Mohamed Dhia Saker - Mémoire d'architecture : Pour une reconquête d’un patrimoine bâti oublié by Mohamed Dhia SAKER

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CONTENU

Remerciement Avant propos Introduction Problématique Méthodologie Etat de l’art

Chapitre I: « patrimoine » 1- Le patrimoine : valeur et importance 2- Le patrimoine : un bien collectif, produit d'une histoire et d'un reconnu social

3- Apports et limites du patrimoine en tant que ressource pour le développement 4. Valorisation et préservation du patrimoine 5- Les principaux courants de pensée 5- Les types d’intervention sur le patrimoine 6- Conclusion

Chapitre II : les abattoirs de Montfleury 1- Montfleury : la ville 2- Le site d’intervention : Introduction : les anciens abattoirs

La morphologie du site et accessibilité Contexte historique , Contexte urbain et social 3- Analyse architecturale des bâtiments L’organisation Globale De L'ensemble Le système structurel Matérialités et significations descriptif pathologique 4- Synthèse

Chapitre III : Analyse des références 1- La cité de l’automobile de Mulhouse 2- La reconversion des anciens abattoirs a porto 3- La maison de la culture de Mornag 4- Galerie d’art nationale Singapour 5- Conclusion et choix de la stratégie de reconversion

Chapitre IV: Le Projet 1-Introduction 2-Esquisses 3-Conclusion

Table des matières Bibliographie Iconographie Annexes

professeur Mr Fathi Kouched

Veuillez trouver ici le témoignage de ma profonde

reconnaissance

pour

votre

disponibilité et votre bienveillance d’avoir accompagné ce travail dès le début. Vos conseils et vos recommandations ont été d’un grand

apport

l’horizon

dans ma

l’enrichissement réflexion

de dans

l’accomplissement de mon travail. Je serais toujours reconnaissant et redevable pour votre motivation pour ce travail et vos hautes qualités humaines.

Aux

équipes techniques des municipalités

Avenue de Carthage et Ouardia et les responsables des abattoirs de Tunis, Je vous exprime ma sincère gratitude pour l’intérêt que vous porter à mon travail et pour avoir contribuer à son amélioration.

Remerciements

Avant propos

Natif de Montfleury et résidant a quelques dizaines de mètres des abattoirs , ce cite constituait pour moi , gamin de cette localité ,un lieu de mémoire, pour moi ,c’etait un terrain de jeu . Auquel nous avions accès grâce a un ami, le fils du gardien. C’était pour moi un terrain de découverte et un lieu plein de mystères. Ces bâtiments géants ,dont la hauteur écrasante de ses murs épais qui l’isolaient du monde extérieur , m’ont inspirait un sentiment de frayeur et d’émotion . Le cimetière des véhicules « ‫ » جبانة الكراهب‬, c’est le nom qu’on a donné a ce bâtiment de par sa proximité du cimetière de Djellez et par l’entassement des cadavres d’automobiles en son sein . A ces voitures , notre imagination d’enfants , redonnait vie au point d’en faire des courses imaginaires. la piste , qui est devenue une décharge , était notre terrain de foot et de cachecahe. Redonner vie a ce lieu est donc une réponse a une fantaisie d’enfance .

Introduction L’architecture est le registre le plus concentrique

des sciences, de l’art

et de la technique. Elle a toujours été l’outil de construction sur terre par excellence,

s’adaptant

développement de l’humanité. C’est l’écho

des

différentes

civilisations.

Depuis longtemps, l’homme se soucie des anciens édifices, il y trouve l’inspiration et les nouveaux modèles à réaliser. l’héritage architectural est donc le porteur de flambeau de la mémoire collective du peuple .

Cependant, ce dernier passe à la trappe dès la fin de la période d’usage des œuvres, laissant derrière lui des séquelles ineffaçables de son époque d’exploitation. De ce fait, on peut les considérer comme une richesses qui valorisent l'identité d'un territoire en célébrant son histoire.

« C’est en ayant connaissance de ce qui a existé et de ce qui existe, en

cherchant à les dépasser et à les améliorer que les inventions naissent »

(Françoise.Choay, 2009)

La réinterprétation architecturale est un concept développé depuis quelques années qui confirme que le patrimoine qu’il soit culturel, naturel ou architectural est devenu une composante indissociable pour la société , pas seulement en tant qu’une simple œuvre ou de simples biens ou traditions mais en tant qu’un organisme structurant de la culture d’un peuple.

Certains pays, tels que la France, la Belgique et le Canada ont développé une pensée pour leur héritage patrimonial dans leurs reprises économiques. Ils ont alors adopté des stratégies permettant la préservation et la sauvegarde de leurs patrimoines. On cite à titre d’exemple la reconversion des friches en musées ou gares . Bien que la Tunisie bénéficie d’un héritage patrimonial: naturel, industriel, social et architectural. Malheureusement l’exploitation de cet héritage reste un peu limitée et timide vue la situation économique et les stratégies de développement adoptées .

Problématique D’un lieu pour la ville , un lieu d’ effervescence et d’animation ,un lieu caractéristique dans la mémoire des habitants à un lieu mal exploité, épuisé et mort , le site des anciens abattoirs représente aujourd’hui une imperfection dans le paysage urbain de la ville. Son emplacement stratégique, la nature de bâtiments patrimoniaux

qui le

constituent présentent un potentiel formidable non seulement d’un point de vue foncier mais aussi architectural . redonner une nouvelle vie a ce lieu et essayer de rentabiliser ce témoignage de la période coloniale en essayant de le réintégrer dans le paysage urbain de la ville serait une réflexion intéressante a mener en admettant que c’est une architecture qui caractérise la mémoire des lieux et qu’on ne peut en aucun cas se permettre d’effacer . Par quels moyens peut-on pousser la réflexion sur les éventuelles solutions pour redonner une vie a ce lieux de mémoire tout en essayant de l’insérer dans son époque actuelle et en l’intégrant dans un contexte de mutations continues . La question qui se pose donc c’est Comment inscrire le bâtiment dans son époque sans effacer les traces du passé qu’il véhicule ? Pour ce faire je me propose , dans le cadre de ce mémoire d’architecture d’étudier la reconversion de ce patrimoine mal exploité . • Comment agir sur ces bâtiments en prenant en charge la mémoire des lieux ? • Par quel moyen peut-on faire revivre cet héritage en péril ? et quel moyen d’intervention adopter ? Quelques soit la ou les fonctions a programmer et a injecter pour matérialiser la nouvelle vie qu’on va donner au site , ca restera toujours un prétexte pour le projet architectural .

