La Vengeance D'Apia
LVICMEA
Alphabet elfique (Fée)
Alphabet Sorcier
Exemple Fée :
eiqby-xeu obceuby = ouvre-toi armoire
1 Un rêve incroyable
Après avoir compté jusqu'à une bonne centaine de moutons, je sombrais dans le sommeil. Je me retrouvais dans un drôle de rêve, il me faisait penser à celui que je faisais depuis maintenant bientôt trois ans, mais aujourd'hui il est différent, tout avait changé, les couleurs, les fleurs habituellement rose ou rouge étaient devenues jaune ou bleue, les fruits étaient nappés de crème chantilly et de chocolat fondant… Tout était magnifique ! Il n’avait aucune lumière pour éclairer ce paysage extraordinaire, c’était la Lune *! Je frissonnai, et je jetai un regard sur moi-même, je fus surprise, de me voir habiller ainsi, une magnifique robe blanche à bretelles qui traînait jusque par terre, mes cheveux blond étaient détachés, et voletai avec les brises de vent qui passait… Enfin, je me retournai, et vis une merveilleuse vallée remplis de toutes sortes de fruits extraordinaires, je descendis par une sorte de petit escalier, et j’arrivai à une petite table en bois, avec posé dessus, une multitude d’assiettes avec des sortes de mûres jaunes, des cerises jaunes nappées de chocolat blanc, des fraises mauves couvertes de crème chantilly orangé. Je goûtais, de toutes les sortes, et je commençai seulement à m’apaiser quand une voix se fit entendre, elle parlai normalement, mais le son de la voix, ricocha autour de moi; La voix, m’appelai. Ne savant pas pourquoi, je pris la fuite, je courais, vers une direction qui m’était inconnue, je courai tellement vite, que je ne sentais plus mes jambes, mes poumons étaient à deux doigts d’éclataient. Lorsque je m’arrêtai pour reprendre mon souffle, je remarquai que j’étais au centre d’une immense forêt. Les arbres bougeaient et tombaient loin derrière-moi, je demandai qui était là, mais personne ne me répondis, seulement mon instinct qui me disait de partir d’ici. Alors je repris mon souffle, et repartis ne savant toujours point où. Je courrais à travers les arbres, perdant du temps, à slalomer à travers-eux, puis quand j’arrivai vers la fin de ce labyrinthe, une branche, me coupa la joue, et je lâchai, un petit cri de douleur, le sang coulait sur ma joue… Je traversai un petit ruisseau et atterrit dans une prairie, je ralentis, et marchai tranquillement jusqu’à une petite clairière. Je m’assis, dans l’herbe et plia mes jambes contre moi-même et inspira, expira. J’étais épuisée, je repris mon souffle, et regarda le ciel étoilée, et une petite, étoile sauta et vint se placer devant moi, et une lumière m’éblouit, la petite étoile s’était transformée, en une jeune femme. Ses cheveux noirs, tombaient jusque par-terre, ses yeux étaient marrons avec de petites étoiles qui brillaient à l’intérieur, elle portait une robe noir pareil à la mienne, mais elle était rouge. Puis, elle rangea ses mèches de cheveux derrières ses oreilles, et je remarquai ses oreilles pointus, comme celles des elfes, je descendis mon regard, et vis une sorte de tatouage, au-dessus de son de décolleté, c’était une lune croisée avec une étoile Elle m’observait aussi, avec ses grands yeux, et son regard croisa le mien, et je vis un petit sourire au bout de ses lèvres. Je me relevai, et reculai de quelques pas, j’étais stressé, perdue et paniquée. Je voulus
m’enfuir, mais elle se rapprocha, et me pris le bras, son contact me rappela, la chaleur et l’amour maternel, que j’avais connu avant la mort de mes parents. En repensant à ce mauvais souvenir, des larmes me montaient au yeux, la jeune Elfe resserra son étreinte autour de mon poignet et je sentis une sorte d’électricité qui traversai mon corps. Je regarda, l’elfe, et cette dernière lâcha mon poignet et recula, puis disparut. L’instant d’après j’étais couché dans mon lit, pleine de sueur, les cheveux en pagaille et un mal de crâne pas possible. Je regardai mon réveil, il indiquait seulement : 5h26min. J’aurais voulu me rendormir, mais je n’y arrivai pas, et je sortis de mon lit, et me dirigeai vers ma salle de bain. Pourquoi « ma », maintenant, toutes les pièces de ma maison, n’appartenait qu’à moi, ma mère et mon père étaient tout les deux morts, à cause de moi. En effet à cause de moi, c’étais il y a quatre ans , j’avais raté mon bus, et ils étaient partis me chercher, quand un camion leur rentra dedans, devant moi, sous mes yeux. Après cette tragédie, j’étais passée, de la petite fille pourrie gâtée populaire à la fille, qui n’avais plus d’amis, qui n’était plus rien. De la reine du lycée au garçon manqué. Quelle changement ! Je vivais seule dans une maison