ÉVÉNEMENT P. 4
C’est beau, un son la nuit Du 7 au 12 mai, les Nuits sonores accueilleront de grands noms de la musique, comme Carl Cox.
NE JETEZ PAS CE NUMÉRO SPÉCIAL SUR LA VOIE PUBLIQUE : OFFREZ-LE À VOTRE VOISIN !
CITY Lyon BÉRENGÈRE KRIEF P. 6
«Je suis devenue madame Cupcake»
L’actrice, découverte dans la série Bref, Bref nous raconte son enfance et ses plus belles soirées dans la capitale des Gones.
Supplément PRINTEMPS 2013
SOMMAIRE
Lyon vibre au son de l’électro Du 7 au 12 mai, le festival les Nuits Sonores fait découvrir le meilleur de l’électro. Page 4
INTERVIEW
GASTRONOMIE
Bérengère Krief
Rencontre avec la comédienne lyonnaise, en pleine tournée.
p. 6
AGENDA
La recette de Christian Têtedoie
Théâtre, concerts, expos
Le chef revisite la soupe à l’oignon.
Un choix d’événements culturels à ne pas manquer. p. 26-32
p. 20
Le rendez-vous des gones
BONS PLANS Le vintage en pente douce
Notre sélection Restaurants, bars, des adresses pour toutes les bouches. p. 16 Boutiques mode, déco, épiceries, livres... p. 22
Une sélection de lieux pour dénicher le vintage à la Croix-Rousse. p. 14 CRÉDIT COUV : SIPA : CHRISTOPHE RAYNAUD DE LAGE
Edité par : SAS Publications Metro France 35, rue Greneta, 75002 Paris SIREN 439 396 474 RCS Paris Président-Directeur de la publication : Edouard Boccon-Gibod Directrice générale : Sophie Sachnine Directeur commercial : Christophe Dufresne Publicité commerciale : 01 55 34 45 16
Agenda enfants : des idées de sorties en famille.
p. 34
CRÉDITS SOMMAIRE : B. ROBERT / CAPMAN-SIPA / V. VEDRENNE / ROBERT DOWNS PHOTOGRAPHY / C. DOLDI / C. VACHON / STAGE ENTERTAINMENT
Relations médias : FHCOM Rédacteur en chef : Christophe Joly Rédacteurs en chef adjoints : Ulla Majoube, Alexis Picard E-mail : prenom.nom@ publications-metro.fr Adresse : 35, rue Greneta, 75002 Paris Directeur distribution : Fernando Prata
Responsable fabrication : Valérie Challet
Aude Lision (iconographe), Carine Loret (correction).
Site Internet : www.metrofrance.com
Ont participé à ce numéro : Frédérique Adams, Audrey Bizouerne, Sabine Bouchoul, Thomas Folliot, Magali Hamard, Marc Joyeux, Florence Patrie, Hélène Pouzet, Stéphanie Preisach, Judith Rablat, Magali Regnier, Hugo de Saint Phalle.
Pages conçues et réalisées par Plurimedia (www.plurimedia.fr) : Michel Maurel (rédacteur en chef), Emmanuelle Dreyfus (chef de service, coordination), Jean-Baptiste Vadon (responsable maquette), Yoan Montagut, Stéphane Nicolas (maquette),
CITY
3
événement
Des nuits soniques Après une sublime dixième édition anniversaire, le festival électronique et éclectique des Nuits Sonores revient agiter la cité lyonnaise et s’offre cette année une sixième journée de fête, du 7 au 12 mai.
Extr sur
Le Marché Gare en 2011 - Installation visuelle de LazerLazer. BRICE ROBERT
E
n 10 années d’existence, les Nuits Sonores se sont imposées comme un événement majeur de la musique électronique en France ainsi qu’en Europe. D’abord militant pour la reconnaissance de « l’électro » dans le bastion de la répression anti-techno qu’était la cité lyonnaise dans les années 1990, Vincent Carry et l’équipe de son association Arty Farty lancent le festival en 2003, avec la fervente intention de créer une manifestation pertinente au cœur de la ville qui étendra la culture électronique. CITY
4
LE TOUT-LYON ÉLECTRISÉ
Si, depuis leur création, les Nuits Sonores n’ont cessé de s’étendre (de 18000 personnes en 2003 à 82 000 pour leur dix ans), le festival a gardé ses fondements : promouvoir les différentes facettes de la culture électro (musique, graphisme et arts numériques) tout en investissant l’espace urbain lyonnais. Ainsi, en adéquation avec l’esprit éphémère et industriel des raveparties, les principaux événements des « N. S. » ont investi des sites en friche, à l’image de l’usine SLI ou des anciennes usines Brossette, sublimées en 2012 et à nouveau occupées en 2013 pour la programmation nuit.
Carl Cox. ROBIN SELLICK
Kao ou le DV1) le même soir. Et puis, les Nuits Sonores sont devenues diurnes, rythmées par des apéros sonores ou par le programme Extra !, qui propose à tous d’organiser ses propres projets, comme le championnat du monde de chaises musicales, des expositions sauvages ou des blind-tests. Pour les sérieux, débats et conférences sont organisés à l’Hôtel de Ville. Des « Nuits » bien loin des clichés qu’on peut avoir sur les fêtes électro ! THOMAS FOLLIOT
Extra ! J’peux pas, j’ai piscine sur le toit d’un immeuble près du Marché Gare. BRICE ROBERT
BRUXELLES À L’HONNEUR
Le Marché Gare en 2011. BRICE ROBERT
Les festivaliers occupent aussi différents lieux du patrimoine comme la piscine du Rhône, les cours de l’ancien hôpital de l’Hôtel-Dieu ou encore Les Subsistances sur les quais.
JOURS ET NUITS SONORES
Le programme d’une édition des Nuits Sonores est désormais si dense qu’il est impossible de tout voir. En plus des « Nuits » (les concerts principaux), le Circuit électronique est devenu un élément essentiel du festival : une vingtaine de soirées gratuites (ou presque) sont organisées aux quatre coins de la ville (du Transbordeur à la Marquise en passant par le Ninkasi
Chaque année, les Nuits Sonores convient une ville à présenter la crème de sa scène musicale et artistique. Après Barcelone, Manchester, Berlin ou encore Tokyo, cette carte blanche est aujourd’hui donnée à la Belgique. Au programme : du rock fou (BRNS, Driving Dead Girl, The Experimental Tropic Blues Band), de l’électro anticonformiste (DJ Elephant Power, Squeaky Lobster, Lefto) et une « Théma Belgitude », projection de films belges.
LA PROGRAMMATION 2013
Parmi les têtes d’affiche les plus attendues, on peut citer les monstres sacrés de la techno Vitalic, Laurent Garnier, Carl Cox ou encore Ben Klock programmés en journée aux Subsistances. Pour les nuits blanches aux usines Brossette, il ne faudra absolument pas rater le live des deux phénomènes de l’électro norvégienne Todd Terje et Lindstrøm, ni le nouveau génie made in France Rone. La programmation complète sur www.nuits-sonores.com CITY
5
JACQUES PERRICHON
MINI SONORE
Depuis 2010, le festival s’adresse aussi aux plus intraitables des spectateurs : les enfants. Le Mini Sonore est une cour de récréation pour les 4-10 ans (accompagnés de leurs parents) avec un éveil aux musiques électroniques et au graphisme, des ateliers de création/photo et des DJ Pedro Winter aux platines. exclusifs. L’éminent Pedro Winter (ancien manager des Daft Punk) avait mixé pour la première édition déguisé en dinosaure devant 300 petits chanceux.
INTERVIEW
« Au départ, le one-man-show était un défi » Bérengère Krief, le plan cul régulier de Bref, est devenue une assidue des planches de l’humour. La petite Lyonnaise ne fait que commencer son ascension.
