Centre de Recherche en sciences de la Ville, du Territoire et du Milieu rural
Elaboration d'une stratégie de développement de l'espace luxembourgeois (SDEL) Contribution du Lepur SYNTHESE Phases I et II – Diagnostic et enjeux 20 août 2012 20/08/12
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La révision du SDER, l'occasion d'élaborer un projet de territoire spatialisé pour la province de Luxembourg En partenariat avec la Maison de l'Urbanisme Lorraine – Ardenne et l'association internationale Ruralité – Environnement - Développement, les membres de RéseauLux ont décidé de contribuer aux débats engagés dans le cadre de la révision du Schéma de Développement de l'Espace Régional wallon
Dans ce cadre, le Lepur (Université de Liège) est chargé
– d’élaborer un « document définissant de manière transversale les principes d'organisation du territoire de la province du Luxembourg » – de traduire celui-ci sous la forme d'un projet de structure spatiale
Calendrier (8 mois) Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Sept
Oct
Nov
I. Diagnostic territorial II. Enjeux III. Concertation et validation IV. SDEL: principes et objectifs V. Projet de structure spatiale Finalisation COMAC 20/08/12
X Lepur-ULg - ReseauLux - SDEL
X
X
X 2
Une démarche en 5 phases I. Dresser un diagnostic territorial prospectif • Réaliser un état des lieux permet d'identifier, d'objectiver et de spatialiser les dynamiques socio-économiques à l'œuvre sur le territoire et de mettre en évidence les grandes tendances d'évolution
II. Identifier les enjeux du développement • Pointer les forces et les faiblesses du territoire en intégrant les dynamiques endogènes et exogènes permet de mettre en évidence les enjeux auxquels le territoire devra faire face et sur lesquels une action s'avère opportune
III. Soumettre le diagnostic aux acteurs concernés • Partager le diagnostic et les enjeux avec l'ensemble des partenaires vise à favoriser une appropriation collective de la démarche et permet d'identifier les grandes priorités de développement
IV. Construire la stratégie de développement (SDEL) • La SDEL définit les grands principes d'organisation du territoire et les principaux objectifs de son développement. L'évaluation des besoins permet ensuite de formuler des objectifs opérationnels plus précis, voire de les quantifier
V. Traduire la stratégie en un projet de structure spatiale • Le projet de structure spatiale est l'expression graphique des principes d'organisation du territoire. Il identifie, entre autres, les principales hiérarchies, les aires de polarisation et les bassins, les axes de développement à privilégier, etc 20/08/12
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Thématiques • Population et ménages • Habitat et logements • Emplois et activités économiques • Commerces • Hiérarchie urbaine, services et polarisation • Filière - bois et espaces sylvicoles • Tourisme • Culture • Agriculture et espaces agricoles • Paysages et patrimoine bâti • Nature et biodiversité 20/08/12
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Un territoire rural, très étendu et peu densément peuplé au sein d'un espace plus peuplé 4.440 km2, soit 26,4% du territoire wallon, ce qui en fait la plus vaste province wallonne 271.352 habitants, soit 7,7% de la population wallonne totale ou 2,5% de la population belge 61,1 hab/km2, la densité la + faible de Wallonie (209,3) et de Belgique (358,7) 5 arrondissements (Arlon, Bastogne, Marche-en-Famenne, Neufchâteau, Virton) 44 communes 120 km de frontière avec le Grand-Duché de Luxembourg et 110 km avec la France
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Démographie 7 communes dépassent les 10.000 habitants représentant plus de 40 % du poids démographique provincial: Arlon, Marche-en-Famenne, Aubange, Bastogne, Virton, Durbuy et Libramont-Chevigny.
Durbuy
Vielsalm
Marche-enFamenne
Hotton
Erezée
Manhay
Rendeux
Nombre d'habitants en 2011 1.000 5.000
Gouvy La RocheenArdenne
Nassogne
10.000
Houffalize
Tenneville Tellin Saint-Hubert
Densité de population en 2011 (en nombre d'habitants au kilomètre carré)
Wellin
Vaux-sur-Sûre Paliseul
Bertrix
frontière
Neufchâteau
Fauvillers
Bouillon
Martelange
Léglise
Herbeumont
Attert
Moyenne régionale: 209,3 hab./km2 Moyenne provinciale: 61,1 hab./km2 Minimun:24,9 hab./km2 (Daverdisse) Maximum: 347,3 hab./km2 (Aubange)
limite provinciale
Bastogne
LibramontChevigny
Florenville
limite d'arrondissement
Bertogne
Libin Daverdisse
24,8 - 40,0 40,1 - 60,0 60,1 - 80,0 80,1 - 120,0 120,1 - 300,0 Plus de 300,0
Limites administratives
Sainte-Ode
Chiny Habay Tintigny
±
MeixdevantVirton
0
5
10 15 km
Rouvroy
Etalle
Arlon
SaintLéger
Messancy
Virton
Musson
Aubange
RÉALISATION : Lepur-ULg, 2012 CLASSIFICATION : manuelle SOURCES : SPF, Economie, PME, Classes moyennes et Energie, 2011
La démographie, un élément déterminant pour comprendre le fonctionnement du territoire et le préparer à l'avenir La province de Luxembourg connait une croissance de sa population supérieure à la moyenne wallonne • Mouvements naturel et migratoire favorables à la croissance démographique • Croissance naturelle supérieure à la moyenne wallonne - une croissance démographique de 23% depuis 1978, soit 3 fois la moyenne wallonne ( 9 %) ; en Belgique, seul le Brabant wallon affiche un score supérieur (39 %)
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- un gain total de 50.675 habitants, soit 16 % du total de la croissance régionale sur cette période
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avec un rythme de croissance qui s'accélère
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Différenciation Démographie importante parmi les communes de la province quant aux dynamiques démographiques Durbuy
Evolution de la population entre 1978 et 2011
Erezée
Vielsalm
Manhay
Hotton
Croissance absolue 100 1.000
Houffalize
Tenneville Wellin
Croissance relative (%)
Tellin
Bertogne Saint-Hubert
Perte de population < 0,00
Sainte-Ode Bastogne
Daverdisse Libin
Gain de population
0,01 - 10,00 10,01 - 20,00 20,01 - 30,00 30,01 - 40,00 40,01 - 50,00 50,00 - 84,91
LibramontChevigny
Vaux-sur-Sûre
Paliseul
Fauvillers Bertrix
Neufchâteau
Bouillon
Chiny
Tintigny
±
0
5
10 15 km
Une situation plus favorable pour les communes à proximité frontière de la frontière luxembourgeoise et des grands axes routiers
Attert
Habay
Florenville
province et dans les communes touristiques des vallées de limite d'arrondissement la Semois et de l’Ourthe
Martelange
Léglise
Herbeumont
Des dynamiques défavorables sur la bordure sud-ouest de la Limites administratives limite provinciale
La RocheenArdenne
Nassogne
500
Gouvy
Rendeux
Marche-enFamenne
MeixdevantVirton
Arlon Etalle SaintLéger Virton
Messancy
Musson Aubange
Rouvroy
RÉALISATION : Lepur-ULg, 2012 SOURCES : SPF, Economie, PME, Classes moyennes et Energie, 2011
Revenus Durbuy
Erezée
Vielsalm
Manhay
Hotton Rendeux
Marche-enFamenne
Nassogne
Indice de richesse en 2009 (100 = moyenne nationale)
Gouvy
La RocheenArdenne
Houffalize
Tenneville Tellin
Wellin
82,36 - 85,00 85,01 - 90,00 90,01 - 95,00 95,01 - 100,00 100,01 - 105,00 105,01 - 110,00 110,01 - 115,00 115,01 - 120,00 120,01 - 125,00
Bertogne Saint-Hubert
Sainte-Ode Bastogne
Daverdisse Libin
LibramontChevigny
Vaux-sur-Sûre
Paliseul
Fauvillers Bertrix
Neufchâteau Martelange
Bouillon
Léglise
Herbeumont
Chiny
Limites administratives
Arlon
Tintigny
Etalle
limite d'arrondissement limite provinciale
SaintLéger
MeixdevantVirton
±
frontière
0
5
10 15 km
Attert
Habay
Florenville
Messancy
Musson Aubange
Virton
Rouvroy
RÉALISATION : Lepur-ULg, 2012 CLASSIFICATION : manuelle SOURCES : SPF, Economie, PME, Classes moyennes et Energie, 2011
Perspectives d'évolution du nombre d’habitants: scénarios tendanciels Une croissance attendue de la population relativement plus importante que la moyenne wallonne
±
Perspectives démographiques Scénario tendanciel Arr. de Marche-enFamenne
+ 20.004 habitants d’ici 2020, soit 9,7 % de la croissance wallonne + 7,4 % d’ici 2020, contre + 5,9!% en RW
+2.953 hab.
Arr. de Marche-enFamenne
+ 54.408 habitants d’ici 2040, soit 9,7 % de la croissance wallonne Arr. de Bastogne
Arr. de Bastogne
+ 20,1 % d'ici 2040, contre +16,0!% en RW
+9.251 hab.
+4.578 hab.