qui faisait trois étages de haut. Soit, je me dirigeai vers ma salle de bain, me douchai en vitesse, et m’habillai et descendis à la cuisine. Tout ce que je mangeai, avais pour moi, un goût de carton, je n’ai jamais mangé de carton mais je pouvais en jugé par la texture. Voilà 4 ans, que je vivais misérablement. Je repartis dans ma chambre, et entreprit de me rendormir, malgré que je me sois douchée, habillée et coiffée. Je pouvais encore dormir pendant une bonne heure. Mais je n’y arrivais pas, j’entrepris donc de partir pour le lycée, environ une demi-heure à l’avance… Mais je me rétractai, et attendis patiemment sur mon lit, en songeant au rêve que je venais de faire, il avait l’air si réel, qu’il me laissa incertaine, mais le visage de la jeune elfe, me hanta, et son regard noisette, me revenait tout le temps, et je ne savais pas de où, mais je connaissais ce visage, il m’était familier, très familier. Ne me rappelant pas de où, je partis chercher mes albums photos, et cherchai après cette jeune femme dans l’espoir dans savoir plus. Mais rien, aucune trace. Je regardai de nouveau mon réveil, mais cette fois il affichait : 7h49. Je me demandai, qu’est ce que j’avais pu bien faire pendant plus de deux heures. Je pris mon sac, et mes clés, et partis rejoindre ma voiture, dans le parking. Je m’installai et quittai la maison pour partir au lycée. Arrivée, là-bas, pile à l’heure, je me garai; sortis, et rejoignis mon casier, en évitant le regard moqueur des élèves, j’enfonçai ma casquette sur ma tête et désertai le paysage, en essayant de ne pas me faire remarquer. Je marchai rapidement jusqu’à ma classe, et attendis patiemment le professeur. Lorsqu’il arriva, je rentrai dans la classe, me mis au dernier rang, près de la fenêtre et du chauffage, mis mes écouteurs, et attendit jusqu’à la pause déjeuné. Trois heures de cours qui passèrent rapidement, dès la fin de l’heure de cette horrible matinée, je sortis, et partis à la cafétéria, dans l’espoir de manger quelque chose de comestible, mais non. Ce n’était que de la choucroute, je détestai ça ! Je ne touchai même pas mon plateau, et remis mes écouteurs, et quittai la salle pour aller me réfugier, dans le seul endroit où je me sentais en sécurité : le gymnase. J’y avais passé des heures, peut-être même des journées entières. J’étais une super joueuse d’handball, j’avais gagné le championnat de notre région. Mais après la mort de mes parents, j’ai immédiatement arrêté, je ne trouvais plus aucun plaisir dans ce jeu, je restai assise dans les gradins, à observer le terrain. Je repensai à cet étrange rêve, j’avais beau le vivre toute les nuits, je restai toujours bouche-bée devant ce paysage imaginaire… Je rejoignis, ma voiture, en ayant à peu-près sécher tout les cours. J’en avais marre, je voulais savoir, absolument ce qu’elle voulait, me dire. Quand, j’arrivai, devant ma voiture, je découvris avec dégoût, une phrase, insultant, comme presque chaque jour, sur ma vitre, qui disait : « Salut Hermi ! ». Pourquoi Hermi ? Parce que depuis l’accident de mes parents, j’avais également changé de look, abandonnant talons aiguilles ou compensés, mini-jupe et même petit haut décolleté, dorénavant j’avais opté pour un jean trop grand, un vieux tee-shirt, et un sweat de garçon ; Maintenant, tout le monde était persuadé que j’étais, en fait hermaphrodite et que les hormones de mec avait fait surface… La honte ! Mais je m’en fichais, les choses sur lesquelles je me concentrai c’était mes rêves. Et j’espère connaître, bientôt leur dénouement. De retour chez moi, je n’essayai même pas de nettoyer la vitre de ma voiture, et partis directement, dans ma chambre, et allumai mon Macbook, je ne savais pas quoi chercher, je tapai, donc elfes, et attendit. Les seuls liens plausibles, étaient des blocs, où des fous, disaient que les vampires, loup-garous, elfes, existaient ; Je rigolai, mais ce rire, me fit un froid dans le dos. Je descendis, un peu plus bas dans la page, et vit une photo, qui représentait une jeune femme identique à celle dans mon rêve, je cliquai sur la photo, et j’obtenu les informations que je voulais avoir, l’elfe de mon rêve s’appelait Apia. N’ayant aucune autre informations sur elle, je tapai son nom, en mot-clé dans le moteur de recherche, et plusieurs liens apparurent, dont un, qui définissait très bien, la dame de mon rêve,
apparemment, c’ était la déesse, des Créatures de La Nuit ; Que faisait-elle dans mon rêve ?? Soudain, je me sentis molle et très fatiguée, j’entrepris donc d’aller m’asseoir sur mon lit, mais je n’eus pas la force de le rejoindre et je tombai par terre, et m’endormis.
