ÉVÉNEMENT P. 4
Le MuCem, étoile du Vieux-Port
NE JETEZ PAS CE NUMÉRO SPÉCIAL SUR LA VOIE PUBLIQUE : OFFREZ-LE À VOTRE VOISIN !
Supplément PRINTEMPS 2013
Marseille-Provence 2013 bat son plein. Point d’orgue de ce printemps, le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée ouvre enfin ses portes.
CITY Marseille
MOUSSA MAARSKI P. 6
«Marseille est pleine d’énergie» L’acteur de la série Braquo et du film Un Prophète nous parle de sa ville et de ses coups de cœur.
BONS PLANS Restos, boutiques, bars, sports, balades, sorties nocturnes… Les bonnes adresses dénichées et testées pour vous [p. 14]
AGENDA Culture, sport, loisirs : tout ce qu’il ne faut pas manquer, comme les ballets de Marseille [p. 26]
SOMMAIRE
Le MuCEM, nouveau visage de Marseille Le musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée ouvre ses portes en juin. Page 4
INTERVIEW
GASTRONOMIE
Moussa Maaskri
Rencontre avec l’acteur.
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AGENDA
La recette de Guillaume Sourrieu
Théâtre, concerts, expos
Le thon façon Rossini.
Un choix d’événements culturels à ne pas manquer. p. 26-32
p. 20
Bienvenue chez les minots
BONS PLANS Les nuits marseillaises
Notre sélection Restaurants, bars, des adresses pour toutes les bouches. p. 16 Boutiques mode, déco, épiceries, livres... p. 22
Une sélection de lieux pour sortir la nuit. p. 14 CRÉDIT COUV : SIPA / HAFEZ PHOTOGRAPHE / ABDELATIF SNOUSSI
Edité par : SAS Publications Metro France 35, rue Greneta, 75002 Paris SIREN 439 396 474 RCS Paris Président-Directeur de la publication : Edouard Boccon-Gibod Directrice générale : Sophie Sachnine Directeur commercial : Christophe Dufresne Publicité commerciale : 01 55 34 45 16
Agenda enfants : des idées de sorties en famille.
p. 34
CRÉDITS SOMMAIRE : OLIVIER AMSELLEM / HAFEZ PHOTOGRAPHE / ROMAIN MARTINEZ / JIMMY KATZ/ CITYZEN PROD / DR
Relations médias : FHCOM Rédacteur en chef : Christophe Joly Rédacteurs en chef adjoints : Ulla Majoube, Alexis Picard E-mail : prenom.nom@ publications-metro.fr Adresse : 35, rue Greneta, 75002 Paris Directeur distribution : Fernando Prata
Responsable fabrication : Valérie Challet
Aude Lision (iconographe), Carine Loret (correction).
Site Internet : www.metrofrance.com
Ont participé à ce numéro : Audrey Bizouerne, Sabine Bouchoul, Chloé Consigny, Céline Durr, Magali Hamard, Marc Joyeux, Florence Patrie, Hélène Pouzet, Stéphanie Preisach, Judith Rablat, Melissa Reverso, Hugo de Saint Phalle.
Pages conçues et réalisées par Plurimedia (www.plurimedia.fr) : Michel Maurel (rédacteur en chef), Emmanuelle Dreyfus (chef de service, coordination), Jean-Baptiste Vadon (responsable maquette), Yoan Montagut, Stéphane Nicolas (maquette),
CITY
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événement
MuCEM, le nouveau visage de Marseille
Voici des années que les Marseillais l’attendaient. En juin, le musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée ouvre ses portes. Après 4 ans de travaux, le MuCEM s’apprête enfin à montrer ses collections. AGENCE APS - GOLEM
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remier musée national implanté en région, le MuCEM est un projet ambitieux : un budget de 190 M €, trois sites, un bâtiment flambant neuf, deux passerelles de 135 et 70 mètres de long, 4 700 mètres carrés de surface d’exposition, une collection de près d’un million d’œuvres, et, au total, 40 000 mètres carrés dédiés à la culture et destinés à accueillir expositions, librairie, concerts, projections cinématographiques et débats. Une idée colossale au service d’une ambition forte : doter Marseille d’un CITY
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musée d’envergure nationale. La direction table sur 250 000 à 350 000 visiteurs annuels. Un chiffre qui devrait être atteint au cours des sept derniers mois de cette année, du fait de l’impulsion donnée par Marseille Capitale européenne 2013.
VUE SUR MER
Véritable institution culturelle, le MuCEM est un ensemble de trois sites. Dans le quartier de la Belle de Mai, le Centre de conservation et de ressources (CCR) abrite les réserves du musée et le fonds documentaire. Le fort Saint Jean réhabilité offre aux visiteurs un parcours
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La passerelle vers le fort Saint-Jean. LISA RICCIOTTI
LA TRIPLE VOCATION DU MUCEM
Détail de la résille du bâtiment. LISA RICCIOTTI
en accès libre sur les traces de sa mémoire, une exposition longue durée sur Le Temps des loisirs et une exposition de photographie temporaire, Les Choses de ce côté du monde. Enfin, le cube minéral imaginé par l’architecte Rudy Ricciotti sur la jetée J4, qui est sans conteste l’œuvre la plus emblématique du MuCEM, abritera l’exposition permanente de La Galerie de la Méditerranée et deux expositions temporaires. CHLOÉ CONSIGNY 8 €, gratuit - de 26 ans. À partir de juin 2013, MuCEM, caserne du Muy, 21, rue Bugeaud, Marseille 3e. 04 91 59 06 87 - www.mucem.org
Si jusqu’ici Marseille ne semblait pas une destination immédiate pour la culture, le MuCEM pourrait changer la donne. Pour son directeur, Bruno Suzzarelli, « le MuCEM apporte l’équipement muséographique qui manquait à la ville. Il est conçu pour les habitants, ouvert à tous, fédérateur et créateur de lien social. C’est aussi une institution avec une dimension internationale, puisque nous coproduirons des expositions avec les autres rives de la Méditerranée. Enfin, sur le plan national, le MuCEM devrait jouer un rôle de chef de file pour les musées de société, si nombreux en France. »
POUR SON OUVERTURE, LE J4 FRAPPE FORT
Dès le mois de juin, le bâtiment imaginé par Rudy Ricciotti accueillera, en plus des collections permanentes, deux expositions temporaires. Le Noir et le Bleu, un rêve méditerranéen propose une exploration des facettes de la Méditerranée à travers le temps. La seconde exposition, intitulée Au bazar du genre, invite à dresser un état des lieux sur la question du « genre ». Une fois culturellement rassasiés, les visiteurs pourront s’offrir une pause gastronomique sur les toits du J4, où le chef étoilé du Petit Nice à Marseille, Gérald Passédat, a installé ses fourneaux. CITY
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INTERVIEW
« A Marseille, ça émerge partout ! » Moussa Maaskri collectionne les rôles de méchant sur grand écran. Confession d’un enfant des quartiers.
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on visage vous dit forcément quelque chose. Abonné aux rôles de méchants, Moussa Maaskri traîne sa « gueule de cinéma » de films en films depuis vingt ans. Le comédien issu des quartiers nord, que l’on a pu voir dans Vidocq, MR 73 ou Braquo, vient de tourner avec De Niro. Rencontre avec un acteur engagé qui a sa ville et son métier chevillés au corps. Comment avez-vous commencé votre carrière ? Je suis devenu comédien par un hasard assez tragique. J’avais 17 ans, l’un de mes CITY
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amis s’est fait tirer dessus lors d’un contrôle d’identité. J’étais sous le choc. Un animateur du quartier m’a suggéré de faire du théâtre. On a écrit une pièce sur ce pote disparu que l’on a jouée au théâtre du Merlan. J’ai tout de suite accroché. Je prenais du plaisir à jouer. Ça me poussait à faire des efforts, à me surpasser, ce qu’on ne m’avait jamais demandé à l’école. J’ai eu un déclic. J’ai commencé dans une troupe où je jouais Molière et Shakespeare en provençal et en occitan, mes premiers cachets. Très vite, le monde du cinéma vous tend les bras. Comment avez-vous décroché vos premiers rôles ?
