votre jardin aquatique

Page 1

Comment réussir

~ Une

vie magique: po 'ssons, iris d'eau, nénu hars ...

~ ~

Le savoir-faire Po pes, fi tres, jets. abords et pierres, oi e écors

PUBLICATIONS BONNIER

MONJARDIN &ma maison

N° 85 - 34 FF - 240 FB - 11 FS - ISSN 1075-4071


Directeur de la publication

Daniel BONNIER

Conception éditoriale

et réalisation

Daniel PUIBOUBE

Textes

u

Béatrice PICHON

Direction artistique &

secrétariat de rédaction

Corinne BINOIS

Rédacteur en chef technique

Eric THIRION

assisté de

Emmanuelle DUCHATEAU

lIIustrationss

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Heliadore

Photothèque

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Ventes au numéro

Olivier BLOCHET

Administration

des ventes guides

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Tél : 01 41 10 13 18

Fax: 01 41 10 13 74

l'our l'our ra Ge rot

:Alorsl'c :A. cause d cCentretie

sansl'r~

'Reste [ résines~

déflftres, t; t PUBLICATIONS BONNlER S.A.,

au capital de 328 200 F.

20, rue de Billancourt, B.P. 406,

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P.O.G. : Daniel Bonnier

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Groupe Bonnier France S.A.

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Siret 719 804 338 00049

Code APE 22 lE

Tous droits de reproduction, traduction,

adaptation réservés pour tous pays.

Copyright MJMM

Sép6t légal : mars

1999

PHtopavure : ART'NORD

Impiasé en France par VINCENT

Z.I. du Meactton. 37000 TOURS

.",111 Béatrice Pichon

Georges Lévêque

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pour {aftaîCheur désjours d'été et {a {umière désjours d'hiver;

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rouges,pour fé tintamarre dé {a grenoui{fé, ('eaujâit rêver.

:A.fôrspourquoi en rester {à, quandon a ra chance d'avoir unjardin ?

:A. cause d'idées reçues quijônt croire qu'un Gassin est coûteux et dJjficifé

d'entretien... c'estpourtant {ajâçon rap{us nature{fé d'occtgJer ('e~ace,

sansproduit toxique, sans désherGage etpratiquement sans engrais.

'Reste ('insta{ration, avec tout son arsena{dé matériaux (p{astiques,

résines,pierres et Gois en tousgenres) et toute {a Gatterie dépompes,

défiftres, dé raccordéments et dé Gondés; unpuzzfé c1Lroutant, qui dévient

d'une simpÛcité c1Lconcertante avec fé modé d'emproi.

En voici une version simpfJfiée, qui vousguidéra d~uis fé choix du Ûner

jusqu'à ra dérnièrep{ante et aupremierpoisson... enpassant

par fés mei{féures adresses. 'Béatrice :pichon

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DECOR ET

ARCHITECTURE

'Vous qjJyréCierez {ês Jormes simy{ês des bassins yriformés~yrêts à yoser etJaci{ês à {oger dans un décor architecturé.

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La forme rectangulaire se prête mieux à des dimensions variées allant d'un à plusieurs mètres. Sur les bords, des plantes oyant besoin de peu d'eau. Les rives sont habillées de plantes vivaces.

... Le grand bassin rond architecturé nous ramène deux à trois siècles en arrière... ond, carré ou rectangulaire, le bassin rectiligne s'intègre facilement dans un dallage ou une pelouse, entouré d'une margelle de pierres, de briques ou autres matériaux stables et cimentés. Quand l'eau affleure au niveau du sol, on crée un effet miroir, tou­ jours agréable; quand le bassin est surélevé, le coffrage devient un élément esthétique. Les formes fantaisies, en demi-cercle ou plus complexes, demandent un plus grand effort d'imagination poui êh'e bien intégrées; les plus petites peuvent servir assez souvent de réceptacles à l'eau d ' une fontaine .

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Vou€> aimez l'architecture, votre jardin e€>t petit... 4

Le bassin doit rester proportionné à son entourage, ne pas occuper toute la surface de la terrasse, ou au contraire ressembler à un trou d'eau perdu sur une pelouse immense. Il gagne de l'ampleur quand il est mis en valeur par le dessin du dallage, souligné par des bordures végétales, ou entou­ ré de quelque artifice justifiant sa

La fontaine japonaise à bascule : une note d'exotisme tout près d'un point d'eau. Le lit de galets cache le système de recyclage de l'eau. Ce type de décor gagne à être un peu décalé par rapport aux plantes

présence. Sa profondeur va déter­

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Attention au _ _ _ _ _ __ surpeuplement ! (es deux scènes charmantes montrent combien il faut devenir circonspect au sujet des quantités de plantes. Tout comme il ne faut jamais planter un sapin à deux mètres d'une fenêtre, il faut absolument éviter la surcharge côté densité de plantation. Respecter les indications de densité données dans les catalogues. Une surcharge provoque une diminution du taux d'oxygénation de l'eau par manque de lumière. 5


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CAMPAGNE ET

NATURE

'Vous rtproduirez {a firme nature(fé de {a mare sur unJondy{astjfi~ yrqormé ou décotgJé dans un finer sotgJ{é*? entièrement dissimu{é sous une végétation abondante? yarticufièremen t dense au niveau de {a rive. es lignes courbes et sinueuses, des bords flous où les plantes chevauchent la pierre : le décor est posé pour que la vie aquatique vienne reprendre ses droits. On peut ainsi réaliser des pièces d'eau immenses (jusqu'à cent mètres carrés et plus), mais aussi des bassins plus modestes, qui s'inscrivent très bien sur des surfaces moyennes de quelques centaines voire dizaines de mètres carrés; en milieu urbain comme

D

AVEC OU SANS POISSONS? Difficile d'envisager un bassin sans poissons, bien que ceux-ci ne soient pos forcément un Facteur d'équilibre, contrairement aux plantes qui oxygènent et purifient l'eau. Les poissons consomment bien quelques impuretés ou porosites, mais apprécient aussi les plantes oxygénantes ! En plus, ils agitent la terre au pied des plantations, et troublent l'eau de leurs déjections. Tant qu'ils restent peu nombreux, ils ne sont pos gênants, mais ils se reproduisent assez vite. La solution n'est pas de s'en priver, mais d'aider au maintien de l'équilibre. Le filtre est le plus souvent l'élément déterminant qui va permettre de garder une eau c/aire et poissonneuse; il devient complètement indispensable pour l'élevage d'espèces plus exigeantes comme les carpes Koï.

6

en campagne, ces points d'eau sont un pôle d'attraction irremplaçable, qui ne donnent pas plus de tracas qu'une plate-bande ordinaire. La réussite dépend beaucoup du rivage, qui demande du soin à la conception. Pour qu'une abondante végétation s'y développe, il faut prévoir au départ une ceinture large et peu profonde (entre 5 et 10 cm) pour les plantes de rive; si on veut un choix végétal plus important, un seul niveau ne suffit plus; on crée alors des paliers tous les 10-20 cm jusqu'à 40-50 cm de profondeur. La profondeur au

 Les nénuphars supportent

l'agitation du jet d'eau, mais ne pas en abuser.

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... Une atmosphère aql réussie tient aussi au déc proximité: jeux d'ombre lumière, arbustes et végÉ suggèrent les sites humic

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Votre jardin Bat pour voua une façon de retrouver la nature...

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Dans l'idéal, on devrait passer insensiblement des végétaux de pleine terre aux aquatiques, comme c'est le cas ici. De zéro à - 30 cm, tout est possible. 7


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..... Ambiance élaborée où plantes de jardin et du bord de l'eau font bon ménage : benoÎtes, fougères, arums, primevères des lieux humides, sur fond de digitales. Trompeurs, au premier plan, des iris de jardin et non des lieux humides.

RÊVE

ET ÉVASION

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Votre jardin eat pour voua un €lite d'évaalon privé ...

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L'art de créer l'ambiance et de faire aller l'idée du bassin bien au·delà de ses dimensions. Hormis quelques plantes oxygénantes, dans l'eau, et un pot de papyrus, tout est dans le décor des berges: hostos, fougères, et quelques graminées des lieux humides... avec une lanterne japonaise placée là pour le côté suggestif.

Voua trouvez toujoura de la pl. pour réallaer I/oa rêvea...

Un bas~ le printen

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RÊVE ÉVASION

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La cascade miniature méridionale, dans un décor créé par Jean Mus. L'eau est simplement acheminée par des successions de tuiles romaines. Parmi les plantes tapissantes : des Soleirolias (attention : sensibles au gel).

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Un bassin entre _______ _____________--, le printemps et l'été Ce très ancien bassin maçonné a été photographié chez

Louise Warne, en Grande Bretagne, dans le Sussex.

Il est valorisé dans les deux cas par des alchémilles aux

incomparables tons vert pastis. De faible profondeur,

il accueille iris d'eau et nénuphars,

sont en pleine végétation, les iris ont fini leur floraison et les nénuphars ont commencé leur épanouissement. Au fond: plantes vivaces en pleine fleur.

.. Juin : les iris sont en fleurs , les alchémilles en début de végétation de printemps, Au fond une clématite de montagne en fleur, 9


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TROUVER LE

PROFIL ADAPTÉ

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et dé (aJfOre.

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Quelle forme ?

Soleil ou ombre On dit souvent qu'un bassin a besoin d'au moins 6 heures de soleil par jour; d'autres considère­ ront que c'est un maximum à ne pas dépasser. Tout dépend en fait du style recherché et du volume d'eau: plus il est grand, plus il peut être ensoleillé. Une forte intensité lumineuse accélère la photosynthèse chez les plantes immergées, naturellement très prolifiques; les équilibres peuvent en être perturbés, d'autant que ces conditions accroissent en même temps la prolifération des algues microscopiques, le méta­ bolisme des poissons et des amphibiens et par là-même leurs déjections. En été, un échauffe­ ment fort et rapide est très nuisible à la vie aquatique, mais il peut être évité grâce aux plantes flottantes, nénuphars par exemple, qui font de l'ombre en surface. A l'ombre, le bassin vivote sans donner beaucoup de souci, mais les nymphéas ont du mal à s'ou­ vrir faute de lumière. Leau peut rester claire sans dispositif parti­ culier, ce qui est un avantage cer­ tain. L ombre des murs est bien 10

comme

préférable à celles des arbres, qui souillent les eaux de leurs feuilles. Les conifères, moins gênants que les caduques à l'automne, ne sont pas non plus très recommandables, car leurs aiguilles acidifient l'eau, et la rendent toxique.

pourraient être endommagées par la pelle mécanique.

Près ou loin de la maison

Quelle dimension ?

Il n'y a pas d'inconvénient à ins­ taller le bassin sous les fenêtres de la maison, mais à condition de le tenir à quelques mètres des murs, pour limiter les risques d'infiltra­ tions en cas d'incident. Et lor­ qu'on veut installer des pompes, il est tout de même plus facile de faire arriver l'électricité dans un périmètre proche de la maison, qu'au fond du jardin; mais atten­ tion aux canalisations et aux gaines d'électricité existantes qui

Avec une bonne profondeur d'eau (au moins 40 cm pour 3 à 10 m2 ; au moins 60 cm pour 10 à 20 m 2 ; 70 à 80 cm au-delà), on met la vie aquatique et le matériel immergé hors de danger en cas de gel, et on évite la surchauffe en été . Autrement dit, plus le volume de l'eau est important, plus les soucis diminuent; et ce sont paradoxale­ ment les petites surfaces, qui demandent un suivi plus attentif, notamment pour enrayer la

... Un plan d'eau créé au creux d'un vallon sera alimenté indirectement par les eaux de ruissellement. JI représente une Forme logique comme en pleine nature.

Plus on multiplie ments, plus on dOl d'une mare naturelh contours, il faut sur les parois du bassin, veut leur redonner sauvage. Plusieurs s frent à vous : • La simple paroi ( de 20° mininum) d'être moins soumis de la glace en hiver verticale. Quand la cit, elle est moins da les jeunes enfants, p à ~a faune, et surtou végétaliser. • Des paliers horiz( sifs, placés sur ( courbes de niveau immergée, simplifit place des plantes al peuvent ainsi être ir sur les rebords et se problème. C'est la ~ pour une plantation • Une tranchée san périphérie (environ. sur 15 - 20 cm de accroît la surface dt met de dissimuler l, ciels d'un bassin a\ tions. Elle est asse2 lors de la réalisatie en liner.


