M3E | Et wor emol e Kanonéier - Forteresse et Prussiens

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E S S E R E T R O F S N E I S S U R P T E Dès le Congrès de Vienne de 1815, des officiers hollandais et une garnison prussienne sont contraints d’administrer ensemble la forteresse de Luxembourg. Chacun garde un œil d’aigle sur l’artillerie dans l’arsenal et enregistre méticuleusement, année après année, l’état du stock. Malgré cette coexistence tendue, Hollandais et Prussiens parviennent à augmenter l’armement commun contre la menace potentielle de la France. Tandis que les officiers hollandais gèrent le matériel abandonné en 1815, un directeur de l’artillerie prussien prend en charge à l’arsenal les nouvelles armes, munitions et quantités de poudre à canon. Un maître d’artillerie et des gardes du matériel qui lui rendent compte contrôlent le dépôt et les conditions de stockage. Les armuriers réparent les pièces endommagées. La Révolution belge de 1830 provoque le réarmement de la forteresse suite à une inspection qui constate l’inutilité de 58 canons. De nouvelles armes seront commandées à Karlsruhe et livrées en 1834. Par après, des munitions seront également demandées à divers fournisseurs. Ainsi, un entrepreneur d’Abentheuerhütte dans le Hunsrück, Heinrich Böcking, auparavant maire de Sarrebruck, fournit avec son frère des obus shrapnels à la forteresse en 1860. Protéger les pièces, affûts, munitions et accessoires des intempéries et de l’humidité est évident. De 1840 à 1860, une myriade d’abris apparait sur les murs et les plates-formes, allant du toit de chaume aux emplacements à l’épreuve de la bombe. Le casque à pointe caractérise l’infanterie prussienne, tandis que l’artillerie porte un casque à boule. Le 2 septembre 1867, ces Kugelhelm se retrouvent au milieu du retrait bien orchestré de l’artillerie de la garnison. Si la plus grande partie du matériel sera renvoyée sur le territoire allemand, le reste fera l’objet de ventes publiques.

S S E R T R S N FO A I S S U R P D N A After the Congress of Vienna in 1815, Dutch officers and a Prussian garrison are compelled to administer the fortress Luxembourg together. Both keep an eagle eye on the artillery in the arsenal and year-by-year meticulously record changes in the stock. In spite of this tense coexistence, Dutch and Prussians manage to raise arms against the thread of attack by the French in common. Whereas the Dutch officers manage the material left-behind in 1815, a Prussian artillery director takes charge of arms, ammunition, and gunpowder added to the arsenal afterwards. A quartermaster and material guards who report to him supervise the repository, its storing conditions, and the gunsmiths repair broken stock. The Belgian Revolution of 1830 propelled armament further, especially after a review has concluded the uselessness of 58 guns. New guns are subsequently ordered in Karlsruhe and delivered in 1834. Ammunition is requested over the next decades from various suppliers as well, at times with surprising provenance. Thus, a contractor from Abentheuerhütte in the Hunsrück, Heinrich Böcking, who earlier served as mayor of Saarbrücken, supplies shrapnel to the fortress in 1860 together with his brother. The need for protection of a gun, its carriage, ammunition, and accessories from bad weather and humidity is evident. From the 1840s to the 1860s, a myriad of covers appear on the walls and platforms, extending from light thatched roofs to fortified bombproof emplacements. Although the spiked helmet serves as the paramount identifying feature of the Prussian infantry, the artillery wears peculiar headgear too, the ball helmet. On 2 September 1867, they are the main feature in the well-orchestrated withdrawal of the garrison’s artillery. Whereas the larger part of their equipment is sent back to the German territories, what is no longer needed is sold in public.


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