EMMANUEL BOURNOT
Alex Métayer voulait un acteur qui ressemble à un gitan pour son film, Mohamed BertrandDuval. J’avais les cheveux longs à l’époque. Il est venu me voir jouer au théâtre de La Criée et m’a donné le rôle principal. Ensuite, j’ai tourné avec Karim Dridi dans Bye-Bye. C’était en 1995. Il cherchait un vrai dealer pour jouer dans son film. Je lui ai demandé : « Vous, un homme de culture, vous préférez un vrai dealer ? Alors pourquoi suis-je devenu acteur ? J’aurais dû être dealer... » J’ai fait des essais pour le convaincre, les plus longs de ma vie. Le personnage, Renard, est une caricature de ce qu’allaient devenir les jeunes d’aujourd’hui : des mecs qui n’ont peur de rien,
qui marchent sur tout, qui n’ont aucune règle. Leur seule règle, c’est le flingue. Vous avez tourné avec de grands réalisateurs : Besson, Jacques Audiard, Alexandre Arcady… Quels sont ceux qui vous ont le plus marqué ? Jean-Jacques Annaud. Travailler avec ce bonhomme, c’est beau. Il vient chercher des choses chez vous avec simplicité. Ce type dégage une vraie gentillesse. Et j’ai beaucoup aimé tourner avec Olivier Marchal. Son univers est plus réaliste, plus sombre aussi. C’est un réalisateur qui vous regarde et vous écoute. CITY
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INTERVIEW
Aux côtés de richard Berry dans Les Insoumis, un film de Claude-Michel rome sorti en 2008. SND
On vous verra bientôt aux côtés qui perd son travail et se retrouve SDF, comme de De Niro dans Malavita, produit par c’est le cas de beaucoup aujourd’hui. Ça a bien Luc Besson. Ça fait quoi de se retrouver marché, ce qui prouve que l’on peut me faire face à ce monstre sacré du cinéma ? confiance sur ce genre de rôle. Luc m’a appelé un jour et m’a dit : « Je n’ai pas grand-chose à distribuer sur ce film mais j’ai Vous avez une quarantaine de films à votre envie que tu rencontres De Niro, que tu aies actif, mais toujours dans des rôles secondaires. une scène avec lui. » Je suis arrivé sur le tour- Ce n’est pas frustrant à la longue ? nage et je me suis Le comédien qui vous retrouvé face à ce dit : « Je suis très « Le comédien qui vous dit : grand monsieur. Il a content d’avoir des « Je suis très content d’avoir tout de suite compris seconds rôles », il ne d’où je venais. Il est pas le croire. Ça des seconds rôles », il ne faut faut comme moi, il vient n’existe pas. Je rêve des quartiers popupas le croire. Ça n’existe pas.» de porter un personlaires. Je ne suis pas nage et un film sur un petit fan, j’ai 50 ans ! C’était la rencontre mes épaules. Mais il faut déclencher cette envie d’un amoureux du cinéma avec un homme qui chez les producteurs. Et le cinéma, c’est une a beaucoup œuvré pour le septième art. économie. Il faut ramener des fauteuils, remplir des salles... Vous êtes abonné aux rôles de bad boys. Cela vous amuse ou vous agace ? Que pensez-vous de la polémique sur le Ça m’énerve ! Personne n’aime être cantonné salaire des acteurs et l’exil fiscal de Gérard dans un style de personnage. Comme tous les Depardieu ? acteurs, j’aspire à montrer plus de complexité : C’est immonde ce que l’on a pu dire sur Deparde l’amertume, de la douceur... Mais bien dieu. Ça me révolte qu’on fasse le procès d’un souvent, ce n’est pas ce qu’on me demande. homme qui décide de se barrer au bout de tant J’ai joué un gentil dans un téléfilm avec Ariane d’années après avoir tant donné au cinéma. Ce A s c a r i d e ( Les n’est pas lui qui va faire renaître la France de Mauvais Jours, ses cendres, ce n’est pas un chef d’entreprise. Je ndlr), l’histoire suis outré par ceux qui ont réagi en lui disant : d’une femme « Bon vent casse-toi. » Comme Philippe CITY
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INTERVIEW
Torreton, à qui j’ai envie de répondre : « Regarde ta filmo et après tu parleras ! » Vous avez grandi dans les quartiers nord. À quoi ressemblait votre enfance ? Je suis arrivé d’Algérie à 6 ans. J’ai grandi dans un bidonville, à la Sauvagère. C’était une grande cour où les gens vivaient dans des baraquements. Mon père avait construit le nôtre avec des planches et des tôles. Moi j’étais petit et insouciant, je ne voyais pas la misère. J’avais l’impression d’être dans mon village. J’ai même cru que les Français avait reconstruit pour nous une partie du bled ici ! Après j’ai déménagé dans les quartiers nord. Là, ça a été un choc : tout me paraissait très grand, les tours de dix étages, les cages d’escaliers... On était assez mélangés à l’époque, il y avait des Maghrébins, des Grecs, des Français de souche, un peu de tout... C’était bien.
L’Arabe, c’était le voleur ou le mec qui tenait l’alimentation du coin. Aujourd’hui Dieu merci les choses ont évolué. Des portes s’ouvrent, j’en ai bénéficié. Et j’ai intérêt à les laisser ouvertes pour les suivants. Marseille a été désignée capitale de la culture. Qu’est-ce que vous attendez de cet événement ? J’espère que ce sera l’occasion pour certaines scènes nationales de s’ouvrir aux populations qui les entourent. Le théâtre du Merlan par exemple. C’est un lieu magnifique, j’y ai joué quand j’étais jeune comédien. Aujourd’hui vous dites à n’importe quel gars des quartiers qu’il y a un théâtre à cet endroit-là, il ne vous croit pas. Cette ouverture est indispensable. Il y des jeunes qui meurent dans ces quartiers, des
Aujourd’hui, c’est possible de s’en sortir quand on vient des cités ? Bien sûr et heureusement ! C’est ça qui est fabuleux, le temps fait son œuvre. Le milieu du cinéma est beaucoup plus ouvert qu’avant. Regardez les parcours de Jamel Debbouze, Roschdy Zem, et plus récemment Tahar Rahim. Il n’y a qu’à comparer avec les films des années 1970 et 1980. CITY
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« Si la culture peut servir de support à reconsolider les rapports humains, tant mieux.»
emmanuel bournot
Quel regard portez-vous sur la situation actuelle dans les cités ? On a laissé les choses se dégrader. C’est comme en amour, quand il y a des non-dits, des promesses non tenues, ça fait des dégâts. Aujourd’hui ceux qui sont là se sentent bien français, il faut arrêter de leur dire qu’ils ne le sont pas. Le discours politique s’est décomplexé, tout le monde se lâche, c’est la récréation ! Mais j’ai conscience que l’on ne peut pas rejeter la faute uniquement sur les politiques. Dans les cités, les trois quarts des familles sont monoparentales. Le problème, c’est que les pères ont abandonné leur rôle de chef de famille ; la cellule familiale a éclaté. On est dans la même situation qu’aux États-Unis il y a vingt ans avec l’apparition des ghettos.
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Du 5 avril au 9 juin 2013
De main en main
ENTRÉE LIBRE
Dominique Angel, Pièce supplémentaire, 1997, photographie couleur sur aluminium, 104 x 84. Fonds communal d’art contemporain, Marseille
GALERIE D’ART DU CONSEIL GÉNÉRAL DES BOUCHES-DU-RHÔNE
Sculptures de Dominique Angel, Richard Baquié, Judith Bartolani, César, Toni Grand, André Masson, Richard Monnier, Germaine Richier, Arnaud Vasseux
Hôtel de Castillon, 21 bis, cours Mirabeau 13100 Aix-en-Provence - 04 13 31 50 70 cg13.fr
Ouvert tous les jours (sauf le lundi) - 9h30 - 13h / 14h - 18h
INTERVIEW
gamins à qui on a fait exploser des rêves contre des murs, qui n’en ont plus rien à foutre. Si la culture peut servir de support à reconsolider les rapports humains, tant mieux. Quels sont les atouts culturels de Marseille ? C’est une ville pleine d’énergie. Il y a des collectifs de comédiens, comme La Réplique, qui propose des stages, fait venir des metteurs en scène, organise des castings... Il y a plein de tournages aussi. Et c’est une des rares villes où il y a une élue déléguée au cinéma, Éliane Zayan, qui a créé un festival formidable, Festi’femmes. Il y a aussi le Marseille Web Fest, un festival de la web-série qui prend de plus en plus d’ampleur. Ça émerge de partout ! Parlons foot. En tant que supporter de l’OM, que pensez-vous du rachat du PSG par un fonds d’investissement qatari ? Je suis marseillais mais pas anti-parisien. Le PSG pousse vers le haut en achetant des grands joueurs et en attirant des investisseurs qui injectent beaucoup d’argent dans l’équipe. Tant mieux, ça va hisser le championnat vers le haut et peut-être attirer de gros investisseurs aussi pour Marseille. Quels sont vos quartiers de prédilection ? Ceux où j’ai grandi : la Busserine, les Flamants...
