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RAPPORT SUR UN ORGANISME CULTUREL Pourquoi le Musée des beaux-arts de Montréal ? En raison de notre intérêt pour la culture et les arts visuels, notre envie de pousser les portes d’un musée et de comprendre son fonctionnement, la variété de ses collections et des expositions, le symbole culturel que représente le musée au cœur de notre ville...

Équipe Numéro 3 Sandra Benoît - BENS14628708 Mickaël Lévêque - LEVM22056902 Lamie Mou - MOUL29579206 Yael Aurore Verand - VERA14548704

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Type d’organisme

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Un Musée Selon la définition de la Société des musées québécois, les musées sont des lieux d’éducation et de diffusion de l’art, de l’histoire ou des sciences. On distingue trois grandes catégories : les musées proprement dits, les centres d’exposition et les lieux d’interprétation. Le Musée des beaux-arts de Montréal, dont nous avons choisi de faire le portrait, fait donc partie de la première catégorie.

« Les musées ont ceci de particulier qu’ils acquièrent, conservent, étudient et mettent en valeur des collections. Grâce à eux, notre patrimoine est sauvegardé, transmis, mis à la portée de tous, dévoilé aux gens de la région comme aux touristes curieux de mieux connaître un coin de pays. Ces institutions effectuent des recherches et réalisent des activités de diffusion : expositions, activités éducatives et culturelles, publications, etc. » indique aussi dans sa définition la Société des musées québécois. Le Musée des beaux-arts n’est pas non plus n’importe quel musée. Il est l’un des plus anciens musées en Amérique du nord et un des plus importants musées au Canada. Parmi les 450 institutions muséales du Québec, il est aussi un des plus connus et un des plus fréquentés.

CRÉDIT PHOTOS : 1 - Jean-Paul Gaultier © Rainer Torrado 2 - Pérou, côte nord, 200 av. J.-C. – 600 apr. J.-C., Mochica, Ornement frontal : Tête de félin et tentacules de pieuvre se terminant en têtes de poisson-chat, Lima, Museo de la Nación, Photo : 2011 Joaquín Rubio 3 - Peter Doig, Red Boat (Imaginary Boys) [Bateau rouge (Garçons imaginaires)], 2004, Huile sur toile, 200 x 186 cm, The Weston Collection Photo Jochen Littkemann


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Quel est le statut du Musée des beaux-arts de Montréal ? Le Musée des beaux-arts de Montréal est un organisme sans but lucratif (ONBL). C’est une corporation privée en vertu de la Loi sur le Musée des beaux-arts de Montréal de 1972 et un organisme de bienfaisance au sens de la Loi de l’impôt sur le revenu. Le Musée des beaux-arts de Montréal est administré par un conseil d’administration de 21 administrateurs. Neuf de ces administrateurs sont nommés par le gouvernement et les 12 autres sont élus par l’assemblée générale des membres du Musée, parmi ces derniers.

« Même si nous sommes une institution privée, neuf des 21 membres du conseil d’administration sont nommés par le gouvernement québécois . Cette mesure date des années 1970, à une période où le Musée avait vraiment le couteau sur la gorge. Cet appui a notamment contribué à sa francisation.» 1 (Nathalie Bondil, directrice et conservatrice en chef)

Les musées, privés ou publics ? Si le Musée des beaux-arts de Montréal est privé, le Musée d’art contemporain de Montréal, le Musée de la civilisation à Québec ou le Musée national des beaux-arts du Québec sont publics et relèvent directement du Ministère de la Culture du Québec. Le Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa est quant à lui un musée public national à l’échelon fédéral.


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Mandat La mission en une seule phrase Conserver un patrimoine artistique universel, le bonifier et le rendre accessible au public le plus vaste et le plus diversifié qui soit. Se définissant avant tout comme un musée encyclopédique, le Musée des beaux-arts de Montréal fixe son mandat dans la conservation et le partage d’un patrimoine universel. Le MBAM a pu mettre à la disposition du public de nombreuses collections, soit une composition totale allant jusqu’à près de 36 000 objets, créés par différents artistes des temps passés jusqu’à ceux de nos jours. L’établissement qui s’imprègne de plusieurs domaines, offre donc par conséquent un patrimoine varié adapté chaque année par un rajout de nouveaux éléments. Le public retrouve alors un aménagement artistique composé principalement de sculptures, photographies, peintures ou encore d’art décoratif.

Le partage de ce patrimoine collectif reste un point primordial pour le Musée des beaux-arts de Montréal et son accès vise un public large et diversifié. Pour ce faire, le MBAM a installé une politique d’accès gratuit pour son public dans le but de faciliter la visite au près de tous. Il est également pertinent de mentionner que dans sa mission, l’aspect éducatif que le MBAM tente de développer au fil des années et d’apporter à ses visiteurs est privilégié . On retrouve un département d’éducation au sein du Musée, un programme établi de bénévoles présents dans les salles durant les diverses expositions, ou encore différentes activités muséales qui visent spécialement les enfants, les familles, les gens à plus faible revenu, etc.