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prolifération des algues. En résu­ mé, on peut considérer qu'en des­ sous de 3,5 m2 de surface (soit 1,5m sur 3 m), il est difficile d'en­ visager un équilibre naturel; cer­ tains facteurs même, comme l'ombre, peuvent modifier favora­ blement les conditions.

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Quelle forme?

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Plus on multiplie les renfonce­ ments, plus on donne l'illusion d'une mare naturelle. Au-delà des contours, il faut surtout travailler les parois du bassin, surtout si on veut leur redonner un caractère sauvage. Plusieurs solutions s'of­ frent à vous : • La simple paroi oblique (angle de 20° mininum) a l'avantage d'être moins soumise à la poussée de la glace en hiver qu'une paroi verticale. Quand la pente s'adou­ cit, elle est moins dangereuse pour les jeunes enfants, plus accessible à la faune, et surtout plus facile à végétaliser. • Des paliers horizontaux succes­ sifs, placés sur deux à trois courbes de niveau de la paroi immergée, simplifient la mise en place des plantes aquatiques, qui peuvent ainsi être installées à plat sur les rebords et se stabiliser sans problème. C'est la solution idéale pour une plantation en paniers. • Une tranchée saturée d'eau à la périphérie (environ 25 cm de large sur 15 - 20 cm de profondeur), accroît la surface de berge, et per­ met de dissimuler les bords artifi­ ciels d'un bassin avec des planta­ tions. Elle est assez facile à créer lors de la réalisation d'un bassin en liner.

Plan ou dénivelé

d'eau, avec les intempéries. S'il est placé en bout de circuit, les conséquences sont minimes. Il en va tout autrement s'il est au point le plus haut; en cas de sécheresse, le déficit en eau est plus important sur le grand bassin; la pompe _n'arrive plus à compenser les pertes d'eau, le niveau continue à baisser jusqu'à ce que la chute d'eau ne soit plus alimentée; les bassins inférieurs se vident alors très rapidement. 'En cas d'orage, le volume d'eau recueilli est d'au­ tant plus important que le bassin est large, et exerce donc une plus forte pression sur la cascade.

La surface du bassin doit être par­ faitement plane, ce qui oblige à niveler les pentes éventuelles; pour cela, on creuse sur le point le plus haut, et on remblaie de l'autre, de façon à fonner une petite digue. Un dénivelé important est l'occa­ sion de créer une cascade entre deux ou plusieurs plans d'eau. I..:effet est magique et le principe assez simple : entre le point le plus bas et le plus haut, on place un ou plusieurs tuyaux pour remonter l'eau au moyen d'une pompe. Dans le sens inverse, l'eau coule naturellement, sur des voies d'eau inclinées, construites entre les bassins. Le bassin le plus large doit toujours être au point le plus bas, car il est celui qui subit les plus fortes variations de volume .\

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... Un circuit avec cascade implique, quand l'alimentation est artificielle, de foire remonter l'eau du point bas ou point haut. Ce circuit ne doit pas être trop long pour éviter les pertes de charge.

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LEGENDE DE L'ILLUSTRATION

Cette association de surfaces aquatiques

regroupe les divers cas de figure :

A . Le petit jet d'eau avec recyclage caché sous des galets. B . Le foux·torrent miniature avec beaucoup de pierres et quelques plantes des sites aquatiques. C . Le plan d'eau tranquille qui sert de collecteur aux deux sources (B et D). Idéal pourplantes des eaux profondes. D . La pièce d'eau de faible profondeur

mi-ombragée.

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UN BASSIN EN TOUTE SECURITE Aucune demande de permis n'est nécessaire à la construction d'un bassin, mais vous devez : • avertir la commune et les autorités compétentes en cas de détournement d'eaux de rivière, • vérifier que vos assurances couvrent bien les préjudices éventuels, au moins vis-à-vis des tiers, en cas de fuites, débardements, inondations, etc... Pour accroÎtre la sécurité aux abards, privilégiez: • les accès stables plutôt que les marécages dissimulés sous les plantes, • les pentes douces si le bassin est profond, • l'éclairage de nuit, surtout sur la terrasse. S'il demeure un risque, en présence de jeunes enfants, mieux vaut prévoir une barrière de sécurité au/our de la pièce d'eau.

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Les formes naturelles Elles se contentent parfois d'un fond d'argile. La mise en œuvre de ce procédé économique est rapide, l'aspect naturel garanti, mais le fond reste très fragile, très sensible au gel et à la sécheresse en moyenne profondeur, facile­ ment dégradé par les animaux et les plantes. Il ne se justifie que pour de très grandes surfaces qui dépassent le cadre d'un jardin tra­ ditionnel. La pose d'un mm pLastique ou liner est la solution la plus sou­ vent retenue pour sa souplesse d'utilisation et son faible coût. Elle se révèle idéale pour toutes les pièces d'eau naturelles, quelles que soient leurs dimensions. Un tel fond assure la stabilité, et n'exclut nullement de rapporter de la terre par dessus si on veut planter direc­ tement au fond sans panier. • Tous les films proposés sur le marché ne sont pas de qualité égale. Il faut privilégier la solidité, même si elle apparaît un peu plus coûteuse; la différence de prix est largement justifiée par la garantie d'une étanchéité durable. P.V.C, caoutchouc butyle, ou autre, il importe que le film soit résistant aux u.v., et d'une épaisseur suffi­ sante (0,5 à 1 mm); celle-ci sera 14

Le bassin é1

d'autant plus élevée que la surface utilisée est large. • Calculer la surface de liner nécessaire n'est pas si simple, car cette mesure n'engage pas seule­ ment la surface du bassin, mais aussi sa profondeur, l'inclinaison et les replis des parois, et au besoin une jardinière supplémen­ taire au niveau de la rive. n faut donc ajouter à la longueur des côtés deux fois la profondeur. Pour simplifier, on peut multiplier la surface du bassin par trois, ce qui donne une marge de sécurité. • La pose se fait sur un sol parfai­ tement stabilisé, tassé et débarras­ sé de toutes les pierres et autres imperfections qui pourraient abî­ mer le liner. Une couche de sable de quelques centimètres (10 à 20 cm) au fond du trou apportera un supplément de finesse et de souplesse.

Ce bassin est réalisé en film plastique noir et habilfé d'un décor de structure hors sol. L'habillage des parties fonctionnelles est en bois teinté. Voici étape par étape comment lui donner vie. La surface banquette qui fait partie de l'encadrement peut recevoir des potées de plantes.

Les formes rigides Ce sont les plus chères. Cependant elles apportent des solutions inté­ ressantes pour les petites surfaces.

Les coques préformées Elles assurent la solidité du fond et mettent la pose à la portée de tous les amateurs, même peu bri­ coleurs. Les magasins spécialisés proposent toutes sortes de formes régulières ou sinueuses, qui peu­ vent atteindre des formats impor­ tants. Les coques simulant des


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formes naturelles ont des parois en escalier, adaptées à la plantation en panier d'espèces de marais.

Le béton Il s'agit d'une solution de moins en moins retenue par l'amateur, car elle nécessite des compétences sûres pour assurer une étanchéité durable. C'est un ouvrage onéreux

quand il engage de vraies compé­ tences professionnelles, mais il assure alors l'esthétique et la durée. On limitera le plus souvent son utilisation à la réalisation des cascades ou des ruisseaux qui gagent à être coulés sur mesure, bien qu'il existe des modèles en résine tout à fait acceptables.

PENSEZ AU DECOR SAISONNIER Des plantes comme les papyrus (Cyperus papyrus), les arums à grande floraison blanche peuvent vivre les pieds dans l'eau de mai en septembre, puis à l'automne... iusqu'au printemps suivant. I/s peuvent hiverner dans la véranda. Ces végétaux contribuent à apporter une note .d'exotisme aux abords du bassin.

Cultivées en pots immergeables, ces plantes

ont l'avantage d'être d'une grande mobilité.

Le bassin étape par étape

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film épouse bien le fond et les bords, il est découpé ou porte-lame le long des tasseaux de fixation qui sont alors fixés CI demeure.

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@ Etanche et épais, le film plastique est posé ou fond et calé par des galets en bordure et dons les ongles.

le moment est venu de placer les plantes immergées en bac ou en pot et de cacher le fond avec du sable ou des galets selon le décor recherché.

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(3 Attention, la mise en eau doit être faite ou dernier moment, et très progressivement: ici, qualild le bastingage de décor est terminé.

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Le montage des films _______---. les films de pose existent du 5/10 au 10/10 de mm, et sont proposés en rouleoux dont la largeur varie de 2 à 4m. Ils se posent sur sable avec un géotextile de protection (photo du bas). ~

TRANSFORMER

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acile et présentant peu de risques, il vous donnera beau­ coup de satisfaction et peut-être l'envie d'aller plus loin . Pour le réaliser, il faut un bac étanche et du gravier, quelques plantes, avec des paniers, de la terre et des engrais pour les cultiver. Pcyur en profiter, il faut une exposition ensoleillée en été et un abri pour l'hiver, à moins de bénéficier d'un microclimat très doux . • Le bac doit être suffisamment large et profond pour que des plantes puissent vivre: au mini­ mum 50 cm en largeur comme en hauteur. En deçà, ce n'est plus un bassin, mais un bain d'oiseau. Les formes évasées offrent une meilleure surface de contact entre l'eau et l'air. La plus utilisée est le demi-tonneau en bois, de récupé­ ration ou neuf (proposé en jardi­ nerie pour moins de 1000F).

F noir, mais il est disponible également en vert.

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Le bassin traditionnel en maçonnerie. Nettement supplanté par le système le plus simple quand on recherche surtout une ambiance. En revanche il participe au décor construit.

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... Une simple vasque peut devenir un délicieux petit décor avec les aquatiques les plus simples parmi lesquelles les lentilles d'eau.

Lorsque la qualité du bois n'est pas garantie, il est prudent de dou­ bler les parois intérieures avec un liner étanche, agrafé sur une ligne correspondant au niveau supérieur de l'eau. Toutefois ce n'est pas l'eau qui dégrade le bois mais l'al­ ternance sécheresse-humidité. On peut reconvertir un grand bac en bois, en pierre ou en grès, en bou­ chant hermétiquement les trous de drainage. Laissez aller votre imagination : les contenants de récupération donnent parfois un peu de travail, mais ne manquent pas de charme.

• Le bac doit trouver sa place avant la mise en eau, en situation dégagée, ensoleillée pendant une bonne moitié de la journée. Enterré, il est moins soumis aux variations de température, mais on préfère souvent profiter de la jolie forme du contenant. Attention toutefois aux sols et aux murs clairs des terrasses qui provoquent des échauffements très rapides. Même si l'eau de pluie est la meilleure, on peut utiliser l'eau du robinet; il est alors préférable d'attendre un ou deux jours avant de planter. • Pas plus de trois plantes, dont une pour l'oxygénation (voir en dernière partie). On peut obtenir des effets très différents selon qu'on utilise des formes verticales érigées au-dessus de l'eau (iris,

sagittaire), horizontales (orontium ou autre) ou flottantes (laitue d'eau, nymphéa). Les nymphéas font le plus souvent rêver et il ne faut pas s'en priver, car ils accep­ tent tout à fait ces conditions de vie. La plantation se fait dans des paniers speCiaux, individuels . doublés d'une toile ou d' un film plastique, et remplis de terre com­ pacte spéciale, additionnée d'une pastille d'engrais. Couvrir ensuite de graviers afin d'alourdir le panier et d'éviter que la terre ne se répande dans le bac par le dessus. Les profondeurs de plantations sont à moduler selon les espèces (env. 40 cm pour le nymphéa, 20cm pour les plantes de marais), à l'aide de briques, de pierres ou de par­ paings posés au fond du bac. • Rien ne s' oppose à la présence de deux ou trois petits poisssons, à condition de ne pas trop les nour­ rir pour qu ' ils mangent les algues en priorité, et n 'envoient pas trop de déjections dans l' eau par sur­ nutrition. OPERATION "ANTI-GEL" Rares sont les conditions qui permettent de laisserles mini-bassins toute l'année dehors; aussi faudra-t-il les protéger du gel en hiver par un simple habillage, ou bien dans un local hors-gel, mais aéré car les plantes ne s'arrêtent ;amais tout à fait. Pour déplacer les bacs, on est souvent obligé de vider une par/ie de l'eau, ce qui n'a pas d'inconvénient si on la remplace immédiatement par de l'eau douce à même température.

