Mémoire de fin d'étude by Mobtagha Guermiti

Architecture Et Hybridité: «Hybrid-Lab» à Technopole Al-Ghazela

Dédicace À ma chère mère Quoi que je fasse ou que je dise, je ne saurai point te remercier comme il le faut. Ton affection me couvre, ta bienveillance me guide et ta présence à mes côtés a toujours été ma source de force. À mon cher père Tu as toujours été a mes côtés pour me soutenir et m’encourager. Tu m’as donné un magnifique modèle de persévérance et de labeur. Que ce travail traduit ma gratitude et mon affection. À mes chers frères qui m’ont toujours soutenu et encouragé. Puisse dieu vous donne santé, bonheur, courage et surtout réussite. À la personne qui compte le plus pour moi qui m’a toujours aidé et encouragé, qui était toujours à mes côtés et qui m’a accompagné durant cette période d’étude. À mes aimables amis et mes collègues d’étude. À tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce projet, je vous dis merci.

Remercie m e n t s Je souhaite remercier en premier lieu ma directrice de mémoire, madame Amira Naoui, pour sa disponibilité et la confiance qu’elle m’a accordée. J’ai profité du savoir dont j’ai pu bénéficier au cours de nombreuses discussions. J’aimerais aussi la remercier pour l’autonomie qu’elle m’a aidé à acquérir et ses précieux conseils qui m’ont permis de mener à bien ce travail. J’adresse de chaleureux remerciements à Madame Fatime Benchbaba et Monsieur Youssef Chourabi et à tous les professeurs, intervenants, et toutes les personnes qui par leurs paroles, leurs écrits, leurs conseils, leurs critiques ont guidé mes réflexions et ont participé à son aboutissement. Je tiens à remercier aussi toute personne qui a accepté de répondre au enquêtes et entretiens.

III

RESUME Ce mémoire s’intéresse à l’espace travail comme un chez soi. L’hybrid-lab à Alghazela met profil à l’hybridité de la pratique de l’espace et de l‘image que nous véhiculons, dans et à travers l’architecture. Il s’agit d’un essai de penser un entredeux au cœur du besoin de l’homme moderne envahi par le cercle vicieux de son quotidien. Nouvelles configurations spatiales, des ambiances innovatrices, une image-symbole repère de ville représentent le parti pris pour manifester l’hybridité où le projet accueille le un et le multiple, suggère le plein et le vide.... où l’homme façonne l’architecture qui à son tour, le façonne.

Mots clés : Espace de travail, Chez-soi, Hybridité, Homme, Hybrid-Lab, Entre-deux

SOMMAIRE

Introduction Problématique Démarche L’Hhybridité: Du concept à sa Matérialisation Introduction Partie I Chapitre I :L’Hybridité ... «Un Concept» I.1 Introduction I.2 les Trois Lieux de l’Hybridité I.2.1 ‘’Homme’’ ... ‘’Le Chez-Soi’’ I.2.2 ‘’Homme’’ ... ‘’Espace de Travail’’ I.2.3 ‘’Homme’’ ... ‘’Espace Hybride’’

I.3 L’Hybridité .. ‘’Troisiéme Lieu de l’Homme’’

7 8 9 10 11 12 13 13 13 18 24

I.3.1 L’hybridité un ‘’Tiers Lieu’’

30 30

I.3.2 L’hybridité, Une interface

I.4 Conclusion

Chapitre II : L‘hybridité, De L’architecture II.1 Introduction II.2 Architecture de L’Hybridité II.2.1 L’Hybridité dans la Forme/Foction: II.2.2 L’Hybridité dans La Fonction/Forme

II.3 Conclusion

Conclusion Partie I L’Architecture Est Hybridité Introduction Partie II Chapitre III : Le Projet... Une Rééexion III.1 Introduction III.2 L’Hybridité en Tunisie III.3 Réééchir L’Hybridité III.3.1 Rééexion Sur L’implantation III.3.2 Rééexion Sur Le Programme

III.4 Conclusion

Chapitre IV : Le Projet IV.1 Concepts Et Intentions IV.2 Esquisses et évolution du projet

Conclusion Partie II Conclusion génerale Références bibliographiques : Tables des Figures : Tables des Matières :

51 52 53 54 54 64 70 71 72 73 74 75 76 80 80 85 92 93 94 97 104 105 106 108 110

‘Toute communauté – un jour, quelque part, d’une manière ou d’une autre – rend « commun ». » Friedrich Nietzsche 1882

Introduction

La question de l’environnement et de l’architecture en Tunisie m’intriguait depuis mes premières années d’études en architecture, car face à toute ces crises, l’architecture agisse comme un levier destiné à rendre les territoires plus autonomes et moins vulnérables. Il s’agit donc de repenser une nouvelle alliance entre établissements humains et l’environnement dans lequel nous vivons. Il est souhaitable que la conception de l’espace architectural soit le résultat d’un processus et non pas un produit, un ensemble de relations entre le territoire et le substrat, l’espace matériel ou physique et l’investissement humains, plutôt qu’un agencement d’objet. C’est dans cet esprit que ce travail s’élaborera et qui aboutira à la conception d’un espace hybride…. L’architecte et urbaniste italien A.Magnaghi aﬃrme que la logique de projet global et local ne peut voir le jour que si, et seulement si l’on intègre le territoire à travers des échelles qui le composent, si l’on interroge directement son substrat son espace physique. Je cite ce dernier « Dans ces actes recréateurs de territoire que réside le germe d’un développement réellement soutenable. » (2003, p.6). De nos jours, la question du travail, des élections, ainsi que l’augmentation du chômage, s’imposent comme thématiques majeures de nos sociétés. En effet l’espace de travail constitue élément essentiel dans la qualité de vie dans le rendement et l’eﬃcacité des travailleurs. L’exigence de ces derniers est d’avoir un lieu qui correspond au contexte professionnel de leurs entreprises et qui s’adapte à leurs besoins. L’espace de travail, lieu où on passe la majorité de notre journée, à un impact majeur sur la santé et le bien-être de l’individu, il devrait donc être considéré comme un lieu épanouissant et non pas écrasant. Frank Lloyd Wright, parlant de l’immeble Johnson Wax Company (1936), « Ce bâtiment est construit pour donner au travail un élan que la cathédrale apporte au culte. » La prolifération des cloisons et des espaces de travail fermés est considérés par certains architectes à l’instar de Frank Lloyd Wright, comme une tendance fasciste et totalitaire contrairement aux espaces ouverts et flexibles « Open Spaces » qui permettent de libérer les travailleurs de leurs bureaux étrique et facilitent les échanges. Norman Foster, Frank Gehry, Renzo Piano, etc. sont des architectes qui ont travaillé sur ces espaces professionnels. Les espaces hybrides, ont pour principal objectif d’avancer ensemble dans un même lieu, sans oublier l’aspect économique en proposant des meilleures conditions d’un point de vue organisationnel : des lieux qui correspondent aux attentes de nos jours, qui s’adaptent à tout type d’usager et apportent une recherche prononcée sur les ambiances, les couleurs, les matériaux, le types de mobiliers etc. La situation alarmante en Tunisie a orienté ma vision et ma réflexion vers un projet tenant compte des contraintes et de leur complexité et qui pourrait être une alternative stratégique soutenable face au développement de la ville : Un espace hybride de travail. Avec la crise économique, la saturation du marché de travail et l’augmentation du taux de chômage, l’entreprenariat, la consultation, le travail indépendant « freelance », etc. sont devenus des pistes pour lesquelles les jeunes diplômés s’orientent, des pistes où ils peuvent développer des projets en toute autonomie. 7

P R O B L E M AT I Q U E

La crise économique qui ébranle le monde ces dernières années, devenant ainsi la préoccupation majeure de notre ère, serait une manifestation de déséquilibres plus profonds. En effet, cette crise dépasse les frontières du domaine économique. Elle est également urbaine, sanitaire, environnementale ou encore agricole, mais aussi crise des valeurs et du vivre ensemble. Dans cet axe, le durable devient plus qu’une nécessité, une urgence. Comme nous pouvons le voir autour de nous, la question du travail est au centre de notre société actuelle. Dans ce sens, « Travailler autrement » devient pour nous le centre de notre réflexion. Comme le dit si bien le psychologue Fischer G.N : « Les lieux dans lesquels nous vivons et travaillons façonnent en quelque sorte nos manières d’être et nos comportements », (Fischer G.N, 2011). Ce qui ne fait que confirmer l’idée que pour « travailler autrement », il faut concevoir le lieu autrement, qui se doit d’être adapté à nos besoins et aspirations actuels. Le monde du travail a encore de nombreuses perspectives à découvrir, et c’est à nous, concepteurs de l’espace, à qui revient cette tâche. Nous nous devons d’agir afin de trouver de nouvelles manières de l’appréhender, pour l’améliorer, afin que l’espace de travail devienne lieu de vie. On parle à présent d’« espaces hybrides », qui représentent un ensemble de valeurs partagées par les acteurs de la consommation de l’économie collaborative. Le « travailler autrement » devient le « travailler ensemble ». Nous ne pouvons le nier, la Tunisie est à un tournant de son Histoire. Elle n’échappe pas aux changements qui régissent le monde et elle fait face à de nombreux défis. Ce qui incite les différents acteurs en charge des affaires locales à s’adapter à cette situation. On peut dire qu’aujourd’hui, plus que jamais, suivre un modèle de développement durable et responsable pourrait être une solution. Une expérience du travail en Tunisie qui suit le modèle des espaces hybrides est notre but, dont le point de départ est nécessairement une nouvelle vision de son espace. Néanmoins, cette réflexion suscite des questionnements. Tout d’abord, en quoi consiste la notion d’espaces hybrides et quelles sont leurs caractéristiques spatiales ? Dans quels contextes socioculturels et économiques sont nés ces espaces hybrides et comment peuvent-ils s’adapter au monde professionnel en Tunisie et contribuer à son essor ? Et enfin, mais pas des moindres, comment cette notion peut elle s’implanter dans le quartier d’El ghazela et aider ses jeunes à prendre place dans le domaine professionnel ? Ce mémoire projette un hybrid-lab à technopôle Al-Ghazela. Ce site était choisi pour sa potentialité et le potentiel de ses usagers (travailleurs, étudiants, universitaires...), c’est en répondant à leurs besoins qu’on va concevoir un espace de « travailler autrement » ou travailler « au chez-soi ».

En tenant compte de la problématique et des objectifs visés, la méthodologie suivante est adaptée. Elle comprend deux partie complémentaires.

DEMARCHE

Partie I

L’Hhybridité: Du concept à sa Matérialisation L’Hybridité de l’Architecture

L’Hybridité «Un concept»

Dans la premiére partie nous expliquerons en

Cette partie on portera un focus particulier sur

terme d’architecture l’Hybridité et les caractéristiques archietcturales qu’nous pouvons dégager à partir pa de ce concept

l’Hybridité qui est l’interface entre les 3 lieux de l’homme et comment passer de ce concept à la

Partie II Hybrid-Lab à Technopole Al-Ghazela Le Projet ... Une Re-exion

Projet

Hybrid-Lab à Technopole Al-Ghazela

Pour conclure, la partie conceptuelle sera le résultat d’un métissage entre la notion théorique et les principes tirés des projets analysés sous forme d’une proposition architecturale qui seraune reponse au questionnement de la problématique. Cette partie porte sur l’élaboration du projet architectural en commencant par l’analyse du site puis en mettant prool à un programme et son concept architectural pour conclure avec des graphiques : plans, coupes...

