Guide pratique de la jeune maman

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Avant-propos. Le guide pratique de la jeune maman est édité par : Coeur de Cible éditions thématiques Distributeur exclusif Direction Artistique Moez Sanheji Infographie Cherif Tougourti Illustrations & Iconographie Nedra Zouari Impression : Caractère Dépôt légal : Avril 2006 ISBN : 978-9973-9959-0-2

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Rédigé dans un Français simple pour être compris par toutes les jeunes mamans, ce guide se veut une aide précieuse pour celles qui font leurs premiers pas avec leurs bébés. Conçu pour débroussailler le chemin des connaissances et de l’apprentissage, ce guide ne peut se substituer toutefois à un avis médical autorisé. Aidé par les conseils de quelques spécialistes, nous avons cherché à mieux répondre à vos attentes et à devancer vos questions. Pour approfondir les sujets abordés, poser des questions aux spécialistes, ou nous faire part de vos commentaires, suggestions ou critiques, rendez-vous sur le site : www.femme-plurielle.com. Vous pouvez aussi nous joindre aux coordonnées ci-dessous. L’éditeur.

BP 190 Publiposte Les Berges du Lac - 1053 Tunis Tél. : +216 71 960 998 - Fax : +216 71 960 895 Courriel : contact@coeur2cible.com


Sommaire 2

Le parcours de la future maman. Suis-je enceinte ?

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L’évolution du foetus.

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Votre grossesse mois par mois.

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Le suivi médical de la grossesse.

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L’hygiène de la grossesse.

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L’alimentation de la femme enceinte. 15 Les préparatifs.

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Le jour J...

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Bien-être de la jeune maman.

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Un nouveau rythme de vie.

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La petite enfance : de 0 à 3 ans. Hygiène et soins du nouveau-né.

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L’allaitement du nourrisson.

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La diversification alimentaire.

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Le sommeil du nouveau-né.

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Son développement psycho-moteur.

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La santé de l’enfant.

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Un nouvel équilibre familial. La mère qui travaille.

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L’équilibre du couple.

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Les relations entre frères et sœurs.

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Bibliographie.

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Vous allez partager avec lui tout ce que vous vivez : votre santé, votre mode de vie, votre alimentation, autant de facteurs qui conditionneront le développement harmonieux de votre bébé avant sa naissance.

Le parcours de la future maman.

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Vous ressentez certains signes qui, pensez-vous, ne trompent pas : nausées, seins gonflés, etc... Vous décidez de faire un test de grossesse, mais lequel choisir? Suis-je enceinte? 4

Principes des tests de grossesse. Que le test soit fait en laboratoire ou à domicile, le principe est le même : il s'agit de mettre en évidence, soit par une analyse d'urine soit par une prise de sang, une hormone qui n'est présente que pendant la grossesse : l’hormone chorionique gonadotrophine (HCG). Les tests en laboratoire. L ' h o rmone HCG étant recherchée dans le sang, le résultat est d'une très grande fi a b ilité. Cette méthode permet un diagnostic très précoce, parfois avant même le jour présumé des règles. Les tests en vente libre. Ils se présentent sous la fo rme d'une bandelette à passer sous le jet d'urine. Vous obtenez le résultat au bout de cinq minutes : les anticorps présents sur l'accessoire réagissent au contact de l'horm o n e.Si vous êtes enceinte, une coloration apparaît. Quand faire le test ? En principe, dès les premiers jours de retard des règles (soit environ 2 semaines après la fécondation si vos cycles menstruels sont réguliers).


Très attendu ou bien véritable surprise, Bébé est en route. Dans votre corps, la fusion entre l’ovocyte et le spermatozoïde s’est produite, et l’œuf s’est implanté dans l’utérus. L’évolution du “Fœtus”. La Fécondation Une fois la semence déposée par l’homme dans le ventre de la femme, des millions de spermatozoïdes s’engagent dans un véri t able marathon où seul le vainqueur réussira à pénétrer à l’intérieur de l’ovule. De cette union naît un œuf qui se multiplie en une infinité de cellules identiques pour rejoindre l’utérus qui sera son domicile durant neuf mois. Peu à peu, cet œuf se transforme en embryon. Nous sommes au 14ème jour de grossesse.

Embryon L’embryon n’a pas encore la taille d’une tête d’épingle mais il élabore déjà des connexions avec son environnement : le futur placenta. Au fil des jours il grossit, le système nerveux se forme, ce qui sera la colonne vertébrale se dessine ainsi que les hémisphères cérébraux. C’est ensuite au tour du coeur, des vaisseaux et du système sanguin. A ce stade, l’embryon ressemble étrangement à un poisson puis au fil de sa croissance, à un batracien, et enfin à un reptile. En effet, l’embryon en formation passe par les mêmes étapes que l’évolution générale des espèces. Il possède même une queue qu’il perdra bientôt pour laisser place au coccyx.

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A 22 jours, il dispose des cellules primitives d’un coeur, un coeur qui bat! L’embryon prend forme humaine : le dessin du visage, l’ébauche des organes, les cartilages des os, puis les bras et les jambes… Le cerveau évolue également.

Quant au coeur, il bat selon le rythme de la mère. Il peut atteindre 220 pulsations par minute si cette dernière s’agite mais lorsqu’elle s’apaise, il redescend à 160 pulsations par minute ce qui est malgré tout le double de la maman.

Fœtus.

Fille ou Garçon ?

A 60 jours, l’embryon est désormais un fœtus, bien qu’il ne mesure que trois centimètres et ne pèse que onze grammes, il dispose d’un squelette, d’organes et son apparence est presque humaine.

Sur le plan génétique, le sexe est déterminé depuis l’instant de la fécondation. Pourtant, on ne le saura qu’à partir du troisième mois. C’est à ce moment que se dessinent les organes génitaux.

A deux mois, déjà, ce futur bébé commence à bouger. Son cerveau est en pleine activité : à chaque minute qui s’écoule des neurones apparaissent par milliers et se connectent les uns aux autres. Cela permettra au fœtus de commander l’ensemble de ses organes grâce à des messages électriques et chimiques. C’est ainsi qu’à sa naissance, l’enfant possèdera plus de cent milliards de neurones connectés les uns aux autres par un million de milliards de contacts ! Le siège de l’esprit se développe progressivement.

Si le bourgeon génital s’allonge, ce sera un pénis et donc un garçon. Si c’est une fille, le clitoris, le vagin et les lèvres se forment progressivement tandis qu’un stock de deux millions d’ovules immatures se constitue dans ses ovaires.

Parallèlement, le foetus se nourrit. Les nutriments, qui passent de la mère à l’enfant, sont filtrés, les bactéries sont rejetées et seul ce qui est bénéfique est acheminé par le cordon ombilical.

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Ce sont les spermatozoïdes qui sont porteurs du chromosome sexuel, c’est donc le père qui détermine le sexe de son enfant.


Votre grossesse, mois par mois. Votre 1er mois de grossesse. A ce stade, à part vos seins qui ont augmenté de volume, les changements phy s iques ne sont pas flagrants. D’ailleurs, pour certaines d’entre vous, vous constatez seulement l’absence de vos règles et venez tout juste de réaliser que vous êtes enceinte. Il faut dire que votre embryon n’est pas encore très imposant puisqu’il ne dépasse pas les 5 mm à la fin de la quatrième semaine de grossesse! Son activité cardiaque a cependant débuté : et oui, un cœur primitif s’est déjà formé! Votre 2ème mois de grossesse. Vers la huitième semaine de grossesse, le fœtus mesure 3 cm et pèse 2 à 3 g. Les oreilles externes et le bout du nez font leur apparition. Les mains et les pieds sont eux complètement aboutis. Le cœur a désormais deux parties bien distinctes, droite et gauche.

Le balais des petits maux de la grossesse peuvent ne pas vous laisser de répit. Patience! Tout ceci devrait se régler d’ici à quelques semaines. Votre 3ème mois de grossesse. Votre embryon change de nouveau de statut, et prend à présent celui de fœtus.

Sa petite tête commence à s’arrondir et ses traits sont de plus en plus “humains”, sa bouche peut s’ouvrir et se fermer, avalant un peu de liquide amniotique.

Pour le fœtus, la saveur du liquide amniotique, qui varie en fonction de l’alimentation de la maman, est un apprentissage du goût. D’une semaine à l’autre, la prise de poids de votre fœtus est impressionnante : à la douzième semaine de grossesse, il pèse 45 g rammes et mesure 10 cm. De votre côté, votre ventre s’arrondit de jour en jour, de même que votre utérus grossit. Votre volume sanguin augmente, accélérant votre rythme cardiaque, vous pouvez vous sentir facilement essoufflée.

Prenez l’habitude de marcher un maximum pour faciliter la circulation sanguine. Vos reins sont également mis à contribution. N’oubliez pas de boire beaucoup d’eau: 1,5 litre minimum par jour, cela vous évitera des infections urinaires. Veillez aussi à respecter une alimentation rigoureusement saine et équilibrée, sous peine de faire une anémie! N’oubliez pas que votre fœtus puise dans votre sang vitamines et sels minéraux!

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Votre 4ème mois de grossesse. Votre bébé continue à grandir en vous. Vers la fin du 4ème mois de grossesse, il pèse 200 grammes et mesure 19 cm de la tête au talon. Sa peau est transparente et laisse découvrir son réseau de vaisseaux sanguins. Votre Bébé s’agite joyeusement au sein de la cavité amniotique dans environ 250 cm3 de liquide! De votre côté, votre utérus poursuit son développement et mesure environ 16 cm (il mesurait 9 cm à 3 mois de grossesse). Au terme, il mesurera 33 cm. De façon générale, vous êtes plutôt en bonne forme mais les problèmes intestinaux risquent de s’intensifier.

Mangez des produits riches en fibres pour éviter la constipation, mais ne prenez surtout pas de médicaments sans avis médical! Votre 5ème mois de grossesse. A présent, vos sensations sont clairement définies : ces petites bulles qui vous semblaient éclater dans votre abdomen sont bel et bien l’effet de votre Bébé qui remue en vous! A vous les coups de pieds impromptus et le ventre déformé au gré de ses mouvements!