Méthodologie Pour répondre a ces questions on va adopter une méthode d’approche qui repose premièrement sur une introduction de ce qu’on appelle un héritage patrimonial , une recherche théorique va nous renseigner sur son importance , sa valeur et les attitudes et les méthodes qu’on peut adapter pour le sauvegarder. Deuxièmement se situer par rapport au cadre spatial et par rapport aux différents cadres temporels de notre site et essayer de mener une étude sur le contexte historique urbain et social est les évolutions qu’il a subi jusqu’à arriver a sont état actuel. Dans un troisième temps on faire une analyse de différents projets similaires en matière de la sensibilité du site et sa particularité pour choisir évidemment

le mode

d’intervention adéquat au niveau des concepts et de la démarche de l’intervention. Pour finir, proposer une solution sous forme d’une intervention architecturale , la nouvelle fonction a injecter , les spatialités et les séquences souhaitées .

Etat des savoirs Le sujet de faire revivre l’héritage architectural ,patrimoine ou friches , en prenant en considération son importance dans la mémoire collective et son potentiel et son apport par rapport a la ville est en effet un sujet récent . Même si Le mot patrimoine existe depuis l'Antiquité mais il n'avait pas le même sens. Il faut attendre le XXe siècle pour que son sens actuel soit fixé. Au cours de ma recherche bibliographique j’ai rencontré plusieurs écrits , articles , livre , sujets de mémoires et des thèses de doctorats ont traité ce sujet chacun dans son domaine , la rénovation , reconversion et tout travail sur l’ancien est donc un sujet d’actualité , une volonté de réintégrer ces richesses architecturales en péril dans le paysage urbain de la ville est aujourd’hui l’un des plus importants sujets d’études a l’étranger, se multiplient les exemples de métamorphose de friches en lieux culturels où artistes et public se côtoient, où créateurs de tous domaines échangent, travaillent, se rencontrent, où l’art se partage. Anciennes usines, mines abandonnées, gares désaffectées s’offrent ainsi une nouvelle vie tout en participant à la dynamisation des quartiers dans lesquels ils ont été construits .

Le site des anciens abattoirs de Montfleury en particulier n’est pas un sujet nouveau ou étrange quant au essais de reconversion ou de réhabilitation. En effet une large bibliographie de travaux ( sujets de mémoire , thèses de doctorats , travaux des étudiants d’architecture et d’arts plastiques ) ont présenté des solutions divers sous formes de projets de fin d’études ou de projets de recherche , Ainsi, Ahmed Blaïech, architecte, avait réalisé un projet d’implantation de l’école de cirque de Tunis. Fares Dhifi, sorti en 2011 de l’ Ecole supérieure des sciences et technologies du design de Tunis, a lui conçu le projet de transformation des abattoirs en un pôle culturel et artistique pluridisciplinaire ouvert sur la ville et à tout le monde : résidences artistiques, salles d’exposition, ateliers ouverts, espaces d’agrément.... Le site a été question notamment d’y implanter un marché et un centre de formation des métiers de bouche. En effet et comme sujet d’actualité durant l’année d’élaboration de ce projet de mémoire : 2020 , le conseil municipal de Tunis a approuvé le projet d’un centre d’Art contemporain au sein des anciens abattoirs grâce au soutien de l’union européenne avec un don de 5 millions de dinars qui va compléter le budget total estimé de 50 millions de dinars prévu par l’état . Cet ensemble exceptionnel à la fois de par sa superficie, sa facture architecturale et sa charge symbolique ne manque toutefois pas de susciter un certain intérêt auprès des défenseurs du patrimoine national.

Chapitre

: PATRIMOINE

1. Le patrimoine : valeur et importance Il est crucial de réviser le parcours d’évolution des courants de pensées en rapport avec le concept de patrimoine et ce avant d’entamer une réflexion propre sur ce sujet. Bien jeté dans cette recherche historique, il semble évident d’énumérer les différentes méthodes d’intervention sur le patrimoine. Cette étape que je vois synthétique, sera traitée d’une façon précise dont le but de limiter notre réponse architecturale. Ce n’est qu’à la lumière de ce premier travail que nous essayerons d’établir une réflexion personnelle.

le château d’eau des abattoirs . Prise par l’auteur

« Le patrimoine peut être défini comme un ensemble de biens, matériels ou immatériels, dont l’une des caractéristiques est de permettre d’établir un lien entre les générations, tant passées qu’à venir. Il est donc issu d’un héritage, produit de l’histoire, plus ou moins ancienne, d’un territoire ou d’un groupe social. » Le patrimoine : une ressource pour le développement, Michel Vernières

Le patrimoine jouit d’une importance particulière dans la mémoire collective d’un peuple quelle que soit sa dimension. Sa conservation est importante a tout point de vue. Il semble de nos jours une fortune délaissée qu’il convient de protéger et revaloriser dans une perspective de développement social et économique du territoire. Cette nouvelle approche du patrimoine est le résultat des actions des responsables politiques et celles des bailleurs de fonds qui sera bénéfique au niveau culturelle qu’au niveau économique.

En effet ce type de projet relatif au patrimoine reste dépendant des sources de financement puisqu'il il entre en concurrence avec d’autres domaines de coopération. Il est donc nécessaire de savoir l’apport de telles opérations de valorisation du patrimoine pour qu’on puisse y investir. Nous avons mis l’accent sur le fait que le patrimoine présente un bien collectif, ses approvisionnements et ses seuils pour un développement sont pris en compte. Ces derniers présentent un résultat issu de la relation entre le paradoxe tradition et modernité dans une société bien définie. Bien que, les contraintes financières restent les plus déterminantes dans ce domaine.

2. Le patrimoine : un bien collectif, produit d'une histoire et d'un reconnu social : Au début, il faut mentionner que tout ensemble de biens susceptible d’être ultérieurement préservé et transmis d’une génération à une autre peut constituer un patrimoine qui se compose d’un ensemble très vaste de ressources : Infrastructures, bâtiments, composantes naturelles, des biens et des équipements, des terrains etc. En plus la notion du patrimoine dépasse même la dimension matérielle. Elle est désormais également élargie à des bien immatériels tel que les pensées, la culture, les traditions etc. Tandis que, pour être certifié comme patrimoine, l’ensemble de biens, matériels ou immatériels, doit être identifié par une collectivité bien déterminée qui lui attache une valeur liée à son histoire et ses traditions et qui souhaite le transmettre. Donc, l’un de ses buts est de créer un lien entre les générations. Le patrimoine est absolument lié a l’idée de transmettre un héritage issu de l’histoire, plus ou moins ancienne, d’un territoire ou d’un groupe, d’où vient la notion de collectivité patrimonial.