PARTIE I

L’Hybridité: Du Concept à sa Matérialisation

Introduction Partie I :

Le mot «Hybridité» comporte plusieurs synonymes tels que bâtard, composite, hybride, mélangé, mixte etc.… Ces derniers éléments nous, assurent une image d’une architecture differente. Une architecture représentante une diversité qui regroupe plusieurs concepts. . Qu’est-ce qu’un Espace Hybride? Comment se spatialise-t-il ?

CHAPITRE I

L’Hybridité ... «Un Concept»

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

I.1 Introduction Concevoir un espace pour l’Homme passe en premier lieu pas sa définition. Qu’est ce que l’Homme? quels sont ce capacités? En effet, c’est une notion qui peut paraître simple et bien connue vu qu’on est face à nous même, mais, loin de là, c’est une notion très complexe et très énigmatique. Parmi les plus importants besoins de l’Homme, nous citons les lieux ou l’être humain passe la plupart de sa vie, et nous pouvons les classer en trois catégories d’espace : Le Domicile, l’espace de Travail et un troisième lieu qui est le sujet et objet du memoire.

Figure1 : L’Homme et son entourage Source : Auteur

I.2 Les Trois LIEUX de l’Hybridité I.2.1 ‘’Homme‘‘ ... ‘’Le Chez-Soi‘’ La maison éveille une signification particulière pour chacun de ses habitants. Par contre, la majorité des psychologues approuvent ses qualités d’exclusion du monde collectif extérieur menant à la création d’un espace personnel.

Figure2 : L’Homme et Sa relation avec son domicile Source : Auteur

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Ulrike Wietzorrek (2014) explique la vision du philosophe Otto Friedrich Bollnow qui la voit comme un lieu de retraite, un espace privilégié d’intimité ou l’homme érige des limites : « Le but de la maison est que l’homme utilise ses murs pour se couper du grand espace universel un espace spécial, dans un sens privé et sépare ainsi un espace intérieur d’un espace extérieur ». (Friedrich Bollnow, 2011, human space). La relation entre l’intérieur et l’extérieur crée l’espace construit : « Cette dualité de l’espace intérieur et extérieur est fondamentale pour la construction de tout espace expérimenté, en effet pour la vie humaine en général ». (Friedrich Bollnow, 2011). Dans cette logique, la maison peut être perçue comme une série de seuils entre l’intérieur et l’extérieur. Déjà en 1485, Leon Battista Alberti décrit une maison consistant en une séquence de créations et d’abolitions de frontières. La maison se présente alors comme un parcours architectural entre intérieur et extérieur, entre espace social et espace intime.

Figure3 : Les environnements de l’Homme Source : Auteur

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Elle représente la liaison de deux pôles fondamentalement opposés, mais autant nécessaires pour la vie de l’homme. Le domicile ne peut ainsi qu’être une simple superposition de plans, mais doit incarner l’élaboration de plusieurs limites complexes entre intérieur et extérieur. L’élaboration de ces limites à plusieurs échelles permettra ainsi la communication entre la sphère privée et l’espace public. Comme le dit Bachelard, « la maison et l’espace extérieur ne sont pas simplement deux espaces juxtaposés, ils s’animent l’un par l’autre » (Wietzorrek, 2014). Dans le cas d’une maison, l’extérieur y étant associé renforce considérablement la notion d’intérieur. Yvonne Bernard émet tout de même un avertissement sur la qualité des espaces extérieurs. Il ne faut pas négliger l’espace social en s’appuyant uniquement sur le caractère intime et identitaire de lieux privés de manière à voir un lieu compris dans un non-lieu. L’espace social entourant l’espace privé devra également avoir les qualités d’appropriation et d’espaces statiques pour permettre’interaction sociale (Bernard, 1993).

a : La sphére de l’homme Source : Auteur

b :Domicile entre union et isolement Source : Auteur

Figure 4: L’espace en rapport à l’autre Source : Auteur

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

C’est aussi cette séquence d’espaces qui pour Christopher Alexander, confère le caractère humain du bâtiment : « Un bâtiment ne peut être un bâtiment humain que s’il s’agit d’un complexe de bâtiments encore plus petits ou de parties plus petites qui manifestent leurs propres faits sociaux internes » (Alexander, 1977). La segmentation du programme en partie intelligible reflète la complexité réelle de la société et de la réponse que l’architecture tente d’apporter. Selon lui, chaque élément devrait être reconnaissable et organisé selon le besoin réel des occupants. Ignorer cette approche en concevant des bâtiments monolithiques, force les occupants à s’adapter à l’espace alors que c’est l’espace qui devrait à priori, s’adapter aux occupants.

Figure 5 : Le Cohabitat Source : Auteur

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

L’habitat, le domicile, est en soi un reflêt de la dialectique entre individualité et société. Gauvin et Altman définissent ces caractéristiques de l’espace de vie par l’introduction de deux raisonnements soient identité/communauté établissant le rapport de l’habitat à son milieu, et ouverture/fermeture renvoyant plutôt à la possibilité d’interactions des habitants par rapport à ce même espace. La question à se poser est donc : où commence et se termine la sociabilité dans l’habitat ?

Figure 6 : L’espace, des pratiques, scénarios d’occupation Source : Auteur

Au final, le cohabitat s’est avéré être un canevas idéal pour l’exploration de différents moyens d’encourager la sociabilité, les interactions entre voisins, le partage de ressources et d’espaces communs, tout en permettant de sortir un peu du cadre traditionnel sur lequel se base l’habitation. Il semble donc que ce type d’habitat peut être pertinent dans un contexte urbain dense, et cette grâce à un juste équilibre entre ce qui est privé et ce qui peut être partagé. Cet équilibre est atteint à travers différents dispositifs qui offrent aux résidents des alternatives variées pour décider du degré d’interaction souhaité.

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

I.2.2 ‘‘Homme’’ ... ‘‘Espace de Travail’’ Depuis l’avènement du capitalisme et la révolte industrielle du XVIII siècle, le travail est un emblème de la vie de l’individu et le fondement de l’ordre social. Dès le XIX siècle, comme l’exprime Méda, le travail n’est plus perçu comme une peine, un sacrifice, une achète pour, une désutilité, mais d’abord une liberté créatrice. L’homme l’utilise afin de changer la terre, l’aménager, le rendre habitable tout en y laissant son empreinte. Cette conception qui valorise le progrès et l’action revient aux philosophes de cette période. Karl Marx reconnait le travail comme une activité proprement humaine, celle par laquelle l’Homme se démarque irrévocablement de la bête. Hegel pour sa part indique que le travail est l’unique méthode pour l’homme de faire son carburant c’est-à-dire d’avoir accès à la plus élevée liberté. L’objectif ne se limite pas à profiter d’une rente, mais en fait d’augmenter son apprendre pour parvenir à une conception de soi et de l’établissement, et c’est précisément à ce moment-là qu’il n’y a plus de changement entre travail et loisir. Il est probable qu’à présent, cette dimension du travail soit absente dans nos espaces d’activités experts, ce qui ne nous permet plus de pratiquer dans d’excellentes conditions.. Donc on peut parler aujourd’hui d’un manque immense de créativité dans presque tous les domaines de travail et c’est à cause desconditions diverses. De façon instinctive, le terme « créativité » est traditionnellement associé à la créativité des artistes ou, plus récemment, (Apple ou Google), à l’innovation dans des secteurs technologiques. Dans ce dernier La capacité créative est ainsi: « la capacité de générer facilement des idées, alternatives et solutions à un problème donné ». (PONTI, 2001 : « La empresa Creativa »)

Figure 7 : Evaluation de l’espace de travail Source : Google image

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

-«Homme» et «Travail»... depuis. Au XVIII siècle, le travail a été soigneusement pensé comme une source de toutes les richesses, la surmonté du malheur. Il était donc nécessaire de faciliter l’accès au travail. Le droit au travail s’exprime fortement avec ses lois et sa sécurité : de là une société salariale a vu le jour

Figure 8 : Le travail, un systéme de production Source : Auteur

Au milieu du XX siècle, la norme de l’emploi est établie. Nous ne sommes plus limités au travail et à la protection sociale. L’objectif est d’avoir une place dans un système de production qui permet d’avoir un revenu et des droits de survie. Au milieu des années 1970, le premier choc pétrolier, le ralentissement de la croissance, des changements très profonds sont survenus. Leur effet était un problème sérieux d’emploi et une augmentation tournante et vertigineuse du chômage. Les gouvernements ont pris la décision à propos des moins éduqués, qui ont été laissés de côté dans le monde du travail. L’augmentation du chômage a surtout touché les jeunes qui se sont trouvés moralement affaiblis et qui ont eu beaucoup de mal à faire face à une perte d’utilité sociale et de temps vide.

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Figure 9 : Les conséquences du travail, et du chomage Source : Auteur

Ces tristes changements ont conduit à une manière de penser visant à aller au-delà de la nature trop simpliste, de l’idée d’emploi pour trouver le vrai sens du travail. Vers les années 90, les réflexions se développent dans cette direction pour mettre fin au salaire. Les anciennes entreprises n’ont pas trouvé de la place au sein de la nouvelle société parce qu’il se ne satisfaisons pas les besoins de la communauté présente. Il était nécessaire de laisser de la place pour des organisations flexibles capables de répondre ou de réagir rapidement. Le travail aurait du prendre un caractère plus fluide : La naissance des travailleurs autonomes, de jeunes chefs d’entreprise profanes, etc. l’évolution humaine, une valeur fondamentale de l’élaboration de ce travail. Aujourd’hui, nous constatons qu’en Tunisie, comme partout dans le monde, les politiques visent à simplifier l’utilisation du travail indépendant et des petites entreprises en commençant par mettre en place un ensemble de lois et en accordant des crédits aux jeunes démarreurs d’affaires pour les encourager.

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

- «Homme» et «Travail» ... Vers ou ? Au cours du 20e siècle, nous assistons à une augmentation des attentes concernant le travail. Ce n’est plus seulement une source de revenus et un signe d’appartenance sociale, mais un moyen de se comprendre, se réaliser et se développer. Il représente une dimension de soi et un moyen d’envoyer et d’utiliser ses capacités. Le 21e siècle, le temps des nouvelles technologies et le partage immédiat des connaissances, affectent la nature et l’organisation du travail. Aujourd’hui, le marché national et international comprend les travailleurs à temps partiel, et des indépendants qui gèrent leurs horaires et qui sont libres de travailler où ils veulent et quand ils veulent.

Figure 10 : Les résultas de la créativité Source : Auteur

À notre époque, le bien-être qui a remplacé le confort souhaité depuis les années 50 et 60 est devenu extrêmement important dans un monde du travail qui semble à bout de souﬄe. En fait, nous avons réalisé qu’une personne heureuse serait une personne plus productive. Slim Masmoudi*, caractérise le bonheur du travail comme fait matériel et aussi relatif au mental. En effet l’idée du bonheur est lié en premier temps à l’espace et à sa disposition, à l’équipement offert, au niveau de confort, etc. Cette partie donne aux travailleurs le sentiment d’être chez eux et le confort de la maison. Les espaces de coworking sont basés sur cette idée. La deuxième partie, sans importance, est le bonheur mental et social. Il est évidemment lié à la première partie et affecte directement les employés qui travaillent bien et faire beaucoup. Aujourd’hui, les entreprises embauchent des agents de bonheur pour assurer le bien-être des travailleurs et ainsi augmenter leur performance.