A l’échographie, vous aurez peut-être la chance de voir Bébé sucer son pouce! Ses mouvements respiratoires sont de plus en plus fréquents. Son sexe est désormais clairement différencié : vous savez si c’est un garçon ou une fille! La température de votre corps s’élève du fait de votre glande thyroïde qui est plus active. Vous transpirez davantage, et avez des sensations de chaleur. Du fait de l’augmentation de votre masse sanguine, vos jambes vous font peut-être souffrir. Vous pouvez aussi être gênée par des saignements du nez ou des gencives, conséquence aussi de l’augmentation de votre masse sanguine. A la fin du 5ème mois de grossesse, votre Bébé pèse près de 500 grammes pour 26 cm de la tête au talon.

Méfiez-vous des varices, et faites attention à ne pas rester constipée, pour éviter tout risque supplémentaire d ’ h é m o rroïdes. Faites attention à ne pas manger de façon excessive. Rappelez-vous qu’il faut manger deux fois mieux, pas deux fois plus! Pensez à dormir les jambes légèrement surélevées, et évitez les douches chaudes.


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Votre 6ème mois de grossesse. A par tir de maintenant, le cerveau de votre Bébé, entièrement constitué, va grossir de 90 grammes par mois jusqu’à la naissance. Les bourgeons dentaires sécrètent déjà ce qui fe ra l’ivoire des futures dents de lait. Ses ongles sont à présent visibles sur les mains et les pieds. Bébé continue de grandir au rythme de un centimètre par semaine. A la 24ème semaine de grossesse, il mesure près de 30 cm. Votre corps de femme enceinte évolue également beaucoup.Tout se met en place pour permettre à votre Bébé d’avoir la place pour grandir comme il faut : votre utérus grossit toujours, déplaçant vos organes, ce qui peut provoquer certaines douleurs dans le bas ventre. Votre diaphragme, lui, remonte, tandis que les côtes les plus basses s’écartent. Votre taux de progestérone augmente énormément, ralentissant la digestion, ce qui entra î n e des reflux acides vers l’œsophage. A mesure que votre ventre grossit, votre mal de dos va en s’amplifiant. Portez des chaussures confortables pour alléger la souffrance d’autant que votre prise de poids va normalement s’accélérer : vous allez prendre entre 350 et 400 grammes par semaine!

Votre 7ème mois de grossesse. Bébé pèse désormais un kg! Sa prise de poids s’accélère : 150 à 200 gr par semaine. D’ici à la naissance, il va à peu près tripler son poids. Ses mouvements diminuent par défaut de place. Ses mouvements respiratoires, jusque là irréguliers, t r o u vent désormais un rythme constant. Les particularités sexuelles de votre enfant s’affirment : les testicules des garçons descendent dans le scrotum, les follicules primordiaux commencent à se former dans les ovaires. Le corps de votre Bébé prend une forme plus arrondie. De votre côté, votre rythme cardiaque s’accélère.Vous pouvez vous sentir lourde et facilement essoufflée, avec parfois des aigreurs d’estomac.

Les futures mamans doivent, désormais, faire très attention à leur rythme de vie, afin de ne pas provoquer un accouchement prématuré : à ce stade de la grossesse, Bébé serait considéré comme «prématuré» et les risques pour lui sont d’autant plus importants. Votre 8ème mois de grossesse. Bébé se retourne et place sa tête en bas. Il a dépassé les 2 kg et mesure plus de 40 cm. Il fait souvent un mouvement de


Votre dos peut vous faire souffrir énormément du fait de l’augmentation du poids sur le devant du corps : la courbure de votre colonne vertébrale en est d’autant plus affectée. Vous pouvez aussi ressentir des tiraillements dans le bassin, dus au relâchement des articulations.

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succion et avale beaucoup de liquide amniotique, que son organisme rejette ensuite sous fo rme d’urine. Ses besoins en calcium sont énormes pour continuer à grandir et renforcer ses os. Aussi, ne lésinez pas sur les produits laitiers; d’autant que votre organisme en réclame aussi.

Si vous avez dû avoir un cerclage, on procédera au décerclage cette semaine.

Prenez votre mal en patience : le terme approche! Préparez votre valise avec le nécessaire pour la maternité, et tenez-vous prête à y partir à tout moment! Ne courrez pas à la maternité si vous sentez quelques contractions, mais seulement si celles-ci sont régulières. En revanche, si vous perdez les eaux, partez sans plus tarder!

Votre 9ème mois de grossesse. Bébé entame sa descente dans le bassin. Dès la 37ème semaine de grossesse, Bébé se tient la tête en bas, les bras repliés sur la poitrine. Il pèse en moyenne 2kg900 pour 48 cm de la tête au talon. Il ne bouge plus beaucoup, mais continue à vous donner quelques coups de pieds ou de coude.

A la naissance, Bébé pèse en moyenne 3kg300 pour 50 cm. Attention, ce ne sont que des moyennes et rien de grave si les poids et tailles de votre enfant ne correspondent pas à ces critères!


Le suivi médical de la grossesse.

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Les visites prénatales La première consultation Lors de la première consultation, un "interrogatoire" très précis va permettre au médecin de mieux vous connaître pour évaluer les éventuels petits problèmes qui pourraient se poser en cours de grossesse et proposer un suivi médical adapté. Votre médecin a besoin de renseignements très précis concernant notamment: • Vos antécédents gynécologiques et obstétricaux (interruptions de grossesses, fausses couches, grossesses multiples, etc). • Vos antécédents médicaux, mais aussi ceux de votre famille et de votre conjoint (diabète, maladie cardiaque ou d'origine génétique). Datation de la grossesse. Après confirmation de votre grossesse, par un simple examen gynécologique ou une échographie, le médecin calculera la date approximative de conception et en déduira celle du terme : on parle en semaines d'aménorrhée, c'est-à-dire à partir de la date des dernières règles. En effet, il existe deux dates références distinctes pour calculer la durée de la grossesse. Il ne faut donc pas confondre :

• les comptes en jours ou semaines d'aménorrhée, c'est-à-dire à partir du 1er jour des dernières règles, facile à connaître; • les comptes en jours ou semaines de grossesse réelle, c'est-à-dire à partir de la date de fécondation présumée, au commencement de la 3ème semaine d'aménorr h é e. Même si le second chiffre représente l'âge réel du bébé, c'est le premier, plus fi a bl e, qui sert de standard international pour toutes les données concernant la grossesse. Les autres visites Au cours des visites suivantes, vous discuterez ensemble des résultats des examens biologiques, d'éventuels problèmes survenus depuis la consultation précédente et enfin des modalités de l'accouchement. Toutefois, certaines comportent des examens spécifiques à ne pas manquer! 4ème mois de grossesse : C'est l'occasion d'un examen important : le Triple Test Sanguin, qui permet d'évaluer les risques de trisomie 21 chez le fœtus. 6ème mois : Votre médecin s'intéresse désormais de près aux mouvements de Bébé, qu'il exige de connaître en détails!


Lors de l'échographie, le médecin observe des détails anatomiques, recherche les anomalies de votre "foetus", pendant que vous regardez avec amour votre "bébé" : son petit cœur qui bat, son nez en trompette et ses galipettes.

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Votre médecin formulera quelques conseils concernant votre alimentation et votre rythme de vie. Ecoutez-les attentivement et essayez de les mettre en pratique.

rence, qui servent de point de repère pour savoir si tout va bien.

8ème et 9ème mois : D e rnières vérifications avant le jour J! Le moment est ve nu de véri fier la position de Bébé en vue de l'accouchement: en pri ncipe il doit se présenter la tête la première.

Préparer l'examen : La vessie doit être pleine : environ une heure avant l'examen, on vous demandera de boire près d'un litre d'eau! Pour faciliter le passage des ultrasons à travers la peau, le médecin vous enduira l'abdomen d'un gel aqueux. L'examen dure généralement une trentaine de minutes.

L’échographie

Les analyses en laboratoire.

Au cours de la grossesse, trois échographies sont à prévoir : aux alentours de 12 semaines, 22 et 32 semaines. Lors de la première visite, l'échographiste établit un bilan global du foetus : il vérifie ainsi qu'il n'y a pas de grosses anomalies anatomiques, date l'âge de la grossesse, et s'assure du nombre d'embryon. Les visites des 2ème et 3ème trimestre l'échographiste reprendra à chaque fois l'examen morphologique complet, mais pourra pousser l'analyse de plus en plus en détails. Tous les fœtus évoluent de la même façon, tous leurs membres grandissent au même rythme. Il existe ainsi des normes et des courbes de croissance de réfé-

A quoi servent tous ces examens complémentaires ? Les analyses d'urine, pour… • Surveiller le taux de glucose et vérifier que vous ne souffrez pas de diabète gestationnel. • Déceler la présence d'albumine, un des signes de l'hypertension artérielle. • Rechercher une éventuelle infection urinaire. Des examens sanguins, pour... • Déterminer votre groupe sanguin et facteur rhésus. • Vérifier que vous êtes immunisée contre la rubéole et la toxoplasmose. • Déceler une éventuelle anémie ou encore une MST (maladie sexuellement transmissible) : hépatite, syphilis ou sida.


La grossesse n’est pas une maladie mais il convient de prendre quelques précautions pour éviter de soumettre votre enfant à certains facteurs agressifs. Désormais, ce n'est plus seulement votre vie qui est en jeu, mais également celle de votre enfant! L’hygiène de la grossesse. Les maladies infectieuses.

Les médicaments.

Il est préférable que la femme enceinte ne s’expose pas à la contagion car certaines infections, sans gravité pour vous, pourrait être dangereuses pour votre enfant. C’est le cas notamment de deux maladies d’origine virale: la rubéole et la toxoplasmose.

Certains médicaments sont réellement dangereux pour l’embryon.

La rubéole Le virus de la rubéole est dangereux pour l’embryon au cours des trois premiers mois de grossesse. Assurez-vous d’être immunisée avant votre première grossesse car il n’est pas prudent de vous faire vacciner pendant. La toxoplasmose Le parasite, le toxoplasme, se rencontre soit dans la viande, soit dans la terre souillée par les déjections de chat.

Précautions à prendre: Lavez-vous les mains soigneusement. Mangez de la viande très cuite. Lavez à grande eau, tous les aliments pouvant être souillés de terre surtout s'ils doivent être consommés crus, en particulier la salade verte et les fraises. Evitez les contacts avec les chats.