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C’est ma vie, j’y vais tous les jours même si je n’y vis pas. J’habite juste à côté, sur les hauts de Sainte-Marthe, dans une résidence au calme. Le bruit, l’insalubrité... j’ai assez donné. À un certain âge, quand on a les moyens, c’est indécent de vivre dans un lieu où on ne paye pas cher le loyer. Une journée idéale à Marseille ? Aller prendre mon café chez ma mère puis voir mes potes à Frais-Vallon pour parler foot, actualités. Ensuite, me promener sur le Vieux-Port, boire un verre sur les quais. Si j’ai vraiment le temps, je pousse jusqu’aux Goudes pour avoir la paix. J’espère qu’avec Marseille capitale de la culture, les restos et les lieux de vie ouvriront plus tard. Comme à Barcelone. Parce que sinon, le soir à 23 heures, c’est mort : tout est fermé, même dans le centre ! ProPos recueillis Par céline Durr
les filMs avec Moussa en 2013 Un Prince (presque) charmant de Philippe Lellouche. Intersections de David Marconi. Vive la France de Michaël Youn. La dernière recrue de Luc Murat. Malavita de Luc Besson.
Dans le rôle d’omar dansCITY le thriller Intersection de David Marconi sorti le 30 janvier 2013. JuLIaN TORRèS / 2012 EuROPaCORP – GRIVE PRODuCTIONS
FLORENT GRau
JEREMy COLELLa
FLORENT GRau
FLORENT GRau
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les lieux favoris de moussa maaskri
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Le Nautile, 27, avenue Frais-Vallon, Marseille 13e. C’est mon QG. On y mange très bien : couscous, tajines, steacks… Avec toujours la kémia et les olives ! L’OM Café, 25, quai des Belges, Marseille 1er. L’emblématique café des supporters de l’OM. J’y donne tous mes rendez-vous, c’est central et la vue est magnifique. La Madone, 92-94, quai du Port, Marseille 2e. Le patron, Marco, est un ami d’enfance. Il sert une cuisine d’inspiration italienne et méditerranéenne top. La Suite, 226, quai du Port, Marseille 2e. C’est un bar à chicha sur le Vieux-Port. On boit un thé à la menthe en terrasse en fumant le narguilé avec vue sur Notre-Dame-de-la-Garde en face. On est bien chez Farid et Tahar… Le David Brasserie, 99, promenade Georges-Pompidou, Marseille 8e. En face de la statue du même nom, un endroit fabuleux où on mange bien, très convivial. On y croise des Marseillais de toutes les couches sociales. J’y vais après les matchs de foot le samedi soir.
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Le Bazar Ice Club, 90, boulevard Rabatau, Marseille 8e. J’aimais bien la Maronaise aux Goudes, aujourd’hui détruite. Je ne suis pas trop discothèque mais pour faire la fête, c’est le Bazar ! En été, la piste est en plein air, ça s’appelle la Palmeraie. Chez Toinou, 3, cours Saint-Louis, Marseille 1er. Incontournable. Les plateaux de coquillages sont sublimes. Et en plus ils livrent. Baie des singes Aux Goudes. Pour y aller il faut laisser la voiture au parking et marcher 10 minutes sur un sentier escarpé. On y mange la pêche du jour. J’aime m’y ressourcer, on a l’impression d’être au bout du monde. Les puces, 130, chemin de la Madrague ville, Marseille 15e. On y trouve de tout, j’y vais le dimanche, pour flâner et acheter sans se ruiner. Chez Vincent, 25, rue Glandevès, Marseille 1er. Un très vieux restaurant marseillais près de l’opéra tenu par une dame exceptionnelle.
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CITY
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bons plans
Les nuits marseillaises
On entend souvent qu’il n’y a rien à faire à Marseille. Légende urbaine ! Les nuits marseillaises ne cessent de se renouveler grâce à un petit nombre d’acteurs qui se battent pour que ça change.
dans la cale du bateau borderline. Cityzen pRod
le bal des débutantes de Guinguette prod. niColAs gRisel
une boat people party par le collectif borderline. Cityzen pRod
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’écoutez plus les mauvaises langues ! Marseille vient d’être classée 2e ville qu’il faut visiter en 2013 par le New York Times. Ici, encore plus qu’ailleurs, il faut savoir sortir des sentiers battus. Ne pas avoir peur de traverser la ville entre un before et une boîte de nuit. Les perles rares se trouvent dans des petites rues, sur les hauteurs perchées ou en sous-sol. Des lieux qui ne payent pas de mine de l’extérieur, mais où il ne faut pas hésiter à s’aventurer pour s’assurer de passer une bonne soirée. Tenue cool exigée, ces nouveaux spots ne se prennent pas la tête. CITY
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le bal des débutantes de Guinguette prod. AMAndine duCoRd
Des nuits Décalées
La ville compte également son lot d’artistes prêts à enflammer vos soirées. Certains, bien conscients de ces talents, se sont rassemblés en collectifs pour faire bouger les soirées marseillaises. C’est ainsi que des événements éphémères, dans des lieux originaux encore non exploités, ont vu le jour. Relayées par le bouche-à-oreille et les réseaux sociaux, ces soirées ont commencé à se faire un nom. Live en Aparté, Deep Blu... Ils sont là pour sauver les nuits marseillaises, et croient dans le potentiel de leur ville (surtout en cette année capitale). Zoom sur les collectifs avec qui il faudra compter en 2013. Melissa reverso
NOTRE SÉLECTION
boRdeRline
borderline
Christian Mellon fut l’un des pionniers des soirées privées. Il en organise dans des lieux toujours plus fous, lofts, bus ou bateaux, pour le plus grand plaisir des Marseillais. Ses « borderlives », souvent complets, permettent également de découvrir des artistes locaux. Les soirées sont placées sous le signe de la détente et du cool : « Venez comme vous êtes. » Le collectif, toujours à la recherche de nouvelles expériences, a même réussi à organiser un concert dans une salle de cinéma. Et on parle du concept outre-Atlantique ! 56, rue Rabelais, Marseille 16e. www.borderliner.fr
silent party
pRod
silent pARty
Il y a deux ans les Marseillais se sont retrouvés orphelins de soirées en plein air pour cause d’arrêté préfectoral. Benjamin Aguad eut alors une idée : pourquoi ne pas équiper les nighters de casques reliés en Bluetooth aux platines des DJ ? Un concept qui a permis au collectif d’obtenir des autorisations pour des lieux toujours plus atypiques où la musique est interdite. Fort de son succès, Benjamin a pu créer sa propre marque de casques et commence à démarcher la France entière. Prochaine soirée marseillaise en préparation : une Silent Party dans… une boulangerie.
GuinGuette prod
Nostalgique de l’ambiance et du style d’après-guerre où l’on savait s’amuser, la bande de copines qui forme le collectif Guinguette Prod modernise le bal musette. Costumes d’époque, décor rétro, activités, le collectif s’amuse à croiser fête populaire traditionnelle et tendance électro européenne. Les Guinguette dénichent DJ et groupes électro-rock qui font le buzz ailleurs et vous les servent sur un plateau dans un salon années 1950. Nœud pap pour les garçons, robe à pois pour les filles, replongez dans l’ambiance Mad Men le temps d’une soirée. 94, rue du Commandant-Mages, Marseille 1er. 06 16 41 77 77 - www.guinguette-prod.com
guinguette pRod
14, place de l’AmiralMuselier, Marseille 8e. 06 22 50 24 76 www.silentnativ.com
bons plans
Où manger ?
Les tapas sont les reines des assiettes dans la ville phocéenne, il y en a pour tous les goûts. L’Italie voisine s’invite aussi dans les plats et la folie des burgers et du bio n’a pas échappé aux pros des fourneaux.