Slim Masmoudi*: docteur de (l’étude de la pensée et du comportement) Tunisien (chercheur d’informations)

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Figure 11 : Les différents profils des travailleurs Source : Google image

- Le travailleur d’aujourd’hui «Dans un monde où la technologie vous permet de travailler depuis n’importe où, vous devrez quand même travailler quelque part. » (Katsikakis,2006) Les frontières séparant les sphères de la vie se dessoudent par la propagation du réseau virtuel dans le réseau urbain. Ces deux réseaux s’entrecroisent sans cesse. Elles existent diﬃcilement seules et séparées. Nos vies sont à un point où l’information électronique déborde. Continuellement, des événements du cyber espace se reflètent dans l’espace physique, et vice-versa, s’entrecroisant de façon particulièrement utile et engageante. Ces points deviennent des occasions pour une nouvelle architecture du XXIe siècle conçu pour répondre aux besoins et tendances. Il existe une relation forte entre les structures des réseaux et la distribution des activités se déroulant dans les espaces publics et privés. L’activité est attirée aux points les plus accessibles d’un réseau, pour le réseau urbain tout comme le réseau virtuel. Les nouvelles technologies et le développement du réseau sans fil ont eu un effet irréversible sur les espaces de travail.

Figure 12 : L’univers d’un travailleur Source : Google image

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

La nouvelle révolution technologique affecte non seulement l’aménagement de l’espace de travail, mais transforme surtout et considérablement la compréhension de la relation entre le travail et la vie, au niveau du réseau virtuel tout comme le réseau urbain.

Figure 13 : La révolution téchnologique, transformation de l’espace de travail Source : Auteur

Les tâches routinières et répétitives sont de plus en plus prises en charge par la technologie laissant les travailleurs à des tâches de savoir, de compétence et de créativité. La valeur des employés ne se retrouve plus dans l’exécution, mais l’innovation. Dans cette nouvelle ère de «économie de la connaissance», le plus grand défi qui nous oppose n’est pas seulement le design de l’espace utilisé, mais plutôt la nécessité d’inventer des conventions temporaires qui nous permettraient de contrôler notre technologie nouvelle. Ainsi, notre nouvelle autonomie s’exploiterait d’une façon créative et civilisée. La question aujourd’hui est de faire du travail non seulement une activité capable de durer, mais aussi souhaitable. En effet, le travail en soi vise la recherche de la qualité des relations avec les conditions sociales et naturelles environnantes et vise à aider à augmenter la capacité à créer de nouvelles choses intéressantes, développer la capacité de bien s’entendre avec les autres et prendre en compte la santé et le bien-être des personnes. Le défi consiste à concevoir un système qui préserve les travailleurs en général. Dans ce mémoire, nous questionnons les besoins de la nouvelle génération par rapport à l’espace de travail cherchant des espaces et spatialités à l’image de leurs intentions. Après des recherches approfondies dans tous les domaines, nous nous sommes dirigés vers d’autres types des espaces qui recouvrent les besoins de l’homme en tant que travailleur et homme en foyer, c’est l’espace

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

I.2.3 ‘‘Homme’’ ... ‘‘Espace Hybride’’ L’espace hybride est avant tout un concept introduit par le sociologue Ray Oldenburg en 1989, qui le définit comme un lieu entre la maison et le travail. Les espaces hybrides sont situés sur un terrain neutre et aident à combler les différences sociales. Dans ces lieux, la conversation est l’activité principale... le caractère de telle ou telle troisième place est déterminé principalement par ses clients habitués à cela, et il est généralement marqué par une atmosphère relaxante.

Figure 14 : L’Hybridité un 3eme lieu Source : Auteur

- L’espace Hybride... Espace de la convivialité

La convivialité y régnant rapproche leur atmosphère de celle du foyer, de véritables ‘‘home away from home’’. Cinq éléments confortent le troisième lieu dans sa parenté avec le foyer et surpassent parfois celui-ci en matière d’ambiance. Ainsi, il procure aux individus un ancrage physique autour duquel s’articule leur existence quotidienne, qui les enracine dans la communauté et éveille en eux un sentiment d’appartenance. Le troisième lieu est véritablement composé par ses usagers, qui lui donnent sa richesse.

Figure 15 : La multifonctionnalité d’un espace de travail Source : Auteur

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

La convivialité fait référence aux relations chaleureuses et amicales entre les personnes d’un groupe lié à un'espace ou existant dans un espace. L’ espace convivial représente un endroit où vous vous sentez comme à la maison. C’est une maison loin de la maison. Une relation d’appartenance entre l’homme et l’espace est établi même avec un type d’aménagement rappelant le cadre de chez-soi. Un espace convivial est aussi un espace que l’homme peut s’approprier. Cela peut être fait par un espace qui a la capacité de se modeler selon les besoins. L’espace peut changer aussi en fonction de son usagers.

Figure 16 : L’adaptabilité des espaces Source : Auteur

- L’espace Hybride... Espace de travail par excellence Loin de la convivialité et le domicile l’espace hybride est un lieu de travail par excellence. C’est un nouveau concept de travailler autrement ou se combine le professionnalisme et l’amusement ou l’espace du travail incarne la notion de l ‘‘Habiter’’. Le coworking est un nouveau mode de travail dans un esprit collaboratif, qui signifie littéralement « travailler ensemble », dans une vision qui allie aussi bien autonomie que collaboration et partage. En prolifération ces dernières années, l’utilisation de ce mot s’est démultipliée, et ne s’arrête plus au monde du travail. Coworking artistique ou encore coworking d’innovations sociales, les domaines sont variés, mais l’esprit est toujours le même.

Petit à petit, le coworking se développe dans le monde entier et connaît un grand succès. Selon une étude réalisée par la société américaine Knoll en 2015, le nombre d’espaces de coworking dans le monde a augmenté de près de 700 % depuis 2011.

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

L’idée principale de l’espace Hybride est le partage, l’échange, rencontres, invention de nouvelles choses, modèles, coopération... Dans cet espace, un réseau de personnes partagent les mêmes valeurs ou la même passion qui s’y développe. Ces endroits poussent les travailleurs à communiquer où l’esprit communautaire est là existant partout. Toutes ces valeurs partagées renforcent non seulement les esprits, mais aussi l’expérience des ‘‘cowerkers’’, qui partagent un espace qu’ils peuvent s’approprier dans un esprit de convivialité et de respect de l’individualisme de chacun

Figure 17 : L’hybridité du travail Source : Auteur

Figure 18 : Aménagement d’un espace de travail Source : Auteur

Ces espaces soutiennent une nouvelle organisation de travail pour coopérer, échanger et construire des liens communautaires et une appropriation individualiste. Dans ces espaces, les membres mettent leurs compétences au service des autres et travaillent ensemble dans une atmosphère amicale tout en consérvant l’autonomie de ‘‘chez-soi’’. L’implication et la capacité à créer de nouvelles choses intéressantes sont mises en avant résoluant le problème de la solitude des travailleurs indépendants, en leur offrant même le soutien financier. En effet, il donne accès à du matériel professionnel et de qualité : bureaux, connexion WiFi, imprimantes, vidéo projecteurs, salles de réunion. L’avantage réside dans le prix symbolique puisqu’il est partagé entre collègues.

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Figure 19 : L’individualisme , Le coworking Source : Auteur

Un Espace Hybride est un espace : Accessible : en termes de proximité de l’espace aux usagers et la facilité d’accès à ces espaces sans temps ou durée précise. De ressources : dans un espace hybride certaines zones nécessitent des équipements particuliers. Cet espace partagé leur donne accès aux outils dont ils ont besoin. Il peut être sous la forme de garage, atelier, usine... Motivant : Un espace hybride doit être conçu pour permettre la diffusion des énergies. Un lieu où les idées et les compétences peuvent être fécondées avec une ambiance ressemblante à celle d’un espace événementiel ou d’un forum. Confidentiel : dans un espace hybride, il est extrêmement important d’avoir une certaine confidentialité et des zones calmes confortables pour pouvoir concentrer, cela est nécessaire par exemple dans des salles de réunion, cabines téléphoniques... Permissif : un endroit permissif est un lieu personnalisable et facile à utiliser, facile à utiliser, ou à comprendre. Dans ce lieu, l’utilisateur a le droit d’apporter ses affaires, de modéliser et de changer d’espace et de proposer de nouvelles idées. Ce sont des espaces multifonctionnels conçus pour travailler, jouer, parler avec les gens et organiser des événements. 27

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Figure 20 : Appropriation de l’espace Source : Auteur

Figure 21 : L’espace hybride Source : Auteur

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Figure 22 : Caractéristiques de l’hybridité Source : Auteur

A.Burret définit « le troisième lieu » comme un endroit où il est possible à la fois croiser ses amis, découvrir de toutes nouvelles personnes gérez des réunions professionnelles réunions, et bosser sur son ordinateur. C’est avec cette approche qu’au milieu des années 2000, le concept arrive en France en métropole dans un cadre d’accroissement du télétravail et de l’entrepreneuriat numérique. Et que l’expression anglophone « third place » troisième place « a laissé place à celle de » l’espace hybride « exprimant une dualité entre un ressenti (se sentir comme à la maison) et une activité (ou l’on travaille).. Cette hybridité de fonctions ou d’activités spatials instaurera à une spatialité et architecture de l’hybridité.

Figure 23 : L’Hybridité entre pratique et ressenti Source : Auteur

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

I.3 L’Hybridité .. ‘’Troisiéme Lieu de l’Homme’’ I.3.1 L’Hybridité ‘’Tiers Lieu’’ À la place de les considérer tel des oppositions binaires, les rapports intérieurs/extérieurs, privés/public, couvert/découvert, architectural/urbain peuvent être considérées tel que des conjonctions au lieu des disjonctions. Ceci nous induit à l’idée de l’ » entre-deux « qui offre un moyen de fabriquer des liens et des rapports entre l’architectural et l’urbain. L’entre-deux est un prototype qui tire toute son inspiration de “l’Engawa ‘nippon. Un ramassis de sols suspendus habituellement en bois et se situant juste devant la fenêtre ou les volets des pièces au sein des foyers traditionnels japonaises. Cette expression est également capable de désigner la véranda en dehors de la pièce.

