Ami(e) Internaute, Ce cinquante-quatrième diaporama est le premier d’une série consacrée à la Seconde Guerre Mondiale en Algérie. Il concerne la période depuis le début de la guerre jusqu'à la fin de l’attaque de Mers-el-Kebir. Faites le circuler sans restriction ! Merci aux propriétaires des photos dont les noms apparaissent entre parenthèses. Pour l’histoire de l’aviation en Algérie que je prépare, je recherche des photos, des documents, des récits et des témoignages, merci d’en parler autour de vous. Bien cordialement. Pierre Jarrige. jarrige31@orange.fr http://www.aviation-algerie.com
3 septembre 1939
6 juillet 1940
Le 3 septembre 1939, mobilisation générale, les nombreux réservistes sont rappelés et répartis dans les unités de l’armée de l’Air selon leurs qualifications. Les rappelés « pilotes estafettes », ce sont des pilotes de tourisme qui ont obtenu ce brevet par équivalence et après avoir participé à quelques manœuvres en temps de paix, sont affectés sur les quelque 170 avions réquisitionnés et basés à Maison-Blanche et La Sénia. Plusieurs brevetés pilotes militaires rejoignent les GAO d’Afrique du Nord sur Potez 25, les escadrilles régionales de chasse ERC 571 à Alger et 572 à Oran ou des unités de chasse et de bombardement en métropole. Les groupes de bombardement et de chasse qui se trouvaient en manœuvre en AFN rejoignent rapidement la métropole, ainsi que les groupes de chasse GC I/6 et I/7 et les GIA entraînés au parachutage et au transport Les écoles de pilotage se replient en Algérie selon un plan prévu de dix écoles à créer qui ne sera pas réalisé. Seule l’école de Relizane est opérationnelle. La 9ème escadre est créée à Oran en novembre 1939 sur Morane 406 avec les GC I/9 et II/9, qui, après avoir perfectionné les pilotes issus des écoles, partent en métropole de mars à juin 1940. Le général Joseph Vuillemin (ci-contre), commandant en chef des forces aériennes depuis février 1938, ne se faisait aucune illusion sur la possibilité pour la France de gagner la guerre. Il avait pressenti la défaite lors d’une visite en Allemagne en août 1938. Il avait mesuré alors la différence des efforts de deux pays et les qualités et quantités des avions des deux pays. Il savait aussi que la doctrine de combat de l’armée de l’Air était désuète et qu’aucun enseignement n’avait été tiré de la guerre d’Espagne. Lors de la débâcle, afin de sauver personnel et matériel et envisager de poursuivre la lutte, le général Vuillemin ordonne, le 16 juin 1940, le départ de tout les avions en état de vol vers l’ Afrique du Nord. Huit cents avions environ partent sans documentation, souvent non armés ou manquant d’équipements, avec des pilotes quelques fois non qualifiés et s’éparpillent sur les aérodromes d’Algérie et dans la nature. Cette force aérienne importante, mais sans cohérence, avec peu d’avions vraiment opérationnels et sans pièces de rechange restera quasiment clouée au sol. Ce désordre offrira cependant une bonne opportunité pour plusieurs équipages de partir vers Gibraltar et de poursuivre le combat en Angleterre, avant que l’ordre de rendre les avions indisponibles intervienne. Le général Vuillemin sera nommé inspecteur général de l’armée de l’Air le 24 juin 1940 puis, en congé sur sa demande en novembre 1940, il résidera ensuite en Algérie à laquelle il était très attaché.