17


La gestion EAU COURANTE

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L'arrivée 'ea Pour remplir un bassin, la solution la plus courante reste l'eau de la ville, apportée par le tuyau d'arro­ sage; elle n'a pas d'inconvénient si ce n'est le coût, mais le rem­ plissage n'a lieu en principe qu'une fois. Le chlore s'élimine naturellement à l'air, en laissant reposer l'eau une quinzaine de jours, avant de planter. On peut bien sûr avoir recours à des sources plus naturelles qui présentent paradoxalement beau­ coup plus de risques de pollution. Ce n'est plus de l'eau dormante, ce qui peut être un avantage, mais oblige parfois à contrôler le débit. Il peut s'agir : • d'un cours d'eau, partiellement détourné avec l'accord légal des autorités territoriales; attention aux pollutions diverses et aux variations de débit. • d'une source, d'un puits. eeau est alors remontée par une pompe; vérifiez son état sanitaire et sa température, qui peut être très froide (- de 12°C). 18

• de la pluie récupérée par des gouttières au niveau des toitures: un procédé économique, très dépendant des intempéries, en par­ ticulier des sécheresses estivales. Attention à l'oxyde de zinc : il est plus sûr de doubler les canali­ sations d'un revêtement neutrali­ sant.

La vidange La bonde de vidange n'est pas obligatoire, et même totalement superflue sur les bassins naturels qui ne doivent pas être vidés sous peine de perturber gravement la vie aquatique; en cas de problème, il reste toujours le recours de pomper l'eau. Un système de vidange peut toutefois se justifier sur des bassins rectilignes, peu ou pas plantés, qui ont besoin d'être nettoyés souvent; c'est un point de fragilité, et il faut beaucoup de soin à la pose pour que l'étanchéi­ té soit parfaite. Il n'y a pas non plus de nécessité absolue à prévoir un trop-plein sur les petites surfaces. On peut toutefois placer une petite rigole à 2 cm au-dessous du bord pour canaliser l'eau en excès vers un point particulier. Lorsque le plan d'eau dépasse 15m2 , il faut être plus précis et raccorder au besoin le trop-plein à des canalisations.

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o Nous indiquons les grandes étapes de réalisation pages précédentes. Voici quelques détails particuliers à ce bassin: sur le côté, un trop plein alimente un groupe de plantes des lieux humides. Ici, mise en place du tuyau.

8 Un collier avec filtre accueille l'eau. Noter que, par sécurité, la bonde est un peu au·dessous du niveau supérieur du bassin. Plusieurs bassins annexes de ce type pourraient être créés avec des profondeurs adaptées à plusieurs catégories de plantes.

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la mise en eau définitive: filtration et usage de microplancton contribueront il maintenir la clarté de l'eau. Dans une profondeur moyenne de 30 à 40 cm, la majorité des aquatiques peuvent trouver leur place.

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.. Le site rêvé : les bords d'une rivière aménagée. Le petit pont en fond de décor, outre sa fonction de passage, peut devenir également un site point de vue. Le décor maieur est à base de nénuphars. Une profondeur de 70 cm à 1 mètre est idéale pour les grands nénuphars.

Si voire jardin a la chance d'être traversé par un cours d'eau, rien ne vous interdit d'en faire un jardin aquatique. Acondition de maîtriser le débit et les rives. • Tant que le ruisseauest calme, pas de problème; mais lorsque le débit est irrégulier, dfout canaliser l'eau par un barrage, ce qui nécessite des autorisations et de la technicité. • Les rives travaillées se révèlent souvent Frogiles. Dans certains cas, il est prudent de les /enir avec des bordures en bais. On utilise souvent le châtoignier; paur une petite surface, les panneaux en azobé, bais exotique imputrescible, sant souples et maniables. 19


La gestion E MOUVEMENT

ARTIFICIEL

ET LES POMPES

:Pour réy(aisir dés sens, et ré bietifait du bassin, voici comment mettre ('eau en mouvement.

..... La mise en place de la pompe avec filtre. Son système de rejet refoule l'eau soit vers un tuyau de recyclage, soit vers un ajustage quand on veut obtenir un iet. Le filtre est placé à l'admission afin de protéger la pompe.

Des pompes de qualité

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Quelques points-dés qui font les bonnes pompes: &@ : le filtre en omont de la pompe • Des matériaux résistants (acier, inox, céramique..). est indispensable, que le débit d'eau soit • Des joints fixes qui garantissent solidité et silence. fort ou moyen. Ici, deux modèles OASE, dont les débits varient de 5 à • Une faible consommation d'électricité; 5 à 10 W pour la plus petite pompe; 40 Wà 75 Wpour des 40 litres/minute selon les modèles. modèles intermédiaires; plus pour animer cascades ~ : la pompe pour fontaine et ruisseaux. et évacuation, supportant une immersion de 5 mètres • Un démontage aisé pour le nettoyage. • Un filtre enveloppant pour les grosses pompes. • Une garantie du fabricant. Il existe de réelles différences de qualité: n'hésitez pas à prendre conseil auprès d'un professionnel spécialisé, qui saura trouver le modèle le plus adapté à vos besoins. Certaines pompes fonctionnent à l'énergie solaire; elles sont livrées avec les panneaux solaires à intégrer près du bassin. Cette solution, encore peu répandue, ne se justifie que dans les régions à forl ensoleillement.

20

utre le plaisir' tif qu'il procu ment de l'eau a des puisqu'il entraîne ur oxygénation. Simpl ruisseaux ou casca dispositifs artificiel l'installation de ci avec pompe, dont œuvre est très aborc tion que l'ensemble pensé auparavant.

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utre le plaisir visuel et audi­ tif qu'il procure, le mouve­ ment de l'eau a des effets positifs, puisqu'il entraîne une plus grande oxygénation. Simples jets d'eau, ruisseaux ou cascades, tous les dispositifs artificiels passent par l'installation de circuits fennés avec pompe, dont la mise en œuvre est très abordable, à condi­ tion que l'ensemble ait été bien pensé auparavant.

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Première étape: définir le circuit

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Quelle que soit sa dimension, le circuit d'eau comprend une partie visible où l'eau apparaît en mou­ vement, et une partie cachée où l'eau est propulsée artificiellement de son niveau le plus bas à un point plus élevé, au moyen d'une pompe électrique immersible, branchée sur secteur. Ce circuit est évidemment fenné, et les tuyaux de raccordement, souvent néces­ saires, doivent emprunter le plus court chemin. Le nombre et la sec­ tion de ces tuyaux dépend de l'eau à charrier et de la pression qu'elle va exercer. Il est évident que leur solidité doit être en rapport avec la puissance des pompes utilisées.

Deuxième étape: le choix de la pompe Les pompes utilisées aujourd'hui sont toutes submersibles, et restent dans l'eau toute l'année, excepté dans les petits bassins, qui n'ont pas une profondeur d'eau suffi­ sante pour les mettre à l'abri du gel. Elles doivent donc être résis­ tantes en milieu aquatique, où elles sont soumises à beaucoup d'impuretés en plus de l'effet

corrosif de l'eau. Il importe donc de choisir un matériel de qualité (voir encadré). Cétanchéité de la partie électrique est évidemment un autre point essentiel. La puissance utile dépend du débit souhaité au point où l'eau jaillit. Sur un jet d'eau, on se contente le plus souvent de faibles débits (25 à 40 lIrnn). Ceffet produit dépend du diamètre du gicleur : à diamètre égal, la hauteur du jet augmente avec la puissance de la pompe, laquelle doit toujours rester infé­ rieure au rayon du bassin, afin d'éviter les éclaboussures. Les ruisseaux et les cascades demandent des pompes de plus grande puissance, capables de propulser sur la partie haute la quantité d'eau nécessaire pour occuper tout le lit qui lui est réser­ vé, sans déborder ou gicler. Pour choisir le modèle adéquat, appré­ cier la largeur et la hauteur de la chute, la longueur des conduites, qui doivent être aussi directes que possible. En pratique, il existe des tables qui intègrent toutes ces données et guident le choix de façon fiable. Si un doute subsiste, mieux vaut choisir un peu plus de pmssance que pas assez.

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Photos ci-contre: quand le bassin se résume à un jet d'eau ... Une animation très facile à créer dans un grand bac de plastique, enterré dans le sol (40 sur 40 cm minimum). On y plonge une petite pompe (à abriter du gel en hiver), branchée sur le réseau électrique et le tour est joué.

21


LA PURIFICATION

PAR FILTRAGE

LefiÛre est (a mei((êure Jaçon dé maintenir une eau c(aire~ sans soucis. c'est un investissement imyortant qui nécessite une insta((ation soignée. eaucoup de bassins se pas­ sent de filtration, se conten­ tant de l'oxygénation apportée par les plantes, et les jets d' eau. Un dispositif supplémentaire devient nécessaire dans des situations ensoleillées, où la vie aquatique est très dense, et l'eau très pois­ sonneuse. n s'impose également pour l'élevage d'espèces plus exi­ geantes, comme les carpes koï. En toutes situations, le filtre reste la meilleure garantie d'une eau claire.

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Il est souvent le prétexte à un aménagement plus complexe, avec création de fontaines, de cas­ cades ou de rochers. Un filtre de bassin est un système associant plusieurs techniques de filtration, destinées à assainir l'eau, en la débarrassant de ses impuretés et de plantes parasites comme les algues. Il arrête les particules en suspension, et les retient sur des mousses ou autres matériaux filtrants . Cette action mécanique est doublée d'un pro­ cessus biologique. Des colonies de bactéries, fixées sur les parois filtrantes, décomposent la matière organique à éliminer, transfor­ mant l'ammoniaque et les nitrites, dangereux pour les poissons, en nitrates inoffensifs et assimilables par les plantes. Une lampe UV placée à l'entrée du système, amé­ liore encore le processus en élimi-

nant les germes, et en tuant les algues avant qu'elles ne se fixent sur les filtres biologiques. Certains filtres peuvent rester immergés, mais il est plus simple de les installer en surface sur le côté du bassin, ce qui permet un regard plus fréquent. On peut ainsi accéder plus faciliment aux filtres pour les nettoyer, et renouveler les solutions bactériennes si néces­ saire. Le filtre biologique nécessite la mise en place d'un circuit, où les eaux du bassin sont remontées vers lui par une pompe immergée de forte puissance. Ensuite elles sont versées après nettoyage dans le bassin. Ce circuit peut être dissi­ mulé sur un des côtés du bassin, ou intégré dans un aménagement paysager plus complexe, où les eaux nettoyées reviennent au 'bas­ sin sous forme d'un ruisseau ou d'une chute.

Une variante : le bassin filtrant _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _~ ('est un petit bassin préformé, 1 . Dissolution du calcoire et éliminotion des déchets. équipé d'un filtre biologique, 2 8 3 . Arrivée d'eau avec turbulences. recouvrant le fond et isolé par 4 . Les grosses particules sont retenues par le filtre une paroi filtrante. volumineux. Placé légèrement en hauteur 5 . Filtrotion biologique· Nitrotian bactérienne. à côté du bassin principal, 6 . Bac réceptacle en polyéthylène. il reçoit les eaux usées de ce dernier, directement dans ses couches profondes, grâce à un tuyau bronché sur une pompe. SII~-~1'a.oI l'eau ressort filtrée et retourne au bassin principal. Le bassin filtrant est un milieu fertile pour les plantes et devient vite un point attractif sur les rives d'une pièce d'eau.

22

7 . Evacuation (roccard normalisé). 8 . Réservoir à encastrer. 9 . Elimination des nitrotes.

19 6

!

10 . Diffusion des produits amélioront la Filtration·

Elimination des phosphates. 11 . Zone de dénitriFication por micro·organismes.