Certainement, la diversité des éléments qui le constituent peut-être l’objet d’une propriété soit privée, soit publique. Alors qu’il est un bien collectif, au sens économique du terme, ce qui confirme qu’il présente un bien dont l’existence et l’usage ont une implication intense sur le bien-être de la collectivité. De ce fait, il est adéquat de prendre en compte les effets générés par la nature et l’évolution de ce patrimoine. Ces impressions sont renforcées quand des biens immatériels sont considérés comme des éléments importants.

Le patrimoine présente en quelque sorte un écosystème qui donne à la fois une satisfaction privative et du lien social. Tout dépend des comportements qu’il reçoit, la valeur de l’œuvre patrimonial est liée à celle des autres. Comme ça, un monument historique regénéré peut préserver un paysage naturel de qualité et permettre d’attirer davantage de touristes. Il en est de même d’une agriculture pensée qui respecte son environnement. Contrairement, des mines ou des carrières peuvent dégrader un paysage. Donc le patrimoine présente un milieu dont tous les éléments sont interdépendants.

Il parait comme une composition des quatre séries qui sont le fond de sa valeur. Ces séries sont de l’ordre suivant : économique, social, culturel et environnemental. De doses différentes suivant le type et la nature du patrimoine, ces quatre éléments sont simultanément présents pour constituer son existence ce qui exige qu’en dessous d’une certaine dose, ce patrimoine peut se dégrader ou disparaître. Néo moins, on peut l’identifier des façons variables avec l’échelle du territoire considéré. En ajout, les effets externes et les manifestations de complémentarité entre ses divers constituants ne sont pas absolument conformes selon le niveau social ou territorial considéré.

Alors, deux cas de figure peuvent se présenter : Le patrimoine peut être reconnu à l’échelle international, comme patrimoine mondial inscrit à l’UNESCO par exemple, ou national en tant que patrimoine classé ou inscrit à un inventaire de protection. Il peut aussi être reconnu par un groupe social ou une collectivité à l’échelle micro. Cependant, dans tous les cas, il résulte d’un processus de reconnaissance, de patrimonialisation, qui fait passer un ensemble de biens de patrimoine potentiel au statut de patrimoine reconnu.

Le commencement d’un tel processus de patrimonialisation peut se dérouler de deux méthodes. Premièrement, elle peut provenir d’initiatives extérieures au territoire où se situe le patrimoine, qu’il s’agisse d’initiatives d’organisations étrangères, internationales, ou d’administrations et d’ONG nationales. Mais aussi elle peut être issue de l’action de groupes ou de collectivités locales.

Les modalités et la nature concrètes de ce processus sont multiples. Elles sont dépendantes en premier lieu des caractéristiques du territoire considéré et de la logique et les comportements des acteurs de cette patrimonialisation référant à des modèles, et des imaginaires. Ce fait génère des problèmes qu’il convient de résoudre par des collectivités publiques dont le rôle est dès lors essentiel dans ce processus.

En plus, face à cette multitude d’acteurs de la patrimonialisation, celle-ci ne peut être séparée des modèles spécifiques de développement local auxquels ils se référent. Aussi, les conceptions chinoises centrées sur la réalisation des villes nouvelles et la rénovation massive des quartiers anciens ne semblent guère adéquates avec la conception occidentale de la conservation du patrimoine. Alors cette dernière peut apparaître comme « une vieillerie de blanc » pour reprendre une expression utilisée à Porto-Novo

(Cousin

Mengin,

2011).

Par

contre,

régénération

pour

développement social et économique d’un patrimoine nécessairement reconnu à l’échelle internationale ne va pas de soi. Cette action a besoin aussi de sa reconnaissance locale en tant que patrimoine, son appropriation par la population en relation étroite avec les réalités du développement territorial.

3. Apports et limites du patrimoine en tant que ressource pour le developpement : Le patrimoine étant une composante sociale, sa place dans les projets de développement est en fonction des buts qu’une société bien déterminée se donne en matière de développement. Aussi elle est dépendante autres types de ressources disponibles sur son territoire. Cette place est également variable selon que l’on se situe à l’échelle locale ou nationale. Ainsi les acteurs nationaux peuvent considérer que l’intérêt économique national de la création d’un barrage ou de la mise en exploitation d’une grande zone minière peuvent justifier la destruction de biens reconnus comme patrimoines. Ainsi, Les acteurs locaux y perdent le cadre de vie et les ressources liées aux activité touristiques, qu’ils en retiraient. C’est là que les conflits qui sont réglés en fonction des rapports de force politiques et sociaux sont générés à la suite de l’arbitrage des pouvoirs publics qui jouit ont une responsabilité essentielle pour déterminer la valeur qu’ils accordent au patrimoine.

Donc il n’y a pas de réponses générales relatives à l’utilisation du patrimoine comme ressource pour le développement économique et social. Elles changent d’’une société et d’un territoire à l’autre. Une grille générale d’analyse peut être organisé par contre en fonction de l’intervention du développement social et économique qui est adoptée. Aussi, si l’on accepte celle proposée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) selon lequel, le développement humain est celui de la population, par la population et pour la population.

4. Valorisation et preservation du patrimoine : La réinterprétation architecturale est un concept développé depuis quelques années. En effet cette pensée confirme que le patrimoine qu’il soit culturel, naturel ou industriel est devenu une composante indissociable de l’environnement, non seulement en tant qu’une simple œuvre mais aussi en tant qu’un organisme structurant du paysage.

Quand l’architecture du passé est réinterprétée pour servir le présent et le futur ça ne signifie pas que ses anciennes dimensions sont effacées, bien au contraire, on peut les adapter et prolonger leur cycle de vie.

Valorisation

Préservation

Redéveloppement connaissance

Préserver le bien dans des bonnes conditions

Comprendre le fonctionnement et connaitre l’histoire de ce patrimoine pour réussir le processus de valorisation

Un facteur de redéveloppement du territoire qui se trouve dans une situation économique critique

Les objectifs de la valorisation du patrimoine

Aujourd’hui, la notion de patrimoine se trouve extrêmement floue. L’intervention sur un bâtiment existant ne saurait donc se réduire à l’application d’une méthode générique, comme le préconisait les chartes d’Athènes et de Venise, mais doit être l’aboutissement d’une réflexion raisonnée et singulière sur le site concerné. Pour cela on doit fixer tout d’abord des objectifs pour notre intervention et savoir les types d’interventions et les actions permises sur le patrimoine.