A La Sénia, des avions de tourismes réquisitionnés – 170 avions environ ont été réquisitionnés en Algérie, aucun ne survivra à la guerre (Jacques Mutin)
A l’Atelier aéronautique d'Hussein-Dey (AAHD), les mécaniciens réservistes mobilisés pour l'entretien des avions de tourisme réquisitionnés (Hubert Lestrade)
Les pilotes estafettes Ă Hussein-Dey (Hubert Lestrade)
25 mars 1940 Les mobilisés de Souk-Ahras Debout : Boutrois Adolphe Haeberlé Sinibaldi Ernest Greck Lucien Camilleri Accroupis : Etchevarry Marcel Danet Louis Horte Lucien Scalone Marcel Durand Lucien Filhol (Lucien Scalone)
Mobilisation : Jean Neveux, RenĂŠ Mariano et X (Jeanne Neveux)
Rappelé au GAO 1/585, le sergent réserviste Gérard Delorme, de Sidi-Bel-Abbès, vole sur Potez 25 (Jacqueline Delorme)
Novembre 1939 – Les « classes » à Blida (Alain Barria)
Novembre 1939 – L’encadrement des « classes » à Blida (Alain Barria)
Ouargla, septembre 1939 – Inspection du colonel Carbillet, commandant les Territoires du Sud, en Dewoitine 338 d’Air France réquisitionné (Suzanne Périchon)
Air France Les équipages d'Air France apportent leur contribution à l'effort de guerre par des rapports sur ce qu'ils constatent pendant les vols. Cette activité ne passe pas inaperçue et ils seront suspectés, durant toute la guerre, par les belligérants anglais, allemands et italiens qui les attaqueront quelques fois, malgré leurs marques civiles (Bernard Arin)
En 1939 et 1940, l'activité d'Air France a continué d'être très active comme le montre le carnet de vol du pilote Emmanuel Arin en Dewoitine 338 – La ligne de Dakar passe toujours par Oran – Le vol Marseille-Rome est avec des plénipotentiaires (Bernard Arin)
L'hydravion LeO H 246 mis en service sur Marseille-Alger le 14 octobre 1939 (Air France)
Blida 1939 – Bloch 210 (Maurice Cronier)
Biskra 1939 – Potez 54 (Jean Bovet)
Sétif 1939 – Morane 406 de la 1 ère escadrille du GC I/7 (Jean Bovet)
Sétif 1939 – Morane 406 (Jean Bovet)
Avant le départ pour la métropole, un Morane 406 du GC I/7 accidenté à Sétif en 1939. Ci-contre, des pilotes du GC I/7 chez Pacheux à Sétif en 1939 avec, au centre : Albert Littolff qui deviendra pilote au Normandie-Niemen et qui disparaîtra le 16 juillet 1943. (Raymond Macia)
Escale à Bastia le 11 octobre 1939 pour le personnel du GC I/7 qui rentre en métropole en Bloch 220. Ci-dessus, le personnage au fond satisfait à la tradition sur la roulette de queue (Raymond Macia)
Sétif 1939 – Potez 63-11 (Jean Bovet)
Sétif 1939 – Messe devant un Potez 63-11 (Jean Bovet)
Sétif 1939 – Potez 63-11 (Jean Bovet)
Sétif décembre 1939 – Potez 63 et le capitaine Truchot (Jean Bovet)
Sétif, décembre 1939 – Potez 63 (Jean Bovet)
Ouargla, fin 1939 – Devant un Potez 540 : X, Lontarne, Emile Cimino et Maurice Staletti (Emile Cimino)
Sur le Monument aux Morts de Lasbordes (Aude), le Sgt Vives du GC I/10 (Marc Bonas)
Ecole de pilotage de Relizane – Juin 1940 – Morane-Saulnier MS 230 (Jean-Georges Bouvier)
Ecole de pilotage de Relizane – Juin 1940 – Morane-Saulnier MS 230 (Jean-Georges Bouvier)
Ecole de pilotage de Relizane – Juin 1940 – Hanriot 436 (Jean-Georges Bouvier)
Ecole de pilotage de Relizane – Juin 1940 – Romano 82 (Jean-Georges Bouvier)
Ecole de pilotage de Relizane – Juin 1940 – Caudron 445 Goéland (Jean-Georges Bouvier)
Ecole de pilotage de Relizane – Juin 1940 – Bloch 210 de passage (Jean-Georges Bouvier)
Le 9 juin 1940, le GB II/61 quitte Blida pour rejoindre le front en Marcel-Bloch 131, avec le SC mécanicien Yves Thévenot (Jean-Paul Thévenot)
La guerre est finie, le 21 juin 1940 Henri Fouques Duparc rentre en Afrique du Nord avec un Potez 63 du GR I/22 (Franรงoise Fouques Duparc)
24 juin 1940 – L’échelon roulant du GC III/6 entre Marseille et Oran avec le Commandant Dorise (Xavier Bibert)