E:rnbe{Gr et améGorer

ines, et en tuant les qu'elles ne se fixent biologiques. tres peuvent rester ais il est plus simple 1er en surface sur le in, ce qui permet un équent. On peut ainsi faciliment aux filtres >yer, et renouveler les ctériennes si néces­ ~ biologique nécessite lace d'un circuit, où lassin sont remontées me pompe immergée ;sance. Ensuite elles après nettoyage dans circuit peut être dissi­ des côtés du bassin, ms un aménagement IS complexe, où les ~s reviennent au bas­ ne d'un ruisseau ou

.... A l'ombre, un mince filet d'eau (d'ailleurs réglable au niveau de la pompe) permet de créer une atmosphère de fraÎcheur, franchement favorable aux plantes aimant l'humidité atmosphérique comme les fougères. Attention, si vous optez pour ce type d'animation: là où l'eau est agitée, ne plantez pas d'aquatiques décoratives.

IOrmolisé) .

§ (j

Cf) es.

;améliorant la filtration·

,hotes.

npar micro·orgonismes.

.... Une faible profondeur d'eau de quelques centimètres convient parfaitement aux iris des marais et autres lysimaques qui trouvent leur équilibre entre atmosphère terrestre et aquatique.

~

Une vieille fontaine ou une reproduction peut devenir un site d'accueil pour des plantes à faible développement; l'eau doit alors s'écouler discrètement.

23


EmGe{(fr et ~

arné(fol

La fontaine japonaise (bim-bam) ajoute la "sono" au décor.

~ L'aménagement des abords, soignée, permet de bénéficier encore plus du plan d'eau. Imaginez-vous à genoux sur le bastingage, à la recherche de quelque dangereux ditique, navigant entre deux nénuphars...

La nuit et des lur

Pour éclairer une pièt impérativement faire et ne pas être regard , matérieL L'éclairage tension 12 volts, avet 3 à 75 watts. Ici le sy Lunaqua 10, dont on ' immergé 230/12 vol .peuvent être placés d l'eau_ Un transforma· d' Dase peut recevoir les bons projecteurs 1 à surface structurée, lumineuse pour donn aquatique, douce et ( 24


Ger{jr et

amé{jorer - - - - - - - - - - - - - - ­

La nuit et la magie

des lumières

Pour éclairer une pièce d'eau il fout impérativement foire appel à un spécialiste et ne pas être regardant sur la qualité du matériel. L'éclairage de sécurité est sous tension 12 volts, avec des puissances de 3 il 75 watts. Ici le système lumineux Lunaqua 10, dont on voit le transformateur immergé 230/12 volts. Les projecteurs peuvent être placés dans l'eau ou hors de l'eau. Un transformateur comme celui d' Oase peut recevoir jusqu 'à 4 lampes. Les bons projecteurs disposent d'un verre à surface structurée, qui brise l'onde lumineuse pour donner une lumière aquatique, douce et chaude à la fois.

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25


Lesy(antes

LA FACE CACHÉE DU PLAN D'EAU Le décor végéta( déspoints

d'eau se compose avec

dés végétaux qui aiment

tous ('fjumicfit~ mais

à dés doses djfférentes.

ertains végétaux vivent tota­ lement immergés, tandis que d'autres se contentent d'une proximité de l'eau plus ou moins étroite. Plus on souhaite se rap­ procher d'un paysage naturel, plus il faudra utiliser de types variés.

C

26

1 Parmi les

plantes flottantes, certaines vivent à la surface de reau, d'autres s'enracinent très profondément.

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les oxygénantes vive,;;-r complètement immergées; elles n'ont pas ou peu de valeur décorative, mais sont indispensables à la vie aquatique.

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Lesyrantes

wgénantes vivent ëtement ;mmergées; 1'ont pas ou peu leur décorative, mnt indispensables ie aquatique.

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Un grand nombre d'aquatiques vivent au bord, à de faibles profondeurs (entre 40 et 5 cm) tantôt immergées, tantôt au sec. Elles sont indispensables à la faune des marais. Dans les aménagements paysagers, elles sont essentielles car elles dissimulent les rives artificielles.

Au-delà de la rive, les plantes n'ont ;amais les pieds dans l'eau, mais elles bénéficient d'une fraÎcheur et d'une humidité ambiante. Elles contribuent à recréer une atmosphère naturelle.

27


Lesyrantes

LES PLANTES

OXYGENANTES

Un certain nombre dé

p(antes~ dttes oxygénantes~

vivent compf"ètement

immet;!]ées. t:-({és n'ontpas

oupeu dé va{éur décorative~

mais sont indt~ensab{és

à (a vie aquatique.

ar leur activité photosynthé­ tique, les plantes inunergées dégagent de l'oxygène dans l'eau; elles absorbent beaucoup d'impu­ retés, font concurrence aux algues et sont un refuge pour les pois­ sons, qui s'en nourrissent volon­ tiers. Elles fleurissent souvent en surface, mais leur végétation reste en grande partie sous l'eau, où elle peut devenir envahissante.

P

Pour cette raison, il est préférable de cultiver ces plantes en paniers, même dans les étangs naturels. Pour que leur démarrage ne soit pas perturbé par les poissons, il est prudent de les installer quelques semaines auparavant, ou bien de les laisser se développer deux à trois semaines dans un bac avant de les livrer à la faune.

Efficaces, mais sans grande valeur décorative • les cornifles ou ceratophyDum

.... Stratoïdes aloi raide rappelant l'e au morner

Actives même e

• les élodées, (E/ad! et E. crispa), sont trè toutes sortes de co ne polluées. Elles peuve profondeurs importa font des tapis dens . tants, très rapidemen nom de peste d'eau.

(Cdemersum) vivent à des zones

• les caUistricbes intermédiaires (vers -50 cm); leurs restent immergées tiges sont rigides, même hors de conditions. Actifs tl l'eau, et leur feuillage plumeux ils poussent peu à 1 caduc prend à l'automne des deviennent redoutabl teintes rousses visibles en surface. Décoratives par Ils restent très mobiles. feuillage plume. • le potamot (Potamogeton natans) • les myriopbylles (1 se développe dans les eaux calmes spicatum et M. vertù à des profondeurs moyennes; ses plumeux, avec des feuilles allongées flottent parfois l? été, ils affieurent e et il fleurit hors de l'eau en été. Il ils fleurissent entre est très solide, mais peu spectacu­ tembre; leurs rosettt laire. D ' autres potamots de zones beaux effets, lorsqu plus chaudes ont des feuilles en surface. découpées (P crispus, P peifolia­ • la pesse d'eau (Hi tus), mais sont beaucoup moins ris) a des tiges rigid vigoureux. des eaux peu proi blables à des pouss, Elle est très résistan plutôt envahissante.

.... Les jolies scènes aquatiques intègrent toutes sortes de plantes, vivant à différentes profondeurs, dont on n'aperçoit que la partie immergée. Ici les nymphéas occupent plus de la moitié de la surface de l'eau et font obstacle aux lentilles d'eau qui peuvent être décoratives tant qu'elles n'envahissent pas tout.

28

De belles florais en surface

• l' hottonie des mar

tris) : plante immerg

à de faibles profone

à -60 cm), qui se donner au printemps jolies tiges fleuries; est plumeux. Craint le soleil.


aison, il est préférable ;es plantes en paniers, ; les étangs naturels. ~ur démarrage ne soit é par les poissons, il lt de les installer maines auparavant, ou laisser se développer semaines dans un bac livrer à la faune.

" mais sans a/eur décorative

Lesylântes

... Stratoïdes a/oïdes a un feuillage raide rappelant l'aloès, qui remonte au moment de la floraison .

Actives même en hiver • les élodées, (Elodea canadensis et E. crispa) , sont très résistantes à toutes sortes de conditions, même polluées. Elles peuvent vivre à des profondeurs importantes où elles font des tapis denses et persis­ . tants, très rapidement, d'où le sur­ nom de peste d'eau. • les callistriches affleurent ou restent immergées selon les conditions. Actifs toute l'année, ils poussent peu à l'ombre, mais deviennent redoutables au soleil.

Iles ou ceratophyllum m) vivent à des zones res (vers -50 cm); leurs . I" i . ~. 1 'igides, même hors de ' )1,: f I l '" ' ,{ \. . :ur feuillage plumeux . i \ i\\ \ ~ )' "~ ;'f ~!, ld à l'automne des ,,_ If! . .::1 %'} '- ' , l .~t " ",1 f f ...., ) ses visibles en surface. Décoratives par leur

r i " ,~ '"\ . ~ \ ;:> 1 " "/i1 feuillage plumeux

rès mobiles. . 1 ~ . " .,~f7·t ~t (Potamogeton natans) • les myriophylles (Myriophyllum 1\ i" .\~H le dans ~es eaux calmes spicatum et M. verticillatum) sont . I . .; (/ .ll.r· .. '" , ~*. l·t".J ,ndeurs moyennes; ses plumeux, avec des tiges molles. mgées flottent parfois Cété, ils affleurent en surface, où hors de l'eau en été. Il ils fleurissent entre juin et sep­ de, mais peu spectacu­ tembre; leurs rosettes font de très res potamots de zones beaux effets, lorsqu ' elles brillent .~ è'i ), .~.q .•~ ks ont des feuilles en surface. .~:.~~.;,:~:y:~:~~?" (P crispus, P peljolia­ • la pesse d'eau (Hippuris vulga­ sont beaucoup moins ris) a des tiges rigides qui sortent des eaux peu profondes, sem­ - la renoncule d'eau (Ranunculus blables à des pousses de sapins. aquatilis) vit en profondeur (à Elle est très résistante au froid et - 60 cm); ses feuilles immergées plutôt envahissante. ont la forme de rubans, mais elles De belles floraisons sont arrondies et lobées en surface. en surface cènes aquatiques Les fleurs blanches à cœur jaune sortes de plantes, sont très visibles de mai à juillet. • l' hottonie des marais (H palus­ ntes profondeurs, dont tris) : plante immergée, enracinée • l'aloès d'eau (Stratoïdes aloïdes) lue la portie immergée. à de faibles profondeurs (de -20 est émergé au moment de la flo­ lS occupent plus de à - 60 cm), qui se détache pour raison en mai-juin. Après fécon­ surface de l'eau et donner au printemps (mai-juin) de dation, il retourne s'enraciner au ux lentilles d'eau qui jolies tiges fleuries; son feuillage fond de l'eau (entre -30 cm à karatives tant qu'elles est plumeux. Craint le calcaire et - 60°C); son feuillage rubané et las tout . coriace est persistant. le soleil.

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.~r. Â L'Hippuris ou pesse d'eau fait en surface des bouquets de fines feuilles qui peuvent devenir envahissants . ..... Encore l'hippuris avec le sagittaire qui, en plus de son feuillage lancéolé, a des fleurs décoratives.

'UNE AQUATIQUE CARNIVORE

f f!/IjaJloire est une plante de nos marais, qui ~W beaucoup raréfiée dans la nature.

Elfefoit partie des quelques espèces végétales ~,

capables de digérer des insectes,

qtiille aIIrope à l'aide de poils, et capture

tJons de minuscules poches appelées utricules. EI1e vit sans racines à de faibles profondeurs HO à.JO cm}dans des milieux pauvres et

acides. En été elle fleurit en surface, mais les gtoines germent sous l'eau.

29


Lesyrantes

LES PLANTES

IMMERGÉES ET

FLOTTANTES

Leurfiui{{ageJ{otte

à ra sU1jâce dé ('eau,

qpyortant une ombre

bémffique, qui rarentit

('activité et surtout {a

formation dés argues.

Les plantes non-enracinées Une partie des plantes qu'on voit flotter vivent complètement en surface, à la manière des lentilles d'eau. Certaines sont annuelles, et leurs graines hivernent au fond de l'eau. D'autres non rustiques sous nos climats sont à traiter comme des plantes saisonnières, en pré­

servant quelques pieds dans un bac sous abri en hiver; remises à l'eau au printemps, elles se multi­ plient à nouveau. Elles sont bien adaptées à la culture en bac. • l'AzoOa carolina est une petite fougère annuelle, qui croît dans les eaux chaudes, et bien ensoleillées. • la SaIvinia natans, autre fougère annuelle, bien qu'originaire de pays chauds se naturalise dans les eaux calcaires. Elle n'est pas spé­ cialement décorative mais concur­ rence bien les algues. • la châtaigne d'eau (Trapa natans) est commune dans les régions tempérées, en eau dor­ mante et peu profonde. Annuelle, elle réapparaît en mai et donne des fleurs blanches en été. Ses feuilles triangulaires ont des reflets bronze.