Figure 24 : L’Engawa Source : Google + Auteur

Cet espace transitionnel fabrique une relativité entre l’intérieur et l’extérieur, ce qui induit une nouvelle compréhension et une nouvelle perception des barrières architecturales ou même de la définition même de l’architecture. En effet, il est ici question de réfléchir un espace en liaison avec maintes structures architecturales, et qui se définit par ces dernières. Cet espace est alors en simultané en rapport et en contraste avec ces structures : il ne peut subsister qu’avec leur situation, ce sont eux qui lui donnent toute sa signification, sa forme et son carburant. Mais il représente de même le négatif de ces structures, il leur répond, il est le vide et ce sont les pleins. Ces pleins sont mis en tension par cet espace représentatif du vide. L’entre-deux est aussi un endroit fortuné d’expériences sensorielles et de perceptions de l’espace. Il peut être utile à conforter la lisibilité des lieux. Mais encore, il propose une haute liberté architecturale et enrichit l’occupation de l’espace en améliorant les ambiances spatiales. 30

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Dans ce cas, l’entre-deux est rattaché à la fragmentation et le projet est formé par une alliance entre le plein, représenté par les entités, et le vide qui est l’«entre».

Figure 25 : Moryama House , SANAA Source : Google image

Dix entités de forme parallélépipédique sont crées, qui représentent les espaces d’habitation, tandis que le négatif de ces blocs devient à la fois jardin, potager, ou encore rangement. L’espace entre est donc un intermédiaire, une transition, un compromis. Il n’est pas évident à définir ni à classifier, car appartient tout autant à l’un et à l’autre. Mais si hier les espaces entre étaient des espaces résiduels laissés au hasard par le bâti, ils sont aujourd’hui réfléchis et exploités. 31

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Que ce soit en réfléchissant l’espace au profit de l’espace entre comme pour le cas de la surélévation du bâti ou encore en exportant ce concept dans des projets à part entière. Le parfait exemple étant l’Espace Hybride

— Entre le public et le privé -Espace public : « l’espace public est un terme polysémique qui désigne un espace à la fois métaphorique et matériel. Comme espace métaphorique, l’espace public est synonyme de sphère publique ou du débat public. Comme espace matériel, les espaces publics correspondent tantôt à des espaces de rencontre et d’interaction sociales, tantôt à des espaces géographiques ouverts au public, tantôt à une catégorie d’action». On peut donc en déduire que l’espace public est support d’interactions sociales, qu’il appartient à tous et à personne en particulier, il est ce qui relie les individus d’une même société entre eux, il est le commun à tous, l’ouvert à tous. -Espace privé : Par opposition à l’espace public, l’espace privé est ce qui appartient à un individu ou à un groupe défini. Il n’est pas commun à tous, c’est une sphère fermée. Le chezsoi est la demeure, le foyer, l’abri, le lieu de l’intime. Il est à la fois l’objet, l’endroit bâti et l’expérience du lieu que cet objet fonde.

Figure 26 : Entre Espace privé et public Source : Auteur

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Bien évidemment l’un ne peut pas être appréhendé sans l’autre : « Parce que notre sens du réel dépend entièrement de l’apparence et donc de l’existence d’un domaine public où les choses peuvent apparaître en échappant aux ténèbres de la vie cachée, le crépuscule lui-même qui baigne notre vie privée, notre vie intime, est un reflet de la lumière crue du domaine public. » (Hannah Arendt, 2009) « Deux mondes opposés, sans transition. L’individuel d’un côté, le collectif de l’autre. Entre les deux, la société dresse généralement beaucoup de barrières ». Mais malgré cette ambiguïté, on commence à réfléchir les frontières entre l’espace public et l’espace privé : les espaces intermédiaires deviennent des espaces à part entière, supports d’interactions et de sociabilité.

Figure 27 : Espace Intermédiaire entre privé et public Source : Auteur

Tel qu’on l’a vu précédemment, les espace hybrides constituent de véritables espaces qui se veulent fusion entre l’espace privé et l’espace public, c’est l’exportation du foyer hors du foyer. Les espaces de coworking, de co-learning ou encore certaines médiathèques dans le monde sont les parfaits exemples de ce type d’espace.

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

D’après Segaud (2010), l’appropriation de l’espace par l’individu est primordiale pour le sentiment d’intimité naisse, il est l’intermédiaire entre le soi et l’espace. Et l’intimité naît lorsqu’on a un certain pouvoir sur cet espace, lorsqu’on peut agir sur son fonctionnement. Dans les espaces hybrides, la modularité et la flexibilité sont les meilleurs moyens pour cela.

Figure 28 : Les indispensables d’un espace hybride Source : Google image + Auteur

«On s’approprie l’espace pour exercer sur lui une maîtrise, un contrôle, un certain pouvoir ; […] l’appropriation est donc liée à la territorialité, à la proximité, au privé» L’espace entre et l’espace ouvert est, pour moi, un moyen de représenter l’espace hybride. Et ce, car ils représentent aussi bien l’intermédiaire entre les jeunes, que l’ouverture sur l’autre. De plus, l’ouverture sur l’environnement et la lumière, ainsi que la fluidité de l’espace se trouvent être adaptées aux besoins du usagers. Et l’ouverture aux changements est quant à elle un critère de l’espace hybride.

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

-L’espace Hybride, ‘’bâti/Non-bâti’’ -La Place publique, Le vide Urbain

La place publique a était toujours un type important de l’hybridité qui est accessible a tout le monde quelque soit leurs âge, sexe ou race... On considère ces espaces comme des espaces hybrides non bâtis ou on trouve un vide plein d’activités.

Figure 29 : Les activités dans une place publique Source : Auteur

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

L’espace est défini comme un lieu à habiter dans lequel on peut pratiquer nos activités quotidiennes. C’est un vide qui deviendra plein que par la fonction que nous lui donne. Donc l’identité de l’espace est attachée à la fonction appropriée au lieu.

Figure 30 : Les activités dans une place publique Source : Auteur

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Le vide (non bâti) est un espace libre avec des fonctionnalités très précises (espace de circulation, espace paysager, espace minérale...). C’est une zone précieuse pour la ville qui représente des rôles esthétiques et éthiques dans la ville.

Il n’est pas simplement « un vide », mais c’est un espace organisateur, structurel, structurant, et même productif qui donne une perception assez ouverte et un urbanisme assez équilibré. Le vide n’est pas un « rien», mais un espace à habiter un espace de liaison et de transition entre le public et le privé. Un Espace non bâti n’est pas un espace abandonné un espace abandonné est une zone sans occupants, sans fonctions urbaines, humaines ou économiques. C’est un terrain sans aucun intérêt ou rôle précis, c’est plutôt le « rien ».

Un espace non bâti n’est pas un non-lieu « Si un endroit peut se définit comme possédant une identité, un lieu de lien social et historique, un espace qui ne peut pas être défini en tant qu’espace ni socialement ni historiquement identifiable sera défini comme un non-lieu. ». Le non-lieu a été défini par Marc Augé dans son livre « Les non-lieux. Une introduction à l’anthropologie de la surmodernité ». Comme un lieu « abiotique » sans histoire, sans mouvement, sans rôle, et sans usage. Ce n’est pas un espace de rencontre, d’échange ou de référence commune.

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Comme il définit Michel Foucault dans son ouvrage « des espaces autres » l’hétérotopie c’est la ou on peut juxtaposer en un seul lieu plusieurs espaces eux-mêmes incompatibles dans l’espace réel. Ces espaces on les trouve souvent dans l’univers des adultes, c’est le cas des cimetières qui n’est pas seulement un lieu pour les morts, mais aussi pour les vivants. « La société parfaite par elle même ou l’inverse d’une société, un emplacement sans lieu réel, une hétérotopie et [...] une sorte de contre emplacement, une sorte de lieu qui est à l’essart des autres, bien que toutefois parfaitement localisable. » Selon Michel Foucault, l’identité d’espace est instable puisqu’il n’est pas constant ni dans le temps ni dans l’espace. Il est changeable par rapport au développement social, économique, et historique de la société, il est même changeable par rapport aux perceptions de chaque individu. L’hétérotopie c’est aussi une représentation du l’extériorité du dedans, Michel Foucault à l’expliquer comme « un système d’ouverture et de la fermeture qui, à la fois les isole et les rend pénétrable ». Donc un espace non bâti est hétérotopie en tant qu’espace présentable dans la ville, lieu d’illusion et de perfection.

Figure 31 : appropriation d’un espace de différents manières Source : Auteur

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Malheureusement, le bati est la première réaction vers le vide afin de construire des espaces vivants et riches d’activités. Alors qu’on se trouve devant des espaces pauvres et même parfois inutiles puisqu’ils sont incapables de suivre les changements dans le temps et l’espace de la société. Tout en n’ignorant pas la capacité de l’espace non bâti à enrichir luimême et son entourage. Rem Koolhaas et bien d’autres architectes et urbanistes défendent le vide comme un espace compatible avec nos perspectives, car il est changeable selon nos besoins urbains, sociaux et économiques. Le vide peut accueillir plusieurs programmes de différentes fonctions dans le même espace instable dans le temps. Le vide est un espace non bâti, fonctionnel, hétérotopique, est programmatique ce qui le rend un concept à adapter et un espace à vivre

Figure 32 : L’espace non-bati Source : Auteur

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

- Espace Hybride à la fois neutre et vivant Il se veut un espace neutre, propice à un échange informel entre tous les membres de la communauté, procurant des opportunités de rencontres autres que celles possibles dans les sphères privée ou professionnelle. Ces espaces agissent comme niveleur social où les individus se positionnent sur un même pied d’égalité. La conversation et le partage de moments agréables avec les autres constituent l’attrait principal de ces lieux.

Figure 33 : La neutralité de l’espace hybride Source : Auteur

Selon Oldenburg, le plus important dans un tiers lieu c’est la fonction politique .C’est un lieu où les individus peuvent se parler de manière spontanée et directe, débatre et confronter des idées. C’est un endroit de discussions argumentées, là où on peut être avec ou contre. Oldenburg remémore l’objectif des tavernes dans l’histoire américaine, des cafés de Vienne, des Biergarten allemands, des Piazzas de florence, du communauté romain et de l’agora grecque dans la période antique, jouant le rôle d’espaces de discussion, ouverts à la totalité du peuple, où se confrontent des idées et positions communes nourrissantes l’opinion locale et collective. Un « troisième lieu » joue un rôle important pour civilisation et les citoyens, il soutient un esprit démocratique en nourrissant un sentiment identitaire. En adéquation avec ces pratiques, l’ambiance du troisième lieu est généralement joyeuse et vivante, marquée par la curiosité, l’ouverture et le respect de l’autre. Le caractère enjoué du troisième lieu est l’apparente à une grande aire de jeux. Son accessibilité le caractérise également : une large amplitude horaire et une localisation appropriée en font un endroit aisément adorable.