LES AKOLYTES
les akolytes
Un décor épuré pour des tapas travaillées. À l’origine de ce concept, trois amis qui, il y a cinq ans, ont fait le pari de se lancer dans la restauration. L’un d’eux, graphiste, a pensé la décoration avec minutie. La multitude de cadres qui orne les murs donne un petit air déjanté à la zénitude de l’établissement. On y partage des assiettes de tapas (entre 6 et 8 €): risotto crémeux à l’encre de seiche, gambas et parmesan, curry vert de sèches et poulpes. Les samedis et dimanches midis, les akolytes laissent les fourneaux aux Mamies bruncheuses, trois retraitées qui investissent les cuisines avec brio. Réservation hautement conseillée pour le brunch à 20 €, qui les vaut. Ouvert le soir du lun. au sam. et le midi les sam. et dim., 41, rue Papety, Marseille 7e. 04 91 59 17 10 - www.lesakolytes.com
LA PAREnThèSE
Ouvert du mar. au dim. de 20 h à 2 h, 2, impasse Riou, Marseille 8e. 04 13 25 68 12 - www.bistrot-parenthese.com
le Marengo bistroquet
LE MAREngO biSTROT
la parenthèse
Une adresse réservée aux initiés, nichée dans une petite impasse perpendiculaire à la corniche. A l’intérieur, les tables de bois sont savamment disposées sur un parterre de carrelage coloré. Dans un coin, le canapé club jouxte une cheminée moderne. Une atmosphère idéale pour déguster en toute quiétude les vins que les propriétaires des lieux ont choisis avec soin. Et pour les accompagner, la carte de tapas et de plats viendra combler les plus affamés. Au dîner, il faut tester le tartare de bœuf thaï - calamars à l’Andalouse. Une jolie parenthèse gastronomique. Tapas, snacks, antipasti... 6 €.
L’adresse idéale pour retomber en enfance, tant la cuisine y est régressive. Au menu : cordons bleus, coquillettes, croquettes de Babybel et moelleux aux Schoko-Bons. Le tout dans un décor très années 1980. Sur les murs, les vignettes d’Embrasse-moi Lucile côtoient les posters collectors du Club Dorothée. Sur les étagères, une Sega hors d’âge côtoie une très vieille Dictée magique. Une adresse incontournable pour les grands qui ont gardé leur âme d’enfant. Comptez 13 € environ pour un plat. Réservation conseillée. Ouvert du lun. au sam. de 11 h 30 à 14 h 30 et de 19 h à 23 h et le dim. de 11 h à 16 h, 1, rue Marengo, Marseille 6e. 04 91 53 97 63
bons plans
le bistrot plage
le bistOt Plage
Attention, adresse culte. Sur la corniche, les habitués et les vacanciers se prélassent dans de grands canapés blancs avec vue imprenable sur la Grande Bleue. On y vient déguster une pizza face à la mer, on s’y installe pour assister au spectacle du coucher de soleil, on y reste jusqu’à une heure avancée. Et si, entre deux verres de rosé, l’envie vous vient de vous jeter dans la mer, personne ne vous le reprochera ! Comptez 15 € pour une pizza. Ouvert du lun. au dim. de 12 h à 15 h et de 20 h à 2 h, de mai à septembre, 60, corniche Kennedy, Marseille 7e. 04 91 31 80 32 - www.bistrot-plage.fr
les gamins
Il y a quelque chose de terriblement hipster chez ces gamins qui s’agitent en cuisine. Le papier peint coloré désuet côtoie les chaises et les luminaires dépareillés, donnant au lieu un aspect vintage chic, semblable aux restaurants de Brooklyn. On y déguste des hamburgers dans la plus grande tradition new-yorkaise, avec pain brioché et frites maison. À tester également, le guacamole, made in Marseille. Formule déjeuner à 13 €.
Ouvert du lun. au sam. de 10 h à 20 h, dans les 1er, 2e, 5e, 6e, 8e et 11e arrondissements – www.spok.fr
le green bear Coffee
green bear COffee
Ouvert du lun. au ven. de 11 h à 17 h, 123, la Canebière, Marseille 1er. Ouvert du lun. au ven. de 9 h 30 à 15 h 30, 17, rue glandevès, Marseille 1er. 04 91 04 06 91 www.greenbearcoffee.com
Ouvert du mar. au sam. de 12 h à 22 h, 11, cours Julien, Marseille 6e. 04 91 42 49 03 – www.facebook.com/restaurantlesgamins
WaaW (What an amazing World)
Le mot d’ordre de ce restaurant est de faire taire les mauvaises langues qui disent qu’« il n’y a rien à faire à Marseille ». Il est le relais de la culture locale : artistes locaux et nationaux y rencontrent leur public autour de succulentes tapas ou de la sublime tarte aux fruits de mer. Véritable antenne d’information ouverte sur la ville, très prisé des étudiants en art et autres bobos, il transforme le cours Julien en Saint-Germain-des-Prés marseillais. La « waassiette » du jour : 9 €.
waav
En trois ans, le Green Bear Coffee, GBC pour les intimes, est devenu une institution pour les adeptes du 100 % bio. Le credo des fondateurs : du frais, du local et des choix d’emballages biodégradables ou recyclables. Les plus rigoristes apprécieront les Veggie Noddles ou la sushi salad. Les plus gourmands opteront pour les muffins maison. Côté décor, on est très loin des standards de la restauration rapide : parquet, moulure et mobilier de qualité. Le petit plus : des magazines et des livres à emprunter pour les déjeuners solo. Comptez 5 à 7 € pour un sandwich ou une salade.
Ouvert du mar. au sam. de 11 h à 23 h, sauf jours fériés et du 06/08 au 22/08, 12, rue Pastoret, Marseille 6e. 04 91 42 16 33 - www.waaw.fr
les gaMins
spok
Ce n’est pas parce que l’on doit manger sur le pouce que l’on doit mal manger. Spok, la cantine urbaine, propose des menus snacks sains composés d’aliments frais. Dans un décor brut, aux allures de manufactures contemporaines, les produits sont exposés comme au marché. Soupes, salades, sandwichs, il y en a pour tous les goûts, mais toujours sans matières grasses et conservateurs chimiques. On recommande les yeux fermés le sandwich mexicain poulet-guacamole. Une restauration rapide de qualité et éco-responsable, bye bye McDo. Comptez 9,90 € pour le plat du jour.
bons plans
la recette de guillaume sourrieu
Championne toute catégorie de la vue sur mer, L’epuisette en a bluffé plus d’un avec son cadre de carte postale. Posée sur les rochers du vallon des Auffres, les pieds dans l’eau et le regard perdu dans la Grande Bleue et les îles du Frioul, cette institution gastronomique fédère depuis des années autour d’un programme évidemment très iodé. À la barre depuis 1999, Guillaume Sourrieu, Marseillais qui a apporté la première étoile trois ans plus tard, orchestre le bal de poissons, coquillages et crustacés au fil de ses envies et des saisons. « J’aime par-dessus tout cuisiner le rouget et la sole mais je ne travaille le produit que quand il est là » confie-t-il, lui qui a noué de solides relations avec les pêcheurs du coin. Fierté régionale et amour du terroir obligent, le chef a réservé une partie de sa carte aux classiques locaux. Les stars marines y sont célébrées selon la tradition (soupe de poissons de roche, bouillabaisse…) ou tout simplement grillées, entières, pour conserver un maximum de saveur. Au-delà du répertoire patrimonial, le chef aime aussi décliner ses inspirations méditerranéennes en mode gastronomico-
Romain maRtinez
La mer en héritage
créatif. Et prend même beaucoup de plaisir à cuisiner la viande. « J’adore ça même, avoue-t-il, mais dans une adresse comme celle-ci c’est un peu compliqué, les clients ne viennent pas vraiment pour ça. » Histoire de s’amuser un peu, il joue donc régulièrement l’accord terre-mer comme avec cette belle entrée aux accents world. h. s.p.
SON ASTUCE. Pour que le plat soit plus graphique encore,
varier les couleurs et les types de betteraves. Rouge et blanche à cœur, la chioggia est notamment du meilleur effet. L’epuisette, vallon des auffes, marseille 7e. 04 91 52 17 82
Thon façon Rossini eT vinaigReTTe acidulée
ingrédients : 360 g de thon coupé en 6 carrés de 60 g, 3 escalopes de 80 g de foie gras, 1 fruit de la passion, 1 citron, gros sel, poivre, gingembre, soja, piment de Cayenne, moutarde en grains, betteraves, thym et sumac en décoration.
Pour 6 personnes.
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Pour la sauce acidulée, réduire le fruit de la passion à 3/4 et le passer au chinois.