+13.000 hab.
Arr. de Neufchâteau
Arr. de Neufchâteau
Evolution projetée de la population entre 2011 et 2020
Evolution projetée de la population entre 2011 et 2040
+5.139 hab.
Evolution absolue (en nombre d'habitants)
Arr. d'Arlon
1.000
(en nombre d'habitants)
Arr. d'Arlon Arr. de Virton
10.000
Arr. de Virton
Evolution relative (en %) 5,01 - 7,50 7,51 - 10,00 10,01 - 12,50
+2.842 hab.
+4.492 hab.
Evolution relative (en %) +8.488 hab.
15,01 - 20,00
+8.845 hab.
20,01 - 25,00 25,01 - 30,00
Limites administratives
20/08/12
+14.824 hab.
Evolution absolue
10.000
limite provinciale frontière
±
Perspectives démographiques Scénario tendanciel
0
5
10
15 km
: Lepur-ULg, 2012 : Bureau fédéral du Plan, 2011
RÉALISATION SOURCES
Lepur-ULg - ReseauLux - SDEL
Limites administratives limite provinciale frontière
0
5
10
15 km
: Lepur-ULg, 2012 : Bureau fédéral du Plan, 2011
RÉALISATION SOURCES
10
Population et ménages Points forts
Points faibles
•
Croissance de la population supérieure à la tendance wallonne : +50.000 habitants depuis 1978 (+ 23,0 % contre 9,4 % en Wallonie)
•
Mouvements naturel et migratoire favorables à la croissance démographique
•
Croissance naturelle supérieure à la moyenne wallonne
• Différenciation importante parmi les communes de la province quant aux dynamiques démographiques (dynamiques défavorables sur la bordure sud-ouest de la province et dans les communes touristiques des vallées de la Semois et de l’Ourthe, situation plus favorable pour les communes à proximité de la frontière luxembourgeoise et des grands axes routiers)
•
Perspective de croissance de la population : 20.000 habitants supplémentaires d’ici 2020 pour +14.500 ménages
•
Renouvellement démographique important (flux entrant et sortant important)
•
Population en moyenne plus jeune qu’au niveau régional
•
Taille moyenne des ménages supérieure à la référence wallonne
•
Taux d'activité et taux d'emploi supérieurs à la moyenne régionale
•
Taux de demandeurs d’emploi inférieur à la moyenne régionale (10,0% contre 15,1 % en région wallonne en moyenne)
•
• Accroissement du taux de vieillissement plus rapide qu’en Wallonie (rattrapage) • Perspective d’augmentation de la part relative des personnes âgées et très âgées mais inférieure à la moyenne wallonne • Perspective d’augmentation du nombre de ménages d’une personne et taille moyenne des ménages qui diminue plus rapidement dans la province • 11.620 demandeurs d’emploi sur la province fin décembre 2011 • Clivage socio-économique à l’échelle communale et disparités locales (en terme de revenus, de taux d’emploi, de structures et dynamiques démographiques…)
Revenu moyen par habitant légèrement audessus de la référence wallonne 20/08/12
• Croissance démographique en marge des zones urbanisées (poursuite de la périurbanisation)
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Population et ménages Enjeux
• Evolutions démographiques et augmentation du nombre ménages - Production de logements en quantité suffisante pour répondre aux besoins actuels et futurs : 14.500 ménages supplémentaires attendus d’ici 2020 et autant de logements nécessaires - Renouvellement et diversification de l’offre en logement pour répondre aux exigences et besoins nouveaux : des logements plus petits adaptés à la taille des ménages qui réduit - Réponse aux demandes supplémentaires en équipements collectifs et services de proximité
• Adaptation au vieillissement de la population et à ses conséquences - Renouvellement et diversification de l’offre en logement pour répondre aux exigences et besoins nouveaux : des logements adaptés à une population vieillissante - Réponse aux demandes spécifiques des personnes âgées en matière d’équipements collectifs et services de proximité (services à domicile, soins de santé, accessibilité – cf. mobilité)
• Sous-emploi - Réforme de la loi de financement des communautés et régions: risque d’accroissement des charges locales - Aide à la mise à l’emploi dans une dynamique transfrontalière (information sur le GDLux) - Meilleures adéquations entre les formations et les attendes du marché (y compris en France et au Grand-Duché de Luxembourg) - Attitude volontariste de renforcement d’offre d’emploi sur le territoire
• Renforcement de la cohésion territoriale - Différentiels de croissance démographique (dynamiques défavorables sur la bordure sud-ouest de la province et dans les communes touristiques des vallées de la Semois et de l’Ourthe) - Atténuation des disparités socio-économiques au sein de la province 20/08/12
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Habitat • Parc de logements relativement vieux (plus de 45 % des logements construits avant 1945), mais éventuellement renouvelé
Durbuy
(
(
(
Hotton
(
(
1.000 100
Wellin
(
Daverdisse
(
Part des logements construits avant 1941 dans le stock de logements (%)
(
40,01 - 45,00
Bertogne
(
LibramontChevigny
Bertrix
50,01 - 55,00
1941-2000
91,21
55,01 - 60,00
1990-2000
8,39
60,01 - 65,48
2000-2010
8,79
Limites administratives limite d'arrondissement
(
( (
limite provinciale frontière
(
(
±
(
( ( ( ( (
Rouvroy
(
( Arlon
Etalle
MeixdevantVirton Virton
10 15 km
Attert
Habay
Chiny
Tintigny
5
Martelange
(
(
(
(
Fauvillers Léglise
Herbeumont Florenville
0
Bastogne
Vaux-sur-Sûre
Neufchâteau
(
Bouillon
45,01 - 50,00
(
Sainte-Ode
(
Construction % Avant 1941 44,68
(
(
Libin
( (
( Houffalize
(
Saint-Hubert
Paliseul
25,14 - 40,00
Gouvy
La RocheenArdenne Tenneville
Tellin
(
(
(
Nassogne
(
(
Manhay
Rendeux
Marche-enFamenne
Nombre de logements construit avant 1941
( (
Vielsalm
Erezée
• Rajeunissement du parc immobilier mais limité à la zone de polarisation de Luxembourg: 8,79 % des logements construits après 2000 à l’échelle de la province
(
Saint-
(Léger
(
Musson
(
Messancy
(
Aubange
RÉALISATION : Lepur-ULg, 2012 CLASSIFICATION : manuelle SOURCES : Documentation patrimoniale, AGDP-SPF Finances, 2010
Habitat et logements Sur le long terme, la construction neuve s’inscrit encore majoritairement dans un processus de dédensification, particulièrement en Luxembourg La production majoritaire de villas 4 façades à partir des années 1950 a entraîné un processus de dédensification et d’étalement de l’habitat • ici, la densité de logement est exprimée en nombre de logements par ha construit en tenant compte de chaque parcelle cadastrale accueillant du logement • trois classes d’âge sont distinguées : avant 1950, entre 1950 et 2000 et après les années 2000 Densité logements/ha
m!/logement
7 10 15 25 40
1428,6 1000 666,7 400 250 Source: SPF Finance, AGPD, Documentation patrimoniale; traitement ULg-Lepur, 2012
Sans doute, la période récente est-elle caractérisée par des densités supérieures à celles de la décennie précédente mais encore éloignées des densités traditionnelles ayant prévalu par le passé. 20/08/12
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Habitat et logements
Habitat Durbuy
Disponibilités foncières au plan de secteur suffisantes pour absorber l’accroissement attendu du nombre de ménages
Vielsalm Hotton Marche-enFamenne
Gouvy
La RocheenArdenne
Houffalize
Tenneville Wellin Tellin
Saint-Hubert
Sainte-Ode
Bertogne Bastogne
Libin
Daverdisse
- une réserve de 9.872 ha en zone d'habitat et de 2.306 ha dans les zones d'aménagement communal concerté
- des disponibilités foncières plus importantes dans les territoires péricentraux
Manhay
Rendeux
Nassogne
- la zone d'habitat au plan de secteur constituée de terres déjà urbanisées à plus de 63 %