Le port d’Alger le 25 juin 1940, à l’arrivée des échelons roulants des GC III/2 et III/6 (Raymond Macia)
LeO 45, piloté par un équipage polonais, posé à côté de Collo le 24 juin 1940 (André Spiteri)
Blida 1940 – Amiot 354 (Maurice Cronier)
Blida 1940 – Potez 54 (Maurice Cronier)
A TÊbessa, le 1 er juillet 1940, Martin 167F Maryland du GB II/61 de Blida (Eugène Angosto)
Aéronautique Navale L'Aéronautique Navale, faiblement représentée en Algérie avant la guerre, s'appuie surtout sur les bases très bien équipées de Karouba et Sid-Ahmed en Tunisie, bien protégées et bien situées au coeur de la Méditerranée. La plupart des escadrilles et flottilles dépendent de ces bases et assurent des détachements dans toute l’Afrique du Nord En mai et juin 1940, de nombreux avions et hydravions, en provenance de la métropole, transitent en Algérie avant de se rendre en Tunisie ou au Maroc. Lors de l'armistice, sur l'aérodrome de Tafaraoui en cours d'aménagement au sud d'Oran, se trouvent trois Vought 156F de l'escadrille AB3. L'hydrobase d'Arzew abrite les escadrilles de Breguet Bizerte E2 et E3 et l'escadrille de Loire 130 1HS. Sur l'hydrobase provisoire d'Oubeïra-el Mellah, aménagée afin de faire face à une menace pouvant venir d'Italie, se trouvent les Latécoère 298 des escadrilles T1 et T2. Des Loire 130 sont sur l'hydrobase de Bône et divers Vought 156F, Dewoitine 520, Potez 631, LN 401/411 et Bloch 151 sont dispersés sur différents aérodromes : Tafaraoui, La Sénia, Blida ou Bône. Les croiseurs disposent généralement de deux hydravions Loire 130 pouvant être mis à l'eau afin d'assurer "l'éclairage" de la flotte, c'est à dire la reconnaissance, l'observation et le réglage des tirs. Les photos de l’Aéronautique Navale proviennent de la collection de Lucien Morareau et sont de MM Baudrit, Bulotier, Delaville, Desgouttes, Jourdain, Lassalle, Ledet, Palayer et Pestel. Ci-contre, le décollage dans le port d’Oran d’un Loire 130 du croiseur Jean de Vienne en 1940 et la mise à l’eau d’un Loire 130 à Oran en 1939.
En 1939, Ă Arzew, les Breguet Bizerte des escadrilles E2 et E3
LeO H 257bis du GB II/25 Ă Bougie en 1939
LeO H 257bis de l’escadrille B1 à Bône en juin 1940
Latécoère 298 à Oubeïra en juin 1940 – Le lac d’Oubeïra-el-Mellah, à 5 km au sud de La Calle, sert d’hydrobase temporaire
Latécoère 298 à Oubeïra-el-Mellah en juin 1940
Le SNCAC F.222 n° 1 de l’escadrille 10E à La Sénia en mai 1940
Mers-el-Kébir - 3 juillet 1940 Mers-el-Kébir, le Grand Port, ancien Portus Magnus des Romains, à 6 km à l'ouest d'Oran, est une rade naturelle transformée en une place forte. Dominant la rade, les forts constituent un ensemble défensif qui serait impressionnant si leur artillerie était supérieure à celle des navires modernes. La défense antiaérienne est médiocre, avec 4 batteries de 75AA et 3 sections de mitrailleuses. La Marine française, invaincue et intacte, représente un splendide instruments de combat. Après l'armistice, le 20 juin 1940, l'amiral Darlan informe tous les amiraux et préfets maritimes, par télégramme secret qui restera ignoré des Anglais, de prendre toutes les précautions de sabordage pour être inutilisables par l'ennemi si celui-ci essayait de s'approprier des navires L'Angleterre est désormais seule à supporter le poids de la guerre, sa marine est la première du monde, mais la flotte italienne vient de renforcer la flotte allemande et si d'aventure les navires français ralliaient l'Axe, c'en serait fait de la suprématie britannique. Le 3 juillet 1940, la flotte de l'Atlantique, sous les ordres de l'amiral Gensoul, se trouve répartie entre les ports de Mers-el-Kébir, Oran et Alger. A Mers-el-Kébir est regroupé environ un cinquième de notre Marine, il s'y trouve : la 1ère Division de Ligne, avec les croiseurs récents Dunkerque et Strasbourg, la 2ème Division de Ligne avec les vieux cuirassés Provence et