MĂŠlisse Carpentier Paysagiste
PORTFOLIO
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Mélisse Carpentier FORMATIONS 2014-2015
Paris
- Master 2 Aménagement et Urbanisme, Paris IV Sorbonne, spécialité Recherche. Sujet de mémoire : Les espaces de consommation au coeur des stratégies d’attractivité : image, identité et authenticité
Paysagiste Concepteur
2010-2014
Paris
- Cursus à l’École Supérieure d’Architecture des Jardins et des Paysages. Obtention du diplôme de paysagiste concepteur et validation du TPFE : Paysage d’activités ou comment réenchanter une zone d’activités.
2009-2010
Ermont (95)
- Terminale littéraire, Lycée Van Gogh (95120 Ermont), obtention du baccalauréat, mention Bien.
EXPÉRIENCES PAYSAGèRES Printemps 2015
Pantin
AUTRES EXPERIENCES PROFESSIONNELLES 2014-2015
2012-2015
2011-2012
CENTRES D’INTÉRÊT ET COMPÉTENCES Langues
Avril 2014
Acquis et compétences
- Stage de 3 mois dans l’entreprise ALSA en bureau d’études dans le cadre de projets de grand paysage (études paysagères, projet, esquisse)
Photoshop Autocad Indesign Sketchup Excel Powerpoint
Automne 2012
Centres d’intérêt
Été 2013
Chine, Beijing
Paris/Île de Ré
- Stages de deux mois dans deux entreprises de création et entretien de jardins au poste d’ouvrier paysagiste (taille, tonte, réalisation de plans) - Au Hasard d’un Jardin (95 Soisy) et Maryse Robin Paysagiste (17 Les Portes en Ré)
Printemps 2011
Ennery (95)
- Stage d’un mois à la Pépinière VerteLigne (95 Ennery) : vente de plantes, rangement et préparation de commandes
Val d’Oise
- CDD Vendeuse textile enfants, magasin Orchestra (Cormeilles 95) : accueil des clients, gestion de la caisse et organisation du magasin
- Anglais écrit, lu, parlé - Espagnol correct
- Workshop de cinq jours à l’ENSAP Bordeaux sur le thème : Requalification des berges de la Garonne à Bègles, de la voie rapide au boulevard urbain.
Val d’Oise
- Service à la personne auprès d’enfants et de personnes agées : aide aux devoirs, baby-sitting, dame de compagnie, aide journalière - Bénévole dans un refuge pour chats (Montigny 95)
- Stage de deux mois suivi d’une mission d’un mois en freelance à l’Atelier Altern, paysagistes, travail sur des projets de maîtrise d’oeuvre (phases concours, esquisse, AVP) : Lycée Français de Madrid (lauréats), Mouvaux HEP (59), EHPAD Gravelines (59).
Bordeaux
Paris
- Hôtesse d’accueil en entreprise chez Dior John Galliano : aisance relationnelle, gestion courriers et colis internationaux, accueil de la clientèle et gestion administrative - Hôtesse au Parc des Princes (Paris Saint-Germain) : accueil et renseignements des clients VIP lors des matchs.
- Arts : cinéma, musique, théâtre, littérature, photographie - Voyages : Chine, Thaïlande, Berlin, Amsterdam, Italie, Portugal, Londres - Botanique, mode, sports (footing, fitness)
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ESPACES Projets
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Maquette de la zone d’activités des Bordes, réalisée dans le cadre du TPFE
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La Bastide, toiture aérienne et jardin minéral. Bastide méditerannéenne - 6m x 12m
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Habiter la Petite Ceinture, une trame verte et urbaine La Petite Ceinture - Tronçon Bagnolet/Porte Dorée - 5km Ancienne voie ferrée, friche délaissée et squattée, la Petite Ceinture est un vide dans la ville. Un potentiel spatial à occuper. Au vu de la pression foncière actuelle dans Paris et de la crise du logement comment habiter la Petite Ceinture. espace en marge, lieu de mystère, préservé et réservé aux initiés. Quelle forme d’habitat proposer ? Quelles circulations ? Une façon de vivre différente du reste de la capitale sur un espace tout en longueur : il faut optimiser l’espace occupé et l’espace laissé libre en investissant les voies sous une forme d’habitat innovante, à la fois modulaire et minimaliste. Les espaces extérieurs (jardins, potagers) seront pensés dans une logique collective en majorité en préservant une place à la parcelle privée, en parallèle.
