M3E |Et wor emol e Kanonéier - Affûts et chevaux

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S T Û F F A X U A V E H C T E Les premières pièces d’artillerie reposent sur des planches en bois traînées à même le sol par manque de roues. Divers modèles tentent de remédier à ce problème tout en essayant d’amortir le e recul. Dès le XVII s., l’avant-train, entreposé entre affût et cheval, facilite la maniabilité des pièces. Seule l’harmonisation progrese sive des calibres à partir de la fin du XVII s. permet l’uniformisation des supports. Il existe différents types d’affûts, dépendant de la position des pièces en campagne, sur les remparts ou dans les casemates. Le transport et la manutention de cette machinerie lourde nécessitent également un nombre considérable de chevaux. L’augmentation de la quantité des pièces et de leur poids requiert aussi plus de chevaux dans le transport de guerre. La garnison de la forteresse à son tour a besoin de nombreux chevaux de trait pour les transports d’approvisionnement, d’artillerie et des e pionniers. Au XIX s., les rez-de-chaussée des casernes du Rham, de Marie-Thérèse, du Saint-Esprit et de la caserne de cavalerie sont aménagés en écuries. Le magasin aux grains de la ville haute sert également d’écurie. En 1863, l’ensemble des étables peut accueillir 560 chevaux. Un seul affût soutenant à l’époque un des canons de 3 livres de Karlsruhe existe encore de nos jours. Bien que le temps ne puisse guère endommager les canons et les munitions en fer, les supports en bois sont beaucoup plus sensibles aux intempéries. Afin de les protéger, les affûts sont stockés au rez-de-chaussée de l’arsenal, dans des remises ou des hangars, comme tous les autres véhicules et accessoires d’artillerie en bois. La remise au centreville n’étant plus suffisante, une autre est construite entre le cavalier Camus et le siège du Conseil provincial en 1765, suivie d’un hangar au Rham pour 200 pièces de remplacement. De 1863 à 1865, un autre bâtiment d’artillerie à deux étages et à l’épreuve de la bombe est érigé entre le bastion Jost et la caserne Marie-Thérèse.

S E G A I R R A C S E S R O H D AN Early artillery is mounted on wooden lump blocks dragged along the floor for the lack of wheels. Various designs tackle this problem and attempt to solve how to absorb the recoil. Since the 1600s, limbers have provided more handling to the guns on carriages. Only the progressive harmonisation of calibres from the end of the 17th century on triggers the standardising of support frames. Different types of carriages are chosen with regard to a gun’s position on the battlefield, on the walls or in the casemates. Transport and management of this heavy machinery require the considerable use of horses. The rising numbers of guns and their weight goes hand in hand with the need for more draught horses in times of war. The garrison of a fortress, too, keeps plenty of draught horses for moving provisions, artillery, and pioneers. In the 19th century, the ground floors of the Rham, Maria-Theresia, and Holy-Ghost barracks are turned into mews to fix the lack of shelter. The grain stack in the upper part of town serves as stables, too. In 1863, the fortress stables house up to 560 animals. This battered carriage that then used to shoulder one of the 3-pounder guns from Karlsruhe is the sole remaining exemplar from the fortress of Luxembourg. Although weather can hardly harm heavy guns and iron ammunition, wooden carriages offer much less resistance when exposed to the elements. Hence, carriages on standby are stocked at the ground floor in the arsenal, in depots or hangars together with the rest of wooden artillery vehicles and accessories. Since a shed in the city centre is no longer sufficient, a carriage depot is erected between the cavalier Camus and the seat of the Provincial council in 1765, followed by a hangar for 200 backup carriages on the Rham plateau. From 1863 to 1865, yet another artillery building, two floors high and bombproof, is brought up between the bastion Jost and the Maria-Theresia barracks.


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