• la jacinthe d'eau (Eichhomia • le PolygonUID am aussi bien vivre sur· crassipes) flotte grâce à des tiges l'eau; ses feuilles fl( renflées; elle donne de très jolies surface et ses fleurs fleurs bleues. Elle a besoin d'une chandelles roses. eau à 18°C en été et doit passer l'hiver à l'abri. • le nénuphar ja luteum), est une pit • la laitue d'eau (Pistia stra­ rustique et très vig, toïdes) est une plante tropicale aux les feuilles coriaces jolies rosettes flottantes, très sen­ estivales n'ont pas sibles au froid; il faut les mettre à Nympheae. l'abri dès la fin septembre. • les lentilles d'eau (Lemna), par­ • le faux nénuphar peltata) apparaît fois redoutées, font de beaux forme naine du prée effets sur les petits points d'eau, feuilles et petites flet ou dans les endroits sauvages. l'empêche pas d'êtn Elles se reproduisent très vite par Il est vivace et robu~ bourgeonnement, et sont appré­ ciées des canards; le surplus est un bon fertilisant des cultures.

Les plantes enracinées Elles semblent flotter, mais sont enracinées profondément sous l'eau; c'est le cas des nénuphars: • l' Aponogeton distachyns est naturalisé dans le sud de la France, mais craint le gel; planter plus profond en eaux froides. Ses fleurs blanches sont précoces et sa végétation abondante entre avril et octobre. II préfère un peu d'ombre. • l' hydrocotyle est une indigène, rustique et envahissante, dont les gracieuses feuilles arrondies et crénelées flottent à la surface de l'eau, ou couvrent les sols hu­ mides près des cascades; ses minuscules fleurs estivales passent souvent inaperçues. ~

Les lotus (Nelumbo lutea et N. nucifera ici associés) sont touiours d'un bel effet sur les grondes pièces d'eau. 30

 Le "nénuphar iaune"

(Nuphar luteum) peut atteindre de grands peuplements dons les pièces d'eau naturelles (forêts de Sologne).


Lesprantes

• le Polygonum amphibium peut aussi bien vivre sur terre que dans l'eau; ses feuilles flottent alors en surface et ses fleurs font de petites chandelles roses. • le nénuphar jaune (Nuphar luteum), est une plante indigène, d' eau (Pistia stra­ rustique et très vigoureuse, dont plante tropicale aux les feuilles coriaces et les fleurs flottantes, très sen­ estivales n' ont pas la grâce des 1; il faut les mettre à Nympheae. n septembre. • le faux nénuphar (Nymphoides d'eau (Lemna), par­ peltata) apparaît comme une ~s , font de beaux fOlme naine du précédent (petites petits points d'eau, feuilles et petites fleurs), ce qui ne endroits sauvages. l'empêche pas d'être envahissant. duisent très vite par Il est vivace et robuste. ent, et sont appré­

d'eau (Eichhornia te grâce à des tiges donne de très jolies Elle a besoin d'une Il été et doit passer

Le lotus sacré de l'Inde (N. nucifera).

 Azola caroliniana en début de végétation

lards; le surplus est ;ant des cultures.

Aponageton distachyus à fleurs parfumées.

s enracinées

1t flotter, mais sont ,rofondément sous cas des nénuphars : ~ ton distachyus est ans le sud de la craint le gel; planter en eaux froides. Ses :s sont précoces et sa ondante entre avril et préfère un peu

le est une indigène, wahissante, dont les ~uilles arrondies et tient à la surface de uvrent les sols hu­ des cascades; ses eurs estivales passent :rçues. lumbo lutea et sociés) sont touiours les grandes pièces

LES BEAUX LOTUS Nelumbo luteo, jaune, Nelumbo nucifera, blanc ou rosé, et variétés aux innombrables

nuanœ.s pastel: les lotus ont de grandes

feuilles claires et imperméables, des boutons

dressé5 et des fleurs parfumées qui se

sucoèdent en été, donnant des fruits durs

percés de cavités contenant chacune une

énorme graine (utilisés en bouquets secs).

Bien que sensibles au gel, ils peuvent être

cultivés parIout, à condition de ne jamais être

pris por la glace. On installe leur rhizome,

cassant comme du verre, sous 30 cm d'eau

au moins, en plein soleil. Ils ont besoin d'une

Iene riche et réalimentée tous les ans en

engrais; il est préférable de les cultiver dans

des paniers, de grand format, pour qu'ils

n'étouffent pas /es autres plantes. Prévoir une

épaisseur d'au moins 40cm de terre, mais

laisser les rhizomes affleurer en surfoce,

en les protégeant au besoin des poissons par

du gravier.

• Le "nénuphar iaune" (Nuphar luteum) peut atteindre de grands peuplements dans les pièces d'eau naturelles (forêts de Sologne).

.. La Jacinthe d'eau (Eichhornia crassipes) flotte à la surface de l'eau qu'elle nettoie de toutes sortes d'impuretés. Active, mais envahissante. 31


Lesy(al1 tes

LES NYMPHEAS

Souvent cpye(ées

néntphars, à tortyuisque

[é vrai néntphar est en

Jaityeu ljJectacu(aire

(voiry agesyrécédêntes)~

cesy(antesJont rêver

yar [éursJ[éurs~ et sont

your (ay(tpart trèsJaci[és

à cuftiver.

an s le large éventail des variétés, on les choisit pour leur couleur, mais aussi en fonc­ tion de leur taille, de leur vigueur, car tous n'occupent pas le même volume, loin s' en faut. Il existe également des nymphéas non rus~ tiques, dont les floraisons, très parfumées, se détachent plus net­ tement au-dessus de l' eau; elles demandent bien sûr un régime spécial , car ne peuvent rester dehors que de mai à octobre.

D

Nymphaea 'Rosen Nymphe' est exceptionnellement florifère; ses fleurs virent du rose ou crème en déclinont. Les nuances de rose ne manquent pas chez les nymphéas, avec ce cœur iaune qui s'estompe ou reste très vif selon les variétés.

32

UN MONSTRE EXOTIQUE le nénuphar géant, la plus grande aquatique,

n'6$I pas un nénuphar, ni un nympheae, mais le Victoria croziana reconnaissable à ses feuilles aux bords repliés vers le haut, comme un fond de tarte, qui peuvent atteindre 2 m cie diamètre. Ses fleurs aussi sont géantes Ousqu'à 30 cm) et s'épanouissent la nuit. odemande une eau à plus de 23'C; autant dire qu'il doit être cultivé sous serre, dans des 6œsins chauffés, le plus souvent artificiellement. On sème 10 graine en mars en pot sous 5 cm cie ferre. Au Fur et à mesure que la plante grandit, elle est placée plus profondémment jusqu'à prendre place en été sous 65 cm d'eau, rempatée dans un conteneur de 1 m de diamètre pour 50 cm. Nourrie à l'engrais une fois par semoine, elle va se développer iusqu'en novembre et disparaiÎro ensuite, trop difficile à conserver sous nos climats.


Lesylantes

IYMPHEAS lent qppe(ées (S, à tortpuisque iémljJhar est en ( ~ectacu(aire resprécédentes), 'ltesftnt rêver 'sJ{eurs, et sont ~art trèsfoci{es cuftiver. large éventail des s, on les choisit pour i mais aussi en fonc­ ;aille, de leur vigueur, ::cupent pas le même 1 s'en faut. Il existe ~s nymphéas non rusles f10raisons, très le détachent plus net­ essus de ['eau; elles bien sOr un régime . ne peuvent rester [e mai à octobre, TRE EXOTIQUE t, la plus grande aquatique, Ir, ni un nympheoe, mois reconnaissable à ses i repliés vers le haut, comme i peuvent atteindre 2 m

fleurs aussi sont géantes

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... Nymphaea 'Conqueror' à végétation très vigoureuse : pour les grandes surfaces. ~

Nymphaea 'Mar/iacea Chromatella ', le premier hybride de La tour Mar/iac, réalisé en 1877, et touiours très demandé. ~

Les nymphéas s'ouvrent avec la lumière de la pleine iournée et se ferment avant le couchant ; leur beauté iustifie, à elle seule, l'implantation d'un bassin. Ils ne sont pas difficiles, et prolifèrent au contraire, apportant une ombre bénéfique à la surface de l'eau.

33


Lesyrantes Classement des nymphéas GRANDE VIGUEUR

PETITE VIGUEUR

Ousqu'à 1,40 m de profondeur; 1à 2 m2 de couverture) JAUNE 'Barbara Dobbins' : fleurs érigées 'Charlène Strawn' : allure et parfum exotique o BLANC 'Glastoneana' Tuberosa 'Maxima' • ROSE 'Colossea' pâle

'Marliacea carnea'

'Marliacea Rosea'

• ROUGE 'Escarbaucle'

'Conqueror'

MOYENNE VIGUEUR (de 15 à80 cm de profondeur; 1m2 de couverture) JAUNE 'Chromate 110' la première hybridation 'Co manche' vermeil puis jaune 'Sunrise' grandes fleurs o BLANC 'Albatros' cœur jaune 'Alba plenissima' • ROSE 'Masaniello' très florifère

'Mme Wilfon Gonnère' double

'Amabilis'

'Colorado' saumoné

• ROUGE 'Gloriosa' très parfumé 'Al1raction' grondes fleurs

'Charles de Meurville' grondes fleurs

*

(moins de 40 cm de profondeur;

moins de 1/2 m2 de couverture)

o

JAUNE 'Chrysantha' orangé 'Graziella' cuivré 'Solfatare' florifère BLANC 'Gonnère' double 'Hermine' étoilé 'Tetragona'

• ROSE 'Vuh-ling' fuchsia

'Somptuosa' double, parfumé

'Rose Arey' étoilé rose

'Arc en ciel' feuilles panachées

• ROUGE 'James Brydon' feuilles pourpre

'~lIisiana' vif

MINIATURE (10-15 cm de profondeur; petite couverture)

o

JAUNE

'Pygmaea helvola' canari

BLANC 'Candida' tiges érigées 'Caroliniana Nivea'

• ROSE 'Laydekeri lilacea' de rose à carmin • ROUGE 'Pygmea rubra' 'froebelii' 'Perry's Baby red'

EXOTIQUE DIURNE _______ JAUNE

'Green Smoke' chartreuse

'St louis' pastel

'Vellow Dazzler' citron

o BLANC 'Marion strawn' ROSE

'Jack Wood'

'Julien Decellé' feuilles marbrées

'Mrs C.W. Ward' étamines jaunes

'Persian lilac' double

• ROUGE 'Director George T. Moore' violet 'Jock Wood' parfumé

'Midnight' violet foncé

• BLEU 'Blue Beauty'

'Cœrula' bleu ciel

'Colonellindberg'

'Judge Hichcock' foncé

'Dauben' Pastel, parfumé

EXOTIQUE NOaURNE*

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BLANC 'Sir Galahah' 'Brazos White'

• ROSE 'Strutevanti'

'Mrs Emily Grant Hutchings'

• ROUGE 'Red Cup' 'Red flore' très parfumé

• Les épis marrons des t très décoratifs en bouquets

Floraison s'épanouissant de la fin du jour à la nuit.

INSOUTE AU M/UE

1811ta1ia deaIbaIo a un feu .... Les nymphéas exotiques se caractérisent par des fleurs sur tiges qui se détachent au-dessus de l'eau et dégagent un parfum très fort.

34

txdique, et des épis bleu ' fIIJ8S roides en juillet. Celle. (jriv. 1ml, résiste à peu ~ . tUdoUt si sa souche resIe (40.50 an/; 011 peut aussi bacs et la meIIre boIS-gel avoir rabattu la souche. Elle aime le soleil et est n'oubIfez pas l'engrais.


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Plantes de marais profonds: jusqu'à 40 cm de profondeur

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 Les épis marrons des typhas sont très décoratifs en bouquets secs.