La règle générale est donc: éviter tout médicament qui n’est pas prescrit par un médecin. Le tabac. Des travaux scientifiques nombreux et concordants attestent que les enfants de mères fumeuses ont à la naissance un poids nettement inférieur aux autres et qu’ils sont plus fragiles.

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L’alimentation de la femme enceinte. 14


Durant la grossesse, l’alimentation joue un rôle essentiel. Vous devez vous assurer que votre alimentation répond aux besoins spécifiques de votre enfant, sans occasionner de déficits pour votre organisme. 15

Ce dont votre bébé a besoin

Les vitamines

Pour pouvoir se déve l o p p e r, Bébé a besoin de repas équilibrés. Protéines (viande, poisson, œuf), lipides (huiles, beurre, margarine), glucides (féculents, produits sucrés), vitamines et minéraux doivent être répartis harmonieusement tout au long de la journée... et de la grossesse.

Les vitamines protègent l’organisme et l’aident à assimiler les protéines, lipides et glucides. Il faut donc éviter toute carence d’autant plus que le fœtus puise dans vos réserves.

Les éléments essentiels Les protéines Elles sont indispensables à la croissance de ses cellules et interviennent dès la conception. Vous les dénicherez principalement dans les viandes, les œufs et les produits laitiers mais aussi dans les céréales, les féculents et certains fruits secs. Les lipides Les acides gras essentiels assurent le développement du système nerveux. Ils se logent dans les gra i s s e s . Préférez plutôt celles d’origines végétales (margarine, huiles) qu’animales (beurr e s ) . Les glucides Sources d'énergie, ils constituent l'essentiel de l'alimentation du fœtus. Privilégiez les sucres lents (féculents, céréales, pain, légumes secs). Si vous avez un petit creux, arrêtez-vous devant l’étal du marchand de fruits plutôt que devant la vitrine d’un pâtissier.

L'acide folique (vitamine B9) On le rencontre dans les légumes verts, dans les fruits, les amandes... Il est primordial d'en absorber dès le début de la grossesse, car il prévient les malformations. La vitamine D Facilitant l'absorption du calcium, la vitamine D est présente dans les poissons gras (maquereau, thon), le foie, les œufs et dans les produits laitiers non écrémés. La vitamine C Meilleur remède contre la fatigue, la vitamine C se trouve essentiellement dans les fruits (en particulier les agrumes). La vitamine A Elle se cache dans les lipides, et veille sur la croissance. Attention : à haute dose, elle peut entraîner des malformations fœtales.

La cuisson détruit une grande partie des vitamines. Consommez les fruits et légumes plutôt crus et fraîchement cueillis.


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Les minéraux Bien que l’organisme n’en a besoin qu’en faible quantités, les besoins en certains minéraux s’accroissent considérablement pendant la grossesse. Le calcium Le calcium est essentiel pour la construction du squelette de Bébé et l'entretien du vôtre, surtout lors du troisième trimestre et pendant l’allaitement. Or, si vous ne lui en fournissez pas assez, il n'hésitera pas à piocher dans vos propres réserves… Le fer Le fer est essentiel à l'oxygénation de votre bébé et au bon développement de son cerveau. Très souvent, les femmes sont en manque de fer avant même leur première grossesse, cette déficience augmente lors des grossesses suivantes. Un apport suffi s a n t en fer est donc indispensabl e, surtout en fin de grossesse, a fin d'éviter tout risque d'anémie. On le retrouve majoritairement dans les viandes rouges. En dehors de la viande, vous le consommerez dans le céréales complètes, le son, les germes de blé, les œufs et les fruits secs.

Attention! La consommation de thé après un repas éliminerait jusqu'à 75% du fer absorbé! Le magnésium On le trouve surtout dans les céréales complètes et les fruits secs. Consommé sans excès, il vous aidera à surmonter les moments de nervosité, de fatigue et de crampes et préservera ainsi vos forces en prévision d'un éventuel allaitement. L’iode N'entamez surtout pas un régime sans sel au cours de votre grossesse : votre alimentation doit au contraire être suffisamment riche en iode, indispensable pour le développement de la glande thyroïde du bébé. On le trouve dans les produits de la mer, les œufs et la plupart des légumes.

Les boissons Pour bien éliminer les déchets, les vôtres comme ceux de votre bébé, et pour prévenir toute infection urinaire, buvez de l’eau, à volonté! Vous pouvez aussi boire du lait des tisanes ou des jus de fruits, pressés non sucrés. Evitez, par contre, les boissons au cola, le thé ou le café.


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Manger deux fois mieux, mais pas deux fois plus!

Le petit-déjeuner.

Tout en veillant à ne pas trop prendre de poids, une future maman ne doit surtout pas restreindre son alimentation, sous ri sque de carences alimentaires graves, pour elle comme pour son bébé. En moyenne, la prise de poids idéale se situe entre 9 et 12 kg. Elle est en règle générale plus conséquente chez les femmes minces et moins importante chez les femmes plutôt fortes. Il ne s'agit donc pas de doubler l'apport calorique, mais plutôt d'intensifier la consommation de certains nu t riments essentiels pour la croissance et le développement du fœtus.

Varier les menus L’aliment parfait, qui rassemblerait tous les nutriments indispensables n’existe pas. Il faut donc varier la composition des menu s en veillant à ce que chacun des 5 groupes d’aliments suivants soit représenté : • Produits laitiers; • Viande ou poisson ou œufs; • Légumes et fruits; • Féculents ou légumes secs; • Matières grasses.

Un quart de ses apports nutritionnels doit provenir du petit déjeuner. Pour cela, un café au lait pris à la va-vite n'est pas suffisant! Pour votre santé comme pour celle de votre bébé, le petit-déjeuner idéal devrait être composé de la façon suivante : • un produit laitier, • un produit céréalier • un fruit ou un verre de jus de fruit En suivant ce schéma, vous pouvez varier la composition du petit-déjeuner en fonction de vos envies...


Les préparatifs. 18

La chambre de bébé.

Les “équipements”.

Les premiers mois, bébé dort. Il faut donc privilégier une atmosphère douce et calme.

Vous avez le lit, un coin pour le change, il faut maintenant penser à tout ce dont bébé va avoir besoin pour être habillé, nourri , lavé, promené... La liste de ces équipements peut paraître longue : chaise haute, baignoire, landeau, por te-bébé, poussette, siège auto, e t c. Faites-vous prêter ou offrir certaines choses et achetez plutôt ce qui vous tient vraiment à cœur.

Pour les 3 premiers mois, bébé se satisfera d’un couffin ou d’un berceau. Ensuite, un lit s’impose, de préférence avec des barreaux et un matelas neuf. Il faut aussi prévoir un espace pour les vêtements, et un espace pour changer bébé : une table à langer mais le dessus d’une commode peut en faire office. Toujours agréable, le fauteuil pour pouvoir allaiter tranquillement bébé ou tout simplement passer du temps avec lui. Des rideaux ou des stores en tissu occultant évitera à Bébé de se réveiller trop tôt durant l’été… Plus tard, la chambre devient un espace de jeu. Il faudra rendre ce lieu accueillant et fonctionnel. Et puis c’est l’époque où on remplace le petit lit par un lit d’une personne avec une petite table de chevet. Le choix dépend du budget, et de l’espace dont on dispose. Lorsque deux enfants partagent la même chambre, réservez-leur des coins bien à eux.

Le trousseau. Après la naissance, vous allez probabl ement recevoir des cadeaux de la famille et des amis. Mais sauront-ils vous offrir ce qui vous sera effectivement nécessaire? Par ailleurs, d’«anciennes» jeunes mamans de votre entourage vont peut-être vous fo u rnir généreusement en vêtements, parfois même jamais portés, dont elles seront bien contentes de débarrasser leurs armoires et leurs tiroirs. Effectivement, cela peut vous être utile… Mais, alors, tâchez de vous renseigner avant, de façon à concentrer vos propres achats en pri o rité sur ce qui, inévitablement, vous manquera .

Ne prévoyez pas trop de vêtements 1er âge (de 0 à 3 mois). Ils sont très vite trop petits. Choisissez plutôt des vêtements 2e âge. Il les mettra à partir de quelques semaines jusqu’à sept mois environ.


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Pensez aussi à vous-même. Préparez-vous un panier dans lequel vous disposerez collants, maquillage, crème de beauté, huile pour le bain, shampooing nourrisson… Progressivement vous vous constituerez une provision de douceur, prête à servir au moment où vous aurez moins de temps et peut-être d’argent pour ces futilités si nécessaires. Juste avant la naissance, prenez rendezvous chez le coiffeur : une coupe de cheveux, un balayage, vous donneront bonne mine. Un soin, une bonne épilation vous aideront également à surmonter le babyblues, cette période durant laquelle on se sent si grosse, si moche, si peu séduisante. Enfin, offrez-vous une jolie tenue de sortie de maternité, cela vous mettra l’humeur au beau fixe.

La valise maternité.

Pour Bébé

• Bodies, pyjamas ou grenouillères • Brassière, bavoirs • Gilet, bonnet, chaussons • Gigoteuse ou nid d’ange • Draps de berceau • Nécessaire de toilette • Produits de soins : éosine, coton, sérum physiologique...

Pour Maman

•Tee-shirt (pour l’accouchement) • Chemise de nuit (pour allaiter) • Robe de chambre, gilet, chaussons • Soutiens-gorges (d’allaitement) • Culottes, serviettes hygiéniques • Nécessaire de toilette


Le jour J. 20

Les premiers signes. Les contractions. Les contractions précédant l’accouchement ne ressemblent pas à celles qui se manifestent parfois lors de la grossesse. Maintenant, elles sont régulières et douloureuses, de plus en plus fréquentes et de plus en plus longues. Vous sentez l’utérus se durcir comme une boule, puis redevenir plus souple. C’est automatique, spontané, tout à fait indépendant de votre volonté.

Ces contractions indiquent que le travail a commencé. Il est temps d’y aller! La perte éventuelle des eaux. Bien qu’elle soit totalement indolore, une rupture franche de la poche des eaux peut être impressionnante. Elle survient de manière subite, avec ou sans contractions, et se manifeste par la perte d’un liquide tiède, qui ressemble à de l’eau.

Il faut vous mettre en route sans tarder, car dès que la poche des eaux est rompue, le bébé n’est plus aussi bien protégé. L’arrivée à la maternité. Arrivée à la maternité, c’est la sagefemme qui vous prend en charge. Elle vous examine et décide ensuite de la conduite à tenir.