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La superposition des usages permet l’optimisation de l’espace dans un couloir praticable large de 11 mètres.
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La superposition des usages permet l’optimisation de l’espace dans un couloir praticable large de 11 mètres.
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La mise en place de ces jardins permet d’amener les champs au pied des immeubles pour redonner aux habitants du quartier la notion des saisons et du temps. De les remettre en contact direct avec le rythme de la nature nourricière.
Les jardins de l’Ourcq, une agriculture urbaine. Quartier de la Villette - Canal de l’Ourcq - Darse du Rouvray Suite à notre analyse de groupe et l’esquisse du projet à l’échelle du quartier, chacun de nous a choisi d’approfondir les recherches et la rélfexion sur un des éléments du futur aménagement. J’ai choisi de traiter les Jardins de l’Ourcq, installés le long de la darse du Rouvray et nouvelle porte d’entrée sur le parc. Conçus comme de nouveaux jardins thématiques du parc de la Villette, ils sont une proposition de gestion de parcelles agricoles, aux dimensions citadines, selon un principe écologique et pédagogique de rotation des cultures. Les jardins deviennent un espace charnière formant une limite requalifiée du parc en lisière d’un quartier résidentiel et populaire du 19ème arrondissement. Situé le long du canal de l’Ourcq qui prend sa source en amont dans la vallée de l’Ourcq (Marne), le projet permet de replacer une fragment de grand territoire à l’échelle d’un quartier et de proposer une approche à une échelle plus urbaine du grand paysage agricole de la Marne.
2 Les anciens bureaux de maintenance, un arrière insalubre deviennent une nouvelle limite au parc de la Villette, ouverte sur le darse et poreuse avec le quartier derrière.
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Rotation programmée des cultures sur 3 ans : culture céréalière et amendement grâce aux engrais verts (Phacélie, Moutarde,...)
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1 Des parcelles cultivées que l’on peut traverser grâce aux chemins ou encore surplomber et contempler depuis les passerelles
COUPE TRANSVERS
COUPE DES PASSERELLES, SUR LES CHAMPS - 1/50 17
COUPE LONGITUDINALE, LES JARDINS DE L’OURCQ
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Les côteaux boisés du plateau d’Avron, éléments identitaires du paysage d’Île de France
Les côteaux du plateau d’Avron : un cordon boisé ceinturé de deux poches bâties. Pré-diplôme - Le plateau d’Avron - 45 hectares Tout d’abord le plateau d’Avron est composé de l’ancienne friche Lafarge résultante des exploitations de gypsen et d’une grande étendue de pavillonnaire. Sur ses côteaux s’étend le Parc des côteaux d’Avron, délimité sur d’anciennes carrières rendant inconstructible le site et abrite une réserve de biodiversité floristique et faunistique, classé Natura 2000 et Znieff1. Un boisement dense qui couvre l’intégralité du côteau au sud devient un élément identitaire du paysage francilien, véritable point de repère géographique à l’échelle départementale. Hors, l’homogénéité de ce cordon boisé est fragilisée sur un espace à la rencontre des logements sociaux et du pavillonnaire, une partie du côteau en partie dédiée à des jardins familiaux anciens mais peu valorisés. Comment aménager cet espace en
marge, afin qu’il retrouve une unité et qu’il s’offre aux habitants comme un espace où vivre ? 19
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Redonner le côteau à ses usagers par des cheminements, des usages repensés et une identité affirmée
Un quadrillage de jardins et potagers ; lieux de vie et de partage
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Un cordon boisé reformé et densifié
Le pied du côteau s’ouvre sur la cité HLM des Acacias ; création d’une promenade à deux niveaux qui propose aussi une assise confortable.