A
vec son petit nœud, sa robe girly et son visage candide, on ne s’attend pas à ce que Bérengère Krief nous la joue kamikaze. Une vulgarité assumée, mais jamais borderline, du culot à revendre et un sens de la scène inné, l’humoriste se moque des filles, des garçons et de la télé avec beaucoup d’originalité. De la scène au cinéma, il n’y a qu’un pas, qu’elle a franchi, et on la retrouvera le 10 avril dans la version française des Croods, la dernière production DreamWorks, et le 12 juin dans le rôle de Chloé, la meilleure CITY
6
amie de Joséphine, l’héroïne de la BD de Pénélope Bagieu adaptée au cinéma. Itinéraire d’une Lyonnaise qui a toujours aimé faire le clown. Vous avez suivi des cours de théâtre et notamment à l’Acting Studio de Lyon. Pourquoi avez-vous choisi l’humour ? C’est un tempérament. J’ai toujours fait le clown avec ma famille. Je n’ai pas eu de déclic sur mon envie de faire de la scène et de faire rire, c’était assez logique pour moi et mon entourage. Mais j’ai quand même une anecdote ! Depuis mes 9 ans, je faisais du théâtre dans mon village, Saint-Cyr-au-Mont-d’Or.
BALTEL / SIPA
Vers nos 14-15 ans, les filles les plus âgées voulaient jouer une tragédie. On a choisi La Maison de Bernarda Alba de Federico Garcia Lorca. A tour de rôle, chacune a essayé les personnages. Je me souviens avoir lu un rôle de fille sans aucune envie de faire rire, et la professeur s’est moquée de moi. J’ai finalement récolté le rôle de la grand-mère sénile. Même quand je ne voulais pas faire rire cela donnait quelque chose de drôle. Etre seule en scène au départ vous effrayait. Pourquoi le choix du one-man-show ? Quand dans un spectacle il y avait des scènes
où je devais jouer seule, j’avais peur, j’étais angoissée. Pourtant le one-man-show m’a toujours attirée et d’ailleurs, à la rentrée de l’Acting Studio à Lyon, quand on nous a demandé ce que l’on voulait faire, j’ai répondu : « Du one-man-show. » Au cours de l’année j’ai répété une fable de La Fontaine toute seule, c’était l’occasion de montrer ce que je savais faire et en fait j’ai pleuré car je n’y arrivais pas. Le professeur m’a alors dit : « Tiens, c’est amusant pour quelqu’un qui veut faire du oneman-show... » CITY
7
JULIAN TORRES
INTERVIEW
Le déclic est arrivé quand ? Après un an de cours à Lyon, je suis partie à Paris. J’ai continué à prendre des cours de théâtre classique, auprès d’Oscar Sisto, puis je me suis inscrite à l’Ecole du one-man-show au théâtre Le Bout. J’avais envie d’apprendre le « seul en scène ». Ça ne me plaisait pas encore beaucoup, j’avançais par étape, je jouais des sketches dont je n’étais pas l’auteur, j’ai infiltré le milieu des humoristes. Et un beau jour j’ai eu envie de me jeter à l’eau. Au départ, c’était quand même un défi. J’ai réuni des textes de copains et de copines, j’ai répété pour faire une heure de spectacle, j’avais six mois pour y arriver. J’ai fait une date, et on m’a proposé de rejouer, j’ai accepté, cela a fonctionné. Ça a pris et ça m’a plu. Avant Le Bout, aviez-vous fait des scènes à Lyon ? J’ai joué à Lyon en duo quand j’avais 20 ans. Avec un copain, nous l’avions monté un peu par hasard. Avec nos deux sketches, on a fait un concours d’humoristes et... on nous a programmés trois semaines au Boui-Boui, le café-théâtre où Florence Foresti a débuté. Je suis partie très vite à Paris, donc j’ai laissé tomber le duo et le café-théâtre pendant deuxtrois ans. CITY
8
Vous dites que pour votre première scène en solo vous avez réuni des textes auprès d’autres humoristes. Vous préférez l’écriture collective ? J’avais quelques sketches écrits sur un carnet mais pas suffisamment. J’en ai demandé à d’autres comédiens qui avaient déjà leur spectacle, comme Christine Berrou qui fait partie, comme moi, du Connasse Comedy Club. Elle m’en a écrit un et donné un qu’elle ne jouait plus, de son précédent spectacle. Elle m’a aussi conseillée sur la manière d’être en scène. Jean-Marc Joachim m’a donné deux textes. Et j’en avais quatre de ma composition. C’était un pot-pourri d’humour au départ. Ensuite j’ai rencontré Grégoire Dey, qui est le metteur en scène de mon spectacle et également l’auteur quasiment à part entière. Formez-vous un duo d’écriture avec Grégoire Dey ? Il est venu voir mon spectacle, qui s’appelait à l’époque Ma mère, mon chat et docteur House. Et il m’a proposé des réécritures. Il écrit beaucoup et très vite. De mon côté, j’apprends très vite les textes, je les joue afin de les tester. Chacun de notre côté, on a cette efficacité qui fait que notre duo fonctionne bien. Il écrit à partir des discussions que nous avons. Je lui raconte des anecdotes qui me sont arrivées et lui les prend et en fait quelque chose. Il amène tout
INTERVIEW
le traitement, l’univers qui fait que cela donne un sketche. Comment êtes-vous arrivée sur Bref ? Kyan Khojandi a vu votre spectacle ? Non, mais il y avait une micro-population de café-théâtre qui se réunissait le jeudi soir au Pranzo, un café-théâtre-pizzeria, qui a fermé il y a deux ans – d’ailleurs nous étions dégoûtés. Le jeudi soir, c’était scène ouverte, chaque humoriste passait 15 minutes sur scène et ensuite on buvait des coups en mangeant des pizzas. C’était devenu un lieu de vie qui fait qu’on s’est tous rencontrés dans de très bonnes conditions, autour d’un verre, d’un plat. Même en semaine, on passait. C’était notre Peach Pit, notre cafète, notre Central Perk. J’ai rencontré Kyan, Baptiste, Kheiron, Yacine, Dedo, et on faisait la fête ensemble, d’où notre complicité. Quand Kyan a eu le projet de Bref, il l’a proposé aux gens avec qui il avait envie de travailler et j’en faisais partie. Ce sont des copains de boulot, mais des copains avant tout. Aujourd’hui c’est drôle de passer de la pizzeria à France 4 pour le Montreuil Comedy Club. Sans ces pizzas, cela ne serait pas pareil.
fait larguer dans la série), je vais te présenter mon pote. » Les gens sont très premier degré et donc j’ai eu quelques plans drague. Un mec, une fois, m’a limite fourgué un CV de plans cul. C’est très surprenant. À Lyon, parfois je vais avec ma mère au supermarché, et, une fois, j’ai aperçu trois jeunes qui hallucinaient de me voir là, comme si je vivais sur la planète Bref et que j’en étais enfin sortie pour aller faire mes courses. C’est rigolo. Jamel Debbouze dit souvent qu’il n’y a pas beaucoup de filles qui se lancent dans le one-man-show, vous en pensez quoi ? Il y en a quand même plus qu’avant.
Depuis Bref, on vous reconnaît dans la rue. C’est quoi les plans qu’on vous fait le plus souvent ? Ce qui est amusant, c’est que, quand tu fais une série, les gens n’ont pas le recul sur le fait que tu n’es pas le personnage. Du coup, il m’est arrivé de sortir d’un endroit animé et de me retrouver avec un gars qui m’a dit : « Maintenant que tu es célibataire (par rapport au fait que je m’étais CITY
10
PATRICK CARPENTIER
Avez-vous vu la différence entre l’avant et l’après Bref ? Ça booste, dans le sens où cela donne une crédibilité car on fait partie du projet cool du moment. Donc les gens s’intéressent plus à ce que l’on fait, évidemment. Nous avons plus d’ouvertures, plus de propositions. Mais, depuis Le Bout, j’ai de la chance, j’ai toujours eu du public, c’était quasiment toujours complet.
