseignement complémentaire : Coordination REAL Sabine Vandermeulen Province de Luxembourg Division Economie Square Albert,1er - 6700 ARLON Tél. : +32 (0)63 212 635 - Fax : +32 (0)63 212 639 - E-mail : s.vandermeulen@province.luxembourg.be © photos : P. Willems - FTLB, Q.Lenel, Valbois, Train Touristique de l’Aisne, collection privée Jacques Cornerotte
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LE T OU RI SM E EN PROVI N CE D E LUXEMBO URG CHIFFRES ET RÉALITÉS