- un pourcentage variable selon les communes (cf. carte)
Erezée
Vaux-sur-Sûre
LibramontChevigny Paliseul
Bertrix
Fauvillers Neufchâteau Martelange
Bouillon Léglise Herbeumont Florenville
Chiny
Terrains disponibles à la construction en zone d'habitat* et zone d’aménagement communal concerté
Superficie totale (ha)
Arlon
Etalle
Tintigny
SaintLéger
Meixdevant- Virton Virton
* comprend la zone d'habitat et la zone d'habitat à caractère rural
Attert
Habay
Musson
Messancy Aubange
Rouvroy
300
Nombreuses opérations de développement rural (37 communes) mais seulement 6 communes dotées d’un SSC et 5 d’un RCU (au 21/06/2012)
Limites administratives
Part disponible (%)
limite d'arrondissement limite provinciale frontière
de 25 à 35% de 35 à 40% de 40 à 45% 0
de 45 à 50%
5
plus de 50%
10
15 km
±
: Lepur-ULg, 2012 CLASSIFICATION : manuelle SOURCES : Plan de secteur vectoriel, SPW-DGO4 ; Plan de localisation informatique, SPW, 2012 RÉALISATION
20/08/12
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Habitat et logements Points forts
Points faibles
• Urbanisation et développement local ayant favorisé le maintien de la population et le renouvellement des communes rurales • Dynamique d’urbanisation récente ayant favorisé le renouvellement du parc immobilier privé
• Parc de logements relativement vieux (plus de 45 % des logements construits avant 1945), mais éventuellement renouvelé • Rajeunissement du parc immobilier limité à la zone de polarisation de Luxembourg • Production majoritaire de villas 4 façades à partir des années 1950 ayant entraîné un processus de dédensification et d’étalement de l’habitat
• Densification et diversification de l’offre en logement:
- part des appartements dans les nouvelles construction en augmentation (dans l’arrondissement d’Arlon, en particulier et dans les noyaux urbains) - Modèle de la « villa 4 façades » aujourd’hui remis en cause vu la prise de conscience des conséquences économiques sociales et environnementales du mitage du territoire
• Disponibilités foncières au plan de secteur suffisantes pour absorber l’accroissement attendu du nombre de ménages (avec un pourcentage variable selon les communes): 9.872 ha en zone d'habitat et de 2.306 ha dans les zones d'aménagement communal concerté • 37 communes inscrites dans une opération de développement rural dont 33 dotées d’un PCDR actif 20/08/12
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• Pression foncière engendre des modifications paysagères et architecturales importantes • Sous-occupation des logements induite par une faible mobilité résidentielle (fort taux de propriétaires et faible mobilité résidentielle des personnes âgées) • Augmentation des coûts de l'immobilier en particulier dans la zone de polarisation de Luxembourg / Arlon • Disponibilités foncières plus importantes dans les territoires péricentraux • 6 communes seulement dotées d’un SSC et 5 d’un RCU (au 21/06/2012) 16
Habitat et logements Enjeux • Offre quantitative en logement
- Production de logements en quantité suffisante pour répondre aux besoins actuels et futurs : 14.500 ménages supplémentaires attendus d’ici 2020 et autant de logements nécessaires
- Gestion des réserves foncières en zones urbanisables • Offre qualitative en logement - Renouvellement et diversification pour répondre aux exigences et besoins nouveaux o o o
des logements plus petits en adéquation avec la taille des ménages qui se réduit des logements plus adaptés à une population vieillissante des logements moins énergivores (meilleures performances énergétiques)
- Amélioration de la qualité du parc immobilier existant et de ses performances énergétiques • Accessibilité financière au logement pour toutes les couches sociales, y compris les plus démunies et vigilance quant au risque de ségrégation spatiale - Création de logements accessibles aux personnes à faibles revenus - Répartition équitable de l’offre sur le territoire • Densification - Localisation efficiente des lieux de développement de l’habitat (en terme d’accessibilité aux équipements collectifs, espaces verts et services de proximité, d’accessibilité aux transports en commun, d’accessibilité à l’emploi et en terme de possibilités de déplacement piétons) - Limitation de l’urbanisation en dehors des villes et des villages (tout en favorisant le maintien des populations) • Outils d’urbanisme et politique foncière - Mise en œuvre adéquate des réserves foncières en zones urbanisables (superficies nécessaires aux fonctions résidentielles mais aussi connexes: équipements collectifs, voiries, commerces, espaces de détentes et espaces verts, activités économiques…) 20/08/12
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Emplois et activités économiques Structure et dynamiques de l'emploi
Nombre d'emplois - 90.579 unités sur la province de Luxembourg - dont 16,8 % d'indépendants, (15,2% en Wallonie) - 33 emplois pour 100 habitants, pratiquement égal à la valeur wallonne (34) mais bien en-dessous de la référence nationale (41)
Evolution entre 2001 et 2010 – au niveau provincial • +12,7 % (plus de 10.000 unités), valeur conforme à la tendance wallonne (+12,9 •
%) et légèrement supérieure à l'évolution nationale, même s'il ne s'agit là qu'une amorce d'un processus de rattrapage +14,6 % de l'emploi indépendant, gain relatif supérieur à la moyenne wallonne (+13,8 %), mais bien en deçà du taux national (+ 23,3 %).
– l'arrondissement d'Arlon affiche une stagnation de l'emploi total et une légère perte de l'emploi salarié, singularité au niveau, non seulement provincial, mais également régional !
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Emploi
Attert et Saint-Hubert affichent les plus fortes croissances avec +80 % et +46 %. Les pôles gagnent : Marche-en-Famenne, +20%, Libramont +14 % mais seulement +2% à Arlon
Durbuy
Vielsalm Hotton
MarcheenFamenne
Aubange= -10%; Saint-Léger= -13,4%
Erezée
Gouvy
La RocheenArdenne
Nassogne
Importance de l'emploi et évolution entre 2001 et 2010
Manhay
Rendeux
Houffalize
Tenneville Wellin
Tellin
Bertogne Saint-Hubert
Nombre d'emplois
100 1.000
Daverdisse
Bastogne Sainte-Ode
Libin LibramontChevigny Vaux-sur-Sûre
10.000 Paliseul
Bertrix
Evolution de l'emploi (en %)
Martelange Léglise
Herbeumont
-14 - 0 0-5 5 - 10 10 - 30 30 - 81
Fauvillers
Neufchâteau
Bouillon
Florenville
Attert
Habay
Chiny
Arlon
Etalle Tintigny Meixdevant- Virton Virton
Limites administratives limite d'arrondissement limite provinciale frontière
±
SaintLéger
Messancy
Aubange Musson
Rouvroy
0
5
10 15 km
RÉALISATION : Lepur-ULg, 2012
CLASSIFICATION : manuelle SOURCES : WFE - KUL, 2010
Emplois et activités économiques Structure et dynamiques de l'emploi
Quatre entités totalisant 42% des emplois (pour 26% de la pop.) – Arlon : 14.125 unités mais seulement 7,2 % d'indépendants, faible valeur qui s'explique par l'importance de certaines fonctions administratives. – Marche-en-Famenne : 11.409 emplois et 8,2 % d'indépendants – Libramont-Chevigny : 6.688 emplois et 10,7 % d'indépendants – Bastogne : 5.922 emplois et 15,3 % d'indépendants Le rôle économique de Marche-en-Famenne et Libramont – en terme de ratio emploi/ nombre d'habitants, Marche-en-Famenne, Libramont et Arlon affichent les valeurs les plus élevées avec, respectivement, 66, 64 et 50 emplois pour 100 habitants. – à noter la faiblesse de l'arrondissement de Virton avec seulement 24 emplois / 100 habitants.