« Quand on est dans l’humour, dans le ressort comique, on est hyper sensible. »
INTERVIEW
Pourtant le Connasse Club n’est composé que de filles ? C’est vrai ! Mais on l’a fait entre copines : Christine Berrou, Anne-Sophie Girard et Nadia Roz. On avait juste envie de jouer ensemble, sans penser « les mecs c’est trop nul ». On est copines, on a envie de se réunir, on a mis chacune des sketches, on en a écrit ensemble et cela a fait un spectacle sympa. C’est notre récréation. Chacune avance dans son parcours, du coup cela devient compliqué de se réunir
mais on aimerait revoir le spectacle. On le met un peu entre parenthèses pour pouvoir mieux revenir. On a plein d’idées et on le fera. Quelles sont vos icônes de l’humour ? Je commence toujours par Elie Kakou car c’est la première vidéo d’humour que j’ai vue. Mais après, mon parcours a été très Elie Semoun. Pendant longtemps j’ai parlé en Elie Semoun. Avec mes cousins on refaisait Les Petites Annonces. Je suis allée le voir à Lyon à la Bourse du Travail. C’était un de mes premiers spectacles d’ailleurs. Ensuite, Florence Foresti dans la forme évidemment, dans le propos et la liberté de pouvoir dire toutes ces horreurs. Muriel Robin, aussi. J’ai été voir les classiques : Florence Foresti, Franck Dubosc, Gad Elmaleh, et à chaque fois que j’étais dans une salle de spectacle j’avais une vraie émotion, comme un fan de musique. Nourrissez-vous l’envie de jouer un jour un rôle dramatique ? Je verrai. J’ai l’impression que c’est toujours le parcours obligé, comme si à un moment tu
« J’adore être sur scène à Lyon et c’est un vrai plaisir de 12 retrouver le public. » CITY
JEaNMiCHEL GRaRD
Je trouve qu’on est même nombreuses. C’est vrai que c’est dur en tant que nana de se lancer. Quand on fait une scène ouverte avec des mecs, ils y vont... Je suis vraiment pro-égalité des sexes, mais les mecs ce sont des vanneurs, nous on raconte plutôt, et tu ne peux pas être intime avec ton public aussi facilement, donc il faut créer des liens. Aujourd’hui, nous sommes pas mal de filles à sortir notre épingle du jeu. Il y a aussi de plus en plus de scènes ouvertes de filles, mais personnellement je ne suis pas à fond sur l’image : « On est des filles, on reste entre nous. »
étais contraint de montrer que tu n’étais pas qu’un clown. Quand on est dans l’humour, dans le ressort comique, on est hyper sensible. Et certains réalisateurs ont envie de travailler sur ce côté-là. Quand je pleure, je pleure longtemps. Lors de la scène avec les flingues dans Bref, Kyan m’a bien dirigée, et à la fin j’avais l’impression d’avoir remué mes tripes. Mais je ne suis pas là à attendre mon Tchao Pantin.
Ma robe de scène, c’est une copine qui m’en a parlé. Depuis, je suis devenue madame cupcake et du coup on m’offre beaucoup d’affaires cupcake. Chez moi c’est devenu le musée du Cupcake. J’essaie un peu de me calmer. Comme c’est très tendance, on trouve beaucoup ce genre d’objets. Malgré moi je suis devenue cette icône du cupcake que j’aime manger et que je sais faire. Avez-vous prévu de jouer bientôt à Lyon ? J’adore être sur scène à Lyon et c’est un vrai plaisir de retrouver le public. J’ai surtout joué au café-théâtre Le Rideau rouge et aujourd’hui, j’aimerais beaucoup essayer la Comédie Odéon, un théâtre ouvert par les mêmes propriétaires à la Croix-Rousse. ProPos recueillis Par emmanuelle dreyfus
Vous le prenez comment si on vous dit que vous faites parfois penser à Florence Foresti ? On me le dit très très souvent. Comme on devait la comparer, elle, à ses débuts, à Muriel Robin. Elle m’a donné l’envie, et un certain mimétisme peut s’installer. On a aussi l’accent lyonnais et la voix cassée. Je suis très heureuse que l’on me compare à elle mais j’espère ne pas être qu’une pâle copie. Je crois aussi qu’il y a pas mal de choses que je ne maîtrise pas.
l’actualité de bérengère krief Jusqu’à la fin du mois de juin, Bérengère Krief joue du mardi au samedi à 20 h au Grand Point Virgule, 8 bis, rue de l’Arrivée, Paris 15e.
Sur scène, vous portez une robe cupcake, est-ce le signe d’une passion envahissante ? Je suis assez girly et chez moi il y a des couleurs partout. C’est vrai que c’est un gâteau qui permet le mélange des couleurs. Et qui m’attire donc.
Elle recommande le spectacle Thomas VDB chante Daft Punk.
6
les lieux favoris de bérengère krief
1 2
LE RiDEau RouGE
Chez Guillemette, 11, rue François-Dauphin, Lyon 2e. Le salon de thé que je veux absolument tester.
2 3
Pop and Shoes, 6, rue Chavannes, Lyon 1er. Des chaussures sympas. Il y a notamment des compensées que j’aime bien.
3
Goodson, 22, rue Paul-Chenavard, Lyon 1er et La Lalère, 4, rue de Brest, Lyon 2e. Des boutiques de déco un peu kitsch et rigolotes où je peux passer trois heures.
4
La boulangerie Jocteur, 5, place Henri-Barbusse, Lyon 9e. Best pain ever !
Le glacier Nardone, 3, place Ennemond-Fousseret, Lyon 5e. L’été, je vais chez déguster celle au chocolat. GooDSoN
GooDSoN
PoP aND SHoES
5
6
Le Rideau rouge, 1, place Marcel-Bertone, Lyon 4e. Le café-théâtre de mes débuts. Il y a toujours une programmation sympa et la clientèle est fidèle.
bons plans
Le vintage en pente douce
l’édition 2012 du Marché de la mode vintage a rassemblé 25 000 visiteurs. maRChé de La mOde vInTaGe
C
haque saison, de nouvelles boutiques qui font la part belle au style « d’avant », inspiré des années 1950 à 1980, fleurissent du côté des rues Sergent-Blandan et Romarin. Rien d’étonnant à cela. Marquées par leur passé lié à l’industrie de la soie et distinctes du reste de Lyon par leur culture canut, les pentes ont très tôt hérité d’une forte empreinte syndicale et associative. Aujourd’hui encore, il y règne cet esprit alternatif, qui séduit artistes et étudiants, plus favorable aux petites boutiques qu’aux grandes enseignes. CITY
14
maRChé de La mOde vInTaGe
IneS RenaudIn
Vintage, vous avez dit vintage ? Depuis une dizaine d’années les fashionistas surfent sur la vague du rétro. Pour se faire un look de pin-up ou une déco seventies, les pentes de la Croix-Rousse sont le spot rêvé.
C’était mieux avant ?
Ici cohabitent de la fringue, de la fripe, des disquaires, des dépôts-ventes, des salons de thé aux saveurs d’antan et des meubles qui misent sur la fantaisie, les courbes et les couleurs psyché ou encore le Bakélite. Nostalgiques, les pentes ? Sans doute un peu, mais pas seulement. Disons qu’il existe une volonté de ne pas succomber à la surconsommation et de garder une identité propre. Impossible de tout recenser en tout cas, tant ce quartier est en effervescence. Le mieux est encore d’y flâner et de faire ses propres découvertes. Voici déjà trois escales incontournables. Magali regnier
NOTRE SÉLECTION
aLIne PeRRIeR
FripesKetChup
Friperie ultra tendance, FripesKetchup est surtout un chasseur de pièces uniques vintage qui réveilleront votre look actuel. Sur ses portants, autant de touches de fantaisie dénichées par le maître des lieux, neuves mais d’époque, qui rendront votre dressing unique. Par exemple, des boucles d’oreille métal et tissu : 18 €, et un T-shirt en crochet : 30 €. Ouvert du mar. au sam., de 13 h 30 à 19 h 30, 25, rue du Sergent-Blandan, Lyon 1er. 04 78 98 26 64 - www.fripesketchup.com
le Cabinet des Curieuses
Le CaBIneT deS CuRIeuSeS
Dans leur cabinet-boudoir poudré, Belinda et Marie proposent de la lingerie et du prêt-à-porter neuf, d’inspiration rétro (années 1940 à 1960). À vous les bas « couture », les volants affriolants et les robes sculpturales à la Mad Men. Le Cabinet réserve aussi un « carré créateurs » aux jeunes stylistes dans cette mouvance. Ouvert du mar. au sam. de 10 h à 20 h, 19, rue Romarin, Lyon 1er. 04 27 02 59 52 lecabinetdescurieuses. blogspot.fr
twig 7
Ouvert du lun. au ven. de 13 h à 19 h, sam. de 11 h à 19 h, 124, montée de la Grande-Côte, Lyon 1er. 04 78 39 06 56 www.facebook.com/pages/TWIG-7
TWIG 7
Histoire de sortir du règne du Suédois, voilà une boutique qui présente des meubles et des objets de la deuxième partie du XXe siècle, pour une ambiance décalée de votre intérieur. Luminaires psychédéliques, canapés rétro, téléphones à cadran... chaque pièce sélectionnée est originale.
