M3E | Et wor emol e Kanonéier - Ettelbruck et contingent

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K C U R B L E T T T E N E G N I T N O C T E Selon les stipulations du traité de Londres de 1839, le Grand-Duché de Luxembourg et le Duché de Limbourg, nouvellement créés sous le gouvernement du Roi Grand-Duc des Pays-Bas, membres de la Confédération germanique, sont tenus de fournir ensemble un Contingent fédéral. L’infanterie est casernée à Echternach, la cavalerie à Diekirch et l’artillerie à Ettelbruck. Celle-ci est installée dans des bâtiments appartenant au chancelier de Blochausen. Après des travaux de rénovation durant lesquels la troupe est hébergée dans le logement des sous-officiers, au-dessus de la cuisine ou bien encore chez des particuliers à Ettelbruck, les locaux sont disponibles à partir de l’automne 1845. En ce qui concerne les effectifs, le Luxembourg est tenu de fournir 95 soldats pour l’artillerie, mais ce quota ne sera jamais atteint. Bien que les instructeurs hollandais soient présents dès décembre 1842, le détachement ne compte que 15 soldats au printemps 1843. Même après les réclamations de la commission militaire à Francfort, les effectifs restent peu nombreux. La demi-batterie dispose de quatre pièces d’artillerie, dont un obusier de 15 cm, une pièce de douze livres et deux de six livres, coulées à la fonderie royale de La Haye. Les frais d’entretien de cette demi-batterie, sa fonction mal définie, surtout par rapport à la forteresse fédérale, ainsi que les difficultés à trouver les soldats et les chevaux nécessaires à son service vont accélérer sa perte. La présence de la demi-brigade n’est que de courte durée. Suite à la résolution de la Haute Diète de Francfort du 23 juillet 1846 statuant la réorganisation du Contingent fédéral, le détachement est dissout, les artilleurs sont incorporés dans l’infanterie et les pièces d’artillerie quittent Ettelbruck pour retourner aux Pays-Bas. La caserne sera transformée en hospice central.

K C U R B L T E T N E ET G N I T N O C D AN According to the stipulations of the 1839 treaty of London, the newly created Grand Duchy of Luxembourg and the Duchy of Limburg fall under the government of the King Grand Duke of the Netherlands. Yet at the same time, they are members of the German Confederation and, as such, held to provide a joint Federal Contingent. While the infantry and cavalry are barracked in Echternach and Diekirch, respectively, the artillery is billetted in Ettelbruck, in buildings that belong to Chancellor de Blochausen. Until autumn 1845, when the localities are ready for occupancy, the force resides in the sergeants’ quarters, above the kitchen or in private houses in town. Luxembourg is supposed to provide 95 artillerymen, a quota it never fulfills. Although Dutch instructors are present from December 1842 onwards, the division’s manpower hardly amounts to 15 soldiers by spring 1843. The subsequent formal objection of the German Military Commission in Frankfurt remains fruitless and the Contingent headcount barely increases. The Contingent’s half-battery is composed of four guns – one howitzer of 15 cm, one 12-pounder, and two 6-pounder guns, cast in the Royal Foundry of the Hague. However, the poorly defined function, above all in relation to the federal fortress, the considerable maintenance costs, and the struggle to find both suitable solders and horses severely limit the use of the half-battery. Hence, it will not be long until the High German Federal Diet at Frankfurt decides on the reorganization of the Federal Contingent. Following its resolution from 23rd July 1846, the detachment is dissolved and the base in Ettelbruck closed. Thus, the artillerymen are transferred to the infantry, the guns returned to the Netherlands, and the barracks turned into a central hospice.


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