2 Apia, déesse des Créatures de la Nuit
Le début, de mon rêve était comme celui de la veille, mais quand le monstre arriva, je ne partis pas, je m’assis par terre, et patientai. Le monstre apparut, et je pouvais enfin constater que ce n’était pas un monstre, mais la même petite étoile qui se transformait, en une jolie dame. Cette fois, la transformation, se fit instantanément, et l’elfe, reprit son véritable aspect. Je me levai, et réfléchis, à ce que je pouvais lui demander. Je choisis, d’aller droit au but : « - Vous vous appelez Apia ? - En effet. Et toi, tu t’appelle Megan ? -En effet. Comment le savez-vous donc ? - Je pourrais te demander la même question, dans mon monde, je n’ai pas besoin d’Internet. Ajouta- Apia avec un clin d’œil - Vous m’intéressez beaucoup, je ne connais personne comme vous, mais vous m’impressionnez tellement, et votre visage m’a l’air si familier. Avouai-je - Megan, toi aussi, tu m’intéresse, tu ne ressemble à aucun humain. Ton destin a été changé, lorsque l’amour de tes parents t’a été retiré, je comprends ton désarroi et ta tristesse, mes parents sont morts eux-aussi, tués par ma demi-sœur. M’expliqua Apia - Par votre demi- sœur ? Mais c’est cruelle de tuer, ses propres parents… - Ma sœur Terra, est la déesse unique de cette planète, c’est moi qui lui ai offert, comme cadeau d’anniversaire. Ma sœur, durant sa jeunesse était une petite fille remarquable, la magie qu’elle possédait, impressionnait beaucoup de personnes, elle était très belle, Terra avait des cheveux d’or qui brillaient comme des diamants et des yeux violets. Mais lors de la mort, de sa mère, elle changea, mon père, le roi avait, trompé sa mère avec une autre déesse, beaucoup plus puissante et j’étais née
de cette amour interdit. Lorsque la mère de Terra mourut, elle en souffrit énormément, et elle détesta notre père, elle l’accusa d’avoir tué sa mère, elle le haïssait. Les années passés, et la colère de Terre augmentait, mais sa magie blanche baissait, et sa seule issue pour pouvoir garder sa magie, était de se convertir à la magie noire. Notre père fut tellement déçu par le comportement inadmissible de sa fille aînée, qu’il la bannit de son royaume, lui enlevant son ordre de succession pour être la futur reine. - Alors, ce fus-toi, de devenir, la reine ? Ajoutai-je - Exactement, mon père m’adorait, tout de moi, venait de ma mère, sauf mes yeux, bleus comme l’océan, ceux de mon père. A cinq ans, j’étais déjà plus puissante que mon père, et à quinze ans, j’arrivai à combattre des dieux et des déesse, de centaines d’années. Personne, ne pouvait me battre, mon père était si fier de moi. sanglota Apia. Puis, il tomba malade, gravement malade, il en laissa la vie, ce fut quelque années après, lors du retour de ma sœur, que je sus que c’était elle. Quelque jours après, on m’annonça que ma mère avait été assassiné comme pour mon père, avec de la ciguë, le seul poison qui peut tuer des dieux. Là, aussi c’était elle. Étant, très naïve, et surtout très sage, je ne crus pas à cet acte diabolique, j’essayai toujours de voir, le coté positif de son âme. Pour faire une trêve à notre guerre, je lui offris une planète, où elle pouvait faire ce qu’elle voulait. Elle créa les humains. Et me demanda, de créer quelque chose aussi sur sa planète qu’elle nomma Terre. Je créai donc, des couples de vampires, de loup-garous, de fées, d’elfes, et de sorcières. Pendant un siècle, ces deux espèces cohabitèrent ensemble, puis un jour, un loup-garou tua accidentellement un humain, et Terra, a cru que je voulais anéantir son monde et elle me déclara la guerre, mais je savais, qu’elle avait enfin trouver une façon de vouloir me tuer. Mais, j’étais beaucoup plus puissante qu’elle, je réussis à le désarmer sans aucun mal, pour sa défaite, elle me fit boire, une coupe de vin, que je bus d’une traite, croyant à aucun risque, mais j’étais trop naïve, et je mourus. Elle m’avait empoisonnée. Seulement, mon âme et mon esprit, et maintenant, j’erre à travers mon paradis, afin d’attendre, quelqu’un qui pourrait me sauver, car ce paradis, n’est autorisée qu’aux êtres, les plus purs. Et tu as réussi, à rentrer, mais serais-tu prête, à risquer ta vie, pour être que tu ne connais pas ? Abandonnerais-tu ta vie, pour devenir, une déesse ? - Une déesse ? Répétai-je dans un souffle. Je ne sais pas. Pourquoi moi ,? Je ne suis pas pur, j’étais une véritable peste avant, je me moquais des gens ! Et si je ne veux pas ? - Je ne t’en voudrais pas, et tu pourras reprendre ta vie, et tu ne feras plus jamais ce rêve, et tu m’oublieras. Et j’attendrai, qu’un humain au cœur pur, puisse me délivrer. Annonça t-elle. Je comprends que tu ne veuilles pas, ça fait de nombreux changements pour une jeune adolescente. - Je n’ai pas encore dit ma réponse. Criai-je - Accepterais-tu ? M’interrogea Apia - Peut-être, je dois réfléchir… - Je suis désolée, mais il ne te reste plus beaucoup de temps, tu vas bientôt te