Des chemins dans la pente pour arpenter le côteau
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Les zones d’activités, éléments de la banalisation des paysages. Travail personnel de fin d’études - Zone d’activités de Chennevières-sur-Marne 27 hectares Au départ, la réalité d’une vie quotidienne en banlieue parisienne. Une approche progressive, puis une sensibilité accrue aux détails de cette « suburbia », au fil de ma formation de paysagiste, en ont fait mon site de projet de prédilection. J’ai donc voulu en faire mon terrain d’explorations et de questionnements. J’ai choisi d’aborder un sujet qui entre dans les problématiques péri-urbaines actuelles : la banalisation des paysages ordinaires. Fatalité ? Résultante d’une extension massive et rapide des villes ? Ou bien le basculement irrémédiable vers une « France moche » ? Tout d’abord, il m’a semblé important de définir la banalité, comment je la perçois. Le dictionnaire Larousse définirait ainsi le Banal, adj : sans nuance péjorative, ce qui est commun au plus grand nombre. Péjoratif, caractère de 23 ce qui est vulgaire à force d’être dit, vu, utilisé. Dans le jargon paysager, la banalité évoque un sentiment péjoratif, une critique. La banalité c’est ce que l’oeil ne regarde plus : « La banalité est morne parce qu’elle est le rappel et la conformité d’une uniformité lassante » (L. Jerphagnon, De la banalité) Ensuite, j’ai de même défini plus précisement mon champs d’action - les paysages ordinaires - qui sont à la fois des espaces définis par une forme mais aussi et surtout par des usages. Les paysages ordinaires sont les paysages qui forment la mosaïque de nos paysages du quotidien. Ce sont des lieux avec lesquels on entretient un rapport affectif et d’usages très fort. Le paysage est avant tout une lecture, une image que l’oeil mais aussi les autres sens s’en font ; une lecture physique. Ici ce sont les pratiques de ces territoires au quotidien qui font leur identité. Ils se définissent davantage par un vécu que par une image, une esthétique ou une qualité visuelle. Notre paysage quotidien c’est le lieu où l’on vit, celui où l’on travaille ou encore celui que l’on traverse en transports en commun matin et soir. Ces lieux banals le sont ici dans un sens neutre, celui de lieu commun, partagé par tous. Le rapport affectif à ces lieux est très présent du fait du lien étroit et familier que l’on entretient chacun avec eux. Ce paysage porte une notion de prévisibilité créée par un contexte de répétition qui est rassurant. Le caractère extrêment répétitif des grandes structures de lotissements, formées d’une trame régulière et calibrée et occupées de maisons identiques, place l’individu dans une situation “balisée”.
24 Edward aux mains d’argent, Tim Burton, 1990 - Résidence pavillonnaire américaine caricaturée.
Zone d’activités de Chennevières-sur-Marne (Seine et Marne)
Zone d’activités de Sermenaz (Lyon)
Les territoires ordinaires sont rarement connus comme ayant spontanément qualité de “paysages”. Dans l’ouvrage “Paysages ordinaires, De la protection au projet”, les auteurs mettent en avant la dualité qui existe entre les paysages exceptionnels et les paysages ordinaires. Les premiers font l’objet d’une reconnaissance collective établie sur des critères symboliques, esthétiques ou historiques et incitent des interventions paysagères dans le domaine de la protection principalement. Le but étant de protéger ces chefs d’oeuvre de la disparition ou de la dégradation grâce à un régime d’exception. Les territoires ordinaires quant à eux ne font pas l’objet d’autant d’attentions : ils sont régis par des lois ordinaires et sont une évidence par leur état. Comment amener les usagers de ces espaces à les considérer comme un ‘paysage’ et non plus uniquement comme leur ‘pays’, terme utlisé dans le sens de lieu vécu et connu ?
Lancaster, banlieue de Los Angeles (USA) - Extension spatiale des villes programmée.
