Norbert Metz (1811–1885) « J‘ai toujours eu trop à cœur les intérêts des prolétaires pour que, personnellement, je puisse les craindre. » „Mir lagen stets die Interessen der Proletarier zu sehr am Herzen, als dass ich sie persönlich fürchten könnte.“
L’ingénieur Norbert Metz est un des grands maîtres de forges du 19e siècle. Entre 1842 et 1885, ce grand industriel s’investit également en politique. En 1848, le député Norbert Metz participe aux discussions pour une constitution plus libérale. Il plaide alors contre l’introduction du suffrage universel : même s’il n’y est pas opposé personnellement, il estime qu’il suffit pour l’heure de baisser le cens électoral à 10 francs. De cette manière, estime-t-il, la classe moyenne accéderait au droit de vote et pourrait ainsi veiller à l’équilibre entre les intérêts contradictoires des pauvres et des riches. En effet, pour Metz, les gens qui doivent travailler pour vivre risqueraient d’être facilement aveuglés par de belles et alléchantes promesses : voilà pourquoi il serait plus judicieux de poursuivre l’émancipation politique par étapes.
Der Ingenieur und Industrielle Norbert Metz ist im 19. Jahrhundert einer der größten Schmelzherren in Luxemburg. Zudem betätigt er sich von 1842 bis 1885 auch politisch. Als Abgeordneter nimmt Norbert Metz 1848 an den Diskussionen um eine freiheitlichere Verfassung teil. Dabei wendet er sich gegen die Einführung des allgemeinen Wahlrechts: Auch wenn er dieses persönlich nicht ablehne, so genüge es doch, den Zensus auf ein Minimum von 10 Franken zu setzen. Dadurch, so Metz, erhalte die Mittelklasse das Wahlrecht und könne die widersprüchlichen Interessen von Arm und Reich ausgleichen. Diejenigen, die von ihrer Arbeit leben müssten, so argumentiert Metz weiter, liefen Gefahr, sich von schönen Versprechen und verlockenden Ideen in die Irre leiten zu lassen. Daher sei es sinnvoller, die politische Emanzipation schrittweise einzuführen.