réveiller, et ce fut ma dernière tentative sur toi. - Est-ce que je me souviendrais de mon ancienne vie ? De mes parents ? - Oui, bien sûr, tu seras toujours la même, mais avec de puissants pouvoirs magiques… Et la beauté d’une déesse, malgré que tu l’ai déjà. Je me sentis rougir. - D’accord, j’accepte. - C’est vrai, je te remercie, je vais être libre, enfin… - Il y a quelque chose à faire ? - Non, juste ça. Moi, Apia, déesse des Créatures de La Nuit, remet mes pouvoirs magiques à Megan Jones, qui deviendra, mes yeux et mes oreilles dans le monde humain, et elle est et sera l’Élue, à travers toutes les êtres, celle qui fera régner la lumière et qui deviendra la plus puissante des Créatures De La Nuit. Je te choisis toi Megan Jones ! » Une lumière éblouissante sortit de ses mains, et vint me taper directement, dans le buste, me laissant seulement un magnifique tatouage à la forme, d’une lune croisé avec une étoile. Puis, je vis Apia, me sourire, et disparaître. Je me sentis tomber, et m’écraser sur le sol. Je me réveillai, en sursaut, et me retrouvai, coucher sur le sol, j’essayai de me lever, mais je titubai, je m’appuyai sur tous les meubles pour essayer de me maintenir debout, et me dirigeai, dans la salle de bain, lorsque mon regard se posa sur la glace, je pus enfin, voir de mes propres yeux l’immense tatouage qui ornait mon sternum. Je le toucha, et il se mit à briller, comme une ampoule. Je changeai mon regard de direction pour le mettre sur mon visage, mes cheveux étaient devenus lisses, encore plus noirs qu’avant, comme du charbon… Mes yeux étaient devenus bleus, et ils brillaient comme les étoiles dans le ciel. Je me mis à coiffer doucement mes cheveux, pour les attacher en une sorte de chignon. J’étais assez satisfaite du résultat. Quand je sortis de ma salle de bain, je trouva, assise sur mon lit, une jeune femme qui contemplait les nombreuses photos de mes parents. Je lâchai un cri strident : « aaaaaaah !! » La femme se retourna et arbora, un immense sourire, se leva et vint vers moi, en ouvrant les bras, et d’un coup, je me retrouvai, serré contre elle. Je voulais lui demander qui elle était, mais aucun son ne sortit de ma bouche. Je m’écartai, et reculai de plusieurs pas, devant le regard curieux de la jeune femme. - Je m’appelle Elisabeth; grande prêtresse de la déesse Apia. Et toi, tu es Megan Jones, j’espère ? - Oui, comment me connaissez-vous ? Réussis-je à articuler - Je connais ta mère. Je sentis des larmes me montaient aux yeux. - Non ! Elle est morte. Hurlai-je Partez ! Je ne veux plus vous voir ! - Megan, je suis une fée, la fée du paradis, j’ai fait passé tes parents aux paradis, et ils m’ont demandé de te surveiller. * - Pourquoi vous ? Ils ne vous connaissez même pas. Crachai-je
Elle semblait déçu pour mon comportement. - Si, c’était des amis, à moi, je suis une ancienne amie à ta mère, c’est moi qu’elle a choisi, pour être ta marraine. - Ma marraine ? Vous vous moquez de moi ? - Non, Megan ! Calme-toi maintenant ! - Partez ! Je n’ai pas besoin de vous !! - Tu vas te calmer maintenant, tes parents ne t’ont pas élever comme ça !! Je sentis comme une corde autour de moi, et je compris qu’Elisabeth m’avait attaché pour que je la laisse tranquille. - Tu vas m’écouté, maintenant ! Je suis ta marraine que tu le veuilles ou non ! Tes parents m’ont choisi, alors que tu n’étais qu’un nourrisson, ils savaient tous les deux, ce que j’étais, et c’est pour ça qu’ils ne t’ont jamais parlé de moi. Je sais Megan, hier tu étais encore une adolescente tout à fait normal, mais maintenant, tu es devenu, une véritable déesse, et là, tu viens d’apprendre que tu as une marraine qui est une fée. Mais maintenant, je suis là, ça va aller mieux, je serai là pour t’aider, en attendant ton protecteur. Elle desserra la corde et je réussis enfin à articuler un mot ou plutôt une phrase : - Je ne suis pas une déesse ! Vous m’avez vu ? - Oui, tu es une jeune déesse, encore déboussolée, par ce qui vient de lui arriver. - Pourquoi ? Pourquoi vous venez, vous présentez seulement maintenant ? Pourquoi pas avant ? - Je ne pouvais, tu devais connaître le monde fantastique, de toi-même ! - Je veux bien de vous, mais je vous surveillerez. - C’est déjà ça ! Alors, que vas-tu mettre pour aller à l’école ? Une petite jupe ? Une robe ? Ou un petit short ? Elle se dirigea vers mon armoire, j’allai lui dire de ne pas ouvrir mais c’était trop tard… Son visage passa du normal au blanc. Elle se tourna vers moi et demanda : - Rassure-moi, que tu ne mets pas ça ? - Si ! Avouai-je mal à l’aise - On va tout jeter ! - Non ! Criai-je en allant