Magazine trimestriel nr.114 - novembre-décembre 2016 P409840
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MEMISA INFO L’AVENIR D’UN ENFANT N’A PAS DE PRIX !
CAUSES DE DÉCÈS CHEZ LES ENFANTS
7% Malaria
9
L’AVENIR D’UN ENFANT N’A PAS DE PRIX ! Les causes principales de décès
%
Diarrhée
11% Complications pendant l’accouchement
15
16.000 ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS MEURENT CHAQUE JOUR
%
Pneumonie
17 % Grossesse prématurée
41 % Autres
50% DES CAUSES SONT AGGRAVÉES PAR LA MALNUTRITION.
chez les enfants de moins de cinq ans, dans le monde, sont les complications lors d’une grossesse prématurée, la pneumonie, les complications pendant l’accouchement, la diarrhée et la malaria. La malnutrition contribue à près de la moitié de l’ensemble des décès. Ce chiffre est énorme ! Les enfants ont droit à de meilleurs soins. Ensemble, nous pouvons agir pour leur donner la chance de grandir.
« Elle avait beaucoup de ux. diarrhée, des vomissements et de la to La malaria a tout de suite été diagnocestquiquiée.la Elle souffrait aussi de malnutritionladies. » rendait plus vulnérable face aux ma Jimia Sanwekwa, maman de Candide (13 mois)
2. PENDANT L’ACCOUCHEMENT
GRÂCE À LA COLLABORATION ENTRE MEMISA ET SES PARTENAIRES SUR LE TERRAIN, LE PERSONNEL A ÉTÉ SENSIBILISÉ POUR MIEUX RECONNAÎTRE LES PRINCIPAUX ÉLÉMENTS QUI PEUVENT AUGMENTER LES RISQUES DE DÉCÈS DES ENFANTS DÈS LEUR PLUS JEUNE ÂGE.
Des solutions ont été trouvées et mises en place pour diminuer les risques de complications que peut rencontrer un bébé dans le ventre de sa maman, lors de l’accouchement et pendant les cinq premières années sa vie.
Plusieurs causes peuvent rendre un accouchement risqué. Par manque de transports d’urgence adaptés au terrain, une femme enceinte peut se retrouver à marcher des kilomètres lorsqu’elle doit accoucher. Une fois arrivée à une structure de santé, elle peut subir les conséquences du mauvaise état des infrastructures : plafond sur le point de s’effondrer, moisissure sur les murs, etc. Mais également le manque de matériel médical, de médicaments et de formation du personnel de santé augmentent les risques d’un accouchement compliqué. Beaucoup de bébés commencent leur vie sans maman. C’est une situation intolérable !
1. PENDANT LA GROSSESSE Le problème peut provenir d’une alimentation pas assez équilibrée, de la consommation d’eau insalubre et des infections pendant la grossesse (ex : la malaria). Dans beaucoup de régions, les femmes ne bénéficient pas d’un suivi médical professionnel. Le bébé subit les conditions de vie difficiles de sa maman. Memisa soutient les projets d’assainissement des sources d’eau potable, met en place des ateliers de cuisine pour lutter contre la malnutrition et organise des consultations prénatales préventives et curatives.
Memisa mène plusieurs actions : l’installation des systèmes de pirogueambulances et de moto-ambulances là où les routes sont impraticables, la réhabilitation ou construction de bâtiments, l’installation de systèmes d’eau courante et d’électricité dans les structures de santé, l’organisation de sessions d’information sur l’hygiène et la gestion des déchets, l’organisation de formations du personnel médical pour pouvoir détecter les cas à référer à l’hôpital et l’achat de matériel médical de qualité et adéquat, ainsi que de médicaments.
3. DE LA NAISSANCE À L’ÂGE DE 5 ANS Les maladies telles que la pneumonie, la rougeole et la malaria provoquent une déshydratation, une détresse respiratoire, de l’anémie, de fortes diarrhées et/ou des vomissements. Elles sont très fréquentes chez les enfants. La malnutrition est une pathologie qui les affaiblit considérablement face à ces maladies. Memisa soutient des formations et sessions de sensibilisation qui permettent de diminuer les risques de contamination et d’améliorer la détection et le traitement rapide de ces maladies. Mais aussi, les initiatives qui naissent dans les hôpitaux et les centre de santé pour sensibiliser les familles à une alimentation plus équilibrée et aider celles qui n’ont pas de moyens financiers. Des consultations préscolaires sont organisées afin de vacciner correctement les bébés et de surveiller leur poids et leur croissance.
Le docteur Anatole Akoyi est pédiatre à l’hôpital de référence de Saint-Jean de Dieu à Boko, dans le nord du Bénin. Il connait bien la problématique de la malnutrition.
