2016
Tableau de bord socio-économique de la province de Luxembourg
Antwerpen WestVlanderen
OostVlanderen VlaamsBrabant
Limburg
Brabant Wallon Liège
Hainaut Namur
Province de Luxembourg
avec le soutien du Collège provincial de la Province de Luxembourg
Pour tout renseignement complémentaire : Coordination REAL Edith GOBLET Province de Luxembourg – Direction de l’Economie Square Albert 1er, 1 à 6700 Arlon. Tél : 063/21 26 36 e.goblet@province.luxembourg.be
Graphisme et mise en page : Studio 36 – studio graphique de la Halle de Han – 063/44 00 67
Copyright photos : IDELUX FTLB Les cartes ont été réalisées avec Philcarto
de la province de Luxembourg
Frédéric DE CEULAER, Observatoire de la Santé de la Province de Luxembourg Marie-Caroline DETROZ, Ressources Naturelles Développement asbl Adeline DUSSART, le Forem Edith GOBLET, Direction de l’Economie de la Province de Luxembourg Catherine HABRAN, Instance Bassin Enseignement qualifiant – Formation – Emploi Sylvie LEFEBVRE, Promemploi Sophie MAHIN, Observatoire de la Santé de la Province de Luxembourg Pierre PEETERS, Direction de l’Economie Rurale de la Province de Luxembourg Alexandre PETIT, IDELUX Bertrand PETIT, FTLB Christine VINTENS, NGE asbl Le secrétariat en a été assuré par Mélanie SAUSSU, Direction de l’Economie de la Province de Luxembourg
Tableau de bord socio-économique
Ce document a été réalisé par l’équipe technique du REAL, qui rassemble : Tout comme les précédentes éditions, ce Tableau de bord socio-économique de la province de Luxembourg sera une source inestimable pour tous les acteurs qu’ils proviennent du monde politique, social, économique, culturel, etc. Chaque habitant de notre province y trouvera des informations transversales sur nos communes luxembourgeoises. C’est un véritable scanner de notre province qui vous est proposé au travers de cet ouvrage. Les statistiques, graphiques et analyses qui sont détaillés au fil des pages permettent de se rendre compte de la vitalité de notre province tant d’un point de vue socio-économique que d’un point de vue démographique. La province de Luxembourg est en effet la province belge ayant connu le plus fort taux de croissance démographique de ces dernières années. La proximité du Grand-Duché de Luxembourg n’y est certainement pas étrangère mais ce n’est pas l’unique raison. De plus en plus de Belges sont à la recherche d’espace, de calme et de tranquillité pour s’installer. Dans ce domaine, notre province est imbattable. Ses paysages somptueux, ses grandes étendues boisées et ses villages et hameaux typiques offrent un cadre de vie remarquable. Au niveau économique, notre province ne doit nourrir aucun complexe. Notre taux de chômage est en dessous de la moyenne nationale. De plus en plus d’entreprises décident d’exploiter l’espace qu’offre notre territoire pour s’y implanter. Dans ce domaine, je me dois de souligner le travail mené depuis de nombreuses années par l’intercommunale IDELUX. Les parcs d’activités économiques ne cessent de fleurir aux quatre coins de notre province. La province de Luxembourg, et j’ai pu m’en rendre compte moi-même lors de mes premiers mois en tant que Gouverneur, possède sur son territoire de nombreuses entreprises phares dans des domaines bien différents. Je prends comme exemple les sites de Redu et de Transinne, fleuron de l’industrie spatiale européenne. Toutes ces données doivent nous rendre fiers de notre Luxembourg. Fiers, mais aussi optimistes. Car dans le climat parfois morose que nous avons connu ces derniers mois, cet optimisme couplé à la bien connue ardeur au travail des Luxembourgeois sera sans nul doute un atout décisif. Olivier Schmitz, Gouverneur de la province de Luxembourg
1
1
POPULATION ET MARCHÉ DU TRAVAIL
1.1. Population et structure d’activité a.
Population résidente
>
280.327 habitants dans la province au 1er janvier 2016, soit une densité de 63,1 hab/km² (213,8 en Wallonie), 22,4 % des habitants ont moins de 18 ans (21,0 % en Wallonie).
> > >
Sources : SPF Economie, au 1er janvier 2016 (population totale) - Steunpunt WSE, moyenne 2014 (population active et taux d’emploi)
En 10 ans, progression du nombre d’habitants de 7,3 % en province de Luxembourg (+ 4,8 % en Wallonie). En 2014, population active occupée estimée à 112.171 personnes (y compris travailleurs salariés, frontaliers, indépendants et aidants). Taux d’activité et d’emploi1 plus élevés dans la province qu’en Wallonie (taux d’emploi : 62,0 % dans la province ; 56,7 % en Wallonie).
b.
Travailleurs résidents occupés au Grand-Duché de Luxembourg (GDL)
> >
29.521 travailleurs résidant en province de Luxembourg occupés au GDL en mars 2014 (pour 41.021 au niveau national). Augmentation de 9,0 % du nombre de travailleurs résidant dans la province et occupés au GDL sur 5 ans (+ 9,1 % au niveau national).
c.
Résidents français occupés en province de Luxembourg
>
En 2014, 6.210 personnes résidant en France occupent un poste de travail en province de Luxembourg (évolution : + 2,8 % en 5 ans).
Source : IGSS (Luxembourg), mars 2014
Source : INAMI, 2014.
1
Le taux d’activité exprime le pourcentage de personnes qui se présentent sur le marché du travail, qu’elles soient à l’emploi ou à la recherche d’un emploi (population active), parmi la population en âge de travailler (15 à 64 ans). Le taux d’emploi indique le pourcentage de personnes qui ont effectivement un emploi (population active occupée) parmi la population en âge de travailler.
3
Structure d’activité de la population résidant dans la province en 2014
Source : Steunput WSE, moyenne 2014.
1.2. Travailleurs indépendants 22.677 travailleurs indépendants au 31/12/2015
Population en âge de travailler (15 à 64 ans) : 180.873 (A)
Au 31 décembre 2015, on dénombre 22.677 indépendants et aidants (92,5 % indépendants et 7,5 % aidants), dont 64,5 % en activité principale, 24,0 % en activité complémentaire et 11,6 % actifs après l’âge de la pension.
Durbuy
Vielsalm Érezée Manhay
Hotton
Rendeux
Marche-en-Famenne
Gouvy
La-Roche-en-Ardenne
Population active : 126.271 (B) Taux d’activité : 69,8 % (B/A)
Nassogne
Population inactive : 54.602
Houffalize
Tenneville
Au niveau provincial, le commerce est le premier secteur par ordre d’importance (25,9 %). L’industrie-artisanat, les professions libérales et l’agriculture représentent chacun environ 21-22 %.