fermer ma buanderie. Je n’ai que ça ! De plus, les magasins sont fermés. - Qui dit, que nous irons faire les magasins ? Me dit-elle en me faisant un clin d’œil et en faisant apparaître un morceau de bois - C’est quoi ? Demandai-je en montrant du bois le morceau de bois - Oh ça ? Une baguette magique ! Pour faire ça ! Et elle pris un de mes vieux pulls, lança une petite incantation et il se changea en une robe à bretelles rouge, Prada avec les chaussures à talons assortis et la pochette aussi. J’en restai stupéfaite. Elle sortis un tee-shirt et me le tendit avec sa baguette. Je ne compris pas au début, mais elle me l’expliqua : - Tiens, essaie ! C’est simple, tu prends la baguette, tu penses à un vêtement que tu aimerais avoir, puis les chaussures et le sac, et tu tournes la baguette autour du tee-
shirt. Vas-y ! J’essayai, en pensant à une robe noire bustier Christian Dior avec des escarpins Louboutins et un sac Longchamps rouge. Je pris le tee-shirt, gardant l’image de la tenue dans mon esprit, et tournai la baguette autour du vieux vêtements, et une lumière apparut, pour laisser place à une superbe robe noir, comme celle que je voulais avec les chaussures. Ma marraine sourit, repris sa baguette, lança quelque chose sur la tenue, puis sur moi, et en quelque secondes, je fus vêtue de cette robe et de ces chaussures, mes longs cheveux, étaient soigneusement détachés et j’étais magnifiquement maquillé. Un collier en or, pendouillait autour de mon coup, pour faire croire que j’avais un collier. Je pris, mon sac, avec mes affaires de cours dedans. Je remerciai mille fois, Elisabeth, qui me dit, que c’était son travail de marraine. Elle changea ma vieille voiture en une superbe Porsche noir. Je n’en croyait pas mes yeux. Je descendis les escaliers pour sortir dehors, et allai m’installer dans ma nouvelle voiture, mis le contact, et partis accompagné d’Elisabeth, dans la direction de mon lycée. Où j’étais pressée d’arriver.
3 Une nouvelle Megan
Je suis arrivée en retard de trente-cinq minutes, et oui, pour une fille qui n‘arrive jamais en retard. Je courais vers l'accueil pour prendre un billet de retard, en expliquant que ma voiture avait eu une crevaison et que j'avais dû appeler quelqu'un. Mais je pense que la meufe ne m'avait pas cru car elle jeta un regard dehors en voyant ma fidèle Coccinelle qui était comme neuve mais elle ne broncha pas et me tendit mon papier et je me remis à courir dans les couloirs en essayant de ne pas trébucher avec mes escarpins, j'arrivai à ma classe, je tapotai sur ma robe pour essayer d'enlever quelque plis mais ce fut peine perdue. Je tremblais, je commençais à me dégonfler quand une petite voix à l'intérieur de moi, me disait : " Une grande déesse ne renonce jamais" et je repris mon courage à deux mains et appuyai sur la poignet et en quelque secondes toutes les yeux de tous les élèves étaient posés sur moi, j'essayai d'avoir un air détendue, et serein mais je n'y arrivai pas, à cause des regards persistants et surpris de toute ma classe, personne ne me reconnaissait jusqu'à ce que prof me demanda d'une voix presque inexistante:" Mlle Jones ?" mais j'entendis malgré que je sois au fond de la classe et que je me dirigeai vers ma place mais M. Living m'interpella : « -Mlle Jones, puis-je enfin savoir où vous étiez ? » Et à ce moment-là, recommença les petites insultes de Lisa Evans qui était la reine du lycée, elle avait tout pour ça, une beauté incroyable de magnifique cheveux blonds avec de merveilleux yeux gris. Elle avait aussi le caractère, ça veut dire être une petite peste qui aime rabaisser les autres et surtout les commander à sa guise et ce qui ne voulaient pas y participer étaient les martyres de l'école, je mis connais dans ce domaine vu que j'en suis une, un punching ball humain pour tout les populaires, car comme j'avais beaucoup de chance cette année j'étais dans LA classe, celle
qui regroupe les plus pestes du bahut ainsi que les joueurs de football américain, donc les plus beaux mecs, dont Jason Cooper, Brandon Snow, Henri Perkins, Léon Anderson et en filles, Marion Van Der Bourgh et Stacy Marchal les deux acolytes de Lisa,car sans ses deux petits chiens, elle n'est pas grand chose à part la petiteamie de Logan. Marion avait de somptueux cheveux marrons couleurs chocolat au lait qui lui tombe aux épaules qu'elle coiffe la plupart du temps en queue de cheval avec des yeux verts perçants et Stacy, elle avait originairement des cheveux blonds mais dorénavant elle les a roux avec des yeux marrons. Bon revenons à nos moutons, je me partis voir le prof avec mon carnet et mon papier et il regarda de son air coincé , de petits rires s'entendirent et je sentis la colère montait en moi, je me tournai vers la classe et lui hurla : « -Vous ne