Programmes actions 2007-2008

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TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES

Programme d’actions 2007-2008 Préface ............................................................................................................................................... 3 Introduction ....................................................................................................................................... 4 1. Plans d’action ..................................................................................................................................... 7 1.0 Les 20 groupes de travail et leur(s) pilote(s) ........................................................................... 7 1.1 Plan d’action «Sécurité» ....................................................................................................... 8 1.2 Plan d’action «Apprentissage des langues étrangères» ......................................................... 10 1.3 Plan d’action «Filière équine» ............................................................................................. 11 1.4 Plan d’action «Ardenne Logistics - Charte pour le redéploiement du Centre Ardenne» ........ 13 1.5 Plan d’action «Val de Poix» ................................................................................................. 14 1.6 Plan d’action «lux@venir» .................................................................................................. 16 1.7 Plan d’action «Veille» ......................................................................................................... 18 1.8 Plan d’action «Accompagnement santé» ............................................................................. 20 1.9 Plan d’action «Economie sociale» ....................................................................................... 21 1.10 Plan d’action «Mobilité» ..................................................................................................... 22 1.11 Plan d’action «Agriculture» ................................................................................................. 24 1.12 Plan d’action «Renouveau du chanvre industriel» ............................................................... 25 1.13. Plan d’action «Enseignement supérieur» ............................................................................. 26 1.14 Plan d’action «Vie culturelle» ............................................................................................. 27 1.15 Plan d’action «Jeunesse» ..................................................................................................... 29 1.16 Plan d’action «Energies renouvelables» ............................................................................... 30 1.17 Plan d’action «Pôle d’activités socio-économiques spatiales en Ardenne» ........................... 31 1.18 Plan d’action «Filière porcine de qualité différenciée» ......................................................... 32 1.19 Plan d’action «Image» ....................................................................................................... 33 1.20 Plan d’action «Formation» ................................................................................................. 34 2. Modalités pratiques de suivi du programme d’actions ....................................................................... 35 2.1 Suivi et financement ........................................................................................................... 35 2.2 Les chantiers transversaux de l’Equipe technique ................................................................ 36 3. Adéquation aux axes stratégiques de la Charte .................................................................................. 37 4. Annexes ........................................................................................................................................... 38 4.1 Bilan des projets du recensement ........................................................................................ 38 4.2 Schéma explicatif du passage de la réflexion à l’action ........................................................ 43 4.3 Procédure de financement des Actions Organisatrices (AO) ................................................. 44 2


PRÉFACE PRÉFACE

«ICI ET MAINTENANT» Par définition, l’action est mouvement, déplacement, changement. Et tout changement distingue deux états, un avant et un après. Un programme d’actions est donc une mise en mouvement décidée d’un nombre précis d’actions, à partir d’un point et d’un moment particuliers et connus, vers un autre point désiré mais inconnu. Le texte du présent programme décrit le point et le moment de saisie de vingt plans d’action, engagés ou neufs, sans aucune hiérarchie d’importance entre eux. Il ne peut prédire leur évolution, leur rythme, les détroits qu’ils emprunteront, les mers qu’ils affronteront. Lui est fixe, eux sont appelés à bouger. Il est normal, souhaitable, qu’entre le programme et les actions l’écart se creuse et se remplisse de résultats, positifs ou négatifs, mais toujours évaluables et exploitables. De même, le nombre de plans d’action programmés est appelé à évoluer. Ce programme est prêt à en accueillir d’autres, comme à en voir disparaître ou se transformer radicalement.

Il est normal que le texte du programme soit en retard sur la vie des actions et du territoire.

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INTRODUCTION INTRODUCTION

Programme d’actions 2007-2008 Luxembourg 2010 souffre d’un déficit d’image et d’incompréhension. Trop de concepts et de théorie, trop de projets de toutes tailles, trop peu d’avancées mesurables, trop peu d’obligations de résultat, trop peu d’argent. Elaborer et publier un programme d’actions ne suffira pas seul à renverser la vapeur et les sceptiques ataviques le resteront ! Pourtant, ce programme, c’est la preuve par vingt actions que la réflexion sur les concepts, la réunion des acteurs, l’examen de nombreux projets n’étaient pas vains. C’est la preuve que la perspective de la subvention n’est pas le seul carburant des idées, des initiatives, des rencontres, des audaces. C’est la preuve que le souci de la méthode permet seul de garder le cap, surtout lorsque l’on n’est ni puissant ni riche. C’est enfin la preuve que la démarche progresse, gagne en précision et en force. Ce programme d’actions dit les initiatives que Luxembourg 2010, au travers de divers groupes et structures, poursuivra en 2007 et 2008. Il montre leurs liens avec la «Charte Luxembourg 2010»1, avec le travail réalisé par les «grappes» au cours de l’année écoulée. Il donne à voir, en une vision d’ensemble, ce qui s’est fait et ce qui se fera. Il doit permettre une gouvernance éclairée de la démarche, il doit rassurer, motiver tous les opérateurs qui y sont déjà impliqués et donner à d’autres l’envie de s’y intéresser et de la rejoindre. Mais il projette aussi, avec une présentation appropriée, de convaincre les habitants du territoire que cette démarche les concerne plus directement et plus globalement qu’ils ne le pensent. Ce programme d’actions, c’est une affirmation de soi.

Sa nécessité Après une phase approfondie de réflexion, rythmée par la consultation d’acteurs de la province, la définition des «Quatre Regards pour une vision d’avenir»2, la rédaction et la diffusion de la «Charte Luxembourg 2010» et conclue par l’organisation des «Assises du Territoire»3, la démarche a entamé fin 2005 une phase d’action. Pour réaliser ce bond, un recensement de projets à inscrire dans la démarche a été organisé auprès des institutions représentées au sein du Comité de pilotage et de l’Equipe technique. Une soixantaine de projets ainsi récoltés ont constitué un premier portefeuille d’actions. Ces projets ont été ventilés dans des «grappes» thématiques, dont la plupart se sont réunies régulièrement au cours de l’année 2006.

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Cahier n°4 de Luxembourg 2010

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Cahier n°3 de Luxembourg 2010

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Les Assises du Territoire se sont déroulées en juin 2005 à Libramont


L’objectif prioritaire était d’inviter des porteurs de projet à dialoguer dans un espace de rencontre indépendant des institutions. Il s’agissait de les amener à cerner, au plus près, les enjeux du développement dans certains domaines circonscrits et à déterminer, là où c’était à la fois souhaitable et possible, des plans d’action neufs ou actions nouvelles à entreprendre pour répondre à ces enjeux. L’exercice, empirique, a révélé ses limites. Ainsi, les projets recensés ne couvrent pas tous les axes stratégiques de la Charte. Ils n’émanent que de quelques institutions choisies, ils vont de la déclaration d’intention au projet quasiment abouti. Ainsi, toutes les grappes pressenties ne se sont pas mises en mouvement et celles qui ont vécu ont fait preuve d’un dynamisme ou d’une ambition très variable, et/ou ont fonctionné sur des modèles différents. Mais il a aussi engendré des résultats intéressants : de ce recensement, de ces rencontres sont issus nombre de constats, de besoins, d’outils, de projets originaux et structurants, qui donnent aujourd’hui à Luxembourg 2010 une matière dense à traiter et justifient a posteriori la méthode choisie. Cette matière constitue en quelque sorte le deuxième portefeuille d’actions de la démarche, riche d’une vingtaine d’initiatives à mener en 2007-2008 dans différents domaines. Pour véritablement suivre, soutenir, faire aboutir ces initiatives, Luxembourg 2010 se doit de les intégrer dans un programme d’actions global, qui les structure, les articule, les publie, fixe des objectifs, des échéances et des responsabilités, mais aussi qui leur garantit un soutien et une viabilité au travers du réseau, voire leur alloue des moyens. Un programme d’actions qui mette également en vis-à-vis ces initiatives et les attendus de la Charte, permettant ainsi de lire les orientations de la démarche et d’en mesurer la progression. Bref, ce programme d’actions se veut outil de suivi des étapes précédentes, outil de synthèse de leurs résultats et outil pratique de programmation des suivantes.

Sa philosophie d’action D’autres programmations sont actuellement en phase de présentation : il s’agit des programmes européens Interreg, Feader, Feder, FSE 2007-2013. Il y a avant tout coïncidence, mais également quelques points de convergence. Le programme d’actions Luxembourg 2010 se construit aussi sur une forme de diagnostic - Les Quatre Regards - et sur les axes stratégiques qui en ont été déduits. Et même si Luxembourg 2010 se refuse à fonctionner sur le modèle de l’appel à projet - à ne pas confondre avec un recensement destiné à connaître les projets en chantier et leurs porteurs - il partage avec les nouvelles programmations une même analyse des conditions minimales d’efficacité des actions à entreprendre. En particulier, nous considérons avec Henri Capron, auteur du «Programme opérationnel Compétitivité régionale et emploi» (Interventions Feder et FSE), que les activités doivent s’intégrer dans des démarches définies par le concept de portefeuille intégré de projets structurants. C’est très précisément la philosophie d’action qu’adopte le présent programme d’actions, c’est bien elle qui sous-tend la distinction que nous établissons, ci-après, entre Action Organisatrice et Action Fédératrice.

Sa nature et sa forme Le cœur de ce programme est composé de vingt plans d’action, chacun attaché à une initiative particulière. Tous adoptent une présentation commune, détaillant comment l’initiative a émergé dans Luxembourg 2010, les objectifs qu’elle poursuit, les actions qu’elle envisage, le suivi qu’elle permet, la structure qui la prend en charge.

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Ces plans d’action sont clairement le fruit d’un processus piloté de rencontre entre opérateurs, d’un travail de recensement et d’analyse. Il n’est plus ici question de méthode empirique. C’est pourquoi nous incorporons à ce programme d’actions un bilan de la soixantaine de projets enregistrés fin 2005. Toutes ces actions programmées ne s’inscrivent pas de la même manière dans la démarche. Il est ainsi distingué entre projets structurants d’ampleur, véritables phares du développement du territoire mais qui n’ont pas fait l’objet d’une discussion au sein des grappes, et actions en construction, définies par les groupes de travail. Toutes ne sont pas de même nature. Il est distingué entre Actions Organisatrices et Actions Fédératrices. Une Action Organisatrice (AO) est portée par Luxembourg 2010, elle réunit ou outille un groupe d’opérateurs intermédiaires en vue de l’amener à cerner des enjeux, identifier des besoins, déterminer un plan d’action. Elle est le ferment d’un réseau neuf ou élargi. Une Action Fédératrice (AF) est portée par un opérateur ou un groupe d’opérateurs et vise à répondre de manière neuve à des besoins exprimés dans les axes de la Charte de Territoire. Les habitants du territoire en constituent le public cible. Il existe une continuité entre ces deux types d’actions, l’une préparant l’émergence de l’autre. Luxembourg 2010 peut financer ou cofinancer l’Action Organisatrice, moyennant le respect de certaines règles et procédures4. Mais toutes s’épaulent, animent ensemble le réseau d’intelligence et d’action des acteurs luxembourgeois et contribuent par leurs apports respectifs à la réussite d’un même projet de territoire.

Sa mise en oeuvre et son suivi Chaque plan d’action constitutif du programme d’actions global a été approuvé par le pilote et l’organe de suivi5 concernés. Il ne s’agit donc pas de plans «tirés sur la comète» ! Le suivi de ce programme d’actions engage la responsabilité du Comité de pilotage de la démarche dans son ensemble. Pour souligner cet engagement, ce programme fera l’objet d’une diffusion publique, à la fois sur le site Luxembourg 2010 et dans un document grand public. Mais la réalisation de chaque action reste de la responsabilité de l’organe de suivi identifié. L’Equipe technique intervient quant à elle en soutien de chaque organe de suivi et en liaison entre eux. Elle prendra aussi à son compte nombre d’actions méthodologiques nécessaires à la réussite de la démarche et des différents projets qu’elle abrite6. Enfin, le programme d’actions est destiné à être révisé, adapté, enrichi annuellement, en fonction des avancées opérées, des freins rencontrés, des enjeux nouveaux apparus. Celui-ci est donc le premier d’une série que nous espérons longue !

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Détail de ces règles et procédures en annexe.

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Par «organe de suivi», il faut entendre le groupe ou la structure porteur de l’action.

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Action décrite au point 2.2 – Les chantiers transversaux de l’Equipe technique


CHAPITRE 1 CHAPITRE 1

1.

PLANS D’ACTION

Les plans d’action adoptent tous le même schéma de présentation. • Le sous-titre (Action Fédératrice, Action Organisatrice) désigne la nature du plan d’action. • Les rétroactes expliquent comment le plan d’action a pris consistance. • Les objectifs fixent les lignes d’horizon du plan d’action. • Les actions décrivent les activités précises et concrètes qui seront entreprises en 2007-2008. • Le public cible renseigne le type de public que le projet cherche à atteindre ou le type d’opérateur associé à sa réalisation. • Les indicateurs de suivi sont autant de balises qui permettront de mesurer le chemin qui sera effectivement parcouru d’ici au printemps 2008. • L’organe de suivi identifie le pilote et le groupe porteur du plan d’action. Chaque rubrique de chaque plan d’action constitue un point de départ, appelé à être complété, précisé, affiné, enrichi en cours de route. Les plans d’action ont été rédigés en mai 2007 et approuvés par le Comité de pilotage le 05.06.2007.