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

La Fabrica de Musica : Un nouveau type d’espace public dans una favela brésilienne dans un contexte ou même ce concept est pratiquement inexistant, ce projet pour montrer q’un espace public pour être bien fait il faut qu’il soit neutre et libre de tout obligations

Architecte Alfredo Brillembourg

Maître d’ouvrage Secrétaire municipal du logement

Localisation Sao Paulo, Brésil

Superrcie 4526m²

Calendrier Concours : lauréat de concours organisé par la Fondation Holicim pour la construction durable, en 2009

Description Le projet est bâti au milieu des quartiers populaires de Rio: SAo Paulo dans un site à topographie diﬃcile. Le but de ce projet au coeur de la Favela brésilienne était d’améliorer le sort de ses habitants et de créer un lien social. Ce projet adopte une approche sociale à partir d’un point de vuehumanitaire visant à améliorer la compréhension de la ville «informelle» et de repenser les anciennes limites physiques de l’archietcture contemporaine

Chapitre Chapitre I : III : L’Hybridité Tiers-lieu… .. «Lieu Unde Concept l’Architecture… »

Plan masse echelle 1/1000

Intégrations/connections

Acées au projet

Terrasses

Un système de terrasse combine l’infrastructure physique nécessaire avec infrastructure, en oﬀrant un espace pour un programme souple et adaptable

Système de rampe public

Un système de rampe qui se déplace à travers le site est ouvert au public

Agriculture urbaine

L’agriculture urbaine contribue à transformer l’espace d’un vide à un espace productif

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Intégration/Connections

Le bâtiment et l’aménagement éxterieur fonctionnent comme une seule entité. Les ponts de raccordement permettent d’accéder du paysage à la construction

Elévateur Public

L’ascenseur du bàtiment agit également comme un ascenseur public qui donne accés à tous les niveaux dans le bàtiment et les

Accés du site

L’accés au site est assuré par deux routes, l’une en haut de la pente et l’autre en bas

Ce projet ne se démarque pas deulement par son modernisme, c’est une nouvelle approche sociale donnant qu projet une aire ou se mêle le sport à la culture au mileu d’un endroit défavorisé. Le projet en lui-m^me est une étincelle pour un changement positif et un concentré de téchnologies iinnovantes et rentables. Il présente un terrain d’interactions productives et la priorité devient d’équiper le quartier de l’infrastructure sociales dans les domaines de l’éducation, sécurité, culture... Les terrasses oﬀrent un espace public nécessaire dans ce tissu trop dense. Ils fournissent un cadre pour intégrer les zones précédemment fragmentés avec de nouvelles infrastructures sociales et divers programmes visant à renforcer l’identité collective et assurer une croissance positive pour l’avenir

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Récapitulatif: L’espace hybride entre lieu et non-lieu

Le projet s’implante dans un quartier défavorisé, il vient dans le but d’améliorer le cadre de vie des habitants en renforcant le lien sociale entre eux. - Il se base sur plusieurs concepts pour arriver à ses ns : - c’est un projet public, il se distingue par son caractère d’ouverture. - Facile d’accès, il invite les habitants de la zone à y accéder. - Se compose de pkusieurs espaces communs et de rassemblement, favorisant le contact humain et les interactions sociales et propose un nouvel environnement en intégrant des espaces verts dans une zone saturée. - Une archietcture alliant développement architecturale (forme, programme, fonctionnement...) et rentabilité sociale

A retenir : Le caractère d’ouverture et d’accessibilité du projet à tout le monde sans exception. Les espaces communs et de rassemblement pour favoriser les interactions sociales Intégration d’espaces verts

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Bien qu’en étant un espace dédié à l’Homme, l’espace hybride est avant tout une question d’architecture. Depuis le début de ce siècle, plusieurs grands noms à l’instar de SANAA, Zaha Hadid ou encore Snøhetta ont tenté de définir les grandes lignes de la conception de l’hybridité. En faisant une première lecture de ces nouveaux lieux destinés au savoir. L’espace hybride représente un lieu qui conjugue une action et un perçu , une hybridité doivent encourager l’échange et entrent ses usagers hétérogènes afin d’améliorer le lien social . C’est d’ailleurs cette capacité relationnelle entre les utilisateurs qui va mettre en avant le sens de l’inventivité au sein d’un espace hybride

Figure 34 : Lieu, non-lieu : Structuré, structurant Source : Auteur

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Du lieu au non-lieu, on passe ici d’un concept à un autre on est donc face à un intermédiaire qui est le mi-lieu : un mi-lieu c’est l’ensemble ou la fusion des caractères du lieu et du non-lieu il est un espace fonctionnel par excellence. En parle ici de l’hybridité c’est ou en trouve les caractéristiques de milieu essentiellement l’entre-deux. C’est un espace ou les deux notions de lieu/non-lieu se rencontrent et qu’une architecture plus flexible et libre devenant alors un élément déterminant. La définition d’un lieu, selon Augé, s’appuie sur l’espace identitaire, relationnel, et historique. La confrontation de deux notions en parallèle crée des tensions, mais un sens commun peut en être dégagé. C’est a nouveau l’espace de « l’entre » de ou provient la dualité entre intérieur et extérieur, prouvé et public, entre ici et ailleurs. Ce n’est pas être au milieu ou dans un mielleux, mais bien de devenir et être le mi-lieu même.

Figure 35 : Le Mi-lieu entre tavail et chez -soi Source : Google image + Auteur

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

I.3.2 L’hybridité, Une interface L’architecture doit assurer une reconfiguration continue de rassemblement d’événements spatiaux caractérisés par leur durée, intensité, volatilité et emplacement, et non soutenir des routines stables ou des modèles spatiaux. À un moment, il était essentiel d’avoir un bureau privé fermé pour protéger des dossiers et papiers confidentiels. L’information personnelle des environnements de travail suit automatiquement les travailleurs dans leurs déplacements par l’interface de leurs technologies ; certains se retrouvent face à la possibilité de s’installer n’importe où pour travailler. La possibilité de se déplacer d’espace en espace selon ses besoins, désirs et circonstances s’accroît par la révélation qu’un téléphone cellulaire ou ordinateur portable suﬃt pour opérer dans des espaces variés (train, avion, aéroport, chambre d’hôtel, chez les clients et collaborateurs, à la maison, en vacances, etc.) Le travailleur mobile s’approprie plusieurs et divers sites de travail dont son domicile. Les espaces spécialisés adaptés au travail se retrouvent en déclin, forçant ces fonctions dans des espaces imprévisibles : une maison sert d’espace de travail occasionnel, une chambre d’hôtel devient un bureau, le banc d’un parc devient une salle de réunion.

Figure 36: L’espace hybride une interface Source : Auteur

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Le choix du lieu de travail se détermine par le confort, l’accès social et aux installations technologiques ainsi que le désir d’expériences stimulantes dans des endroits révélateurs. Le choix s’exprime par le principe adaptatif de l’homme, soit lorsqu’un changement crée un inconfort, l’homme réagit de façon à retrouver son confort. Cette adaptation peut se faire en changeant sa tenue vestimentaire, ouvrir une fenêtre ou changer de lieu. Les nouveaux modes de travail et les réseaux invisibles de la mondialisation donnent la possibilité à l’homme d’augmenter sa portée d’adaptation et son autonomie sur son environnement. Toutefois, cette nouvelle liberté comporte des limites. La commodité ainsi que la rentabilité financière pèsent sur certaines décisions. L’individu peut se déplacer d’un lieu pour retrouver son confort et ses désirs, mais le fera-t-il s’il y a une perte de temps pour y accéder ? En offrant un espace admettant les adaptations de chaque individu, ce dernier pourrait profiter des avantages des mobilités avec des conséquences positives sur sa productivité et son bien‐être.

Figure 37 : Les effets d’un espace hybride Source : Auteur

Les besoins et désirs des travailleurs s’aﬃchent autant sur le plan physique individuel (lumière, confort) que sur le plan social. Chaque individu présente des besoins et préférences distincts. Admettant que chacun pratique l’adaptabilité de façon maximale, le bâtiment traditionnel ne peut les satisfaire qu’une portion du temps. Ces bâtiments se soumettent à des normes prescriptives pour déterminer le niveau d’éclairage et le confort thermique, ergonomique et acoustique. Pour permettre une flexibilité ultime, plusieurs atmosphères et ambiances doivent pouvoir être atteintes. Il n’existe pas une réponse unique au confort, mais plusieurs préférences. En remettant le contrôle environnemental entre les mains de l’usager, ce dernier sera satisfait une plus grande proportion du temps. Sa participation active au contrôle environnemental favorise son autonomie et son estime de soi présentant plusieurs bienfaits au niveau de son bien-être psychologique.

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

Une architecture regroupant des travailleurs et favorisant une interaction entre eux répondrait à un besoin social et bénéficierait leurs productivités individuelles. De nature sociale, l’homme profite de la compagnie des autres. L’homme est né une créature sociale. Nous semblons inspirés par de bonnes idées et apprenons mieux en compagnie des autres. Nous passons nos années à étudier et à assimiler des connaissances avec nos pairs. L’interaction doit-elle cesser lorsque la vie professionnelle commence ? . Le « knowledge production » demande de la concentration et même de la contemplation, toutefois il demande une interaction sociale, car c’est ainsi que les idées se développent et s’épanouissent, comme on dit, une bonne idée en entraîne une autre.

Figure 38 : Les avantages d’une architecture interface Source : Auteur

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

L’aménagement intérieur d’un espace de travail devrait s’inspirer du concept de ABW (activity based working). Cette approche propose la conception d’un environnement « hybride » qui offre des espaces pour des travailleurs qui partagent les mêmes équipements et services. Un espace ABW s’utilise sur une base de besoins, offrant des ressources et installations spécialisées, lorsque demandées. Créant de l’infrastructure plus simple, il en résultera un espace durable, stimulant, attirant et connecté : « the social networked oﬃce ». Il n’existe pas de réponse précise pour concevoir ces nouveaux environnements, il s’agit d’une question d’espaces et d’atmosphères variés. Les entreprises de l’information figurent parmi les premières à se tourner vers les nouveaux concepts de travail et proposent des réponses à ces nouveaux défis.

Figure 39 : La facilité d’accessibilité Source : Auteur

L’architecture adaptative procurerait un rôle actif à l’usager qui devient responsable dans l’atteinte de son confort. La forme de l’architecture idéale provient d’un prolongement égal entre les besoins des occupants, l’environnement et la structure. Si l’on désire « réinventer » l’espace de travail, il faut appréhender et devancer les conséquences de ces changements et non seulement y répondre. Comme l’aﬃrme Charles Eastman, l’éthique du design moderne consiste à prendre les activités humaines comme données, sans contraintes, et à créer un environnement qui les soutient au maximum. L’architecture, afin d’enrichir l’expérience de l’individu, se doit de garantir cette adaptabilité. Ainsi, l’adaptabilité redéfinit les interactions spatiales entre les travailleurs, entre le lieu et la ville et entre l’extérieur et l’intérieur.

Chapitre I : L’Hybridité .. « Un Concept »

I.4 Conclusion

Espace Hybride

E S P A C E

Interface

H Y B R I D E Figure 40 : Les composantes de l’espace hybride Source : Auteur

CHAPITRE II

L’Hybridité, de l’Architecture

II.1 Introduction Dans cette partie, Nous développons l’espace de l’hybridité et sa manifestation dans des projets d’architecture. La manifestation de cet dernier est question de pratique ( Programme,fonctionnement) mais aussi du ressenti (image et qualité spatiale)

«Heads» Par Firas Hamdi

Chapitre II : L’Hybridité de L’Architecture

II.2 Architecture de l’Hybridité II.2.1 L’Hybridité dans la forme/fonction -Le centre communautaire de San Vicente Ferrer, Colombie Architect : Plan b arquitectos Localisation : Rionegro-San Vicente Ferrer, San Vicente, Antioquia, Colombia Surface : 1000 m² Année : 2015 Ce centre communautaire fait partie d’un nouveau réseau de bâtiments publics de petit format, mis en place par le gouvernement d’Antioquia et répartis dans 80 municipalités. Ce nouveau réseau est un vaste projet éducatif à caractère public qui s’organise avec les communautés municipales. Tous les centres communautaires ont un programme similaire et un espace public unique. Ce projet a été choisi pour montrer une forme irrégulière et mettre en valeur l’espace central qui assure la rencontre et le partage entre les usagers.