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INSOLITE AU MIUEU DE L'EAU... t.11IaIia clealbata a un feuiUage d'allure exoIique, et des épis bleutés, sur de longues figt$ raides en juillet. Celte grande exotique (env. 1ml, résiste à peu près au froid, JUrfout s; sa souche reste en profondeur '40.50 cm}; on peut aussi la cultiver en bacs et 10 mellre hors-gel en hiver après avoir rabonv 10 souche. Elle aime le soleil et est assez gourmande : n'oubliez pas l'engrais.

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Malgré leur importante surface émergée, elles peuvent s'enraciner profondément sous l'eau. Au bord des grandes pièces d'eau, elles produisent une masse végétale importante où nichent les canards et toute une faune secrète, Sur les surfaces moyennes, elles sont spec­ taculaires, en périphérie comme en pleine eau, mais il faut contrôler leur développement; la culture en paniers est pour cela idéale. Roseaux et typhas sont la base des roselières épaisses et élevées (2 à 3 m et plus); ils peuvent ser­ vir à isoler une des rives d'un vent dominant. • le roseau (Phragmites communis) persistant, porte des plumeaux en fin d'été; 'variegata', plus lumi­ neux, a une taille modeste qui le rend attrayant. • les typhas ou massettes font en été des épis marrons caractéris­ tiques, qu'on utilise en bouquets secs. Ijpha minima (45 cm de haut) et T. latifolia 'variegata' (1,20 m) sont les mieux adaptés au jardin.

35


Lesy {an tes

...... Pontederia cordata, en fleurs en fin de printemps, est un grand classique, intéressant quelle que soit 10 surface du bassin.

...... Le trèfle d'eau (Menyanthès trifoliata) est florifère ou printemps. Son rhizome charnu s'enracine sous 5à IOcm. ~

Ranunculus lingua donne des boutons d'or à fleur d'eau durant tout l'été.

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D'autres grammees (de lm à l ,50 m) à effets comparables, sont davantage à l'échelle du jardin: • la Glycérie aquatique fait de grands rubans (l m à l,SOm) très souples, qui retombent en gerbes (Glyceria fluitans). • le Phalaris arundinacea ou bal­ dingère a des tiges drues d'où retombent un feuillage rubané persistant; contrairement aux pré­ cédentes, cette vivace s'accomode également de sols asséchés. • la zizanie ou riz indien, plus sensible au gel, doit au contraire vivre très immergée (30 à 40 cm); elle disparaît l 'hiver et ses chaumes décolorés sont très beaux en automne. A PROPOS ... Préférer lee variétée panachéee qui eont plue décorativee et . moine envanl66ante6.

Plantes de moyenne profondeur: jusqu'a 15cm de fond Des dimensions raisonnables, de belles floraisons , parfois specta­ culaires et abondantes, et une bonne faculté d'adaptation, ce sont les favorites des bassins. Parmi les classiques espèces à fleurs, on retrouve le plus souvent: • Pontederia cordata haut de 50 à 60 cm, à feuillage en cœur et à fleurs bleu violacé de juin à août. Très florifère et bien robuste au soleil ou à mi-ombre. • les sagittaires qui dressent des flèches au dessus de l'eau (30 à 80 cm selon les variétés) . Les fleurs légères blanches au cœur jaune ou noir sont plus abon­ dantes, si la souche rhizomateuse

n'est pas plantée 1 'Flore pleno' est unt à fleurs doubles. A fleur d'eau, en tapi on retiendra:

• l' œnothère aquati. ou Jussieua grandb flottantes, capables ( grande surface. A temps en temps l n'envahissent pas te jaunes épanouies en de l'eau sont d' un e

• l' oroncc (Orontiu à fleurs jaunes et précoces. Cette petil 20 cm) vit à la surfa • le trèfle d'eau (A: jàliata) devient féer mai, avec ses fleur. étoiles. C'est une vi rustique qu'il faut t pour ne pas être 1 confondre avec l, quatre feuilles, plus tivée, dont le feuilla , flottant, évoque celu • les renoncules d'e boutons d 'or vivent, dans l'eau contr: Caltha des marais; deux types: une petil la), très vivace, per l'année, pour les p une grande (R. /in, d' 1 m, à réserver au : • la menthe aquat aquatilis) , pour lt ombragées, où elle d épis bleutés en été. feuillage frisé.

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Lesy{antes

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A fleur d'eau, en tapis ou en touffe, effets graphiques: grands peuvent descendre à de on retiendra:

• l'acore (Acorus calamus) évoque grandes profondeurs; on retiendra l'iris par son feuillage rubané et surtout le petit Scüpus tabernœ­ • l' œnothère aquatique (Ludwigia ou Jussieua grandiflora) à tiges raide, qui dégage un léger parfum; montanÎ 'Zebrinus' et 'Albescens' flottantes, capables de couvrir une il a des épis jaunes en mai-juin. '. aux tiges zébrées magnifiques. grande surface. A recouper de Préférer les ' Variegatus' d'A. • le papyrus (Cyperus papyrus) temps en temps pour qu'elles Calamus et A. Gramineus. est prisé pour sa silhouette exo­ n'envahissent pas tout. Les fleurs • le jonc fleuri (Butomus 11mbella­ tique, mais il faut le réserver aux jaunes épanouies en été au-dessus tus), quelconque par son feuillage, bassins du midi, car il craint le de l'eau sont d'un effet garanti. porte de jolies ombelles rose pâle froid même immergé. Il existe par ailleurs une grande quantité d'es­ • l'oron ce (Orontium aquaticum) en début d'eté. à fleurs jaunes et effilées, très • les .joncs ont des inflorescences pèces rustiques, moins spectacu­ précoces. Cette petite plante (env. brunes, légères (Junclls ejJùsus) laires. 20 cm) vit à la surface de l'eau. ou globuleuses (J. conglomeratus) • les prêles (Equisetum) ont des • le trèfle d'eau (Menyanthes tri­ et des feuilles fines et coriaces, tiges segmentées et des étages de làliata) devient féerique en avril­ presque persistantes; ils créent des feuilles tubulaires, insolites. Il mai, avec ses fleurs blanches en ambiances naturelles, même sur existe toutes les tailles (50cm à étoiles. C'est une vivace solide et des rives de taille modeste. 2 m). Faciles à cultiver et très rustique qu'il faut tailler souvent Retenez J. ejJùsus 'Spiralis' pour envahjssantes, elles peuvent vivre pour ne pas être envahi. A ne ses petites tiges (45cm) spiralées, immergées comme en surface. confondre avec la marsilie à quatre feuilles, plus rarement cul­ tivée, dont le feuillage, également flottant, évoque celui du trèfle. • les renoncules d'eau à fleurs de boutons d'or vivent complètement dans l'eau contrairement au Caltha des marais; elles sont de deux types: une petite (R. flammu­ la), très vivace, persistante toute l'année, pour les petits bassins; une grande (R. lingua) de plus d' 1 m, à réserver aux étangs. • la menthe aquatique (Mentha aquatilis), pour les situations ombragées, où elle donne de petits épis bleutés en été. 'Crispa' a un feuillage frisé. .... Les ioncs ont des tiges souples très graphiques qui sortent de l'eau et s'y reflètent. 37


Lesy(antes

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Ne plantez pas trop deM6e : 3 à 5 pî&:ls au m~ suffioont bien 6Ouvent. "'U printemps ces plantes ~a paient pas de mine, mals leur crolssanve

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Plantes de surfa de 5 cm de prote Voici des plantes ( modeste, qui ne s'a loin des rives; elle~ décoratif de premi, elles font une transi et fleurie entre l'inti térieur du bassin. Un apport très natl essences presque sal

Des iris a la juste _________ profondeur

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Les scirpes panachés sont plus petits et plus décoratifs que le Scirpus locustris : à choisir en priorité sur les surfaces moyennes.

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les iris d'eau sont parmi les fleurs les plus spectaculaires des bassins; ils n'ont pourtant pas tous une culture identique: • l' Iris pseudoacorus, jaune, plante sauvage de nos marais, est le plus facile à vivre; colonisateur pour ne pas dire envahissant, dans toutes sortes de terrains, il vit plus ou moins immergé. Il fleurit dès le mois de mai jusqu'en juin, selon les situations, plus ou moins chaudes et ensoleillées. • les Iris d'Extrême-Orient (1. ensata (syn. kaempferiJ et 1. lœvigata), très recherchés pour leurs tons bleutés, pâles (jusqu'à blanc) ou violet intense, sont plus tardifs (juin-juillet), et surtout plus délicats. Ils craignent le calcaire, vivent plutôt en surface que sous l'eau, mais la terre doit rester saturée, surtout en été. 1. lœvigata est le plus solide des deux. • les iris de Sibérie ne sont pas vraiment des aquatiques, même s'ils ont besoin de sols frais et bien humides. Ils sont parfaitement résistants au froid, mais craignent le calcaire, contrairement aux 1. virginica et 1. versicolor, plus trapus (50 -60 cm), également très rustiques et faciles à acclimater.


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Plantes de sut1ace : moins de 5em de profondeur Voici des plantes de taille plus modeste, qui ne s'aventurent pas loin des rives; elles ont un rôle décoratif de premier ordre, car elles font une transition naturelle et fleurie entre l'intérieur et l'ex­ térieur du bassin. Un apport très nature, avec des essences presque sauvages:

• le plantain d'eau (Alisma plan­ tago) aux grandes feuilles moitié flottantes, moitié dressées (70 cm maxi), coiffées en été d'un nuage de fleurs blanches. Il supporte bien l'ombre et aime un peu d'acidité. • le populage des marais (Caltha pallustris) en touffes (30-40 cm) de feuilles rondes, couvertes de boutons d'or au printemps. Increvable.

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.. Le plantain d'eau (Alisma plantago aquatica) en été. • l'arum des marais (Callapallus­ tris) est petit (30 cm), à fleurs prin­ tanières vert-jaune; ses fruits d'au­ tomne, rouges, sont très toxiques. • le myosotis des marais est tapis­ sant; ses fleurs bleues se renou­ vellent tout l'été. • les mimulus sont très généreux en fleurs estivales jaunes ou oran­ gées. Rustiques, malgré leurs ori­ gines diverses (Californie, Chili...).

T Le populage des marais (caltha palustris) : indispensable au rivage.

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Lesyrantes

Pour un effet insolite, voici des énormes spathes jaunes, avant ses plantes qui ne vivent pas toujours feuilles. Cette plante étrange et les pieds dans l'eau, mais s'y plai­ spectaculaire (plus d'un mètre de sent pourtant beaucoup: haut) est délicate à installer : à • en premier lieu, pensez aux fou­ nourrir avec insistance . gères à grand feuillage : ce dernier • la lobélie rouge (Lobelia cardi­ naZis) a des tiges dressées (80cm à devient encore plus opulent en pré­ lm) qui fleurissent encore en sence de forte humidité atmosphé­ automne. Hors des zones littorales, rique. A placer à l'ombre. il vaut mieux mettre la souche à • le Lysichiton américain (Lysi­ chitum) ne manque pas son effet l'abri du froid. en mars, quand il déroule ses • l 'Houttuynia cordata accepte d'être plantée dans l'eau, à condi­ tion de passer "hiver à l'abri et au sec. 'Chameleon' à feuilles multi­ colores est le plus intéressant. ~ Les Iysichiton, IL. americanus ci-contre, et L. camtschatcensis en bas} offrent un spectacle étonnant au printemps.

/ncJispensabJes pourleur ombre, ils protègent du vent et conlribuent à créer une atmosphère de nolvre. 1/ faut cependant les tenir à une certaine distance, pour que leurs feuilles ne polluent pas trop l'eau, et que les racines ne gênent pas les autres plantes de rive. I\mni les essences les mieux adaptées, on retiendra en priorité: les saules, féeriques avec leurs chalons soyeux, et lumineux par leur feuillage, les COffIOCJillers à bois, très colorés par leurs écorces et leur feuillage souvent panaché; l'aulne plus neutre, mais agréable par son port maléable. Une pièce d'eau est souvent l'occasion d'implanter une essence plus spectaculaire : les liquidembors, /es lu/ipiers, les ny5SO$ et bien sûr les cypres chauves apprécient particulièrement celte situation. la arbustes de terre de bruyère, en particulier les rftotIocIencIto, ainsi que les érables du Jopon accompagneront les bassins plus petits. Altention en revanche aux rideaux de bambous ou de peupliers (à plus grande échelle), qui pompent énormément d'eau et de réserves.