Si le phénomène des paysages ordinaires doit être vécu comme un atout, leur banalisation pose problème. Mais quel est ce phénomène qui dévore les villes ? La banalisation agit comme un filtre uniformisant. Elle se caractérise par la perte de l’identité d’un lieu. J’ai choisi d’aborder cette problématique par les zones d’activités qui sont les résultantes d’un même objectif de croissance et de partenariat entre professionnels et collectivités. Si les principes 25 économiques et productifs sont très clairement énoncés dans les définitions des ces espaces ; leurs notions d’urbanisme et de prise en compte globale du territoire sont beaucoup moins éclairées. Il n’est pas question dans les années 70 de prise en compte du socle sur lequel les zones s’installent. Ni encore du réseaux de circulations et d’usages de la ville, actuels ou à venir. Lorsque des zones d’activités se sont implantées dans des villes, elles ont souvent fait l’impasse du caractère du lieu pour imposer une organisation commune à toutes. Il n’y a donc plus d’identité du lieu mais d’identité de l’objet en tant que tel. On sait reconnaitre une zone d’activités qu’elle soit située à Marseille ou à Paris ; elles ont souvent la même apparence. Les préoccupations actuelles d’aménagement du territoire remettent en question la logique d’extension de la ville, consommatrice de foncier au détriment des espaces naturels alentour. Cet étalement urbain est encouragé lors de la répartition des surfaces bâties sur une zone d’activités. Au regard des actualités économiques, le domaine de l’industrie est en proie à une forte de crise ; taxes et impôt étranglent les budgets, reléguant ainsi en arrière- plan les projets d’aménagement et de paysage sur leurs lieux d’activités. Puisque ces espaces ne font l’objet d’aucun choix, d’aucunes intentions ; qu’aucune idée forte n’est moteur du projet : peut-on les considérer comme des paysages banalisés ? Enlevés à toute identité et uniquement guidées par des considérations chiffrées ? Oui.
Zone d’activités de Vervins (France)
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Un paysage ordinaire : foncitonnel et pratique
Story-Bordes - Le paysage ordinaires de plusieurs centaines de personnes : actif et vivant.
PALETTES Les couleurs m’ont paru être un bon moyen d’entrer dans l’univers de la zone industrielle. Hormis les verts et les cuivres des feuillages, toutes lautre couleurs sont parfaitement artificielles ; autant de coloris qui entrent dans une gamme précise, enregistrés sur un RAL. On y retrouve majoritairement e bleu, le rouge et le jaune : les couleurs primaires, franches et affichées. La silhouette basse et étalée des bâtiments ne vient pas former des obstacles visuels très hauts et semble soutenir et mettre en valeur le ciel. Du lever oragné du soleil au passage rapide desnuages, le ciel est mis en scène et devient un spectacle changeant et quotidien. Il s’agit plus ici de moment saisis que d’un 27 paysage nommé mais ces éléments me paraissent être porteur d’une poétique de projet.
SEINE
PARIS MARNE
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200 m
2800 m
1400 m
Articulations des espaces publics autour des grandes entitĂŠs naturelles et topographiques
Haies Fossé planté Stationnement mutualisé Circulations piétonnes 50 m 20 m
Conservation et mise en valeur du patrimoine arboré ; plantation de nouveaux sujets pour créer de nouvelles perspectives.
Circulations véhicules
50 m 100 m
Diversification des typologies de limites internes, entre limites négatives (noues, fossés) et limites positives (haies, stationnement).
20 m
100 m
Réseau de l’eau : ouvrir les sols pour permettre une meilleure perméabilité des sols.
50 m 20 m
100 m
Circulations piétonnes : Réduire l’emprise des véhicules et élargir l’espace piéton.
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Ouvir la zone d’activités à la ville par le déroulé d’une promenade
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Au pied des bâtiments, pause cafÊ et parkings cohabitent
Plan parcelle existant
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Différencier les surfaces de stationnement et créer des espaces de détente
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Enrichir la diversité des limites de parcelles : traversées et noues plantées
Redéfinir le rapport à la rue par la juxtaposition des usages
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L’espace de la rue redessiné et redimmensionné réconcilie les usagers
Trames viaires à renforcer/requalifier
Parc
Espaces résiduels : talus autoroutiers
Projet ANRU quartier le Londeau
Point de vue intéressant sur le site
Carrefour automobile/piéton à réorganiser
Passage sous les voies : espaces à investir
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Métro Ligne 11 Rosny Bois Perrier Parc des Guillaumes
Métro Ligne 11 Londeau-Domus
Vers Paris
Schéma d’intentions : placer la secteur de la ZAC comme point pivot entre les deux villes grâce aux mobilités et à un programme culturel
La ZAC Brément, un projet de quartier à Rosny. Atelier Urbanisme et aménagement M2 Paris IV - Rosny-sous-Bois - 2 hectares Potentialités et nuisances sur le site : la lourde présence des infrastructures routières, une rupture dans la ville à couturer.