pouvez pas regarder autre chose ! Vous avez que ça à faire de vous moquez des autres ? Tous le monde sursauta et baissa les yeux sauf Lisa qui rigolait toujours comme une bécasse et elle lança : -Ça va pas la transsexuelle ? Les hormones commencent à faire leur effet ?» Je pétai un câble, je repris mon carnet et me dirigeai vers Lisa, pris son portable qui traînait sur la table, le lança par terre et l'écrasa avec mon escarpin droit devant le regard anéanti de Lisa. Elle voulut parler mais aucun son ne sortit de sa bouche, je retournai à ma place, m'assis et patienta que l'action qui venait de se passer arriva à leur cerveau, le prof m'ordonna de me lever et de lui expliquer, je lui expliqua que le portable de Lisa était tombé mais que je ne l'avais pas vu et que sans faire exprès je l'avais écrabouillé avec mes chaussures, Lisa allait protester mais la cloche sonna et je quitta la classe comme un courant d'air, je partais vers mon casier avec mon casque sur les oreilles fredonnant Super Bass de Nicki Minaj, je posai mon sac Longchamps avec mes affaires de cours contre mon sac Eastpak rouge et quitta le collège pour retrouver le vestiaire du gymnase. J'enfilai mon jogging Abercrombie vert, mon polo Ralph Lauren orange et mes Victoria Orange, je mis mes affaires dans un casier, le ferma avec un code, pris mon casque et mon Iphone et j'allai m'asseoir sur un banc au soleil avec mes Ray-Ban sur le bout du nez car je ne supportai pas beaucoup le soleil,. J'avais la peau qui me grattait de tous les coté et ce fut à ce moment-là que Elisabeth apparut, notre relation c’était amélioré pendant le trajet de la maison à l’école, le sourire aux lèvres. « -Comment vas-tu ? Je vois que ta peau te gratte, c'est une des contraintes d'un vampire, ils attrapent de fameux coups de soleils ! - Je vais bien, malgré ces démangeaisons et toi ? - Très bien, tiens je vais te donner un cadeau pour te protéger du soleil. Elle me tendit une petite boîte qu’elle avait fait apparaître magiquement, je l’ouvris avec empressement. Elle refermait un magnifique pendentif en forme de gouttes de sang, il était magnifique. Je le mis et d'un coup ma peau redevint normale sans aucune douleur ni grattouille ! - Il te sera bénéfique. Te reste t-il du temps avant ton autre cours ? - Oui, environ une demi-heure, pourquoi faire ?
- Pour travailler, il faut que tu travailles tes sorts et tes obligations de toutes sortes . - Que suis-je, en fête ? - Tu es un mélange de tout, loup-garou, vampire, sorcières, fée, elfes et métamorphose. Bon nous allons commencer par les cours de magie pour sorcière, et je te préviens la magie peut-être très dangereuse et n'est pas un jeu. Tiens prends ça ! me dit-elle en claquant des doigts, et faisant apparaître un livre poussiéreux, un cahier et ma trousse. - Quelle énorme livre soupirai-je - Aujourd'hui, nous allons apprendre l'alphabet elfique et sorcier, deux alphabets très important dans la sorcellerie. - J’ai plusieurs questions; premièrement, est-ce que les vampires boivent du sang ? Devrais-je porter des longues robes, noirs avec des chapeaux pointus, avec un chaudron ? - Bien sûr que les vampires boivent du sang, c'est comme l'eau pour les humains sauf que le sang augmente leurs forces immédiatement comme la caféine et les sorcières avec des longues robes noires et les chapeaux sont les sorcières du coté obscur, celle qui sont resté avec Terra au lieu de mourir pour la gloire ou se cacher. Tu auras obligatoirement, un chaudron et une baguette magique, ce qui te permettra de faire des potions, et de jeter des sorts. - Il y a t-il que les sorcières ? - Non il y a toutes les Créatures de La Nuit. - Troisièmement, je devrais hurler à la lune, tous les soirs ? Je pourrais me transformer en n’importe quoi aussi ? Aurais-je de petites ailes ? - Tu te transformeras en loup-garou, que seulement une fois par mois, le jour de la pleine-lune, et oui, tu peux te changer en n’importe quoi, et non, tu n’auras pas d’ailes. Je dois te laisser, je pars au camp, pour ton inscription. Pour demain, les deux alphabets page 522-523. Bisous. A bientôt ! » Et elle disparut sans m'en laisser le temps. Le livre,le cahier, ma trousse disparurent en même temps. Puis, j'entendis un doux fredonnement et levai les yeux et vis Jason, le garçon bien sûr le plus beau, le plus populaire, le plus convoitée et le plus inaccessible dont j'étais amoureuse dès la première fois que je l'ai vu. Il avait du sentir mon regard, car il se retourna et me regarda comme si c’était la première fois qu’il me voyait, je me sentis rougir. Je remis donc mon casque et mis la musique à fond. Je baissai, les yeux et attendis, mais je sentais toujours son regard s’appuyait sur moi. Je levai, les yeux, et lui lança un regard noir, et il partit.