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Emplois et activités économiques L'impact du développement économique du Grand-Duché de Luxembourg est important en termes d'attractivité de main d'œuvre
Travailleurs résidant en province de Luxembourg et travaillant au Grand Duché, par communes, en mars 2010
• en 2010, plus de 27.000 résidents occupaient un emploi au Grand-Duché, soit près d' ! des actifs • plus de la moitié de la population active de l'arrondissement d'Arlon est concernée et près de 30% dans l'arrondissement de Virton • les concentrations les plus fortes de travailleurs frontaliers s'observent sur les communes d'Aubange, Messancy et Attert (plus de 41% de main d'œuvre résidente)
! Effet paradoxal de l'attractivité économique grand-ducale qui génère des revenus mais induit un transfert ou/ et un déficit de création d'entreprises
Inspection générale de la sécurité sociale. P.Gramme EURES. Luxembourg, 2010
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Emplois et activités économiques Les parcs d’activité économiques
45 parcs d'activités économiques (PAE) répartis sur tout le territoire – accueillent plus de 530 entreprises – 1.592 ha pour 12.898 emplois, soit une densité brute de 10 emplois / ha, ce qui est faible par rapport à la moyenne régionale (12 unités). – d’un point de vue qualitatif, on constate, outre une diversification de l’offre, le développement de produits thématiques avec des concepts comme l’Ardenne Logistics à Neufchâteau ou le Novalis Science Park à Marche-en-Famenne. – 335 ha sont encore disponibles, ce qui parait assez limité – différents projets sont à l'étude
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Emplois et activités économiques Points forts
Points faibles
• Position géographique favorable au cœur de l’aire métropolitaine du nord-ouest européen • Offre d’emploi de haut niveau au GDLux • Part relative des indépendants supérieure à la moyenne régionale (16,8 % contre 15,2% en RW) • Rôle dynamogène des petites villes (Marche-enFamenne et Libramont) ds l’économie provinciale • Forte croissance de l'emploi pour les arrondissements de Marche-en-Famenne et Neufchâteau • Croissance de l'emploi supérieure à la moyenne wallonne • Malgré leur déclin, les secteurs agricole et sylvicole restent une spécialisation de la structure économique provinciale • Importance de la filière bois (y compris industrie du papier) : près de 3.500 emplois répartis au sein de 700 entreprises • Importance relative des branches caoutchouc et plastique (en nombre d’emplois et en spécificité de la province) • Importance relative des branches de l'hébergement (en nombre d’emplois et en spécificité de la province) • 47 entreprises agrées dans le secteur de l’économie sociale (1333 ETP et 1292 personnes accompagnées dans le cadre de démarche de formation et/ou insertion socioprofessionnelle) • Importance et diversité des parcs d’activité économiques (PAE)
• Nombre relativement important de petits bassins d'emplois (pas de métropole) sachant que le principal bassin est celui du Grand-Duché si on intègre les métropoles externes • Importance du flux de travailleurs transfrontaliers vers le Grand-Duché avec plus de 27.000 personnes, soit un quart des travailleurs de la province • Effet paradoxal de l'attractivité économique grand-ducale qui génère des revenus mais induit un transfert ou/et un déficit de création d'entreprises • Déficit d'emploi pour l'arrondissement de Virton • Stagnation de l'emploi au niveau de l'arrondissement d'Arlon • Surreprésentation du secteur tertiaire dans la structure économique provinciale avec un fort poids de l’économie présentielle • Sous-représentation de l’activité de production de biens et de services aux entreprises au sein de la structure économique • Faiblesse des secteurs du commerce de gros et des services marchands au sein de la structure économique • Dépendance du paysage économique à quelques grandes entreprises au siège de décision situé en dehors de la province • Taille moyenne des établissements relativement petite et déficit en entreprises de taille moyenne • Disponibilité en foncier à vocation économique assez limitée • Tendance à la faible intensité spatiale de l’emploi y compris au sein des PAE (surtout en comparaison au GD de Luxembourg) • Dichotomie entre espace de travail et espace résidentiel (ratio nbre d'emplois sur la commune et nbre de ses actifs résidents) qui induit une forte mobilité domicile-travail, essentiellement automobile
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Emplois et activités économiques Enjeux • Croissance de l’emploi sur la province
- Renforcement de l’attractivité économique du territoire provincial et diversification de l’offre en matière d’accueil d’entreprises, en particulier sur le flanc sud-est à proximité du GDLux (entreprises nécessitant un ancrage territorial)
• Valorisation du potentiel endogène
- Gouvernance territoriale: coordination des acteurs, modes d’organisation et de gestion territoriale - Qualité de la formation professionnelle (technique et qualifiante) et adéquation au marché (métiers de l’aide à la personne et des services de proximité, filières spécifiques à l’espace luxembourgeois…) - Coopération transfrontalière en matière d’enseignement et de recherche - Consolidation et valorisation du rôle dynamogène des petites villes (Marche-en-F et Libramont, en particulier) dans l’économie provinciale et renforcement des bassins d’emplois (en évitant les concurrences inutiles et valorisant les spécificités de chacun) - Consolidation de la structuration des filières économiques bien ancrées et spécifiques à la province (tourisme, filière-bois, élevage) - Promotion du développement durable et soutien aux activités liées à l’environnement - Développement de circuits courts - Opportunité de développement du secteur de l’aide à la personne (en lien avec le vieillissement démographique)
• Développement de la structure économique
- Renforcement de l’activité de production de biens - Perspectives positives pour le secteur de la construction
• Renforcement de la compétitivité des entreprises et de l’innovation
- Mise en réseau, synergie entre les entreprises - Pôle d’innovation et liens entre entreprises, centre de recherche et de formation (Novalis à Marche, co-diplomation Campus d’Arlon – Ulg et Université du Grand-Duché de Luxembourg) - Services aux entreprises - Haut-débit et développement des TIC - Soutien à la croissance des PME
• Gestion des parcs d’activité économique (PAE)
- Intensification spatiale de l’emploi : rénovation des PAE et densification dans les parcs d’activité économiques existants ou en projet mais aussi au sein des pôles urbains et tissus urbanisés - Gestion parcimonieuse des réserves foncières dédiées aux activités économiques, en adéquation avec les besoins des entreprises et anticipation des situations (provisoires) de pénuries locales - Gestion de la mobilité et optimalisation des localisations des activités économiques : rapprochement des lieux de travail et des lieux de résidence, nœuds de communication accessibilité en transport en commun et alternative à la mobilité automobile individuelle
• Conséquences des nouvelles dispositions de la convention fiscale frano-belge (imposition en Belgique et non plus en France des nouveaux travailleurs frontaliers résidents en France – quelque 6.000 personnes en 2010) 20/08/12
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Commerces Offre commerciale globale
La province de Luxembourg apparaît suréquipée en matière d’offre commerciale
• En 2011, l’UCM a dressé un relevé de l’offre commerciale au niveau de
l’ensemble des polarités de la province. Au total, pour les 21 communes concernées, 2.947 commerces en activité ont été relevé, ce qui doit correspondre à plus de 80 % du total de la province, ou 551.947 m", et représente plus de 90 % de la surface installée. • Cela représente 2.034 m! pour 1.000 habitants • Dans son Diagnostic territorial, la CPDT obtient une moyenne régionale de 1.575. • Ce constant sous-entend que la province du Luxembourg serait suréquipée
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Commerces L’offre commerciale au niveau des polarités structurantes
48 polarités commerciales en province de Luxembourg • L’analyse de l’offre commerciale à l’échelle des polarités est davantage révélatrice des dynamiques territoriales et paraît nettement plus signifiante en regard de la réalité commerciale
• Quatre types de polarités :
– Pôles urbains supra-locaux (PUS) : implantés dans les trois principaux pôles urbains, ceux-ci présentent une offre typique de petits centres-villes – Pôles urbains locaux (PUL) : correspondent aux petits noyaux urbains à vocation davantage locale, on ne peut plus évoquer ici la notion de centreville. Pour les plus petites structures (moins de 50 commerces et de 5.000 m"), nous parlons de pôles urbains locaux de proximité (PULP) – Pôles péricentraux supra-locaux (PPS) : il s’agit d’équipements commerciaux, généralement plus récents, bénéficiant d’une implantation péricentrale ou périphérique, liés à une bonne accessibilité en voiture et à des disponibilités foncières – Pôles péricentraux locaux (PPL) : sont également visés ici des équipements péricentraux mais à vocation davantage locale, ce qui se manifeste tant au niveau de l’importance de l’offre (inférieure à 10.000 m") que de la structure
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Commerces L’offre commerciale au niveau des polarités structurantes Importance des types de polarités
PUS PUL PPS PPL Total
Nombre de polarités 3 22 14 9 48
Source : UCM 2011
Importance en nombre de commerces 710 1.549 576 117 2.952
Importance en m" 55.535 158.964 290.973 46.475 551.947
• Les pôles urbains locaux sont les plus nombreux et, logiquement, comptent le plus de points de vente (52 %). Toutefois, avec 53 %, ce sont les pôles péricentraux supralocaux qui totalisent la grande surface de vente. • En nombre de points de vente, les 3 centres-villes sont mis en évidence à commencer par Arlon avec pratiquement 300 commerces • Mais en terme de superficie, Libramont – Recogne sort du lot, avec 60.000 m", il a dépassé Messancy qui totalise 50.000 m" répartis sur trois structures • La seconde polarité de la province est la Pirire de Marche-en-Famenne qui dépasse aujourd’hui les 30.000 m". • L’Ikea d’Arlon bien qu’étant seul et totalement isolé, a été considéré comme une polarité supra-locale 20/08/12
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Commerces L’offre commerciale au niveau des polarités structurantes Les trois centres-villes présentent quelques caractéristiques communes vu leur vocation fonctionnelle similaire, mais, également, certaines spécificités. • Au niveau de l’importance de l’offre • Chacun présente une trame urbaine spécifique • Au niveau des cellules vides 22 pôles urbains locaux
• Avec un nombre de commerces allant de 15 (Gouvy) à 138 (Virton), tandis que la surface de vente estimée varie entre 840 m" (Gouvy) et 13.935 m" (Bertrix).
• A noter, la très faible surface de vente moyenne affichée par La Roche et Gouvy.
Rappelons que les plus petites structures (moins de 50 commerces et de 5.000 m") témoignent d’une vocation de stricte proximité.
• Gouvy se singularise aussi par l’importance des cellules vides, 25%, suivi de Barvaux (23 %), Neufchâteau (21 %) et Athus (21%). Les autres valeurs sont limitées. Paliseul est quant à elle dépourvue d’espace vacant
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Commerces Santé économique des polarités commerciales
L’accroissement du nombre de cellules vides s’observe pour la majorité des centres urbains • L’importance des cellules vides est un indicateur majeur de la bonne santé économique d’une polarité commerciale
• Pour l’ensemble de l’offre relevée, la moyenne est de 13 %, le maximum s’observant à
•
Gouvy (25 %) et le minimum à Paliseul (0 %). Ces chiffres sont confirmés par ceux avancés par le SEGEFA (CPDT, 2011) qui obtient 14 % pour la province et 13 % pour la Wallonie. Importance relative des cellules vides L’accroissement des cellules vides s’observe pour la majorité des centres urbains. Il s’agit d’un problème structurel qui résulte d’une inadéquation entre l’offre immobilière des centres urbains traditionnels et les exigences du commerce contemporain et pas, uniquement, d’un excès de l’offre par rapport à la demande. En effet, nombre de celles-ci sont de petits emplacements dont l’exiguïté constitue un frein Source : UCM 2011 majeur à leur valorisation.