Les situations possibles. Si au bout d’une heure ou deux, elle constate que le travail n’a pas encore vra iment débuté et que vous n’avez pas perdu les eaux, elle vous proposera de rentrer chez vous, tout en vous tenant prête. Si la dilatation du col a vraiment commencé ou que vous avez perdu les eaux, vous serez gardée à la matern i t é , sous surveillance régulière, jusqu’à l’accouchement.

L’accouchement. Quand la sage-femme jugera que le col est assez dilaté (mature), l’équipe soignante vous installera en salle de naissance. L’accouchement peut durer plusieurs heures (jusqu’à 12 heures et parfois davantage). En effet, le processus de dilatation du col de l’utérus se poursuit au rythme de 1 cm par heure pour un premier accouchement (2 pour les suivants) pour atteindre les 10 cm (par référence au score de Bishop) nécessaires avant d’entamer l’expulsion. L’expulsion. C’est l’obstétricien (ou la sage-femme) qui donne le rythme. On vous demandera de pousser deux ou trois fois à chaque contraction (en bloquant l’air après inspiration), et vous reposer entre deux.


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A chaque contraction bébé se rapproche de plus en plus de la lumière. Engagée dans le bassin, sa tête comprime le col de l’utérus. Ce n’est qu’une fois le col complètement dilaté que vous commencerez à pousser. La poche des eaux se rompt d’un seul coup. un dernier effort pour le passage des épaules... Le reste du corps sortira très vite. L’expulsion ne dure, en général, que 20 à 30 minutes. Finalement, votre enfant sera posé sur votre ventre, et vous vous découvrirez mutuellement.

Juste après la naissance. La délivrance. Les contractions utérines reprennent quelques minutes après la naissance pour décoller le placenta. C’est la dernière phase de l’accouchement : la délivrance. Les premiers soins. Même si l’accouchement est désormais terminé, vous allez rester encore deux heures environ allongée en salle de naissance sous surveillance médicale. Votre enfant vous rejoindra dès qu’il au ra reçu les premiers soins et pris son premier bain.

fœtus. Notamment, si la grossesse dépasse le terme (41ème semaine d’aménorrhée). La Péridurale. P ratiquée par un anesthésiste-réanimateur, la péridurale est l’injection dans le dos, entre deux vertèbres, d’un produit analgésique qui permet d’atténuer, voire de supprimer, les douleurs provoquées par les contractions de l’utérus pendant le travail et lors de l’accouchement. L’épisiotomie. Au moment où la tête du bébé va sortir, il arrive que l’on fasse une petite incision au bas de la vulve pour éviter tout risque de déchirure des muscles du périnée. Cette intervention est assez fréquente, surtout quand la tête du bébé est trop grosse par rapport à la taille de la vulve.

L’accouchement assisté.

La césarienne. Souvent programmée, parfois décidée en urgence, la “césarienne” permet de solutionner certaines situations autrefo i s jugées graves. Néanmoins, cette interventions chirurgicale ne doit pas devenir systématique car elle fragilise l’utérus (incisé puis recousu).

L’accouchement déclenché. L’accouchement peut être “déclenché” quand apparaissent certaines complications qui peuvent affecter la maman ou le

Dans les cas particuliers : bassin trop étroit, siège ou naissance de jumeaux, l’obstétricien reste seul à pouvoir juger du risque.


Pendant 9 mois, vous lui avez donné toute votre attention, toute votre énergie… Votre corps a travaillé sans relâche. Aujourd’hui alors qu’il est né, vous désirez retrouver votre beauté, même si la maternité embellit. Bien-être de la jeune maman. 22

Dans les premières semaines qui suivent l’accouchement, votre visage por te encore le «masque de grossesse». Vous perdez vos cheveux. Vos seins, lourds de lait, sont douloureux.Votre ventre est distendu, pigmenté, strié de vergetures.Vous transpirez d’avantage. Votre cicatrice d’épisiotomie ou de césarienne vous fait mal… Il est nécessaire de vous occuper de votre corps. Soigner son apparence est aussi le meilleur antidote contre la “déprime” post-natale. Votre silhouette Avant de penser à perdre des kilos, laissez votre corps se reposer.Tant que vous allaitez, portez un bon soutien-gorge d’allaitement et, surtout, respectez une bonne hygiène de vie.Vos abdominaux devraient retrouver leur tonicité et vos seins se ra ffe rmir spontanément dès le retour des règles (quelques semaines après l’accouchement ou l’arrêt de l’allaitement). La peau Accordez quotidiennement à votre peau un peu de votre temps et vous la garderez en bonne santé. Lavez-vous le visage à l’eau et au savon. Hydratez votre peau au maximum, en choisissant des produits de qualité (laits, crèmes, lotions,…) qui soient parfaitement adaptés à votre type de peau.

Le masque de grossesse Votre visage, votre ventre sont couverts de taches brunes ou grises. Rassurezvous, le retour des couches effacera ce masque. Prudence toutefois après l’accouchement : ne vous exposez pas tout de suite au soleil, ses rayons accentuent ces petites colorations. Les vergetures Une série de «vaguelettes» déferlent sur votre ventre, vos hanches, vos cuisses, et vos seins. Très visibles dans les premières semaines qui suivent l’accouchement, elles diminueront petit à petit. Une remusculation et un retour au poids normal les combattront activement. Vous disposez aussi de toute une gamme de produits «réparateurs» pour limiter ces dégâts locaux. Mais attention il n’y a pas de miracle : seuls les traitements longs et persévérants peuvent être efficaces. Les cheveux Pour les cheveux, leur chute après une grossesse est un phénomène normal. Votre pharmacien pourra vous recommander un traitement de base pour les aider à repousser. Lavez-les avec un shampooing doux, évitez momentanément les teintures et les permanentes. Une bonne coupe leur redonnera de la vigueur.


Les premiers temps à la maison sont étourdissants. Vous devez faire face à une véritable avalanche de sentiments les plus divers: bonheur infini, inquiétude, fatigue, joie ou encore frustration. Un nouveau rythme de vie. La fatigue. Enceinte, la future maman a dû puiser dans ses réserves nutritionnelles pour alimenter son enfant. Elle peut donc se retrouver momentanément à court de fer, de magnésium, de calcium... La fatigue peut ainsi être causée par un régime alimentaire déséquilibré. Pendant toute la grossesse, la future maman a aussi vécu avec une forte charge hormonale. La chute brutale, consécutive à l'accouchement, peut donc être une source de fatigue. Enfin, le retour à la maison signifie avant tout un changement de rythme de vie : il faut désormais se caler sur celui du bébé, et se réveiller la nuit pour l'alimenter. Or, complètement dévouée à son nourrisson, souvent la maman ne prend pas le temps de s'occuper d'elle-même. La fatigue due au manque de sommeil s’ajoute ainsi à l’énergie dépensée pendant le «travail». Comment y remédier ? Pour combattre cette fatigue post-natale, il faut adopter une meilleure hygiène de vie. Gardez trois repas par jour et manger de tout : crudités, légumes cuits, protéines (que l'on trouve dans la viande, le poisson, les oeufs...), féculents (pommes de terre, pain, pâtes), laitages et fruits.

Les premières semaines, il s’agit surtout de remettre un peu d’ordre dans sa vie et faire face à ce bouleversement. Le “Baby-Blues”. L’accouchement s’est plutôt bien passé, le bébé est en pleine forme, vous croulez sous les fleurs et les cadeaux… et pourtant vous fondez en larmes à la moindre contrariété, voire sans aucune cause apparente. Le Baby-Blues, réaction qui survient chez plus de la moitié des femmes dans les trois à dix jours qui suivent la naissance, est une réaction post-natale bien connue et sans gravité. La fatigue de la grossesse et de l’accouchement, les bouleversements hormonaux n’expliquent pas tout. L’anxiété face à ce nouveau bébé, la déception peut-être sur son sexe ou son apparence, les petites phrases ou conseils plus ou moins bien intentionnés des uns et des autres, tout conspire à vous fragiliser. Cela dure quelques jours mais cela finit par passer.

Profitez des instants dans la journée où bébé dort pour faire, vous aussi, la sieste. Bon retour à la maison, une nouvelle vie commence!

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La petite enfance.

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Dès que vous vous sentirez à l’aise, utilisez la toilette comme un temps riche d’échange, de plaisir et de tendresse partagés. Hygiène et soins du nouveau-né. 28

L'hygiène. • Le nez : tant que l’enfant ne sait pas se moucher, il faut vérifier la propreté de ses narines. Introduisez doucement un petit coton roulé et humidifié de sérum phy s i ologique (pas de coton-tige). Naturellement, l’enfant se mouche en éternuant. • Les oreilles : procédez toujours avec un petit coton roulé à sec sans l’enfoncer trop loin dans le conduit auditif, une à deux fois par semaine. N’oubliez pas l’arrière du pavillon. N’utilisez jamais de bâtonnets, vous risqueriez de repousser le cérumen et de favoriser la formation d’un bouchon, ou de blesser le fond de son oreille. • Les ongles : mieux vaut ne pas trop y toucher le premier mois car cela risque de traumatiser la matrice de l’ongle. Pour arrondir les ongles pointus qui peuvent blesser bébé lorsqu’il touche son visage, coupez-les délicatement et pas trop court. • La peau : Les propriétés dermatologiques particulières du nouveau-né n’autorisent pas l’usage de n’importe quel produit de lavage. En effet, certains savons peuvent abaisser le pH de la peau, ce qui provoque chez certains enfants un dessèchement cutané. Optez plutôt pour un produit sans savon, au pH neutre, ou un savon surgras afin d’éviter que votre bébé n’ait des réactions allergiques.

• Les organes génitaux : ils se nettoient avec une compresse mouillée d’eau. Pour les petites filles, écartez les petites lèvres et lavez dans le sens du méat vers l’anus. Pour les garçons, ne décalottez pas le prépuce avant 4 mois au moins! Une bonne hygiène suffit à éviter toute infection. • Les soins du cordon : en général, la chute du cordon ombilical survient entre le 8ème et le 10ème jour. S’il n’est pas tombé ou si la cicatrisation n’est pas terminée, il faut le nettoyer avec une compresse imbibée d’alcool à 60°, puis faire un petit pansement avec une compresse stérile m a i n t e nue par une bande, un filet ombilical ou plus simplement par un sparadrap hypoallergénique. Après la chute du cordon, vérifiez l’état de la plaie et nettoye z - l a . Appliquez ensuite de l’éosine avec un coton-tige. Laissez un pansement tant que la plaie n’est pas cicatrisée.