5. Les principaux courants de pensée : Depuis la période révolutionnaire jusqu’à nos jours, et derrière cette volonté établie et commune de préserver l’héritage du passé, la conservation du patrimoine est au cœur de débats incessants. Nous citons ici les pensées qui ont marqué l’histoire du patrimoine.

Viollet‐Le‐Duc De 1840 à 1879, Prosper Mérimée l’inspecteur des Monuments Historiques confie à son ami de longue date l’architecte Viollet‐Le‐Duc, la restauration de nombreux monuments. Ces chantiers seront pour l’architecte une occasion d’appliquer une théorie très personnelle, qui considère la restauration comme la réinterprétation d’un bâtiment plus qu’un simple mimétisme.

« Restaurer un édifice, ce n'est pas l'entretenir, le réparer, ou le refaire, c'est le rétablir dans un état complet qui peut n'avoir jamais existé à un moment donné. » VIOLLET‐LE‐DUC, Eugène – Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIème au XVIème siècle ‐ 1854

Selon lui, peu importe, la restauration présente l’action de se restreindre formellement et techniquement au contexte historique du bâtiment, tant qu’on reste dans la continuité de l’histoire du lieu.

« Ne pouvant employer le fer forgé ou la fonte en grandes pièces, ce n’était qu’à l’aide de combinaisons d’appareil, d’un système d’équilibre des résistances et des poussées, qu’ils parvenaient à élever des vaisseaux tels que ceux de nos grandes cathédrales. Or nous possédons ces moyens qui leur manquaient. Le fer nous permet des hardiesses à peine tentées, à la condition d'employer cette matière en raison de ses qualités. » VIOLLET‐LE‐DUC,

Eugène

‐

Entretiens

sur

l’architecture – 1854

Parmi les multiples chantiers de restauration qui lui ont permis de mettre en l’application sa pensée, aucun ne fut autant controversé que son projet pour Notre Dame de Paris. La flèche médiévale qui surplombait la cathédrale à la croisée de la nef et du transept ont été détruite pendant la Révolution Française, son ami lui propose un projet de reconstruction. Ce dernier établit alors une flèche immense, qui ne reprend ni la forme, ni les proportions de l’ancienne et remplie le bâtiment de sculptures nouvelles. Inachevé, son projet prévoyait même la construction de deux nouvelles tours. L’œuvre de Viollet‐Le‐Duc suscitera de nombreuses critiques. On lui reprochera notamment de corrompre l’aspect d’un bâtiment ancien pour le conformer à l’idée qu’il s’en fait, et de nuire à la lisibilité de l’histoire de l’œuvre. Quoi qu’il en soit, on ne peut pas nier que ses interventions ont sauvé de nombreux monuments.

Aloïs Riegel Au début du XXème siècle, Aloïs Riegel se présente parmi les premiers à proposer une théorie qui décompose la notion générique de patrimoine. Il distingue ainsi des différentes valeurs de mémoire qui préconisent chacune un style d’intervention spécifique.

« La valeur d’ancienneté Du point de vue du culte de l’ancienneté, on ne doit pas veiller à une conservation éternelle du monument dans son état d’origine, mais à une représentation éternelle du cycle de la genèse et de la disparition qui demeure assurée si à l’avenir, d’autres monuments remplacent ceux d’aujourd’hui. La valeur historique s’avère d’autant plus grande que l’état d’origine du monument est demeuré inaltéré. Le culte de l’historique veut arrêter toute dégradation mais sans toucher à celles déjà accomplies qui justifient son existence. La valeur commémorative Le culte de la commémoration prétend à l’immortalité, au présent éternel. La dégradation naturelle qui s’oppose à la réalisation de cette prétention doit donc être combattue avec ardeur et sans cesse enrayée. La restauration constitue donc le postulat fondamental des monuments commémoratifs. »

RIEGL, Aloïs – Le culte moderne des monuments ‐ 1903 La pensée de Riegel est l’un des principaux fondements des pensées du XXème siècles liés au patrimoine. Il induit que les grands monuments ne sont pas les seuls porteurs d’une « valeur de mémoire ». C’est un premier pas vers l’élargissement de la définition des monuments historiques, et la prise en compte de l’architecture vernaculaire, jusqu’alors délaissée.

La Charte D’athènes Pour La Restauration Des Monuments Historiques En 1931 se tient à Athènes le premier congrès international des architectes et techniciens des monuments historiques. Une charte sera rédigée, dictant les règles à suivre en cas d’intervention sur un monument historique. Cette « charte d’Athènes » ne doit pas être confondu avec le document homonyme établi par Le Corbusier et les fondateurs du mouvement moderne.

« Sept résolutions importantes furent présentées au congrès d'Athènes et appelées "Carta del Restauro" : 1‐ Des organisations internationales prodiguant des conseils et agissant à un niveau opérationnel dans le domaine de la restauration des monuments historiques doivent être créées. 2‐ Les projets de restauration doivent être soumis à une critique éclairée pour éviter les erreurs entraînant la perte du caractère et des valeurs historiques des monuments. 3‐ Dans chaque État, les problèmes relatifs à la conservation des sites historiques doivent être résolus par une législation nationale. 4‐ Les sites archéologiques excavés ne faisant pas l'objet d'une restauration immédiate devraient être enfouis de nouveau pour assurer leur protection. 5‐ Les techniques et matériaux modernes peuvent être utilisés pour les travaux de restauration. 6‐ Les sites historiques doivent être protégés par un système de gardiennage strict. 7‐ La protection du voisinage des sites historiques devrait faire l'objet d'une attention particulière. »

Charte d’Athènes – 1931 Pour la première fois, cette Charte établie une méthode détaillée et rigoureuse de restauration. Cette réflexion arrive à une époque où les stigmates de la première guerre mondiale sont encore bien visibles, et ont ravivé la volonté de préserver les traces du passé.

La charte de Venise Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’urgence de la reconstruction favorise le développement de théories, issues du mouvement moderne, fondées sur la tabula rasa. Ces méthodes constructives font bientôt l’objet de violentes critiques.

La Charte Internationale sur la Conservation et la Restauration des Monuments et des Sites, élaborée à Venise en 1965, est une réaction face aux théories modernes, fondées sur la destruction des bâtiments anciens. Cette charte de Venise constitue une étape majeure dans la politique actuelle de conservation du patrimoine. Pour la première fois, la définition même du « monument » est mise en cause.