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Commerces Points forts
Points faibles
• Importance du commerce en termes d'emploi (plus de 14.000 emplois, dont 29% d'indépendants, soit 16% de l'emploi de la province) • Diversité de l’offre commerciale
• Croissance de l'emploi dans le commerce plus faible que l’augmentation totale de l’emploi • Suréquipement de la province en terme d’offre commerciale (2.034 m" pour 1.000 habitants) et consommation concomitante d'espace - en province de Luxembourg, depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle législation socioéconomique (1/04/2005), on a autorisé la création de 156.000 m2 de nouvelles surfaces commerciales pour 1.643.000 m2 en Wallonie (bilan au 1/09/2011)
• Existence d’un véritable maillage territorial de l’offre commerciale (48 polarités commerciales) • Emergence de petits commerces de proximité d’un type nouveau : vente produits locaux ou bio, groupement de producteurs…
• Affaiblissement de l’attractivité commerciale des centres-villes et risque de friches commerciales : l’importance du nombre de cellules vides montre l’inadéquation de l’immobilier commercial dans les centres et la forte concurrence des commerces de périphérie • Accroissement des déplacements automobiles induit par la périphérisation du commerce • Accroissement de la concurrence limitrophe à la province (en France et au Grand-Duché de Luxembourg)
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Commerces Enjeux
• Maîtrise du développement commercial - Renforcement et amélioration du maillage commercial existant, de l’équilibre et de la diversité de l’offre au niveau des bassins de vie et, à l’échelle plus fine, garantie d’une distribution de proximité - Respect et renforcement de la hiérarchie urbaine dans le cadre du développement de l’offre commerciale (vision supra-communale) - Amélioration de l’attractivité commerciale au sein de la province par rapport à la concurrence limitrophe (celle de la France et du Grand-Duché, notamment) et renforcement de l’image de marque des pôles commerciaux et petites villes - Maintien de l’emploi dans les commerces - Limitation de la croissance de l’offre commerciale par rapport à la croissance démographique - Limitation de la consommation d'espace par de nouvelles implantations en périphérie de complexes commerciaux surdimensionnés
• Renforcement de l’attractivité commerciale des centres urbains
- Développement d’espace commerciaux de qualité (immobilier commercial, accessibilité) en centre-ville, gestion et prévention des cellules vides dans les pôles commerçants centraux - Gestion de l’accessibilité aux commerces par une meilleure structuration des espaces urbanisés en faveur d’une plus grande mixité des fonctions, au regard de la métrique piétonne - Gestion de la mobilité à travers les choix de localisation des projets de commerces favorisant l’accessibilité en transports en commun ou à pieds
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Hiérarchie urbaine, services et polarisation L’enseignement L’enseignement, une fonction structurante – Les différentes activités d’éducation et de formation constituent une fonction extrêmement structurante vis-à-vis de l’organisation du territoire mais aussi une importante source de déplacements KN( !"#"$%&%'()(*+,&( – Au niveau secondaire et, surtout supérieur, l’enseignement constitue un puissant vecteur d’attractivité – C’est également le cas de la formation professionnelle
4 communes concernées par la présence d’un établissement du supérieur (sur 30 en région wallonne) – On épingle le positionnement des communes de Libramont et Virton en regard de cette variable – Parmi les 14 sites de l’IFAPME, 2 sont situés au sein de la province du Luxembourg (Arlon et Libramont)
Libramont-Chevigny
Source : FWB
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Nombre d’étudiants du supérieur non universitaire (2010) 958
Virton
842
Arlon
676
Bastogne
497
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( (
Hiérarchie urbaine, services et polarisation !"#"#" $%&'()*+,()&-(./,+%0,123& &$(#$12A("#2(%1"(O;1426;1(P%6($--$.$62(2.B#(56A.$.456#A"9($@"4(!"#$%&'(#$)&")#"('*(+&"( La fonction hospitalière $%(16@"$%(3"#(C.$13#(AP%6-"D"12#Q(+"(D$16B."(CA1A.$7"9(;1(4;1#2$2"(%1(76"1(36."42($@"4( L’offre7"(hospitalière se concentreR61#69( sur 7-;%.( communes 16@"$%( 3"( DA2.;-;76#$26;1Q( 7$( -.;@614"9( 7S;OO."( #"( 4;14"12."( #%.( T( – 4;DD%1"#Q(( La santé est une fonction qui apparait très hiérarchisée, avec une forte concentration au niveau des grands équipements. De manière générale, on constate un lien direct ,*-.#*!$ 2&3-'#$ 4#$ .+(5$ 467&8+(*!9$ 8*'$ )&33!"#$ #"$ 8'&:+")#$ 4#$ ;!9#3-&!'<=$ 8'+")+8*.#5$ avec le /0$1$ niveau de métropolisation. )&33!"#5$ – Ainsi, pour la province, l’offre se concentre sur 7 communes ( >&33!"#$
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– (Par ailleurs, on assiste à une tendance au regroupement de différents établissements au sein de structures faitières. C’est le cas dans la province où tous les établissements sont repris dans le groupement Vivalia.
A l’échelle locale, rappelons la pénurie croissante du nombre de généralistes, tant en zone rurale qu’urbaine. Ainsi, pour la Wallonie, l’INAMI a identifié 111 communes en déficit, dont 36 appartenant à la province. 20/08/12
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Hiérarchie urbaine et polarités
• Absence de grande ville mais un maillage de petites villes • Cinq communes rayonnent largement au-delà d'elles-mêmes - Marche-en-Famenne, Bastogne, Libramont, Arlon et Virton
• Absence de polarité sur tout le flanc sud de l'Ardenne entre Libramont et Arlon, or c'est là qu'est là que se situent les pics de croissance démographique • Aubange qui était un pôle du SDER de 1999 a un faible score sur l'indice synthétique. C'est la dépendance au Grand-Duché qui explique cela. La commune ferait toutefois une meilleur score avec son voisin Messancy (pôle commercial) (Autre absent: Durbuy) 20/08/12
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#
35
#
#
#
Aires d'influence des pôles Dynamiques territoriales Aires d'influence des pôles urbains tenant compte des flux transfrontaliers et transrégionaux
#
#
#
de 30 à 40% des flux internes
#
de 25 à 30% des flux internes
Aires d'influence principales
#
#
#
Proportion des flux internes au sein des communes les plus autonomes # plus de 50% de flux internes
# de 40 à 50% des flux internes
#
#
# #
# #
Liège Bastogne
# #
Libramont #
Virton Marche-en-Famenne #
Arlon Luxembourg Beuraing
#
#
Ciney
Limites administratives
Dinant Aires d'influence secondaires
±
limite provinciale frontière
#
#
limite communale 0
5
10 15 km
#
RÉALISATION : Lepur-ULg, 2012 SOURCES : CPDT, 2011; SEGEFA-ULg, 2011; SPF Economie - DGSIE, 2001
#
Importance des dynamiques de coopération territoriale à l’échelle supracommunale - 23 communes de la province inscrites dans une démarche de développement Leader (au sein de 5 groupes d’action locale) - 13 communes impliquées dans un parc naturel (3 PN en province de Luxembourg - + un projet de Parc naturel de Gaume sur les communes de Aubange, Etalle, Florenville, Meix-devant-Virton, Musson, Rouvroy, Saint-Léger, Tintigny, Virton
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Hiérarchie urbaine, services et polarisation Points forts
Points faibles
• Retombées (pas forcément suffisants) des dynamiques de métropolisation luxembourgeoise
• Absence de pôle urbain moteur dominant au sein de l’espace luxembourgeois
• Positionnement favorable de l’espace luxembourgeois sur l’axe lotharingien Bruxelles-Namur-Luxembourg (conceptualisé au sein d’un eurocorridor)
• Métropolisation luxembourgeoise parfois au détriment du développement de la province (cf. flux de travailleurs, déficit d’emploi, notamment)
• Maillage régulier de petits centres urbains de rayonnement local
• Attractivité des pôles internes est renforcée mais aussi concurrencée par les pôles externes (Namur, Liège, Luxembourg)
• Cinq communes rayonnant largement au-delà d’ellesmêmes : Marche-en-Famenne, Bastogne, Libramont, Arlon et Virton) • Cinq pôles (Arlon, Marche-en-Famenne, Bastogne, Virton, Libramont) bien équipés en matière d’enseignements secondaire et supérieur (sauf Marche) dont universitaire pour Arlon • Trois de ces cinq pôles desservis conjointement par une ligne de chemin de fer principale et des infrastructures routières de premier ordre (Arlon, Libramont, Marche-enFamenne) • Trois pôles (Arlon, Libramont, Marche-en-Famenne) émergents en matière de soins de santé offrant des centres hospitaliers bien équipés • Importance des dynamiques de coopération territoriale à l’échelle supracommunale (PN, GAL, Pays…) et nombreuses communes engagées dans un programme de développement rural (PCDR) • réseau de routes relativement bon, communications entre les villages faciles à condition d’avoir un véhicule privé
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• Déficit de polarité sur tout le flanc sud-ouest de l'Ardenne entre Libramont et Arlon • Faiblesse de connectivité dans les transports et liaisons avec le Grand-Duché de Luxembourg • Manque d’intégration dans le réseau LGV européen • Territoire rural, étendu avec certaines difficultés de se mouvoir en transport en commun • Part des transports en commun dans les déplacements domicile-travail peu importante • Déficit en réseau de voies lentes (mobilité douce et tourisme) • Régression générale d’accès aux services et commerces de proximité et disparition de certains services générant un sentiment d’insécurité en milieu rural (accès police, urgence médicales) • A l’échelle locale, pénurie croissante du nombre de généralistes, tant en zone rurale qu’urbaine : 36 communes en déficit en Luxembourg (INAMI)