Le bain. Deux écoles s’affrontent pour savo i r quand doit avoir lieu le premier bain. Pour certains médecins, on peut le donner dès les premiers jours. Pour d’autres, mieux vaut attendre la cicatrisation complète de l’ombilic. En revanche, aucune consigne médicale ne recommande plus particulièrement le bain le matin ou le soir.Tout est


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question de convenance personnelle, le bain du soir ayant toutefois des vertus calmantes. Seule précaution à prendre : il faut baigner bébé avant les repas. Après, cela peut gêner une bonne digestion.

Les changes. Achetez des couches parfaitement adaptées au poids de votre enfant, ni trop petites ni trop grandes. Pour éviter les fuites, rentrez la ceinture du change à l’intérieur et veillez à ce que la brassière ou la chemise de votre bébé passe bien au-dessus.

La toilette. Les laits de toilettes s’utilisent essentiellement au moment du change ou pour une

petite toilette du visage. Ils peuvent servir également de produit adoucissant pour de petits massages câlins. Ils s’utilisent avec succès sur le crâne du nourrisson pour détacher les croûtes de lait. Dans certains cas, le lait de toilette ne doit pas être utilisé, notamment sur un érythème fessier, sur des boutons de vari c e l l e ou de scarlatine, sur l’acné du nouveau-né, sur des irritations ou des problèmes dermatologiques dus à un champignon. Les eaux de toilette sont à la mode. Il faut les choisir sans alcool afin de respecter le pH de la peau de bébé. Pensez à utiliser le talc avec parcimonie, ne l’appliquez jamais sur les fesses, et prenez soin de bien l’étaler pour adoucir les plis de la peau.


L’allaitement du nourrisson. 30

La mise au sein précoce.

L’allaitement à la demande.

La mise au sein, dès la première heure qui suit la naissance, sécurise le nouveau-né et le “colostrum” sécrété par la maman qui vient d’accoucher lui est très bénéfique. Le réflexe de succion stimule la montée laiteuse qui n’aura lieu qu’à partir du 3e ou 4ème jour. Ainsi, au cours des premiers jours s’installe le lait primitif, pauvre en graisses et en lactose malgré son épaisseur apparente. Ce n’est qu’à partir de deux semaines que le lait maternel trouve sa maturité et sa composition définitive.

Aujourd’hui, la plupar t des pédiatres conseillent un allaitement à la demande. Seule règle à observer : un minimum de deux heures entre les tétées et un repas en 1/4 d’heure, tout au plus!

Lait de maman, lait idéal. Irremplaçable pour le nouveau-né, le lait m a t e rnel possède une fonction immu n itaire reconnu e, il protège contre la plupart des infections intestinales, prévient de certaines allergies et s’assimile complètement. Le lait de l’affection. Sur le plan psychologique, on considère que l’allaitement maternel est le prolongement de la grossesse. La mère ne nourrit plus son enfant de son sang, mais de son lait. D’ailleurs, beaucoup témoignent d’un véritable état fusionnel entre elles et leur bébé au moment des tétées. L’allaitement établit le dialogue des sens entre la mère et l’enfant, des conditions qui procurent au bébé un sentiment de sécurité important dans son développement.

L’allaitement à la demande a l’avantage de prévenir les risques d’engorgement et de crevasses. En effet, si les tétées sont trop espacées, vos seins peuvent être très tendus. De surcroît, un bébé qui a trop attendu risque de «se jeter» goulûment sur votre mamelon et de l’abîmer. Les pleurs et la tétée de nuit. Aujourd’hui, donner une tétée de nuit n’est plus considéré, jusqu’à l’âge de 3 mois, comme un signe de faiblesse face à un bébé capricieux. C’est au contraire nécessaire au développement de l’enfant, qui adapte ses demandes aux besoins de sont organisme. Un bébé de quelques semaines ne s’arrête jamais de crier même s’il a compris qu’il n’aura pas satisfaction. Il faut l’avouer, toutes les manœuvres destinées à éviter la tétée de nuit sont peu efficaces. Il est toujours plus simple de lui offrir une ration supplémentaire que de l’entendre pleurer!


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Alors, sein ou biberon? D’un point de vue nutritionnel, rien n’est meilleur pour lui que le lait maternel : il lui apporte tout ce dont il a besoin et il est facile à digérer. D’un point de vue pratique, le lait maternel ne nécessite aucune préparation, il est toujours disponibl e, à la bonne température; c’est aussi le mode d’allaitement le plus économique. D’autres raisons pratiques peuvent, au contraire, conduire à un allaitement au biberon notamment quand la maman travaille ou qu’elle a besoin de s’absenter. Mais des motivations médicales peuvent aussi l’exiger. Enfin, du point de vue affectif, l’allaitement au sein n’est pas la preuve irréfutable que l’on est une bonne mère. De même que l’on peut très bien établir une relation affective solide avec son bébé tout en le nourrissant au biberon. L’allaitement mixte. Alterner allaitement au sein et au biberon peut s’avérer dans plusieurs cas un bon compromis. La mère qui travaille, par exemple, peut ainsi garder le plaisir de donner le sein matin et soir. Mais, la lactation étant stimulée par la succion, le lait maternel risque de se tarir petit à petit.

Votre régime pour favoriser l’allaitement. Aucun aliment n’est en principe défendu pendant l’allaitement. Il faut simplement savoir que cer tains peuvent donner un goût au lait. La femme qui allaite n’a donc pas à s’inquiéter du choix de ses menus. Son régime doit être un peu plus riche qu’à l’ordinaire. Lait, yaourts et fromages contiennent beaucoup de protéines et de calcium. L’idéal est de consommer 75cl à un litre par jour de lait écrémé. L’apport en protéines se fait grâce aux œufs, à la viande et au poisson. Les huiles et margarines d’origine végétale, ne sont pas saturées de lipides comme les huiles ou margarine animales. Elles apportent au lait les acides gras essentiels dans la constitution du système nerveux du nourrisson. Pendant tout l’allaitement, vous devez boire de 1,5 à 2l d’eau par 24 heures. Cette quantité prend en compte toutes les boissons. L’eau mais aussi les jus de fruits, le lait, les infusions, ou les potages. Les interdits. Tabac, alcool et drogues sont interdits. Les médicaments sont aussi à éviter, sans prescription médicale.


C’est plutôt la variété de l’alimentation qui constitue l’assurance d’un équilibre nutritif. Ce sont les fruits et les légumes frais qui contiennent la plus grosse quantité de vitamines. La diversification alimentaire. 32

Le sevrage

Des repas équilibrés.

Etaler le sevrage sur plusieurs semaines est beaucoup plus facile à vivre pour votre bébé. Et pour vous, c’est une façon d’éviter les douleurs dues à l’engorgement des mamelons.

Le petit-déjeuner. Le lait, reste un élément essentiel pour l’alimentation de l’enfant en raison de ses besoins en calcium et en fer. On considère qu’il doit en boire au moins 1/2 litre par jour jusqu’à l’âge de 3 ans. Les céréales: l’enfant peut goûter selon son plaisir à quelques céréales ou à une tartine de beurre et de confiture.

Il suffit de remplacer les tétées par des biberons, au rythme de un par semaine. Commencez par les tétées où vous avez le moins de lait (en général en fin d'aprèsmidi). Supprimez ensuite celle de midi et, enfin, celle du matin. Conservez le plus longtemps la tétée du soir pour éviter d’avoir mal aux seins durant la nuit. Par ailleurs, cela vous permettra, si vous le souhaitez, de continuer à allaiter même après votre reprise du travail.

La transition. Commencez la diversification progressivement en ajoutant une petite quantité de f a ri n e,puis de purée de légumes au biberon. A partir de 6 mois, l’alimentation est plus variée (farines, légumes, fruits en compote, viandes, poissons, jaune d’œuf, biscuits, pâtes... Mixés au début, les aliments seront ensuite écrasés puis coupés en petits morceaux pour habituer l’enfant à mastiquer.

Le déjeuner. Pour les viandes (2 à 3 fois par semaine), toutes peuvent lui être données, à l’exception de celles trop grasses comme le mouton. Les abats sont plus difficiles à digérer. Toutes les viandes doivent être bien cuites. Les poissons, (2 à 3 fois par semaine) seront cuits au court-bouillon ou en papillote. Les œufs n’entreront dans la composition des menus qu’une à deux fois par semaine. Les légumes, les mieux acceptés sont les fond d’artichaut, les carottes, les salades cuites, les épinards, les haricots verts, les tomates (sans peau). La plupart des enfants apprécient les mélanges légumes verts/pomme de terre à quantité égale. Au goûter, une tasse de lait sucrée et un ou deux petits biscuits feront l’affaire. Pour les enfants qui aiment peu le lait remplacez-le par un dessert lacté.


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Le dîner, reste essentiellement composé d’un potage de légumes, avec environ 100 g de légumes verts et 100 g de féculents. Le riz, le maïs, accompagnés de laitage, peuvent remplacer de temps en temps la viande, notamment pour le dîner où il est préférable de ne pas absorber trop de protéines animales.Variez sa composition par rappor t au déjeuner, avec bien sûr un souci d’équilibre. Les desserts, seront à base de fruits, soit mixés soit ajoutés à un yaourt, riche en vitamines.

Quand le repas tourne mal. Il manque d’appétit. On constate souvent que l’enfant mange moins qu’auparavant au moment des premiers pas. Les plaisirs de la table passent alors au second plan. De multiples causes peuvent être à l’origine d’une baisse d’appétit, la plus courante est la consommation de bonbons, de gâteau et de boissons sucrées en dehors des repas.

Si vous voulez qu’il mange à heures régulières, évitez de lui donner des aliments à grignoter à tout moment.

Refuser la nourriture est aussi une façon de s’opposer. L’enfant a tendance à vouloir marquer son autonomie et c’est souvent au moment des repas qu’il choisit de le faire.Très vite la mère a envie de forcer. Et pourtant, plus elle est anxieuse, plus l’enfant le ressent et son simple manque d’appétit se transforme en malaise.

