#wielewatmirsinn | Bio 2.10

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Margarete Hey-Fink « Mêmes devoirs, mêmes droits! Il nous faut donc le suffrage universel secret pour toutes les personnes des deux sexes de 18 ans ou plus. » „Gleiche Pflichten, gleiche Rechte! Also allgemeines, geheimes Wahlrecht für Personen beiderlei Geschlechtes zu 18 Jahren.“

Nous savons très peu de choses sur Margarete Hey-Fink. Elle habite à Differdange, est de nationalité allemande et s’engage depuis 1905 au sein du Parti social-démocrate, où elle fait partie de l’aile radicale. A partir de 1909, elle se fait remarquer dans de nombreuses réunions publiques où elle est une des rares femmes à prendre la parole. Elle réclame la collectivisation des moyens de production, la journée de travail de huit heures et s’engage contre la guerre. Elle appelle les femmes à ne pas laisser « la lutte pour ces questions importantes uniquement aux hommes ». Margarete Hey-Fink s’engage particulièrement en faveur de l’émancipation de la femme. À partir de 1917, elle participe activement à la mobilisation en faveur du droit de vote pour les femmes. On retrouve son nom parmi les initiatrices de la pétition socialiste lancée durant l’été 1918, réclamant le droit de vote des femmes. À l’automne 1918, elle devient membre du comité directeur du parti. Mais lorsque les communistes font scission du parti socialiste en 1920, elle rejoint le nouveau Parti communiste. Après avoir participé à la grève générale de 1921, elle est expulsée vers l’étranger par les autorités.

Über Margarete Hey Fink ist wenig bekannt. Sie wohnt in Differdingen, ist deutscher Nationalität und betätigt sich seit 1905 innerhalb des linken Flügels der Sozialdemokratischen Partei. Ab 1909 tritt sie als Rednerin bei öffentlichen Versammlungen auf. Sie setzt sich für die Vergesellschaftung der Produktionsmittel ein, für den Achtstundentag und engagiert sich gegen den Krieg. Dabei fordert sie die Frauen auf, „den Kampf in diesen wichtigen Dingen nicht den Männern zu überlassen“. Besonders aber setzt sich Hey-Fink für die Emanzipation der Frau ein. Ab 1917 beteiligt sie sich an der neu entflammten Mobilisierung für das Frauenwahlrecht. Im Sommer 1918 findet sich ihr Name unter jenen der Initiatorinnen der sozialistischen Petition für das Frauenwahlrecht. Im Herbst 1918 wird sie sogar Mitglied der Parteileitung. Doch als 1920 die Kommunistische Partei entsteht, sieht sie ihre Interessen dort besser vertreten und schließt sich ihr an. Da sie sich 1921 am Generalstreik beteiligt, wird sie des Landes verwiesen.


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