« La notion de monument historique comprend la création architecturale isolée aussi bien que le site urbain ou rural qui porte témoignage d'une civilisation particulière, d'une évolution significative ou d'un événement historique. Elle s'étend non seulement aux grandes créations mais aussi aux œuvres modestes qui ont acquis avec le temps une signification culturelle. »

La charte de venise , 1964 La conservation du patrimoine ne se limite plus aux ensembles architecturaux les plus spectaculaires. Cette réflexion aboutira à la prise de conscience de l’importance de l’architecture vernaculaire, parfois dernier témoin d’un mode de vie disparu. Saluée ou décriée, la charte de Venise est aujourd’hui un document incontournable pour qui intervient sur un bâtiment existant. Ses partisans lui vanteront un grand respect pour le patrimoine, et en verront un rempart nécessaire contre les dégâts irrémédiables d’une intervention mal avisée sur un monument historique. Ses détracteurs lui reprocheront ses règles trop étriquées, qui nuisent à la création architecturale, et emprisonnent le monument dans une forme figée.

Les theories actuelles Les penseurs actuels, sur les traces de Riegel, reviennent pour la plupart sur une réflexion théorique sur la notion de patrimoine.

Globalement, ces pensées concordent toutes à élargir la notion de patrimoine à tout ce que le passé nous a légué, sans distinction d’époque ni de critère esthétique. Cette remise en question de la conception du patrimoine a permis la prise de conscience de l’importance des vestiges de l’ère industrielle, qui jusqu’alors étaient délaissés par les Monuments Historiques. La notion de patrimoine est aujourd’hui extrêmement floue. L’intervention sur un bâtiment existant ne saurait donc se réduire à l’application d’une méthode générique, comme le préconisait les chartes d’Athènes et de Venise, mais doit être l’aboutissement d’une réflexion raisonnée et singulière sur le site concerné.

6- Moyens d'intervention Une réflexion actuelle sur le parti architectural approprié à une intervention sur un bâtiment existant ne se résume pas à une simple application d’une méthode universelle: pour etre capable de déduire de l’étude du site l’intervention la plus appropriée, il est nécessaire aussi d’avoir étudié , dans un premier temps , les différentes solutions dont on dispose.

1- La Restauration Il s’agit de guérir le bâtiment des cicatrices qu’il a subi au cours de sa période d’usage, afin de lui redonner toute son ampleur.

« Au cas où une restauration apparaît indispensable par suite de dégradations ou de destruction, elle recommande de respecter l'œuvre historique et artistique du passé, sans proscrire le style d'aucune époque. » Charte d’Athènes – 1931 « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s'arrête là où commence l'hypothèse ». Charte de Venise ‐ 1965

La restauration semble ici une action rigoureuse et scientifique de reconstitution. L’exemple évoqué plus haut de Sainte Sophie de Constantinople suffira à nous montrer que la réalité n’est pas si simple : les architectes et archéologues en charge de la restauration se sont trouvés face à un intéressant dilemme : les mosaïques byzantines, remarquablement conservées grâce à l’attention des sultans ottomans, étaient dissimulées derrière les stucs ornés de calligraphie arabe. La mise à jour de ces icônes avec la destruction de ces stucs, témoignages de plus de cinq siècles de l’histoire du lieu. Il est simple que la restauration ne se réduit pas à la remise en état du monument à une époque donnée, mais qu’il convient de trouver un compromis qui permet de mettre en valeur toutes les étapes cruciales de la vie du bâtiment. La plupart des monuments historiques sont le résultat d’une succession de constructions, destructions, reconstructions, transformations. La restauration doit donc jongler avec la singularité de chaque bâtiment. La restauration ne se résume donc pas à une simple restitution. C’est, comme nous l’avons vu, le point de vue mis en avant par Viollet‐Le‐Duc.

« Restaurer un édifice, ce n'est pas l'entretenir, le réparer, ou le refaire, c'est

rétablir dans un état complet qui peut n'avoir jamais existé à un moment donné. » VIOLLET‐LE‐DUC, Eugène

Les dégradations d’un bâtiment font partie de son histoire. Certains se fondent sur ce constat pour s’opposer à la restauration systématique, au nom du respect de cette histoire.

« Sur une œuvre nouvelle, une dégradation prématurée nous gêne autant qu’une restauration récente sur une œuvre ancienne. C’est plutôt la perception du cycle nécessaire de la genèse et de la disparition qui plait à l’homme du début du XXème siècle. » RIEGL, Aloïs – Le culte moderne des monuments ‐ 1903

EXEMPLE : TRAVAUX DE RESTAURATION DE LA CHAPELLE ROYALE DE VERSAILLES

La chapelle palatiale du château de Versailles est actuellement en cours de travaux, c'est la toiture et ses ornementations compliquées qui sont au cœur du chantier, bâché pour l'occasion d'une toile reproduisant en trompe-l'œil. C’est le Monument le plus élaboré et le plus abouti du palais, la présente chapelle est loin d'être la première mais au gré des changements et des démolitions diverses et quasiment ininterrompues, Louis XIV aura plusieurs chapelles successives. Les travaux de la chapelle que l'on connaît, commence en 1687 et ne sera vraiment terminé qu'en 1710, cinq ans avant la mort du souverain.

L'intéressé aura suivi le

chantier de très près. La dernière partie de la vie du roi, travaillé par la piété et les scrupules religieux, fait en effet de la chapelle une forme de projet idéal pour un monarque vieillissant et soucieux de faire son salut après la mort.

Depuis le règne du Roi-Soleil, la chapelle n'a que très peu changé et c'est un des rares témoins architecturaux du véritable palais de Louis XIV, largement transformé par ailleurs.

La Chapelle Royale de Versailles Avant et Après la restauration

2 - La Réhabilitation Il apparait que l’évolution d’un usage au sein de la société exige un remaniement de l’architecture du vestige, pour l’adapter aux besoins modernes. Ce phénomène d’actualisation d’un bâtiment n’est pas neuf. L’aspect économique justifie souvent la réhabilitation d’un bâtiment ancien. Ainsi, alors qu’un chantier de démolition et de reconstruction serait trop coûteux, de nombreux quartiers, parfois insalubres, sont réhabilités sous la pression du marché immobilier. Nous nous intéresserons toutefois d’avantage aux cas où la volonté de conserver le bâtiment est à l’origine du choix de la réhabilitation. Dans ce cas, il ne s’agit évidemment pas de mettre au goût du jour un bâtiment existant, mais d’élaborer un projet qui utilisera la singularité de son architecture au service de son usage. A l’inverse, si l’architecte engage un bras de fer entre son projet et l’existant, la réhabilitation sera un échec. Un projet dont la seule qualité est de proposer des espaces agréables sans trop défigurer le bâtiment existant est un non-sens. Le projet de réhabilitation doit mettre en lumière les qualités architecturales et historiques de l’existant. Il ne peut donc être mené sans une réflexion sur la relation entre le bâtiment ancien et le projet nouveau: Est‐ce que le projet met en valeur l’existant ?