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Jardin de sculptures du Musée des beaux-arts de Montréal Vue générale - Photo : Michel Dubreuil

Projet Pavillon 5 du Musée des beaux-arts de Montréal Pavillon d’art international et d’éducation Crédit photo : Doug&Wolf


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Domaine spécifique

Exposition Chihuly - Oeuvre de Dale Chihuly, Mille Fiori, 2008, 9½ x 56 x 12’ (2.9 x 17.1 x 3.7 m) - Photo David Emery

Un Musée d’arts visuels qui crée des ponts avec les autres arts Le MBAM est un Musée traditionnellement consacré aux arts visuels mais qui est devenu au fil du temps pluridisciplinaire. Que ce soit en ce qui concerne les collections permanentes ou les expositions ponctuelles, selon l’expression utilisée par Thomas Bastien, notre personnecontact, « le Musée fait un pont entre les arts » : art contemporain, musique, art photographique, BD, Design, danse, etc.

Parmi les particularités, Le Musée dispose entre autres d’une salle de concert avec la salle Bourgie. C’est unique au monde.

Exemples d’expositions récentes faisant la part belle à la l’aspect multidisciplinaire: l’expo JeanPaul Gaultier, l’expo Splendore a Venezia ou encore l’exposition actuelle La BD s’expose au Musée - 15 artistes de La Pastèque inspirés par la collection. Élément important à retenir : les nouvelles tendances muséales du Musée se sont développées selon l’évolution des mouvements artistiques et l’expansion des pavillons.


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Quelques chiffres

Les Musées québécois accueillent environ

13 millions de visiteurs par an.

(Source : bulletin Optique culture de L’Observatoire de la culture et des communications du Québec, 2012)

75 000 membres

le plus grand nombre au Québec et le 2e au Canada

Plus de

760 000

visiteurs annuels

(hausse de 20 % depuis 2008)

Le Musée des beaux-arts de Montréal

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Musée le plus fréquenté au Canada selon le Globe and mail, après le Musée royal de l’Ontario.

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Historique Un Musée qui n’aurait pas vu le jour sans la générosité de collectionneurs et bienfaiteurs Voici un résumé de l’évolution du Musée, de sa fondation à aujourd’hui.

1860 est l’année de sa création. Cela a débuté avec la Fondation de l’Art Association of Montréal qui s’est ouverte pour les collectionneurs et amateurs d’art montréalais. C’est un groupe de Montréalais fortunés qui a fondé cette association afin de s’engager à diffuser les beaux-arts.

Durant la période de 1877 à 1879, le marchand Benaiah Gibb lègue un terrain et une somme d’argent pour la construction du musée et pour quelques tableaux et sculptures qui figurent le noyau d’une collection devenue la plus importante au Canada. De plus, c’est à cette époque la présentation du premier salon annuel d’art contemporain canadien dénommé le Salon du Printemps. De 1912 à 1939 apparaît le début de changements avec l’arrivée de l’Art Gallery qui s’installe dans le musée consacré à l’archéologie, aux cultures du monde et aux expositions. De plus, c’est le commencement des collections qui deviennent encyclopédiques. Et pour terminer, le musée entreprend un agrandissement de l’espace comprenant l’Art Gallery et des salles qui contiennent la collection d’arts décoratifs. Lors de la période de 1949 à 1960, le Musée devient The Montreal Museum of Fine Arts. On ajoute l’ouverture d’une salle dédiée aux artistes contemporains. On célèbre aussi en 1960 les 100 ans du musée et on va rendre officiel le nom du musée qui devient bilingue.

De 1972 à 1997, le musée devient un organisme à but non lucratif de type mixte. Depuis sa création, le musée vit grâce aux dons de mécènes et des contributions de ses membres. Le Musée obtient aussi des

subventions publiques. Ces années montrent l’évolution de l’intitution muséale qui va ouvrir deux autres pavillons.

À partir des années 1980, s’est produit un véritable tournant dans l’histoire de l’institution. Ces années sont marquées par une vague d’expositions de calibre international. et des projets d’expansion (pavillons) ainsi que par le soutien de donateurs et de mécènes (famille Desmarais, etc.).

En 1994, c’est aussi la création de la Fondation du Musée qui offrira une autre source de financement. Les années 2000 sont marquées par de grandes expositions qui vont jusqu’à être mises en tournée au niveau international (exemples :Il était une fois l’impressionnisme, Pérou, l’expo Jean-Paul Gaultier, etc.). L’apport aussi de grands dons (famille Bourgie, Michal Hornstein) perpétue la tradition de générosité des donateurs et mécènes.

En 2007, alors qu’elle était déjà conservatrice au musée, Nathalie Bondil est nommée directrice. La gestion du MBAM était traditionnellement assumée par des hommes C’est la première femme à occuper ce poste au sein de l’institution. En 2008, la musique fait son entrée au Musée qui accueille en résidence la Fondation Arte Musica. Ce sera aussi l’aquisition d’une église qui offrira une salle de concert de 444 places (la salle Bourgie)

Les années 2000 ont été marquées aussi par plusieurs autres changements comme un nouvel espace piétonnier, un jardin de sculpture qui a pris de l’expansion et l’ouverture d’un nouvel espace éducatif. L’institution ne cesse d’évoluer...