Le centre communautaire de San Vicente Ferrer est situé au bord du centre-ville. Ce projet mis en usage par le gouvernement dans le but d’apporter une éducation de qualité aux citoyens. Sa conception donc traduit les souhaits et les besoins de la communauté locale en créant des espaces publics de petite taille. Grâce à plusieurs réunions, les architectes ont conçu le projet en collaboration avec les locaux pour aboutir à une réponse à leurs besoins.

Chapitre II : L’Hybridité de L’Architecture

L’hybridité ... de l’intermodalité, polyvalence des fonctions Forme Organique : Inspiration de la forme de La nature Continuité avec La nature

Organisation autour d’un patio : (autour d’un vide) vide central (espace de l’hybridité) La possibilité d’avoir un théatre en plein air Espace de rencontre et de partage

Le batiment veut etre une extension de la montagne, en répondant aux besoins de la communauté. d’ou l’organisation spatiale est basée sur les espaces publics: l’escalier urbain, le théatre en plein air, la rampe, et la toiture terrasse, qui vont présenter les lieux de rencontre, de convivialité, et de partage.

Chapitre II : L’Hybridité de L’Architecture

Qualité Spatiales: L’architecture d’hybridité: les espaces hybrides ou à l’image de l’hybridité sont traités de manière à se manifester et manifester un traitement particulier menant à une qualité singuliére.

Tous les espaces du centre sont animé par une lumière indirecte, et tamisée grave à la présence des lucranes

Les lucranes : des segments de toit en formes triangulaire petmettent la pénétration de la lumière indirectement.

Hybridité au niveau des matériaux

Pierre : Murs, matériau utilisé dans la région Béton : Dalle Vitrage : Ouverture Tuiles colorées : les lucranes

Hybridité entre le traditionnel et le moderne 56

Chapitre II : L’Hybridité de L’Architecture

L’escalier urbain -Mettre en valuer la cour centrale -La possibilité d’avoir une théatre en plein air -Un espace ouvert : S’inspirer de l’espace public

Toiture terrasse / Toiture jardin

Continuité aves le site / paysage

Prooter au maximum des espaces qui peuvent servir comme des espace publics D’ou la création des toitures terrasses et toitures jardins qui ajoutent de dynamique au centre

Les Rampes : De toutes les direction le batiment est bien entouré par les rampes. c’est un moyen qui donne au projet un aspect plus accueillant, et rend l’accés plus facile.

Chapitre II : L’Hybridité de L’Architecture

Récapitulatif :

Architecture de l’hybridité

Espace de l’hybridité

Chapitre II : L’Hybridité de L’Architecture

- Médiathèque Thionville, France Architectes : Dominique Coulon & associés Localisation : 1 Avenue André Malraux, 57180 Terville, France Surface : 4590.0 m2 Année : 2016 À partir d’un concept innovant venu d’outre-Atlantique, l’architecte Dominique Coulon a imaginé un nouveau modèle de médiathèque qui, associant les fonctions de bibliothèque à celles d’un centre d’art au cœur d’un lieu unique, favorise les rencontres culturelles, les échanges entre les êtres humains et la vie sociale d’un quartier.

Implantation: La médiathèque (le Puzzle) est implantée en plein coeur de centre ville de Thionville en france sur la place André Malraux. Elle est desservie à la fois par l’avenue Poincaré, le Boulevard du Maréchal Foch, et la rue Robert Wax

Programme: La médiathèque a pour ambition de réviser ces fonctions élémentaire en ajoutant des espaces d’exposition, studios de création, studios de musique, des espaces de rencontre et un café restaurant

Chapitre II : L’Hybridité de L’Architecture

Le Patio: Le programme est composé de trois entités fonctionelles Studios de création

Médiathèque

Zone administrative et technique Interaction entre les diﬀérentes entités fonctionnelles du projet Le patio comme élément articulateur des entités fonctionnelles

Espace central Coeur de vie du projet Puit de lumière Puit de fraicheur

Des points d’arrêts (tables+chaises) Des points d’arrêts (tables+chaises) Sol utilisable: (Gazon synthétique)

Le patio: Extension du café / Espace de trencontre, d’echange et de partage / ambiance ludique et conviviale

Chapitre II : L’Hybridité de L’Architecture

Appropriation percpective du patio

Forme Organique:

Curiosité Mouvement Découverte

Promenade et terrasse jardin

Continuité de l’espace de rencontre à travers une rompe végétalisée qui mène vers une terrasse jardin

Point d’attractivité

Point culminant de la promenade

Promenade architecturale

Chapitre II : L’Hybridité de L’Architecture

ré

oin eP

en Av

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Fo c

Toiture végétalisée et aménagée (des collines + des banquettes

t er

x Wa

Rangés d’arbres séparation visuelle avec circulation environnante

Dérnière épaisseur du bâtiment qui fait ltre avec la rue

La toiture = un espace de vie

On se sent plus en plein centre de

espace de rencontre, de détenté, de lecture et de pique-nique

la ville mais plutôt en plein nature

Chapitre Chapitre II : L’Hybridité II : Le tiers de L’Architecture lieu se spatialise...

Synthése: L’Hybridité: Un traitement Une qualité d’espace

Entités fonctionnelles

vegetalisée/couronnée d’arbres

Le patio Toiture terrasse

Vers

Rampe végetalisée

Vers

Point culmunant

Point déclancheur

Promenade architecturale

Continuité entre intérieure/éxtérieur

Physique

Visuelle

Prolongement des activités vers l’éxterieur

-Transparence -Prolongement du sol éxterieur vers l’interieur

Chapitre II : L’Hybridité de L’Architecture

II.2.2 L’Hybridité dans la fonction/forme - Centre intergénérationnel à Montréal, Canada

Figure1: L’homme en rapport à l’autre à l’espace et à lui Source: Auteur

Chapitre II : L’Hybridité de L’Architecture

Récapitulatif:

Aux changements

Ouverture

La STATION Uniication

Dualité

Espace «entre»

Chapitre II : L’Hybridité de L’Architecture

- Pôle intergénérationnel à Rocheservière, France

Figure1: L’homme en rapport à l’autre à l’espace et à lui Source: Auteur

Chapitre II : L’Hybridité de L’Architecture

Récapitulatif:

La Place de village Espace «entre»

Ouverture

La STATION

Uniication Dualité

Chapitre II : L’Hybridité de L’Architecture

II.3 Conclusion

Pertinence d’un site

Spéciicité de l’aménagement

eﬀervesence soaciale L’esprit du projet

Une forme est un niveau qui font que le batiment soit une extension de la montagne

Le travail est basé sur l’échange grâce à un espace centrale ou tous se réunissent

Fraicheur et aération assurer par la montagne

Une rampe qui assure la connexion entre l’estérieur et la promenade à l’intéreur subatiment

Variété d’aménagement + une promenade gazonné qui donne un nouveau mode de travail

Une mur d’arbres tout autour qui donne une intimité au projet

L’ouverture sur l’extérieur: intégrer des activités dédiées au public pour plus d’attractivité

Une ouverture sur l’éxtérieur qui invite les passagers à particiter

Favoriser l’éclairage naturel

Un contexte qui favorise une communication facile avec l’éxterieur

Une ouverture sur l’éxtérieur et sur lui même pour faciliter le mouvement des usagers

Multiplication des dispositifs d’ouverture pour laisser pénétrer la lumiére naturelle

Conclusion Partie I Le espace hybride En Un Mot...

Figure 41 : Mots clés d’un espace hybride Source : Auteur

PARTIE II

L’Architecture Est Hybridité...

Hybrid-Lab à Technopôle Al-Ghazela

Introduction Partie II :

Il est de règle que l’architecture d’un édifice soit adaptée à sa

destination de telle façon que cette destination se dénonce d’elle-même au seul aspect de l’édifice. ” Victor Hugo

La mise au point d’un projet architectural requiert de se baser sur des connaissances et des concepts réfléchis. Elle passe aussi par l’acquisition d’un terrain, lequel, d’après ses spécificités influencera extrémement notre conception. Dans cette section nous établirons un examen approfondie du contexte environnemental, urbain et social de l’emplacement. à l’intérieur d’un second temps, nous préciserons la méthode conceptuelle adoptée qui nous dirigera finalement à le dessin du programme du Hybrid-Lab à Technopole Al-Ghazela

«The Wheel» Par Firas Hamdi

CHAPITRE III Le Projet... Une RÃ©flexion

Chapitre III : Le Projet... Une Réflexion

III.1 Introduction Chaque pays au monde possède une infrastructure, de transport, de santé, d’administration… et une identité spécifique. Le pays était toujours un moteur pour développer et encadrer les capacités intellectuelles. Le présent chapitre permet de faire l’état des lieux, mieux savoir sur le Concept de L’Hybrid-Lab en Tunisie. Analyser les espaces soit disant des Hybrid-Lab déjà existants en termes de quantité et de qualité d’espaces. Cela va nous permettre de définir les manques, les avantages et les potentiels qu’on peut exploiter.

«Neptune» Par Firas Hamdi

Chapitre III : Le Projet... Une Réflexion

III.2 L’Hybridité en Tunisie En Tunisie, et après la révolution en 2011, la société a pris une direction vers un système créatif et participatif, ce dernier, a pour but de mieux intégrer les citoyens dans leur établissement, et les a encouragés à intervenir dans la gestion des affaires publiques et dans la prise de décision. Maintenant, bien qu’elle a a provoqué des problèmes et diﬃcultés, la révolte a aussi construit un nouveau sens du faisable et un dernier esprit de démarche, et de travail en commun du côté des Tunisiens, autorisant les jeunes principalement, de relâcher leurs potentiels créatifs et devenir cocréateurs et également requérants de leurs postes. C’est dans ce sens que plusieurs expériences de création participative, de Travail participatif, et d’implication citoyenne, ont vu le jour depuis quelque temps chez nous. Au milieu de ces expériences, on peut évoquer deux exemples qui se sont déroulés à la Medina de Tunis, qui, pendant toute la durée de ces 13 siècles d’existence, a joué un rôle nécessaire dans le partage, l’évolution, et la hausse de l’activité des entreprises créative.

El Warcha : El Warcha est un atelier de design collaboratif, situé sur la place de la Hafsia, à la médina de Tunis. Ce projet, a été porté par Benjamin Perrot un jeune artiste designer français, et développé au sein de l’association « L’Art Rue ». Il a choisi la place el Hafsia parce que selon lui, « c’est un espace qui n’existe pas ailleurs de la médina, un espace où il ya certaine mixité, il y a les cafés, il y a la mosquée… c’est vraiment un espace où il ya beaucoup de croisement »

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Ce projet représente un inédit emplacement de création et de réalisation participatif, ayant pour objectif, de promouvoir l’action citoyenne, en faisant se joindre les jeunes du lieu et les citoyens dans la conception collective du mobilier publique.