EXEMPLE : Ancienne halle SNCF réhabilitée à Paris Située dans le 18ème arrondissement de Paris, « la Halle Pajol, ancienne halle SNCF construite en 1926, devenue une friche industrielle avant d’être rachetée par la Ville de Paris en 2004, a fait l’objet en 2007 d’un concours de réhabilitation remporté par JOURDA ARCHITECTES PARIS en 2008 » Récemment inaugurée, en septembre 2013, la Halle Pajol est accessible depuis l’esplanade et la rue Riquet du quartier de La Chapelle. Déployée sur 9 500 m², la Halle, sous ses airs de dame de fer et de dame de bois, dévoile un jardin public partiellement abrité par les bras métalliques de la nouvelle structure. Bouleaux, cèdres, nénuphars dans les bassins de rétention, fleurs sauvages…au milieu des voies, là où l’industrie l’avait oublié, la nature a repris ses droits.

Ancienne halle SNCF réhabilitée à Paris- www.architecturebois.fr

Ainsi transformée pour de nouveaux usages, la Halle Pajol marque architecturalement l’exemple « d’une démarche de développement durable poussée au maximum dans le respect de l’histoire du site et du patrimoine existant ». Inscrit dans cette logique, le jardin public accueille un espace partagé « où les habitants du quartier cultivent des plantes potagères et toutes sortes de fleurs ». Françoise-Hélène Jourda

3 - La Reconversion A- le recrée De nombreux bâtiments ont été construits pour répondre à un besoin qui n’existe plus de nos jours. Le bâtiment est alors obsolète. La reconversion consiste à lui attribuer un nouvel usage.

« La Conférence recommande de maintenir l'occupation des monuments qui assure la continuité de leur vie en les consacrant toutefois à des affectations qui respectent leur caractère historique ou artistique » Charte d’Athènes – 1931

Avec la reconversion, on est face à deux problèmes : le futur d’un bâtiment délaissé et la recherche d’une implantation pour un programme. Nous sommes redevables d’abord d’atteindre quelques principes qui vont assurer un accord d’intervention tel que :

➢

La compréhension du bâtiment :

La Compréhension et la maîtrise de l'existant est une

étape

cruciale

qui

précède

toute

Intervention. Le fait de comprendre l'aspect fonctionnel structurel et le rôle culturel du bâtiment aide à la réussite de la préservation de l'identité du lieu où on va intervenir. Ce principe permet de faciliter le parcours de la réussite de notre reconversion cohérente.

➢

La forme dicte la fonction :

La reconversion sera réussie si nous ferons face à la dialectique forme/fonction nous sommes loin du Principe de Luis Sullivan « Form Flows Function » mais plutôt c’est notre espace qui va dicter notre programme à Insérer.

➢

Le dévoilement de l’origine du bâti :

L'acte

matériaux

reconversion de

doit

construction

valoriser les

les

détails

architecturaux de l’œuvre qui expriment une culture, un mode de vie et une adaptation à un contexte bien déterminé

➢

La lisibilité d’intervention :

Une stratification dans le temps doit être claire et lisible à travers la reconversion. La Différenciation au niveau des techniques d'Intervention des matériaux qui ont pour but la distinction entre l'existant et l’ajout sans défigurer l'image de l'œuvre . Stratification du bâtiment.

➢

Le dialogue ancien-nouveau :

Les deux architectes Philippe Robert et Bernard Reichien ont affirmé : « La reconversion n’est pas un art mineur, [...] c’est bien de création qu’il s’agit. Car intervenir sur un édifice existant, c’est composer avec lui, c’est jouer avec des contraintes qui s’ajoutent à celles du programme et des règlements. Ces contraintes sont des supports à l’imaginaire » La composition avec les éléments Initiale de l'œuvre l'un des Principes les plus importants de la reconversion le développement de l'Existant à

Composer avec l’existant.

travers les Solutions architectural de nos jours

➢

La sympathie avec l’édifice :

« Il faut actualiser la signification du monument, éclairer le témoignage du passé d’un nouveau jour qui le rende perceptible par une sensibilité de notre époque. Ce sont parfois des éléments nouveaux qui mettent en valeur ceux du passé » (Maheu, 1986) L’intervention ne doit être pas imposante. Car le bût de la reconversion est de valoriser l’édifice et le préserver et non pas l’écraser.

Mettre en valeur l’existant.

b) Les actions du recrée ➢

Construire dans l’édifice : La boite dans la boite

Les grands espaces ouverts sont synonymes de flexibilité. Mais cette polyvalence une fois conquise, il est parfois nécessaire de trouver de nouvelles limites entre les différentes parties. Parmi toutes les solutions qui existent, le cube intérieur rencontre un franc succès car il s’avère peu gourmand en place. Il permet d’isoler hors de certaines activités et d’aménager des rangements sur peu de mètres carrés. Assurer un détachement et l’indépendance entre l’existant et le nouveau, donc on est dans le principe conteneur/ contenu.

EXEMPLE : Le Fresnoy France : Un ancien complexe de divertissement reconverti en lieu d’étude et de projection.

Le Fresnoy France : www.miesarch.com

➢

Construire à côté de l’édifice : l’extension horizontale

Si le programme proposé est chargé et que l’existant ne suffit pas, on a recours à ajouter ou compléter l’édifice par une construction contemporaine. La greffe peut être liée par juxtaposition ou collée à l’édifice existant.

EXEMPLE : Saint Roch de l’Achigan City Hall , Affleck de la Riva architects Montreal, Quebec

Saint Roch de l’Achigan City Hall

La capacité du cuivre ici à capturer l'essence de l'architecture à la fois historique et contemporaine est mise en valeur à travers une mansarde restaurée qui respecte sa provenance du XIXe siècle et la nouvelle tour d'escalier qui est résolument contemporaine, Le projet crée un dialogue entre le bâtiment patrimonial restauré et un ajout moderne qui abrite un nouveau hall d'entrée, un ascenseur et une tour d'escalier généreusement vitrée.

