Mémoire projet Semestre 2

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PANTONE 18-0107 KALE

Michael BOULLE



SOMMAIRE

Les recherches thématiques Evolution du projet Références


RECHERCHES THÉMATIQUES

Ce second semestre est axé sur un pavillon de thé prennent place dans jardin d’une maison japonaise contemporaine, dont l’intérieur fût entièrement rénové par Kengo Kuma. Dans un premier temps, il s’agissait de faire des recherches suivant des thèmes donnés, tout d’abord par groupe de 3 par ateliers, puis avec les autres groupes des autres ateliers. Il fallait alors choisir parmi 6 thèmes proposés. Pour ma par, nous avons choisis Kengo Kuma comme sujet de recherche.


RECHERCHES THÉMATIQUES BIOGRAPHIE/INTRODUCTION Kengo Kuma (1954) est un architecte japonais dont le travail inspire la candeur, ce qui le place parmi les plus talentueux du XXIe siècle depuis la création de sont agence Kengo Kuma & Assosiates en 1986; la justesse et la profondeur de ses oeuvre lui on aujourd’hui permis de devenir membre de l’American Institute of Architects et de la Royal Institute of British Architect. On lui prête aussi la talentuosité dans l’entreprise de l’écriture, il a en effet écrit AntiObject , dont l’éminence du propos a entrainé leurs traductions dans plusieurs langues. Ses travaux appellent à un sentiment de confort, justesse, et pureté tout en s’engagent dans la dynamique du développement durable (qui était l’objet de sont architecture avant l’importance qu’on à commencé à accorder a ce sujet au tournant du XXIe siècle). L’universalité du propos que Kengo Kuma réussi a faire vivre dans ses projet lui vaut un succès mondial, soulevant l’architecture au delà des frontières culturelles. Les travaux de l’architecte japonais transfigure l’art de la conception architecturale dans ses questionnement et ses thématiques plurielles. C’est de plus, que Kengo Kuma donne une importance particulière au patrimoine ce qui donne une harmonie toute particulière à chacun de ses projets. Il s’agit donc d’un engagement social et économique. L’architecture de Kengo Kuma Il s’agit pour Kengo Kuma de penser l’architecture non comme un élément structurel, comme une sculpture mais comme un ensemble d’échantillon. Cela fait que Kengo Kuma prête énormément attention au détail tel que les matériaux et la formes car c’est eux qui forment la totalité de l’édifice que l’on fractionne en « particule » C’est donc une architecture transparente qui se fond avec l’environnement: Kengo Kuma parle « d’effacement de l’architecture ». Question d’environnement importante : Date clé pour Kuma : 1991. Pour Kuma, comme pour beaucoup de Japonais, les catastrophes naturelles tels que les Tsunamis sont des manifestes d’une volonté supérieure afin de purifier la société d’un certain déclin sociale et culturelle. Le Tsunami de Tohoku 1991est alors comparé à l’épisode biblique de Noé, et est pour Kuma une manière de revenir à ses sources et valeurs. En effet Kengo Kuma cherche a créer une architecture qui se dresse contre la “mode” et uniformisation des cultures. Il s’agit pour lui de s’engager plus particulièrement socialement et économiquement face à cet oublie de la Nature porté par le XXe siècle. L’homme, l’environnement, et la culture ; pour Kengo Kuma, l’architecture a pour but de créer un lien, un dialogue entre ces thèmes. C’est pourquoi il travail auprès d’artisans, choisissant et travaillant de manière responsable les matériaux mêlant ainsi le respect de le nature a la poésie. Par Noor Salamat, Atelier Vaudou