CITY
15
bons plans
Où manger ?
Les carnivores, les veggies, les fines-bouches, les cocottes, les nostalgiques et les amateurs d’expériences clandestines, à chacun sa table !
le salon anglais
Le SaLOn angLaiS
Le premier supperclub de Lyon, comprenez restaurant clandestin, aime faire des cachotteries. Inutile de jouer les enquêteurs, les associés Ms Jones et Little Red Rooster décident de la date, du lieu, du thème, et évidemment des mets présentés. Il ne reste qu’à surveiller leur blog et s’inscrire pour se laisser diriger. Au final, une soirée ou un brunch où l’on partage sa table, son menu et ses discussions avec de nouveaux amis dans un appartement cosy. Attention, le nombre de convives est limité : seulement 10 ou 12 personnes auront la chance de participer à cet événement so happy few. De 25 à 40 €. Une fois par mois environ, n’importe où à Lyon. le-salon-anglais.blogspot.com
niCOLaS ViLLiOn
Flair gourmandise & ConnivenCe
la Cuisine de madame Châtelet
L’horloge semble s’être arrêtée en 1950. Tables en Formica, fauteuils club et tapisseries géométriques, tout laisse penser à une visite chez votre grand-tante. Même constat dans l’assiette, où les plats familiaux et réconfortants s’enchaînent comme des madeleines de Proust : du saumon fumé « maison » aux œufs cuits façon meurette, en passant par la fameuse tarte Tatin... Il est l’heure de passer à table. Formule du midi : 16 €.
La gastronomie à prix bistrot a une nouvelle adresse sur Lyon, sous la houlette du chef japonais Hiroyuki Watanabe. Cet ancien disciple de Christian Têtedoie livre chaque jour une cuisine du marché, relevée d’une touche nippone toute personnelle. Sa terrine de foie gras et guimauve à la cerise ou sa mousse bavaroise gelée aux fruits de la passion sont devenues des incontournables. Et ce, pour un menu à (seulement) 28 €. Ouvert du mar. au sam., 84, rue de la Charité, Lyon 2e. 04 72 56 06 31 - www.restaurantflair.com
FabriCe Lang
Tlj sauf sam., dim. et lun. soir, 27, avenue Jean Jaurès, Lyon, 7e. 04 78 72 16 42 - www.mme-chatelet.com
bons plans
F&G
F&G RESTaURanT
A première vue, l’établissement n’a rien à envier aux bars lounge new-yorkais : décoration club soignée, ambiance classy, martini avec olive sur le comptoir... Mais plus qu’un pub, F&G propose une cuisine fraîche et diététique qui revisite le terroir français à travers diverses verrines et gratins de produits locaux. Le tout préparé maison et servi lors d’un buffet à volonté. Un subtil mélange qui a tout pour séduire les trentenaires exigeants. Buffet à volonté : 22 €. Tlj sauf dim. et lun. soir, 10, rue de la République, Lyon 1er. 04 72 80 08 01 - www.fandg-restaurant.com
Ouvert du lun. au sam, de 10 h à 19 h, et dim. de 10 h à 16 h, 11, rue François-Dauphin, Lyon 2e. 04 78 37 06 41 - www.chezguillemette.com
LES FiLS à maman
les Fils à maman
Quoi de mieux que de retourner dans les jupes de sa mère le temps d’un repas nostalgique ? Alexandre, Julien, Laurent et Vladimir, les fils à maman lyonnais, allèchent leurs clients avec une cuisine régressive et gourmande qui réveille des souvenirs chez tous les anciens écoliers : des cordons bleus de volaille au comté, des risottos de coquillettes, des sablés Petit Lu à la banane, le tout adapté au palais et à l’appétit des grands enfants. Menu à 16,50 €. Tlj sauf dim. midi, 25, rue de l’arbre-Sec, Lyon 1er. 04 78 39 57 57 - www.lesfilsamaman.com/lyon
BUTCHER
butcher
Le nouveau QG des amoureux de viandes et de burgers ne fait pas dans le détail mais dans la qualité. Inventé par trois carnivores lyonnais, Butcher présente ses meilleures pièces de boucher, sélectionnées chaque jour selon l’envie du chef, dans un intérieur cosy et sans chichis. Le petit plus de cet établissement à tendance virile ? L’occasion de terminer sur une sélection de bourbons, à déguster sec. Planche de charcuterie à partir de 7 €, Butcher burger à 13,50 €. Ouvert du mar. au dim., 30, rue Lanterne, Lyon 1er. 09 50 76 46 82 - www.facebook.com/BUTCHER2011
épicerie & compaGnie
Dans sa quête du goût frais et authentique, Grégory Cuilleron, gagnant d’Un dîner presque parfait, a ouvert aux portes de Lyon une épicerierestaurant qui fleure bon la cuisine traditionnelle. Au bout de ses rayonnages, voilà donc cinq jolies tables où déguster cochonnaille et légumes cuisinés. Le restaurant étant victime de son succès, mieux vaut réserver. Formule à 24 €. EpiCERiE ET COmpaGniE
chez Guillemette
Avis aux copines : Chez Guillemette n’est pas un restaurant mais un salon gourmand spécialement dédié aux filles. Ce n’est pas que les patronnes soient sectaires, mais que voulez-vous, ce rose bonbon, ces cupcakes accompagnés de marshmallows et ces en-cas légers (gratins de gnocchi aux brocolis et au chèvre, salades de céréales aux légumes croquants...) favorisent davantage les confidences entre filles, c’est ainsi. Plats à 8,50 €, desserts à 4 €.
Ouvert du mar. au sam. de 8 h 30 à 20 h, et le dim. de 8 h 30 à 15 h, 7, Grande-Rue, Sainte-Foy-lès-Lyon. 04 27 01 74 14 - epicerieetcompagnie.fr
bonS planS
LA RECETTE DE CHRISTIAN TÊTEDOIE
un col tricolore de Meilleur ouvrier de France, un macaron Michelin au compteur, cinq adresses… Christian Têtedoie est une toque lyonnaise majeure. Passé notamment chez Paul Bocuse et Georges Blanc, il n’a pas attendu la mode du locavore pour clamer son amour du terroir. Dans son restaurant étoilé surplombant la ville, il rend hommage au patrimoine local à travers un menu dédié. « Il s’agit d’explorer la tradition lyonnaise en la revisitant de façon gastronomique » glisse-t-il, ajoutant : « Je suis très attaché à cette cuisine du cœur, intelligente, basée sur des produits simples. » Sur la carte, par exemple, une déclinaison très technique de la quenelle sauce Nantua. Ou encore cette soupe à l’oignon nouvelle version, gourmandise picturale sublimant la plus rétro des recettes. H. S.p.
Véronique VeDrenne
Un chef bien toqué
SON ASTUCE. Pour tailler facilement l’oignon rouge en brunoise, partagez-le en deux. A plat, coupez régulièrement, dans le sens vertical, sans aller jusqu’au talon. Tournez ensuite l’oignon et coupez une fois au milieu dans le sens horizontal puis, de nouveau régulièrement et de façon perpendiculaire, pour obtenir de petits dés. Têtedoie, montée du Chemin-neuf, Lyon 5e. 04 78 29 40 10
Soupe à l’oignon reviSitée
ingrédients : Soupe : 10 oignons jaunes, 2 gousses d’ail, 2 branches de thym, huile de tournesol, 80 cl de fond blanc, sel et poivre. Toast : 1 plaque de pain de mie, 5 cl d’huile d’olive, 1 oignon rouge, 100 g de jambon truffé, 100 g de comté 18 mois, 16 g de truffe melanosporum. Espuma : 200 g de comté 18 mois, 200 g de crème 30 %, 200 g de fond blanc, 2 cartouches de gaz.
Pour 8 personnes. Préparation : 1 h 30.