Bretagne; la 6ème Division de contre-torpilleurs avec le Mogador, le Volta et le Terrible et enfin la 4ème Division de contre-torpilleurs représentée par le Tigre et le Lynx. Le ravitailleur d'hydravions Commandant-Teste et le contre-torpilleur Kersaint y sont également. Tous les navires sont amarrés selon une disposition qui montre bien que le commandement ne s'attend pas à une attaque. L’Armée de l’Air est nombreuse, avec tous les avions repliés de métropole, mais de nombreux avions hors d'état de voler, les bombardiers n'ayant ni viseurs, ni bombes. L’Aéronautique Navale dans la région est réduite à trois Breguet Bizerte et dix Loire 130 à Arzew équipés de projectiles anti-sous-marins guère dangereux pour les cuirassés, plus les quatre Loire 130 d'observation de tir de la 1ère Division de Ligne embarqués sur les cuirassés. Le mercredi 3 juillet à 8 h 05, la veille rend compte de la présence d'une flotte britannique comprenant les trois bâtiments de ligne Valiant, Resolution et Hood, les croiseurs Arethusa et Entreprise et le porte-avions Ark Royal (avec 18 chasseurs Blakburn Skua et 42 torpilleurs Fairey Swordfish), escortés de onze destroyers. C'est la force H de l'opération Catapult, commandée par l'amiral Somerville dont l’ultimatum propose trois solutions : -Rallier la flotte anglaise pour continuer à combattre Allemands ou Italiens. -Rallier, avec équipages réduits et sous contrôle anglais un port britannique. -Appareiller, avec équipages réduits et avec les Anglais, vers un port français des Antilles, ou vers les Etats-Unis. En cas de refus de ces "fair offers", les Français sont invités à saborder leurs navires dans un délai de 6 heures sinon, la flotte anglaise userait de la force pour éviter à nos bâtiments de tomber entre les mains ennemies. L'Amirauté donne l'ordre de résister. Le drame paraît alors inévitable. A 17 h 57, la flotte anglaise, dérobée à 6 ou 7 miles au nord derrière un immense rideau de fumées, ouvre le feu et nos navires reçoivent l'ordre d'appareillage général et de riposte. Les Loire 130 de réglage de tir décollent au milieu des gerbes. Pour la première fois depuis Waterloo, des canons anglais tirent sur les Français.
Ce n'est pas un combat, mais un massacre qui dure 13 minutes. L'escadre française, empêchée par une pointe rocheuse de répondre avec précision, est foudroyée à bout portant par les obus de 380, seuls le Dunkerque et la Provence ont tiré. Le bilan est désastreux : 245 obus environ ont été tirés par les Anglais, dix ont fait but. La Bretagne est coulé, le Dunkerque est fortement endommagé par quatre obus, la Provence touchée doit s'échouer à la côte, un obus fait sauter le Mogador. Seul, le Commandant-Teste, bourré de munitions et d'essence d'avion, est miraculeusement indemne. Par un tour de force, le Strasbourg réussi à rejoindre Toulon, avec les contre-torpilleurs Volta, Terrible, Tigre et Lynx. Des Swordfish tentent de l’attaquer mais la DCA du bord les dissuade. Les hydravions du Strasbourg et de la Bretagne, éclaireront les bâtiments français jusqu'à la nuit en signalant la position du Hood et de son escorte, avant de rallier le mouillage d'Arzew. A 17 h, les GC I/5 et II/5, décollent de Saint-Denis-du-Sig avec leurs Curtiss H 75 et les GC II/3 et III/3 décollent de Relizane en Dewoitine 520. Pris dans le dilemme de se battre contre nos anciens alliés ou de laisser massacrer les malheureux marins, les pilotes croisent les Skua sans ouvrir le feu. L'Afrique du Nord, hier hésitante, reste fidèle à la métropole, les marines de guerre et de commerce sont braquées contre les Anglais, un fossé profond se creuse entre l'Angleterre et la France. Winston Churchill dira :" Ce fut une décision extrême, la plus inhumaine, la plus pénible de toutes celles que j'ai eu à partager... C'était une tragédie grecque", il