Passer à une autre activité est sans doute la bonne solution. Il veut manger à table. Vers 2 ans, vous pouvez l’installer à votre table. Il y a fort à penser que son assiette terminée, il souhaitera aller jouer. Avec le temps, vous pouvez l’habituer à rester assis, à condition de lui donner quelques jouets pour l’occuper. Il a toujours soif. La capacité de boire des enfants est étonnante. Elle semble même parfois complètement déraisonnable. Se dépensant beaucoup, il peut avoir chaud et transpirer ou souffrir de l’air un peu sec des appartements chauffés. L’enfant a donc besoin de reconstituer ses réserves. Au moment des repas comme en dehors, rien ne vaut un peu d’eau pour le désaltérer.


Le sommeil du nouveau-né. 34

Bien dormir pour bien grandir. Le nouveau-né dort en moyenne seize heures par jour les premières semaines. Il passe presque sans s’en apercevoir de l’état de veille à celui de sommeil. Mais pourquoi ce bébé dort-il autant ? Tout simplement pour parfaire sa maturation cérébrale et déve l o pper son corp s . En effet, on s’est aperçu que c’est au cours du sommeil que l’organisme produit en quantité maximale la fameuse h o rmone de croissance indispensable à son bon développement. A chacun son rythme. Si un bébé dort tout le temps, c’est aussi qu’il ignore encore la différence entre le jour et la nuit. Il ne commencera à la faire qu’au bout de quelques semaines. En attendant, ses temps de sommeil diurne et nocturne sont aussi nombreux et ses réveils sont question de hasard. Il est indispensable de laisser un nouveau-né trouver son propre rythme et ajuster luimême les moments où il a faim et ceux où il préfère dormir. A chacun sa personnalité. Ce petit dormeur déteste, en général, être dérangé. Un réveil intempestif déclenche presque à chaque fois des pleurs. Pourtant, dès les premiers jours, on peut nettement distinguer les gros dormeurs des petits nerveux qu’un rien réve i l l e.

On ne réveille pas un nourrisson qui dort, ni pour le changer, ni pour voir si tout va bien, ni pour lui donner son biberon. Le rituel du coucher Instaurer un rituel du coucher sert à prévenir Bébé que l'heure du coucher est arrivée, mais il s'agit surtout de le rassurer. En effet, pour s'endorm i r, Bébé a besoin de se sentir en sécurité : un décor ou un objet familiers (veilleuse, mouchoir, nounours), des rites qu'il reconnaît (petite histoire, câlin, musique)... L’important est de se tenir au rituel décidé tous les soirs, à heures régulières, pour que votre bébé ne perde pas ses repères. Les nuits agitées. Difficiles à supporter, les réveils et les pleurs de nuit sont tout à fait courants. Rien d’anormal, ni de grave, il a tout simplement faim. Une tétée supplémentaire ou un biberon de lait tiède suffira à lui redonner un sommeil paisibl e. Lentement, Bébé va espacer ses repas de nuit et en réclamer un peu moins souvent. S’il n’a ni faim, ni soif, et que les pleurs persistent, vérifiez qu’il n’a pas de fièvre. Des désordres digestifs, ou une simple couche sale peuvent aussi en être la cause.


Au cours de sa première année, votre enfant grandit de 25 cm en moyenne. Ses six premiers mois sont marqués par une croissance en flèche. La première année est aussi une étape cruciale de son développement psychologique. Son développement psycho-moteur. La première année. Le premier trimestre. Dès le 3ème mois, le bébé garde la tête droite quand on le tient en position assise. Mis à plat ventre, il s’appuie sur les avant-bras. Il joue avec ses doigts. Il commence à gazouiller, à réagir aux gestes de son entourage et à le faire réagir pour obtenir ce qu’il souhaite. Sur le plan des perceptions, le monde lui apparaît comme un ensemble énorme. Il commence à contempler la lumière, à observer l’environnement (surtout s’il y a des couleurs vives), à prêter attention aux visages. Il tourne la tête quand on lui parle et sourit aux voix familières. Il a déjà l'ouïe très sensible et sursaute aux bruits forts. Par contre, il lui plaît d’entendre parler et chanter doucement. Ces sons s’enregistrent dans son cerveau et stimulent sa sensibilité sensorielle. Le deuxième trimestre. Pendant ces trois mois le bébé explore son univers avec ses mains. Il saisit bien les objets qu’il porte immédiatement à sa bouche. En fait, la bouche semble être l’un des premiers organes de sens par lesquels le bébé cherche à explorer son univers. C’est le moment où votre enfant c o mmence à découvrir, grâce à ses mains, que

les objets ont d’autres qualités : durs ou mous, secs ou humides… Il aime jouer avec des jouets ou des poupées douces au toucher, qu’il peut cajoler. A 5 mois, le bébé commence à se tenir assis. Il passe facilement de la position dorsale à la position ventrale et viceversa. Il commence à coordonner les informations venues de ces différents sons. La coordination entre l’œil et la main s’améliore. Il reconnaît son prénom et communique plus nettement ce qu’il ressent : sa peur comme son dégoût. Il pleure quand sa mère s’éloigne. A 6 mois, l’enfant peut s’asseoir avec un soutien dans le dos et jouer en se penchant en avant. Il touche à tout. Il devient plus sociable et s’intéresse à ce qui l’entoure. Il cherche à s’approcher d’autres enfants. C’est aussi la période où le bébé perçoit bien que sa mère et lui ne forment plus un tout, mais deux personnes distinctes. Il réalise progressivement l’unité de son corps, en particulier quand il se regarde dans la glace. Le second semestre est aussi l’âge du sevrage et de la diversification des aliments. La première dent apparaît en général vers le 6ème ou 7ème mois.

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Le troisième trimestre. A 7 mois, l’enfant se déplace en rampant ou à "quatre pattes", il essaie de se mettre debout en s’accrochant aux barreaux de son lit ou de son parc. A cet âge, Bébé adore imiter les adultes : il imite les gestes et les sons émis par ses parents et répète les choses jusqu’à ce qu’il sente qu’il en est maître. A 8 mois, il se tient assis sans soutien, c o mmence à prendre appui sur ses jambes. Il contrôle beaucoup mieux sa motri c i t é . En cette période, votre enfant reconnaît ses proches et réagit négative m e n t devant un visage étranger. Il s’accroche à sa mère en pleurant. On appelle ce phénomène "l’angoisse du huitième mois".

Prenez-le dans votre baignoire, mettez très peu d’eau et plein de jouets. Cela contribuera à l’apaiser. A 9 mois, l’enfant passe très rapidement de la position couchée à la position assise. Il se met à quatre pattes et se balance sur les mains et sur les genoux. Il arrive même que certains bébés marchent déjà à neuf mois. A cet âge, l’enfant aime manipuler les objets, il coordonne ses mouvements vers un but

précis. Il commence aussi à jargonner en répétant les syllabes (ma-ma, pa-pa…). Le quatrième trimestre. A 10 mois, il devient habile de ses mains et commence à jouer à des jeux évolués. Il commence aussi à comprendre une grande partie de ce qu’on lui raconte, il est capable de saisir des ordres simples et il explique clairement ses désirs en désignant des objets (le jouet, l’eau, le biberon) sans pouvoir les nommer. Le jeu de mot est une des actions les plus efficaces que vous puissiez accomplir pour stimuler le développement du langage.

Nommez les objets qui forment son univers. N’utilisez qu’un seul mot à la fois. Encouragez-le à répéter des mots simples. Vous pouvez commencer à initier votre bébé au monde des livres. Choisissez des livres comportant des images familières que vous les lui désignerez et nommerez à voix haute. En commençant à lui rendre les livres familiers dès son plus jeune âge, vous posez les fondements de son goût et de son amour de la lecture. A l’approche de son 1er anniversaire, l’enfant commence à marcher si on lui tient les mains.


Dès que votre enfant commence à marcher, il découvre qu’il peut se promener tout seul dans toute la maison et va se mettre à explorer activement son univers. Très vite, la maison risque de devenir le lieu de tous les dangers. Faut-il pour autant tout interdire? 37

La deuxième année. Bébé explore son univers. Entre 0 et 2 ans, le fonctionnement intellectuel de l’enfant est fondé essentiellement sur l’action. A un an, l’enfant explore tout ce qu’il peut et vers 16 mois, trouve des solutions. Par exemple, s’il voit son jouet sur la table, il va grimper sur une chaise pour essayer de l’attraper. L’enfant ne sait pas encore faire la différence entre ce qui est dangereux et ce qui ne l’est pas. Il met tout ce qui l’entoure dans sa bouche, c’est pour cela que vous devez protéger votre enfant de tous les dangers. Pour éviter tout danger à votre enfant, mieux vaut réorganiser la maison. Car, à vouloir trop l’écarter des objets réservés aux adultes, vous l’habituez, sans le savoir, à réfréner sa curiosité. Or, c’est justement ce besoin fondamental qui le pousse à en savoir plus sur ce qui l’entoure, qui permet à votre enfant d’acquérir la confiance en lui-même. Il découvre son corps. Il y a des moments privilégiés où votre enfant explore, son corps. Au moment du bain, il joue avec ses orteils, découvre ses oreilles et tire sur les lobes. Il va aussi découvrir son organe génital et commencera à jouer avec. Cela vous choquera

peut être mais il faut savoir que le “tabou” n’existe pas pour l’enfant : son organe n’est pas si différent en soi que ses oreilles. En banalisant ce “tabou”, vous lui évitez, plus tard, des inhibitions sexuelles. Il apprend à manger seul. A cet âge, votre enfant se montre habituellement plus difficile et mange moins bien. C’est normal car c’est la période où l’enfant manifeste son individualité dans ses préférences alimentaires. Comme pour les adultes, son appétit varie d’un jour à l’autre. A un an, il saisira probablement la cuillère. Donnez-lui l’occasion de manger tout seul, vous l’aiderez à devenir au t o n o m e. L’apprentissage de la propreté. Avant 2 ans, l’enfant n’a pas la maturité neuro-musculaire suffisante pour contrôler les intestins et la vessie. Essayer de l’éduquer avant, peut s’avérer néfaste d’un point de vue psychologique et une contrainte inutile à la fois pour la mère et pour l’enfant.