Ajouter à la sauce acidulée une vinaigrette composée de soja, de gingembre, de jus de citron, de moutarde en grains et d’un zeste de citron.
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DR
Préparer les 6 carrés de thon de 60 g, les faire griller à la poêle. Cuire également les escalopes de foie gras et bien les saler. Monter l’un sur l’autre en rectifiant l’assaisonnement.
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Disposer la sauce acidulée dessus. Tailler les betteraves en julienne, assaisonner avec le soja et déposer le thym et le sumac en décoration sur le foie gras.
bons plans
Où shopper ?
Des fringues, des coupes de cheveux dingues, des objets design uniques, des emballages comestibles, des bijoux, des ustensiles de cuisine, des bières du monde entier, du café torréfié et même des tatouages ! Suivez le guide… art gallery
UndARTGROUnG
UndARTground : Qui a dit que l’art était réservé aux initiés ? Au cœur du quartier du Panier, UndARTground valorise la création locale. On y trouve des tableaux, du mobilier mais aussi des objets du quotidien, tous made in Marseille. UndARTground est un des revendeurs officiels des célèbres eBoy de Marseille. Tous les mois, la boutique se réinvente pour accueillir de nouvelles créations. Un concept store à même de combler toutes les bourses. Ouvert du jeu. au dim. de 11 h à 18 h, 21, rue des Repenties, Marseille 2e. 06 50 08 28 21 - www.facebook.com/UndARTground
Ouvert du lun. au sam. de 10 h à 19 h, 4-6, rue des Récolettes, Marseille 1er. 04 91 54 02 29 - www.empereur.fr
1, rue du Jeune Anacharsis, Marseille 1er. 06 17 25 17 66 - www.you-art-different.com CITY
Ouvert du mar. au sam. de 11 h à 14 h, du mar. au jeu. de 16 h à 20 h et du ven. au sam. de 16 h à 22 h, 32, boulevard Philippon, Marseille 4e. 06 09 97 20 43 - www.la-cane-biere.fr
ConCept store
yAd
art gallery
YAD (You art different) : C’est une galerie d’art d’un genre nouveau qui a récemment ouvert ses portes en plein cœur du quartier commerçant de Saint-Ferréol. Ici, pas de silence intimidant, ni d’œuvres illisibles, mais une profusion d’objets du quotidien revisités par des créateurs et des designers. Régulièrement, la collection s’agrandit, proposant chapeaux, tee-shirts, bagagerie et objets de décoration siglés par des artistes qui montent.
Caviste
La Cane Bière : Avis aux passionnés de mousse ! La Cane Bière est le lieu où vous allez trouver l’introuvable : des bières venues des quatre coins de la planète, minutieusement acheminées par les maîtres des lieux. Le petit bar qui trône au centre de la boutique vous permettra de boire un verre sur place. Le magasin propose également un service de locations de fûts pour égayer vos soirées, avec modération bien sûr.
Oogie : S’habiller, se coiffer et dîner au même endroit c’est possible. Le Oogie Lifestore, lieu hype du cours Julien, regroupe le meilleur du prêt-à-porter européen, mais aussi des objets vintage et déco (appareils photo Lomography, stickers, coques de téléphone), vinyles, DVD et livres. Joce, la coiffeuse vedette du shop, vous fera une coupe des plus branchées. Le jeudi, le côté bar-restaurant s’enflamme au son des meilleurs DJ locaux. Les jeudis du Oogie sont devenus immanquables !
OOGie
MAiSOn eMPeReUR
déCo
Maison Empereur : Des cuisiniers les plus pointus aux amateurs de gastronomie en quête de savoirfaire, tous les adeptes d’art culinaire se retrouvent chez Maison Empereur. Créée en 1827, la boutique a gardé l’esprit d’une quincaillerie familiale. Ici la règle est simple : un nouveau produit qui entre en rayon n’en chasse pas un autre. C’est donc dans un joyeux fouillis que vous pourrez partir à la recherche de l’ustensile qui vous manque. Le magasin vient de s’agrandir avec 300 m2 supplémentaires.
Ouvert du lun. au sam. de 8 h à 19 h, nocturne le jeu. jusqu’à 1 h, 55, cours Julien, Marseille 6e. 04 91 53 10 70 - www.oogie.eu
Ouvert du mar. au sam. de 9 h 30 à 20 h, 66, rue Sainte, Marseille 1er. 04 91 35 29 94 - www.cutandmix.fr
Lucy Luce : Un bijou dans un écrin gourmand, telle est la devise de Lucile qui a fondé son atelier d’artiste en 2007. C’est au cours de ses voyages en Asie que la créatrice a eu l’idée d’emballer ses confections dans un coffret 100 % comestible. Et l’originalité ne s’arrête pas là. Il vous sera possible de personnaliser médailles, bagues et bracelets en y faisant graver le petit mot de votre choix. Une jolie surprise à offrir ou à se faire offrir…
lUCy lUCe
Mode
CUT And MiX
ConCept store
Cut and Mix : 130 m² d’amusement imaginés par un couple ! Christophe vous chouchoute au rez-de-chaussée dans son salon de thé, où vous pourrez vous détendre tout en vous cultivant. En libre-service : des disques et des livres de collection à feuilleter. Vous êtes ici chez vous. A l’étage, la très demandée Floriane s’occupe de vos cheveux dans une ambiance jazzy. Toujours placées sous le signe de la culture, les nocturnes du shop accueillent projections de films, ou vernissages.
Sur rendez-vous, 92, rue Breteuil, Marseille 6e. 04 91 94 27 78 - www.lucyluce.com
Café
ARôMeS CAfé
Arômes : C’est une minuscule échoppe, située dans une rue parallèle au Vieux-Port. Dès que vous passez la porte, vos sens sont en éveil. Ici, on torréfie le café et on propose des crus du monde entier, à prix mini. On vient s’y fournir en café (sur place 1 € l’expresso) et on prend le temps de déguster un grand cru ou une formule petit-déjeuner en terrasse, en discutant avec les propriétaires des lieux, qui ne manqueront pas de vous donner des conseils avisés. Ouvert du lun. au sam. de 6 h 30 à 18 h, 23, rue Caisserie, Marseille 2e. 06 63 20 78 50 - www.aromes-cafe.com
lUCky BASTARdS
Ouvert du lun. au sam. de 10 h à 19 h, 31, rue Roux-de-Brignoles, Marseille 6e. 04 13 63 35 44 - luckybastardshop@gmail.com
Mode
La Bergerie : A la Blancarde, quartier généralement boudé par les nighters, cet ancien garage rénové sert à la fois de boutique de vêtements pour hommes, de galerie d’art et d’espace culturel. La Bergerie organise régulièrement des défilés ou des évènements autour de la mode, mais pas que. Le brunch dominical de 10 h à 16 h fait partie des incontournables de la ville et possède même une formule enfant. Le lieu organise aussi des cours d’anglais, d’œnologie ou de cocktails, pour ceux qui veulent tout essayer. Ouvert du ven. au dim de 10 h à 20 h (16h le dim.) 10, rue Xavier-Progrin, Marseille 4e. 06 20 65 07 59 - www.lesitedelabergerie.com
lA BeRGeRie
tatoo
Lucky Bastards : Le temple de la street culture à Marseille. Dans cette boutique un peu excentrée, dont les créateurs et associés partagent l’amour de la culture tattoos et de ses déclinaisons, on retrouve des habits vintage et rockabilly, des skateboards ou encore des bijoux de bikers. Côté fringues on découvre des exclusivités venues de Californie, difficiles d’accès pour les Marseillais. A l’arrière-boutique, un discret salon de tatouage vous permettra d’aller jusqu’au bout de votre passion.
bons plans
Où boire un verre ?
En manque d’inspiration pour une before ou une nuit endiablée au rythme de bpm propices aux déhanchés ? Voici quelques pistes…
le Duke
LE DukE
D’inspiration fifties, ce petit bar de quartier est devenu l’un des before les plus branchés de la ville. Bondé le vendredi soir, guère vide les autres soirs, il vous faudra probablement profiter de la musique sur le trottoir. A l’intérieur, toutes sortes d’animations : blind-tests, platines ouvertes, soirées 60’s-70’s. On ne s’ennuie jamais. Pour une ambiance conviviale et adulte préférez l’heure de l’apéro, vous y rencontrerez peut-être un collègue. Ouvert du mar. au sam. de 18 h à minuit, 59, rue d’Endoume, Marseille 7e. 04 91 90 74 21 - ledukebistrotmoderne.com
la Dame noir
Si vous êtes amoureux d’électro, La Dame Noir saura enchanter vos nuits. Depuis 2009, ce bar situé dans le quartier de NotreDame-du-Mont est le temple des DJ Phred et Valentin. L’établissement est petit, mais la programmation, variée. Les plus affamés pourront s’offrir un dîner japonais sur le pouce à la « cantine ». Et pour toujours plus de fête, les membres de La Dame Noir investissent le Trolleybus du jeudi au samedi, vers 1 h 30. Une référence en matière de soirées marseillaises.
