Aline Mayrisch-de Saint-Hubert (1874 –1947) « Eh bien, Mesdames, défendons-nous, et pour augmenter nos ressources, soyons solidaires. » „Nun, meine Damen, wehren wir uns, und seien wir solidarisch, um unseren Einfluss zu vergrößern.“
Aline de Saint-Hubert est issue de la grande bourgeoisie. Elle épouse l’ingénieur et maître de forges Émile Mayrisch en 1894. N’ayant pas eu la possibilité de poursuivre des études, elle se consacre à l’écriture et se fait remarquer comme critique littéraire et artistique. Ensemble avec d’autres dames de la bourgeoisie, elle fonde en 1906 l’Association pour les intérêts de la femme. Bientôt, l’association ouvre un lycée privé pour jeunes filles à Luxembourg-Ville. En 1911, cette école est reprise par l’État. En 1916, les premières élèves y obtiennent leur diplôme de fin d’études secondaires. Ces jeunes femmes ont ainsi de bien meilleures perspectives d’avenir que leurs aînées, car désormais elles ont la possibilité de poursuivre des études supérieures ou de choisir parmi un grand choix de métiers. Publiquement, l’Association pour les intérêts de la femme déclare ne pas vouloir promouvoir l’introduction immédiate du droit de vote pour les femmes, car à son opinion, celle-ci serait prématurée au Luxembourg. Aline Mayrisch et ses consœurs organisent néanmoins des conférences avec des militantes étrangères qui s’engagent pour le droit de vote des femmes dans leur pays.
Aline de Saint-Hubert stammt aus bürgerlichen Verhältnissen. 1894 heiratet sie den Ingenieur und Schmelzherren Émile Mayrisch. Obwohl sie selbst über keinen höheren Schulabschluss verfügt, betätigt sie sich als Kunstund Literaturkritikerin. 1906 gründet sie gemeinsam mit anderen Frauen den „Verein für die Interessen der Frau“ (VIF). Bald eröffnet der Verein ein privates Mädchenlyzeum in Luxemburg-Stadt, das 1911 zu einer staatlichen Schule wird. 1916 können die ersten jungen Frauen in Luxemburg ein Abitur vorweisen und sind damit einen großen Schritt weiter als die Generationen vor ihnen. Sie können nun nicht nur zahlreiche Berufe erlernen, sie haben fortan auch die Möglichkeit zu studieren. Der Verein für die Interessen der Frau betont zwar öffentlich, keine Werbung für das Frauenstimmrecht machen zu wollen, da dessen Einführung in Luxemburg seiner Meinung nach verfrüht sei. Aline Mayrisch und ihre Mitkämpferinnen organisieren jedoch trotzdem Vorträge mit ausländischen Rednerinnen, die in ihren Heimatländern aktiv für ein Frauenwahlrecht eintreten.