RECHERCHES THÉMATIQUES

Coupe


RECHERCHES THÉMATIQUES

RAPPORT À LA NATURE L’architecture de Kengo kuma explore l’harmonie avec la nature. Il considère que toute ses productions se doivent de se figurer en eurythmie avec le site. Il approche chacun de ses projets avec une vision particulière de la nature, qu’elle constitue le cadre où qu’il faille la produire. Il est très important pour l’architecte de construire sans participer à la destruction et l’oublie de la nature. On observe cette réflexion a Kiro-san au Japon dans l’observatoire qu’il a conçu en 1994 (ayant une surface totale de 474 m2). Il a travaillé pour ce projet sur le concept de ce qu’est un lieu dédié a l’observation et sa place dans la forêt. Comme l’explique Kengo Kuma ce projet s’est concentré sur l’anti-disposition d’objets dans la nature. L’observatoire de Kiro-san se présente sous la forme d’une seule fente étroite à l’intérieur du flanc de la colline. Cela a renversé le concept, inhérent à notre vie quotidienne, selon lequel toute plate-forme d’observation expose généralement sa présence en se tenant sim- plement au milieu de l’environnement naturel. Mais pour l’architecte la relation de son travail avec la nature passe aussi par des procédés précis. En e et, pour l’observatoire le som- met de la colline qui était auparavant tranché horizontalement pour une fonction d’observatoire parc est restauré dans sa forme originale par remplissage. Ensuite, la fente étroite est recréée, cette fois enfouie dans le sol. La fente est donc tout ce qui est visible de l’extérieur. Il a revu le principe de création au sein de la nature d’une architecture pour la rendre invisible. Il a cherché a faire entrer l’environnement dans ce lieu a travers un système d’infrastructure, on voit alors, l’attention qu’il porte a limiter la violence de l’impact de son architecture sur l’horizon, au point de la faire disparaitre sous terre. Cette conception édifie le dialogue respectueux institué entre son art et la nature. Par Sacha Bigot, Atelier Vaudou


RECHERCHES THÉMATIQUES

Water glass House

Katsura palace


RECHERCHES THÉMATIQUES

MATÉRIALITÉ Kuma a pour principe de commencer ses projets d’une façon assez particulière, il trouve d’abord en fonction du contexte le meilleur matériau. C’est là que tout son raisonnement commence. Ainsi il a effectué de nombreux projets avec du bois, un matériau qu’il prend plaisir à travailler, car pour lui c’est un des matériaux les plus faciles pour connecter son architecture avec son contexte. Influencé par sa culture japonaise, pour Kengo Kuma le bois c’est une façon de faire écho à la nature, de toujours en parler, il ne faut jamais oublier qu’on construit toujours dans un certain environnement. « Ses qualités inhérentes, ses textures variées et uniques, sa malléabilité, sa légèreté et son odeur si propre à éveiller l’incontournable lien avec la forêt. » C’est ainsi que Kengo Kuma travaille avec le bois comme on peut le voir avec Great Bamboo Wall. Mais il s’est également confronté à d’autres problématiques. Comment avec d’autres matériaux que le bois souligner cette tension entre bâtis et nature ? Il s’est tout d’abord confronté à cette question avec la water/glass house une maison qu’il a faite en réponse à l’architecture de Taut ainsi de sa villa Hyuga et du Katsura Palace, il veut capturer la nature sans s’en détacher, avec des matériaux inhabituels. L’idée de Kengo Kuma est de garder l’essence du Katsura tout en repensant a la manière dont interagissent l’espace et l’individu. Il s’est aussi confronté à des matériaux qui relèvement encore plus du dé t ; la pierre. Pour Kengo Kuma, la pierre c’était tout d’abord un matériau froid, qui ne laisse rien passer, un matériau qui sépare, ainsi il n’avait presque pas utilisé de pierre, car pour lui ce matériau ne soulignait pas bien cette tension qu’il voulait souligner. Mais c’est alors qu’il accepta un projet, où il se vint contraint de travailler avec celui-ci. Il devait intégrer dans son architecture deux anciennes réserves de riz, deux maisonnettes, en pierre, d’environ une centaine d’année. Il fallait qu’il créé un échange constant entre l’intérieur et l’extérieur, il fallait qu’on sente l’extérieur de l’intérieur. Par Manon LeTutour, Atelier Vaye