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ÉLÉMENTS IMPORTANTS À RETENIR: Le Musée a plus de 150 ans.

Le Musée avait l’allure au départ d’un club privé, un peu élitiste mais c’est devenu le Musée de tous les Montréalais, un musée à forte vocation sociale et éducationnelle. Il n'aurait pas vu le jour sans la générosité de collectionneurs et de bienfaiteurs.

L'histoire du Musée a été marquée par de grandes expositions qui ont bénéficié d'un enthousiasme du public mais qui restent temporaires, qui ne sont pas éternelles. C'est la collection permanente et encyclopédique qui est la raison d’être du Musée et qui offre la pérénnité. Le Musée a acquis au cours de la dernière décennie un véritable poids international. Les années 2000 sont marquées par la multiplication de ces collaborations internationales.

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Activités principales

Brochure activités famille et activités culurelles hiver 2014

Un Musée avec de nombreuses activités éducatives Les collections permanentes La raison d’être du Musée se concrétise par la mise en valeur et la pérénnité des collections permanentes. Avec plus de 38 000 objets en sa possession, le MBAM a avant tout comme de nombreux musées, une vocation encyclopédique.

Les collections du Musée sont variées. Elles laissent une grande place notamment à l’art québécois et canadien et la collection des arts décoratifs et de design, provenant des dons des mécènes Liliane et David M. Stewart, est une des plus réputée en Amérique du nord. Avec la construction de nouveaux pavillons, les collections du Musée ont été redéployées. Certaines oeuvres qui se trouvaient dans les archives sont maintenant accessibles au public.

Voici les grands thèmes des collections :

Art québécois et canadien Art international

(du Moyen-âge jusqu’à l’art contemporain)

Cultures du monde

(archéologie méditerranéenne, art précolombien, art africain, art asiatique)

Arts décoratifs et design (de la Renaissance à nos jours)


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Les expositions Le Musée organise environ trois grandes expositions par an. Dans des espaces plus restreints, l’institution organise aussi des expositions-découvertes.

Les activités

Le Musée organise également un ensemble d’activités : visites guidées et conférences, vernissage, cours et ateliers, activités famille, concerts, cinéma (films)

Depuis quelque années, avec notamment la refonte des espaces éducatifs, une grande priorité est donnée à l’éducation. « L’ajout d’ateliers, de programmes et d’outils éducatifs permettra au Musée d’atteindre ses ambitieux objectifs. Nos projections de fréquentations visent à doubler les clientèles éducatives et culturelles d’ici cinq ans, soit 100 000 à 200 000 personnes qui seront encadrées par le Service de l’éducation et de l’action culturelle (SEAC). L’accueil des groupes scolaires passera de 50 000 à 100 000 élèves par an. La fréquentation des familles, actuellement de 7 000 parents et enfants, augmentera à 28 000 annuellement, incluant l’augmentation prévue des groupes communautaires de 12 000 à 15 000 personnes. » 2 Nathalie Bondil, directrice et conservatrice en chef

Les publics

Quelques exemples d’activités sociales et éducatives mises en avant par notre personne-contact lors de notre rencontre.

Ateliers pour enfants de 2 à 5 ans Ateliers d’exploration mis en place cet hiver pour les enfants de 2 à 5 ans. Les enfants en bas-âge sont accompagnés par des animateurs.

Programme éducatif Musée en partage : Collaboration avec 300 organismes

communautaires montréalais dont les membres n’ont pas les moyens d’aller au musée : membres issus des communautés culturelles, personnes âgées, jeunes en difficulté, résidants de quartiers défavorisés, familles à faible revenu ou personnes ayant des handicaps physiques ou intellectuels. But : Bâtir un pont. Création d’activités spécifiques pour eux

Les publics visés par ces activités sont très variés : - Amoureux des arts visuels - Adultes Passionnés de culture au sens large - Enfants et parents (familles) - - Ceux qui aspirent à découvrir - Enfants en bas-âge les œuvres et le patrimoine culturel - Écoliers - Aînés - Personnes défavorisées -


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L’exemple d’une grande exposition : Splendore a Venezia (automne 2013) Exploration des liens entre les arts visuels et la musique L’exposition a eu lieu du 12 octobre 2013 au 19 janvier 2014. L’idée de cet événement a pris naissance il y a plus de 5 ans lors d’une discussion avec la Cité de la musique à Paris. Plusieurs expositions du Musée ont illustré l’exploration des liens entre la musique et les arts visuels : Warhol Live : la musique et la danse dans l’œuvre d’Andy Warhol (2008), Imagine : la ballade pour la paix de John et Yoko (2009) « We want Miles ». Miles Davis : le jazz face à sa légende (2010), Lyonel Feininger (2012). Avec cette exposition multidisciplinaire, c’était la première fois qu’il y avait une aussi grande interaction entre les arts visuels et la musique.