1
Peler et émincer les oignons, les compoter doucement avec l’ail écrasé et le thym jusqu’à l’obtention d’une belle coloration. Mouiller à hauteur avec le fond blanc et cuire 1 h. Passer, hacher grossièrement les oignons et les réserver. Réduire légèrement le bouillon et rectifier l’assaisonnement. Abaisser une plaque de pain de mie au rouleau à pâtisserie le plus finement possible. Tailler des cercles de 16 cm de diamètre, couper en 2 parties égales et réaliser des trous à l’aide d’une douille à pâtisserie. Badigeonner d’huile d’olive et cuire à 140 °C durant 10 mn. Pour la garniture : tailler en brunoise (5 mm) l’oignon rouge pelé, le jambon truffé, le comté 18 mois et la truffe. Fondre le comté dans la crème et le fond blanc. Mixer, passer, remplir le siphon, gazer et réserver au bain-marie pour le montage. Dresser les condiments sur le toast. Dans une assiette creuse, disposer la compotée d’oignons, le bouillon et le siphon sur le dessus. Poser le toast sur l’autre moitié et servir.
Véronique VeDrenne
2
3 4
bons plans
Où shopper ?
Envie d’un nouveau look ? D’une nouvelle déco ? D’un encas so british ? Ou besoin d’un cadeau délirant ? Ne cherchez plus, la pépite est dans ces pages. mode
Laspid : Une simple boutique de T-shirts ? Vous n’y êtes pas du tout. Depuis 2006, Laspid est la première boutique en ligne à éditer des sérigraphies originales sur des T-shirts issus du commerce équitable, en coton 100 % biologique. Aujourd’hui établie dans le premier arrondissement, pas étonnant que la boutique soit devenue la coqueluche des jeunes hommes à la fois soucieux de leur look et éco responsables. 30 € le T-shirt en série limitée.
accessoires
MARC GALAOR
Vu du ciel bijoux : Dans sa boutique de bijoux fantaisie, Emmanuelle sait mieux que quiconque trouver la pépite qui égaiera votre garde-robe, sans vider votre porte-monnaie. Des bracelets en argent massif, des pendentifs aux allures romantiques... Difficile de faire son choix parmi les créations uniques issues des stylistes d’ici et d’ailleurs. Son petit plus : elle fait également du sur-mesure. Bagues à partir de 25 €. Bracelets dès 35 €.
LASPid
Lundi de 14 h à 19 h, du mardi au samedi de 11 h à 13 h et de 14 h à 19 h 30. 3, place du Griffon, Lyon 1er. 04 78 23 54 66 - www.laspid.com
mode
Stock NGR : Les modeuses lyonnaises ont une adresse secrète. Certes, la petite boutique ne paie pas de mine au premier abord, mais cette caverne regorge dans son dressing de grandes marques à prix cassés (entre 30 à 70 % moins cher que le prix boutique). Pour être tenu au courant des arrivages et ne pas louper une bonne affaire, il suffit de s’inscrire sur le fichier. A vous les petites robes Tara Jarmon, American Vintage ou Episode ! Ouvert du lun. au sam. de 10 h à 19 h, 17 bis, rue Juliette-Récamier, Lyon 6e. 04 78 65 07 33 - www.espace-ngr.fr
Ouvert du mar. au sam. de 10 h 30 à 19 h, 3, rue de l’Ancienne-Préfecture, Lyon 2e. 04 78 38 36 40 - www.bijoux-vuduciel.com
LALALèRe
Ouvert du mar. au ven., de 10 h 15 à 13 h et de 14 h à 19 h, et le sam. de 10 h à 19 h, 4, rue de Brest, Lyon 2e. 04 72 41 88 45 ou 04 37 43 41 60 - www.lalalere.com CITY
cadeaux
L’Instant poétique : Petite boutique de créateurs ludiques et romantiques, l’Instant poétique n’est pas une boutique cadeaux comme les autres, mais plutôt un conte ouvert. Un cadeau pour votre nièce ? Une trouvaille pour l’élue de votre cœur ? Vous trouverez ici des articles originaux (jouets, carnets, lampes, sacs...) qui feront briller de petites étoiles dans leurs yeux. L’inSTAnT PO éTique
déco
Lalalère : Chez Lalalère c’est un air frais qui souffle sur la décoration. Dans leur boutique, Chantal et Sylvia créent et vendent une panoplie d’objets insolites pour la maison et le jardin, déclinée sur le thème de la nature. Un kitsch ludique et assumé qui a assuré le succès de leur pièce phare, le caddie de course fleuri. Mais chaque article (assiettes, brosses, coussins...) agira comme un remède bonne humeur dans votre maison.
Ouvert du mar. au ven. de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 19 h, le sam. de 10 h à 19 h et le dim. de 14 h à 19 h, 129, boulevard de la Croix-Rousse, Lyon 4e. 04 78 98 66 45 - www.linstantpoetique.com
Ouvert du mar. au sam., de 11 h à 19 h 30, 10, rue Griffon, Lyon 1er. 04 82 33 68 62 - www.datta.fr
coffee shop
Le Tasse-Livre : Fruit d’un salon de thé et d’une librairie exigeante, le Tasse-Livre s’impose comme petit refuge culturel qui invite à la pause dans un quotidien souvent pressé. Au creux confortable de la cave ou depuis la terrasse ombragée, plus rien d’autre ne compte que de siroter son thé frappé accompagné d’un roman envoûtant. Ouverte à toute la famille, la boutique possède également de très beaux ouvrages d’illustrations jeunesse à feuilleter ou emporter, des sérigraphies, ainsi qu’un espace d’exposition. BénédiCTe BAiLLy
dATTA
livres
Librairie Datta : La librairie-galerie Datta est la preuve que le bonheur passe aussi par le feuilletage. Ce concept store de 100 m², établi sur les pentes de la Croix-Rousse, propose un très large choix de magazines arty, mode, design, et de livres consacrés au street art, bien souvent introuvables. Mais également un espace vente dédié à la photographie et à la papeterie, ainsi qu’une galerie d’expositions gratuites. Petit plus : la boutique vend toujours des pellicules Polaroid.
Ouvert du lun. au sam., de 10 h à 20 h, 1, rue Vitet (place Sathonay), Lyon 1er. 04 72 10 02 74 - www.tasselivre.fr
épicerie gourmande
JéRôMe MiCHAud - MdPHOTO
L’épicerie pop : Cette boutique pop, comme populaire, à la fois épicerie fine et salon de thé, agit sur le Lyonnais comme un refuge. Qu’il vienne pour déguster un thé, se rafraîchir d’un sorbet, faire des emplettes ou brancher son portable, il y trouvera du réconfort et des articles de choix comme le fameux sirop à la violette (6,20 €) ou les glaces artisanales au caramel et beurre salé.
Tlj de 10 h à 20 h, sauf le lun., 5, place Fernand-Rey, Lyon 1er. 09 52 23 53 42 - www.epiceriepop.com
3 P’TiTS POiS
Ouvert du mar. au sam., de 11 h à 20 h 30, 59, rue Chevreul, Lyon 7e. 09 54 18 54 64 - www.3ptitspois.fr
épicerie british
Little Britain : Après 14 ans passés au Royaume-Uni, Christophe et Emmanuelle Delarue ont eu l’idée, de retour sur Lyon, d’ouvrir un lieu où retrouver toutes ces petites saveurs so british qui réveillent un brunch. Dégottez un pot de Marmite, ou craquez pour un pudding pour le dessert : dans les rayons de Little Britain, plus de 1 500 références anglaises mais aussi irlandaises, américaines ou australiennes se disputent vos faveurs. Ouvert du lun. au sam., de 10 h à 19 h, 12, boulevard des Brotteaux, Lyon 6e. 04 78 26 51 13 - www.littlebritain.fr CITY
LiTTLe BRiTAin
épicerie bio
3 P’tits Pois : Manger sain et bio en ville n’est plus le privilège de quelques-uns. En trois ans, 3 P’tits Pois, la petite épicerie fondée par deux jeunes entrepreneurs, est devenue une référence en termes de produits bio, locaux et équitables sur le Grand Lyon. Elle propose produits frais, plats cuisinés, produits d’entretien au détail ou en semi-gros (pratique pour les groupes d’amis) mais mise également sur l’importance de son accueil, en proposant régulièrement des dégustations.
23
bons plans
Où boire un verre ?