Wellin Tellin
Sainte-Ode
Bertogne
Saint-Hubert
Daverdisse
Vaux-sur-Sûre
Bastogne
INASTI 2015
Libin 1354
Libramont-Chevigny
1173
Paliseul
Population active occupée : 112.171 (C) Taux d’emploi : 62,0 % (C/A)
Population active inoccupée : 14.099 (D) Taux de chômage : 11,2 % (D/B)
Fauvillers
Bertrix
Bouillon
732
Neufchâteau
590
Martelange Herbeumont
427
Léglise
292
Florenville Attert Habay Chiny Tintigny
Meix-devantVirton
Virton
Etalle
Arlon
Saint-Léger
Messancy
Entre 2010 et 2015, évolution négative du nombre d’indépendants et aidants (- 0,7 % dans la province, + 8,2 % en Wallonie) : pertes dans le secteur du commerce (- 379 travailleurs, soit - 6,1 %), de l’agriculture (- 195 travailleurs, soit - 3,7 %) et de l’industrie (- 191 travailleurs, soit - 3,7 %). Les évolutions sont surtout négatives dans les professions d’agriculteurs, menuisiers (industrie du bois), dans le commerce de détail et l’Horeca (industrie hôtelière). Par contre les augmentations sont assez importantes dans les professions liées au paramédical (psychologues, infirmiers, thérapeutes…), à l’horticulture et chez les administrateurs de société de professions libérales. Diminution de 11,7 % du nombre d’aidants, surtout présents dans le secteur de l’agriculture. Le nombre d’indépendants actifs après la pension est en augmentation (+ 22,7 %), alors que celui des indépendants en activité principale est en diminution (- 3,7 %). Un tiers des indépendants a 55 ans et plus.
Musson Rouvroy
5 communes comptent plus de 1.000 indépendants : Marche-en-Famenne (1.354), Arlon (1.335), Durbuy (1.295), Bastogne (1.267) et Libramont (1.173). Entre 2010 et 2015, Arlon, Bastogne et Marche-en-Famenne ont vu leur nombre d’indépendants diminuer (- 104 à Arlon, - 91 à Bastogne, et - 29 à Marcheen-Famenne) quand Durbuy et Libramont en ont gagné (+ 67 indépendants à Durbuy et + 28 à Libramont).
Aubange
32,2 % déclarent des revenus nuls ou de moins de 2.500 € par an. Source : INASTI, 31/12/2010 à 2015.
4
5
1.3. Travailleurs salariés 75.622 postes de travail salarié au 31/12/2014 [Jenks] ONSS Evolution 2010 - 2014 38.2 29.4 7.5
Durbuy
0
Vielsalm Erezée
-31.4
Manhay
Hotton
ONSS Total 2014 , 4e trimestre (fin décembre)
Rendeux
Marche-en-Famenne
Gouvy La-Roche-en-Ardenne Nassogne Wellin
12641 11038
Houffalize
Tenneville
6370 4468
Tellin
1595 682
Bertogne
Sainte-Ode Saint-Hubert Daverdisse
Bastogne Libin
Libramont-Chevigny
Vaux-sur-Sûre
Paliseul
Bouillon
-14.5
Fauvillers Neufchâteau
Bertrix
Martelange
Léglise
Herbeumont
Attert
Florenville
Habay Chiny
Etalle Tintigny
Arlon Saint-Léger
Meix-devantVirton
Messancy Musson
Aubange
1.4. Demandeurs d’emploi 11.951 demandeurs d’emploi inoccupés au 30/06/2016 [Jenks] Taux de demande d'emploi
En 2014, 75.622 postes de travail salarié dans la province, dont 46,1 % dans l’administration publique, défense, enseignement, santé et action sociale, 20,1 % dans les commerces, transports, Horeca, 10,8 % (8.181 postes) dans l’industrie manufacturière, extractive et autre et 8,2 % (6.164 postes) dans la construction.
15
10.6 8.8
Vielsalm Érezée
Nombre de DEI
Marche-en-Famenne
12.641 postes de travail salarié sont occupés dans les établissements de la commune d’Arlon, 11.038 à Marche-enFamenne, 6.370 à Libramont, 5.208 à Bastogne et 4.468 à Virton. Cependant, le nombre de postes a diminué à Arlon entre 2010 et 2014 (- 3,6 %), alors qu’il a augmenté à Marche-en-Famenne (+ 5,4 %) et à Libramont (+ 6,7 %).
6
Rendeux Gouvy La-Roche-en-Ardenne Nassogne
Tellin
Saint-Hubert
Sainte-Ode
Daverdisse Vaux-sur-Sûre Libramont-Chevigny Paliseul Fauvillers
Bertrix Bouillon
Neufchâteau Martelange Herbeumont
Léglise
Florenville Habay
Attert
Chiny Etalle
Tintigny
Meix-devantVirton
Virton
Saint-Léger
Musson Rouvroy
2
605 264 169 61
Bastogne
Bertogne
Libin
1452 771
Houffalize
Tenneville
Wellin
Stagnation du nombre total de postes entre 2010 et 2014 (+ 0,3 %), diminution de 8,4 % du nombre de postes dans l’industrie (surtout dans la réparation de machines et d’équipements) et de 5,2 % dans la construction qui chute surtout depuis 2012. Les activités spécialisées liées à l’emploi (intérim) ont augmenté de 20,9 % sur cette période (+ 454 postes). Le commerce de détail augmente de 6,3 % (+ 385 postes). L’Horeca, malgré des fluctuations annuelles, se maintient bien sur l’ensemble de la période et connaît même une embellie fin 2014. Les transports se maintiennent (+ 0,2 %). Le secteur « administration publique, défense, enseignement, santé et action sociale » stagne (+ 0,6 %). Source : ONSS, statistiques décentralisées, 31/12/2010 à 2014.