RECHERCHES THÉMATIQUES

Hara par Hiroshige

Stone Museum


RECHERCHES THÉMATIQUES

LE PARTICULE Qu’est-ce que le particule? Kengo Kuma pense l’architecture en tant qu’ensemble de particules qui forment une totalité. Contrairement à beaucoup d’autre architecte qui conçoivent la conception d’édifice comme de la sculpture. Comme les dessins de Hiroshige, Kengo kuma se concentre sur la forme et la représentation en élévation frontale de ses projets. Hiroshige est un artiste emblématique du style japonais dont les peintures sont caractérisé par une succession de plans qui se cumulent et donc une absence de perspective (c’est donc la tailles des éléments et leurs emplacements dans l’espace qui défini la profondeur de celui-ci) Kengo Kuma s’inspire du style de Hiroshige en réduisant les différents éléments (lumière, air, son) à des particules qui interagissent avec l’espace. Il s’agit alors non pas de rendre l’architecture transparente, mais de crée une architecture qui se fond avec l’environnement: dans la mesure où ces particules créent la realation avec l’environnement par leurs formes, matériaux et leurs tailles. En quoi l’échantillon est-il important dans les travaux de Kengo kuma ? Il s’agit alors pour Kengo Kuma d’étudier cette echantillon afin de l’appliqué petit à petit à des projets plus grand. Il s’agit d’expérimenter l’échantillon, voir jusqu’où il peut être utilisable. Il est donc très important pour Kengo Kuma d’étudier les différentes échelle que peuvent adopter ces “échantillon” non seulement sur des maquettes, mais aussi sur des projet. On peut notamment penser au Stone Museum qui à été tout d’abord pensé a partir d’un échantillon de pierre. On peut aussi penser a l’assemblage “chidori” qui été d’abord utilisé pour des meuble mais qui à ensuite été appliqué à un musée. Par Noor Salamat, Atelier Vaudou

Chidori


RECHERCHES THÉMATIQUES

KXK

Komorebi


RECHERCHES THÉMATIQUES

LES PAVILLONS DE THÉ Le pavillon de thé est à Kengo Kuma ce que sont les particules aux projets. En effet, Il dessine des pavillons de thé pour s’inspirer. Ils sont donc explicitement la retranscription de sa pensée. Ainsi, nous retrouvons différents aspects son architecture à travers ses pavillons de thé. Le KXK par exemple. Ce pavillon ,datant de 2005 pour le Hara Museum of Contemporary Art, reprenant la forme d’une bulle, est comparable aux formes érigées dans la nature. Constitué d’une membrane en feuille EVA de 2mm soutenue par un alliage à mémoire de forme de 2mm également, il peut varier de forme en fonction de la température, rendant le pavillon léger, presque fragile. Kongo Kuma parlant «plus de membrane assimilée plutôt que d’un cadre», renvoyant à un effacement de l’architecture, pour devenir une sorte de de cocon. Une bulle protectrice sensiblement fragile. Tout comme le Komorebi, un autre pavillon créé pour le Château La Coste en 2017 qui arbore un style « aussi organique que celui d’un arbre » selon Kengo Kuma. C’est une structure utilisant un ensemble de particule de segment de bois se soulevant progressivement pour surplomber un petit espace. De façon protectrice, la cérémonie du thé se déroule alors en pleine nature. De par ses matériaux et sa forme, il interagit avec son espace de manière à s’harmoniser avec la forêt environnante. Ainsi, à travers ses pavillons de thé Kengo Kuma retranscrit son rapport aux matériaux ainsi que la place qu’il accorde à la nature dans ses réalisations. Cette philosophie se retransmet dans son architecture, en passant par les particules, la rendant sensoriellement unique. Par Michael Boulle, Atelier Schrepfer


EVOLUTION DU PROJET

Dans un second temps, nous allions alors ériger le pavillon de thé. Premièrement, il s’agissait de concevoir des maquettes concept, de manière à avoir vers quelle direction aller pour répondre au mieux au programme.