Figure 42 : Des aménagements créer par El warcha Source : Google image + auteur

Cette façon de s’entendre, et d’élaborer ensemble pour le mieux commun, a fait de « El Warcha “pas uniquement un endroit de production et de réflexion, en plus un endroit de partage et de rendez-vous, qui a rendu possible de rendre plus eﬃcace la liaison sociale. ‘L’objectif est là de se mettre la main sûre, de partager, et d’élaborer, au sein d’un espace de travail, grandement ouvert sur la ruelle, et le secteur ‘selon l’association L’Art rue. L’espace d’EL WARCHA n’a pas été conçu spécialement pour ce studio participatif, c’est un banal espace de dimensions diminuées qui a été approprié pour réceptionner ce style de pratiques.

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Dar El Harka : Espace de Coworking de la médina, localisé à la ruelle du Pacha. Cet espace propose un endroit d’interaction, pour les jeunes qui réfléchissent sur la médina. C’est là où a été née « le journal de la médina “, premier journal participatif par et pour habitants, c’est là où s’organise l’initiative ‘Doolesha ‘une formation de jeunes architectes qui guident les visiteurs de la médina. Dar el harka, reçoit de même, la planification et le travail sur le festival ‘Interférence ‘, premier festival de lumière à la médina, c’est donc l’unique emplacement, maintenant à la médina ou l’on peut apprendre l’art de reliure manuelle, et la calligraphie tunisienne. C’est un endroit où se rassemblent jeunes, architectes, stylistes, qui interagissent, partagent leurs hobbys et fabriquent des opportunités les uns pour les autres. D’où une nouvelle dynamique qui se sent au sein du lieu, altérant la médina en un endroit ouvert à la recherche, et la créativité.

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L’espace de Coworking COGITE : L’espace de Coworking COGITE : Cogite est le premier espace de Coworking en Tunisie, ouvert il y a 2 ans. Il se distingue des autres espaces habituels du travail par l’introduction d’une nouvelle idée : le travail partagé et l’esprit du groupe. Des chefs d’entreprise, des porteurs de projets, des stylistes, des élèves de l’enseignement supérieur, des organismes, et quelques motifs d’autres profils partagent maintenant cet espace à Tunis. Les Espaces : 1. Espace de travail partagé 2. Espace de détente 4. Salle de réunion 3. Espace événementiel 5. Salle d’exposition 6. Coin café 7. Librairie 8. Jardin

2 5

Snack Bar Bibliothèque Casiers Assises de détente

Tables de travail

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III.3 Réfléchir L’Hybridité III.3.1 Réflexion sur L’implantation Les acteurs d’un Hybrid-Lab sont principalement des Etudiants, des Travailleurs, des Citoyens. Donc l’implantation d’un hybrid-Lab doit être à proximité de ces acteurs pour repondre a leurs besoins pedagogique economique et sociaux. Dans ce carde le choix du site s’est porté sur le gouvernement de l’ariana et plus précisement le technopole Al Ghazela qui abrite à la fois des universités et des entreprises et qui se situe à proximité des quartiers. Ce qui contitue un environnement ideal pour accueilir un Hybrid-Lab. Le gouvernement de l’Ariana créé en mars 1983, est l’un des 24 gouvernements de la Tunisie. Il est délimité par le gouvernorant de la Manouba à l’ouest et situé dans le nord du pays et abrite en 2013 une population estimée à 540 400 habitants. Il s’etend sur une superficie de 482 km², soit 0.3% de la superficie du pays.

Figure 43 : Eplacement de Raoued Source : Auteur

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Aéroport

Zone d’étude

Tunis

Tunis Carthage

Le technopole Al Ghazela au gouvernement de l’Ariana, se situe à : - 15 minutes du centre-ville de Tunis - 10 minutes de l’Aéroport international Tunis Carthage - Mi-chemin de trois campus universitaires(Tunis-El Manar, Manouba et Bizerte)

Campus Manouba

Le Technopole est situé dans une zone d’équipements culturels et administratifs

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-Acessibilité et servitude le technopole El Ghazela se situe à proximité d'une zone industrielle (Chotrana II) d'une superficie de 45 Ha dont 15 Ha sont considirés comme l'extension du technopole.Le technopole peut être accessible à partir de la zone résidentielle (La petite Ariana) ou par la zone industrielle (Chotrana II), interdisant dans son entrée secondaire le passage des véhicules .

Le Technopole El-Ghazela

Principaux accès

Zone industrielle Chotrana II

Station de Bus

Zone Résidentielle ChotranaII

Axes principaux des Véhicules 82

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-Réglement et Orientation

REGLEMENT: ARTICLE 14: Coeﬃcient d’utilisation foncière Le coeﬃcient d’utilisation foncière maximal est fixé à 2.20

ARTICLE 9: Coeﬃcient d’occupation du sol Le coeﬃcient d’occupation du sol maximal est fixé à 0.50

ARTICLE 10: Hauteur maximale des constructions Sous réserve du respect des dispositions pévues par l’article 10 du titre 2 relatif aux dispositions communes applicables à toutes les zones, la hauteur maximale des contruction est fixée à 18 mètres mesurés à partir de la côte zéro du trottoir jusqu’au point le plus haut de l’acrotère, soit R+4.

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-Le Terrain

120m

98m

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III.3.2 Réflexion sur le programme -Enquéte

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Fréquentation des étudiants Centre Culturel

14%

10%

Cyber café

11%

14%

Cafeteria Salle de jeux

24%

28% 7%

Médiathèque Salle de lecture

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Fréquence des navettes des étudiants en dehors de Technopole

Déplacement 5à 7 fois par semaine

Déplacement 1à 2 fois par semaine

Déplacement 3à 4 fois par semaine

Prétextes de l’appropriation des espaces de travail en dehors de technopôle

Sortir pour changer de cadre

Pour d’autres raisons

Proximité du lieu de résidence

Par obligation

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Cette fois-ci, l'enquête n'est pas sous forme de question / réponse, mais plutôt des questions synthétiques pour plus de liberté et aisance en termes d'expression. On a donc posé les questions suivantes : Étés vous satisfaits des espaces de travail dans votre université? Quelles sont vos préférences pour un lieu de travail? Est-ce que vous avez des espaces d’échanges avec les autres usagers du technopôle? Quelles sont les améliorations spatiales possibles au niveau des espaces de détente? «Les bibliothèques qui existent dans nos universités sont généralement loin d’être adaptée à notre domaine (technologie de l’information et de la communication), car on a toujours besoin d’un accès à plusieurs sources d’information avec des équipements et une base de données qui nous aident vraiment dans notre cursus universitaire» Ahmed, 23 ans étudiants en 3eme année (Iset Comm)

«Nous n’avons pas accès au WiFi partout, sauf au bâtiment de l’administration et dans certaines zones, on veut bien avoir des espaces de travail ou chacun peut avoir sa place et surtout avoir la liberté de s’approprier l’espace a sa manière a son échelle» Sawssen, 23 ans Etudiante en 3e année (Esct)

«Quand on du temps libre on rentre directement chez nous, car il n ya rien à faire ici, mais des fois on est obligé de rester a cause des heures intercalées. Alors on sera obligé d’aller au resto s’il y a de la place sinon on cherche une salle de classe vide, on fait ça aussi pour réviser en période d’examens ... j’espère avoir des conditions de travail meilleures et une disponibilité de locaux modernes et bien équipés» Amine, 22 ans étudiant en 2e année

«J’aimerai bien avoir un espace estudiantin avec des chaises un espace vraiment aéré ... que préfère travailler dans des espaces plus ouverts avec plus de convivialité entre les étudiants. J’espère aussi voir des espaces de détente qui nous aiderons à alléger le stress et renouveler le souﬄe pendant notre temps libre» Nawress 21 ans étudiants en 1ere année (esct)

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Figure 44 : Le programme, une construction en soi, se basant sur une approche participative Source : Auteur

Chapitre III : Le Projet... Une Réflexion -Tableau des surfaces

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III.4 Conclusion

La conception architecturale des espaces universitaires n'est que le reflet et la synthèse des pratiques pédagogiques et le résultat des comportements estudiantins vis-avis des ces espaces. Cependant, un espace universitaire est un lieu de vie quotidienne d'échange de contact et de création vue la dynamique de la vie du jeune en général et de l'étudiant spécialement. Ainsi les étudiants et les travailleurs de la technopole Al-Ghazela cherchent leur vie au sein de la technopole : on a pu identifier à travers cette enquête les besoins des usagers du technopole aux espaces de loisir et de culture et ils ont aussi insisté sur la qualité des espaces de travail : une demande abusive de la présence d'espace de travail en groupe et individuel avec un accès direct a une base de données adaptée a leur domaine

Par Firas Hamdi

CHAPITRE IV

Le Projet : Hybrid-Lab, à Technopôle Al-Ghazela

Par Firas Hamdi

Chapitre IV : Le Projet: Hybrid-Lab, à Technopole Al-Ghazela

IV.1 Concepts et Intentions Un espace construit qui tente de préserver plus d'une propriété (éventuellement en connit) de l' espace d' origine . Par exemple, en préservant les distances entre les objets et la structure de classe de l' espace d' origine

Espace avec un mélange de vocations

Travail

Chez Soi

Espace Hybride

Figure 44 : Le mélange d’un espace hybride Source : Auteur

«Les espaces hybrides» déénissent une architecture produite par des idées de sélection ou concepts de contraste et d'hétérogénéité - le fort et le faible, le formé et le sans forme, le réel et le virtuel - et cela évolue à travers l'incarnation d'identités concurrentes »

Figure 46 : Situation de l’hybrid-Lad dans l’echelles des Labs Source : Auteur

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Sans être une réponse unique, la notion d’hybridation semble porteuse et génératrice à la fois au point de vue programmatique, formel et urbain dans le contexte du projet de bibliothèque publique. L’hybridation, qui doit d’abord être comprise comme un concept appartenant à la biologie, plus particulièrement à la génétique. Le principe consiste au croisement de deux éléments, dans le but d’obtenir un produit plus résistant, présentant les qualités de chacun de ces derniers (FENTON, 1985). Appartenant initialement au domaine des sciences pures, le concept de l’h bridation est utilisé, ou plutôt transposé, à l’architecture depuis les années 2000, notamment à travers les écrits et projets d’architectes tels que Peter Zellner, UN Studio et Steven Holl.

Figure 47 : Transition de la nature d’espace à la vocation Source : Auteur

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Fidèle à la signification que porte le terme lorsqu’utilisée en génétique, l’hybridation en architecture évoque l’idée de croisements d’idées, de formes, de programmes. Davantage qu’une accumulation d’éléments qui cohabitent au sein d’un même ensemble, le principe est celui d’une solution architecturale riche, émergeant de l’union poétique de plusieurs composantes. (FENTON, 1985) L’intérêt du croisement se trouve dans le choix d’éléments assez distincts l’un de l’autre, qui lorsque mis en commun génèrent des contrastes, des mélanges inattendus. Les interprétations de l’hybridation peuvent être multiples. Bien qu’à la base ils concernent surtout la programmation des bâtiments, ils peuvent aussi concerner la forme, la matérialité, la relation au site.