6.7 4.9
Manhay
Hotton
Virton Rouvroy
12.1
Durbuy
Arlon Messancy
Aubange
Au 30 juin 2016, la province de Luxembourg dénombre 11.951 demandeurs d’emploi inoccupés (D.E.I.), soit 5,5 % des D.E.I. wallons. Parmi eux, 8.485 demandeurs d’allocations, 1.440 jeunes en stage d’insertion, 1.100 inscrits obligatoirement et 926 inscrits librement. Par rapport à juin 2015, la province enregistre 756 D.E.I. en moins, soit une diminution de - 5,9 %, contre - 6,2 % en Wallonie. En termes de profil : > 1 demandeur d’emploi sur 5 a moins de 25 ans (21,1 % contre 18,1 % en Wallonie hors Communauté germanophone) et 1 sur 4 est âgé de 50 ans ou plus (25,1 % contre 26,7 %) ; > 4 demandeurs d’emploi sur 10 n’ont pas de certificat de l’enseignement secondaire supérieur ou d’apprentissage (41,6 % contre 48,1 %) ; > 1 demandeur d’emploi sur 3 est inoccupé depuis au moins 2 ans (33,3 % contre 39,5 %). Au 30 juin 2016, le taux de demande d’emploi2 s’élève à 9,5 % (9,2 % pour les hommes et 9,8 % pour les femmes). Il est inférieur au taux wallon (13,8 %). De fortes disparités apparaissent au niveau communal. Le taux de demande d’emploi s’échelonne de 4,9 % à Vaux-sur-Sûre à 15,0 % à Sainte-Ode.
Sources : le Forem, Steunpunt WSE pour l’IWEPS (population active, moyenne 2014).
Il est obtenu en divisant le nombre de demandeurs d’emploi inoccupés par la population active calculée par le Steunpunt WSE pour l’IWEPS (moyenne 2014).
7
1.5. Opportunités d’emploi 4.935 opportunités d’emploi gérées par le Forem durant le 1er semestre 2016 3
TOP 15 des opportunités d’emploi gérées par le Forem selon le groupe de professions (hors intérim et aides publiques)3
1er semestre 1er semestre 2015 2016
1
Professions de la formation initiale (instituteur, enseignant, éducateur,…)
313
345
2
Personnel de la restauration (serveur, cuisinier, commis de cuisine, …)
243
296
3
Personnel des services administratifs (secrétaire, employé administratif, comptable, …)
151
142
Personnel du gros œuvre et des travaux publics (maçon, couvreur, manœuvre,…) Personnel des services aux personnes (aide-ménager, ouvrier d’entretien, puériculteur, …) Personnel de la vente (vendeur, …)
78
128
173
120
152
115
79
108
80
100
68
85
74
81
4 5 6 7
Professionnels de l’intervention sociale et culturelle (assitant social, animateur, monteur sportif, …) 8 Personnel d’entretien, maintenance (mécanicien, carrossier, électricien de maintenance, …) 9 Personnel des services aux entreprises et aux collectivités (technicien de surface, agent de sécurité, agent d’entretien urbain, …) 10 Agents de maîtrise, techniciens et ingénieurs du bâtiment, des travaux publics et de l’extraction (dessinateur de la construction, conducteur de travaux, chargé d’études techniques, …) 11 Professionnels des soins paramédicaux (infirmier, aide-soignant, chef de service, …) 12 Personnel de la construction mécanique et du travail des métaux (soudeur, technicien en système d’usinage, opérateur sur machines d’usinage, …) 13 Personnel des forces de ventes (délégué commercial, vendeur à domicile, vendeur auto, …) 14 Personnel du second œuvre (installateur électricien, monteur en sanitaire et chauffage, poseur de fermetures menuisées, …) 15 Personnel de la production agricole (jardinier, maraicher, horticulteur, ouvrier agricole, …) Total TOP 15 (hors intérim et aides publiques) Circuit ordinaire (hors intérim et aides publiques) Intérim et aides publiques TOTAL 3
84
81
23
69
103
61
54
54
35
52
1.710 2.556 1.769 4.325
1.837 2.503 2.432 4.935 Source : le Forem
Au cours du 1er semestre 2016, 4.935 opportunités d’emploi ont été gérées par le Forem Luxembourg. 50,7 % proviennent du circuit de travail ordinaire, 35,4 % de l’intérim et 13,9 % bénéficient d’aides publiques.
[Jenks] RIS 2015 /pop 18-64 ans 01/01/2016 5
2.9 2.1
Vielsalm
1.4
Erezée
0.4
Hotton
Marche-en-Famenne
Manhay
Rendeux Gouvy La-Roche-en-Ardenne Houffalize
Nassogne Tenneville Tellin
Wellin
Bertogne Saint-Hubert
Daverdisse
Les 15 premiers groupes professionnels représentent 3/4 des opportunités d’emploi gérées au 1er semestre 2016, hors intérim et aides publiques (73,4 %). Les groupes professionnels les plus affectés par des variations à la baisse sont le personnel de la sécurité publique (- 148), désormais hors du top 15, le personnel des services aux personnes (- 53) et le personnel des forces de ventes (- 42). A contrario, d’autres groupes professionnels ont progressé en termes d’opportunités d’emploi. C’est le cas notamment pour le personnel de la restauration (+ 53), le personnel du gros œuvre et des travaux publics (+ 50) et le personnel de la construction mécanique et du travail des métaux (+ 46).
Durbuy
3.8
Par rapport au 1er semestre 2015, le Forem Luxembourg enregistre une hausse de 14,1 % contre 17,5 % pour l’ensemble du Forem (hors opportunités d’emploi des autres Services Publics régionaux de l’Emploi et des autres partenaires). La hausse s’observe au niveau des opportunités provenant de l’intérim (+ 50,6 %) et de celles bénéficiant d’aides publiques (+ 12,6 %). Le circuit de travail ordinaire est en recul (- 2,1 %).
Le Forem ne gère qu’une partie des offres disponibles sur le marché de l’emploi. Ces données ne peuvent à elles seules refléter la demande de travail des entreprises.
