#wielewatmirsinn | Bio 5.01

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Marguerite Mongenast-Servais (1882­–1925) « La devise est: Égalité, À l’école et plus tard dans le ménage. Nous avons notre travail et nos devoirs, Et sommes avides d’obtenir notre droit. » „Der Wahlspruch lautet: Gleichheit, Für die Schule und später auch für den Haushalt. Wir haben unsere Arbeit und unsere Pflicht, Sind deshalb auch auf das Recht erpicht.“

Marguerite Mongenast-Servais est la fille de l’ingénieur et député Émile Servais qui représente des idées progressistes. Elle s’engage sans relâche au sein du parti socialiste et dans différentes associations politiques, notamment dans l‘« Action républicaine ». Elle s’engage pour que les jeunes femmes soient mieux préparées à leur futur rôle de femme au foyer, épouse et de mère, mais aussi pour que les femmes qui travaillent et les citoyennes connaissent leurs droits. En 1918, Marguerite Mongenast-Servais est une des principales promotrices d’une pétition réclamant le droit de vote pour les femmes. Lorsque ce droit est acquis en 1919, Marguerite Mongenast-Servais écrit : « Nous sommes enfin des citoyennes au sens propre, comme les femmes dans les pays avancés. […] Qu’en est-il cependant dans les relations économiques ? Les femmes obtiennent-elles le même salaire que les hommes pour le même travail ? Dans ce domaine, l’ancienne ritournelle redevient vraie : la femme ne compte pas ! Et pourtant ! La femme réussira à prouver qu’elle compte, que l’humanité actuelle et future ne pourra plus l’ignorer […]. »

Marguerite Mongenast-Servais ist die Tochter des Ingenieurs und Abgeordneten Émile Servais, der fortschrittliches Ideengut vertritt. Unermüdlich engagiert sie sich in der sozialistischen Partei und in verschiedenen Vereinen, unter anderem in der „Action républicaine“. Sie setzt sich dafür ein, dass junge Frauen besser auf ihre zukünftige Rolle als Hausfrau, Ehefrau und Mutter vorbereitet werden, aber auch dafür, dass die Frauen ihre Rechte und Pflichten als arbeitende Frau und Bürgerin kennen. 1918 ist Mongenast-Servais eine der treibenden Kräfte bei der Organisation einer Unterschriftensammlung für das Frauenwahlrecht. Als dieses 1919 eingeführt wird, schreibt Marguerite Mongenast-Servais: „Nun sind wir – ebenso gut wie die Frauen der Fortschrittsländer – Bürgerinnen im wahrsten Sinne des Wortes. [...] Wie aber sieht es aus in wirtschaftlicher Beziehung? Bekommt die Frau für gleiche Arbeit etwa gleichen Lohn wie die Männer? Da wird sofort wieder die alte Ritournelle wahr: die Frau zählt noch nicht! Und doch! Die Frau wird zu beweisen wissen, dass sie zählt, dass die jetzige und kommende Menschheit sie nicht mehr übergehen darf [...].“


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