EVOLUTION DU PROJET SITUATION

8B rue Sedaine 75011

Plan simplifié de la maison


EVOLUTION DU PROJET

Coupe

Coupe

Coupe


EVOLUTION DU PROJET

La maquette qui nous intéresse C’est un module que l’on pourrais alors dupliquer. Il s’agit de reprendre le temps d’une vague. Lorsqu’on entre dans le pavillon, la vague se forme, elle est donc peu haute. Plus on avance, plus la structure surplombe l’invité et retombe pour créer un volume praticable pour la cérémonie du thé. Le pavillon serai composé d’une armature en bois (pannes et solives courbes) soutenant une toile tamisant la lumière. Il y a donc un renvoi à la nature ainsi qu’à la philosophie de Kengo Kuma; pour lui, les catastrophes naturelles sont une manifestation d’une volonté supérieure visant à purifier la société d’un déclin. De plus, il formerai un corps possédant un squelette, une peau, et des organes (volume dédié à la cérémonie du thé). Le pavillon se veut rassurant de par sa proximité avec les invités. Elle s’inspire directement de mon projet du premier semestre, « In Quod Ex Machina », qui reprenait cette idée de toile déposée sur une structure, prônant la légèreté, pertinente avec le programme d’architecture éphémère de l’ancien projet.

Coupe


EVOLUTION DU PROJET

Plan

A’

B’

B

Plan

A


EVOLUTION DU PROJET

Pour cette maquette, j’ai tout d’abord commencé par extrapoler le module. En prenant ainsi compte du volume nécessaire à la cérémonie du thé et en donnant cette forme organique qui me convenais. Le sens de circulation permettais de dissimuler la cérémonie aux baies vitrées et d’avoir ce sentiment que la vague nous surplombe. Par un échec de réalisation, je n’ai pas pu créer les pannes et poser la toile, ce qui donne à la maquette un aspect d’ossements de cétacé que dans lequel on pourrait déambuler. Il en est ressorti que ces vagues (fermes) communiquaient bien avec la charpente du salon de la maison.

Coupe

B’

B

A

A’

Coupe


EVOLUTION DU PROJET


EVOLUTION DU PROJET

Pour cette maquette là, le projet à grandement évolué. Tout d’abord, le jardin dialogue avec le pavillon. En effet, le relief se plie au pavillon, il est parasité par celui ci. Pour cela, j’ai esquissé une forme trématodique 1 et l’ai reproduit sur le projet. De plus, les fermes sont améliorées pour êtres structurellement viable. Egalement, l’angle de la poutre principale des fermes reprend l’angle du toit et lai dialogue avec la charpente du salon est amorcé. Ensuite, la vague se définit comme La Vague de Gustave Courbet en 1870, elle reprend l’idée de vague se repliant pour former un volume interne.

1Le Trématode est un parasite en forme de

ver, très répandue chez les parasites


EVOLUTION DU PROJET PREJURY


EVOLUTION DU PROJET PREJURY

Cette fois, le recherche est encore avancée. En effet, le volume intérieur est travaillée tout comme les effets de projection. De plus, la forme de la vague se concrétise. Enfin, une étude du jardin Tino Rossi à Paris ainsi que du A n d e r s e n M u s é u m p a r Ke n g o Ku m a , permettant d’introduire la végétation du jardin dans le projet.

Armes Tokonoma+Misuya


EVOLUTION DU PROJET PREJURY TEXTE DE PRÉSENTATION

Je vais tout d’abord introduire le pavillon de thé en parlant de Kengo Kuma ensuite je mettrais en relation mes propos avec mon pavillon puis je vous parlerai du corps du projet et enfin nous aborderont le jardin.