8
1.6. Revenus d’intégration sociale 2.253 bénéficiaires en 2015 (moyenne mensuelle)
Bastogne
Sainte-Ode
Libin Paliseul
Vaux-sur-Sûre
Libramont-Chevigny Bertrix
Fauvillers Neufchâteau
Herbeumont
Martelange Léglise
Bouillon
RIS Nb bénéficiaires annuels 2015
Attert Florenville Habay
Chiny
473
Tintigny 391 251 164
Virton
Meix-devantVirton
Saint-Léger
Musson
97 53
Rouvroy
4
Arlon
Etalle
Le CPAS de chaque commune a pour mission de garantir le droit à l’intégration sociale aux personnes qui ne disposent pas de revenus suffisants et qui remplissent les conditions légales. Le CPAS dispose à cet effet de 3 instruments : l’emploi, le revenu d’intégration et le projet individualisé d’intégration sociale. Lorsque l’emploi n’est pas possible ou pas encore possible, la personne a droit à une prestation financière appelée revenu d’intégration sociale (RIS). En province de Luxembourg, le nombre de bénéficiaires du RIS en 2015 (au moins une fois sur l’année) s’est élevé à 4.220, soit 2,5 % de la population de 18 à 64 ans. En Wallonie, ce ratio s’élève à 4,1 % et à 2,7 % en Belgique. Au niveau communal, ces ratios s’échelonnent de 0,4 % à Attert et 0,6 % à Vaux-sur-Sûre jusqu’à 4,2 % à Virton et Herbeumont, 4,3 % à Rouvroy et 5 % à Bouillon. En moyenne mensuelle, le nombre de personnes qui ont perçu en 2015 un revenu d’intégration sociale s’élève à 2.253 pour l’ensemble de la province de Luxembourg. L’augmentation entre 2014 et 2015 est de 12,4 %, soit 249 bénéficiaires en plus en moyenne en 2015 (+ 17,4 % en Wallonie et + 13,2 % en Belgique). De nombreux facteurs structurels sont de nature à influencer l’augmentation du nombre de bénéficiaires d’un revenu d’intégration sociale : précarisation des groupes à risques, transferts vers les CPAS des chômeurs exclus de l’Onem, apparition de nouveaux bénéficiaires de l’aide des CPAS en complément d’autres ressources, allongement de la durée du stage d’insertion professionnelle des nouveaux demandeurs d’emploi…4
Messancy
Aubange
Sources : Pour le RIS (nombre annuel) : SPP Intégration sociale, Lutte contre la Pauvreté, Economie sociale et Politique des Grandes Villes ; pour la population en âge de travailler (15-64 ans) au 01/01/2016 : SPF Economie, PME, Classes moyennes et Energie.
Bulletin statistique avril 2014 – SPP Intégration sociale, Lutte contre la Pauvreté, Economie sociale et Politique des Grandes Villes
9
2
1.7. Les étudiants du supérieur et des universités francophones
Etudiants Hautes Ecoles domiciliés en province de Luxembourg Année scolaire 2014-2015 Total des effectifs de l’enseignement supérieur hors université domiciliés en province de Luxembourg selon le lieu de résidence
Nombre
%
Scolarisés province de Luxembourg
1.972
37,2
Scolarisés province de Liège
1.776
33,5
Scolarisés province de Namur
866
16,3
Scolarisés province de Brabant wallon
130
2,5
Scolarisés province du Hainaut
62
1,2
Scolarisés Bruxelles-Capitale
494
9,3
Total des effectifs des étudiants domiciliés en province de Luxembourg 5.300 100,0 Source : ETNIC, année 2014-2015.
Sur les 5.300 étudiants domiciliés en province de Luxembourg et inscrits dans des Hautes Ecoles de la FWB, 1.972 sont scolarisés en province de Luxembourg, soit 37,2 %. Navettes vers Liège : 1.776 étudiants du supérieur domiciliés en province de Luxembourg sont scolarisés en province de Liège. Parmi ceux scolarisés dans l’arrondissement de Liège, 504 viennent de l’arrondissement de Bastogne et 537 de l’arrondissement de Marche-en-Famenne. Notons également que 220 étudiants viennent de l’arrondissement d’Arlon, 210 de Neufchâteau et 183 de Virton. Navettes vers Namur : 866 étudiants domiciliés dans la province sont scolarisés dans la province de Namur. Parmi ceux scolarisés dans l’arrondissement de Namur, 246 viennent de l’arrondissement de Neufchâteau, 204 de Marche-en-Famenne, 161 d’Arlon et, malgré les distances, 151 de Virton.
10
3.501 étudiants domiciliés dans la province dans les universités belges francophones Etudiants porteurs d’un titre secondaire à programme belge Université francophone d’inscription
5.300 étudiants domiciliés dans la province scolarisés dans l’enseignement supérieur hors université FWB
NIVEAU DE VIE
Domicile de l’étudiant par arrondissement
Total
%
Arlon Bastogne Marche-en- Neufchâteau Virton Famenne
[Jenks] Revenu médian par déclaration 2013
Inscrits à l’ULg
228
357
381
186
180
1.332
38,0
Inscrits à l’UCL
385
133
159
310
345
1.332
38,0
Inscrits à l’ULB
113
32
43
62
78
328
9,4
Inscrits à UMons
4
2
6
6
1
19
0,5
Inscrits à UNamur
96
56
83
140
87
462
13,2
Inscrits à USL-B (St-Louis Bruxelles)
Total des effectifs des étudiants porteurs d’un titre secondaire délivré en province de Luxembourg
6 832
2
1
582
673
12 716
7 698
28
Durbuy
33,35 33,35
Manhay
Hotton
24,03 21,79
Marche-en-Famenne
19,09
Rendeux Gouvy La-Roche-en-Ardenne
Houffalize
Nassogne
0,8
3.501 100,0
Vielsalm
Érezée
26,91
Tenneville Wellin
Tellin
Bertogne Sainte-Ode
Saint-Hubert
Bastogne
Daverdisse Libin Libramont-Chevigny Vaux-sur-Sûre
Source : CREF – Année académique 2013-2014. Paliseul
3.501 étudiants porteurs d’un titre secondaire belge et domiciliés dans la province sont inscrits dans les universités francophones : 1.332 à l’ULg et à l’UCL et 462 à Namur. Sur les 1.332 inscrits à l’ULg (Liège, Gembloux, Arlon), 381 sont domiciliés dans l’arrondissement de Marche-en-Famenne, 357 à Bastogne, 228 à Arlon, 186 à Neufchâteau et 180 à Virton. L’UCL (Louvain-la-Neuve, mais aussi Bruxelles Woluwe et St-Gilles, Mons, Tournai, Charleroi) draine davantage d’étudiants des arrondissements d’Arlon (385), Virton (345) et Neufchâteau (310). L’UNamur attire principalement des étudiants de l’arrondissement de Neufchâteau (140), puis d’Arlon (96), Virton (87) et Marche-en-Famenne (83). Quant aux inscrits à l’ULB, 113 sont domiciliés dans l’arrondissement d’Arlon.