Adresses confidentielles, bars à cocktails, nostalgie des clubs feutrés et enfumés ou dance floors déchaînés, il y a tout cela à Lyon et bien plus encore ! le Monkey Club
NiCoLAs VuiLLoN
Ladies and gentlemen, bienvenue au siècle dernier. Dans ce bar, vous serez plongés dans l’univers d’un club anglais du xixe siècle en plein cœur de Lyon. Des fauteuils élimés, des photographies sépia et bien entendu des cocktails préparés (entre 9 et 10 €) dans les règles de l’art au shaker par des barmen en costumes… Il ne vous reste plus qu’à entrer dans la danse et à vous prendre pour un dandy. Lun. de 12 h à 14 h 30, du mar. au ven. de 12 h à 14 h 30 et de 18 h 30 à 1 h (à 3 h jeu.-ven.), sam. de 18 h 30 à 3 h, 19, place Tolozan, Lyon 1er. 04 78 27 99 29 - www.themonkeyclub.fr
le blogg Café
Au Blogg Café, aucune soirée ne ressemble à une autre. Et pour cause, le maître des lieux mise sur le brassage des genres, des gens et des ambiances. Et si l’immersion débute doucement autour d’un verre (la pression 3 €) ou d’un burger (4 €), elle se poursuit, selon le thème du jour, de façon plus ou moins enflammée : soirée jeux pour les gamers, scène ouverte pour les musiciens, ambiance latino ou électro pour ceux qui préfèrent bouger leur corps. Dim. au jeu., de 18 h à 1 h, vendredi et samedi de 18 h à 4 h, 14, rue Crépet, Lyon 7e. 04 72 70 85 92 - www.blogg-cafe.com
à l’antiquaire
L’adresse se veut confidentielle, sans enseigne apparente, et s’appuie sur un concept digne du Chicago des années 1930 : la clandestinité. Mais une fois franchies les portes de ce bar à cocktails, vous voilà séduit par la danse des shakers, la couleur ambrée des alcools à l’ancienne et l’ambiance feutrée et jazzy pour réchauffer tout ça. Une adresse cachée, certes, mais que l’on peut réserver jusqu’à six personnes pour une soirée en toute intimité. Tlj de 18 h 30 à 1 h (lun. et mar.), à 2 h (mer.), à 3 h (jeu., ven. et sam.) et de 20 h à 1 h (dim.), 20, rue Hippolyte-Flandrin, Lyon 1er. 06 34 21 54 65 - theantiquaryroom.com
au soda bar
Vous rêviez d’un vrai bar à cocktails, dans lequel le barman ferait jouer ses mains et virevolter ses bouteilles pour vous composer le breuvage de votre choix ? Ne cherchez plus ! Au Soda Bar, vos papilles ainsi que vos pupilles seront rafraîchies par les « prescriptions » très spéciales de ces experts : mojitos réchauffés au cognac, cocktails « old fashion » de la Nouvelle-Orléans... et bien d’autres à découvrir. 8 à 10 € le cocktail avec alcool et 5 € sans alcool. Mar., mer. et dim. de 18 h 30 à 1 h et du jeu. au sam. de 18 h 30 à 3 h, 7, rue de la Martinière, Lyon 1er. 04 78 39 06 66 - soda-bar.fr
la Marquise
LA MArquise
Bien connue des Lyonnais, la petite péniche installée sur les quais du Rhône fait bouger les jeunes et moins jeunes depuis 1994 mais ouvre désormais deux espaces : le pont, dès 17 h, pour un apéro tapas, et la Marquise Underground, qui délivre ses concerts à 20 h et relâche ses 6 DJ résidents dès 23 h pour ses soirées électro (house, acid jazz...). L’idéal pour décompresser, et ce, tout au long de la semaine. De 0 à 10 € selon la programmation.
24
Mer. de 2 h à 5 h, jeu. de 22 h à 5 h, ven. à sam. de 21 h à 5 h, 20, quai Augagneur, Lyon 3e. 04 72 61 92 92 - www.marquise.net CITY
L’appli LYON
à utiliser au quotidien
horaires
spectacles
balades
démarches
sports
sorties
actus
adresses
réveil malin
avec infos insolites
Ma ville simplifie ma vie
L’application officielle de la Ville de Lyon est disponible sur et sur
La ville comme on l’aime, connectée
AGENDA
Utopies circassiennes
Deux ans après la première édition d’UtoPistes, le théâtre Les Célestins offre une nouvelle carte blanche à Mathurin Bolze et à ses invités.
Cavale de Yoann bourgeois. karim houari
L
a compagnie de cirque MPTA (les Mains, les Pieds et la Tête Aussi), menée par son ultra-talentueux directeur artistique Mathurin Bolze (Tangentes, Ali, Du Goudron et des plumes...), investit Les Célestins pour quatre jours de fêtes circassiennes. Le thème choisi pour clôturer la saison du théâtre est le même qu’en 2011 : l’utopie. Soit l’occasion pour Mathurin Bolze, accompagné de figures majeures du cirque contemporain, de CITY
26
poursuivre ses réflexions sur le renouvellement de l’écriture circassienne et d’aller plus loin encore dans sa tentation de bouleverser la relation du public à l’artiste et du spectateur à la piste de cirque. Comme il y a deux ans aux Célestins, les performances se donneront à l’intérieur du théâtre mais aussi dehors, en bas, en haut, ici et sans doute ailleurs… Mathurin Bolze rêve d’un cirque en mouvement. Acrobates, jongleurs, clowns, trapézistes, cordélistes, musiciens et danseurs seront ainsi de la partie pour sublimer une discipline qui n’est jamais
Rhizikon de la trapéziste Chloé Moglia. rhizome
Fragment de vide de la compagnie hors Série. DanieL miCheLon
Le 6e jour de François Cervantes. Christophe raynauD De Lage
aussi intéressante que lorsqu’elle se réinvente au contact d’autres pratiques artistiques. A ne pas manquer : la création Nuage de Mathurin Bolze, Yoann Bourgeois et Alexandre Tharaud, Le 6e jour de François Cervantes avec la fabuleuse clown Catherine Germain, Rhizikon de la trapéziste Chloé Moglia ou encore Propaganda, un étonnant spectacle écolo et anticapitaliste de la compagnie australienne Acrobat. judith rabLat Du 27 au 30 juin au théâtre Les Célestins, 4, rue Charles-Dullin, Lyon 2e. 04 72 77 40 00 - www.celestins-lyon.org
CITY
27
AGENDA
ARTS MIXTES
Erwin Olaf, Emotions : Au travers d’œuvres provocantes, teintées d’humour noir et à l’esthétique soignée, Erwin Olaf questionne la beauté, la solitude ou encore la condition humaine. A La Sucrière sont présentées plusieurs séries marquantes (photos, vidéos et installations) réalisées par l’artiste hollandais entre 2001 et 2012. Un univers sensible et cinglant au sein duquel s’entremêlent clowns sombres et inquiétants (Paradise Portraits), intérieurs intimistes noirs ou blancs (Dusk & Dawn), invitation inattendue au voyeurisme (The Keyhole) ou encore femmes du futur arborant des canons de beauté déroutants (Le Dernier Cri)... 5-8 €. Jusqu’au 30 juin, tlj sf lun., mar. de 11 h à 18 h, La Sucrière, 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e. 04 27 82 69 40 - www.lasucriere-lyon.com
PEINTURE Dawn Portrait, 2009. ERWIN OLAF
AURÉLIEN MOLE
SALON
Vue d’installation FIAC 2012, stand Triple V9.
Marché de la mode vintage : Tous les amoureux de la fripe et du vintage peuvent se réjouir, de nombreux exposants sont venus de toute l’Europe leur présenter vêtements et accessoires. Des animations sont également au programme mais, ce marché, c’est avant tout une belle occasion de dénicher la pièce rare, alors on n’hésite pas, on y va !
5-8 € (pass 2 j.), - 12 ans gratuit. Les 13 et 14 avril de 10 h à 19 h, Halle Tony-Garnier, 20, place Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e. 04 78 42 99 27 www.marchedelamodevintage.com
David Malek : Ses toiles lumineuses renvoient à l’univers de la musique psyché, à celui des drogues hallucinatoires ou à la culture pop. Figure montante de l’abstraction contemporaine américaine, David Malek compose ses œuvres géométriques à partir de peinture émail industrielle et livre un travail proprement hypnotique.
VERRE
28
Vincent Breed : La galerie Houg rouvre dans un nouvel espace et offre un pont d’or à Vincent Breed qui a fait du verre soufflé son support d’expression privilégié. Epuré et ultra contemporain, son travail associe au verre la céramique, le béton et l’argenture. Un joli souffle de modernité sur une technique ancestrale.