40


Lesy(antes LES PLANTES

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Lesprantes cComGre et â'humidtté ontpaifois des proportions âémesurées, avec desJronâaisonsp(us hautes que vous, et des J(éurs insofltes. 'Rien de te{pour recréer ('univers â':A.flce aupays des mervei((és... Le domaine des géants

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... Astilboïdes tabularis et Montia siberica, ici associés sur un sol humide, peuplent très vite les rives ombragées.

~ Le rodgersia

à feuilles de marronnier donne en milieu humide des feuilles encore plus grandes qu'en massif. A cultiver à l'ombre en sol humifère.

AI' ombre, avec les fougères et les hostas, poussent des vivaces à frondes gigantesques: les Rodgersias à feuilles de mar­ ronnier (R. aesculifolia) , ou de sureau (R. sambuc(folia), ou encore R. podophylla, le plus haut (l,20m); l' Astilboïdes tabularis avec ses "assiettes" de plus de 50 cm de diamètre, étalées sur le sol; le Darmera peltata (syn Peltiphyllum) et ses grandes hampes de fleurs qui sortent avant le feuillage. A mi-ombre, la spirée ' barbe de bouc' (Aruncus sylvestris) et les astiJbes donnent, en plus d'un feuillage découpé, des plumeaux roses, blancs et pourpres pendant une partie de l'été . Tentez le Gunner3, ce géant dont les feuilles arrivent à dépasser la taille d'un homme; quoiqu'un peu frileux , il tient dans beaucoup de régions, surtout si vous utilisez ses frondes épaisses et urticantes pour recouvrir la souche en hiver. A défaut, adoptez le Petasites japonicus 'giganteos' : il pousse tout seul, et ses feuilles sont, elles aussi, agréables. 41


Lesprantes

.... Des astilbes sur fond de primevères candelabre et de gunnera.

.. La Ligulaire stenocephala 'The Rocket', aux épis fins et interminables.

Encore un peu plus au soleil, mais toujours à l'abri des rayons du midi, viennent la rhubarbe d'or­ nement à feuilles plus pointues que la rhubarbe des confitures; la grande berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) aussi rapide (jusqu'à 2,50m en une sai­ son) qu'agressive; les maccJeyas à feuilles découpées et mordorées; les ligulaires aux grandes flèches jaunes; les hémérocalles à fleurs de lys, et les arums (Zantedeschia) à corolles blanches.

Des herbes très spectaculaires Les graminées et les carex ont une croissance rapide et prennent vite leur place. En gerbes naturelles, plus ou moins amples, ou en ri­ deaux isolants pour les plus élevés, ils apportent un rayon de lumière qui perdure dans le paysage une partie de l'hiver. Nous retiendrons en priorité celles de terres humides, bien que beaucoup d'autres espèces puissent être cultivées avec un drainage supplémentaire.

Priorité aux carex, ment adaptés a humides; ils offrel tailles, du fin C. bucJ coloration brune, 1 l'année, ou C. pla! clair, jusqu'à C. acu pendula en touffes mètre. Pour constitw jusqu'à 1,5Om-2m, 1 offrent de très beau: particulier M sinenSl gatus' blanc crèm( strié de jaune ou ' filet argenté. Les 1 cités dans la roselièl parables, mais plus quelques élégantes à ger : Spartina pecti marginata' (lm à l,51 arundînacea (env. 1J11 colorée à l'automne, 1 cespitosa (env.70 en reux... Et pour un e tique, l' encombranl provence (Arundo ( près rustique. IMPORTANT

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.... Petasites ;aponicus giganteus est un des grands feuillages les moins gourmands.

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.. La salicaire (Lythrum salicaria) une plante sauvage qui s'apprivoise sans manières.

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Priorité aux carex, particulière­ ment adaptés aux milieux humides; ils offrent toutes les tailles, du fin C. buchananii, d' une coloration brune, chaude toute l'année, ou C. plantaginea, vert clair, jusqu'à C. acutiformis ou C. pendula en touffes de près d'un mètre. Pour constituer des rideaux jusqu'à 1,5Om-2m, les Micanthus offrent de très beaux cultivars en particulier M sinensis avec' Tilrie­ gatus' blanc crème, 'Zebrinus' strié de jaune ou 'Silbeifeder' à filet argenté. Les Phalaris, déjà cités dans la roselière, sont com­ parables, mais plus bas. Enfin, quelques élégantes à ne pas négli­ ger : Spartina pectinata 'Aureo­ marginata' (lm à 1,50 m), Molinia arundinacea (env. lm), fine et très colorée à l'automne, Deschampsia cespitosa (env.70 cm) très vapo­ reux... Et pour un effet très exo­ tique, l' encombrante canne de provence (flullDdo donax) à peu près rustique.

Une prairie naturelle Si vous avez des vides à remplir, au soleil comme à mi-ombre, ces plantes presque sauvages ne seront d'aucun souci et vous rappelleront les randonnées d'été. Vous aime­ rez tout particulièrment les grands épis roses de salicaire (Lythrum salicaria), et ceux plus fins et plus légers des polygonUIDs, les plu­ meaux blancs de la Reine des prés (Filipendula ulmaria), les ombelles mellifères des grandes eupatoires , les boules dorées des troUes, et les fleurs cotoneuses des Hnaigrettes. Et pour faire encore plus nature, il y en a de plus discrètes, comme le lychnis des prés, la benoÎte des ruisseaux, la cardamine des prés... .. Les carex (ici Celata 'Aurea') restent décoratifs très longtemps comme les graminées, 'Y Astilbes et primevère (P. iaponica et P. florindae) étalent leur camaïeu rose-orangé sur les tiges de Schœnoplectus locus tris.

DES ESPÈCES PLUS SOPHISTIQUÉES

Lorsqu'il estdifficile, faute de place, de donner trop de liberté à la nature, on peut tout de même retrower un semblant de liberté avec des vivaces d'aspect libre, comme les géraniums pMJum, sylvaticum ou profens;s, à fleurs transparentes au printemps, ou les ptinNMKes candelabre en camaïeux de couleurs roses et orangées en ;uin. Plus simples encore, les Iysimoches ;aunes (L. panctuata) font des masses de couleur dont il ne faut se priver en aucun cas. Enfin, pour de petits tapis de verdure, on reffendra /'hebdne et la sa9;ne, ou quelques petites menthes à feuillages fins,

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Lafounejustifie à e((e""seu(e ('imy(antation d'uny(an d'eau~ mais i((ui fout un environnement végéta ( imyortant. articipant à l'équilibre géné­ ral, la faune le compromet en même temps, si elle n'a pas assez d'espace, de nourriture, et d'oxy­ gène. En présence de poissons, les plantes flottantes ne suffisent plus toujours à réoxygéner l'eau, et le filtre s'impose bien souvent.

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Les poissons•.• Ce sont les premiers hôtes des bassins. Aux espèces de nos étangs, on préfère le poisson rouge importé depuis longtemps d'Extrême-Orient, dont beaucoup d'espèces sont parfaitement bien acclimatées à nos eaux fraîches. • le plus commun est le carassin, très robuste vis-à-vis des écarts de température; il vit environ 6 ans et se reproduit facilement. • certaines belles sélections, bien que robustes, ne supportent le froid hivernal qu'à des profondeurs d'au moins 80 cm : par exemple, les comètes à grandes nageoires, diversement colorées, et le Shubu.nkin tout bariolé.

• en nombre contrôlé, n'excédant pas un à deux sujets pour 5 m 3 , les poissons rouges sont capables de se maintenir en eau non filtrée. • la carpe koï, énorme . . pOisson aux nageoires et aux couleurs remar­ quables, est une pièce de collection au prix élevé, voire exorbitant quand il s'agit de sélec­ tions particulières. Elle nécessite un grand volume d'eau (25 m 3 minimum pour un sujet) et filtrée!

à condition d'avoir une surface suffisante (pas plus d'un couple pour 10m2 ) et une végétation de rive, de densité comparable à celle de la roselière. En hiver, un com­ IMPORTANT

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plément de nourriture, composé eaul85 pleureure sécrètent ,;\ee

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essentiellement de pain et de prenez l'a6 le rl6G\ue ,;\e voir leur5

céréales, est toujours bienvenu, feullle6 Il la eurface de l'eau.

de même que les abris qui les pro­ tègent des prédateurs. En milieu naturel , on voit s'installer des ... et les canards

Ce sont les oiseaux les plus sou­ grèbes, des sarcelles, des poules vent apprivoisés sur les étangs. On d'eau, des hérons aussi dévasta­ peut en acquérir auprès d'éleveurs, teurs que gracieux .

GARE AUX PREDATl Qui croiroll que cet animal (

plus gros qu'un chat est un qui ronge les plantes à la ra

~es ? Ne le /oissez pas ~ 91J'n se reprodOit aussi facile des ravages...

Les carpes et les poissons rouges originaires d'Extrême· - - - Orient sont à la mode.

44

.. Ci-dessus et à droite, d'eau, canard col·vert : ln surfaces aquatiques. Ces les hydravions, ont besoi~ longueurs d'eau pour prel autant que pour leur retoL " est difficile d'envisager 1 sur une petite pièce d'eau

S'il apparaÎt sur votre plan d'eau, le héron n'est que de passage. Cest un visiteur qui réclame de grands espaces.


- -- - - - - LaJaune

d'avoir une surface as plus d'un couple

et une végétation de té comparable à celle ·e. En hiver, un com­ nourriture, composé ent de pain et de toujours bienvenu,

: les abris qui les pro­ rédateurs. En milieu voit s'installer des

sarcelles, des poules érons aussi dévasta­

.cieux.

 Ci-dessus et à droite, grèbe, poule

d'eau, canard col·vert : trois visiteurs des surfaces aquatiques. Ces oiseaux, comme les hydravions, ont besoin de grandes longueurs d'eau pour prendre leur envol, autant que pour leur retour sur la nappe. Il est difficile d'envisager leur présence sur une petite pièce d'eau.

GARE AUX PREDATEURS! Qui croirait que cetanimal au joli minois,

plus gros qu'un chat, est un véritable Fléau, qui ronge les plantes à la racine et détruit les

'*ses ? Ne le laissez pas Faire, d'autant

,qu'il se reproduit aussi Facilement qu'il Fait ile& ravages...

S'il apparaÎt sur votre plon eau, le héron n'est que de Isage. C'est un visiteur qui clame de grands espaces.

Grenouilles et batraciens _ _ __ _-,

1.

la petite faune des marais ne s'implante pas, et s'apprivoise tout au plus. Ainsi les grenouilles (et autres batraciens), dont le commerce est aujourd'hui interdit. Généralement, elles ne viennent qu'au bout de quelques années. Quand les berges sont accueillantes, elles font des colonies. la plus commune est la rainette, dont la couleur verte se confond avec les feuilles; elle est très utile pour manger les insectes et larves parasites. les tritons et les salamandres, plus secrets, sont aussi p'ius rares. Très indépendante, la libellule évolue en beauté au-dessus de l'eau sans toujours se fixer. 45


~(antation

LA PLANTATION

et entre

Les plantes non rustiques comme les

La grande saison de plantation est

papyr~s

le printemps, dès le mois dlavril pour les plus rustiques, mais plus généralement en mai ou juin, car une eau printanière trop fraÎche risque de bloquer le développement des plantes; elle se prolonge jusqu lau début de septembre.

peuvent être logées

et les arums

a",_~

paS

en pot le temps de l'été, et hivernées hors gel dans un site moins humide. Il faut envisager de les transplanter souvent, car aprés une saison ~

LA BONNE TERRE

dans l'eau le pot se

On utilise une terre lourde, collante

révèle dépassé par le

et compacte qui ne se dissout

volume des racines.