Fauvillers Bertrix
Bouillon
Martelange
Léglise
Herbeumont
Florenville
Evolution du revenu depuis 2003
Neufchâteau
Attert
Habay
Chiny Tintigny
Arlon Etalle
1 [63044] 0 [62009] 0 [63013] 0 [62003] 0 [65047]
Meix-devantVirton Rouvroy
Saint-Léger Virton
Musson
Messancy Aubange
Revenu médian par déclaration : Grandes disparités au sein de la province Wallonie : 21.715 € Arrondissement d’Arlon : 27.548 € Province de Luxembourg : 23.709 € Arrondissement de Bastogne : 23.175 € Arrondissement de Marche-en-Famenne : 21.815 € Arrondissement de Neufchâteau : 22.538 € Arrondissement de Virton : 24.430 € Le sud-est de la province de Luxembourg héberge les revenus médians nets par déclaration les plus importants avec notamment Attert et Messancy. Plusieurs communes de la province ont des revenus médians nets par déclaration inférieurs à la moyenne wallonne. Elles se situent principalement à l’ouest de la province : Bouillon, Florenville, Daverdisse, Herbeumont et au nord avec Durbuy, La Roche-en-Ardenne, Erezée. En ce qui concerne l’évolution de ces revenus sur les dix dernières années, il est à noter l’importante croissance dans le nord-ouest avec notamment plus de 50 % de croissance pour la commune de Rendeux. Les taux de croissance les plus faibles sont enregistrés dans le sud de la province, notamment où les revenus sont les plus importants comme à Etalle ou Aubange, mais pas uniquement. En effet, Florenville est un cas à part puisque la commune compte un des plus faibles revenus médians nets par déclaration ainsi qu’une des croissances les plus faibles. Notons également que cet indicateur statistique connait quelques biais principalement dus au fait qu’il s’agit du revenu total de la déclaration, net de dépenses déductibles et que de nombreux revenus ne doivent pas être déclarés. La définition de ces revenus peut varier entre les années, au gré de la législation. Un autre biais très important est la prise en compte partielle du revenu des frontaliers travaillant au Grand-Duché de Luxembourg. Cette prise en compte dépend du régime fiscal des travailleurs. Dès lors, les revenus dans le sud-est de la province de Luxembourg, déjà plus importants qu’ailleurs, devraient l’être encore plus.
0 [65045]
Source : SPF économie – DG Statistique/Statistics Belgium (stat fiscales).
11
3
4
ENTREPRISES
Belgique Wallonie Province de Luxembourg Arrondissement d’Arlon Arrondissement de Bastogne Arrondissement de Marche-en-Famenne Arrondissement de Neufchâteau Arrondissement de Virton
2013 Nombre Nombre d’entreprises de faillites 823.843 11.740 223.844 3.346 18.408 196 2.128 40 3.770 36 4.540 61
2014 Nombre Nombre d’entreprises de faillites 849.456 10.736 229.157 3.248 18.558 171 2.160 31 3.784 26 4.518 56
2015 Nombre Nombre d’entreprises de faillites 869.662 9.762 232.977 2.851 18.804 154 2.186 35 3.860 22 4.599 39
SECTEURS À LA LOUPE
4.1. Construction Nbre en 2015
1. Le secteur de la construction – 655 entreprises et 5.322 ouvriers actifs
59
Durbuy 43
En 2014, le secteur de la construction représente 8,6 % du PIB provincial (5,7 % en Belgique, et 6,0 % en Wallonie). En 2015, le secteur de la construction en province de Luxembourg regroupe 655 entreprises (dont 522 sont des entreprises de 1 à 5 ouvriers), et occupe 5.322 ouvriers actifs. Entre 2012 et 2015, on constate une tendance constante à la baisse en ce qui concerne l’évolution du nombre d’ouvriers actifs par année (- 815). Cette diminution n’est pas comblée par l’augmentation du nombre d’ouvriers intérimaires (culmine à 76 ouvriers au 1er semestre 2016). En effet, même s’il augmente ces dernières années, le travail intérimaire représente moins de 1 % du nombre total de jours travaillés.
28 17
Vielsalm
9 3
Erezée Manhay
Hotton
Rendeux
Marche-en-Famenne
Gouvy
La-Roche-en-Ardenne
Houffalize
5.213 2.757
36 23
5.277 2.819
28 30
5.333 2.826
Nassogne
32 26
Source : Direction générale Statistique– Statistics Belgium – 2013 à 2015.
Tenneville
Wellin Bastogne
Tellin
Bertogne Saint-Hubert
Daverdisse
[Jenks] Evolution 2006-2015
Sainte-Ode
48.28
En 2015, la province de Luxembourg comptait 18.804 entreprises, la Wallonie 232.977 et la Belgique 869.662. Entre 2013 et 2015, le nombre d’entreprises en province de Luxembourg a augmenté de 2,1 % (+ 396 entreprises). L’ensemble des arrondissements a connu une augmentation de leur nombre d’entreprises (l’évolution la moins marquée est celle enregistrée par l’arrondissement de Marche-en-Famenne). En mettant le nombre d’entreprises en rapport avec la densité de la population, on constate qu’en province de Luxembourg, on compte 67,4 entreprises par 1.000 habitants (64,9/1.000 habitants en Wallonie). En 2015, la province de Luxembourg a enregistré 154 faillites, soit 5,4 % des faillites répertoriées en Wallonie (qui dénombre 2.851 faillites). Au niveau national, on dénombre 9.762 faillites. Entre 2013 et 2015, le nombre de faillites a connu une évolution de - 16,8 % en Belgique, de - 14,8 % en Wallonie et de - 21,4 % en province de Luxembourg. Entre 2013 et 2015, le nombre annuel de faillites diminue partout, excepté dans l’arrondissement de Virton (mais dans cet arrondissement, le nombre diminue entre 2014 et 2015).
Libin Paliseul
Source : BNB, calculs FVB – FFC
48.28
Libramont-Chevigny
0
Vaux-sur-Sûre Bertrix
-16.9
Fauvillers
-36.36 -55.81
Neufchâteau
2. Le nombre de permis de bâtir – 895 permis de bâtir en 2015 Pour l’ensemble de la province de Luxembourg, le nombre de permis de bâtir, pour des nouvelles constructions résidentielles et non résidentielles, s’élève à 895 en 2015, soit une diminution de 38 % comparativement à 2006 (1.452 permis de bâtir cette année-là). Les 5 communes ayant octroyé le plus de permis de bâtir en 2015 sont : Bastogne (59), Libramont-Chevigny (45), Neufchâteau (45), Arlon (43) et La Roche-en-Ardenne (43). Entre 2006 et 2015, la commune de La Roche-en-Ardenne a connu la plus grande croissance du nombre de permis de bâtir octroyés (+ 48,3 %) ; celle de SainteOde la plus forte diminution (- 77,3 %).
-77.27
Martelange
Herbeumont
Léglise
Bouillon
Attert Florenville Habay Chiny Tintigny
Etalle
Arlon Saint-Léger
Meix-devantVirton
Messancy
Virton Musson
Aubange
Rouvroy
12
Source : Direction générale Statistique – Statistics Belgium.
13
4.2. Le bois et la pierre
4.3. L’agriculture – La spéculation bovine en province de Luxembourg
La ressource bois présente en province de Luxembourg est une donnée essentielle pour l’essor de la filière forêt-bois locale ; la plus-value générée par sa transformation est un enjeu pour toute l’économie provinciale.