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La troisième année. Il affirme sa personnalité. La première adolescence fait la transition entre l’état du bébé et celui de l’enfance. L’enfant commence à s’affirmer en s’opposant à tout ce que vous lui demandez. Son mot préféré est "non". A ce stade de sa vie, votre enfant ne s’intègre bien à aucun groupe social, il a encore besoin de sa mère. Il est généralement têtu, inflexible et dominateur. Il aime donner des ordres. Il tente de relever les difficultés seul en refusant énergiquement toute aide. L’éducation en question . L’enfant s’impose par sa vigueur, son enthousiasme et son énergie. Il manifeste sa personnalité forte, dynamique et unique. Par contre, il sait être charmant avec son exubérance, sa naïveté et son émerveillement. Ceci va exiger beaucoup de patience de votre part. La meilleure chose à faire est d’imposer des limites raisonnables à ses actions sans le traumatiser ou restreindre le développement de sa personnalité. En même temps, il ne faut pas céder à tous ses caprices au point d’en faire un enfant gâté.

La soif de parler. Avant, votre enfant passait de longs moments à se livrer à des activités motrices. Dorénavant, il va passer la plus grande partie de son temps à s’exercer à l’usage des mots. Le vocabulaire. Au début, l’enfant commence toujours par parler de lui à la troisième personne : il, elle, ou son prénom. Ce que votre enfant a pu enregistrer à l’âge des premiers pas commencera maintenant à se traduire en paroles. Plus il vous aura entendue prononcer des mots, plus son vocabulaire sera étendu. C’est précisément à ce stade de la première adolescence que le langage fait un prodigieux bon en avant. L’enfant commence à s’exprimer d’une manière plus c o m p l e xe chaque jour. Son vocabulaire se multiplie par dix.


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L’éveil: enjeux. Le jeu est une activité universelle qui permet à l’enfant d’agir, tout en lui donnant les moyens d’expérimenter des notions nouvelles pour s’aventurer toujours plus loin et assouvir sa curiosité naturelle.

Vers un an, l’enfant est déjà habile : il ouvre et ferme une boite, il pousse et tire un jouet à roulette… Les jeux avec l’eau ont un effet plutôt calmant et, pour certains psychanalystes, l’eau sécurise car elle rappelle le liquide amniotique.

A travers l’action dans le jeu, l’enfant prend la mesure de ses potentialités qui le révèlent à lui-même et lui permettent d’acquérir une certaine confiance en lui.

Vers 2 ans, L’enfant s’intéresse aux “jeux d’évolution” : la petite maison avec toutes ses portes et leurs différentes clés, les cubes qui s’encastrent, etc…

Le jeu occupe la majeure partie de l’emploi du temps d’un petit de moins de trois ans. C’est l’élément essentiel de son développement.

Vers 3 ans, l’enfant commence à créer des situations, qu’on appelle “les jeux symboliques”. Par exemple : il va assimiler un cube à une voiture, il va jouer sur un tapis et dire qu’il est sur un avion et que le sol c’est le ciel, il va imiter les adultes en jouant à “la maîtresse”, au “docteur”, etc... En jouant, l’enfant exprime aussi ses désirs inconscients, mais il se libère également des diverses frustrations qu’il a subies. C’est ainsi qu’il va se venger des situations désagréables en les rejouant avec sa poupée ou son ours auquel il fe ra subir les plus mauvais traitements.


Grâce aux vaccins, l’enfant développe très tôt les anticorps qui le protégeront plus tard des virus et des microbes responsables des maladies, notamment contagieuses. La santé de l’enfant. 40

Les vaccinations.

Quant au ROR, il est bien toléré, même s’il peut donner une poussée de fièvre transitoire (à partir du cinquième jour après la vaccination).

Les vaccins obligatoires : • Le BCG est le premier vaccin inoculé, à la naissance ou lors du premier mois. • L’immunisation contre l’Hépatite B se fait en 2 prises aux 2ème et 3ème mois, rappel six mois après. • Le 3ème mois, a lieu aussi la première injection du “Pentacoq” qui protège le bébé de la Diphtérie, du Tétanos, de la Coqueluche, de la Poliomyélite et de la Méningite. Cette vaccination se fait en trois injections à un mois d’intervalle, suivie d’un rappel 12 mois plus tard. • A 9 mois, c’est au tour du vaccin contre la Rougeole. Rappel à 15 mois. • ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole) au 15ème mois, complétera le tableau. • Enfin, on procédera aux rappels à 6 ans.

S’il est enrhumé, reportez le rendez-vous, mais ne différez pas trop afin de ne pas perturber le calendrier des vaccinations. En cas de retard très important, il suffit de reprendre le programme de vaccination, au moment où il a été interrompu, et de réaliser les injections manquantes. La date des vaccinations est à reporter sur le carnet de santé, seul moyen fiable pour ne pas oublier les rappels à temps.

Les réactions vaccinales. Le BCG n’entraîne normalement aucun trouble particulier. Les vaccins antidiphtériques, antitétaniques et antipoliomyélitiques, comme celui contre l’Haemophilus (méningite), sont plutôt bien supportés.

Les rappels. L’efficacité d’un vaccin n’existe que s’il est suivi de rappels programmés, ceux du nourrisson mais aussi ceux de son entourage, notamment ses frères et sœurs aînés.

En revanche, ce n’est pas le cas pour la coqueluche, ce qui pose problème lors de vaccins associés. D’où, la nécessité d’administrer à l’enfant un médicament contre la fièvre, dès la vaccination et les jours qui suivent, si nécessaire.

Les vaccins doivent être conservés au froid (jamais congelés) sinon ils perdent leur efficacité. Mieux vaut les acheter juste avant d’aller chez le médecin.

Mieux vaut procéder à une vaccination à un moment où l’enfant est en bonne santé.


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Les maux les plus fréquents.

Les problèmes digestifs

La fièvre La fièvre n’est pas une maladie, mais un symptôme. Elle correspond à une réaction du corps contre une agression, le plus souvent de nature virale ou microbienne.

Les vomissements Il s’agit souvent d’un petit trouble digestif passager. Mais certains vomissements apparaissent sous l’effet d’une forte poussée dentaire, d’une otite, d’un rhume (en raison des mucosités encombrant sa gorge) ou encore sous l’effet d’une forte toux. Pour les éviter donnez de petites quantités d’eau fraîche. Par contre, des vomissements après une chute, associés à de la fièvre ou à de forts maux de ventre ou de tête, réclament la consultation d’un médecin.

Chez l’enfant, la rapidité et la soudaineté de la fièvre sont étonnantes. Pourtant ne vous inquiétez pas trop, il n’y a pas de relation directe entre son degré d’élévation et la gravité de l’affection qui la provoque. Seul l’examen du médecin, appelé dans tous les cas où la température est supérieure à 38°C, pourra en déterminer la cause et la gravité. Les poussées dentaires Les 20 dents de lait vont percer entre le 6ème mois et 2 ans et demi avec un ordre d’apparition identique pour tous les enfants, mais un calendrier variable : 8 incisives, 4 canines, 4 prémolaires et 4 molaires. Généralement, la première dent est une incisive inférieure. Pour percer, la dent doit forcer. La pression sanguine provoque une inflammation douloureuse, mais sans gravité, de la gencive. La poussée s’accompagne parfois d’un petit rhume ou d’une légère diarrhée qui provoque un érythème fessier.

La diarrhée C’est l’émission de selles liquides, en jet, ne contenant pas d’éléments solides. Elle est très différente d’une selle un peu molle ou un peu plus fréquente que d’habitude, qui ne nécessite qu’une simple surveillance. En effet, la majorité des diarrhées chez le jeune enfant sont bénignes et dues à un problème alimentaire. Ne vous inquiétez pas, un régime alimentaire approprié va rétablir un transit intestinal normal en quelques jours. Supprimez le lait, au profit du jus de carottes dilué, mettez l’enfant au régime : purée de carottes, riz, pomme, banane écrasée et fruits cuits.

Surtout, faites-le boire pour éviter toute déshydratation.


Quelles que soient les précautions que prennent les parents, pratiquement tous les enfants sont, un jour ou l’autre, victimes des infections respiratoires.

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La constipation On peut ne parler de constipation que quand les selles deviennent rares (moins de trois par semaines) dures, sèche (en billes) et sont émises avec difficulté. Dans ce cas, pas de panique : assurez-vous que votre bébé a suffisamment à boire (surtout s’il fait chaud) et que son biberon est parfaitement dosé. Commencez par augmenter la quantité de jus de fruits, du jus d’orange de préférence, que vous donnez habituellement à votre enfant. Mettez des aliments riches en fibres dans son assiette (céréales, légumes verts, fruits, pain complet).

En aucun cas, n’ayez recours de votre propre initiative à un laxatif. La gastro-entérite Elle associe diarrhée, vomissements et parfois fièvre. Comme pour la diarrhée, le traitement passe par un régime. Evitez les laitages, les légumes verts, les jus de fruits et les fruits crus (à l’exception de la banane).

Si l’enfant ne se rétablit pas dans les 24 heures, appelez le médecin.

Les problèmes respiratoires La rhinite Votre tout-petit a juste le nez qui coule. Pour l’aider à dégager son nez, utilisez du sérum physiologique et un mouche-bébé (petite poire qui aspire les mucosités). La rhinopharyngite Les gouttes nasales, instillées pendant quelques jours de suite, sont efficaces, mais si le traitement se poursuit trop longtemps, elles peuvent provoquer un épaississement de la muqueuse et renforcer l’obstruction nasale. Seul le sérum physiologique n’expose à aucun risque. Il est possible, dans une certaine mesure, de prévenir ces atteintes rhinopharyngées en nettoyant quotidiennement les fosses nasales de l’enfant avec une préparation à base d’eau de mer (vendu en pharmacie).

Il est recommandé de ne pas faire vivre votre enfant dans une atmosphère surchauffée et sèche. Un terrain allergique ou les effets d’un tabagisme passif, peuvent aussi en être la cause. L’angine Elle peut être d’origine virale ou bactérienne. Chez un bébé de quelques mois, le diagnostic est souvent difficile à établir.


Avant l’arrivée du médecin, ne donnez aucun médicament à l’enfant sur la seule base de votre expérience. Le traitement prescrit à un enfant du même âge et pour les mêmes symptômes n’est pas forcément efficace sur un autre enfant ni sur le même enfant dans d’autres circonstances. 43

Le refus de la nourriture, provoqué par la douleur ressentie lorsqu’il déglutit, est cependant une indication non négligeable. Les autres symptômes tels que vomissements, fièvre, ganglions, etc., varient selon la forme de l’infection.