➢

Construire sous /sur l’édifice : l’extension verticale

Si l’espace est insuffisant pour accueillir un programme et qu’on a une insuffisance à coté, dans ce cas l’ajout d’une partie en dessus et parfois on agit en dessous

EXEMPLE Caixa forum à Madrid Espagne , Herzog & de Meuron , 2008 8.000 m2

Caixa forum à Madrid coupe schématique

Caixa forum à Madrid

➢

Agir en négatif :

En cas où on a une perte d’espace et que l’édifice dépasse la surface nécessaire, une soustraction ou un retrait est permis afin d’alléger les constructions massives.

Exemple de patios pour assurer le passage de la lumière.

➢

LE PALIMPSESTE ARCHITECTURAL :

Bâtir en milieu historique pose un défi épineux. Comment inscrire le bâtiment dans son époque sans nier les traces du passé qu’il côtoie ? Souvent proposé comme solution, le mimétisme représente pour plusieurs une approche simpliste. Sans faire table rase du passé, certaines options revêtent un réel intérêt. Parmi elles, le palimpseste. Il s’agit d’intervenir légèrement sur l’œuvre de façon que notre geste soit à la fois lisible et non remarquable : Deux projets se distinguent en mettant l’accent sur la diversité des époques d’occupation du site.

LA BIBLIOTHEQUE DE CHARLESBOURG - Arrondissement de Charlesbourg

Conclusion

Les différents courants de pensée , chartes et attitudes envers le patrimoine qu’on a évoqué dans ce chapitre semblent être différents , et ils le sont , chacun défend ses règles et ses principes , mais en conclusion ils convergent tous vers un objectif commun issu d’une convexion commune , c’est que le « Patrimoine » représente une richesse a protéger et a mettre en valeur , et qu’il nécessite une intervention convenable et un soin particulier afin de le faire .

L’aboutissement a une reconversion réussite, requiers une approche bien réfléchie qui doit tenir compte de ces grandes lignes : - Il est indispensable de mettre en exergue la dimension historique et culturelle que présente une friche a fin de la patrimonialiser. - Le contexte social dans lequel s’inscrit ces friches est primordial au développement d’un programme fonctionnel qui fait participer les habitants des quartiers avoisinants, - Il y’a un équilibre qu’on doit maintenir entre la rentabilité du projet ainsi que ses rapports sociaux culturels, cet équilibre permet de présenter de bon résultats de reconversion. - Au niveau architectural , La nouvelle intervention doit obligatoirement respecter le style architectural du patrimoine en question , ne pas l’effacer ni l’estomper.

Chapitre

II les abattoirs de Montfleury :

ontfleury est un quartier situé au sudouest de Tunis, capitale de la Tunisie. C'est l'un des premiers espaces aménagés sous le protectorat français. Et représentait la banlieue de la ville de Tunis Durant la période coloniale. Il sera appelé en premier temps « Koffret Koril » comme la société qui l’a construit avant de prendre le nom de Montfleury La construction de ce quartier a eu lieu après la création des abattoirs comme une réponse a l’étalement urbain et au projet de développement de la ville de Tunis. Le style architectural qui domine les constructions de ce quartier est le style art-deco avec quelques constructions de type art moderne qui ont été bâties plutard pendant les années 70 Plusieurs villas et d’immeubles ont été bien entretenus et gardent encore leurs aspects originels, malgré que plusieurs propriétaires ont choisi de procéder a des modifications et extensions a leurs ouvres, ce qui garantie toujours une continuité architecturale des villas et des immeubles du quartier.

Montfleury, avec ses richesses architecturales a besoin d’une intervention des autorités pour élaborer un programme de protection digne de ce témoignage historique .

Introduction les anciens abattoirs de Tunis ont été construits en 1887, quelques années après le protectorat français, avec un caractère architectural colonial, dans le but d’accueillir bien évidemment la fonction d’un abattoir municipal qui servait jusqu’au années 70 la plupart des boucherie de la ville.

les anciens abattoirs au début des années 90

Ayant subi le même désintérêt que les bâtiments de cette même époque ,et qui occupent une grande partie du centre ville de Tunis, aujourd’hui désaffectés laissés a leur sort dégradation très avancée.

ces bâtiments se trouvent

et dans un état pathologique de

Ce bâtiment centenaire, emblématique de la construction coloniale qui présente une mémoire des lieux a subi ,depuis sa désertassion ,Plusieurs tentatives d’intervention , il a été choisi pour accueillir le cirque national de la Tunisie ,et il a été aussi proposé pour abriter la cité de la culture situé aujourd’hui a Mohamed V . Aucune de ces proposition n’a été retenue et il est aujourd’hui exploité par la municipalité de Tunis pour des activités inappropriées : une fourrière municipale , un lieu de décharge et un parking pour les camions poubelles .

l’effet néfaste de la dégradation et de la Détérioration ne touche pas seulement les bâtiments qui constituent les abattoirs mais affecte aussi négativement tout

paysage urbain de la ville de Tunis surtout que cet établissement est visible quotidiennement par des milliers de citoyens puisqu’il est situé dans un emplacement stratégique a l’entrée sud de la capitale caractérisée par un trafic routier très dense .

LES ABATTOIRS : Historique et évolution

Les anciens abattoirs de Tunis, constructions municipales économiques datant de 1887, sont des bâtiments héritages de l'époque coloniale. Avant la colonisation, La ville était dépourvue d'abattoirs. Persuadés de la nécessité de cet équipement pour la ville, les colons l'ont construit selon un modèle architectural préétabli, prototype déjà utilisé en France, ne prenant nullement en considération les spécificités de l'architecture locale.

A l'époque coloniale, les abattoirs étaient situés extra muros, du côté faubourg nord, et formaient une charnière entre la ville et la campagne permettant ainsi le ravitaillement des abattoirs en bétail et la ville en viande. Les abattoirs de Tunis, étaient divisés en trois quartiers distincts : chrétien juif et musulman, division résultant du mode d'abattage particulier à chaque religion, complétés de deux installations spéciales, tout prés du quartier chrétien : le quartier militaires et l'abattoir des porcs.