Hybrid-Lab

Living-Lab

Fab-Lab

Travail

Social

Mélange Entre Les Deux

Figure 48 : Entre Living-Lab et Fab-Lab Source : Auteur

« Nous sommes des chimères, des hybrides, des cyborgs, image condensée de l'imagination et de la réalité »

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IV.2 Esquisses et évolution du projet Proposition1:

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Un ensemble d’éléments nous a donné naissance à une forme hybride . Les parties de cette forme à donner naissance à un espace central qui est le plus important . «Le tout est plus que la somme de ses parties» Aristote

Chapitre IV : Le Projet: Hybrid-Lab, à Technopole Al-Ghazela

Proposition 2:

Chapitre IV : Le Projet: Hybrid-Lab, à Technopole Al-Ghazela

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Conclusion Partie II Le projet de « Hybrid-Lab » vise donner une chance aux étudiants aux travaillerus et habitants. Le projet vient répondre à des besoins locaux, il s’agit faire des mises à jour au monde de travail pour des meilleurs conditions, améliorer et revivre la ville. Le propos est d’accorder la réponse aux besoins locaux tout en projetant un rayonnement dynamique de toute la ville.

an it ab H Travailleurs

m o

Hybridité

Etudiants

Figure 42 : Les intérvenants de l’hybridité Source : Auteur

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Conclusion Générale Le travail, bien plus qu’une simple source de revenus, occupe une place centrale dans la vie de tout un chacun. Depuis notre plus tendre enfance, cette question à laquelle on nous demande de répondre : Que voudrais-tu faire plus tard ? Le travail est un but, une finalité en soi. C’est pourquoi on accorde aujourd’hui de l’importance à la qualité de vie du travail. Ce dont il était question dans cette présente recherche. Essayer de comprendre l’évolution du travail en lui-même, de son espace, et surtout de cette nouvelle génération « hyperconnectée », qui se veut libre. Nous sommes aujourd’hui dans une ère nouvelle, où la vie de communauté et le partage prennent une grande place. Fini le temps où l’espace de travail se doit d’être clos, où chacun a son bureau attitré, où les espaces de détente ou de loisir n’ont pas leur place. On s’affranchit de ces limites et l’Hybrid-Lab prend tout son sens. A mis chemin entre le bureau et le foyer. Plus que cela, il s’agissait d’implanter un HybridLab dans la technopole d’El Ghazela. Comme son nom l’indique, un lieu qui se doit d’être innovant, ouvert sur les projets de demain. Mais c’est surtout un site où se concentrent universités et entreprises, toutes tournées vers les nouvelles technologies. Nous avons cherché à concevoir un projet responsable ouvert à plusieurs profils de travailleurs, mais surtout qui soit un fer de lance pour les jeunes, pour qu’ils puissent trouver un espace de travail en adéquation avec leurs besoins. Ces jeunes, qui cherchent à s’émanciper et à s’affranchir, à innover. Les projets que nous avons analysé nous ont permis d’appréhender le fonctionnement de ce type d’espace, les diverses activités que nous pouvons y trouver, ainsi que son aménagement. Un espace qui prend en compte les comportements des travailleurs d’aujourd’hui, plus particulièrement des jeunes. Le tout, dans un esprit de partage et de collaboration.

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Références Bibliographiques Livres : - Becker, F.D. et Steele, F. (1995). Workplace by Design : Mapping the High Performance Workscape. San Francisco Jossey. ‐ Potvin, A. (2013) «Inhabiting Adaptive Architecture» - Dana k. (2017). Flex office comment mieux travailler?

Mémoires : - Ayadi R. (2018). Lieux créatifs d’échange et de partage: Reconversion de l’ancien siège de la société nationale du transport en coworking. - Eya Trabelsi. (2016). Le troisiéme Lieu - Souissi Rahma. 2017. Pause dans la ville.

Références Webographiques : Mémoires internet : - LAZAROTTI Olivier. (2016). Habiter, vers un nouveau concept, Armand Colin Éditeur, Paris. - MOLEY, Christian. (2006). Les abords du chez-soi, en quête d’espaces intermédaires, Éditions de la Villette. - CHURCHMAN Arza. (1986). «The uniqueness of the Home», Arch. & Comport./Arch. & Behav,

Livres internet : - Bachelard, G. (2004). La terre et les rêveries du repos. Paris: Jose Corti. - Bernard, Y. (1993). Les espaces de l’intimité. Architecture & Comportement - David, P.-H. (2003). Le double langage de l’architecture. Paris: Harmattan. - Mathieu.A.(2014). Habiter, vivre et veillir dans la région de la capitale-nationale: de la réflexion vers l’action, Imaginer des millieux de vie Innovants.

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Sites internet : - http://www.3xn.com/#/architecture - http://www.manitobahydroplace.com - http://www.theanywhereorganisation.com/white-‐papers/activity-‐based-‐working/ - http://www.transsolar.com - http://www.clivewilkinson.com/ - https://www.archdaily.com

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Table des figures Figure 1 : L’homme et son entourage (auteur) Figure 2 : L’homme et sa relation avec son domicile (auteur) Figure 3 : L’environnement de l’homme (auteur) Figure 4 : L’espace en rapport àl’autre (auteur) Figure 5 : Le cohabitat (auteur) Figure 6 : L’espace des pratiques, scénarios d’occupation (auteur) Figure 7 : Evaluation de l’espace de travail (google image) Figure 8 : Le travail un systéme de production (auteur) Figure 9: Les conséquences du travail et du chomage (auteur) Figure 10: Les résultats de la créativité (auteur) Figure 11: Les différentes profils de travailleurs (google image) Figure 12 : L’univers d’un travailleur (google image) Figure 13 : Le révolution téchnologique, transformation de l’espace de travail (auteur) Figure 14 : L’hybridité un troisiéme lieu (auteur) Figure 15: La multifonctionnalité de l’espace de travail (auteur) Figure 16 : L’adaptabilité des espaces (auteur) Figure 17: L’hybridité du travail (auteur) Figure 18: Aménagement d’un espace de travail (auteur) Figure 19 : L’idividualisme, Coworking (auteur) Figure 20 : Appropriation de l’espace (auteur) Figure 21: L’espace hybride (auteur) Figure 22 : Caractéristique de l’hybridité (auteur) Figure 23 : L’hybridité entre pratique et ressenti (auteur) Figure 24: L’engawa (google + auteur) Figure 25: Moryama House, SANAA (google + auteur) Figure 26 : Entre espace privé et public (auteur) Figure 27 : Espace intermidiaire entre Privé et public (auteur) Figure 28 : Les indispensables d’un espace hybride (google + auteur) Figure 29: Les activités dans une place publique (auteur) Figure 30 : Les activités dans une place publique (auteur) Figure 31: Appropriation d’un espace de différentes maniéres (auteur) Figure 32 : L’espace non-bati (auteur) Figure 33 : La neutralité de l’espace hybride (auteur) Figure 34: Lieu, non-lieu structuré, structurant (auteur) Figure 35 : Le mi-lieu entre travail et chez-soi (google + auteur) Figure 36: l’espace hybride une interface (auteur)

13 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 22 23 24 24 25 26 26 27 28 28 29 29 30 31 32 33 34 35 36 38 39 40 45 46 47

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Figure 37 : Les effets d’un espace hybride (auteur) Figure 38 : Les avantages d’une architecture interface (auteur) Figure 39 : La facilité d’accéssibilité (auteur) Figure 40 : Les composantes de l’espace hybride (auteur) Figure 41 : Mots clés d’un espace hybride (auteur) Figure 42 : Des aménagements créer par El warch (google + auteur)

Figure 43 : Eplacement de Raoued (auteur) Figure 44 : Le programme, une construction en soi, se basant sur une approche participative (auteur) Figure 45 : Le mélange d’un espace hybride (auteur) Figure 46: Situation de l’hybrid-Lad dans l’echelles des Labs (auteur) Figure 47: Transition de la nature d’espace à la vocation (auteur) Figure 48: Entre Living-Lab et Fab-Lab (auteur)

49 50 51 71 77 89 94 94 96 96

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Table des matières Introduction...........................................................................................................................................................7 Problématique......................................................................................................................................................8 Démarche...............................................................................................................................................................9 L’Hhybridité: Du concept à sa Matérialisation.............................................................................................10 Introduction Partie I.........................................................................................................................................11 Chapitre I :L’Hybridité ... «Un Concept»..........................................................................................................12 I.1 Introduction................................................................................................................................................13 I.2 les Trois Lieux de l’Hybridité...................................................................................................................13 I.2.1 ‘’Homme’’ ... ‘’Le Chez-Soi’’.............................................................................................................13 I.2.2 ‘’Homme’’ ... ‘’Espace de Travail’’ .................................................................................................18 I.2.2.1 «homme» ... «travail» depuis.............................................................................................19 I.2.2.2 «homme» ... «travail» vers oû?..........................................................................................21 I.2.2.3 Travailleur d’aujourd’hui....................................................................................................22 I.2.3 ‘’Homme’’ ... ‘’Espace Hybride’’.....................................................................................................24 I.2.3.1 L’espace hybride ... espace de la convivialité..............................................................24 I.2.3.2 L’espace hybride ... espace de travail par excellence...............................................25 I.3 L’Hybridité .. ‘’Troisiéme Lieu de l’Homme’’.................................................................................30 I.3.1 L’hybridité un ‘’Tiers Lieu’’.............................................................................................................30 I.3.1.1 Entre le public et le privé...................................................................................................32 I.3.1.2 L’espace hybride bâti/non-bâti........................................................................................35 I.3.1.3 L’espace hybride à la fois neutre et vivant...................................................................40 I.3.2 L’hybridité, Une interface............................................................................................................47 I.4 Conclusion.................................................................................................................................................51 Chapitre II : L‘hybridité, De L’architecture .................................................................................................52 II.1 Introduction............................................................................................................................................53 II.2 Architecture de L’Hybridité................................................................................................................54 II.2.1 L’Hybridité dans la Forme/Foction..........................................................................................54 II.2.1.1 Le centre communautaire de San Vicente Ferrer, Colombie............................................54 II.2.1.2 Médiathèque Thionville, France..................................................................................59 II.2.2 L’Hybridité dans La Fonction/Forme......................................................................................64 II.2.2.1 Centre intergénérationnel à Montréal, Canada ...................................................................64 II.2.2.2 Pôle intergénérationnel à Rocheservière, France..................................................................67 II.3 Conclusion ..............................................................................................................................................70 Conclusion Partie I............................................................................................................................................71

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L’Architecture Est Hybridité............................................................................................................................72 Introduction Partie II........................................................................................................................................73 Chapitre III : Le Projet... Une Réflexion.......................................................................................................74 III.1 Introduction.............................................................................................................................................75 III.2 L’Hybridité en Tunisie............................................................................................................................76 III.3 Réfléchir L’Hybridité ..............................................................................................................................80 III.3.1 Réflexion Sur L’implantation......................................................................................................80 III.3.2 Réflexion Sur Le Programme.....................................................................................................85 III.4 Conclusion ................................................................................................................................................92 Chapitre IV : Le Projet.......................................................................................................................................93 IV.1 Concepts Et Intentions.........................................................................................................................94 IV.2 Esquisses et évolution du projet.......................................................................................................97 Conclusion Partie II.........................................................................................................................................104 Conclusion génerale......................................................................................................................................105 Références bibliographiques ......................................................................................................................106 Table des figures..............................................................................................................................................108 Table des matière............................................................................................................................................110

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