Autoroutes : rupture
Passage sous les voies : espaces délaissés et anxiogènes
Secteur Brément
Quartier Le Londeau
Parcs et espaces verts : Espaces ouverts
Espaces résiduels : Fort potentiel paysager
PARC DES GUILLAUMES
GOLF
50 m 500 m
Les villes de Rosny-sous-Bois et de Noisyle-Sec, situées dans le département de la Seine-SaintDenis à moins de 10km du périphérique, font partie de la Petite Couronne de Paris. Elles s’inscrivent sur un territoire à la géographie marquée puisque l’est parisien est caractérisé par une forte topographie venant former plusieurs plateaux distincts jusqu’au grand plateau de la Brie. Rosny et Noisy se sont construites en partie 37 sur la butte de Romainville et la Plateau d’Avron mais la grande part de leur surface se situe dans la plaine. Le secteur Brément possède une position intéressante puisqu’il se trouve situé en pied de côteaux, encore sous l’influence de la butte mais en terrain plat, plus facilement aménageable. Le secteur Brément sur lequel nous allons intervenir s’est développé en périphérie de deux commun es et est un espace résiduel de l’aménagements des bretelles autoroutières. Face à la volonté de densification du PLU de Rosny, il se trouve que ce terrain a été ouvert à l’urbanisation. Nous avons donc choisi de mettre en plaxce une procédure de ZAC pour lancer notre programme mixte de logements, activités et équipements culturels.
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EXPERIENCES Concours, Workshop et stages
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Un espace convivial et chaleureux
Sur le comptoir, des pots contenant des pieds de tomates, des verres pleins près à être bus et surtout une joyeuse ambiance autour d’une bouteillle !
Jardin à vivre, vivre au jardin. Concours Jardins en Seine - Avril 2013 - Lauréat du Prix des écoles Un bar à plantes, concept innnovant de la nature servie sur le zinc. Autour du thème Jardin à vivre, Vivre au jardin, notre promotion a imaginé un lieu de vie, de partage et de rencontre autour du végétal. Les plantes sont installées à hauteur de main, prêtes à être cueillies. Nous avons choisi une gamme de végétaux qui donnent fruits et légumes, qui parfois entrent dans la composition d’alcools célèbres - comme clin d’oeil aux véritables troquets.
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Point de vue sur Paris et la Tour Eiffel (malheureusement derrière une nappe de brouillard ce jour là !)
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ALSA, Alan Landscape Studio&Associates Beijing - Juin à octobre 2013 - Bureau d’étude de conception ALSA a la volonté de développer une nouvelle façon d’aborder le paysage en Chine en profi tant de la culture, du dynamisme et des mouvements de transformations chinois. Créée en 2003 , ALSA possède deux antennes, celle de Beijing et une autre à Shenzen, près de Hong-kong. Ce sont deux grands pôles urbains de la Chine autour desquels rayonnent des villes en plein expansion, riches de leur patrimoine, propices à des projets de paysage. L’idée fondatrice de l’agence est basée sur trois mots : un site, une idée, un projet. En Chine, la notion de paysage est encore à affi rmer, les règles ne sont pas encore toutes posées. La volonté de l’agence est de toujours inscrire chaque projet dans une analyse du site précise, de sa culture, sa géographie, son histoire pour éviter les projets ‘objets’ trop courants encore en Chine. Toujours donner un sens au projet et surtout assurer un rôle de conseil auprès des clients pour les amener à envisager une façon de voir le projet différente. Ce stage a été pour moi Paris n’était pas assez exotique. Ce n’était pas prémédité, c’était un peu comme un cadeau surprise qu ‘on reçoit avec joie. C’était la double opportunité d’un stage dans une agence de paysage bien implantée et la découverte dépaysante de la capitale de la Chine et de ses alentours. Le stage en lui-même a été l’occasion de découvrir le travail en agence, le travail en équipe. C’est l’alchimie entre un travail personnel actif et un échange d’idées de chacun qui permettent au projet d’avancer. Ce stage m’a beaucoup appris tant sur le plan de la mise en place d’un projet, la conception graphique et la maîtrise de certains outils informatiques. Mais aussi tout simplement sur le fonctionnement d’une agence, régit par des échéances de travail, des rendez-vous décisifs dans l’avancée du projet et une organisation rigoureuse.