« Oui, malheureusement, c’est un problème inquiétant. 8 % des enfants entre 0 et 5 ans sont malnutris (chiffre rapport de l’UNICEF de 2013). Dans le nord du pays, la situation est encore plus alarmante. La malnutrition est une pathologie qui affaiblit les enfants et les rendent moins résistants pour lutter contre les maladies. »
Peut-on dire que la malnutrition est un problème important au Bénin ?
Y-a-t-il une solution pour empêcher la malnutrition des enfants ?
« Bien sûr ! Nous avons constaté que la malnutrition vient principalement du fait que les mamans ne donnent pas à leurs enfants une alimentation assez variée. Pour remédier à cette situation, des ateliers de cuisine sont organisés pour permettre aux mamans d’apprendre à cuisiner des plats riches au niveau nutritif avec des aliments locaux. Ce projet est possible, grâce au soutien de la fondation Hubi & Vinciane, un important partenaire de Memisa. »
Que fait Memisa pour lutter contre la malnutrition ?
« Memisa appuie les agents communautaires qui font la prévention de la malnutrition et la détection des cas graves à référer vers les centres de santé. En synergie avec la Fondation Hubi & Vinciane, nous appuyons aussi des initiatives communautaires pour améliorer la production locale en produits agricoles et horticoles. »
Thérèse est la grand-mère d’Abdou Rarhim qui a 2 mois : « Ma fille est morte en mettant au monde mon petit-fils. Nous essayons de le nourrir avec du lait en poudre, mais c’est un produit qui coûte très cher et qui n’est pas toujours disponible dans notre région. Mon mari et moi participons aux ateliers de cuisine organisés par l’hôpital de Boko. »
HÔPITAL DE BUDJALA, EN RD DU CONGO
RENCONTRE AVEC LE DR ANATOLE AKOYI EN VISITE EN BELGIQUE
Une enquête effectuée en 2015 révèle que près d’un enfant sur 4 de la zone de Budjala est atteint de malnutrition. A l’hôpital, un projet de formation, sensibilisation, éducation et prise en charge des personnes malnutries a été mis en place. Ce projet est né, grâce à l’initiative de Lucie, 38 ans et maman de quatre enfants. Elle s’est rendue à l’hôpital car ses enfants étaient sur le point de mourir de malnutrition. Elle a commencé à cuisiner les aliments que l’hôpital de Budjala mettait à sa disposition. Chez elle, elle ne peut acheter ce type de nourriture à ses enfants. Lucie se rend alors compte que beaucoup d’autres mamans sont dans le même cas. Elles cuisinent toujours les mêmes aliments car elles
n’ont pas beaucoup de moyens financiers et surtout parce qu’elles ne connaissent pas leurs valeurs nutritives. Elle décide alors d’apprendre bénévolement aux autres à préparer des plats avec des aliments locaux (soja, maïs, poissons, chenilles, riz), riches en nutriment et accessibles facilement. Memisa a soutenu ce projet pendant les premiers mois en achetant le matériel de cuisine et les aliments. Aujourd’hui, chaque patient de l’hôpital paye un petit supplément qui va dans une caisse de solidarité. Grâce à ce système d’autofinancement, l’hôpital a pu construire un hangar pour accueillir les ateliers, payer les aliments utilisés lors de la formation et payer la formation de deux infirmières supplémentaires.
LISTE DE NAISSANCE Félicitations ! La naissance d’un enfant est un heureux événement. Pour fêter ce moment avec vous, vos proches et votre famille veulent vous offrir de nombreux cadeaux. Que pensez-vous de partager ce bonheur avec des mamans et papas d’Afrique ? En partageant votre liste de naissance avec Memisa vous donnez l’occasion à d’autres parents de pouvoir vivre un accouchement en toute sécurité. Si vous avez besoin de plus d’informations, contactez-nous : Talia Prud’homme par téléphone 02 454 17 52 ou par e-mail communication@memisa.be
AIDEZ-NOUS ! Ensemble, nous pouvons lutter contre la malnutrition des enfants et des mamans ! Avec votre soutien, Memisa peut soutenir le lancement du projet de « formation, sensibilisation, éducation et prise en charge des personnes malnutries » dans plusieurs autres régions. Si une maman bénéficie d’une bonne alimentation, elle augmente ses chances de survies et celles de ses enfants !
230 €
50 €
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600 €
10 ENFANTS SORTENT DE LA MALNUTRITION
5 BRASEROS POUR CUIRE LES ALIMENTS
2 MARMITES POUR CUISINER
2 KITS D’ALIMENTS LOCAUX
IBAN BE92 3100 9000 0023 BIC BBRUBEBB - Communication : « les enfants » Vous recevez une attestation fiscale à partir de 40 euros par an. Si vous faites un don de 100 euros, vous ne payez en réalité que 55 euros.
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