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LES 20 GROUPES DE TRAVAIL ET LEUR(S) PILOTE(S)

1. Grappe «Sécurité» Fondation «Partageons nos routes» J.-M. Carrier

5. Projet structurant «Val de Poix» D. Ledent

9. Grappe «Economie sociale» B. Antoine, J. Thiry et Cl. Vernay

13. Comité de pilotage «Enseignement supérieur» B. Caprasse

17. Projet structurant «Pôle spatial» A. Papy

2. Grappe «Apprentissage des langues étrangères» V. Billion

6. Lux@venir R. Delcomminette

10. Grappe «Mobilité» D. Ledent

14. Grappe «Vie culturelle» Ph. Greisch

18. Projet structurant «Filière porcine» B. Caprasse

3. Projet structurant «Filière équine» Prof. D. Serteyn

7. Grappe «Veille» D. Ledent et R. Collin

11. Grappe «Agriculture» R. Collin

15. Grappe «Jeunesse» D. Tilmans

19. Grappe «Image» En attente d’un pilotage effectif

4. Projet structurant «Ardenne Logistics» B. Caprasse

8. Grappe «Accompagnement santé» J.-M. Carrier

12. Projet structurant «Chanvre» Asbl Chanvre wallon M.-C. Job

16. Grappe «Energies renouvelables» I. Poncelet

20. Grappe «Formation» En attente d’un pilotage effectif

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1.1

PLAN D’ACTION «SÉCURITÉ» ACTION FEDERATRICE

1. Rétroactes Début 2005, un groupe de travail s’est constitué autour d’un vaste réseau composé d’acteurs concernés par la sécurité routière (Polices, assurances, Province, IBSR, RYD, Communes…). Ce réseau s’est mué progressivement en une Fondation appelée «Partageons nos routes», qui le structure et le fait vivre. L’année 2006 a été la première véritable année de concrétisation du projet, par la mise en oeuvre d’une série d’actions : un soutien financier ponctuel à des initiatives organisées par des associations locales en province de Luxembourg (SOS Week-end à Marche, Drive Mut…), l’organisation d’une Journée de la Sécurité avec Feprabel, la création d’un stand et d’un site Internet, l’acquisition d’une voiture-tonneaux pour des campagnes de sensibilisation «chocs» dans la province, des actions de sensibilisation en collaboration avec les RYD dans les discothèques (la campagne be.soft, pour une attitude responsable chez les jeunes au volant au retour des soirées), des actions avec l’IBSR (Charte du bon conducteur, aide à la diffusion via signatures/pétition) et la tenue de journées d’école de conduite à Arlon et Marche.

2. Objectif(s) L’objectif de la Charte Luxembourg 2010 qui est de «réduire de 50% le nombre de tués et blessés graves sur les routes de la province d’ici 2010» a été décliné en quatre objectifs spécifiques : mettre en place une stratégie de veille, de lobby et de benchmarking, entretenir une fonction de communication et de diffusion des bonnes pratiques auprès des conducteurs, mettre en œuvre des actions ciblées et concrètes de sensibilisation et d’information, associer les promoteurs du futur centre de perfectionnement de Transinne aux travaux.

3. Actions Objectif spécifique 1 - Réaliser un cadastre des initiatives et opérateurs impliqués dans des démarches de prévention en province. - Réaliser une bibliothèque généraliste et spécialisée. - Organiser des rencontres avec des professionnels de la sécurité routière (auto-écoles, gérants de discothèques…). - Collaborer avec les Polices afin de créer une publication trimestrielle, un reporting et un monitoring des chiffres d’accidents de la route. Objectif spécifique 2 - Organiser deux visites de bonnes pratiques de conduite automobile à l’extérieur de la province. - Dynamiser le site Internet. - Négocier des partenariats avec les médias luxembourgeois dans le cadre de la promotion de l’action be.soft. - Mettre en place des campagnes inédites («idées reçues»). - Organiser deux événements d’envergure (annonce des statistiques d’accidents 2006, annonce des activités d’été). - Collaborer avec Luxcovoiturage.be pour ouvrir une section «covoiturage en soirée». - Réaliser en partenariat avec la Police une carte des routes dangereuses en province de Luxembourg. - Créer un matériel promotionnel, réaliser des prospectus.

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Objectif spécifique 3 - Soutenir une dizaine d’actions concrètes menées par des opérateurs locaux. - Améliorer l’impact de la voiture-tonneaux. - Amplifier la campagne be.soft (Charte, espace be.soft en soirée). - Rechercher des collaborations avec l’IBSR. - Participer au Village de la sécurité organisé par la zone de police Semois et Lesse à Bertrix en octobre 2007. - Développer les synergies avec les RYD. - Collaborer avec le Service des Sports dans le cadre de la campagne «Bougeons sur le chemin de l’école». - Poursuivre le projet d’installation d’une piste de sécurité pour enfants à Libramont. - Développer les synergies avec l’APPER, Pro-vélo, le WPR. Objectif spécifique 4 Finaliser les contacts avec l’investisseur privé en vue de permettre le démarrage du Centre de perfectionnement de conduite en 2007, en dépit du cadre légal et réglementaire européen.

4. Publics cibles - Comme destinataire final, l’ensemble de la population luxembourgeoise avec une attention particulière pour les jeunes. - Comme partenaires potentiels, tous les acteurs actifs dans le domaine de la sécurité routière : élus communaux, compagnies d’assurances, zones de police, services de secours, secteur de l’horeca…

5. Indicateurs de suivi - Statistiques d’accidents sur le réseau routier luxembourgeois. - Nombre de membres qui adhèrent à la Fondation. - Nombre de retours (articles et reportages) dans la presse. - Assistance aux manifestations. - Montant des aides financières à des initiatives.

6. Organe de suivi La Fondation «Partageons nos routes» dont Benoit Dessaucy qui assure la coordination. Le réseau se réunit chaque mois. La présidence est reprise par le Député provincial Jean-Marie Carrier avec le maintien d’une implication active du Président du Collège provincial Daniel Ledent.

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1.2

PLAN D’ACTION «APPRENTISSAGE DES LANGUES ÉTRANGÈRES» ACTION FEDERATRICE ET ORGANISATRICE

1. Rétroactes La Grappe «Enseignement-formation» a constaté début 2006 qu’aucune des 15 fiches-projets déposées en son sein n’abordait la question des langues de manière concrète et transversale. Pourtant, l’importance accordée à ce sujet revenait constamment dans les débats. Elle a donc décidé de créer un groupe de travail spécifique réunissant des opérateurs d’horizons différents (écoles secondaires, écoles privées, opérateurs publics et privés…) afin de fédérer les efforts autour d’un projet commun. Le groupe de travail s’est interrogé sur l’écart existant entre l’offre et la demande de formations en langues étrangères et sur les moyens de les rapprocher. Il a notamment mené un travail de recherche et d’analyse qui a débouché sur la constitution d’un cadastre des formations en langues disponibles en province du Luxembourg, tous réseaux d’enseignement et tous opérateurs publics ou privés confondus.

2. Objectif(s) Selon la Charte Luxembourg 2010, il s’agissait de : «Faire émerger une conscience, un intérêt, un souci pour cette thématique (…) et de faire partager cette attitude par un maximum d’acteurs (écoles, entreprises, universités, jeunes…)». Le groupe de travail a défini trois objectifs plus spécifiques : - conscientiser la population à la nécessité d’apprendre les langues étrangères dans une perspective professionnelle et/ou personnelle, - apporter des solutions à la sous-utilisation des moyens de formation et d’apprentissage des langues disponibles en province, - renforcer le lien avec les entreprises flamandes présentes en province de Luxembourg.

3. Actions - Créer sur Virton, en sus de tout ce qui existe déjà et en collaboration avec différents opérateurs, une filière complète d’apprentissage de la langue luxembourgeoise. - Mener une campagne de sensibilisation à l’apprentissage des langues étrangères afin de distiller un message fort, accrocheur, attractif. L’idée consiste à publier un message par semaine pendant un an via différents supports (journaux, toutes-boîtes, TV, affiches, brochures…). - Valoriser le cadastre en réalisant un «kit langues» : un outil d’information (farde) reprenant l’offre de formation relative à chaque opérateur recensé, composé de deux parties : «Apprendre les langues à l’étranger» et «Apprendre les langues en province de Luxembourg». - Editer le cadastre et le diffuser sous forme de guide. - Accroître le lien avec les opérateurs de certification externes qui permettent aux apprenants de disposer d’une validation des compétences neutre et reconnue leur indiquant leur niveau de manière précise. - Réfléchir aux opportunités liées à la présence de nombreux entrepreneurs flamands en province de Luxembourg et à l’offre de bourses de stages. Offrir des stages dans des unités flamandes à de jeunes étudiants luxembourgeois, de manière à ce que ceux-ci se familiarisent et maîtrisent davantage le néerlandais pour revenir ensuite travailler dans les sociétés basées dans notre province. La réalisation de certaines de ces actions est conditionnée par l’éventuelle suite positive qui sera réservée au dossier de demande de subsides introduit chez la Ministre Arena, ainsi qu’à la demande de Points APE auprès du Ministre Marcourt.

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4. Public(s) cible(s) - Tout opérateur actif dans la formation en langues étrangères. - Comme destinataires finals, l’ensemble de la population luxembourgeoise avec une attention particulière pour les jeunes.

5. Indicateurs de suivi - Nombre d’inscriptions à la filière Luxembourgeois sur Virton. - Nombre de kits réalisés et diffusés. - Nombre de guides édités et diffusés. - Retours, contacts pris dans la foulée de la campagne de sensibilisation. - Nombres de bourses de stages sollicitées en Flandre.

6. Organe de suivi Le groupe de travail est piloté par Victor Billion et suivi administrativement par le CSEF et le Cabinet du Gouverneur, en attendant qu’une décision favorable soit prise quant à la possibilité d’engagement d’un APE qui serait chargé du suivi et de la coordination des différentes actions.

1.3

PLAN D’ACTION «FILIÈRE ÉQUINE» ACTION FEDERATRICE

1. Rétroactes Lors du recensement de projets d’octobre 2005, le Gouverneur Bernard Caprasse avait émis le souhait auprès du Professeur SERTEYN, Administrateur délégué du Centre Européen du Cheval (CEC) de Mont-Le-Soie (MLS), qu’une fiche-projet, concernant les projets transversaux menés par le Centre sur la filière équine, soit rentrée. Si la fiche n’a fait l’objet d’aucun traitement spécifique dans le cadre d’une grappe, le projet n’en est pas moins considéré comme structurant et la manière dont il est mené s’inscrit parfaitement dans la philosophie partenariale de Luxembourg 2010. Par ailleurs, les services du CEC peuvent à tout moment, si cela s’avérait nécessaire, interpeller le Comité de pilotage de Luxembourg 2010 en vue d’un soutien ou d’une aide ponctuelle. En 2006, le CEC a mené plusieurs initiatives qui le positionnent désormais comme un véritable centre de référence dans le domaine équin (construction d’une piste d’attelage, augmentation de la capacité d’accueil du site, développement d’outils permettant d’optimiser la locomotion des chevaux et leurs aptitudes sportives, organisation de concours complets, de dressage, d’endurance…). Fait notable, le CEC a été l’opérateur principal dans la mise en place et la supervision de la clinique équine à l’occasion des jeux asiatiques au Quatar fin 2006.

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2. Objectif(s) - Coordonner les activités de la filière équine en province de Luxembourg. - Fédérer tous les acteurs de la filière équine de la province de Luxembourg (éleveurs, cavaliers…) autour du CEC de MLS en créant un réseau virtuel de communication entre les acteurs sous forme de bases de données interactives et accessibles. - Positionner et confirmer MLS comme centre de compétence et de recherche dans le secteur équin. - Valoriser et promouvoir la filière équine en région wallonne.

3. Actions - Développer les programmes d’animation afin d’assurer des synergies entre l’élevage, le sport, la médecine et la recherche via le concept des «Ecuries wallonnes». - Valoriser l’outil scientifique (le CEC est avant tout un laboratoire de recherche) présent sur le site en développant des recherches (fondamentales et appliquées) innovantes en collaboration avec la Faculté de Médecine vétérinaire de l’ULg. - Développer des outils d’évaluation du système locomoteur. - Organiser des stages, des formations et des concours supplémentaires pour accroître la visibilité du Centre. - Mettre en place et développer la première spin-off du Luxembourg belge en biotechnologie animale sur base d’un partenariat multiple. - Développer et divulguer l’unité de conception de produits.