Pour Kengo Kuma, l’architecture n’est pas une structure ni une sculpture, c’est un ensemble d’échantillons. C’est pour cela qu’il travaille les matériaux et la forme de manière très détaillée. Il s’inspire de Hiroshige, qui n’utilise pas nécessairement de perspective dans son art mais réduit les éléments au fur et à mesure pour que son oeuvre prenne de la profondeur. Kongo Kuma utilise donc des particules interagissant avec l’espace, l’architecture se fond dan l’environnement de par un jeu de forme, de dimensions et de matériaux. De cette manière, les différentes strates du pavillon s’agrandissent ou se réduisent au fil du parcours. De plus, le jeu de dilatation des espacement permet un effet de perspective. Ainsi, chaque échantillon communique avec son voisinage. La vague grandie donc au fil du parcours et retombe pour former le volume nécéssaire à la cérémonie du thé. Deux interprétations en découle. Elle pourrait se vouloir menaçante de par l’ombre assombrissant le regard, rappelant les tsunamis intégrés dans la culture nippone de par l’art ou l’utilisation du bois dans les construction, facilitant la reconstruction a posteriori. On peut également notifier une ossature de baleine dans laquelle nous pourrions déambuler. Elle pourrait également se vouloir Selon la spatialité japonaise, le parcours réconfortante telle une couette se voudrait asymétrique, en cohésion se rabattante sur l’homme avec la vague, de par le caractère épuisé à la recherche de calme, aléatoire des phénomènes naturels. créant une césure avec la Ainsi, le pavillon arbore un cheminement tourmente de la vie urbaine. fluide de cette manière (geste sur maquette). Grace à Gustave Courbet (montrer), la forme a pu évoluer de manière a me satisfaire dans l’accomplissement de cette idée de vague formant un volume praticable.


EVOLUTION DU PROJET PREJURY TEXTE DE PRÉSENTATION Les échantillons viennent interagir avec la charpente de la maison. Ils se projette à travers les solives du salon grâce à la pente du toit répondant à l’inclinaison des poutres principales des échantillons. En parallèle, ils se contrastent de par la régularité des solives contre le jeu de dilatation des espacements en fonction de l’énergie emmagasinée par la vague. Là où l’espacement est nul, le pavillon de thé prend place. En y entrant, nous pouvons y déposer nos effets personnels à droite. Plus en profondeur nous trouvons le mizuya à notre droite. Les ustensiles de la cérémonie sont éclairés par la fine percée dans la structure faisant office de tokonoma, une vue étroite sur la végétation extérieure. Au fond du pavillon, les échantillons rappellent la topographie de par des percements laissant progressivement entrer la lumière et reprendre le processus de dilatation pour que le pavillon vient se projeter à travers le plan d’eau. La structure se dissout peu à peu. Depuis la baie vitrée de la maison japonaise, le pavillon parait être un autre lieu de par la distance prise grâce au plan d’eau. Il semble sortir de l’eau pour peu à peu se construire depuis cet angle. Egalement, les bambous semblent petit à petit vouloir envahir le pavillon, qui parait s’élancer pour y échapper et retomber dans le petit morceau de rivière surplombé du cerisier en fleur. L’étude du jardin Tino Rossi a permis cet effet. Il est subjectivement un jardin qui fonctionne très bien. Du coté Seine, les passages très aérés dévoilent le panorama des quais de la Seine, à travers un relief artificiel qui s’exprime sous la forme d’amphithéâtres. De ce coté, c’est la sociabilité qui prime. La végétation coté ville semble stimuler l’isolement et l’introspection, de par le cloisonnement qu’elle occasionne. C’est ce que l’on peut retrouver dans le parc du C’est donc un pavillon qui va Andersen Muséum à Odense par Kengo jouer avec les sens des Kuma. La végétation cloisonne des espaces visiteurs ainsi qu’avec son et en libère certains, permettant ainsi environnement, tout en étant différentes utilisations et différentes densités propice à la cérémonie du de population comme le jardin Tino Rossi. thé.