Cet aspect pluridiscinaire s’est révélé à travers différents éléments : une présentation d’oeuvres picturales et d’instruments de musique anciens, des audio-guides avec des choix de morceaux de musique pour chacune des peintures présentées, un souci de la scénographie, des concerts (Salle Bourgie), une série de conférences informatives offertes aux visiteurs sur l’aspect culturel et historique de Venise à cette époque, des présentations de films, etc.

L’exposition a pu se tenir grâce aux prêts. La collection a rassemblé 120 peintures, estampes, dessins et instruments de musique provenant de 61 prêteurs (privés ou musées). Les œuvres ont été entre autres prêtées par des institutions artistiques internationales comme le Musée du Louvre, le Metropolitan Museum of Art, l’Accademia de Venise ou la Cité de la musique.

Exposition Splendore a Venezia - Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto (1697-1768), Le Bucentaure au Môle le jour de l’Ascension, Vers 1745, Huile sur toile, 114,9 x 162,6 cm Philadelphia Museum of Art, The William L. Elkins Collection, 1924, Inv. E1924-3-48, Photo The Philadelphia Museum of Art / Art Resource, NY

Exposition multidisciplinaire (arts visuels et musique)

120 peintures, estampes, dessins et instruments de musique 61 prêteurs

(privés ou musées)


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L’exposition a exigé un important travail de recherche, de logistique (transports des oeuvres) et de scénographie.

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Des délais serrés Pour la petite anecdote, à cause de la provenance de l’étranger de certaines oeuvres prêtées et de la logistique que cela engendre, les derniers clous pour la mise en place des installations sont généralement plantés le matin même du lancement d’une nouvelle exposition. C’est généralement à chaque fois le même rituel.

Hilliard T.Goldfarb commissaire de l’exposition Photo : Jacques Grenier, Le Devoir

Transport d’une gondole vénitienne prêtée par Guy Laliberté. Photo : MBAM, diffusée dans le Devoir du 26 septembre 2013

Dévoilement d’un archiluth de 1654

Photo: Anne Charpentier, magazine Vie des Arts 5 octobre 2013


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Structure / Fonctionnement / Partenaires

MBAM, Pavillon Desmarais - crĂŠdit photo : site internet du MBAM, section media


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Le Conseil d’administration Le Musée des beaux-arts de Montréal est administré par un conseil d’administration. Parmi le conseil d’administration, on retrouve plusieurs donateurs importants comme les hommes d’affaires et philanthropes Pierre Bourgie et Michal Hornstein.

Le personnel

Le Musée compte environ 250 employés . La structure organisationnelle se décompose en plusieurs directions. Parmi elles, on retrouve des services généraux communs à diverses entreprises et des services plus particuliers au secteur culturel.

Le métier de conservateur/ conservatice Il ou elle acquiert des objets, effectue des recherches, rédige des textes à leur sujet et conçoit des expositions.

(source : les métiers de la culture, Il était une fois...les carrières liées au patrimoine, CRHSC)

La directrice

Nathalie Bondil est diplômée du programme de conservation du patrimoine de l’École nationale du patrimoine, en France, ainsi que du programme de muséologie de l’École du Louvre de Paris. Depuis 2000, elle est conservatrice en chef du musée. En 2007, elle est devenue la première femme à obtenir le poste de directrice. Elle deviendra vice-présidente du Conseil des arts du Canada (CAC) ce printemps 2014.

Nathalie Bondil est reconnue pour son expérience, son dynamisme et son enthousiasme. Elle a particulièrement à coeur la défense de l’art québécois et canadien.

Nathalie Bondil Directrice et conservatrice en chef du MBAM © André Tremblay

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Des services spécifiques au secteur culturel

Bureau de la directrice Nathalie Bondil Direction de la conservation Service de la conservation Nathalie Bondil, directrice et également conservatrice en chef + Un conservateur en chef adjoint et huit conservateurs spécialisés chacun dans un art en particulier (art québécois et canadien, arts décoratifs, art asiatique, etc.)

Service de la production des expositions Service de la restauration des œuvres d’art

STRU

Fondation du Musée Service du membership Association des bénévoles Un maillon essentiel du fonctionnement du Musée.

On compte au Musée, environ 500 bénévoles qui participent entre autres à la collecte de fonds et aux visites-guidées. On compte plus de 70 000 membres.

Pour ce qui est de la Fondation, elle dispose de ses propres états financiers et elle est un moteur essentiel pour les revenus.

Servic Servic Biblio

Dans de a tendan beaux-a de prod visuels e personn


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Service des relations publiques Direction des communications Service de la production d’imprimés Service de la gestion des événements La directrice des communications Danielle Champagne et l’attaché de presse Thomas Bastien fournissent des efforts essentiels pour faire connaître les activités et événements du Musée : gestion des conférences de presse et des relations avec les médias. publicité, communiqués de presse, gestion du site Internet et des réseaux sociaux, gestion des événements, relations publiques, etc.