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La dernière partie de mon stage a été consacrée au travail sur le parc-jardin qui se situe au coeur de la résidence. Accolé aux vignes et comprenant le centre de dégustation et de vente des vins, nous avons choisi de proposer pour un espace mettant en scène les différents effets du vin sur notre perception. En effet, après de nombreux refus du client de nos propositions, un peu dans l’impasse, nous avons remis nos idées au clair et avons choisi d’abord le thème dans sa dimension qui pouvait le plus toucher les consommateurs de vin. Ainsi nous avons pensé ensemble puis dessiné séparément des espaces allant de la dimension patrimoniale du vin représentée par des alignements de ceps de vigne à l’effet festif de cet alcool mis en scène dans une aire de jeux pour enfants, colorée et jouant sur les changements d’échelle.
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Étude de typologies de profils de voirie : venelles piétonnes et cyclables, ruelles bordées de fruitiers et voiries partagées (Autocad)
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Mouvaux Escalette, un quartier au coeur de la 3ème Révolution industrielle. Concours d’idées avec l’Atelier Altern (Pantin) - Avril 2015 La 3ème Révolution industrielle vise à la mise en oeuvre d’un nouveau mode de pensée de la production et de la consommation des énergies, des ressources et des espaces. Lille Métropole, fortement inscrite dans ce projet a souhaité mettre en place un concours d’idées sur la cité-jardin de l’Escalette, de la ville de Mouvaux. Il nous est demandé de repenser les circulations, les espaces communs et privés et de manière plus large le mode de fonctionnement du quartier ; en parallèle du travail du bureau d’architectes sur l’habitat visant à la densification. Nous proposons d’exacerber les qualités de la cité-jardin en libérant l’espace public de la voiture au profit d’espaces piétons généreux. Il nous paraissait aussi très important de favoriser toutes les formes de biodiversité et de renouvellement des ressources par la mise en place d’une végétation locale et le développement d’une AMAP sur le site.
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Recherche de références de mobilier, espaces de jeux et marquages au sol
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Modélisation 3D des ambiances dans la cour primaire : les salons végétalisés et la noue, des espaces ombragés et ludiques.
Lycée Français de Madrid, un parc-campus Concours avec l’Atelier Altern et des Clics et des Calques (architectes), lauréats Avril 2015 Le site présente un intérêt paysager fort grâce à ses talus boisés et la taille de certains grands arbres agissant comme des points de repère dans le paysage. La silhouette graphique des pins dessine une skyline ondulante s’ouvrant sur les cours de récréation, traitées en clairière. Pour amplifier cet effet de campus nous prenons le parti de densifier la végétation et de jouer sur la topographie en talus et plateaux pour cadrer le regard et dégager des points de vue. Sur cette logique de pateaux étagés, l’implantation des préaux en limite de pente participe de cet effet de belvédère. En parallèle, notre intervention sur les cours sera plus précise, de manière à différencier des zones de jeux et de repos ; ainsi que des espaces ombragés.
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Plan masse général du projet : un campus parc percé de clairières et surplombé de belvédères
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Les deux cours du secondaire sont traitées dans un souci de cohérence et d’unité. La cour du collège s’organise autour d’une zone de sport accueillant un terrain de jeu et un espace dédié au skate ; au pied des bâtiments les salons plantés permettent un temps de repos et au sud, plus studieux, l’espace de travail accueille tables et bancs en bois. Du côté des lycéens, un plus grand nombre de îlots plantés forme des petits salons conviviaux dans la continuité du préau, au pied des façades et dans la cour. Autour du châlet, la zone de travail est réaménagée avec tables et bancs en bois et l’accès à la cour du collège est facilité par la création d’un escalier dans le talus.