EVOLUTION DU PROJET PREJURY ÉTUDE

Andersen Museum, Odense Ce que l'on peut remarquer d’après ces relevés, c'est que les lieux de sociabilité sont des lieux très aérés, au contraire de la végétalion qui cloisonne des espaces et sont les lieux les plus proposces à la solitude. J’ai adapté cela en disposant le pavillon entre la forêt et plage, car la cérémonie du thé est un moment d’introspection et de sociabilité. Jardin Tino Rossi, Paris Rayon de sociabilité


EVOLUTION DU PROJET PREJURY ÉTUDE

Protocole: -Aller sur place et relever la position de chaque personne sur le plan -Repérer les lieux les plus ou lestions fréquentés - A n a l y s e r l e l i e u ( t o p o g ra p h i e , végétation, largueur des allées) -Conclure des lieux propices ou non à la sociabilité


EVOLUTION DU PROJET PREJURY


EVOLUTION DU PROJET PREJURY


EVOLUTION DU PROJET JURY FINAL


EVOLUTION DU PROJET JURY FINAL

Il s’agissait à présent de travailler dans les détails. Tout d’abord en accentuant l’effet de distance mise par le plan d’eau, le projet allait alors habiter l’angle de la parcelle. Cette distance on peut également se jouer dans le contraste, entre la maison et le jardin. En effet, il ne s'agit plus de jardin japonais de bambous mais un jardin alpin, habité de sapins. De plus, la maison prend d’un style japonais moderne, un jardin alpin donnera une impression « d'autre monde » au contexte du pavillon. De ce fait, il s’agissait alors de travailler les textures du sol. Le style alpin se caractérise par beaucoup de minéraux sédimentaire entrant en confrontation avec de la verdure. Comme la topographie suivait le pavillon, je décida de rompre ce dialogue par une transition sable-herbe ne suivant pas le pavillon. On pourrait évoquer une tension entre le pavillon et son sol, interdépendant mais détachés. Du sol, on s’intéresse alors au calpinage, qui ici suit les baies vitrées pour Enfin, il s’agissait de concrétiser le projet, en guider vers les tatamis. Il s’intéressant aux aspects structurels du pavillon. v i e n t a c c e n t u e r l e s Nous nous sommes alors interrogés sur des projections dans le sens fondations par dalle de béton ou bien avec du de la charpente et ses bois qui ferait calpinage. Cependant, l’idée de reposer sur des platines surmontant de petites perpendiculaires. dalles souterraines semblait plus simple et durablement meilleur que du bois. Ensuite, les fermes utilisent des assemblage en queued’aronde, recouvrant un tube de métal assurant la rigidité de la structure.


EVOLUTION DU PROJET


EVOLUTION DU PROJET


EVOLUTION DU PROJET

FL+4.16 FL+4.06 FL+3,76

0

1

FL+3,91

5

10


EVOLUTION DU PROJET


0

es

Plan 1:50

N

Plan masse 1:100

EVOLUTION DU PROJET


EVOLUTION DU PROJET


EVOLUTION DU PROJET


EVOLUTION DU PROJET


EVOLUTION DU PROJET


EVOLUTION DU PROJET


EVOLUTION DU PROJET


EVOLUTION DU PROJET


RÉFÉRENCES

REFERENCE

Hiroshige, Utagawa, 1835 Hiroshige Utagawa, 1835-37

Komorebi, Kengo Kuma, 2017

KKAA, Komorebi, 2017 Chateau La Coste


RÉFÉRENCES

Oervegn, Vasarely

Autoportrait, Vasarely


RÉFÉRENCES

Lac de Trécolpas


RÉFÉRENCES

Laune de l’Esteron


RÉFÉRENCES

Vague, Gustave Courbet, 1870




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