Service de l’éducation et de l’action culturelle

UCTURE

ce des archives ce des éditions scientifiques othèque

es situations financières difficiles, le volet édition nce à être sacrifié par les musées. Or, le Musée des arts est un des plus imortants musées en termes duction de catalogues d’expositions dans les arts et de livres à portée scientifique. C’est selon notre ne-contact, une plus-value pour les expos.

Service essentiel dans le cadre de la vocation éducative du Musée. Objectif : rejoindre davantage de clientèles scolaires et universitaires, familiales et communautaires.

En 2013, 60 000 élèves des niveaux primaire et secondaire ont par exemple participé à des programmes éducatifs. Collaborations avec les Ministères de la Culture et de l’Éducation. Rôle très important de mécènes (Michel de la Chenelière, fondateur de Chenelière Éducation, éditeur de manuels scolaires,)

Direction de l’administration (demandes de subventions)

AUTRES SERVICES

(SERVICES PLUS GÉNÉRAUX)

Service des ressources humaines Service de l’informatique Service du contrôle financier et de la comptabilité Service des achats et services auxiliaires

Service de la sécurité, de l’accueil et de la billeterie Boutique-librairie du Musée Restaurant


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Une gestion basée sur le modèle culturel québécois Le modèle de gestion du Musée correspond au modèle culturel québécois qui allie le système à la française (soutien du Ministère de la culture) et le système à l’anglaise (dons, mécénat).

Les partenaires financiers

Le MBAM est tributaire de l’aide de partenaires financiers et doit sa survie à une diversification des sources de financement. Le musée est privé mais il reçoit des subventions du Ministère de la Culture et des communications du Québec, du Conseil des arts de Montréal, du Conseil des arts du Canada, du Ministère du patrimoine canadien et de la ville de Montréal. Le total des subventions est réparti ainsi : 45 à 46 % provient du Québec, 1 % de la Ville et 2 à 3 % du fédéral. La majeure partie des subventions provient donc de la province.

Le Musée reçoit aussi des dons financiers de divers provenances. La fondation joue notamment un rôle important dans la collecte de dons. Le Musée récolte aussi de l’argent par le biais des souscriptions des membres. Aussi, répondant à des objectifs philanthropiques, communautaires et de marketing, les commanditaires que sont les entreprises et fondations privées offrent un soutien financier, Ces commanditaires sont des partenaires à l’année ou bien ponctuels en fonction des expositions. Enfin, il existe des événements de collectes de fonds comme le bal annuel du Musée ou encore les soirées-bénéfice. Autre élément intéressant : pour la construction d’un nouveau pavillon, le Musée obtient généralement un soutien financier d’un mécène (exemple : la famille Bourgie pour le pavillon Bourgie) et une part d’aide provient aussi du gouvernement. La construction du futur pavillon prévu pour 2017 au coût de 18,5 millions de dollars sera quant à elle payée par le gouvernement du Québec. C’était la condition qu’avait posée le mécène Michal Horstein pour faire don de sa collection (voir encadré sur la donation). Le Musée des beaux-arts de Montréal n’a pas les moyens d’acquérir des oeuvres majeures. C’est grâce aux mécènes que le Musée peut acquérir des oeuvres. Les fonds d’acquisition du Musée sont restreints et les dons d’oeuvres d’art représentent le seul moyen d’enrichir sa collection.

Brian M. Levitt, président du conseil d’administration - source : rapport annuel 2012-2013

La donation exceptionnelle de Michal et Renata Hornstein, une magnifique collection de maîtres anciens et estimée à plus de 75 M$ représente la plus grande contribution privée de l’histoire moderne des musées au Québec et l’une des plus importantes au Canada.


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Qu’en est-il des recettes et des dépenses du Musée ? Voici par ordre d’importance les principales recettes et dépenses. Produits (recettes)

Charges (Dépenses)

Dons d’oeuvres d’art Dons et commandites Prix d’entrée et événements spéciaux Dons de la Fondation Boutique-Librairie Souscriptions annuelles Placements Catalogues d’exposition Location de salles

Amortissement d’oeuvres d’art Administration Sécurité et entretien Expositions temporaires Conservation Collection permanente Communications Amortissement des immobilisations

Source : états financiers 2012-2013 du Musée des beaux-arts de Montréal

Les partenaires artistiques Les partenaires ne sont pas que financiers. Le Musée des Beaux-Arts de Montréal accepte des partenariats artistiques pour des projets variés. Il s’inspire notamment des idées des partenaires avec lesquels il travaille.