Ouvert du mar. au sam. de 18 h à 2 h, 30, place Notre-Dame-du-Mont, Marseille 6e. 04 91 81 72 93 - ladamenoir.fr
polikarpov
Ce bar à vodka mais pas que, gay-friendly, a déjà accueilli derrière ses platines les meilleurs DJ, dont Somethingalamode ou Make the Girl Dance. L’été, souvent indien à Marseille, permet de profiter d’un apéro prolongé, assis sur la terrasse qui s’étend sur le cours d’Estienne-d’Orves. L’hiver, il faudra se presser sur le dance floor minuscule, mais un plateau de shots multicolores devrait vous faire oublier les bousculades.
Ouvert tlj de 8 h à 1 h 30, 24, cours d’Estienne-d’Orves, Marseille 1er. 04 91 52 70 30 - www.lepolikarpov.com
belle aire
Déco design et style loft new-yorkais brut d’inspiration, une pièce carrée assez austère, mais méfiez-vous, le Belle Aire n’a rien de lisse. Les meilleurs DJ de la région se retrouvent dans ce repère des fans d’électro pour enflammer le dance floor. Calme en début de soirée, le Belle Aire retrouve sa folie chaque soir de fin de semaine vers 23 h. Créé par un Marseillais pure souche, joueur de water-polo au Cercle des nageurs, le lieu accueille des 3e mi-temps endiablées. Ouvert du mar. au sam. de 18 h à 2 h, 52, cours Julien, Marseille 6e. 06 73 48 23 13 - toutma.fr/4370/belle-aire
Trolleybus
tROLLEybus
Ancien club glauque qui recueillait les fêtards refoulés, le Trolleybus est devenu, depuis son rachat il y a deux ans, un club underground branché. La clientèle trentenaire se laisse porter dans trois salles aux ambiances bien distinctes. Victime de son récent succès, l’entrée y est quelquefois difficile. Gratuit le vendredi, 10 € le samedi, il est l’un des spots les moins chers de la ville et vous assurera à chaque fois de passer une bonne soirée.
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Ouvert du jeu. au sam. et le mer. en été, de 23 h à 6 h, 24, quai de Rive-Neuve, Marseille 7e. 04 91 54 30 45 - www.letrolley.com CITY
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AGENDA
Les folies des arts de la rue
MP 2013 oblige, l’association Karwan a mijoté une édition spéciale du festival La Folle Histoire des arts de la rue, présent depuis 2008. Pas moins de trois semaines de bouillonnements artistiques dans six villes sont au programme. Sans compter la mise en feu du Vieux-Port ! Show devant.
la Compagnie Carabosse est célèbre pour ses installations de feu entre terre et mer. ViNceNt MUteAU
a
l’origine, La Folle Histoire est un festival de spectacles du répertoire des arts de la rue. Mais en 2013, la nouveauté s’immisce dans la programmation audacieuse mise au point par l’équipe de Karwan. Aux côtés des compagnies locales associées depuis les débuts de la manifestation, telles que Agence Tartar(e), Artonik, Générik Vapeur, Ilotopie et No Tunes International, des compagnies et artistes d’ailleurs sont à l’honneur : les Tunisiens de la biennale d’art contemporain Dream City s’installeront à l’Estaque, CITY
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tandis que le Dance Theatre Minimi de Finlande, le ballet de tractopelles des Anglais Motionhouse, Les Batteurs de pavés en provenance de Suisse et la compagnie franco-grecque Eekuipoiz prendront possession des rues, des places, des plages et même des habitations. Comptant onze créations et une cinquantaine de représentations entre Marseille, Marignane, Lambesc, Charleval, Port-Saint-Louis-du-Rhône et Aureille, cette édition spéciale qui prévoit aussi une fête à la Cité des arts de la rue, immense laboratoire d’expérimentations scéniques, risque de rester gravée dans les mémoires.
tAySeer-Getty
PiPitONe
The Color of Time - Création 2013 de la compagnie artonik.
le festival dream City à Tunis en 2012.
AbdelAtif SNOUSSi
Sport Fiction - Création 2013 du ballet national de marseille.
Le Vieux-Port embrasé
Avec le spectacle inaugural Le Vieux-Port entre flammes et flots, le ton est donné : un grand bain de folies, de rêves et de lumières. Aussi grandioses que poétiques sont les installations de feu de la compagnie Carabosse, qui avec cette création in situ va offrir un nouveau visage au centre névralgique marseillais. Des centaines de pots de fleurs emplis de cire dans lesquels brûle une mèche de coton seront être mis en mouvement. Clou du spectacle, il sera même possible de marcher sur l’eau ! emmanuelle dreyfus Gratuit. du 3 au 20 mai, inauguration les 3 et 4 mai sur le Vieux-Port, Marseille 2e. 04 96 15 76 30 - www.follehistoire.fr
CITY
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AGENDA
7 €. Tarif réduit : 5 €. Expo. jusqu’à fin août, mar., merc,. jeu. de 12 h à 19 h, ven. de 12 h à 22 h, sam., dim. et fêtes de 10 h à 19 h, esplanade du Môle-J4, Marseille 2e. 04 95 09 42 52 - www.villa-mediterranee.org
Gratuit. Du 4 au 28 avril, tlj sf lun., mar., merc. de 14 h à 19 h 30 et le 25 avril en nocturne, Les Goudes, route de Callelongue, Marseille 8e. 04 91 03 81 28 - www.lieuxpublics.com
Trizomie 51.
DÉAMBULATION
Day and Night Trip : Opératour : Ce drôle de projet imaginé par le collectif Ici-Même [Gr.], « artiste associé » au théâtre Le Merlan, invite à vivre une autre expérience de la ville à travers des parcours sonores, des expérimentations nocturnes et autres randonnées intérieures. Opératour ou la proposition d’un voyage inédit et insolite au cœur de la cité phocéenne. Du 12 avril au 2 juin au Merlan, avenue Raimu, Marseille 14e. 04 91 11 19 20 - www.merlan.org
Congrès.
NICOLAS BOMAL
PLURIDISCIPLINAIRE
Le Mauvais Œil sur 2013 : Le Dernier Cri, éditeur associatif, et l’Embobineuse, une scène alternative, jettent Le Mauvais Œil sur 2013 : un cycle d’expositions, de projections et de concerts tout au long de l’année pour fêter les 20 ans du Dernier Cri. Au programme en avril : l’exposition Trizomie 51, la projection de films d’animation, un atelier tatouage et le concert de The Choolers, groupe composé de musiciens professionnels et d’artistes déficients mentaux mêlant jazz, hip-hop et blues pour un résultat surprenant qui sublime tous les handicaps.
Entrée libre. Le 13 avril à 18 h, au Dernier Cri, friche la Belle de Mai, 41, rue Jobin, Marseille 3e. 04 95 04 96 49 - www.lederniercri.org Tarifs NC. Le 13 avril à 21 h à l’Embobineuse, 11, bd Boués, Marseille 3e. 04 91 50 66 09 - www.lembobineuse.biz
LE MERLAN
INSTALLATION SYMPHONIQUE
Champ harmonique : Pierre Sauvageot installe 500 instruments éoliens au cœur des calanques pour offrir aux promeneurs une aventure sensorielle unique. Au fil de cette expérience onirique, et au gré du vent, harpes-violoncelles, bambous-orgues et autres arbres à flûtes donnent un surprenant concert. Ne manquez pas la nocturne du 25 avril, lors de la pleine lune… Envoûtement garanti !