4. Public(s) cible(s) - Les acteurs de la filière équine wallonne dans un premier temps. - Les amateurs de sports équestres. - Le monde professionnel et de la haute compétition du sport équestre.

5. Indicateurs de suivi - Publications scientifiques pour la recherche. - Publications et communication pour la vulgarisation des compétences scientifiques. - Participation à divers événements et organisation de manifestations sur l’année.

6. Organe de suivi Il est constitué du Conseil d’administration du CEC, présidé par le Gouverneur Bernard Caprasse. Les personnes de contact sont le Professeur Didier Serteyn et sa collaboratrice, Laurence Krazk.

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1.4

PLAN D’ACTION «ARDENNE LOGISTICS - CHARTE POUR LE REDÉPLOIEMENT DU CENTRE ARDENNE» ACTION FEDERATRICE

1. Rétroactes Partant d’un constat déficitaire sur le plan socio-économique, c’est en 1997 que les trois communes de Léglise, Vaux-sur-Sûre et Neufchâteau se sont associées avec Idelux et la Province pour redynamiser leur territoire. Les objectifs de l’action ont été orientés vers la revitalisation d’une des villes nœuds du territoire provincial, Neufchâteau, et sur un effort d’organisation spatiale et fonctionnelle du territoire des deux autres communes, de manière à y maximiser les effets induits escomptés du renforcement de la ville noeud. Sans négliger d’autres leviers, un projet phare de cet accord a consisté à promouvoir la réalisation d’une zone d’activités économiques d’intérêt régional à Molinfaing, dont les retombées socio-économiques pourraient irriguer le territoire. Les travaux d’une première phase sont à présent presque terminés. Pour ce faire, il aura fallu compter sur la modification du plan de secteur au début du millénaire, pour laquelle l’intervention de l’ensemble des forces vives a été requise.

2. Objectif(s) L’objectif général de la Charte consiste en la redynamisation par effet de pôle de la ville nœud de Neufchâteau et l’organisation des ces retombées sur cette partie du Centre Ardenne.

3. Actions - La commercialisation de la zone d’activités de niveau régional «Ardenne Logistics» est en cours afin d’y accueillir des activités et des emplois. - Trois grandes sociétés de construction de la province se sont associées à Idelux via un partenariat de type public-privé pour construire d’ici fin 2007 un bâtiment de 20 000 m2. Celui-ci pourrait être commercialisé à des entreprises du secteur de la logistique. Il apparaît en effet qu’un bâtiment modulable et polyvalent de taille suffisante et disponible rapidement serait un atout majeur pour renforcer l’attractivité de la zone d’activités. - Lorsque les efforts de renforcement du pôle auront abouti via la zone d’activités d’intérêt régional et d’autres initiatives (rénovation urbaine…), l’organisation des retombées directes et indirectes sur l’ensemble du territoire pourra être poursuivie.

4. Publics cibles - Les entreprises du secteur de la logistique en général. - Les habitants de cette partie du territoire du Centre-Ardenne.

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5. Indicateurs de suivi - Etat d’avancement des travaux de la zone d’activités (1ère phase 35 ha, 125 000 m2 constructibles). - Etat d’avancement de la construction du bâtiment en partenariat public-privé. - Etat d’avancement des contacts de commercialisation du bâtiment et de la zone d’activités en général.

6. Organe de suivi - Comité de pilotage de la Charte sous la présidence du Gouverneur, composé de représentants des Communes et du Comité permanent d’Idelux. - L’Equipe technique se compose des services d’Idelux (Georges Cottin, avec l’assistance de Bertrand Ligot pour les aspects travaux de la Zone d’activités économiques et Arnaud Schmitz et Ludovic Waha pour l’animation économique).

1.5

PLAN D’ACTION «VAL DE POIX» ACTION FEDERATRICE

1. Rétroactes Depuis 1998, il existe une volonté organisée de redynamiser la Vallée de Poix, localisée sur l’entité de Saint-Hubert. Celle-ci abritait autrefois de multiples activités, notamment industrielles. En 2005, les diverses études ont permis d’ancrer un concept : «Au cœur de la nature, la Vallée de Poix, village européen du sport, du bien-être et des énergies renouvelables». L’ambition est de faire de la Vallée de Poix une «vallée olympique». Sur le même site, les élites sportives et les sportifs amateurs pourront se rencontrer (quarante disciplines sportives, quinze fédérations sportives). Il s’agit également d’y organiser des évènements de divers niveaux et de proposer une palette d’équipements orientés «soins, détente et bien-être». L’ensemble des infrastructures fera l’objet d’une attention particulière sur le plan de l’utilisation d’énergies renouvelables, de façon à créer une vitrine innovante, fonctionnelle et pédagogique sur ce thème. Un partenariat public s’est constitué progressivement, rassemblant la Province, Idelux et la Commune de Saint-Hubert, en sollicitant l’appui du Gouvernement wallon à travers divers financements. En 2006, un marché de promotion lié à un contrat de concession a été lancé pour mettre en place un partenariat public-privé concernant une première phase du projet. Celle-ci portait sur le site du château (rénovation et construction d’un hall polyvalent) en y incluant un volet balnéothérapie et hôtellerie de minimum vingt-sept chambres.

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2. Objectif(s) L’objectif général est de faire de la Vallée de Poix un projet contribuant au développement socioéconomique de la province de Luxembourg (cent-cinquante emplois directs escomptés) par la création d’activités. L’objectif spécifique pour 2007 est la concrétisation du partenariat avec le secteur privé, de manière à pouvoir être en mesure de clôturer les travaux dans les délais imposés par l’obtention de certains crédits européens (réception provisoire mi-2008). Au moment de mettre sous presse, il apparait que le viabilité de ce plan d’action est compromise. Toutefois, tout échec amène des enseignements pour la conduite des actions à tenir à condition de réaliser un exercice d’éaluation.

3. Actions Diverses interventions sont nécessaires à court terme pour clarifier le montage financier public et, d’autre part, conclure la procédure de négociation avec le partenaire privé. La période est vraiment cruciale pour l’aboutissement de ce projet qui a mobilisé plusieurs centaines de milliers d’euros d’études depuis son origine.

4. Publics cibles - Entreprises des secteurs d’activités concernés (gestion d’infrastructures, hôtellerie…). - Grand public concerné par le projet.

5. Indicateurs de suivi Début des travaux de la phase 1 de l’investissement.

6. Organe de suivi - Comité de pilotage du projet, sous la présidence du Député provincial Daniel Ledent, composé de représentants de la Province, de la Commune de Saint-Hubert, d’Idelux et de consultants. - Equipe technique composée des services d’Idelux (Denis Liebens comme chef de projets).

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1.6

PLAN D’ACTION «lux@venir» ACTION ORGANISATRICE

1. Rétroactes Dès l’automne 2005, à la suite de la publication du «Plan d’actions prioritaires pour l’avenir wallon» (Plan Marshall), un inventaire des actions et acteurs d’animation économique dans la province a été réalisé à la demande du Ministre de l’Economie, pour initier un processus de rationalisation et de coordination des actions. Cet inventaire a mis en évidence le peu de recouvrement entre les missions des différents acteurs, sauf dans le domaine de l’accompagnement à la création. La grappe «Entreprise» de Luxembourg 2010 s’est donc emparée de ce thème pour initier une collaboration. Plusieurs réunions rassemblant tous les acteurs de l’accompagnement à la création d’entreprises ont fait naître deux orientations dans ce groupe. D’une part, le développement d’un ensemble de fiches de présentation individuelle des acteurs, toutefois incomplet à ce jour. D’autre part, le dessein de mettre en place un réseau d’acteurs sous-tendu par une procédure d’échanges informatisés. L’accès, pour le créateur, aux services de ce réseau sera équivalent quelle que soit la porte d’entrée qu’il utilise (modèle lorrain «Créalliance», présenté en octobre 2006 au groupe d’acteurs). L’innovation apparaissait par ailleurs comme un thème fort peu présent dans le territoire, mais la grappe n’a pu y entamer de travaux. En effet, la Région wallonne a souhaité instaurer une coupole de coordination de l’ensemble des actions et acteurs de l’animation économique dans six bassins sous-régionaux dont la province de Luxembourg. Les travaux de coordination des opérateurs dans le domaine de l’innovation ont été postposés en conséquence. Selon les desiderata de la Région wallonne, le deuxième semestre de 2006 a été entièrement consacré à la mise en place de la structure locale de coordination en province de Luxembourg lux@venir SCRL, ainsi qu’à la conception d’un programme d’actions concerté sur trois ans. Ce dernier doit émarger au financement de différents programmes régionaux et européens.

2. Objectif(s) L’objectif général de lux@venir est de rendre aux entreprises les services dont elles ont besoin pour développer leurs potentialités via le programme d’actions d’animation économique concerté et élaboré par les partenaires (conception, mise en œuvre, suivi, évaluation, coordination). Les indicateurs chiffrés seront déduits du tableau de bord des indicateurs des actions pouvant être financées par les différents budgets.

3. Actions Les objectifs spécifiques de lux@venir sont pour 2007 : - assurer le suivi de la mise en œuvre du programme d’actions commun, - assurer la communication entre tous les acteurs intermédiaires du soutien aux entreprises (Comité technique de concertation), - obtenir l’agrément de la SCRL par la Région wallonne.

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Objectif spécifique «programme d’actions» : - déterminer les sources de financement potentielles (PO COMPETITIVITE FEDER et FSE, PDR…) et en actionner au moins quatre, - mettre en place le tableau de bord des indicateurs de projets financés et en assurer le suivi auprès des opérateurs. Objectif spécifique «communication» : - assurer une meilleure connaissance mutuelle des métiers des acteurs, - diffuser les approches centrées sur la qualité du service et les orientations de la politique de développement régional, - optimaliser le processus d’accompagnement - par les différents acteurs - des entreprises aux différents stades de leur vie, en impulsant leur mise en réseau (deux réseaux particuliers au moins). Objectif spécifique «gestion» : - assurer la viabilité de la société à tous points de vue (financier, administratif, décisionnel par consensus).

4. Publics cibles - Les partenaires de lux@venir, les acteurs de l’animation économique participant au comité technique de concertation de lux@venir. - A terme, les bénéficiaires seront toutefois les entreprises.

5. Indicateurs de suivi - Nombre de projets des opérateurs d’animation économique financés et hauteur des financements (cf. indicateurs du tableau de bord à élaborer dans les 6 premiers mois de 2007). - Nombre, qualité et retombées des réunions du Comité technique de concertation. - Nombre de réseaux d’acteurs de l’animation économique impulsés. - Agrément par la Région wallonne de la structure et son maintien au cours du temps.

6. Organe de suivi lux@venir SCRL est l’organe de suivi du plan d’action. Ses partenaires sont la CCILB, l’UCM, Idelux (assurant la fonction de délégué à la gestion journalière) et la Province. En matière de ressources humaines, un mi-temps chef de projet avec assistance (Henry Demortier) assure la fonction de Délégué à la gestion journalière. Le Conseil d’administration, présidé par René Delcomminette, se réunit autant que de besoin en fonction des impératifs. Il s’est déjà réuni les 9, 19 février et le 28 mars 2007.

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1.7

PLAN D’ACTION «VEILLE» ACTION ORGANISATRICE

1. Rétroactes Dès la parution de la Charte de Luxembourg 2010 en 2005, la nécessité de la mise en place d’une cellule de veille et de prospective pour la province a été soulignée, notamment dans le 5ème axe stratégique «le réseau et ses outils au service des acteurs du réseau». Cette nécessité a encore été affirmée dans la déclaration de Politique générale de législature 20062012, adoptée lors du Conseil provincial du 15 décembre 2006 : «l’opportunité de créer, avec les opérateurs locaux de développement, un service de veille des programmes européens et régionaux et, d’autre part, un outil de préfinancement des porteurs de projet accédant à ces subventions et programmes». L’Equipe technique a donc proposé au Comité de pilotage que la mise sur pied de ce service de veille soit étudiée de façon prioritaire. Cette Action Organisatrice vise à fournir un outil utile à l’ensemble des opérateurs intermédiaires de la province et ce, notamment dans la perspective de la nouvelle programmation 2007-2013 des fonds structurels européens.

2. Objectif(s) Utiliser un maximum de fonds (Union européenne, Région wallonne, Fédéral…) à bon escient pour le territoire luxembourgeois, via ses acteurs/opérateurs intermédiaires. Encourager et soutenir un maximum d’idées/de projets pour qu’ils deviennent des projets financés et aboutis/réussis, en tenant compte des structures déjà existantes.