N’importe quel organisme qui désire collaborer avec le musée est le bienvenu. Un projet qui s’intitule « 4e mur » est actuellement en cours avec la fondation de Michaëlle Jean. Le Musée des Beaux-Arts de Montréal collabore ainsi avec plus de 300 organismes montréalais pour la mise en place d’activités sociales et éducatives, la Fondation Arte Musica, la Fondation de la Chenelière, le Mois de la photo, le Cirque du soleil, le Festival international des films sur l’Art (FIFA), la Fondation Jasmin Roy, la Pastèque, etc. Lorsque des projets artistiques se réalisent, les objets ou oeuvres du Musée ne sont pas, par contre, déplacés à l’extérieur pour des questions de sécurité et de logistique. Les projets se déroulent donc au sein du Musée, celui-ci étant pour les partenaires un lieu unique et particulièrement invitant et adapté pour la tenue d’événements culturels.

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Environnement Environnement physique Contrairement à beaucoup de musées d’arts visuels, les bâtiments architecturaux du MBAM ne forment pas une structure homogène. Ils sont dispersés des deux côtés de la rue Sherbrooke mais contituent un ensemble patrimonial remarquable au coeur de la ville. Ce qui est important de souligner, c’est que l’essor du Musée s’est traduit par de nombreux chantiers d’expansion et tout dernièrement un redéploiement complet des collections. Des oeuvres ont ainsi pu être ressorties des réserves et présentées au public. Dans ces projets, les nouvelles tendances muséales sont prises en compte. La priorité ainsi donnée à l’éducation s’est traduite par l’aménagement de nouveaux espaces éducatifs (Studios Art & Éducation Michel de la Chenelière) tandis que la pluridisciplinarité des formes d’arts s’est traduite quant à elle, pour l’entrée par exemple de la musique au musée, par la création d’une salle de concert dans une église restaurée à cet effet (la salle Bourgie).

Le Musée des Beaux Arts de Montréal (MBAM) est un complexe muséal multiple. Ses nombreuses structures accueillent une multitude d'œuvres d'art et collections de toutes époques. Chacune représente une richesse infinie.

L'organisme compte pas moins de quatre bâtiments et un nouvel édifice verra le jour en 2017. (Superficie 2014: 45.068m2 dont 13000m2 de surface d'exposition + 3.460m2 en 2017, soit 48.527m2 au total). Chaque pavillon a pu voir le jour grâce à de nombreuses donations; un regroupement et une exposition des thèmes différents, s'accentuant autour d'une pensée, d'une idée, d'une culture ou d'un art. Les œuvres installées dans les différents pavillons sont réparties en plusieurs niveaux:

- Sous-sol 2: ''Les champs libres'' (1960 à 1970). Salle d'exposition ''la Galerie de la montagne'' lien avec les trois autres pavillons. - Sous-sol 1: ''Le temps des manifestes'' (1940 à 1960) Œuvres présentes de Jean-Paul Riopelle. - Niveau 1: ''Les chemins de la modernité'' (1920 à 1930). Espace dédié à Marc-Aurèle Fortin. - Niveau 2: ''L'époque des salons'' (1880 à 1920). Œuvres d'artistes canadiens. - Niveau 3: ''Les identités fondatrices, période coloniale, art autochtone et orfèvrerie religieuse. - Niveau 4: ''L'art inuit''.

Le Musée développe d'année en année une des plus grandes bases de données au Québec et au Canada, affirmant et développant sa vocation encyclopédique, en donnant accès plus facilement au volet éducatif et à la culture artistique pour tous (Cleveland Morgan - conservateur bénévole du Musée - 1916)


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Les pavillons 1912 - PAVILLON RENATA ET MICHAL HORNSTEIN (Pavillon d'art international - cultures du monde). (5.546m2) Le pavillon fut créé en 1912 et dessiné par les architectes canadiens Edward et William S. Maxwell et baptisé sous le nom d'Art Gallery. L'édifice accueille des collections d'art international (présentement éparpillées dans plusieurs salles d'exposition), uniques au Québec et au Canada. Ces fonds d'acquisitions permettront la construction d'un cinquième bâtiment en 2017.

En 2000, le pavillon historique prend le nom de Michal et Rénata Hornstein, grands mécènes du MBAM, qui depuis les années 1980, lèguent constamment des œuvres au Musée. Les nombreuses donations de la famille Hornstein, au fil du temps, ont enrichi les présentes collections d'œuvres de Maîtres anciens du Musée (Rodin, Herri met de Bles, Pieter Codde, Picasso). Grâce à leur magnifique soutien, le Musée a pu concevoir le futur bâtiment. Le pavillon comprend des salles d'exposition, une salle de conférence, une des plus ancienne et importante bibliothèque d'art au pays, ainsi que des ateliers d'arts.

1976 - PAVILLON LILIANE ET DAVID M. STEWARD (Pavillon d'art décoratif et du design). (9.610m2) Deuxième bâtiment créait en 1976 par l'architecte américain Fred Lebensold.