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Les cours primaires et maternelles, hiérarchisées entre espaces calmes et zones de jeux sont plus fraîches et plus plantées. Les salons végétalisés au pied des bâtiments appelent au repos tandis que les espaces sous les platanes sont plus propices au jeu et à la convivialité. Le préau vient structurer les deux entités de la cour, prolongé par la noue, réceptrice des eaux de pluie. Dans la cour haute, des marquages au sol et un réaménagement de la zone de jeux offrent un véritable espace ludique d’éveil.
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EHPAD Les Oyats, un jardin thérapeutique. Projet avec l’Atelier Altern (Pantin) - Mai 2015 Le jardin d’une maison de retraite EHPAD est le lieu où les tensions de la maladie et du monde médical se relâchent. Il doit être un espace de repos, de quiétude où chacun, patient comme membre du personnel doit pouvoir venir se ressourcer. Nous avons travaillé les formes et les ambiances pour proposer un jardin sécurisant pour celui qui s’y promène. Assises confortables, garde-corps hauts et main-courante ininterrompue façonnent le parcours d’un jardin où l’on ne craint plus la chute ou le déséquilibre. Les jardins thérapeutiques ont aussi une fonction curatrice, en parallèle des soins infirmiers, et tendent à stimuler l’esprit, la mémoire et les sens intellectuels et corporels. Cette visée pédagogique se retrouve dans le jardin autour des ateliers de culture et d’une palette végétale sensorielle. Le contact des patients avec le végétal est un atout précieux pour une maison de soins ; dans sa pratique quotidienne comme observé par la fenêtre, le jardin permet de réinstaurer des reprères spatio-temporels marqués par 53 le rythme des saisons qui le façonne.
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tude de design urbain : plan et coupe de la proposition d’aménagement d’une rue de la résidence principale du projet Badaling Konquecheng
ESQUISSES Croquis
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Nu féminin Dessiner le corps c’est prendre conscience de ses mouvements, de son positionnement, de son amplitude. Apprendre à dessiner le corps est un passage obligé de celui qui invente et créé l’espace.
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ESCAPADES Photographies
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Le Bois des Moutiers - Varengeville-surMer (76) Mai 2012, après un arrêt à Dieppe pour un déjeuner sur le port, immersion dans le jardin de Gertrude Jekyll et Edwin Lutyens. A cette période les rhododendrons et les azalées croulents sous les fleurs mauves et violettes. Vieux de plusieurs centaines d’années, certains spécimens sont tout simplement incroyables.
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Le jardin du Vasterival- Varengeville-surMer (76) Mai 2012, le jardin de la princesse Sturdza est à l’image d’une jungle : luxuriant, coloré et vivant. A cette période du printemps, bon nombre des plantes débordent de fleurs et les feuillages arborent leurs vert les plus tendres. Contrastes et polychormie.
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798 - Art District de Beijing
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Porte-bonheur
Encens au Lama Temple
CHINE - Beijing - Shanghaï - Xi’an Luoyang - Datong Été 2013, à l’occasion de mon stage dans une agence de paysage à Beijing, j’ai pu découvrir et visiter quelques villes chinois du centre et de l’est. Plus qu’un simple voyage, ce séjour seule en Chine a été la découverte d’une culture, d’un mode de vie, d’une cuisine, des traditions et de paysages si différents de la France que j’en suis toujours aussi émerveillée quand je regarde ces photos. Cerfs-volants
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Toitures du Palais d’Été
Ruban de voeux, Temple de Confucius, Pingyao
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Encens
Elève de l’école de kung-fu du temple Shaolin
Douceurs exotiques
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Jardin Yu, Suzhou
Armée de terre cuite enterrée, Xi’an
Temple suspendu de Datong
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Grottes de Longmen - Luoyang
Une ville sur les canaux, Suzhou
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Pudong, Shangha誰