3. Actions La succession des actions pour atteindre l’objectif décrit ci-dessus est la suivante : 1. Se tenir informé, auprès des autorités qui assurent les programmations, de l’état d’avancement des programmes et si possible avoir une influence sur les axes d’intervention de ceux-ci. 2. Comparer les besoins des acteurs du territoire avec les offres en matière de programmes de financement lorsque celles-ci sont publiées, ce qui nécessite de : 2.1. connaître le territoire, ses acteurs et avoir défini une stratégie de développement (cf. Luxembourg 2010, 4 Regards, Charte); 2.2. mettre à jour et analyser les différents programmes et en décoder le contenu pour les rendre accessibles aux utilisateurs; 2.3. sensibiliser les acteurs du territoire à l’existence et aux opportunités de ces programmes par des moyens appropriés (possibilité d’augmenter le nombre de projets dans les axes stratégiques de Luxembourg 2010; stratégie d’extension et de communication pour le programme d’actions 2007-2008). 3. Elaborer des outils d’aide à la gestion et au développement de projets à dispenser aux acteurs (formation à la gestion de projets, de réseaux, méthodes, aide administrative…). 4. Aider à l’élaboration du projet (vade-mecum…) en tenant compte des exigences du programme et développement de liens privilégiés avec les administrations et cabinets. 5. Connaître le processus de décision et d’instruction des projets dans le programme. 6. Assurer un soutien aux chefs de projet en termes de lobbying, si nécessaire (administration, cabinets, comités de décision…). Structurer un lobbying luxembourgeois (constituer des BD de fonctionnaires et membres de cabinets luxembourgeois…).

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7. Assurer un help desk pour la gestion du projet (état d’avancement des activités et financier). Imaginer des formules d’aide du point de vue : - administratif (cellule d’aide mutualisée ou sous-traitants privés, ou chefs de projets déjà formés); - préfinancement (lorsque la décision est intervenue). 8. Aider à instaurer une culture de l’évaluation des projets (cf. atteinte des objectifs, poursuite du projet…).

4. Publics cibles Les organismes intermédiaires de la province de Luxembourg.

5. Indicateurs de suivi Chacun de ces objectifs spécifiques doit faire l’objet d’une définition des tâches à accomplir pour les réaliser. - La première tâche est bien sûr la constitution de l’organe de suivi du Groupe de travail «veille», réalisée lors de la réunion de bureau de Luxembourg 2010 du 22 mars 2007. - La deuxième tâche qui s’est révélée prioritaire est liée au calendrier de la période de programmation 2007-2013. Elle vise à inciter plus d’opérateurs à s’intéresser à ces programmes de façon proactive par rapport au contexte provincial. Une journée d’information sur le thème est programmée le 1er juin 2007. - Deux autres tâches peuvent être programmées dans le délai prévu, à savoir l’élaboration d’une part d’une procédure de lobbying pour les projets déposés et, d’autre part, d’une procédure de préfinancement des projets acceptés.

6. Organe de suivi - L’urgence de préparer la réunion du 1er juin 2007 a imposé la mise en place d’un groupe de travail ad hoc dont le chef de projet est H. Demortier et l’équipe : Sabine Vandermeulen, Stéphanie Dupuis, Bélinda Dessoy, Mélanie Pauly aidés d’Eliane Prévost et Bruno Echterbille. - Choisir un chef projet pour l’ensemble de l’Action Organisatrice veille». - Co-présidents du Comité de projet : les Députés provinciaux René Collin et Daniel Ledent.

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1.8

PLAN D’ACTION «ACCOMPAGNEMENT SANTÉ» ACTION ORGANISATRICE

1. Rétroactes L’attention portée à la santé des Luxembourgeois est au principe de plusieurs fiches-projets introduites par deux départements provinciaux dans le recensement de novembre 2005. Très précis et déjà bien engagés, deux projets concernent la création d’infrastructures pour toxicomanes et adultes polyhandicapés tandis qu’un troisième s’adresse aux aidants de personnes souffrantes. Davantage généraux et génériques, deux autres projets s’inquiètent de la qualité de la santé des personnes âgées et de l’alimentation des jeunes. Tous s’inscrivent ainsi sur l’axe «Services à la population» de la Charte, qui stipule qu’il faut «répondre de manière équitable, durable, préventive aux besoins et problèmes [...] de santé et services de santé». Une grappe «Accompagnement santé» s’est mise en place pour rendre compte de l’évolution de ces projets et essayer de créer des synergies entre eux.

2. Objectif(s) - Ouvrir la grappe à d’autres opérateurs dans un souci d’équilibre entre services provinciaux, associations et acteurs de terrain. - Structurer son travail, selon une méthode à déterminer, autour du traitement de thèmes transversaux concernant le concept global de la santé (par exemple : bien grandir, bien vieillir, bien accompagner les personnes souffrantes et leurs aidants) - Au-delà du suivi des projets actuels, parvenir à imaginer et conduire en partenariat de nouveaux projets qui prennent en compte les spécificités du territoire et l’évolution des comportements de la population. - Examiner les conséquences pour différents publics et acteurs de la politique curative et préventive qui sera arrêtée.

3. Actions - Déterminer une méthode, des axes de travail et une composition élargie de la grappe. - Définir et réaliser une Action Organisatrice en partenariat inter-opérateurs.

4. Public(s) cible(s) L’ensemble des opérateurs publics et privés concernés par les thématiques que choisira de traiter l’organe de suivi.

5. Indicateurs de suivi - Elargissement effectif de la grappe. - Existence d’un plan d’action. - Réalisation d’une Action Organisatrice.

6. Organe de suivi L’organe de suivi est la grappe «Accompagnement santé», pilotée par Jean-Marie Carrier, appuyé par Thérèse Mahy.

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1.9

PLAN D’ACTION «ECONOMIE SOCIALE» ACTION ORGANISATRICE

1. Rétroactes Economie sociale et environnement se côtoyaient dans plusieurs des fiches-projets du recensement des projets à inscrire dans Luxembourg 2010. Il était plaisant de considérer que leur développement pouvait aller de pair. De là est née la grappe «Eco-territoire social», qui a rapidement dû se rendre à l’évidence qu’il est prématuré - mais non sans intérêt - de vouloir traiter ces deux thèmes simultanément. Elle a choisi de se consacrer pleinement à l’examen de l’état et de l’avenir de l’économie sociale dans la province. La grappe s’est positionnée d’emblée comme lieu de rencontre des différents acteurs d’un secteur caractérisé par sa diversité et son éclatement.

2. Objectif(s) - Placer l’ensemble des acteurs de l’économie sociale en situation de dialogue organisé, ouvert, indépendant du pouvoir politique. - Identifier les besoins, problèmes et perspectives du secteur à l’échelle du territoire. Essayer d’y apporter des réponses, pour lui donner une force et une visibilité que n’atteignent pas les acteurs isolément ni les réseaux ou fédérations actuels.

3. Actions - Dans un premier temps, organiser une table ronde entre acteurs de l’économie sociale pour prendre connaissance des besoins, problèmes et expériences du secteur notamment en matière de formation. Mesurer avec eux l’intérêt de créer un réseau luxembourgeois de l’économie sociale. - Dans un second temps, procéder à la création de ce réseau : définir ses objectifs, actions et stratégie, son positionnement, sa configuration, ses modalités de fonctionnement et de financement.

4. Public(s) cible(s) L’ensemble des opérateurs du secteur de l’économie sociale.

5. Indicateurs de suivi - Organisation de la rencontre avec les acteurs de l’économie sociale. - Activités de suivi des résultats de cette rencontre.

6. Organe de suivi - Pour l’heure, l’organe de suivi est la grappe «Economie sociale», co-pilotée par Claude Vernay, Bruno Antoine et Joël Thiry, soutenue par plusieurs membres de l’Equipe technique. - Si un réseau luxembourgeois de l’économie sociale voit le jour, l’organe de suivi sera mis en place avec les participants à ce réseau.

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1.10

PLAN D’ACTION «MOBILITÉ» ACTION ORGANISATRICE

1. Rétroactes La problématique a d’abord été envisagée dans le cadre de la grappe «Sécurité routière-Mobilité». L’aspect «Sécurité» ayant été pris en charge par la Fondation «Partageons nos routes», un groupe de réflexion spécifique piloté par Daniel Ledent s’est créé pour traiter les questions de mobilité. Construite autour de quelques projets bien définis (D.A.M.IE.R., Dispositif d'Aide à la Mobilité Immédiate pour l'Emploi en milieu Rural, réouverture des lignes 165 et 167…), la mobilisation des opérateurs, déjà surchargés, s’est avérée difficile. Malgré une forte implication personnelle du pilote, le manque de ressources humaines n’a pas permis à de nombreuses actions de voir le jour. Un résultat concret est néanmoins à mettre en exergue : à l’occasion de la Semaine de la Mobilité 2006, la grappe a mené une opération pendant trois mois visant le financement d’un quota de kilomètres supplémentaires pour les opérateurs qui s’occupent des personnes à mobilité réduite en province de Luxembourg. Le Conseil d’administration des TEC a donné son accord sur ce financement. L’opération pourra donc être répétée pour l’année 2007. En parallèle, la réouverture des lignes 165 et 167 n’aurait peut-être pas vu le jour sans la mobilisation des forces vives derrière ce projet. Concernant le problème de ressources humaines au sein de la grappe, Daniel Ledent peut s’appuyer sur la déclaration de politique provinciale par laquelle l’Institution s’est engagée à être partenaire de Luxembourg 2010 en la matière. Par ailleurs, Jean Cornet, Directeur du MET, a manifesté son intérêt pour intégrer la grappe afin de définir les priorités en termes de mobilité routière en province de Luxembourg. Le Forem, au travers de André-Marie Goffin et de Yves-Marie François, souhaite également s’impliquer dans la problématique. La mobilité est un thème vaste et sous-tend des problèmes de natures différentes. Dans la grappe, la notion de mobilité est surtout appréhendée sous deux aspects : le manque de mobilité comme frein à l’emploi et à la formation d’une part, la problématique des personnes à mobilité réduite d’autre part. La grappe veillera aussi à intégrer tous les problèmes liés aux flux des transfrontaliers (Avenue de l’Europe, développement de Esch-Belval, chaînon manquant A28…).

2. Objectif(s) Permettre à l’ensemble des Luxembourgeois, et plus particulièrement les plus démunis, les personnes âgées, handicapées, les personnes isolées, de disposer d’un minimum de moyens de mobilité.

3. Actions - Apporter le soutien nécessaire à la concrétisation du projet D.A.M.I.E.R. Les premières opérations sur le terrain sont espérées pour le printemps 2008. En complément de cette initiative, un projet de taxi social sera étudié. - Maintien du Telbus qui, malgré les problèmes de rentabilité, offre un service de qualité (redéfinir le concept, adapter les modalités pratiques…). - Développer les partenariats avec les Communes, les CPAS pour assurer les services de mobilité minimum et spécialisés (mutualisation des moyens). - Mener une étude sur la faisabilité de l’utilisation des titres-services en matière de mobilité. - Suivre, évaluer et amplifier le covoiturage.

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- Activer le lobbying pour éviter la suppression du bus pour l’emploi du Forem. - Etendre les possibilités de transport pour les personnes à mobilité réduite : quota de kilomètres supplémentaires pour les opérateurs, étude commandée par la Province et menée par Cap48 (mise à disposition et financement de bus). - Mener une action de lobbying afin de promouvoir la ligne Athus-Meuse, la ligne 42 et la réouverture de la ligne Virton-Luxembourg.

4. Public(s) cible(s) Selon les actions menées, il s’agit de l’ensemble de la population luxembourgeoise, ou plus spécifiquement des chercheurs d’emploi, des personnes âgées ou isolées, des personnes à mobilité réduite ou encore des frontaliers.

5. Indicateurs de suivi - Fréquentation des lignes 42, 165, 167 et de l’Athus-Meuse. - Nombre de personnes à mobilité réduite bénéficiant des services mis en place grâce à la grappe. - Nombre de covoitureurs en province de Luxembourg. - Opérationnalisation du projet D.A.M.I.E.R. - Maintien du bus pour l’emploi.

6. Organe de suivi Il s’agit du groupe de travail piloté par Daniel Ledent. La grappe est actuellement en quête d’un technicien permanent pour le suivi administratif.

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1.11

PLAN D’ACTION «AGRICULTURE» ACTION ORGANISATRICE

1. Rétroactes La place, le rôle, l’image de l’agriculture sur le territoire sont en mutation profonde. En outre, les modifications successives des principes de la Politique Agricole Commune européenne accentuent les préoccupations du monde agricole. Or, l’agriculture est consubstantielle au territoire provincial et la Charte Luxembourg 2010 souligne la nécessité de dégager des perspectives nouvelles pour ce secteur. Nombre de projets recensés abordent précisément la difficile mais nécessaire combinaison d’activités innovantes, rentables, dans le secteur et les dimensions nouvellement acquises par ce territoire (fonctions paysagère, résidentielle, touristique, environnementale). Une grappe s’est constituée pour traiter ces questions et projets, mais, faute d’un pilotage fort, s’est arrêtée aux prémices.

2. Objectif(s) Traduire en images les avenirs possibles de l’agriculture sur le territoire, en lien avec les évolutions de ce dernier, des conditions du métier d’agriculteur et des marchés des produits agricoles, au travers d’un exercice à visée à la fois prospective et pratique à l’échelle de la province. Il s’agit d’aider l’agriculteur, le conseiller en agriculture, mais aussi l’homme politique à confirmer des choix actuels ou à poser des choix neufs en en jaugeant mieux les incidences à long terme.