En 2000, un don capital de la collection Liliane et David M. Stewart, qui comprend près de 5 500 objets d'arts décoratifs du XXe siècle. Le MBAM abrite désormais l'une des collections les plus importantes dans ce domaine en Amérique du Nord. 1991 - PAVILLON JEAN-NOËL DESMARAIS (Pavillon d'art international ancien, moderne et contemporain). (22.419m2)

Construit par l'architecte canadien Moshe Safdie. Des galeries souterraines relient les bâtiments de part et d'autre de la rue Sherbrooke. 2011 - PAVILLON CLAIRE ET MARC BOURGIE (Pavillon de l'art québécois et canadien). (5.460m2)

Il comprend notamment la nouvelle salle de concert.

2017 – FUTUR PAVILLON DE LA PAIX (Pavillon d'art international.) (3.460m2) (Rue Bishop qui sera relié au pavillon Jean-Noël Desmarais par un passage au niveau de la verrière)

Le pavillon accueillera et regroupera l'intégralité des collections d'art international (présentement éparpillées dans plusieurs salles d'exposition du Musée) : collections sur Napoléon 1er ainsi que la collection du Musée jusqu'à Picasso. C'est principalement grâce aux donations de la famille Hornstein que ce pavillon verra le jour dans 3 ans. Les collections intégreront celle de Benjamin Weider (Collection Napoléon 1er – 2008), créant ainsi une fusion entre les deux collections qui permettront le rassemblement des collections déjà présentes au cœur du Musée mais séparées.


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La concurrence Selon notre contact au sein du MBAM, Thomas Bastien, il y a une saine concurrence au sein des musées et plus largement en ce qui a trait aux activités culturelles. « C’est intéressant qu’il y ait d’autres musées à Montréal car ils couvrent des domaines ou des volets différents » affirme-t-il. « Nous sommes tout à fait heureux qu’une exposition attire du monde dans un autre musée car cela prouve que le secteur muséal intéresse », ajoute-t-il aussi.

L’habitude de fréquenter les musées apparaît comme un type de consommation au même titre qu’un autre. « Quand on aime la lecture, on ne s’arrête pas à un livre mais on en lit plusieurs. Donc, on sait très bien qu’une personne qui aime aller au musée ira aussi en visiter plusieurs », indique Thomas Bastien. Plus largement, toutes les activités culturelles, que ce soit les expositions d’arts visuels, la danse, le théâtre ou autres attirent des publics complémentaires qui se différencient simplement à cause de la programmation ou de certaines affinités. Thomas Bastien indique à ce sujet : « Si une personne n’aime pas l’art contemporain, on aura de la difficulté à l’attirer au Musée des beaux-arts avec une exposition d’art contemporain. Mais, par contre, cette personne aimera par exemple la pièce Icare au TNM. Il faut en trouver pour tous les goûts. Une personne qui est amateur d’art privilégiera une bonne pièce de théâtre à un bon resto, un parcours guidé d’une expo à une sortie qui est moins culturelle. »

En ces temps de crise et d’austérité budgétaire, il existe tout de même une concurrence entre les musées pour attirer des dons, des commanditaires, etc. Il peut y avoir une certaine rivalité, par exemple, entre le Musée des beaux-arts et le musée d’art contemporain. Mais il y a aussi des échanges...

Extrait du journal Métro du 28 novembre 2013


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Enjeux Le devoir premier d’un musée est d’enrichir son patrimoine, d’étendre sa collection.

Guy Cogeval, directeur du Musée de 1998 à 2006, dira peu de temps avant sa nomination :

« Un musée a le devoir de mettre à la disposition du public une grande diversité d’oeuvres d’art, pour contribuer à l’éducation, à l’enrichissement intellectuel du public, ce qui implique la recherche constante d’oeuvres et la sollicitation de dons, de legs. Une collection de musée est une oeuvre collective. Tous, non seulement les conservateurs, mais aussi les élus, les amis du musée, les donateurs, jusqu’aux visiteurs, doivent concourir à cette oeuvre. » 3 Ce constat met en évidence les principaux enjeux auxquels le Musée des beaux-arts de Montréal fait face. N’étant pas un musée public et étant constamment en recherche de financement, il a des balances financières réduites. Pour assurer la pérénnité des collections, il a dû multiplier les sources de financement. Il y a eu notamment la création de la Fondation du Musée des beaux-arts de Montréal puis l’appui constant de commanditaires mais surtout de donateurs. Les donations provenant de Liliane et David M. Stewart, la famille Desmarais, Michal et Renata Hornstein ou Claire et Marc Bourgie ont été essentielles à la survie du Musée. Des oeuvres majeures ont pu être acquises grâce à ces dons. L’essor de nouveaux pavillons a pu également être rendu possible grâce à ce soutien financier. En plus de la pérénnité des collections, le Musée doit assurer la sécurité ainsi que la mise en valeur et la protection des œuvres d’art. Les chantiers d’expansion (pavillons) et le redéploiement des collections ainsi que l’effort mis sur la présentation et la scénographie en sont le résultat.