4 Une séance de sport, pas comme les autres...
J'avais les oreilles en compote, à cause de cette musique, pendant ce temps, il y avait la plupart des garçons, qui me dévisageai à chacun de mes mouvement alors que les filles devaient se changer dans les vestiaire tout en se moquant de moi. Elles étaient jalouses de la façon dont les garçons me regardaient, alors que je n'avais fait strictement rien pour cela. Puis, Henri Perkins, qui se lança à ma rencontre comme si c'était pour parler à la directrice ou au président, il prit son élan et vint dans ma direction, mais il s'arrêta au moins à 2 mètres de moi. Il me demanda mon prénom mais j'étais trop occupé à lire les petites phrases qui s'échappaient de sa tête qui disait : « Quelle canon cette meuf ! Peut-être que c'est réellement Hermi !» Je fus vexée par ses propos, en fête, il suffit juste se coiffer, et s’habiller autrement pour que les garçons vous voient. Il me demanda mon numéro de portable, mais je ne répondis pas, il commença à perdre patience, puis il me demanda si j’avais un mec, je ne pipa pas un mot. De toute façon même si, j’étais en couple, il ferait tous pour coucher avec moi, puis me remettre sur le marché. Voilà, le cerveau, d’un gorille au lycée, ou plutôt un macaque. Malgré, le fait qu’il ne soit pas plus intelligent, il était mignon, des cheveux courts marrons, des yeux verts, assez grand, et musclé. J’éteignis ma musique, retirai mon casque, et lui demanda ce qu’il voulait : « - Que veux-tu Perkins ? - Ce que je veux ? Répéta t-il. Je te veux toi. Il avait l’air sérieux, je remarquai, que ses potes, s’étaient rapproché, et rigolaient avec lui, je me levai, et allai donner une baffe à Henri. - Sale porc ! Lui hurlai-je Son visage passa de content à énervé. Personne n’osait faire face à Henri, il était beaucoup trop baraqué, il faisait peur aux plus petits, voir même à ses plus
proches amis et surtout sa petite amie. Il me demanda de répéter et je m’exerça de nouveau, je trouvai ça drôle. Il vint s’asseoir juste à côté de moi en rigolant, et commença à prendre mes mèches de cheveux dans ses mains, je ne dis rien, puis quand il descendit jusqu’à mes cuisses, je me levai et partit, il fit de même, mais il m’attrapa le bras pour me retenir, c’est ce que je fit. Il me regardait avec son petit sourire arrogant, je détestai ça, il s’était fortement rapproché de moi, puisqu’il recommençait à me toucher, je levai rapidement le genoux et donna un énorme coup dans son entre-jambe. Il devint livide, et s’écroula par terre, tandis que ses amis, se regroupaient autour de lui. Quant à moi, je repartis m'asseoir sur le banc. Henri rouge de colère, se dirigea vers moi malgré les protestations de ses camarades. Il vint vers moi, tellement énervé que j'avais cru voir de petites larmes dans ses immenses yeux bleus, il commença à m'insulter et à me dire que je n‘aurais dû jamais faire ça. Il leva la main rapidement comme pour me frapper, je n’eus pas le temps de m’abaisser, ni de l’empêcher donc je fermai les yeux. Dès que je rouvris les yeux, je vis Jason arrivait et lui rattraper le bras puis j'entendis Henri lui hurler dessus, alors je refermai les yeux pour échapper à cette scène malgré ça, j’entendais tout, ou plutôt quelque morceaux : « - Lâche-moi, pourquoi tu défends une salope comme ça ? Cria Henri Quelques mots arrivèrent à mon oreille : -Si tu la frappes, tu pourrais le regretter . Annonça Jason -Tu la défends ? Vociféra Henri - Non, mais je ne voudrais pas que tu sois viré de l’équipe. Ajouta Jason, doucement - Peut-être que si je te frappes toi, nous serons tous les deux virés de l’équipe. » Et là je rouvris les yeux, à l'instant même où Henri donnait un coup de poing dans le nez de Jason, les autres garçons attrapèrent Henri par derrière et le gardèrent le plus loin possible de Jason et moi. Puis, ce dernier, me demanda comment j'allai, je voulais lui répondre, mais à la vue du sang, mes muscles se tendirent, une odeur de fraise sucrée arriva à mon nez et ma bouche devint sèche puis une petite voix dans ma tête me disait « Goûte, juste une petite gorgée, rien que pour goûter », mais Lisa arriva et l’embrassa langoureusement tout en lui demandant comment il allait. Je me sentis un peu de trop, et partis docilement. Je sentis tout de même le regard intrigué de Jason, et le regard glacé de Lisa dans mon dos. Tout le monde, maintenant était aux petits soins de Jason , vous savez quelques goûtes de sang peut affoler autant de monde. Quant à moi, c'était déjà de l'histoire ancienne malgré que Lisa n'en revenait pas que Jason ç'était soit disant battu pour moi, et elle me haïssait encore plus, alors que je n'avais rien fait pour ça, mais bon il ne faut pas chercher. Je partis dans mon gymnase pour attendre les autres, mais je crois que c'était eux qui m'attendaient, mais je ne pressait pas et allai m'installer sur les gradins, de toute façon, je ne suis jamais choisie dans les premiers mais toujours dans les derniers choix, malgré que j'étais une très bonne joueuse. Mais aujourd'hui, c’était Marion qui choisissait son équipe, et elle me prit comme premier choix et m'appela de sa petite voix :