3. Actions - Définir une méthode spécifique et un calendrier de travail. - Construire la légitimité de l’exercice auprès des différents acteurs concernés (professionnels et institutions). - Réaliser les actions que ce calendrier prévoit de mener en 2007.

4. Public(s) cible(s) Dans un 1er temps, des représentants de différents secteurs et groupes d’acteurs concernés par l’avenir de l’agriculture ; dans un deuxième temps, l’ensemble des habitants du territoire.

5. Indicateurs de suivi - Existence effective d’un groupe porteur légitime et d’un pilotage effectif du travail. - Existence légitimée de la méthode de travail, du calendrier d’action et du budget du projet.

6. Organe de suivi Pour l’heure, l’organe de suivi est la grappe Agriculture, pilotée par René Collin. Un 1er groupe de travail chargé de paramétrer la méthode est composé de représentants des institutions suivantes : CRAW - Section Systèmes agricoles, DGA - Direction Développement et Vulgarisation, DER, ULg Campus d’Arlon, Luxembourg 2010.

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1.12

PLAN D’ACTION «RENOUVEAU DU CHANVRE INDUSTRIEL» ACTION ORGANISATRICE

1. Rétroactes Le projet chanvre, inscrit dès le départ dans Luxembourg 2010 par Marie-Christine Job, a été présenté et discuté dans les grappes «Eco-territoire social», «Agriculture» et «Entreprises». La définition précise et l’animation du projet ont ensuite été prises en charge par une A.S.B.L. créée à cette fin en juillet 2006 à la Foire agricole et forestière de Libramont. Cette A.S.B.L. a mené diverses actions depuis cette date : visite de salons et expériences à l’étranger, organisation d’un colloque, commandes d’un site Internet et d’une étude de faisabilité, sensibilisation d’agriculteurs, prise de contacts dans les milieux politiques, industriels, universitaires. Financièrement, l’A.S.B.L. a bénéficié d’une 1re subvention de la Province et est en attente d’une subvention de la Région wallonne.

2. Objectif(s) - Stimuler la création effective d’une «filière chanvre industrielle» en Wallonie, englobant l’étude de la plante, sa réimplantation dans nos régions, sa transformation et la commercialisation des produits en chanvre. - Définir les conditions pratiques de fonctionnement de pareille filière (quantités et superficies concernées, débouchés envisageables, investissements nécessaires, partenariats à conclure). - Promouvoir cette filière auprès de tous les acteurs potentiels.

3. Actions - Mettre en ligne un portail Web pour tous les acteurs potentiels de la filière. - Elaborer et réaliser une étude de faisabilité d’une filière chanvre wallon destinée à établir un scénario chiffré de la viabilité du projet. Fin 2007, il est prévu de présenter les résultats de l’étude de faisabilité.

4. Public(s) cible(s) L’ensemble des secteurs et opérateurs susceptibles de participer à la création d’une filière chanvre industriel.

5. Indicateurs de suivi - Mise en ligne du site Internet. - Allocation de la subvention de la Région wallonne pour mener à bien l’étude de faisabilité. - Réalisation de l’étude de faisabilité.

6. Organe de suivi A.S.B.L. Chanvre wallon - Grand rue ,1 - 6800 Libramont-Chevigny. Personne de contact : Marie-Christine Job.

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1.13

PLAN D’ACTION «ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR» ACTION FEDERATRICE ET ORGANISATRICE

1. Rétroactes A l’aube de l’année 2006, les Directeurs-Présidents des Hautes Ecoles Blaise Pascal et Robert Schuman, les Recteurs de l’Université de Liège et de l’Université catholique de Louvain, et le Gouverneur du Luxembourg ont décidé de la mise en place d’un Comité de pilotage destiné à débattre sans tabou de l’avenir de l’enseignement supérieur dans la province de Luxembourg. Celui-ci est en effet confronté à un triple défi : - une obligation d’excellence. La volonté de l’Europe de développer sur notre continent l’économie de la connaissance la plus performante du monde à l’horizon 2010 situe le niveau de cette exigence, - une anticipation des évolutions prévisibles de l’enseignement en Communauté française, - une prise en compte des contraintes et des opportunités liées à la géographie de la province (territoire étendu et peu peuplé, au caractère transfrontalier avéré). Depuis le début des discussions, des collaborations entre les deux Hautes Ecoles ont été initiées, notamment dans les domaines de l’aide sociale et des aides à la réussite. Par ailleurs, un second groupe de travail a été constitué pour réfléchir à l’opportunité d’une nouvelle formation co-diplômante dans le domaine du tourisme.

2. Objectif(s) - L’objectif est de pérenniser l’enseignement supérieur dans le Luxembourg en lui donnant une taille critique qu’il n’atteint pas pour le moment et qui devient indispensable dans le contexte d’internationalisation actuel. Un plan stratégique élaboré en commun par les deux Hautes Ecoles permettra à l’enseignement luxembourgeois de relever les défis qui l’attendent. - Le lancement d’une nouvelle formation innovante devrait par ailleurs accroître l’attractivité du Luxembourg belge.

3. Actions - Développer entre les deux Hautes Ecoles Robert Schuman et Blaise Pascal une politique de qualité, de mise en commun des moyens et compétences, de concertation dans les cursus d’études (ingénierie, économie…). - Trouver des complémentarités en matière de recherche, d’interdisciplinarité et d’ancrage dans le contexte transfrontalier et international. - Un groupe de travail créé début 2007 a pour tâches d’inventorier les formations qui pourraient être assurées en commun; d’identifier les problèmes soulevés par cette intégration, de proposer les différentes options permettant de les résoudre, de fixer un calendrier de mise en œuvre. - Mener une action de lobbying au travers du Comité de pilotage et vis-à-vis de certains dossiers rencontrant des difficultés (par exemple : projet de Bachelor en technologie du bois sur Libramont). - Le groupe de travail «Formation en tourisme» a prévu de rendre un rapport final avec recommandations au Comité de pilotage pour juin 2007.

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4. Public(s) cible(s) Les jeunes en âge de débuter un cycle d’études dans l’enseignement supérieur mais aussi toute personne susceptible d’être intéressée par une formation continue.

5. Indicateurs de suivi - Nombre d’inscriptions dans les deux Hautes Ecoles. - Nombre d’heures de cours donnés en commun. - Nombre de professeurs échangés entre les deux Hautes Ecoles. - Satisfaction des étudiants.

6. Organe de suivi Il s’agit du Comité de pilotage présidé par le Gouverneur et composé de trois représentants de chaque institution-partenaire dont les deux Recteurs et les deux Directeurs-Présidents. Le suivi administratif est assuré par Bruno Andrieu au Cabinet du Gouverneur.

1.14

PLAN D’ACTION «VIE CULTURELLE» ACTION ORGANISATRICE ET FEDERATRICE

1. Rétroactes Lors de l’évaluation du travail des grappes fin 2006, l’absence de traitement de la dimension culturelle est apparue comme une carence dommageable. La thématique est pourtant reprise parmi les axes majeurs de la Charte, notamment comme levier de développement territorial. Dans le recensement de projets, il faut néanmoins constater que sur 66 projets, un seul (le projet du Pôle européen culturel) concernait la culture. Aussi, profitant tout à la fois de la désignation d’un nouveau Député provincial en charge des affaires culturelles et de l’effervescence culturelle liée à l’organisation de «Luxembourg et Grande Région 2007, Capitale européenne de la culture», le Comité de pilotage de Luxembourg 2010 a intégré et mandaté Monsieur Philippe Greisch pour la conduite d’une grappe réunissant divers opérateurs culturels. De février à mai 2007, la grappe s’est réunie à plusieurs reprises, en veillant à s’ouvrir à de nouveaux participants, pour effectuer un brainstorming, identifier les enjeux du secteur et envisager les pistes d’action.

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2. Objectif(s) - Déboucher sur une réelle affirmation de politique culturelle concrète et représentative des différentes sensibilités de ce secteur. - Développer la dimension «accessibilité à la culture», singulièrement mais pas exclusivement, à l’attention des publics défavorisés. - Mobiliser un maximum d’acteurs culturels pour actionner la mobilité au sein et vers la province en matière culturelle et optimaliser les possibilités de se faire connaître à l’extérieur. - Susciter la culture et la faire émerger des groupes locaux. La Province, qui n’est pas un opérateur culturel, mais qui est en mesure d’apporter une aide autre que financière, pourrait détacher ce type d’«inséminateurs» chargés d’aller vers les acteurs de terrain en vue de promouvoir l’esprit d’initiative et de partenariat.

3. Actions - La grappe doit travailler comme un laboratoire d’exploration et de recherche sur des logiques nouvelles, sur la création d’outils performants, sur la construction d’un lobbying fort pour aller chercher des moyens, sur la valorisation de la Province comme acteur fédérateur. - Développer, en synergie avec le site transfrontalier PLURIO, un portail culturel sur le net (agenda, coordonnées…). En complément, il conviendrait de mener une campagne de promotion/information fédérée et coordonnée sur les manifestations culturelles en partenariat étroit avec les médias. - Interpeller les transports en commun et solliciter la présence de représentants autour de la table pour la question de mobilité (trajets et/ou tarifs adaptés à l’offre culturelle). - Aider et informer les Echevins de la culture des quarante-quatre communes sur les services disponibles via la Province ; créer une plate-forme de dialogue, d’échange d’expériences et d’informations. - Imaginer et tester un modèle d’organisation et de structuration souple entre les acteurs culturels, quel que soit leur niveau (provincial, local, professionnel, amateur…).

4. Public(s) cible(s) Ce sont tous les acteurs culturels de la province au sens large voire ceux présents au-delà des frontières (Grande Région). In fine, c’est le public se rendant aux manifestations culturelles.

5. Indicateurs de suivi - Participation des acteurs aux travaux de la grappe. - Nombre de visites du futur portail culturel. - Nombre d’échevins présents à la réunion de concertation. - Nombre d’actions menées en faveur de l’accessibilité pour les plus défavorisés. - Nombre «d’ambassadeurs culturels» désignés.

6. Organe de suivi Il s’agit de la grappe «Vie culturelle» pilotée par le Député provincial Philippe Greisch et suivie administrativement par le Cabinet du Gouverneur (Bruno Andrieu). Le suivi sera repris par un agent du SDAC à l’été 2007.

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1.15

PLAN D’ACTION «JEUNESSE» ACTION ORGANISATRICE ET FEDERATRICE

1. Rétroactes La Charte Luxembourg 2010 souhaite que les jeunes soient considérés comme des architectes et des acteurs du développement du territoire. Ils doivent donc être associés au travail de définition des objectifs et actions relatifs à chaque axe stratégique. Mais les jeunes sont un public hétérogène, difficile à atteindre dans la diversité de ses sous-catégories par un seul opérateur. De plus, ils colportent une image piteuse de leur province, voire d’eux-mêmes. Une grappe s’est constituée pour empoigner ces questions et tenter de répondre au défi de la Charte. Ce projet est une Action Organisatrice car elle réunit des services «jeunes» du territoire selon une configuration nouvelle, unique. Elle mûrit un projet, commun à tous ces services, d’information des jeunes sur les perspectives de carrière en province de Luxembourg («Monmétier.be7- les jeunes ont du talent»), véritable Action Fédératrice.

2. Objectif(s) «Monmétier.be» - De l’Action Organisatrice : fédérer dans la durée l’ensemble des acteurs du territoire, au contact des jeunes, autour d’un programme d’actions dont la première est Monmétier.be. - De l’Action Fédératrice «Monmétier.be - les jeunes ont du talent» : - provoquer une coopération pratique entre services «jeunes», - rapprocher jeunes et territoire, modifier leurs préjugés réciproques : les jeunes d’ici ont du talent, il est possible de combiner métier et projet de vie intéressants sur le territoire.

3. Actions Organiser et réussir collectivement «Monmétier.be – les jeunes ont du talent», programmé à Libramont en novembre 2007, dans ses différentes dimensions : tables rondes des métiers avec témoignages de jeunes, démonstration de talents jeunes, stand commun d’information sur les études, professions et droits des jeunes.

4. Public(s) cible(s) - De l’Action Organisatrice : l’ensemble des opérateurs du territoire (services, projets, institutions) en situation de dialogue avec les jeunes. - De l’Action Fédératrice «Monmétier.be - les jeunes ont du talent» : l’ensemble des jeunes du territoire, âgés de 15 à 25 ans.

5. Indicateurs de suivi - De l’Action Organisatrice : - maintien de la mobilisation des acteurs de la grappe, - coopération à la réalisation de l’Action Fédératrice, - existence d’une action ou d’un plan d’actions succédant à l’Action Fédératrice. - De l’Action Fédératrice «Monmétier.be - les jeunes ont du talent» : - nature et importance des moyens affectés à la réalisation de l’événement, - organisation effective de la manifestation à Libramont.