VINCENT LUCAS
PAUL LADOUCE
ARCHITECTURE
Villa Méditerranée : Fraîchement inauguré, ce nouveau lieu phare de Marseille 2013, qui se déploie à la fois sous et sur la mer, s’ouvre sur un parcours permanent gratuit, éclairant la mobilité qui définit le territoire méditerranéen. Cette immersion au cœur d’histoires humaines, virtuelles ou marchandes est complétée par l’exposition temporaire 2031 en Méditerranée, nos futurs !, qui explore l’avenir de l’espace méditerranéen en offrant la parole à des jeunes de Marseille, d’Istanbul, de Tunis… Un cheminement émaillé de réflexions sur la biodiversité, les changements climatiques ou encore la démographie. Espace vivant, la villa Méditerranée accueille aussi des débats, des spectacles, des projections… à découvrir toute l’année !
POP-FOLK
ATHOS BUREZ
An Pierlé : Après deux albums enregistrés avec son groupe le White Velvet, c’est en solo qu’An Pierlé a signé son retour du sceau de l’album Strange Days. Un disque très personnel sur lequel la chanteuse, surnommée malgré elle la Tori Amos belge, se met à nu au détour de compositions enregistrées en piano-voix. L’occasion de découvrir An Pierlé comme vous ne l’avez encore jamais vue. 18,50 €. Le 25 avril à 21 h, Le Poste à Galène, 103, rue Ferrari, Marseille 5e. 04 91 47 57 99 - www.leposteagalene.com
HORTICULTURE
Journées des plantes et jardins : Une quarantaine d’horticulteurs/producteurs présentent des plantes rares, originales mais aussi de collection s’adaptant complètement à l’environnement méditerranéen. Bourse aux végétaux, ateliers pour enfants et rencontres sont également au programme. Une balade verdoyante qui permet de récolter de nombreux conseils pour avoir la main verte mais aussi de faire le plein d’idées pour décorer son jardin.
Entrée : 2,50 €. Pass 2 jours : 3 €. Moins de 10 ans : gratuit. Les 27 et 28 avril de 10 h à 19 h, cours Julien, 6, rue des Trois-Rois, Marseille 6e. 04 96 12 07 76 - coursjulien.marsnet.org
Angelin Preljocaj.
10 à 42 €. Les 29 et 30 avril à 20 h 30, Grand Théâtre de Provence, 380, avenue Max-Juvénal, Aix. Reprise du 10 au 13 juillet à 20 h, La Criée, 30, quai de Rive-Neuve, Marseille 7e. 08 20 13 20 13 et 04 91 54 70 54 - lestheatres.net/fr et theatre-lacriee.com
CHANSON
Benjamin Biolay : Talentueux et arrogant, Benjamin Biolay a réussi à s’imposer dans le paysage français avec des albums tour à tour géniaux et agaçants. Après La Superbe, il était attendu au tournant, et n’a pas raté le coche avec Vengeance, un album sombre porté par cette voix de velours où se mêlent pop, électro et ambiance eighties.
39 €. Le 19 avril, Le Silo, 35, quai du Lazaret, Marseille 2e. 04 91 90 00 00 www.silo-marseille.fr
CINÉMA
Festival international du film chiant : Une ode au film chiant, quelle idée ! C’est le parti pris forcément iconoclaste de ce festival hors normes. Son but : faire découvrir des « ovnis » audiovisuels (contemplatifs, expérimentaux, muets, artistiques ou politiques…) qu’ils soient courts ou longs, en présence des réalisateurs. 8 €. Du 30 mars au 10 avril, cinéma Les Variétés, 37, rue Vincent-Scotto, Marseille 1er et le Vidéodrome, 8, rue Vian, Marseille 6e. 04 96 11 61 62 ou 08 92 68 05 97 et 04 91 42 99 14 - fific.fr
CLAUDE GASSIAN
24,80 €. Le 18 avril, Le Cabaret Aléatoire, 41, rue Jobin, Marseille 3e. 04 95 04 95 09 - www.cabaret-aleatoire.com
DANSE
Mille et une nuits : Marseille-Provence 2013 ne pouvait ignorer Angelin Preljocaj, dont les spectacles rayonnent sur la France et l’Europe, depuis le Pavillon noir d’Aix. Le chorégraphe a répondu à l’appel de la Méditerranée et étendu le regard vers l’ère arabopersane. Ses Mille et une nuits mettent en avant la sensualité.
LUCAS MARQUAND-PERRIER
DUDI HASSON
FOLK
Asaf Avidan : Son timbre évoque Janis Joplin, une voix déchirée au bord de la rupture. Asaf Avidan a vécu mille vies. Une leucémie, un cœur brisé, un passage par l’armée israélienne… autant d’épreuves qui ont forgé la plume de cet écorché vif et qu’il raconte dans son album Different Pulses, un disque folk teintées de blues.
AGENDA
DiAPHAnA DiSTRiBuTion
cinéma
Rétrospective Robert Guédiguian : Après avoir été célébré à la Cinémathèque française à Paris, Robert Guédiguian, l’enfant de l’Estaque, est à l’honneur avec la première rétrospective intégrale de son œuvre. Soit dix-sept longs métrages, toujours emmenés par sa « famille » d’acteurs : son épouse-muse Ariane Ascaride, Marius et Jeannette de robert guédiguian. Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan... Des films qui révèlent un cinéaste amoureux fou de sa ville, humaniste et à l’engagement (à gauche) jamais démenti. Des projections sont prévues chez lui, à La Criée, et en plein air dans divers quartiers de Marseille. 4 €. Du 19 au 30 juin, Alhambra Cinémarseille, 2, rue du Cinéma, Marseille 16e. 04 91 46 02 83 - www.alhambracine.com
Jazz
Lyrique
Rolando Villazón : La moindre minute des récitals de ce comédien hors pair, à la voix d’or, peut se vivre comme un moment d’anthologie. D’avoir trop donné a contraint Rolando Villazón au repos forcé. Mais le « ténorissime » ébouriffé et ébouriffant est de retour, portant haut la flamme de Verdi, fêté en ce bicentenaire de sa naissance.
FRAnz GALo
14 à 66 €. Le 2 mai à 20 h 30, Grand Théâtre de Provence, 380, avenue Max-Juvénal, Aix. 08 20 13 20 13 - www.lestheatres.net/fr
GABo - DEuTSCHE GRAMMoPHon
Baptiste Trotignon : Tout musicien de jazz normalement constitué rêve de jouer avec un orchestre symphonique. Le fringant Baptiste Trotignon double la mise, en s’acoquinant avec l’Orchestre national de Bordeaux et avec son homologue pianiste classique Nicholas Angelich, pour un programme en hommage aux minimalistes américains. 8 à 34 €. Le 7 mai à 20 h 30, Grand Théâtre de Provence, 380, avenue Max-Juvénal, Aix. 08 20 13 20 13 - www.lestheatres.net/fr
JuLiEn MiGnoT
Jazz
30
Yaron Herman Quartet : Pour la première fois de sa carrière, le pianiste israélien se produit en formule quartet avec contrebasse, saxophone et batterie pour l’accompagner. Connu depuis quelques années auprès d’un large public grâce à sa surprenante et non moins brillante réinterprétation du tube de Britney Spears Toxic, son univers musical et son talent pour l’improvisation font de lui une référence du jazz contemporain.
CITY
16 à 20 €. Le 16 mai à 20 h 30, Le Cri du Port, 8, rue du Pasteur-Heuzé, Marseille 3e. 04 91 50 51 41 - www.criduport.fr
JR - AGEnCE Vu
sTreeT arT
JR au Cambodge, march 2009.
This is (not) music : Durant 40 jours, la Belle de Mai sera le théâtre d’un heureux mélange des genres. Street art, sports urbains, art contemporain, concerts et performances sont au programme de cet événement qui s’empare des 40 000 m2 de la Friche. On y croisera pêle-mêle JR et ses images géantes, des champions de BMX ou encore le photographe Ari Marcopoulos.
Tarifs variables selon les événements, du 25-4 au 9-6, Friche la Belle de Mai, 41, rue Jobin, Marseille 3e. 04 95 04 95 04 - www.lafriche.org
ThéâTre
DAniEL AnGELi
ThéâTre
… À la française ! : Redorer l’image de la France aux yeux du monde avant l’ouverture du sommet du G20 à Paris : telle est la mission que se sont fixée Edouard Baer et sa troupe. Pour son nouveau spectacle, le trublion des planches a réuni sa bande de comédiens fétiches (Lionel Abelanski, Léa Drucker, Philippe Duquesne, Atmen Kelif…) à laquelle vient s’ajouter la pétillante Leïla Bekhti.