reconnaît avoir engagé une "lutte contre nature ». Le 11 novembre 1942, le sabordage de la flotte à Toulon, prouvera combien étaient vaines les raisons alléguées par Churchill pour détruire la flotte française et immoler ses marins. Cette affaire malheureuse eut plusieurs conséquences immédiates concernant l'armée de l'Air. Par la suite les évasions seront le fait de personnes isolées, alors que 150 à 200 pilotes parfaitement entraînés auraient pu participer à la Bataille d'Angleterre aux côtés de la RAF. Un pilote déclarera : Les Anglais nous ont interdit eux-mêmes le chemin de Gibraltar. La commission d'armistice germanoitalienne ne sera pas longue à reconnaître l'importance de la vague d'anglophobie. L'armée de l'Air pourra reprendre les vols à titre d'entraînement mais avec un nombre d’équipages et d'heures de vol limités. L’Histoire, politiquement correcte afin de ne pas culpabiliser nos « alliés » britanniques, a officialisé le nombre de nos marins assassinés à 1 300. Ce chiffre est faux ! Le 4 juillet, il a été dénombré officiellement 1380 tués, occultant que deux jours plus tard, l’ armada britannique ouvrit de nouveau le feu sur ce qui restait de notre flotte au mouillage en entraînant la mort supplémentaire de 205 de nos marins. Il y eut également des centaines de blessés dont beaucoup, gravement brûlés, mirent des semaines à agoniser dans d’indicibles souffrances. Au total, ce furent 1 927 marins français qui périrent durant ces attaques, chiffre proche des 2 403 morts de Pearl Harbour. La Marine anglaise a tué en une semaine plus de marins français que la Flotte allemande pendant toute la seconde guerre mondiale. La participation de l’Angleterre à l’affaire de Dakar et au combat fratricide de Syrie n'améliorera pas son image. Après l’attaque du 3 juillet, des bombardements de représailles sont entrepris. Dans la nuit du 4 au 5, dix bombardiers décollent, quatre seulement atteignent Gibraltar et lâchent neuf bombes à haute altitude et attaquent en piqué des cuirassés au mouillage dans la rade. Cette attaque est une surprise mais sans réel succès, la plupart des bombes tombent en mer. Le 9 juillet, des bombardiers de l’armée de l’Air, accompagnés des Glenn Martin 167 de l’escadrille 2B de l'Aéronautique Navale, attaquent, sans les atteindre, 17 bâtiments anglais de commerce au large de Casablanca. Le 11 juillet, une dernière mission de bombardement est déclenchée, sans succès, contre ces même navires au large de l’île d’Alboran (à l’est de Gibraltar), par neuf LeO 45 qui décollent de Saint-Denis-du-Sig.
Contre la jetÊe : Dunkerque, Provence, Strasbourg, Bretagne et Commandant Teste – Au premier plan : Les contre-torpilleurs (ECPA)
Avant l’attaque, pendant que les derniers marins se pressent pour remonter à bord, les cuirassés mettent à l’eau leurs Loire 130 (ECPA)
Vue générale pendant l’attaque (Martine Feaugas)
Vue prise du Dunkerque – Au premier plan la Provence, puis le Strasbourg et la Bretagne (Martine Feaugas)
La Bretagne en feu derrière la retombée d’une gerbe d’obus (Martine Feaugas)
Incendie de la Bretagne derrière la Provence (Martine Feaugas)
La Bretagne sombre (Martine Feaugas)
La Bretagne se retourne en 8 secondes (Martine Feaugas)
Mers-el-KÊbir – 3 juillet 1941 (L'Echo de l'Oranie)
La Provence et la Bretagne (Chris Mayger)
Chris Mayger
Après l’attaque du 3 juillet, huit biplans torpilleurs Swordfish attaquent le Dunkerque le 6 juillet. Un combat aérien s’engage alors entre Français et Anglais et quelques victoires sont obtenues de part et d’autre (L Algérianiste)
Le vice-amiral Gensoul aux obsèques des marins ( Journal de la France)
1962
Dernière diapositive
Mers-el-Kébir – Les obsèques, la profanation et la désacralisation (Georges Vieville et Raymond Quessada)
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