6. Organe de suivi Pour l’heure, l’organe de suivi est la grappe «Jeunes», pilotée par Dominique Tilmans. «Monmétier.be – les jeunes ont du talent» est plus particulièrement porté par Nathalie Wauthy (Infor-Jeunes).

7

A l'automne 2007, Monmétier.be informera les jeunes de 15 à 25 ans sur les métiers d'avenir dans la province au cours d'une aar des tables rondes thématiques, des témoignages de jeunes, des démonstrations de talents et un concert de musique branchée."

29


1.16

PLAN D’ACTION «ENERGIES RENOUVELABLES» ACTION ORGANISATRICE et FEDERATRICE

1. Rétroactes Début 2006 se crée la grappe «Eco-territoire social en développement» qui s’est rapidement scindée en deux sous-groupes de travail : l’un sur «l’économie sociale» et l’autre sur l’aspect «Energies et logement». S’arrimant à seulement deux fiches-projets et faute de partenaires impliqués autour de la table, ce dernier sous-groupe ne s’est pas réuni et vit dans l’ombre du premier qui mobilise les mêmes personnes. Depuis les dernières élections provinciales, une Députée provinciale (Isabelle Poncelet) a de manière explicite le développement durable et les énergies dans ses attributions. Par ailleurs, l’Université de Liège a clairement manifesté sa volonté de positionner le Département ULg d’Arlon dans ce domaine. Après un an de fonctionnement, le bilan des grappes a révélé une carence quant au traitement de la question des énergies renouvelables et du développement durable en général. Le Comité de pilotage a ainsi suggéré de relancer rapidement les choses et de placer la grappe sous le pilotage d’ Isabelle Poncelet. Celle-ci a rencontré les anciens pilotes afin d’officialiser la scission de la grappe «Eco-territoire social en développement» et son leadership pour la question des énergies renouvelables. Un contact a été pris en mai 2007 avec le Département de l’ULg à Arlon (Philippe André), partenaire incontournable, afin de lancer les premières pistes d’action. Néanmoins, les restructurations dont fait l’objet l’Institution universitaire pourraient freiner quelque peu les avancées. Didier Stilmant (CRA-W de Libramont) a également manifesté son intérêt pour faire partie du groupe de travail. Cela devrait permettre de faire plus facilement le lien avec des projets tels que la filière porcine où une réflexion sur la production durable est essentielle (biométhanisation…). L’étape préalable à la définition d’un plan d’action collectif, c’est l’identification et la réunion des acteurs concernés par le sujet (Département, Hautes Ecoles, Idelux, Valbois RN, secteur de la construction, Ecolo…) et l’obtention de la mobilisation du premier d’entre eux, la Province (deux actions ont bien eu lieu, mais planifiées de longue date et menées par Valbois RN et le Département du Développement Citoyen).

2. Objectif(s) - Initier un partenariat solide entre la Province et le Département universitaire ULg d’Arlon en matière de gestion de l’énergie et de valorisation des énergies renouvelables. - Faire collaborer des acteurs sur des initiatives transcendant les intérêts individuels.

3. Actions - Assurer la formation de techniciens provinciaux et d’autres institutions par l’intermédiaire des cours donnés au Département ULg d’Arlon. - Apporter davantage de visibilité à l’action du Département ULg en matière d’énergies renouvelables au niveau de la Grande Région. - Développer des collaborations entre le Département ULg et les entreprises du secteur de la construction présentes en province de Luxembourg. - Greffer la réflexion de la grappe sur le projet de Chaire universitaire dont l’organisation a été conférée par le Recteur Rentier au Département ULg d’Arlon.

30


- Permettre au Département de mener, sur des sites ou édifices appartenant à la Province ou d’autres pouvoirs publics, des expériences pilotes en matière de gestion de l’énergie dans les bâtiments. - Mener des actions de sensibilisation et d’information : visite de la Ferme du Faascht, visite du projet de Beckerich. - Accroître le rôle d’information et de relais joué par la Province vis-à-vis des communes. - Soutenir le projet «chanvre industriel».

4. Indicateurs de suivi et public(s) cible(s) La grappe n’ayant pas encore entamé ses travaux, la définition d’indicateurs clairs, objectifs et mesurables, de même que l’identification des public(s)-cible(s) restent à faire.

5. Indicateurs de suivi Un groupe de travail piloté par la Députée provinciale en charge du développement durable Isabelle Poncelet va se mettre en place. L’aspect administratif sera assuré par son collaborateur Jean-Marie Francard.

1.17

PLAN D’ACTION «PÔLE D’ACTIVITÉS SOCIO-ÉCONOMIQUES SPATIALES EN ARDENNE» ACTION FEDERATRICE et ORGANISATRICE

1. Rétroactes Le Centre Ardenne dispose à Libin depuis 1962 d’une station de poursuite de satellites, dont la dynamisation par l’ESA est envisagée, notamment via une commercialisation d’une partie de ses équipements à des fins privées. A quelques kilomètres a été implanté dans les années quatre-vingt l’Euro Space Center, site ludique et éducatif sur le thème de l’espace disposant d’infrastructures et d’espaces adéquats pour accueillir des activités de divers types, dans son contexte spécifique. Deux projets coexistent à l’heure actuelle, issus de cette configuration. L’un est emmené par Idelux et l’incubateur spatial wallon (WSL). Il vise à concevoir, réaliser et animer des infrastructures d’incubation, aptes à accueillir des projets et/ou entreprises actifs dans le domaine de la navigation satellitaire, du Global Monitoring for Environment and Security (GMES) et des télécommunications satellitaires en lien avec les équipements de la Station de l’ESA de Redu. L’autre projet concerne différents acteurs privés et parapublics (VITROCISET, APS, CREACTION…), présents pour certains d’entre eux sur le site et engagés dans le pôle de compétitivité spatial wallon aux côtés de différentes autres entreprises wallonnes. Ils souhaitent également utiliser les capacités de service de la Station ESA de Redu.

2. Objectif(s) L’objectif est d’utiliser cette configuration unique pour amplifier considérablement les retombées de ces outils en matière socio-économique et en terme de création d’activités économiques innovantes liées à ces deux sites ouverts sur l’espace.

31


3. Actions - Jouer d’influence pour l’aboutissement dans les meilleurs délais du programme de redéploiement du site de Redu. - Etendre les infrastructures d’accueil du site de Transinne et les relier par fibre optique à la station ESA. - Animer le processus d’incubation et d’accueil (prospection) d’activités sur base des capacités de services technologiques du site ESA. - Mettre sur pied un club d’entreprises, partie intégrante du Cluster spatial wallon regroupant la majorité des acteurs des applications spatiales en Région wallonne de façon à constituer un vivier d’activités pour le dispositif.

4. Public(s) cible(s) - Activités, projets ou entreprises susceptibles de bénéficier de la configuration d’équipements et de processus exposée ci-dessus. - Acteurs intermédiaires des deux projets concernés par la configuration en place.

5. Indicateurs de suivi - Décision de l’ESA concernant le site de Redu. - Construction des nouvelles installations et liaisons en télécommunication. - Existence d’une politique d’animation du dispositif. - Existence du club d’entreprises et nombre d’entreprises et d’acteurs qui y sont associés.

6. Organe de suivi Comité institutionnel (à créer) associant l’ESA dès la prise de décision par celle-ci. Comités de pilotage actuels des deux projets existants (Idelux/WSL, et groupe d’acteurs du 3WSA soutenus par le Plan Marshall).

1.18

PLAN D’ACTION «FILIÈRE PORCINE DE QUALITÉ DIFFÉRENCIÉE» ACTION FEDERATRICE et ORGANISATRICE

1. Rétroactes Au niveau de la filière porcine wallonne, des études scientifiques ont démontré : - qu’un marché important existe pour une production de viande de porc de qualité différenciée, transformée dans des formes de préparation adaptées aux modes de vie actuels des consommateurs. En effet, les crises de la production agricole (ESB, dioxine…) ont imposé des normes de traçabilité sévères, poussées d’ailleurs par l’exigence d’une qualité importante de la part des consommateurs, - que le territoire de la province de Luxembourg recèle le plus grand potentiel de production dans cette filière porcine pour répondre à cette demande solvable. Ses caractéristiques de base (étendue, dispersion de la population…) le lui permettent et ce, dans le respect d’un équilibre raisonnable entre les utilisations de notre territoire (résidence, tourisme…).

2. Objectif(s) Convaincre progressivement l’ensemble des acteurs de la filière (investisseurs potentiels, acteurs impliqués dans la filière porcine en Luxembourg, pouvoirs publics, techniciens, scientifiques, formateurs, vulgarisateurs…) de s’investir dans une telle démarche, ceci grâce à la collaboration des organismes d’accompagnement des différentes sections de la filière et des différents centres des universités. 32


3. Actions - Conclure l’étude en vue de la création d’une filière porcine de qualité différenciée en province de Luxembourg. - Rechercher les opérateurs industriels susceptibles de s’inscrire dans les lignes directrices et les objectifs identifiés, notamment dans les secteurs où les perspectives sont avancées (naissage). Etudier au mieux les possibilités d’implantation et concrétiser cette étape. - Convaincre les pouvoirs publics, les agriculteurs, la population, bref les parties prenantes, de la possibilité d’assurer une production amont en province de Luxembourg, ceci dans le respect à la fois des caractéristiques du territoire, des desiderata de l’aval de la filière et du consommateur.

4. Public(s) cible(s) - Les parties prenantes de la filière, dont notamment des investisseurs privés et les producteurs amont. - Les organismes d’accompagnement de la filière et d’animation économique.

5. Indicateurs de suivi - Dépôt du document final de l’étude et organisation d’une présentation publique. - Accord d’un investisseur privé et obtention des autorisations nécessaires à l’implantation. - Evénements permettant de convaincre les parties prenantes (différents moyens de conviction/communication).

6. Organe de suivi Comité de pilotage sous la présidence du Gouverneur, rassemblant des représentants de deux universités (Gembloux et ULg) et Idelux. Filière porcine wallonne, organisatrice de la journée de juin 2006 concernant les possibilités de production respectueuses du contexte.

1.19

PLAN D’ACTION «IMAGE»

1. Rétroactes Une «image avivée d’un territoire multiple» constitue un des six axes de la Charte Luxembourg 2010. C’est dire l’importance que les instances de la démarche se doivent d’accorder à cette thématique. Or, si tous les projets recensés en 2005 et les projets émergeant servent une image nouvelle du territoire, aucun ne l’aborde ni ne la traite frontalement. Elle est en quelque sorte «collatérale» ou consécutive à leurs résultats propres. Devant ce constat, l’Equipe technique Luxembourg 2010 s’est attelée à définir les bases intellectuelles possibles d’un traitement direct de cet axe en déshérence.

2. Objectif(s) Parvenir à définir un plan d’action pour façonner directement l’image du territoire, dans le sens défini par la Charte, qui : - s’assure préalablement que l’image actuelle est réellement insatisfaisante et analyse les raisons de cet état de fait, - précise pourquoi et pour qui l’on veut une image, - distingue entre image et identité, entre image construite et représentation personnelle, 33


entre image pour soi et image pour autrui, - fixe des angles d’attaque (les jeunes, la biodiversité…), - identifie des acteurs, des domaines d’action, des actions et des moyens.

3. Actions 2007 Successivement : - s’informer, comparer, analyser : réunir et étudier deux documents récents analysant l’image du territoire (mémoire de Chloé Thiry consacré au marketing territorial, étude de Daniel Bodson sur le sentiment d’appartenance des jeunes), identifier et prendre connaissance de démarches de «marketing territorial» d’autres territoires, formuler des hypothèses de travail, - interroger, confronter : réunir et questionner une série d’analystes et de prescripteurs d’images diverses du territoire, mettre en débat les hypothèses de travail, - proposer : élaborer une stratégie d’action cohérente, propre à soutenir les objectifs de la Charte, et la transmettre au Comité de pilotage de la démarche. Il s’agit bel et bien à ce stade d’une Action Organisatrice, traitée au sein de Luxembourg 2010 et financée par celui-ci. Elle pourra déboucher à un stade ultérieur sur des Actions Fédératrices prises en charge par des opérateurs particuliers.

4. Public(s) cible(s) Dans un 1er temps, les instances de Luxembourg 2010, Comité de pilotage et Equipe technique.

5. Indicateurs de suivi - Activités du groupe de travail : étude de documents et de démarches comparables, élaboration d’une analyse. - Rencontre effective avec les analystes et prescripteurs de l’image du territoire. - Existence d’un plan d’action soumis au Comité de pilotage.

6. Organe de suivi Pour l’heure, l’organe de suivi est un petit groupe de travail organisé au sein de l’Equipe technique Luxembourg 2010. Une fois le plan d’action défini, ce sera au Comité de pilotage de constituer et de désigner un organe de suivi légitime.

1.20

PLAN D’ACTIONS «FORMATION»

En attente de pilotage effectif.