Chez un petit-enfant, une simple angine mérite une attention particulière, car elle peut être à l’origine de maladies plus graves telles que le rhumatisme articulaire aigu. La laryngite Elle se manifeste par une toux rauque et sèche. La laryngite se signale par la difficulté qu’a l’enfant à respirer. Très spectaculaire, elle peut cependant être rapidement prévenue en cas de signes annonciateurs, comme une voix cassée. La bronchite Elle consiste en une inflammation de l’appareil respiratoire. La bronchite est souvent la complication d’une rhinopharyngite. Les symptômes se caractérisent par une fièvre plus ou moins forte et une toux répétée plus ou moins grasse. La bronchiolite C’est une infection d’origine virale qui se caractérise par une inflammation aiguë des

bronchioles et qui peut évoluer vers une détresse respira t o i r e. Te rriblement contagieux, le virus attaque les muqueuses. Elle débute généralement par un gros rhume ou une rhinopharyngite; deux à trois jours plus tard, l’enfant tousse et a du mal à respirer. La bronchiolite touche surtout les enfants de moins de 2 ans. Elle est à surveiller de très près chez les bébé de quelques mois. L’otite. L’otile dite “aiguë”, est une complication très fréquente et parfois récidivante d’un phénomène infectieux (rhinopharyngite, angine ou bronchite). Lorsque l’enfant est enrhumé, les bactéries pénètrent dans la cavité de l’oreille. Elles s’installent derrière le tympan et déve l o ppent une infection. Celle-ci peut évoluer vers différents stades mais celle qui est considérée, à juste titre, comme l’une des affections les plus douloureuses de la petite enfance, c’est l’otite “purulente”. Les signes ne sont pas faciles à détecter. Seul l’examen des tympans à l’aide d’un appareil, l’otoscope, p e rmet de faire le diagnostic avec certitude.

L’automédication peut être dangereuse.


Un nouvel ĂŠquilibre familial. 44


La mère qui exerce une activité professionnelle, doit assumer de front son nouveau rôle maternel. Elle se sent particulièrement coupable car elle craint de ne pas consacrer assez de temps à ses enfants. 45

La mère qui travaille. Il est vrai que, pendant les trois premières années de sa vie, l’enfant a besoin d’une présence constante pour pouvoir créer des liens affectifs profonds qui seront à la base de ceux qu’il établ i ra tout au long de sa vie. C’est pendant ces trois premières années que l’enfant forme la plus grande partie de sa personnalité et de son intelligence. Cependant, ce qui fait une bonne mère, ce n’est pas forcément le temps passé auprès de ses enfants, mais c’est surtout son amour et son aptitude à leur enseigner une conduite valable. Une mère qui travaille peut avoir cette capacité et cet amour tout aussi bien qu’une mère qui reste à la maison.

Organisez votre maison pour que votre enfant soit heureux pendant que vous travaillez. Essayez de vous occuper de votre santé, car vous aurez besoin de beaucoup d’énergie. Vous profiterez, ainsi, à la fois, de votre activité professionnelle et de vie familiale.

Le sentiment de culpabilité. Dans notre société, les parents ne reçoivent aucune formation particulière qui leur permette d’être de bons éducateurs. Ils se demandent s’ils ne se trompent pas. Ce sentiment de culpabilité, les mène inconsciemment à devenir les esclaves de leurs enfants : ils les surveillent tout le temps et ne cessent de s’occuper d’eux. Chaque fois que les parents se sentent inefficaces, ils cèdent aux caprices de l’enfant. Les enfants doivent être traités avec respect et compréhension. Chaque enfant a un comportement adapté à son âge et au stade de son développement. Il a le droit d’avoir certains sentiments et de les exprimer. Vous aussi, vous avez le droit d’exprimer vos sentiments, aussi bien négatifs que positifs, et d’en faire part à vos enfants.

Vous devez chercher à satisfaire vos propres aspirations pourvu que vous vous occupiez bien de vos enfants. Si vos désirs sont comblés, vous réussirez à combler les leurs.


Changement de rythme, nouvelles responsabilités, ... l’arrivée d’un bébé peut déstabiliser et bouleverser l’équilibre du couple. Chacun doit accepter que l’amour du conjoint soit désormais partagé entre lui et le bébé. 46

L’équilibre du couple. Avec l’arrivée d’un enfant, un changement certain se produit au sein du couple. Les parents sont physiquement et psychologiquement épuisés. Ils doivent assumer leurs rôles de bons parents et s’adapter à cette nouvelle situation tout en continuant à s’épanouir professionnellement et avoir une vie sociale normale. C’est une réalité à laquelle les parents sont confrontés, ils se sentent alors très vite dépassés par la situation et peuvent se rejeter mutuellement la faute : «je suis débordée et mon mari ne m’aide pas assez,…» Pour surmonter ces tensions, il faut dialoguer avec son conjoint et trouver une harmonie autour de bébé. Le mieux est de partager ses angoisses, ses attentes et ses frustrations pour que le couple trouve, ensemble, son nouvel équilibre familial, plutôt que de vivre dans des reproches continuels. Avec l’arrivée d’un nouveau-né, on doit adapter son environnement pour faire une place au bébé et à ses affaires. C’est donc tout le cadre de vie qui est modifié.

Il faut admettre que cette période nécessite un temps d’adaptation et qu’il faut se laisser le temps de vivre ce moment d’émerveillement et de panique en le reconnaissant comme une étape normale. Etre parent est une profession noble, et dans chaque profession les gens se reposent bien pendant les week-ends! En estil de même pour la profession de parent? Malheureusement non! Pour la plupart des parents, c’est une tâche permanente et absorbante. Vous avez le droit de vous reposer et de confier votre enfant à une grand-mère ou à un membre de la famille et sortir à deux. Abandonnez, pour un moment, votre rôle de parents et savourez le plaisir d’être seulement mari et femme.

Dans notre société, la plupart des familles s’intéressent plus à leurs enfants qu’à leur couple. C’est une grave erreur, le couple doit maintenir son existence propre. Les enfants bénéficieront, automatiquement, d’un mariage heureux et stable.


La jalousie de l’aînée est un phénomène normal, particulièrement à la naissance d’un autre enfant. Certains psychologues l’appellent «la rivalité entre enfants d’un même lit». 47

L’inévitable jalousie de l'aîné(e). L’aînée(e) exprime sa jalousie par des manifestations détournées : il devient insupportable, turbulent, agressif, faisant sans cesse des bêtises pour se faire remarquer. Il peut aussi régresser : boire au biberon, se réveiller la nuit pour appeler sa mère, parler comme un bébé, faire pipi dans sa culotte,...

N’attendez pas le dernier jour pour annoncer à l’aîné(e) l’arrivée d’un autre enfant dans la famille.

Laissez-le faire, cette régression ne sera que temporaire, il reprendra vite son comportement antérieur.

Quand vous rentrez à la maison avec le nouveau-né, vous avez très peu de temps à lui consacrer. En plus, tous les amis qui viennent à la maison s’extasient devant le bébé. C’est normal, alors, que l’aîné(e) éprouve de la colère et de l’hostilité.

La plupart des parents font exactement le contraire de ce qu’il faut faire quand l’enfant manifeste ce désir de revenir en arrière. Ils essaient de lui montrer qu’il est un grand enfant, alors que tout ce qu’il veut c’est de retenir l’attention de tout le monde, et en particulier celle de sa mère. C’est comme si l’aîné(e) se disait : «peutêtre que si je recommençais à agir comme un bébé, je pourrais obliger maman à me donner un peu de cet amour et de cette attention!». Le nouveau-né ne doit pas devenir le centre du monde. Il faut mettre l’aîné(e) en valeur et prendre le temps de lui témoigner l’amour et l’attention qu’il réclame.

Pendant le séjour à la maternité, il est préférable de faire garder l’aîné(e) dans un cadre chaleureux et maintenir avec lui un contact permanent pour qu’il ne se sente pas abandonné par sa mère.

En laissant votre enfant exprimer l’hostilité qu’il ressent à l’égard du bébé, vous lui permettrez de la chasser de son système. Il ne l’éliminera pas complètement, car la rivalité entre frères et sœurs persistera, mais vous maîtriserez ainsi la situation, et en supprimerez l’essentiel.

Au retour de la maternité, il est bon de rapporter avec vous un cadeau pour votre aîné(e) «de la part du bébé» et de le rassurer en lui répétant qu’on l’aime autant qu’avant.


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Ouvrages de référence.

Remerciements.

Bien vivre sa grossesse Dr. Anne Théau - Gynécologue Éditions Larousse.

L’éditeur remercie toutes les personnes qui ont soutenu ou contribué à ce projet, tout particulièrement :

Élever bébé Christine Shilte - Journaliste Pr. Marcel Rufo - Pédiatre Éditions Hachette.

Pr. Neji Tebib Pédiatre.

L’enfant de 1 mois à 6 ans. Dr. Jean-Pierre Cohen Éditions Nathan. La psychologie de l’enfant Dr. P. Morand de Jaussrey Éditions Marabout. Tout se joue avant 6 ans. Aimer sans tout permettre. Dr. Sitzhugh Dodson. Éditions Marabout. Papa, maman, laissez-moi le temps de rêver. Etty Buzyn. Éditions Albin Michel. Questions au Pédiatre. Dr. Antoine Galland. Éditions Marabout. Bébé trucs (1000 astuces pour faciliter le quotidien des parents) Christilla Pellé-Douel - Journaliste Éditions Marabout.

Dr. Mamia Bornaz Gynécologue Obstétricienne. Dr. Ahmed Sami Darghouth Médecin Généraliste. Pr. Haïfa Sanheji Ben Miled Professeur Agrégée en Biochimie. Mme Ahlem Boufaïed Orthophoniste. Mme Norchène Ben Dahmène Mouelhi Professeur de Marketing. Mlle Naouel Beji Professeur de Français. M. Mohamed Ben Ammar Journaliste. A toutes les mamans, tout particulièrement : Mme Yousr Douagi, mère de 3 enfants. Mme Basma Hathout, mère de 2 enfants. Malgré tout le soin apporté à la rédaction de ce guide, une erreur aura pu se glisser. Nous ne saurions être tenus pour responsables de ses conséquences ou d’une interprétation erronée.




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