#wielewatmirsinn | Bio 3.01

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Marie-Adélaïde (1894–1924) « J’ai résolu de renoncer à la Couronne du Grand-Duché. […] Au moment où la fin de la guerre mondiale a placé le Luxembourg devant une phase nouvelle de son histoire, j’ai manifesté mon intention de remettre le sort du pays entre les mains du peuple luxembourgeois. » „[…] habe Ich beschlossen, der Krone des Großherzogtums zu entsagen. […] In dem Augenblicke, wo das Ende des Weltkrieges das Großherzogtum Luxemburg vor einen neuen Abschnitt seiner Geschichte gestellt hat, habe Ich meine Absicht bekundet, die Geschicke des Landes in die Hände des luxemburger Volkes zu legen.“

Âgée de seulement 18 ans, Marie-Adélaïde succède à son père Guillaume IV en 1912. Entourée d’une cour composée principalement de conseillers allemands, la jeune souveraine, très croyante, est considérée comme proche des milieux politiques catholiques. Dès l’année de son avènement, la gauche lui reproche ainsi d’avoir mis six semaines avant de promulguer la nouvelle loi scolaire contestée par l’Église catholique. En mettant en place un gouvernement catholique sans majorité à la Chambre des Députés après le décès du Ministre d’État Paul Eyschen en 1915, la souveraine utilise certes les prérogatives que lui réserve effectivement la constitution mais que ses prédécesseurs n’avaient plus utilisées depuis près d’un demi-siècle. En s’ingérant ainsi directement dans la politique, Marie-Adélaïde contribue à créer une grave crise politique. De 1915 à 1919 se succèdent cinq gouvernements différents. À la fin de la Première Guerre mondiale, la position de la grandeduchesse est très affaiblie. Une partie des hommes politiques libéraux et socialistes lui reproche d’avoir reçu le Kaiser allemand en plein milieu de la guerre. Des comités républicains demandent la fin de la monarchie dès novembre 1918. Face à la pression populaire et à l’intransigeance des alliés vainqueurs de la guerre de traiter avec Marie-Adélaïde qu’ils aussi considèrent comme pro-allemande, le gouvernement d’Émile Reuter finit par la lâcher. Elle est contrainte à abdiquer le 9 janvier 1919. Après avoir quitté le Luxembourg, l’ancienne grande-duchesse se retire dans un couvent de carmélites en Italie. Elle décède en 1924 en Bavière, âgée d’à peine 29 ans.

Im Alter von nur 18 Jahren tritt Maria-Adelheid 1912 die Nachfolge ihres Vaters Wilhelm IV. an. Die sehr gläubige junge Herrscherin, die am Hof hauptsächlich von deutschen Beratern umgeben ist, wird in politischer Hinsicht als katholischen Kreisen nahestehend angesehen. Bereits zu Beginn ihrer Amtszeit wird ihr von der Linken vorgeworfen, das neue, von der katholischen Kirche abgelehnte Schulgesetz erst nach sechs Wochen erlassen zu haben. Nach dem Tod von Staatsminister Paul Eyschen im Jahr 1915 beruft sie eine konservative Regierung, die jedoch keine Mehrheit im Parlament hat. Hierfür macht sie zwar von Vorrechten Gebrauch, die ihr laut Verfassung tatsächlich zustehen, von denen ihre Vorgänger jedoch schon seit fast einem halben Jahrhundert keinen Gebrauch mehr machen. Indem sie sich derart direkt in die Politik des Landes einmischt, trägt die Großherzogin dazu bei, eine schwere politische Krise auszulösen. Von 1915 bis 1919 gibt es fünf verschiedene Regierungen. Am Ende des Ersten Weltkriegs ist die Position der Großherzogin erheblich geschwächt. Ein Teil der liberalen und sozialistischen Abgeordneten machen ihr zudem zum Vorwurf, den deutschen Kaiser mitten im Krieg empfangen zu haben. Republikanische Komitees fordern schon im November 1918 das Ende der Monarchie. Angesichts des Drucks aus der Bevölkerung sowie der kompromisslosen Haltung der alliierten Siegermächte, die nicht mit der auch von ihnen als prodeutsch eingeschätzten Maria-Adelheid verhandeln wollen, lässt die Regierung Émile Reuters die Großherzogin schließlich fallen. Sie muss am 9. Januar 1919 abdanken. Nachdem sie Luxemburg verlassen hat, zieht sich Maria-Adelheid in ein Karmeliterinnenkloster in Italien zurück. Sie stirbt 1924 in Bayern im Alter von nur 29 Jahren.


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