34


CHAPITRE 2 CHAPITRE 2

2. TIONS

2.1

MODALITÉS PRATIQUES DE SUIVI DU PROGRAMME D’AC-

SUIVI ET FINANCEMENT

Le programme d'actions 2007-2008 doit concrétiser les axes stratégiques de la Charte de Luxembourg 2010. De façon à mesurer le chemin parcouru, un dispositif de suivi régulier de ce programme sera mis en place. Il se matérialisera dans un document d'étape annuel dressant le constat des avancées enregistrées et proposant des actions nouvelles ou amplifiées, pour rencontrer de mieux en mieux les orientations fixées dans la Charte. Ainsi, le programme acquerra le caractère évolutif et flexible indispensable à ce genre d'exercice. Les documents d'étape seront établis par le Comité de pilotage et l'Equipe technique, suivant des modalités à déterminer. Celles-ci viseront à rencontrer le principe d'objectivité dans le constat des réalisations opérées dans les différents plans d'action du programme. Pour ces derniers, les indicateurs de réalisation intégrés dans leur description constituent à ce titre un premier outil qu'il conviendra toutefois sans doute d'affiner. Un dialogue avec les organes de suivi des plans d'action devra s'établir à l'approche des échéances annuelles. Un chapitre s'attachera à la description de nouveaux plans d'action à mener, dont le processus d'émergence ou d'identification devra être précisé8. Les instances doivent se pencher sans délai sur la définition de ces différentes modalités, de sorte que l'exercice du bilan puisse s'effectuer à la première échéance annuelle du printemps 2008. Les projets de documents d'étape feront l'objet d'une analyse approfondie par le Comité de pilotage, qui se penchera particulièrement sur la définition des impulsions nouvelles à opérer pour mieux rencontrer les axes stratégiques de la Charte. Une fois approuvés, les documents d'étape feront l'objet d'une large diffusion, au même titre que ce premier programme 2007-2008. Parmi les différentes actions du programme, décrites chacune par leur plan, celles dont le public cible est constitué des acteurs intermédiaires du territoire pourront trouver un soutien financier au moins partiel à leur réalisation, suivant des modalités précises (voir annexe). En soutenant les actions de mise en réseau de partenaires, dites Actions Organisatrices, Luxembourg 2010 remplit parfaitement son rôle qui est de favoriser les partenariats organisés, la bonne gestion des actions sous forme de projet, leur évaluation, et une bonne circulation de l'information entre les acteurs intermédiaires de la province de Luxembourg. Pour rappel, Luxembourg 2010 ne se substitue ni aux porteurs de projet, dont le public cible est constitué de bénéficiaires finals comme la population ou les entreprises, ni aux institutions subsidiantes classiques. 8

En effet, les plans d'action actuels résultent du recensement de projets et du travail des grappes subséquent opérés à partir de l'automne 2005. D'autres solutions peuvent être expérimentées dans l'objectif recherché.

35


2.2

LES CHANTIERS TRANSVERSAUX DE L’EQUIPE TECHNIQUE

Le réseau est la norme organisationnelle de demain. Il est au cœur de la philosophie de Luxembourg 2010 dont le but, in fine, est de construire un réseau d’intelligence et d’action au fonctionnement souple, léger mais efficace. Tout réseau a besoin d’un noyau fédérant qui y injecte de l’énergie positive. C’est le rôle de l’Equipe technique qui a pour mission de le faire vivre, de l’animer, de le structurer et, dans la mesure du possible, de le pérenniser. C’est afin de relever ce défi que l’Equipe technique «Luxembourg 2010» va œuvrer au lancement d’Actions Organisatrices dont la vocation est justement de solidifier le réseau, de structurer les acteurs entre eux de manière à faciliter l’émergence de partenariats et de projets portés en commun. Les Actions Organisatrices constituent le cœur du travail de l’Equipe technique de Luxembourg 2010. Pour 2007 et 2008, en voici quelques-unes dont la liste n’est ni exhaustive ni figée : 1. Suivi du programme d’actions 2007. Pour ce faire il convient d’organiser le suivi des Actions Fédératrices (définition d’indicateurs), de mettre au point une méthode commune de suivi des travaux des grappes, de désigner une équipe de suivi pour chaque plan d’action. Il s’agit d’une Action Organisatrice permanente qui doit permettre de faire un bilan des travaux des organes de suivi en activité tous les six mois ou tous les ans. 2. Définir une méthode d’impulsion «standard» pour la mise en oeuvre des Actions Organisatrices. 3. Dans tout réseau, il faut favoriser une dynamique de mobilité, d’entrées et de sorties de membres, de transformation des relations. Aussi, une des tâches de l’Equipe technique est d’étendre le réseau et/ou d’accueillir de nouveaux membres en permanence. Cela suppose la création d’outils de communication explicatifs de la démarche, l’organisation en temps voulu de réunions d’information à l’attention de divers publics (Conseil provincial, Conseil Provincial des Jeunes, Communes…). 4. Lancement d’une étude afin de mesurer l’effet réseau, la valeur ajoutée produite par l’interaction entre acteurs, et ce afin d’optimaliser l’efficacité de ces liens. 5. Organisation de formations ponctuelles aux techniques de travail en groupe (gestion de réseau, animation de réunions, gestion de projets, suivi et évaluation, marketing territorial…). Celles-ci sont ouvertes aux membres des grappes. Le but est de mettre à disposition des outils pour créer et animer les réseaux. 6. Structuration d’un processus de lobbying. Quand un acteur constate un blocage avec les niveaux politiques supérieurs, il peut faire appel au Comité de pilotage pour actionner des démarches de lobbying. Un préalable tient dans la mobilisation des Luxembourgeois présents dans les centres décisionnels aux niveaux provinciaux, régionaux, nationaux voire internationaux. 7. Soutien ponctuel au groupe de travail chargé de la réalisation du projet «Mon métier.be» d’ici le mois de novembre 2007. Ces Actions Organisatrices ne peuvent pas être menées de front simultanément. Elles seront échelonnées dans le temps, hiérarchisées en fonction des besoins du moment et des priorités fixées par les instances de la démarche.

36


CHAPITRE 3 CHAPITRE 3

3.

ADÉQUATION AUX AXES STRATÉGIQUES DE LA CHARTE La colonne vertébrale de Luxembourg 2010, depuis deux ans, ce sont les axes stratégiques, décrits dans la Charte, présentés aux Assises du Territoire. Ceux-ci articulent les mouvements, les actions de la démarche. Le recensement interne de projets, la constitution des grappes et maintenant l’élaboration d’un programme d’actions ne peuvent se comprendre et s’évaluer que par rapport à eux. Faisons d’abord le constat que les grappes de projets constituées l’année dernière n’ont pas couvert l’intégralité des différents axes. Et tentons un bref bilan. - L’axe «Innovation, enseignement, recherche, maîtrise des langues étrangères» a été traité au travers des grappes «Entreprises», «Enseignement», «Formation». - L’axe «Services à la population» a surtout été abordé au travers des grappes «Sécurité routière», «Mobilité» et «Accompagnement santé». - L’axe «Eco-région en développement» a été effleuré par les grappes «Agriculture» et «Eco-territoire social». - L’axe «Réseau et ses outils au service des acteurs du réseau» s’est incarné essentiellement dans les travaux de l’Equipe technique. - L’axe «Jeunes en point de mire» a été pris en charge par la grappe «Jeunesse». Au passage, remarquons qu’une grappe au moins s’est progressivement située hors-champ : la grappe «Eco-territoire social», qui, en se consacrant à la problématique de l’économie sociale, a montré à sa manière que la Charte elle-même devra évoluer et s’enrichir. Les enseignements sont nombreux. Avancées positives, projets et structures neufs sont exposés dans les pages qui précèdent. Concentrons-nous sur les lacunes du «taux de couverture» des axes. La dimension «Vie culturelle» de l’axe «Services à la population» n’a d’aucune façon été traitée. Même constat de carence pour le volet «Innovation» de l’axe «Innovation, enseignement, recherche, maîtrise des langues étrangères». Quant aux axes «Image avivée d’un territoire multiple» et «Eco-région en développement», ils ont été les laissés-pour-compte du processus. Nous ne nous étendrons pas ici sur les détails et les raisons de ces lacunes, analysés par ailleurs par l’Equipe technique La référence aux axes et ces enseignements sans complaisance éclairent, expliquent le choix des vingt actions qui composent le programme présenté. Ensemble, elles couvrent tous les champs de tous les axes. Sans préjuger des résultats de chacune, nous pouvons soutenir qu’avec ce programme, la colonne vertébrale de la démarche devrait être complètement articulée. Chaque axe est couvert par une ou plusieurs des actions présentées et toutes sont liées par le ciment de la Charte, sans quoi il ne s’agirait que d’un catalogue de projets divers et épars, quelle que puisse être la qualité de chacun d’entre eux. Sur papier, Luxembourg 2010 franchit donc un palier important : il atteint une cohérence globale, complète et délibérée. Il reste à la faire vivre dans les structures comme dans les actions. 37


CHAPITRE 4 CHAPITRE 4

4.

4.1

ANNEXES

BILAN DES PROJETS DU RECENSEMENT Rappel A l’automne 2005, un recensement de projets a été opéré auprès du cercle des acteurs proches des instances de Luxembourg 2010, à savoir le Comité de pilotage et l’Equipe technique. Ce recensement avait pour objet d’asseoir le passage de la réflexion à l’action sur les initiatives en gestation ou en cours sur le territoire, pour s’ancrer dans le concret. A la suite de ce recensement, soixante-six projets ont été identifiés et classés en dix grappes, sur base des affinités entre thématiques de projets ou d’acteurs.L’objectif assigné aux grappes était de concevoir des plans d’actions dont les objectifs engloberaient ceux des projets individuels ou qui permettraient d’apporter des outils aux acteurs dans la réalisation de leurs projets. Les projets du recensement, ou certains d’entre eux au moins, doivent donc être considérés déjà à l’heure actuelle comme des concrétisations de certains plans d’action.

Mode opératoire Face à ce constat, il y a donc eu intérêt à analyser d’une part l’état d’avancement de ces projets et d’autre part leur contribution à la mise en relation entre acteurs, à l’instigation ou non de Luxembourg 2010. Cet exercice fut mené en avril 2007, par prise de contact épistolaire et oral systématique avec leurs porteurs. Sur base de cet entretien, ils ont été classés de la façon suivante : Etat d’avancement par projet - Abouti : le projet est terminé. - En cours : le projet se poursuit ou a atteint un régime de croisière grâce à l’adoption d’un programme de concrétisation. - En stand-by : pas d’avancement sur le terrain mais non abandonné. - Réorienté : les objectifs ont été modifiés mais le projet est en cours. - Abandonné : la décision formelle est intervenue.

38

Réseautage - Soutien effectif : actions claires des instances de Luxembourg 2010 et de leurs membres en vue de l’avancement du projet. - Mise en relation : échanges nouveaux intervenus entre acteurs, à la suite ou non d’actions de Luxembourg 2010. - Non traité : à la suite du recensement, pas d’intervention directe pour l’aboutissement du projet ou la mise en relation du porteur avec d’autres acteurs.


Etat d’avancement des projets (avril 2007) Projets

Abouti

En cours

En stand-by

1

X

2

X

3

X

4

X

5

X

6

X

7

X

8

X

9

X

10

X

Abandonné

Mise en relation

X

X X X X X X X X

X

12

X

13

X X X

X

14

X

X

15

X

16

X

17

X

18

X

19

X

20

X

21

X X

X X X X

X

X X

X

X

X

23

X X

24

X X

25

X

X

X

26

X

X

X

27

X

X

X

X

X

28

X

29

X

X

30

X

X

31

X

X

32 33

X

X

X

34

X X

X X

35

X

36

X

X X

37

X

X

38

X

X

39

X

40

X

41

X

42

X

43 44

X

X

X X X

X

47

X X

X

X

48

50

X

X

X

45

49

X X

X

46

Non traité

X

X

11

22

Réorienté

Réseautage Soutien effectif

X

X

X

X

X X

X

X

39


Etat d’avancement des projets (avril 2007) Projets 51

Abouti

En cours

En stand-by

Réorienté

Réseautage Abandonné

Soutien effectif

Mise en relation

X

X

X

52

X X

53

X

X

54

X

X

55

X

56

X

57

X

58

X

59

X

X X X

X X

61

X

62

X

63

X

64

X X

60

X X X X

X

65

X

X

66

X

X

TOTAL

13

Non traité

38

11

4

0

X

X

15

43

23

Liste des projets issus du 1er recensement de Luxembourg 2010 au 30 novembre 2005 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 40

Développement de la Colombus Valley en Province. Entretien et service vert. Développement d’outils d’aide à la décision pour un encadrement personnalisé des exploitations d’élevage de la province. Promotion des partenariats publics-privés dans le secteur de la construction sur la province. Renouveau du chanvre industriel. Guichet de stages. Couverture provinciale de l’information jeunesse, implantation des points relais et points communaux. Plate-forme transfrontalière d’information jeunesse Wallonie-Lorraine-GDL. Un Luxembourg où la mobilité n’est plus un frein au développement ni à l’isolement. Une mobilité pour tous! Création d’un service de veille en programmes européens et financements de tous types. Mise au point d’un système de préfinancement des programmes européens. Luxembourg, terre d’énergies. Emploi et maîtrise de l’énergie par l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments. Luxembourg, terre d’énergies. Amélioration de la maîtrise de l’énergie par la production locale d’énergies renouvelables. Image du Luxembourg au travers de l’orientation et de l’intégration futures des exploitations laitières. Rôles multiples des systèmes d’élevage ovin et caprin dans le paysage luxembourgeois : modélisation des évolutions possibles Le porc en Province de Luxembourg, adéquation à l’image d’un territoire multiple. Constitution d’un pôle d’enseignement supérieur. Au Cœur de la Nature, la Vallée de Poix, Village européen du Sport, du Bien-être et des Energies Renouvelables. Logement solidaire. Développement Economique Luxembourgeois par l’Economie sociale. «Bien vieillir en Province de Luxembourg : sauvegarder l’autonomie et favoriser les liens sociaux des personnes âgées en milieu rural, vaincre l’isolement et la dépression». Une action pour soutenir les aidants. Pôle européen culturel. Hébergement de jeunes adultes polyhandicapés.


