A réception de la proposition de participer à l'exposition " Chemises prétexte ", j'ai pensé d'emblée à la mise en scène de la chemise d'homme. Après avoir sélectionné environ 150 représentations de la chemise masculine dans l'art occidental (du "Portement de la croix" de Piero della Francesca, aux "Bourgeois de Calais" de Rodin), j'ai finalement retenu deux chemises blanches, choisies dans l'œuvre de GOYA : La peinture du " Très de Mayo" et la gravure n° 31 : " Voilà qui est fort" dans la série : "Les désastres de la guerre". Je les ai alors fait dialoguer avec le fil rouge, la croix et le nœud : éléments de base de mes préoccupations. L'installation : "Chemises d'hommes : Prêt à porter + échantillons" présente 3 chemises d'hommes (blanches) nouées, suspendues à des chaînes. Elles sont entourées de 15 pages arrachées à mon carnet d'échantillons et de réflexion.
Marie-France Dubromel "mercière ambulante" et plasticienne