231.650 hectares de surfaces boisées (33 % du couvert forestier wallon) – taux de boisement : 52,2 % du territoire provincial. 56 % de résineux (soit 130.000 ha dont 77 % d’épicéa, essence très présente, 6,5 % douglas, 3,4 % pin sylvestre et 3 % mélèze). 44 % de feuillus (100.000 ha avec dominance du hêtre à 33 %, suivi du chêne à 24 %, et 16 % de peuplements mixtes). 47 % de la superficie forestière détenus par des propriétaires privés (près de 36.000) et 53 % par des propriétaires publics. La forêt luxembourgeoise produit 55 % du bois wallon, soit 2 millions de m³, soit 1,75 millions de m³/an en résineux et 0,30 millions de m³/an en feuillus. Près de 800 entreprises et professionnels pour plus de 4.000 emplois dans le secteur de la transformation dont les principales sont l’exploitation forestière, la scierie, les usines de pâtes à papier et de panneaux. Plus de 400 entreprises actives dans le secteur de la seconde transformation du bois en province de Luxembourg (menuisiers, ébénistes ou constructeurs bois,…).
327.249 bovins
27,7 % du cheptel wallon 86,6 % des exploitations luxembourgeoises (2038)
14,4 % du cheptel laitier wallon
36,6 % du cheptel allaitant wallon (viandeux)
En ce qui concerne la ressource pierre en province de Luxembourg, le secteur de l’extraction est important. 5 variétés de roches sont extraites du sous-sol provincial (sur les 17 exploitées en Wallonie) : carbonates, grès, grès calcareux, schistes, sables pour une production annuelle moyenne de 5.850 kT (soit 9 % de la production wallonne). 23 sites d’extraction en province de Luxembourg sur les 120 répertoriés en Wallonie et 64 acteurs professionnels dans la transformation dont les activités principales sont la fabrication de la chaux, du béton, d’enrobés bitumineux et la taille de la pierre. Particularités : extraction du coticule à Vielsalm, extraction du kaolin à Libin et présence d’un acteur national important InterBeton (CBR-Heidelberg-Cement) à Libramont et Libin. 100 kT/an de roches ornementales extraites (soit 1,7 % de la production totale provinciale) ; 1.600 kT/an de calcaire pour l’industrie de la chaux ; 3.600 kT/an de granulats pour la filière bâtiments et travaux publics ; 500 kT/an de sable.
14
50,0 % des exploitations bovines luxembourgeoises
91,2 % des exploitations bovines luxembourgeoises
Sources : SPF Economie, Belgium Statistics, Chiffres agricoles 2015, avril 2016 (calculs : SPIGVA ASBL)
De par sa topographie et l’affectation de sa surface agricole utile (145.836 ha dont 82,9 % de prairies), l’agriculture de la province de Luxembourg est essentiellement tournée vers la spéculation bovine. On y dénombre 327.249 bovins, soit 27,7 % du cheptel wallon, la plaçant à la première place au niveau régional. 86,6 % des exploitations luxembourgeoises détiennent des bovins. La spéculation allaitante (viandeuse) est la plus représentée. En effet, l’élevage de bétail allaitant est présent dans 91,2 % des exploitations de la province (36,6 % du cheptel wallon). La plupart des exploitations bovines sont spécialisées dans l’élevage de bovins maigres. La spéculation laitière est présente dans une exploitation sur deux mais ne représente que 14,4 % du cheptel laitier wallon.
15
4.4. Le Tourisme Au 31/12/20155, tous types d’hébergements confondus, le Luxembourg belge compte 1.552 hébergements marchands reconnus pour 32.312 lits-personnes mais aussi 626 hébergements marchands non reconnus pour 12.218 lits-personnes. C’est une capacité de 4.167 lits-personnes dans l’hôtellerie (- 12,2 % par rapport à 2010), 16.593 dans les campings de passage (- 9,9 %), 8.118 dans les villages de vacances (- 0,3 %), 2.069 en tourisme social – Centres de vacances et Auberges de Jeunesse (- 9,5 %). Concernant les hébergements touristiques de terroir reconnus, on dénombre 377 chambres d’hôtes (+ 40 unités par rapport à 2010) pour une capacité de 934 lits-personnes, et 962 gîtes ou meublés (- 55) pour une capacité de 8.861 lits personnes. En 2015, sont comptabilisées 2.528.170 nuitées6 dans l’hôtellerie, les campings de passage, les villages de vacances, les hébergements de terroir (gîtes et chambres d’hôtes), les hébergements du tourisme social. C’est 33,5 % du total wallon contre 44,1 % en 2006.
Concernant l’origine de clientèle dans les hébergements marchands reconnus du Luxembourg belge, la Belgique pèse 63.9 %, les Pays-Bas 23 %, la France 5,2 %, l’Allemagne 2,4 % et le Royaume-Uni 1,5 %. Les 4 % restants proviennent d’autres pays. Dans les attractions et musées, 61,5 % des clients proviennent de Belgique, 18 % des PaysBas, 8,9 % de France, 1,7 % d’Allemagne et 1,4 % du Royaume-Uni (8,5 % autres pays).
Nuitées
Total
Hôtellerie
Campings
Hébergt. de Terroir
Luxembourg
2.528.170
504.989
602.640
675.703
744.838
Namur
1.240.310
381.121
125.170
331.196
402.823
Liège
2.206.057
992.029
299.912
306.375
607.741
5 6
Brabant wallon
463.620
463.620
Hainaut
1.119.235
639.083
Non disponible Non disponible
Non disponible
32.371
59.910
151.812
Observatoire du tourisme wallon du Commissariat général au Tourisme (OTW) Direction générale Statistique du SPF Economie (ex-INS)
16
Densité de médecins généralistes actifs pour 10.000 habitants, province de Luxembourg, 2014 Durbuy
Le Luxembourg belge compte en 2015, selon l’OTW, 51 attractions et musées. C’est 16,5% du total wallon mais à peine 8,7% de la fréquentation wallonne.
Vielsalm
Érezée
Manhay
Hotton
Rendeux
Marche-en-Famenne
Gouvy
Tableau : Attractions et musées – Fréquentation wallonne en 2015
La-Roche-en-Ardenne
Houffalize
Nassogne
Attractions et musées
Tableau : Fréquentation des hébergements marchands reconnus en 2015, par province et par type Vil. de vac. et T. social
4.5. La santé – Offre de soins : Médecins généralistes
Total wallon
Fréquentation wallonne
Luxembourg
16,5 %
8,7 %
Namur
25,5 %
26,1 %
Liège
21,0 %
15,3 %
Brabant wallon
6,5 %
18,4 %
Hainaut
30,5 %
31,5 %
Tenneville Wellin
Tellin
Bertogne Saint-Hubert Sainte-Ode Bastogne
Daverdisse Libin
[Jenks] MG/10 000Hab Libramont-Chevigny
16,01
Bouillon
5,96
Martelange
Léglise
Herbeumont
Attert Florenville
Habay Chiny Arlon Tintigny
Source : INAMI, calculs OSLux.