Parmi les enjeux, le Musée prend aussi en compte de manière très importante depuis quelques années la dimension sociale et éducative avec l’aménagement de nouveaux espaces éducatifs et une hausse du nombre d’élèves, d’enfants, de familles à participer à des activités conçues pour eux. Si le Musée avait au moment de sa création un côté un peu élitiste, il montre que depuis plusieurs décennies, il répond à sa mission de contribuer à l’enrichissement intellectuel du public (de tous les publics pourrait-on-dire) et à une volonté d’accessibilité. Le Musée prend aussi de l’envergure au niveau international avec notamment les mises en tournée de certaines expositions vendues clés en main (exemple : l’expo Jean-Paul Gaultier qui va prochainement être mise en place à Paris suite à une tournée de 10 dates à travers le monde). Il a acquis de toute évidence une crédibilité parmi le réseau des arts visuels au niveau international. « L’expo actuelle sur Peter Doig, un des plus grands peintres de notre époque, en est un autre exemple. Nombre de musées nord-américains voulaient l’avoir. Or, Montréal est la seule date prévue en Amérique du nord pour cet artiste », indique Thomas Bastien, notre personne-ressource au Musée.

Un autre enjeu est celui de placer l’art et la culture au même niveau que d’autres activités pour le bienêtre des gens. La future mission du Musée des beaux-arts de Montréal « L’art fait du bien » répond à ce souci. Selon notre personne-contact ,Thomas Bastien, l’art et la culture doivent faire autant de bien que le sport ou le yoga. C’est un pari que fait le MBAM.


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Ressources Personne-contact Entrevue le 28 janvier dernier avec Thomas Bastien, attaché de presse du MBAM depuis l’été 2012.

Thomas travaille en étroite collaboration avec Nathalie Bondil, la directrice et conservatrice en chef du Musée. Il gère notamment les relations publiques et met en place des relations de presse.

Son profil : il possède une formation atypique en agronomie. Il s’est investi dans de nombreux projets de bénévolat à vocation culturelle (chroniqueur à CIBL, blogueur culturel, etc.) avant d’acquérir une forte expérience au sein d’un cabinet de relations publiques puis au MBAM. C’est un passionné !

Son objectif : Donner la priorité à l’information et la diffuser auprès des journalistes culturels avec lesquels il entretient des relations étroites.


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Bibliographie Entrevue avec Nathalie Bondil, directrice et conservatrice du Musée des beaux-arts de Montréal, magazine Forces 1

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Rapport annuel 2012-2013 du MBAM

GERMAIN, Georges-Hébert, Un Musée dans la ville, une histoire du Musée des beaux-arts de Montréal, éditeur Libre expression, 2006 3

Autres sources :

Guide Musée des beaux arts de Montréal, 2003

Site Internet du Musée des beaux-arts de Montréal www.mbam.qc.ca Site Internet de la Société des musées québécois www.smq.qc.ca

Sites internet

dans le domaine culturel et des arts visuels SMQ – Société des musées québécois www.smq.qc.ca RAAV - Regroupement des artistes en arts visuels du Québec www.raav.org

CHRSC - Conseil des ressources humaines du secteur culturel (CRHSC) www.culturalhrc.ca CQRHC – Conseil québécois des ressources humaines en culture www.cqrhc.com

Conseil des Arts de Montréal www.artsmontreal.org Conseil des arts du Canada www.conseildesarts.ca

Association des musées canadiens www.museums.ca

Association canadienne des restaurateurs professionnels www.capc-acrp.ca

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Conclusion Nous avons découvert que le Musée, c’était avant tout une affaire d’individus passionnés (bénévoles, membres du Musée, mécènes, philanthropes, personnel du Musée, etc.).

Nous avons pu vérifier qu’une grande place était réservée à l’éducation et l’action culturelle de manière à démocratiser l’art. Cela se caractérise par la volonté de rendre les collections accessibles au plus grand nombre. Cet objectif est facilité par l’instauration d’une politique d’accès gratuit et par de nombreuses activités éducatives offertes en direction des enfants, des familles, des aînés, des personnes défavorisées. Cette mission éducative est vraiment prioritaire pour le musée. Le Musée des beaux-arts de Montréal fait face à des enjeux financiers importants. Comme ce n’est pas un musée étatique comme nombre de musées européens ou des musées publics canadiens, il doit constamment trouver de nouvelles sources de financement afin d’assurer sa pérénnité. Il est important de mentionner qu’il n’aurait pas vu le jour sans la générosité de donateurs, de bienfaiteurs ainsi que de la communauté. Sa survie en dépend.

L’expérience de cette recherche sur un organisme culturel a été fort enrichissante. Elle nous a permis de mieux comprendre les défis auxquels faisait face le MBAM et la place que le musée avait dans le milieu culturel québécois.

Studios Art & Éducation Michel de la Chenelière Studios Art & Education Michel de la Chenelière Photo : MBAM, Natacha Gysin // Jean-François Brière


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Reproduction des œuvres : Les œuvres d'art reproduites dans ce document obéissent aux règles édictées par le MBAM en matière de reproduction. La légende et la mention de droit d'auteur ainsi que le crédit photo accompagnent l'œuvre.


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HIVER 2014 COURS SOC3100 Professeur : Daniel Déry


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