« Je choisis Megan Jones ! » Je n'avais pas capté sur le coup mais après que tout le monde me regardait, je quittais ma place et allai me placer derrière Marion. Lorsque mon regard croisa le sien, je revis de petites mots sortirent de sa tête comme avec Henri, des mots assez sympa : « Elle est assez jolie maintenant et assez cool pour avoir taper ce con de Perkins. » Je n'en croyait pas mes yeux, je dus rester longtemps à la regarder car le coach me demanda si ça allait. Je répondis oui, de ma voix la plus normale, et rejoignis l’équipe derrière Marion. J’essayai de me donner un but, premièrement devenir la reine du lycée, deuxièmement devenir une bonne Créature de La Nuit, et troisièmement, être amie avec Marion ? L'équipe finie, je me dirigeai vers Marion pour savoir ce que je devais faire, mais elle me devança et me dit : « Tu seras avec moi, derrière et tu commencera le service ! Okay ? » Elle ne me laissa pas le temps de répondre et rejeta ses somptueux cheveux marrons et partit, me laissant sans voix. J'allai sur le terrain et je tendais le ballon dans mes mains. Avant cela, je m'étais échauffé avec Marion sans qu'elle m'en laisser le choix. Je sentis son regard qui s'appuyé sur moi et essayai de lui jetai une sorte de regard plein de sympathie mais, elle l'évita et se remit en position de défense. Je lançai le ballon en l'air et le frappa de toute mes forces et il fila comme une flèche dans le clan adverse et tapa par terre. Mon service réussit, j'étais très fière de moi. Le jeu avait continué dans la bonne humeur dans notre groupe, nous menions de plus de 15 points. A la fin du match, alors que j’étais sur le point de quitter le gymnase, Marion s'interposa = « - Tu es douée au Volley ! Tu fais partie d'une équipe ? me dit-elle d'une voix douce et chaleureuse. - Euh non et même, personne ne voudrait et ne veut de moi ! - Moi je veux bien, tu as du talent,tu es cool et tu as un look d'enfer et tu ne te laisses pas faire par des certains garçons. Elle devait faire référence à l’épisode Henri Perkins, puis je me rappelai, qu’il la harcelait pour qu’ils sortent ensemble mais elle ne voulait pas, apparemment elle désirait une histoire longue et pas une histoire d’un soir. -Merci, mais Lisa ne voudra pas, elle a l'air de ne pas trop m'apprécier ... dis-je dans un murmure - Je sais ça, mais Lisa n‘apprécie pas trop les gens qu‘elle ne connaît, elle juge trop vite tu verras elle pourrait devenir gentille avec toi, et même je ne vais pas priver mon équipe d'une bonne joueuse, bon à demain à 16h30, prends ça, au cas où ... - Merci ! A demain ! Elle me tendit un petit papier que j'ouvris en vitesse et qui refermait son numéro de portable. Je me dépêchai de l’encoder dans mon portable, puis quand je sortis du vestiaire, je me tapa, dans un Jason, torse-nu, une serviette dans les mains. Je levai, les yeux et son regard croisa le mien, mais je ne vis aucune phrases. Je m’écartai quand je me sentis devenir rouge, il avait du comprendre car il pouffa, et
me sourit. Mais j’avais l’impression, qu’il voulait me demander quelque chose, mais qu’il n’osait pas. Je lui tendis une perche : « - Pardon ! Je ne t’avais pas vu et merci pour tout à l’heure, tu n’aurais pas du. Déclarai-je - Ce n’est pas grave, je ne voulais qu’il abîme, un si beau visage. Je me sentis rougir de plus belle. - Merci ! A demain ! - A demain ! Je m’éloignas mais il m’interpella : - Au fait, quelle est ton prénom ? Je sentis mon cœur se serrait, il ne savait même pas mon prénom, j’étais dans sa classe depuis deux ans, je le connaissais depuis la maternelle et il ne savait pas mon prénom ? Mes yeux me piquaient. Je tournai les talons, et m’enfuis le plus vite possible, laissant mes yeux pleuraient librement comme si mon cœur s’exprimait. Je rejoignis ma voiture et trouvai Elisabeth assise sur le capot en train de lire un magazine « Elle ». Je me sentis un peu moins seule, Puis quand elle me vit, et qu’elle vit mes larmes, elle fit disparaître son magazine, et accourut vers moi pour me prendre dans ses bras. Qu‘importe que je ne la connaisse que depuis ce matin, j’étais devenu proche d’elle, à un point que je n’avais jamais été avec quelqu’un à part avec ma mère. Dès que je me retrouvai serré dans ses bras, je me remis à sangloter, et laissai me vider le cœur.