Fécond, Verre soufflé, argent et béton.
Entrée libre. Jusqu’à fin mai, tlj sf lun. de 10 h à 19 h, sam. de 14 h 30 à 19 h, galerie Houg, 43, rue Auguste Comte, Lyon 2e. 04 78 42 98 50 - www.galeriehoug.com
Lovely1, Verre soufflé, argent. CITYERICK SAILLET / COURTESY GALERIE HOUG
ERICK SAILLET / COURTESY GALERIE HOUG
Entrée libre. Du 6-4 au 1-6, tlj sf lun., dim. de 13 h à 19 h, La Salle de Bains, 27, rue Burdeau, Lyon 1er. 04 78 38 32 33 - www.lasalledebains.net
CIRQUE CONTEMPORAIN
Circo Aereo - Trippo : Tours de magie, acrobaties et scénettes pleines d’humanité ou d’humour ponctuent ce délicat spectacle de cirque contemporain. Emmené par Jenni Kallo et Heini Koskinen, les deux talentueuses artistes finlandaises du Circo Aereo, Trippo nous invite au voyage dans un monde à la fois intimiste, nostalgique et malicieux (tout public, à partir de 3 ans). 9-17 €. Du 10 au 14 avril, Théâtre Nouvelle Génération (TNG), 23, rue de Bourgogne, Lyon 9e. 04 72 53 15 15 - www.tng-lyon.fr.
WORLD
18-20 €. 19 avril, Ninkasi Gerland, 267, Rue Marcel Mérieux, Lyon 7e. 04 72 76 89 00 - www.ninkasi.fr
MÉTAL
Trippo. FLORENCE DELAHAYE
HIP HOP
Tez - Glasses On : Après avoir fait ses classes aux côtés d’artistes comme CocoRosie ou Spleen, Tez est aujourd’hui l’un des meilleurs beatboxers français de sa génération. Le Lavallois propose Glasses On, un spectacle vivant original qui mêle projections vidéos et musique live, entre électro et hip-hop, créée à partir de sa voix. Une performance.
RAPHAËL LUGASSY
ROCH ARMANDO
Flavia Coelho : La pétillante Brésilienne écume les scènes de France depuis la sortie de son premier album fin 2011, Bossa Muffin. Un disque qui porte bien son nom puisqu’elle réussit à y mélanger ses influences, des musiques brésiliennes traditionnelles (bossa nova, forro) au raggamuffin, à la soul ou à la pop. Une invitation au voyage.
5-8€. 24 avril à 20 h, Épicerie Moderne, place René-Lescot, Feyzin. 04 72 89 98 70 - www.epiceriemoderne.com
Rammstein : Avec Rammstein, la scène métal allemande a gravé son empreinte dans le monde entier. Till Lindemann et sa bande sont de retour. Un concert de Rammstein, c’est toujours du grand spectacle assuré, avec des lance-flammes et des feux d’artifice à la clé ! De la pyrotechnie sur fond de guitares lourdes et de batterie double pédale, comment résister ? Chaud devant !
PAUL BROWN
61 €. 24 avril à 20 h, Halle Tony-Garnier, 20, place Docteurs Mérieux, Lyon 7e. 04 72 76 85 85 - www.halle-tony-garnier.com
CITY
29
AGENDA
danse
Sens dessus dessous : La danse est multiple, voilà ce que montre ce festival renversant. On va découvrir à Lyon Frédérick Gravel, chorégraphe québécois dans la lignée de Dave St Pierre, en plus rock et nihiliste, mais tout aussi cru. Plus tendre, à sa manière, sexy aussi, est la Suissesse Eugénie Rebetez qui a pas mal tourné avec son drôle de solo de danseuse gironde et Still-Life Qudus onikeku. SARAh hiCkSON révèlera son nouvel opus. Déjantés comme seuls les Belges savent l’être, le trio de Fabuleus secoue le cocotier avec We Dance to Forget. À l’autre bout de l’échelle de la danse, Qudus Onikeku, en « exil permanent » du Nigeria, affronte le thème de la schizophrénie, via la capoeira. 10 à 17 €. Du 24 au 27 mai. Maison de la danse, 8 avenue Jean-Mermoz, Lyon 8e. 04 27 02 59 52 - www.maisondeladanse.com
Amenra : Longtemps resté dans l’ombre de ses mentors (Neurosis, Cult of Luna), Amenra fait aujourd’hui figure de groupe incontournable sur la scène post-hardcore internationale. Les Belges ont su tirer leur épingle du jeu grâce à leur son singulier : brutal, sombre, massif mais tout aussi intense et hypnotique. Un choc scénique frontal à vivre comme un rituel étrange mais cathartique.
L’Original Festival avec Public Enemy et Kery James : Cette année, L’Original Festival, véritable vitrine de la culture hip-hop, a fêté ses Kery James. dix ans. Histoire de marquer le coup, le festival joue les prolongations avec une soirée exceptionnelle qui réunira deux piliers du rap : Public Enemy, fer-de-lance du rap USA, et Kery James, rappeur made in France au flow acéré. Une affiche pleine de mordant à ne pas louper.
ARThuR DELLOyE
hiP-hoP
STEfAAN TEMMERMAN
Post-hardcore
35 €. 28 avril, Transbordeur, 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne. 0967084663 - www.loriginal-festival.com
cabaret toc. SéBASTiEN fREzzA
Public enemy.
théâtre
30
Le Cabaret Toc : Un clown dépressif, un magicien mégalo et une musicienne capricieuse sont les héros de ce cabaret burlesque pas comme les autres. La compagnie Reldec (Manon Basset, AnneMarie Tillier et Fabrice Renaud) signe ce spectacle comico-clownesque à savourer en famille (tout public, à partir de 7 ans). 8-15 €. Du 30 avril au 4 mai, Théâtre Espace 44, 44, rue Burdeau, Lyon 1er. 04 78 39 79 71 - www.espace44.com
CITY
ROBERT DOwNS PhOTOGRAPhy
Entrée libre. Du 6-4 au 1-6, tlj sf lun., dim. de 13 h à 19 h, La Salle de Bains, 27, rue Burdeau, Lyon 1er. 04 78 38 32 33 - www.lasalledebains.net
théâtre
Une saison au Congo : Christian Schiaretti s’empare de cette pièce d’Aimé Césaire qui met en scène les derniers mois de la vie de Patrice Lumumba, héros majeur de l’indépendance du Congo belge, mort assassiné le 17 janvier 1961. Un texte qui célèbre l’une des figures charismatiques de l’anticolonialisme africain. christian schiaretti. ChRiSTiAN GANET
8-24 €. Du 14 mai au 7 juin, Théâtre National Populaire (TNP), 8, place Lazare-Goujon, Villeurbanne. 04 78 03 30 00 - www.tnp-villeurbanne.com
cinéma
sculPture
10e Festimaj : Pour sa 10e édition, Festimaj prévoit encore une fois de faire les choses en grand. Le festival de cinéma pour la jeunesse (films réalisés par des jeunes de 4 à 30 ans) se déroulera simultanément sur les 5 continents (65 pays en 2012, 60 à 80 films sélectionnés) et s’achèvera le 21 juin avec « la journée la plus longue du court ».