24 25 26 27 28

29 30

31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51

52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66

Mise en valeur et revitalisation du cœur de nos villes et villages. Bœuf de la Semois. A.S.B.L. «Partageons nos routes». Mise en place d’une stratégie de veille, de lobby et de benchmarking. Partageons nos Routes communique et diffuse des bonnes pratiques en matière de conduite auprès des usagers des routes luxembourgeoises, et en particulier les jeunes ! (Initié par PNR) : participation sur le terrain et la mise en œuvre d’actions ciblées et concrètes de sensibilisation, d’informations… vers les groupes cibles identifiés et plus spécifiquement les jeunes, individuellement ou en groupes, dans les cadres scolaire et de loisirs. Identification du potentiel de chômeurs créateurs en Province de Luxembourg. Intégration sur le marché de l’emploi et le tissu socio-économique luxembourgeois de porteurs de projets autocréateurs d’emploi et d’activités (créateurs individuels et micro-entreprises) avec une attention particulière pour les publics fragilisés. L’amélioration de leurs compétences globales et de leurs capacités entrepreneuriales sont les meilleures garanties de la pérennisation de leur projet. Création d’un centre de promotion et de valorisation des produits locaux à Han (Tintigny). Maisons multiservices. Réouverture au trafic voyageurs du tronçon Virton - Arlon - Athus. Structure d’accueil de court séjour pour toxicomanes avec la volonté de subir un sevrage et de se réinsérer dans la société. Accompagnement des PME à l’innovation. Renforcement des relations entre l’enseignement technique et les entreprises. Pour un contenu des études d’ingénieur industriel plus proche des besoins des entreprises. WSA (Wallonie Space Applications). Développement d’une filière d’activités de transformation/préparation de produits à base de viande de porc de qualité différenciée. Ardenne Logistics. Plate-forme de stimulation de la création et du développement d’activités économiques dans la province. Ecole d’été en Environnement. IMAGINE. Master en Sciences et Gestion de l’Environnement. Création d’un bâtiment pluridisciplinaire qui aurait notamment vocation de centre de presse multimédia. Création du pôle de formation d’enseignement supérieur de la province de Luxembourg Entreprises et Innovation PréRAVeL et voies vertes. Sculptures monumentales, balises des échanges. Organisation d’un bachelor en ingénierie et technologie du bois. Organisation d’un Master Energie Environnement dans le cadre d’un Master en Sciences et Gestion de l’Environnement (Université de Liège-Département des Sciences et Gestion de l’Environnement à Arlon). D.A.M.I.E.R. (Dispositif d’Aide à la Mobilité Immédiate pour l’Emploi en milieu Rural). «Une ardeur d’enfance». «Dispositif territorial luxembourgeois pour le droit à l’alphabétisation et la prise en compte de l’illettrisme». Groupe de partenariat dans la région de Vielsalm. Perspectives et besoins en matière d’emploi et de formation dans les métiers du tourisme. Perspectives et besoins en matière d’emploi et de formation dans les métiers de la logistique. Centre de guidance logistique par satellite et de transports de matières particulières. Le Luxembourg en trois dimensions. Coopérative transfrontalière de Colza-énergie. Nutrition et santé en province de Luxembourg. Centre d’infectiologie et de toxicologie agroalimentaire (CITAV). Coordination des activités de la filière équine en province de Luxembourg. Table ronde, offre luxembourgeoise en matière d’infos de proximité à la radio. Organisation d’un bachelier en réseaux et télécommunications. Plate-forme à l’écoute des jeunes.

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Etat d’avancement des projets

40

38

35 30 25 Nombre de projets

20 15

13

11

10

4

5 0

Aboutis

En cours

0 En stand-by Réorientés Abandonnés

Tout d’abord, on peut se réjouir qu’aucun projet présenté au recensement n’a été jugé par ses porteurs inutile ou à abandonner. La plus grande partie est toujours en cours. Un nombre significatif a abouti (près d’un cinquième) et un nombre quasi égal est en recherche d’une impulsion (stand-by).

6%

0%

17%

20%

Aboutis En cours En stand-by Réorientés Abandonnés

58%

Réseautage Une majorité des projets déposés dans le recensement a bénéficié de façon directe ou indirecte d’une mise en relation avec d’autres acteurs et, parmi eux, près d’un cinquième a fait l’objet d’un soutien effectif et direct des instances de la démarche. Une majorité des projets a donc contribué à l’élaboration du programme d’actions et aux vingt plans d’action qui le composent. Un tiers des projets n’a pas été traité dans le cadre des grappes ou par les instances de Luxembourg 2010. Soit le soutien n’était pas nécessaire à leur poursuite, soit la mise en relation a été postposée en raison d’une étape préalable à franchir par la grappe, soit parce que la grappe n’a pas été activée ou n’a pas tenu suffisamment de réunions pour déboucher sur un plan d’action.

34,80%

22,70% 65,20% Non traité Mise en relation

42,50% Soutien effectif Mise en relation

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4.2

SCHÉMA EXPLICATIF DU PASSAGE DE LA RÉFLEXION À L’ACTION

03/2001

Sur base d’une large consultation et d’une animation pluridisciplinaire Vers quoi ? 4 Regards et la vision de Luxembourg 2010 - Définition de grands objectifs communs et de valeurs communes Comment et quoi ? Charte de Luxembourg 2010 - Définition d’une philosophie d’action commune et de six axes stratégiques, sur base d’un diagnostic.

06/2005

Assises du territoire 1er recensement de projets

12/2005

2006

06/2007

BESOINS D’ACTIONS DU TERRITOIRE

Constitution de grappes de projets

Objectif : plan d’action par grappe et besoins communs

Travail des grappes Programme d’actions - Actions FEDERATRICES : objectif englobant plusieurs projets. - Actions ORGANISATRICES : objectif de facilitation des actions fédératrices et de respect de la Charte. - Modalités PRATIQUES Luxembourg 2010 : - suivi de réalisation des actions fédératrices, - mise en œuvre des actions organisatrices.

03/2008

1ère étape 2001-2005 STRATEGIE DU TERRITOIRE «Réflexion»

2e étape PROGRAMMATION DU DEVELOPPEMENT TERRITORIAL «Actions» (pour les organes de Luxembourg 2010)

Première évaluation de l’avancement du programme d’actions de luxembourg 2010

43


4.3

PROCÉDURE DE FINANCEMENT DES ACTIONS ORGANISATRICES Téléchargeable sur l’intranet de www.luxembourg2010.be

I. Principes de financement

A. Financement d’actions par Luxembourg 2010 Grâce aux subventions de la Région wallonne et de la Province, la démarche Luxembourg 2010, entrée dans une phase de concrétisation, va financer les actions de mise en réseau de partenaires, plutôt que des projets particuliers qu’il serait de toute façon malaisé de départager. En ce sens, Luxembourg 2010 remplit parfaitement son rôle, qui est de favoriser les partenariats organisés, la bonne gestion des actions sous forme de projet, leur évaluation, et une bonne circulation de l’information à travers les acteurs intermédiaires de la province. Pour rappel, Luxembourg 2010 ne se substitue ni aux porteurs de projets ni aux institutions subsidiantes classiques. Il conviendra de parler du financement d’Actions Organisatrices.

B. Définition d’une Action Organisatrice (AO) Une Action Organisatrice réunit ou outille un groupe d’opérateurs intermédiaires en vue de l’amener ou de l’aider à élaborer des actions structurantes, fédératrices, répondant de manière neuve à des besoins exprimés dans les axes de la Charte Luxembourg 2010.

C. Formes possibles Une Action Organisatrice peut ainsi prendre la forme d’un séminaire, d’une table ronde, d’une journée de rencontre ou d’information, d’une rencontre d’expert, d’un accompagnement temporaire dans le montage et/ou le suivi administratif d’un projet fédérateur. Elle peut aussi consister en la réalisation d’une tâche préalable nécessaire à la définition d’Actions Fédératrices (répertoire, enquête, analyse,…).

II. Procédure générale d’approbation du financement d’une Actions Organisatrices

1. Transmission de la présente demande signée au Président de Luxembourg 2010 par le chef de projet. - La Cellule de coordination reçoit une copie de la demande de financement, la transmet à des membres de l’Equipe technique qui en prennent connaissance. Leur avis global technique est transmis par écrit au Bureau. - Si besoin, le Bureau peut convoquer le chef de projet afin d’avoir une présentation plus précise de l’AO. - Le Bureau communique sa décision quant à l’approbation du financement du projet d’AO par la signature du document. - Une information est faite aux membres du Comité de pilotage en réunion.

2. Transmission du rapport signé par le chef de projet et la direction de son institution concernant les résultats de l’AO au Président de Luxembourg 2010.

3. Nature des dépenses - Fournitures et services doivent faire l’objet : d’un appel à la concurrence, de l’établissement d’un rapport d’attribution, d’un bon de commande suivant devis. Les frais d’expertise ne dépasseront pas en principe 620 E / jour.

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- Exemples de frais pris en charge (non exhaustif) : - frais de réception (boissons, nourriture, décoration, location de salle …), - frais de copies de documents, de timbres… - frais de déplacements, - frais de publicité (achat d’espace dans médias, frais d’impression de documents promotionnels…). - Frais de personnel des organismes intermédiaires impliqués : en principe exclus sauf cas particulier. - Frais administratifs du chef de projet : frais de déplacements, de route, logistiques (reprographie, timbres…) sur base de factures internes à l’organisme intermédiaire.

4. Paiement des dépenses - Facturation à adresser à Luxembourg 2010 Asbl Mélanie Pauly - drève de l’Arc-en-Ciel, 98 - 6700 Arlon. - Copie des bons de commande à adresser par le chef de projet à Luxembourg 2010 Asbl Mélanie Pauly - drève de l’Arc-en-Ciel, 98 - 6700 Arlon. - Mise en paiement ou en remboursement par le circuit habituel de l’Asbl Luxembourg 2010, en présence du rapport d’attribution, du bon de commande ou de la présence du poste budgétaire dans le budget estimatif. Les différences à la hausse par rapport au budget estimatif ne pourront excéder globalement 20%, sans nouvelle décision de Luxembourg 2010.

45


III. Document à compléter

Présentation de l’AO sous forme d’un projet, décrivant succinctement : 1.1. Descriptif de l’action et de ses objectifs

1.2. Lien de l’action avec la Charte de Luxembourg 2010 et les 4 Regards

1.3. Etapes successives de l’action et l’échéance de chacune

1.4. Budget détaillé de l’action, suivant les différentes natures de dépenses citées au point II.

1.5. Indicateurs de réalisation et de résultat

Identifiant : 1.7. Chef de projet (responsable administratif, financier et technique du projet) et Institution

1.8. Equipe de projet (comportant au moins un membre de l’Equipe technique et un membre du Comité de pilotage de Luxembourg 2010)

1.9. Public cible de l’action (opérateurs intermédiaires concernés)

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IV. Engagements à respecter

Nous nous engageons à assurer, lors de la réalisation du projet, une publicité adéquate à Luxembourg 2010 (drapeaux, courriers avec le logo et mention «avec le soutien de la Région wallonne et de la Province de Luxembourg»…) et à transmettre toute pièce illustrant cette promotion à Mélanie Pauly. Nous nous engageons à présenter le projet d’AO devant les instances de Luxembourg 2010 (Comité de pilotage ou tout organe précisé par lui) et nous engageons à rédiger un rapport sur les résultats de celle-ci et à le transmettre dès l’AO terminée au Président de Luxembourg 2010. Nous nous engageons à présenter des dépenses à Luxembourg 2010 qui ne seront pas exposées dans le cadre d’un autre subside. Pour Luxembourg 2010

Pour l’Action Organisatrice Signature du chef de projet

Signature du responsable de son institution

Coordonnées complètes du chef de projet : Institution : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse postale : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal : . . . . . . .

Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fax : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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