1

pas dans l'eau. Comme toutes les plantes, les aql!atiques ont des

ce qui permet de moduler en

plastique ajouré, ou le pot en

exigences propres à leur espèce,

fonction du climat.

terre cuite perforé, permettent au

quant à l'acidité de la terre et sa

beaucoup d'espèces vivant à

contraire de contrôler la nature du

fertilité; mais contrairement à ce

fleu'r d'eau dans le midi, doivent

mélange, son volume ( pour les

qui se passe dans les massifs, on

ailleurs être enfoncées plus

plus gros nymphéas, utiliser les

ne compense pas les manques

profondément, afin de ne plus

modèles de 40 cm sur 20 cm de

par des apports de matières

subir les effets du gel en hiver.

organiques qui pollueraient l'eau:

profondeur), ainsi que la croissance,

•puisqu'on peut diviser autant de

EN TERRE

OU EN PANIER?

fois que nécessaire. !nfin, en

est la come torréfiée, mais on lui préfère souvent des engrais en

La terre, déposée au fond du

des parpaings, il est possible de

pastilles à dissolution très lente.

bassin, semble la solution la plus

multiplier les profondeurs de

• une autre façon de bien nourrir

simple, mais elle souille l'eau; de

plantation.

• le seul engrais naturel utilisable

...... panlIr CI

.,..., _ le rhIzon. des parois, le point de aoi vers le centre du panier. Pour un démarrage plus immerger immédiatement profondeur définitive, moi à 20cm sous l'eau, en le f sur un suppart provisoire; naissantes auront plus de photosynthèse. Le nénuphar gagnera sa p avant les chaleurs estivale

rehaussant certains paniers sur

o

Lespla

elles restent en

~

si les eaux sont ass

préserver leur sc

@

Les plantes

(n

ce sont celles qui onl végétation dans

feuillée hors de l'eau. 0

les plantes est de les diviser et

plus, les souches se multiplient

• Au moment de la plantation,

les rempoter souvent dans de la

de façon anarchique, sans qu'on

le panier est tapissé d'une toile

émergées. Cette cat

terre renouvelée.

puisse les diviser. Le panier en

de jute ou d'un film':'plastique,

avec sa souche "les

découpé largement de façon à

LA PROFONDEUR DE PLANTATION

recouvrir la terre ensuite.

,

Les aqualiques ont une aoissance très

Elle dépend de la nature de la plante: • les plantes de marais qui ont la faculté de passer de situations inondées à sèches évoluent dans une zone assez étroite (env. 5 à 15cm de fond), alors que certaines aquatiques, comme les grands nénuphars, vivent aussi bien

~

40cm qu'à 140cm sous l'eau,

46

rapide: Faire aHention aux plantations trop serrées au déparl qui obligent à éclaircir dès la première ou deuxième année. La végétation flallante ne doit pas dépasser 50 à 70% de la surface de l'eau (50% maxi pour les nymphéas et 20 %pour les aulres) en situation ensoleillée, et 30 à 40% à l'ombre. Sur les rives, plus la végétation est dense, plus l'effet est naturel.

• La plante est installée dans la terre argileuse, enrichie d'une

@

Les plantes

(marais mOye!

c'est en fait toute une

ou deux pastilles d'engrais et

dans l'eau plusieurs ma

recouverte ensuite d'une couche

qui accepte la vie avec

de graviers, éventuellement

du sol durant q

maintenue par la toile ficelée. • Dans tous les cas, les bourgeons doivent rester dégagés à la surface du panier. Pour les immersions profondes, on leste le tout avec une grosse pierre.

elles suggèrent l'humic

pas franchement les

ce sont aussi elles qUI dans


,

ntatlon

,

et entretIen

. L'ENTRETIEN

a..s!.uphcn· rustlqu~ neseplanllnt

.411 mm. du

panier co..... autres

plantas, nids le rhizome plaqué contre une des parois, le paint de aoissante tourné vers le centre du panier.

LJré, ou le pot en

,rforé, permettent au

Pour un démarrage plus rapide, ne pas illlOerger immédiatement le panier ci sa profondeur définitive, mais seulement ci 20cm sous l'eau, en le faisant reposer sur un support provisoire; ainsi, les tiges naissantes auront plus de lumière pour la photosynthèse. Le nénuphar gagnera sa place définitive avant les chaleurs estivales.

( pour les

o

nphéas, utiliser les

Dcm sur 20 cm de

linsi que la croissance,

'u t diviser autant de ~ssaire.

Enfin, en

ertains paniers sur

~ de la plantation,

itapissé d'une toile n film-plastique, lement de façon à

~rre ensuite. !st installée dans use, enrichie d'une

elles restent en place toute l'année

. dégagéS à la surface lur les immersions n leste le tout avec lierre.

la souche en quatre ou cinq morceaux en ôtant les parties

• Le bouturage permet d'obtenir

'.

beaucoup plus de plants que la couper des tronçons de 10cm,

en périphérie; ils s'enracineront

8

Les plantes semi-immergées (marais profonds) :

dans une caissette de terre saturée d'eau.

ce sont celles qui ont une partie de leur

• Vider et curer les petits bassins

végétation dans l'eau, et une partie

avant d'y replacer la pompe et les

feuillée hors de l'eau. On les appelle aussi

plantes. En revanche, les bassins

émergées. Cette catégorie est toujours •

naturels ne doivent être vidés,

avec sa souche "les pieds dans l'eau".

qu'en cas de problème grave.

8

Les plantes semi-immergées (marais moyenne profondeur) :

c'est en fait toute une population qui vit

qui accepte la vie avec la simple humidité

cas, les bourgeons

paniers de l'eau, puis découper

division : pour cela, prélever et

~lIes d'engrais et

~

• Pour diviser les touffes qui ont pris de l'importance, sortir les

préserver leur souche hors du gel.

,suite d'une couche ir la toile ficelée.

qu'elles démarrent plus vite.

si les eaux sont assez profondes pour

dans l'eau plusieurs mois de l'année, mais

~ventuellement

• Tailler les plantes qui n'ont pas été nettoyées à l'automne pour

par panier dans une terre nouvelle. Les plantes immergées:

ls, il est possible de

Iprofondeurs de

PRINTEMPS

mortes. En replanter un à deux

::ontrôler la nature du

1 volume

Un bassin bien conçu ne demande pas plus d'entretien qu'une plate­ bande de rosiers. VoiQ par saison, les quelques points-clés à ne pas négliger.

du sol durant quelques semaines.

o

Les plantes de rives:

elles suggèrent l'humidité mais ne vivent pas franchement les pieds dans l'eau; ce sont aussi elles que l'on peut trouver dans les prés humides.

47


~{antation des algues. Pêcher avant d'être envahi et oxygéner l'eau en

• Placer un filet de protection à la surface du bassin, avant la chute

d'eau ou le thalia, da

possible, à défaut'de système

des feuilles, sinon il faudra aller

hors-gel, où elles séj

de filtration. Eviter les produits

à la pêche tout~s les semaines

dans l'eau.

algicides, qui détruisent les

d'automne pour éviter qu'elles ne

• Bien nourrir les po

équilibres de la vie aquatique.

polluent et acidifient l'eau.

l'hiver: à partir de ­

• Noyer les pucerons des feuilles de

• Nettoyer les feuillages fanés,

s'alimenteront plus.

centimètres au-dessus de l'eau.

les rives, prévoir un

• Quand la végétation aquatique

Utiliser au besoin un sécateur à

protection.

est très dense, en supprimer la

long manche. Feuillage de un bel aspec

• Ramasser les feuilles des arbres avec une épuisette.

recouvrir toute la surface de l'eau.

• Un bon équilibre biologique est

Quand elles se multiplient, pêcher

la meilleure façon de lutter contre

le surplus à l'épuisette: c'est un

les algues et la vase.

bon engrais sur les plate-bandes.

Réalimenter les poissons qui riche pour se nourrir. • Eliminer pollens et graines avec un jet puissant envoyé à la surface de l'eau, du centre vers les rives. • Attention aux désherbants et engrais déversés à proximité de l'eau: il suffit de traces pour créer des dégâts sur la vie aquatique. Poser des appâts anti-limaces auprès des plus beaux feuillages de la rive.

ETE Les plantations peuvent avoir lieu durant tout l'été. • Les temps chauds et orageux sont favorables au développement

48

~

• Rajouter de l'eau pour rétablir sécheresse.

n'ont pas un environnement assez

Quand les

moitié pour favoriser les floraisons.

fond) doit être répété assez souvent.

jets et les éclairages en circuit.

rongeu ~

en coupant les tiges quelques

momentanée des feuilles.

le niveau dèscendu à cause de la

en mai, remettre les pompes, les

comme les papyrus,

nénuphar au jet, ou par immersion

.l A l'automne, un écopage de surface (et de

• Quand les plantes redémarrent,

Rentrer les plantes

actionnant le plus de jets d'eau

• Ne pas laisser les lentilles d'eau

AUTOMNE

e t e ntrt1

• Enfin un outil pour enlever les parties fanées des plantes émergées.


,

et en tretien

ntatton

Rentrer les plantes exotiques

let de protection à la

comme les papyrus, la jacinthe

lssin, avant la chute

d'eau ou le thalia, dans un local

,inon il faudra aller

hors-gel, où elles séjourneront

.Jt~s

dans l'eau.

les semaines

)Ur éviter qu'elles ne

• Bien nourrir les poissons avant

:idifient l'eau.

l'hiver: à partir de - 8°C, ils ne

s feuillages fanés,

s'alimenteront plus.

tS

Quand les rongeurs abîment

tiges quelques

lu-dessus de l'eau.

les rives, prévoir un grillage de

soin un sécateur à

protection. .. Feuillage de Dammera prenant gJ (lJ

un bel aspect en fin de saison..

"2 c'B

iil o

HIVER .... Le gunnera doit

Avant les premières gelées :

avoir sa souche

• Sortir la pompe pour la nettoyer.

protégée en hiver,

La replacer dans le bassin sous

Cl

.

déjà avec ses

plus de 60 cm d'eau; ou bien

propres feuilles

dans un local hors-gel, immergée

rabattues, puis avec

dans un bac.

un paillis recouvert

*" la filtration : vidanger et • Arrêter

d'un plastique.

nettoyer la lampe U.V. • Placer un morceau de bois à la surface de l'eau pour limiter la pression de la glace sur les côtés.

.. Pour éviter les

Même au repos, les poissons

fortes poussées sur

continuent de respirer: pour qu'ils

les bords en période

restent au contact de l'air, briser la

de gel : fascines et

glace, ou mieux poser un tuyau ou

fagots de bois.

une cloche anti-gel en surface.

49


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N° 2 Des beaux Fruits à coup "ûr 25 F N °55 Les plantes d'intérieur Aeuries 30 F N °37 Vos arbres Fruitiers 25 F N °S7 Les vivaces à massifs 30 F N °41 Les ennemis du iardin 25 F N °60 Soigner les plontes d' intérieur 30 F 32 F N °62 Plantes et lardins à l'ombre 30 F N°42 Vos orchidées N°43 Les plantes couvre' sol 30 F N °63 Les persistants 32 F N°45 Les plantes gnmpantes 28 F N °6S 12 mois dans voire jardin 30 F N °46 Les caclus 28 F N °66 Bien tailler les arbustes 30 F N °47 La rocaille 28 F N °68 Multiplier toutes les plantes 30 F 28 F N °69 Les arbres des petits iardins 30 F N°48 Les boutures N°49 Les bonsa'l 32 F N °70 Voire jardin pas à pas 30 F 28 F N °71 Dallages et murets de jardin 30 F N°SO Les semis N °53 Les conifères 28 F N °73 Tout sur la haie 30 F N °54 Les arbustes à neurs 28 F N °74 Les "mini " jardins 30 F

N °75 Des plantes pour chaque sol N °76 Voire jardin laponais N °77 La rénovation des meubles N °78 Tous vos rosiers N °79 Tous vos dahlias N °80 Tous vos iris N °81 Voire jardin biolog ique N "82 Vos activités créatives N °83 Votre potager Aeuri N °84 Vos moisons poupées N °8S Voire jardin aquatique

Améliorez votre savo;r-Ia;re grâce aux meilleurs spécialistes 1

30 F 34 F 34 F 34 F 34 F 34 F 3.4 F 34 F 34 F 34 F 34 F



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