8,19
Neufchâteau
Etalle Saint-Léger Virton
Sondage clientèle Tourisme wallon, OTW – TNS Sofres. Enquête auprès des visiteurs de la Wallonie, originaires de Belgique et des pays limitrophes
10,89
Fauvillers
Meix-devantVirton
7
18,81
Vaux-sur-Sûre
Paliseul Bertrix
Enfin, selon une étude TNS Sofres7 en 2014 sur le profil global des visiteurs en Wallonie, on estime à 29,3 % les touristes ayant marqué un intérêt pour le Luxembourg belge contre 23,2 % pour la province de Liège, 19,2 % pour le Hainaut, 15,9 % pour la province de Namur et 5,6 % pour le Brabant wallon.
La densité de médecins généralistes actifs reprend le rapport entre le nombre de médecins répertoriés par l’INAMI (ayant un numéro INAMI et inscrit à l’ordre des médecins) et ayant minimum 500 contacts par an, selon le lieu de contact (lieu de résidence ou lieu d’exercice) et la population totale multipliée par 10.000. Ce sont les communes de Herbeumont (18,8/10.000 hab.), Manhay (18,2/10.000 hab.), Tellin (16,4/10.000 hab.), Florenville (16,2/10.000 hab.) et Libin (16,0/10.000 hab.) qui comptent les densités de médecins généralistes les plus élevées. Par contre, les densités les plus faibles se retrouvent au niveau des communes de Chiny (3,8/10.000 hab.), Durbuy (4,4/10.000 hab.), Fauvillers (4,5/10.000 hab.), Saint-Hubert (5,3/10.000 hab.) et Vaux-Sur-Sûre (5,6/10.000 hab.). Ces proportions sont nettement inférieures à celle de la moyenne provinciale qui est de 9,3/10.000 hab.
Musson
3,85
Remarque : L’INAMI ne comptabilise pas les médecins généralistes exerçant dans une maison médicale fonctionnant au forfait. Ces chiffres présentés peuvent donc être légèrement sous-estimés. Au sein de la province de Luxembourg, deux maisons médicales utilisent le système de paiement forfaitaire (Durbuy et Arlon).
Messancy Aubange
Rouvroy
17
5
Cartographie des GAL en province de Luxembourg
LE DÉVELOPPEMENT LOCAL : LES GROUPEMENTS D’ACTION LOCALE
Durbuy
Manhay
Hotton
Marche-en-Famenne
Le GAL Haute-Sûre Forêt d’Anlier base son projet sur des thèmes forts comme le soutien à une agriculture de qualité, le respect de l’environnement, la préservation de la diversité écologique, l’exploitation durable des ressources locales, la cohésion sociale ou encore les énergies renouvelables. Le GAL Semois, Lesse & Houille prévoit des actions se focalisant sur trois volets principaux du développement rural que sont l’agriculture, le tourisme et l’économie sociale. Un axe transversal visera la communication afin de mieux faire connaitre le territoire et les nombreux acteurs qui l’animent. Un des objectifs principaux sera d’améliorer la capacité de développement endogène, la visibilité et la force collective du territoire.
Vielsalm
Érezée
Sur les 20 Groupes d’Action Locale (GAL) wallons, six d’entre eux comprennent des communes de la province de Luxembourg. Ainsi, 35 communes sur les 44 de la province font partie de ces projets transcommunaux :
Rendeux Gouvy La-Roche-en-Ardenne
Houffalize
Nassogne Tenneville Wellin
Tellin
Bertogne Saint-Hubert Sainte-Ode Bastogne
Daverdisse Libin
Sur le territoire des communes de Libin, Libramont, Saint-Hubert et Tellin, le GAL « Nov’Ardenne » veut développer un nouveau bassin de vie selon le principe de l’économie circulaire. Ce vaste programme concerne la gestion efficace des ressources naturelles (bois, pierre, eau, énergie, agriculture), culturelles et sociales, le bouclage des flux et les nouveaux modèles économiques. L’ensemble constitue les éléments clés de l’économie circulaire, en s’appuyant sur un partenariat public privé fort et pluriel, et en combinant les ressources d’un pôle et de la ruralité !
Haute-Sûre Forêt
Vaux-sur-Sûre
Pays de l’Ourthe
Paliseul
Parc naturel de Gaume
Fauvillers Bertrix
Bouillon
Le GAL du Parc naturel de Gaume met en place une stratégie de développement autour de 3 objectifs : Valoriser économiquement et de manière durable les ressources locales - Chercher et expérimenter des ressources nouvelles - Renforcer la capacité de bien vivre sur le territoire. Chacun des objectifs envisage une réalité particulière du territoire et recouvre plusieurs enjeux prioritaires. Ensemble, ils embrassent les trois composantes majeures de toute richesse locale : l’activité économique, la santé du territoire, la société humaine.
Semois, Lesse & Houille
Libramont-Chevigny
Sur les communes de Durbuy, Érezée, Hotton, Houffalize, La Roche-enArdenne, Manhay et Rendeux, le GAL Pays de l’Ourthe vise le développement de filières économiques de manière durable au départ de ses ressources naturelles et de ses savoir-faire locaux, tout en favorisant la transition énergétique du territoire. Les filières identfiiées sont le bois-énergie, la production d’énergies renouvelables , en particulier l’hydroénergie, la rénovation énergétique de l’habitat et des bâtiments communaux, le cyclotourisme et les circuits courts des produits bois et des produits locaux. Le territoire d’action du GAL Romana structure son projet pour la programmation 2014-2020 autour du thème fédérateur : « Inscrire le territoire dans un mouvement d’innovation sociale et économique ». Les objectifs principaux sont : accompagner la transition économique du territoire, renforcer l’attractivité du territoire et renforcer les services à la population.
Romana
Neufchâteau
Nov’Ardennes
Martelange
Léglise
Herbeumont
Attert Florenville
Habay Chiny Arlon Tintigny
Etalle Saint-Léger
Meix-devantVirton Virton
Musson
Messancy Aubange
Rouvroy
18
19
6
L’ACCUEIL DE LA PETITE ENFANCE
[1,2,3] Taux de couverture 2015
La province de Luxembourg affiche le deuxième taux de couverture de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Sur les 2 dernières années, le taux de couverture luxembourgeois a connu une légère croissance de 2,2 % (soit un gain de 63 places, contre + 2,3 % en FWB).