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Hiérarchie urbaine, services et polarisation Enjeux • Valorisation et impulsion du développement endogène
- Affirmation d’une vision claire de la structure spatiale provinciale : renforcement et respect de la hiérarchie urbaine au sein de la province en matière de développements économique, résidentiel, commercial et de services (enseignement, justice, santé) - Valorisation des spécificités de chaque pôle et bassin, optimalisation des complémentarités et limitation des concurrence inutiles, meilleure connexion des villes entres elles - Valorisation des coopérations supracommunales (GAL, PN, Pays…) et du dynamisme des acteurs locaux - Réponse à l’accroissement des besoins en services de proximité et adaptation de l’offre d’un point de vue qualitatif (accueil de la petite enfance, enseignement secondaire, soins de santé, loisirs…) en lien avec la croissance démographique attendue et le vieillissement de la population
• Valorisation des dynamiques exogènes et transfrontalières
- Capitalisation des bénéfices des dynamiques de métropolisation luxembourgeoise (et bruxelloise), y compris au niveau des infrastructures de transport structurant (LGV) - Gestion des effets d’une métropolisation extérieure à la province qui se fait parfois au détriment du développement de celle-ci (flux de travailleurs, déficit d’emploi, concurrence au niveau du commerce, notamment) - Positionnement et développement des petites villes et espaces ruraux par rapport aux pôles urbains externes - Affirmation de l’axe lotharingien Bruxelles – Namur - Luxembourg comme axe de développement
• Besoins et services de proximité
- Equilibre entre la hiérarchisation nécessaire à l’efficience des services et une logique de desserte et d’accès aux
services - Amélioration de l’accessibilité aux équipements et services de proximité et renforcement de la cohésion territoriale - Gestion de la mobilité, meilleure structuration des espaces urbanisés en faveur d’une plus grande mixité des fonctions - Services complémentaires à l’offre traditionnelle en transport en commun et amélioration du réseau de voies lentes - Densification (masse critique: population suffisamment nombreuse et diversifiée) 20/08/12
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Filière bois et espaces sylvicoles La province la plus boisée de Belgique – La province accueille 41,7% des 495.498 ha des superficies boisées de Wallonie, soit 206.388 ha – 46,5% du territoire de la province sont occupés par des bois, contre 29,4% en moyenne en Wallonie
Une dominance de résineux – En province de Luxembourg, la répartition des surfaces boisées entre essences feuillues et résineuses se fait comme suit 44% de feuillus et 56% de résineux. – C'est une situation inverse qui prévaut pour l'ensemble de la région wallonne avec 53% de feuillus et 47% de résineux (REAL, 2011). La propriété privée occupe 49 % des forêts en province de Luxembourg
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Filière bois et espaces sylvicoles 3.500 équivalent temps plein – 80 % d'emplois salariés et 20% d'indépendants – 30% dans les 5 plus grosses entreprises – En province de Luxembourg le secteur de la transformation primaire du bois (exploitants forestiers, scieurs, usines de pate à papier et de panneaux, bois-énergie) est extrêmement bien développé. Il compte quelques 700 entreprises et professionnels, pour un total de 3.500 emplois salariés et indépendants La province de Luxembourg accueille sur son territoire les 5 plus grosses entreprises de transformation du bois – scieries Fruytier (à Marche-en-Famenne) et IBV&Cie (à Vielsalm), – usine de pâte à papier et papier Burgo Ardennes (Harnoncourt à Virton), – usine de MDF et de parquet mélaminé Spa no lux (Vielsalm) – palleterie François (Latour à Virton) Les besoins en bois de ces entreprises sont considérables mais assez diversifiés. Fruytier, ISV & Cie et la paletterie François sont de gros consommateurs de grumes et de billons résineux (respectivement plus de 2 millions de m3 par an pour les deux premiers et de l’ordre de 200.000 m3 par an pour le troisième). Annuellement, Spanolux consomme de l'ordre d’1million de m3 de rondins de qualité industrielle et de plaquettes de résineux alors que Burgo Ardennes requiert 1.400.000 T de billons de qualité industrielle et de plaquettes de feuillus » (REAL, 2011). 20/08/12
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Filière bois et espaces sylvicoles Points forts • Importance et diversité de la ressource ligneuse
- 46,5% du territoire provincial est boisé - 41,7% des 495.498 ha des superficies boisées de Wallonie, soit 206.388 ha
• Part importance de la filière bois (y compris industrie du papier) dans l’économie et l’emploi (3.500 ETP) • Le secteur sylvicole est une spécialisation de la structure économique provinciale • Potentiel de valorisation de la filière bois vu la mise en place d’une coordination en 2012 (Office wallon du bois créé le 1er janvier 2012) • Importance croissante de la mobilisation de matière à usage du bois énergie • Potentiel de diversification à haute valeur ajoutée • Renouvellement et adaptation de la filière avec l’apparition d’acteurs mieux formés au management et aux impératifs nouveaux • Création au sein de l’OEWB d’une Cellule d’appui à la petite forêt privée en vue de la mobilisation des petits propriétaires (missions de conseils et d’informations, services carto) • Gestion durable et intégrée inscrite dans la législation : renforçant du DD et multifonctionnalité, progression certification PEFC du bois wallon 20/08/12
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Points faibles • Filière-bois : manque d'intégration entre l'industrie de transformation du bois et les propriétaires forestiers • Coût de la certification PEFC difficilement répercutable sur le prix du produit • Augmentation des exportations des grumes de feuillus : vers la Chine… préjudiciable pour les scieries luxembourgeoises • Bois-énergie : risque de concurrence des sous-produits forestiers et des connexes des industries de première transformation • Petite taille des entreprises sylvicoles • Modernisation difficile des entreprises sylvicoles (intégration des exigences et de la multitude de normes en matière de construction, management, prospective vis-à-vis du marché – vente) • Fort morcellement de la forêt privée non astreinte à plans de gestion, faiblesse des fédérations de propriétaires 42
Filière bois et espaces sylvicoles Enjeux • Valorisation économique de la filière-bois
- Consolidation de la sylviculture et de la filière-bois en tant que secteur spécifique de développement économique pourvoyeur d’emplois locaux - Modernisation de l’activité et production de produits conformes (optimisation des rendements, normalisation des produits, diminution de l’impact environnemental de certains procédés/produits, management, vente et exigences du marché) - Diversification et conception de nouveaux produits à haute valeur ajoutée et à cycle de vie long assurant une immobilisation de CO2 suffisamment longue (échelle de Lansink) que pour assurer un renouvellement complet de la matière première et optimiser la fonction de puits de carbone o bois massifs aboutés, bois massifs reconstitués… bois d’ingénierie : nouveaux procédés de valorisation pour de nouveaux produits ou de nouveaux usages, o transformation des pellets (chaudière à granulés de bois), o valorisation des fibres de bois (comme isolant), o produits de substitutions dans certains usages à des essences tropicales avec des essences locales…
- Valorisation du potentiel touristique des massifs forestiers, renforcement de l’image de la forêt ardennaise
• Gestion durable des espaces sylvicoles
- Gestion intégrée de la forêt (certification PEFC, code forestier…) - Gestion des forêts privées: reboisement des parcelles privées après exploitation et appui aux petits propriétaires privés (cellule d’aide) - Valorisation (financière ?) des fonctions sociales et environnementales des espaces sylvicoles comme facteur de développement territorial o o
o
fourniture de matière première : prélèvements de bois (énergie, chauffage, matériaux de construction), chasse, cueillette de fruits et champignons services environnementaux : régulation du climat et du régime des eaux, atténuation des risques d'inondation, protection et stabilité des sols, contribution à la qualité de l’air et de l’eau, puits de carbone, conservation et développement de la diversité biologique services sociaux et récréatifs : attrait paysager, détente, promenades, randonnées équestres, VTT, mouvements de jeunesse…
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Tourisme Importance du secteur touristique Le secteur de l’hébergement génère 1.231 emplois sur la province de Luxembourg Si cela ne représente que 1,6% des emplois, il s’agit d’un secteur particulièrement développé en province en comparaison au reste de la région wallonne (indice de spécificité de 3,4) Le rayonnement touristiques des communes luxembourgeoises en matière d’offre d’hébergement touristique – Si l’on s’intéresse aux poids que fait peser le tourisme rapporté à la population totale communale, l’on peut mettre en avant les spécificités des communes de la province de Luxembourg par rapport aux autres communes wallonnes – Ainsi, si l’on s’intéresse à la capacité d’hébergement, on constate que la province de Luxembourg place 7 de ses communes parmi les 10 communes les mieux classées de région wallonne sur base de l’indicateur ratio lits/ population