Les Liaisons dangereuses : L’acteur et réalisateur américain John Malkovich met en scène le sulfureux roman épistolaire de Choderlos de Laclos avec les moyens de communication d’aujourd’hui : SMS, liseuses, réseaux sociaux… Une adaptation contemporaine qui n’enlève rien à la sensualité perverse du texte originel. 10 à 21 €. Le 17 mai à 20 h 30, théâtre des Salins, 19, quai Paul-Doumer, Martigues. 04 42 49 02 00 - www.theatre-des-salins.fr
Jazz
Richard Bona : L’un des rares artistes africains à s’être imposé sur la scène musicale jazz internationale. Avec l’expérimentation et le voyage comme principaux moteurs, le bassiste-chanteur camerounais n’est jamais à court d’idées. La preuve avec son nouvel album, The Ten Shades of Blues, dans lequel le musicien explore toutes les couleurs de cette musique universelle. Un artiste sans frontières à ne pas manquer.
MiCHAEL WEinTRoB
27 €. Le 17 mai, l’Espace Julien, 39, cours Julien, Marseille 6e. 04 91 24 34 10 - www.espace-julien.com
yannik Landrein er Jina djemba.
PeinTure
Guillaume Bottazzi : Spécialiste des fresques géantes, Guillaume Bottazzi réalisera pendant un mois, seul et in situ, une grande œuvre abstraite à l’entrée de la cité de l’Abeille à La Ciotat, en rénovation. Ce travail, qui s’étirera sur près de 50 m2, est ouvert à tous. On en profite ! Gratuit. Du 26-3 au 27-4, avenue Ritt, La Ciotat. 06 61 45 69 69 www.guillaume.bottazzi.org
CoSiMo MiRCo MAGLioCCA
8 à 34 €. Du 21 au 25 mai, Théâtre du Gymnase, 4, rue du Théâtre-Français, Marseille, 1er. 08 20 13 20 13 - www.lestheatres.net
AGENDA
théâtre
RaphaEL aRnauD
Les Suppliantes : Pour adapter cette célèbre œuvre d’Eschyle, Jean-Pierre Vincent a fait appel à plus de cinquante comédiens amateurs marseillais venus de tous les quartiers de la ville. Le résultat est une pièce intense sur des thèmes plus que jamais d’actualité : l’accueil des étrangers, le droit des femmes, la démocratie.
7 €. Du 10 au 13 juin à 20 h 30, Théâtre du Gymnase, 4, rue du Théâtre-Français, Marseille 1er. 08 20 13 20 13 - www.lestheatres.net
tennis
huMour
Open GDF Suez : Tatiana Golovin, Amélie Mauresmo ou encore Conchita Martinez ont déjà participé à ce tournoi sur terre battue. Le 16e Open GDF Suez Féminin de Marseille réunit une fois encore les plus grandes joueuses du monde qui vont tenter de remporter le trophée tant convoité. De nombreuses animations ponctueront ces journées. Entrée libre. Du 3 au 9 juin, du lun. au jeu. à partir de 11 h, ven. et sam. à partir de 12 h 30, dim. à 14 h et 17 h, Tennis Club de Marseille, 10, bd de Tunis, Marseille 8e. 04 91 77 84 86 - www.opengdfsuez-marseille.com
SébaSTiEn VERonESE
REnauD CoRLouER
arts Mixtes
Le Comte de Bouderbala : Nouveau roi du stand-up, le Comte de Bouderbala a eu plusieurs vies. Basketteur, professeur en lycée classé ZEP, c’est grâce à son pote Grand Corps Malade que l’humoriste s’est lancé seul en scène. Aujourd’hui, il puise son inspiration dans ses expériences passées pour mieux les tourner en dérision, donnant à son spectacle une forte authenticité et un caractère unique, à la fois incisif et touchant. 35 €. Le 11 juin à 20 h 30, le pasino, 21, avenue de l’Europe, aix. 04 42 59 69 00 ww.casinoaix.com
Xavier Veilhan au MaMo : Initié par le designer français Ora-ïto, le centre d’art MaMo (pour Marseille Modulor) ouvre ses portes sur le toit terrasse de la Cité Radieuse. Une fois remis de la vue à couper le souffle, on découvre le travail de Xavier Veilhan qui inaugure les lieux avec l’exposition Architectones, une série d’œuvres monochromes spécialement conçues pour résonner avec la pensée lecorbusienne. Du 8-6 au 30-9 sf lun. mar., MaMo, toit terrasse de La Cité radieuse Le Corbusier, 9e étage, 280, avenue Michelet, Marseille 8e. 04 91 13 20 13 www.mp2013.fr/evenements/2013/05/architectones-xavier-veilhan-au-mamo
joutes nautiques
Entrée libre. Du 1er mai à fin sept., mer. et ven. de 7 h 30 à 20 h, port de l’Estaque, Marseille 16e. 04 91 46 44 82 estaque.over-blog.com/article-3427601.html
oTCM
Journées d’initiation aux joutes provençales : Envie de pratiquer un jeu nautique apparu 1 500 ans avant Jésus-Christ en Egypte ? Rendez-vous au port de l’Estaque, où des journées d’initiation aux joutes nautiques sont organisées. Une belle occasion de découvrir en famille cette activité traditionnelle provençale mais aussi, pour les plus courageux, de la pratiquer.
AGENDA
Bienvenue chez les minots Ils sont petits, ils sont mignons et eux aussi ont droit à leurs sorties. Notre bouillon de culture pour les jeunes pousses marseillaises. Spectacle muSical
STaGe enTeRTainMenT
L’Age de glace live : Après les films, le spectacle ! Pour l’occasion, Fox, Scrat, Sid, Manny et Diego (les héros de la série imaginée par les studios 20th Century Fox) ont chaussé leurs plus beaux patins. Entourés de trente comédiens, ils vont user de leur imagination pour aider Pêche, la jeune mammouth, à se sortir d’une situation difficile. Un spectacle mêlant patinage, acrobaties aériennes, marionnettes géantes et vidéo à voir en famille. (A partir de 4 ans). 24 à 79 €. Du 17 au 21 avril, Palais des Sports, 81, rue Raymond-Teisseire, Marseille 9e. 04 91 17 30 40 - www.marseille-tourisme.com
DR
6 €. Du 24 au 27 avril, théâtre des Chartreux, 105, av. des Chartreux, Marseille 4e. 04 91 50 18 90 www.theatredeschartreux.fr
théâtre
LauRenCe JanneR
La Poupée Scoubidou : L’équipe du Badaboum Théâtre adapte l’un des célèbres Contes de la rue Broca de Pierre Gripari. Dans cette pièce loufoque, les enfants partent à la rencontre d’une poupée aux fascinants pouvoirs magiques… Un spectacle cocasse pour éveiller l’imaginaire des tout-petits. (A partir de 3 ans). 4,80 à 8 €. Du 8 au 18 mai, Badaboum Théâtre, 16, quai Rive-neuve, Marseille 7e. 04 91 54 40 71 www.badaboum-theatre.com
goÛter/concert
Nicolas Cante 5 : Les « Concerts-Goûters » de la Friche-la Belle de Mai sont des moments d’échanges et de partage autour d’ateliers ludiques, de jeux participatifs, de musique et de gourmandises. Le prochain rendezvous est placé sous le signe de l’électro avec Nicolas Cante, pianiste et musicien explorateur de sons. (A partir de 5 ans). entrée libre sur réservation. Le 10 avril, le Cabaret aléatoire, 41, rue Jobin, Marseille 3e. 04 95 04 95 09 - www.lafriche.org
art
Musée Minots : Et si, pour une fois, les enfants étaient les guides des adultes ? C’est ce que propose cette belle initiative imaginée depuis 2010 par L’Institut méditerranéen du Littoral et proposée cette année en partenariat avec Marseille-Provence, Capitale européenne de la culture. Pendant un mois, les élèves de CM1 et CM2 de dix-sept classes de la cité phocéenne font visiter les expositions de dix-sept musées et lieux culturels de la ville. Pour redécouvrir Marseille avec des yeux d’enfant… (A partir de 6 ans). Gratuit. Du 1er au 31 mai dans différents lieux de Marseille. 04 91 81 61 89 - www.mairie-marseille.fr
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clown
Et voilà ! : Tchik et Pop sont deux clowns aux nez rouges à l’univers burlesque. Pas de parole (ou presque) dans ce spectacle de la compagnie Eponyme mais des portes, une chaise, un accordéon, des feuilles et beaucoup de rires et de poésie. (A partir de 3 ans).