Daniel Firman : Pour sa première dans un musée, Daniel Firman partage sa conception originale de la sculpture sur les deux étages du Mac Lyon. Connu pour son pachyderme en lévitation, le plasticien se joue du quotidien, de la pesanteur, des notions d’absence/présence et met en scène d’absurdes situations. Réjouissant ! 4-6 €. Du 24-5 au 21-7, tlj sf lun., mar. de 11 h à 18 h, Mac Lyon, 81, quai Charles-de-Gaulle, Lyon 6e. 04 72 69 17 17 - www.mac-lyon.com
Entrée libre. Du 21 mai au 21 juin. Ouverture à Meyzieu du 21 au 25 mai. Clôture à Rabat (Maroc), le 21 juin. 04 78 39 62 98 - www.festimaj.fr
300 secondes, photographie, Juin 2011. JADikAN LP
Jadikan, Anne Michaud : Le premier invente des pinceaux lumineux pour tracer dans l’air des signes phosphorescents qu’il immortalise par la photo, la seconde peint d’un trait généreux et sensuel la nature et les sentiments humains. Assurément, Jadikan et Anne Michaud font partie des talents émergents à ne pas manquer. Entrée libre. Du 23-5 au 8-6, mar., sam. de 14 h 30 à 18 h 30, mer., jeu., ven. De 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30, MAPRA, 7-9, rue Paul-Chenavard, Lyon 1er. 04 78 29 53 13 - www.mapra-art.org
Nasutamanus, 2012, Fibre de verre, polymère.
humour
Alex Lutz : Auteur, metteur en scène, comédien, Alex Lutz est également un humoriste hors pair. Son one-man-show, présenté depuis 2007, est un spectacle explosif dans lequel il s’amuse à décortiquer un panel de personnages hauts en couleurs (la vendeuse gaffeuse, le metteur en scène odieux…). Drôle et irrésistiblement déjanté. PATRiCk CARPENTiER
COuRTESy GALERiE PERROTiN, PARiS
light Painting
25 €, le 25 mai à 20 h 30, Salle Rameau, 29, rue de la Martinière, Lyon 1er. 04 78 28 24 75.
théâtre
Le Festival de caves : La Ville de Lyon accueille du 27 mai au 5 juin le Festival de caves, manifestation théâtrale organisée par la compagnie Mala Noche. Pas moins de douze spectacles seront au programme dont Caprices mis en scène par Guillaume Dujardin, le directeur du festival et de la Nuits Blanches. compagnie, et La Guérison infinie mis en scène par Raphaël Patout, artiste lyonnais, directeur de la compagnie Chambre Noire-Théâtre. Les représentations se déroulent dans des endroits insolites (caves, sous-sols…). Un rendez-vous underground à ne pas rater.
Clara.
Du 27 mai au 5 juin à 20 h, Lyon. Inscriptions au 03 81 83 25 04 ou sur festivaldecaves@yahoo.fr - www.compagniemalanoche.fr
Salon
Salon Mode & Accessoires ID d’Art : Créé par Id d’Arts, le salon Mode & Accessoires réunit de nombreuses marques de créateurs. Avis aux fans de shopping : prêt-àporter, chaussures, bijoux mais aussi sacs et pochettes se bousculent dans les allées. C’est l’endroit où il faut être pour rencontrer créateurs et bloggeuses mais surtout pour ne rien louper des nouvelles tendances.
FeStivalS
Les Nuits de Fourvière : Evénement multidisciplinaire incontournable de l’été, Les Nuits de Fourvière proposent tous les ans une programmation exceptionnelle. Pour cette nouvelle édition, des premières mondiales de Cyrano de Bergerac par Georges Lavaudant, Carmen par Mario Tronco, des concerts de Dead Can Dance à M en passant par Patti Smith, Nick Cave, Keith Jarrett et bien d’autres. Du 4 juin au 31 juillet (tarifs différents selon les spectacles). Grand théâtre, Odéon et Esplanade de l’Odéon (Théâtres romains du parc archéologique de Fourvière), rue de l’Antiquaille, Lyon 5e. 04 72 32 00 00 - www.nuitsdefourvière.com
5 €, -12 ans gratuit. Du 24 au 26 mai, vendredi de 13 h à 20 h, samedi de 10 h à 20 h, dimanche de 10 h à 19 h. Embarcadère, 13 bis, quai Rambaud, Lyon 2e. 06 78 04 12 99 - id-dart.com/salon/mode-et-accessoires-lyon
danSe
Livraisons d’été : Cocktail de fin de saison aux Subs. Après Paris, le collectif lyonnais Loge 22 y offre une rasade de sa danse tendue. L’association W rajoute un doigt de cirque et de musique. Et Pierre Baux nappe le tout en enrobant d’une mise en scène de guingois un texte de Violaine Schwartz. Ça s’arrose. 12 à 14 €. Du 24 au 29 juin, Les Susbsistances, 8 bis, quai Saint-Vincent, Lyon 1er. 04 78 39 10 02 - www.les-subs.com
dead Can dance. LISA GERRARD / BREnDAn PERRy
opéra
BERTRAnD STOFLETh
La Flûte enchantée : Le plus merveilleux opéra de Mozart, sinon de tout le répertoire, tombe entre les mains du vidéaste le plus doué pour la fantaisie. Confier La Flûte enchantée à Pierrick Sorin, l’idée est lumineuse. Le monde lyrique et les grands enfants attendent avec impatience cette féerie promise, où le public devrait se sentir comme en immersion.
32
13 à 94 €. Du 24 juin au 9 juillet, Opéra, 1, place de la Comédie, Lyon 1er. 08 26 30 53 25 - www.opera-lyon.com CITY
PATRICE FORSAnS - ATELIER COnTRAST
agenda
AGENDA
Le rendez-vous des gones Ils sont petits, ils sont mignons, et eux aussi ont droit à leurs sorties. Notre bouillon de culture pour les jeunes pousses lyonnaises.
24 à 79 €. Du 3 au 5 mai, ven. à 20 h, sam. à 10 h 30, 14 h, 17 h 30 et dim. à 14 h 30, Halle Tony-Garnier, 20, place Docteurs-Mérieux, Lyon 7e. 04 72 76 85 85 www.halle-tony-garnier.com
DR
CLOWN
L’Arrosoir, odyssée champêtre : Entre le clown, le mime et le théâtre d’objet, L’Arrosoir, odyssée champêtre raconte les aventures d’une citadine invétérée à la campagne. Plantes, légumes, insectes… Zéa part à la découverte d’un monde dont elle ignore tout. Un spectacle plein d’humour signé et interprété par Pauline Thireau. (A partir de 4 ans).
8 à 12 €. Du 22 au 28 avril à 14 h 30, dim. à 16 h, Théâtre Espace 44, 44, rue Burdeau, Lyon 1er. 04 78 39 79 71 - www.espace44.com
STAGE ENTERTAINMENT
SPECTACLE MUSICAL
L’Age de glace live ! : Après les films, le spectacle ! Pour l’occasion, Fox, Scrat, Sid, Manny et Diego, les héros de la série imaginée par les studios 20th Century Fox, ont chaussé leurs plus beaux patins. Entourés de trente comédiens, ils vont user de leur imagination pour aider Pêche, la jeune mammouth, à se sortir d’une situation difficile. Un spectacle mêlant patinage, acrobaties aériennes, marionnettes géantes et vidéo à voir en famille. (A partir de 4 ans).
THÉÂTRE
Léon et Picorine : La Maison de Guignol accueille cette pièce de théâtre familiale de Christian Minakian. L’histoire ? Celle de deux voisins, Monsieur Léon et Madame Picorine, qui se détestent avant d’apprendre à s’aimer. A l’issue de la représentation, les enfants sont invités à visiter les coulisses du spectacle. (A partir de 7 ans). 8,80 à 10,80 €. Du 20 avril au 5 mai à 10 h 30, La Maison de Guignol, 2, montée du Gourguillon, Lyon 5e. 04 72 40 26 61 - www.lamaisondeguignol.fr
19 à 17 €. Les 24 et 25 mai à 20 h, Théâtre Nouvelle Génération, 23, rue de Bourgogne, Lyon 9e.04 72 53 15 15 - www.tng-lyon.fr
CONTE MUSICAL
Le Voyage de Zadim : Conte musical et chorégraphique, Le Voyage de Zadim offre le récit des aventures d’un jeune garçon de 7 ans devant parcourir le monde à la recherche de 7 fleurs magiques, seules capables de sauver son père mourant, le grand sorcier Séléné. Un voyage initiatique plein de douceur proposé par la compagnie Pas mots notes. (A partir de 14 ans). 5 à 8 €. Le 17 avril à 15 h, Espace Albert Camus, 1, rue Maryse Bastié, Bron. 04 72 14 63 40 - www.albertcamus-bron.fr
DAVID DEL VAL
THÉÂTRE
Le Prince heureux : Adapté du conte éponyme d’Oscar Wilde, ce spectacle raconte l’histoire d’un prince qui découvre la triste réalité de la vie de ses sujets après sa mort et décide de se racheter grâce à l’aide d’une hirondelle. La compagnie catalane La Baldufa porte à la scène ce magnifique récit en mêlant textes, musique, projection et jeux d’ombres et de lumières. (A partir de 6 ans).