Le rayonnement touristiques des communes luxembourgeoises en matière de fréquentation des établissements d’hébergement touristique
– La province place sept de ses communes parmi les 15 communes les plus fréquentées de région wallonne. – La commune de Vielsalm arrive ainsi en tête avec 354.263 nuitées en 2010 – La commune de Durbuy en troisième rang avec 341.551 nuitées. Cela représente environ 1000 nuitées par jour
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Offre et fréquentation des hébergements touristiques par commune
±
Tourisme Durbuy
Erezée
Durbuy
Vielsalm
Manhay
Erezée
Hotton
Marche-enFamenne
Gouvy
La RocheenArdenne
Nassogne
Houffalize
Bertogne
Wellin
Sainte-Ode
LibramontChevigny
Vaux-sur-Sûre
Bertrix
Neufchteau
Bastogne
Tintigny
MeixdevantVirton
Fréquentation des hébergements touristiques
Arlon
SaintLéger Virton
15 km
Messancy
Musson Aubange
RÉALISATION : Lepur-ULg, SOURCES OTLux - FTLB,
Florenville
Habay
2012 2010
Martelange
Attert
Chiny Tintigny
Etalle
Limites administratives 10
Léglise
Attert
Rouvroy
5
Neufchteau
Herbeumont
Chiny
0 0,1 - 1,7 1,7 - 5,8 5,8 - 8,3 8,3 - 16,1
Vaux-sur-Sûre
Bouillon
Habay
Florenville
LibramontChevigny
Fauvillers Bertrix
Martelange
Léglise
Herbeumont
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Sainte-Ode
Paliseul
Fauvillers
Bouillon
•
Bertogne
Libin
Paliseul
0
Houffalize
Daverdisse
Libin
limite d'arrondissement limite provinciale frontière
Tellin Saint-Hubert
Bastogne
Daverdisse
Offre commerciale d'hébergements touristiques en 2010 Capacité (en % de l'offre provinciale)
Gouvy
La RocheenArdenne Tenneville
Tellin Saint-Hubert
Rendeux
Nassogne
Tenneville Wellin
Vielsalm
Manhay
Hotton
Rendeux
Marche-enFamenne
±
Tourisme
Arlon
Etalle (en % du nombre de nuitées dans la province) SaintMeixMessancy Léger devantoffre inexistante Virton Virton Musson Aubange offre < 3 établissements 0,01 - 2,00 Rouvroy 2,01 - 4,00 4,01 - 6,00 6,01- 15,00 > 15,01 Limites administratives 0 5 10 15 km limite d'arrondissement RÉALISATION : Lepur-ULg, 2012 limite provinciale CLASSIFICATION : manuelle frontière SOURCES: SPF - Direction générale Statistique et Information économique, 2010
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Alors qu'à l'échelle de la Wallonie, la fréquentation des hébergements touristiques a augmenté ces dix dernières années, celle de la province n'a cessé de décroître
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Tourisme Points forts
Points faibles
• Source d'emplois, y compris en milieu rural (diversification agricole)
• Diminution de la fréquentation des hébergements touristiques et obsolescence de ceux-ci
• Tradition touristique bien ancrée (vallée de l'Ourthe, vallée de la Semois)
• Villages de vacances en déliquescence ou utilisés comme centres d’accueil pour réfugiés
• Offre d'hébergement variée et abondante • Tourisme rural, d'activité de plein air (randonnée pédestre, VTT, kayak) et urbain (petite ville) • Qualité et diversité des paysages et du patrimoine comme support au développement touristique • Potentiel du flux touristique européen Nord/Sud • Structure d'accueil (12 maisons du tourisme, 45 syndicats d'initiative) et mise en réseau des acteurs • Nombreuses initiatives au sein des GAL et parcs naturels • Structure événementielle et retombées positives des festivals (attractivité, véhicule d’image, complément à l’offre touristique) • Centre de compétence Tourisme à Marche-enFamenne 20/08/12
• Nette régression de la fréquentation des attractions (perte de 8,74 % entre 2000 et 2010), alors que la Wallonie affiche une évolution positive (+9,37 %). • Accessibilité en transport en commun difficile • Nombreux acteurs, nombreuses structures mais manque d’objectif commun • Pas de « grande » attraction sur le territoire • Qualité des eaux de baignades insuffisante voire non conforme défavorables au tourisme (lac de Neufchâteau, zone de baignade de l’Ourthe à Hotton, zone de la Semois à Lacuisine, en particulier) • Déficit d’image (Ardenne, Ardennes…) • Image négative donnée par certains campings dans les vallées touristiques
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Tourisme Enjeux • Rôle dynamogène de la fonction touristique (emplois et revenus) - Rénovation des villages de vacances et de certains hôtels - Identification d’un concept porteur, adoption d’une image claire de l’offre touristique en province de Luxembourg et valorisation de la structure événementielle et des retombées positives des festivals, foires… (en termes d’attractivité, véhicule d’image, sentiment d’appartenance, apport culturel, retombées économiques) en complément à l’offre touristique - Valorisation des compétences et savoir-faire du secteur touristique sur la province (centre de compétences, dispositif de veille, fidélisation, outils, recherche et développement…) - Positionnement du tourisme par rapport aux TIC (promotion, service de préparation aux voyages…)
• Gestion intégrée et durable du développement touristique - Valorisation des apports du tourisme outre les retombées économiques en adéquation avec les spécificités objectives du territoire o revitalisation d'un milieu o mise en valeur des patrimoines culturel, paysager et naturel o services supplémentaires à la communauté (sportif, culturel, notamment) o amélioration de la qualité de vie -
Développement de gîtes de grande capacité (rénovation du patrimoine traditionnel mais gestion des nuisances nécessaire au sein des villages)
-
Valorisation du potentiel touristique des massifs forestiers et désignation de ville d'appui (?) – dans une logique de « produits » répondant à la demande (projets forêts d'Ardenne)
-
Amélioration de la qualité des eaux de baignade en province de Luxembourg (lac de Neufchâteau, zone de baignade de l’Ourthe à Hotton, zone de la Semois à Lacuisine, en particulier) pour un attrait touristique supplémentaire 20/08/12
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Culture Points forts • Catalyseur de forces vives et générateur de développement pour la province et ses habitants
Points faibles • Accessibilité en transport en commun difficile
• Structure événementielle et retombées positives des festivals (véhicule d’image, sentiment d’appartenance, apport culturel, retombées économiques)
• Nombreux acteurs, nombreuses structures mais manque d’objectif commun • Déficit d’image
• Grands infrastructures d’accueil (WEX à Marche, Halls d’exposition à Libramont) • Tissu associatif dense • Nombreuses initiatives à impact culturel au sein des GAL • Actions menées dans les 37 communes inscrites dans une opération de développement rural (dont 33 dotées d’un PCDR actif) • Outils de communication (dont site Internet www.culturelux.be proposant une cartographie et un recensement des structures culturelles des 44 communes de la province
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Culture Enjeux • Valorisation de la culture (fondement de l’identité) comme facteur de renforcement de la cohésion sociale et à territoriale • Répartition adéquate des équipements sur le territoire de la province • Mise en réseau des acteurs culturels du territoire • Potentiel de valorisation de la culture en province de Luxembourg dans le cadre d’un développement endogène du territoire • Image vers l’extérieur: identification des institutions, lieux et évènements phares, ambition d’un rayonnement international (Arlon, Bastogne)
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Agriculture et espaces agricoles Points forts
Points faibles
• Stabilité de la SAU
• Fragilité des exploitations de petite taille
• Main-d'œuvre familiale • Spécialisation des productions bovine et laitière (développement des marchés aux bestiaux)
• Diminution du nombre d'exploitations et faible taux de remplacement des exploitations • Diminution de la part de l'emploi agricole
• Part du bio en augmentation et augmentation de la demande en produits bio
• Population agricole active âgée et faible taux de succession
• Reconnaissance et demande croissante pour les produits de qualité différenciée (à valoriser)
• Baisse continue du RU/ha pour toutes les spéculations et croissance continue de superficies pour maintenir la rentabilité
• Demande de nouvelles fonctions non agricoles : vers l'émergence et le développement de nouvelles activités agricoles et non agricoles sur le site de l'exploitation (productions alternatives, agrocarburants, horticulture, circuits courts, services à l'environnement, cadre de vie, tourisme) • Nouvelles orientations de la PAC en adéquation avec le contexte local (poursuite de la modernisation agricole, respect de l'environnement et des fonctions écologiques, diversification l'économie rurale)
• Rentabilité difficile des élevages bovins • Prix volatile de certaines productions • Forte dépendance de la PAC pour les spéculations avec le plus d'expérience • Exigences environnementales, sanitaires et de bien-être animal importantes pesant sur l'activité • Filières en aval peu développées ou inadéquates (transformation et commercialisation, grandes surfaces, également en bio)
• Présence de centres de compétence : CRA-W à • Vulnérabilité socio-économique des exploitations Libramont, à Mussy (Musson), Centre d’économie agricoles dans les communes à dominance plus rurale à Marloie (Marche-en-Famenne), Société forestière où l'agriculture est plutôt extensive et royale Le Cheval de Trait Ardennais, Centre d’analyse pauvre (Famenne, nord de la région jurassique, et de conseil de Michamps – UCL à Bastogne… sud du Condroz, sud de la Haute Ardenne et de • Foire agricole de Libramont la région Herbagère liégeoise) 20/08/12