Durbuy
68 41 31.3
3.330 places d’accueil au 31/12/2015
Vielsalm
0
L’accueil subventionné (crèches, maisons communales d’accueil de l’enfance, services d’accueillant-e-s conventionné-e-s) représente 69,7 % des places disponibles (+ 2,5 % par rapport à 2013) ; les 30,3 % restants sont fournis par des milieux d’accueil non subventionnés (maisons d’enfants, haltes-accueil et accueillant-e-s autonomes, - 2,5 %) L’accueil de type familial (services d’accueillant-e-s conventionné-e-s et accueillant-e-s autonomes) représente 49,4 % des places disponibles (- 2,3 % par rapport à 2013) ; les 50,6 % restants sont le fait de milieux d’accueil en collectivité (crèches, maisons communales d’accueil de l’enfance, maisons d’enfants et haltes-accueil, + 2,3 %). Certaines communes ne disposent pas, sur leur territoire, de milieux d’accueil en collectivité ; c’est le cas de Fauvillers, Erezée, Rendeux, Daverdisse, Herbeumont, Libin, Saint-Hubert, Tellin, Wellin, Meix-devant-Virton et Rouvroy. Dans d’autres cas, c’est l’accueil à caractère familial conventionné qui est absent (Rouvroy), ou l’accueil à caractère familial autonome (Martelange, Vielsalm, Gouvy, Marche-en-Famenne, Nassogne, Manhay, Bouillon, Daverdisse, Herbeumont, Libin, Paliseul, Saint-Hubert, Tellin, Florenville et Rouvroy). L’accueil occasionnel (= les « haltes-accueil ») est présent sur le territoire de 9 communes sur les 44 que compte la province : Arlon, Bastogne, Gouvy, Durbuy, Marche-en-Famenne, Manhay, Bertrix, Paliseul et Libramont.
Hotton
8
Evolution sur 2 ans + 3,2 % + 1,3 % + 1,9 % + 1,7 % + 2,2% + 2,3% + 2,3 %
Manhay
Rendeux Gouvy
Marche-en-Famenne
La-Roche-en-Ardenne Tenneville
Tellin
Wellin
Bertogne Saint-Hubert
Bastogne
Sainte-Ode
17 communes ont un taux de couverture supérieur ou égal à la moyenne provinciale (41 %).
Libin
Daverdisse
Derrière les 41 % du taux de couverture moyen en province de Luxembourg se cachent d’importantes disparités communales que la carte ci-jointe permet de visualiser. C’est à Manhay qu’on enregistre le taux de couverture le plus élevé de la province : 66 %. Rouvroy ferme la marche, en raison de l’absence de places d’accueil sur son territoire à la fin de l’année 2015 .
Houffalize Nassogne
Libramont-Chevigny Vaux-sur-Sûre
15 communes ont un taux de couverture compris entre la moyenne provinciale et la moyenne de la Fédération Wallonie-Bruxelles (41 % - 31,3 %).
Fauvillers Paliseul
Bertrix
Taux de couverture8 sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) : Situation au 31/12/2015 Bruxelles Capitale 26,5 % Province du Brabant wallon 49,2 % Province de Hainaut 27,7 % Province de Liège 29,9% Province de Luxembourg 41,0% Province de Namur 39,5 % Total Fédération Wallonie-Bruxelles 31,3%
Erezée
Neufchâteau
Martelange
12 communes ont un taux de couverture inférieur ou égal à la moyenne de la Fédération Wallonie-Bruxelles (31,3 %).
Herbeumont Léglise
Bouillon
Attert
Nb de places d’accueil : source ONE - données au 31/12/2015. Nb d’enfants : source SPF Economie - DG Statistiques. Calculs : ONE - données au 01/01/2015 = (les enfants de moins d’1 an) + (les enfants au-delà d’1 an) + (50% des enfants de 2 à 3 ans). Le nombre d’enfants bruxellois est pris à 90%. L’arrondissement de Verviers ne compte pas les enfants germanophones.
Florenville Habay Chiny
Etalle Tintigny
Arlon
427
Messancy Saint-Léger
285
Virton Meix-devantVirton
216
La carte nous informe également sur le nombre de places d’accueil comptabilisées dans chaque commune à la date du 31 décembre 2015.
Aubange Musson
103 44 12
Notons que ces taux de couverture communaux sont appelés à évoluer dans les mois à venir, en raison des projets de création de places d’accueil inscrits dans le cadre de la phase 2 du « Plan Cigogne » 3.
Place d’accueil 2015
Rouvroy
Le taux de couverture est le rapport entre le nombre total de places et une estimation du nbre d’enfants en âge de fréquenter les milieux d’accueil (nombre d’enfants résidants de 0 à 2,5 ans)
20
21
7
NOTES
MOBILITÉ
Modes
1%
1%
Voiture Marche
6% 14%
Vélo Transports publics 77%
Divers
Source : SPF Mobilité – Enquête BELDAM – 2010.
En province de Luxembourg, selon les chiffres 2010 du SPF Mobilité, relevés auprès de 2.288 individus, 77 % des déplacements des habitants se font en voiture, contre seulement 6 % en transports publics, 14 % adoptent la marche à pied, 1 % le vélo et 1 % tout autre mode de transport. Voitures par ménages : le taux de motorisation (le nombre de voitures par ménage en moyenne) est de 1,30 en province de Luxembourg. Ce taux est plus élevé qu’en Wallonie et en Belgique (1,15). 1 ménage sur 3 possède 2 voitures, et seuls 9 % des ménages luxembourgeois ne possèdent aucune voiture. Sur 2.228 individus sondés, seuls 15 % possèdent un abonnement en transports publics (17 % en Wallonie, 21 % en Belgique et 46 % à Bruxelles). En province de Luxembourg, la distance moyenne effectuée pour chaque déplacement, quel que soit le mode, est de 16,4 km (13,4 km pour un Wallon, 8,7 km pour un Bruxellois et 12,3 km pour un Belge).
Les déplacements pour des motifs liés à l’école et au travail sont toujours majoritaires. S’ils représentent l’élément principal et structurant de la chaîne de déplacements des individus par leur durée et par les distances parcourues, on remarque qu’ils diminuent en importance. Aujourd’hui, on se déplace pratiquement autant pour aller travailler que pour faire ses courses. C’est le reflet d’une société qui vieillit, qui ne se déplace plus uniquement pour aller travailler, qui se déplace également pour ses loisirs.
22
NOTES
Editeur responsable : Pierre-Henry GOFFINET Directeur général provincial