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Agriculture et espaces agricoles Enjeux
• Maintien et valorisation de la fonction productive de l’agriculture
- Résilience de la fonction agricole et maintien de la SAU face à l'attractivité résidentielle et à la pression foncière (hectares de la SAU en zone urbanisable), mais apport financier en cas de vente de terrains - Facilité de transmission et d’installation des jeunes agriculteurs - Amélioration des filières d’abattage et de transformation - Qualité des produits et labellisation d’origine - Structuration des circuits courts à l’échelle des bassins - Filière de distribution et fidélisation (cf. démarche pédagogique)
• Diversification du secteur agricole
- Diversification dans le tourisme et l’hébergement à la ferme, dans l’artisanat, dans la transformation des produits à la ferme, dans l’accueil pédagogique - Valorisation des compétences locales et transfert des acquis (centres de compétences) - Ouverture du secteur agricole vers des productions énergétiques renouvelables basée sur la biomasse (secteur de la “chimie verte”) o o
o
initiatives dans les groupes d'action locale (GAL) et parcs naturels bénéfices économique, écologique et social : maintien ou création d'emplois, production locale non délocalisable avec possibilité d'autosuffisance énergétique, entretien d'un paysage ouvert et attractif pouvant favoriser le développementt du tourisme, maintien d'une vie sociale… futures utilisations des ressources pourraient entrer en conflit avec des utilisations actuelles
• Valorisation des fonctions sociales et environnementales des espaces agricoles comme facteur de développement territorial - Fourniture de matière première à proximité et valorisation des circuits courts (nourriture, énergie) - Meilleure prise en compte de l’environnement au niveau de l’espace agricole - Valorisation des services sociaux et récréatifs : attrait paysager, détente, promenades…
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Paysages et patrimoine bâti Points forts • Diversité et qualité des paysages • Patrimoine paysager relativement préservé, qui fonde également les identités • Habitat rural traditionnel bien expressif des trois régions agro-géographiques (Lorraine, Ardenne, Famenne) • Paysages et patrimoine bâti, supports de l'attractivité touristique de la province • Outils de connaissance des paysages, de gestion notamment dans le cadre des CR, PN, MU et GAL • Nombreux acteurs impliqués en matière de sensibilisation à la protection du patrimoine bâti et des paysages et à leur mise en valeur, notamment dans le cadre des CR, PN, MU et GAL
Points faibles • Développement de l'urbanisation et pression accrue sur les paysages (banalisation des paysages suite à l’étalement de l’habitat pavillonnaire) • Difficultés techniques et surtout économiques liées à la conservation du bâti • Faible quantité d’éléments classés comme monument • Perte de certaines caractéristiques traditionnelles de l’habitat (notamment avec le développement d’appartements en milieu rural
• 33 périmètres RGBSR dans 20 communes soit 17.551 ha ou 3,94% du territoire provincial • Opérations pilotes de requalification paysagères (vallée de la Semois, vallée de l’Ourthe) • Dynamisme communal en matière de rénovation et de revitalisation urbaine 20/08/12
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Paysages et patrimoine bâti Enjeux • Maintien de la diversité et préservation de la qualité des paysages - Limitation du développement résidentiel et de son emprise sur le territoire (cf. densification) - Prise en compte des enjeux liés au paysage dans la transformation des pratiques agricoles (diminution de l'élevage, production d'agrocarburants) • Protection du patrimoine bâti - Renforcement des statuts de protection du patrimoine remarquable - Meilleure connaissance du patrimoine vernaculaire (inventaire, sensibilisation, aide à la gestion) • Amélioration de la qualité du patrimoine bâti - Rénovation substantielle et amélioration de l’état et du confort du patrimoine bâti, en tenant compte des difficultés d’entretien amplifiées par le vieillissement de la population - Amélioration des performances énergétiques du patrimoine bâti : parc ancien associé à un faible taux de renouvellement et conflit potentiel entre rénovation énergétique et conservation intégrale du patrimoine • Valorisation des patrimoines bâti et paysager - Valorisation en tant que richesse culturelle et support de l'identité collective, participant au cadre de vie et à l'attrait touristique de la province - Valorisation et connexion des valeurs écologiques, paysagères et culturelles avec les des enjeux économiques (outre le tourisme) et énergétiques 20/08/12
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Nature et biodiversité Points forts
Points faibles
• Potentiel du territoire en matière d'accueil de la biodiversité et des milieux au regard de la diversité de la géographie physique • Cadres législatifs européen et wallon en matière de conservation de la nature
• Érosion significative et rapide pour plusieurs habitats d'intérêt communautaire, avec un taux élevé d'extinctions d'espèces à l'horizon de 20 ans
• 10 communes ayant mis en œuvre un PCDN
• Déficit de perception de ces enjeux
• 3 parcs naturels sur le territoire et un en projet
• Aires de protection insuffisantes aux regards des enjeux de conservation de la biodiversité
• Existence de réelles ressources et d'expertises dans le domaine : ONG et leurs bénévoles, • Pression démographique, capacités scientifiques (y compris les nonartificialisation de l'espace rural et professionnels), également actifs en matière de fragmentation des habitats: les espaces sensibilisation à la protection du patrimoine non bâtis sont souvent considérés comme naturel • Attractivité territoriale potentielle des régions et sites à haute qualité biologique (tourisme) • Rôles écologiques potentiels des espaces forestiers et agricoles
des réserves foncières (pour l'habitat ou les activités économiques) et font l'objet de multiples demandes.
• Impacts des activités de loisirs
• Pratiques agricoles et sylvicoles favorables à la biodiversité 20/08/12
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Nature et biodiversité Enjeux
• Protection de la biodiversité
- Consolidation du statut de protection des sites de grand intérêt biologique et gestion adéquate - Lutte contre la fragmentation des habitats et réalisation de couloirs écologiques plus efficaces pour la biodiversité (tant dans les pratiques agricoles, sylvicoles qu’en matière d’urbanisation)
• Gestion active et amélioration de la biodiversité
- Renforcement de la mise en œuvre des outils récents (tels le nouveau Code Forestier, le réseau de sites Natura 2000, le développement de pratiques agricoles plus extensives) à relayer dans les différents instruments de gestion de l'espace - Réservation d'espace supplémentaire au maintien de la biodiversité - Restauration de certains écosystèmes - Valorisation des opportunités de développement des sites de grands intérêts biologiques spécifiques (carrières, terrains militaires, parcs de châteaux), compatible avec leur affectation principale - Prise en compte des enjeux liés à la biodiversité dans la transformation des pratiques agricoles et sylvicoles : le développement des surfaces dédiées à la production de biomasse énergie peut, sous certaines conditions, accroître la portance écologique des milieux agricoles intensifs : o Priorité au bois-énergie en agroforesterie (gestion du bocage, taillis à courte rotation) et aux agrocarburants de deuxième génération (filière lignocellulosique) o Exclusion des surfaces à valeur biologique ajoutée (Natura 2000, prairies permanentes, surfaces en agriculture biologique ou en mesures agroenvironnementales)
• Valorisation des retombées socio-économiques potentielles peut constituer des pistes concrètes de développement et de cohésion sociale au niveau local - Image de marque de l’espace luxembourgeoise - Ecotourisme - Produits locaux de qualité et labellisation - Innovation environnementale et banque de biodiversité
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Les leviers territoriaux
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Une démarche en 5 phases I. Dresser un diagnostic territorial prospectif • Réaliser un état des lieux permet d'identifier, d'objectiver et de spatialiser les dynamiques socio-économiques à l'œuvre sur le territoire et de mettre en évidence les grandes tendances d'évolution
II. Identifier les enjeux du développement • Pointer les forces et les faiblesses du territoire en intégrant les dynamiques endogènes et exogènes permet de mettre en évidence les enjeux auxquels le territoire devra faire face et sur lesquels une action s'avère opportune
III. Soumettre le diagnostic aux acteurs concernés • Partager le diagnostic et les enjeux avec l'ensemble des partenaires vise à favoriser une appropriation collective de la démarche et permet d'identifier les grandes priorités de développement
IV. Construire la stratégie de développement (SDEL) • La SDEL définit les grands principes d'organisation du territoire et les principaux objectifs de son développement. L'évaluation des besoins permet ensuite de formuler des objectifs opérationnels plus précis, voire de les quantifier
V. Traduire la stratégie en un projet de structure spatiale • Le projet de structure spatiale est l'expression graphique des principes d'organisation du territoire. Il identifie, entre autres, les principales hiérarchies, les aires de polarisation et les bassins, les axes de développement à privilégier, etc 20/08/12
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