Après avoir perdu leur fonction d'origine, les abattoirs ont subi une reconversion partielle et spontanée, en effet, ils sont en partie utilisés comme abattoirs de volailles, lieu de sélection de poisson, services municipaux, dépôts municipaux, centre formation professionnelle, centre de protection animale,..... En 1994, la ville a connu une extension, qui a englobé les abattoirs dans le tissu urbain et leur a fait perdre leur position charnière entre la ville et la campagne . Cette situation a amené les responsables municipaux à transférer les abattoirs à la sortie sud de Tunis ( route de zaghouane ), dans la même logique d'implantation à s'avoir en périphérie de la ville et en contact avec la campagne . D'où la désaffectation des anciens abattoirs . Après l'indépendance, les trois quartiers sont devenus respectivement les abattoirs des bovins, des chevalins et des ovins, quant aux deux installations spéciales, elles n'ont subit aucun changement d'affection. Aujourd’hui , ces bâtiments sont envahis de détritus et de constructions parasitaires, ils sont utilisés comme

Fourrière municipale. Service de signalisation routière. Service de propreté où se fait le lavage des camions. Dépôt de l'ONAS. Des constructions, parasitaires servent comme dépôts municipaux.

Conclusion

Toutes les affectations, qui sont accueillies dans les anciens abattoirs n'ont pas, en fait, contribué, à leur entretien, ni à leur mise en valeur, bien au contraire. elles ont poussé à leur dégradation et à leur vétusté, puisque, les affectations étaient des activités de service polluantes et dévalorisantes, et qu'elles ont été implantées sans aucun soucis d'entretien et de conservation du bâti.

Contexte urbain et accessibilité

Contexte urbain

Montfleury et précisément ses anciens abattoirs se trouve au centre de plusieurs quartiers qui sont très différents au niveau des classes sociales qui l’abritent , leurs activités et leur densité. De l’est , le site est délimité par le cimetière de Djallez qui présente un écran vert et une échappée visuelle qui crée un contraste dans le paysage urbain du site et présente en même temps un coup d’œil a l’histoire du site avant l’étalement du bâti . De l’ ouest et juste a coté des abattoirs on trouve le quartier chic de Montfleury le

banlieue

Tunis

pendant

protectorat français avec sont style néoclassique

,héritage

savoir

faire

français qui fait un rappelle au style architectural de ces derniers . La Ouradia , un quartier populaire très dense occupe le sud du site , juste après le régie du tabac

Cet emplacement central et stratégique est donc l’une des particularités de ce site et qui lui offre un potentiel très important

pour

reconversion ,

être

sujet

La morphologie du site

La lecture du PAU nous montre que La parcelle occupée par les anciens abattoirs de Tunis (Zone fonctionnelle de forte densité UC3 ) présente un carrefour non seulement des routes qui y mènent mais aussi des équipements qui l’entourent . L’environnement immédiat du site est d’une variété fonctionnelle exceptionnelle : hospitalisation : hôpital militaire et l’hopital Habib Thameur , économie : régie du tabac plusieurs petits commerces , Transport ( Station Beb Alioua , stations métro 6 et 1 ) Stations de bus 28 /116 … avec une domination des activités a caractère éducatif : ENSET (école d’ingenieurs ) école normale d’instituteurs , plusieurs écoles primaires/collèges/lycées , foyer universitaire ; institue préparatoire aux études d’ingenieurs de Tunis IPAEIT , centre pédagogique ,,,

Foyer univer

Régie du tabac 22m Les abattoirs 15m

Vers l’avenue 9 avril

Le site d’intervention Route Nationale P1 vers l’autoroute

Equipement militaire Equipement divers Station de transport en commun Equipement éducatif

rsitaire 40 m Entourés par le régie du tabac du coté nord et l’école supérieure des ingénieurs ainsi que son foyer universitaire du coté nord , d’hauteurs respectives 22 et 40 mètres , les bâtiments des anciens abattoirs avec leur hauteur de 15 mètres semblent être écrasés par rapport a leur environnement immédiat

Accessibilité

Densité de flux

Station du métro « Mohamed Manachou » ligne 1 et 6

Vers Ben Arous – Mourouj ..

A 50 mètres nord du site on trouve la gare routière sud de Beb Alioua celle des louages et des bus qui présente la porte sud du pays Le site est aussi desservi par la route nationale P1 qui marque le début de l’autoroute (de largeur de 40 m ) ainsi qui l’avenue Taha Hassine ( 25m ) qui le raccorde avec le quartier 9 avril 1938 . D’autre part on trouve les gares de métro 6 et 1 « Mohamed Manachou » qui mènent respectivement au Mourouj et Ben Arous . Le site représente donc un carrefour routier de toutes types de transport ce qui le permet d’abriter une fonction destinée a un publique large et des flux importants .

Flux Piéton Flux véhiculaire

Organisation Globale De L'ensemble (1)

Par leur dimension et leur organisation, les anciens abattoirs de Tunis se situent entre l'échelle

architecturale

d'un

bâtiment

composition aérée et l'échelle urbaine . Ils forment, en soi, un tissu proche du semi-urbain constitué des bâtiments délimités par des rues, isolés, mais organisés selon des axes de symétrie, des alignements, des juxtapositions,

(2)

les rues sont tracées, lisibles, bien définies par le bâti, elles constituent, la composante urbaine essentielle de l'ensemble .

Les bâtiments sont conçus non seulement comme un ensemble, mais aussi comme un groupement d'éléments, formant les quartier, dont chacun possède une certaine autonomie qui se traduit par une introversion de sa composition : les noues et les façades de leurs trois bâtiments se font écho . L'ensemble est introverti, et n'exprime pas

Les

s'articulent de manière symétrique rapport à

dialogue

avec

l'espace

urbain,

deux

quartiers

musulman

juif

aucune façade ne donne sur l'extérieur

l’axe principal

hormis celles des deux pavillons d'entrée

quartier

qui, par leur composition, possèdent

alignement par rapport à cet axe créant

quatre façades équivalentes, leurs toits à

ainsi

pans multiples font aussi exception dans

secondaire

cet ensemble de toits à deux versants et

l'axe principal de pénétration .

marquent

ainsi

début

composition globale des abattoirs,

(1)

de l’entrée, tandis que le

chrétien

nouvel (2)

vient axe

se de

placer

pénétration

perpendiculairement croisant

la composition générale est entourée par Des bâtiments du quartier militaire, le logement de fonction et le quartier chevalin

. Une

homogénéisation

l'ensemble se traduit par la simplicité du traitement

des

façades,

répétition

module de bâtiments-types et l'utilisation d'une couverture en tuiles rouges pour l'ensemble des bâtiments .

Bâtiment type 1

Typologie des bâtiments

bâtiment existant type 1 (auteur)

Bâtiment immense , qui abritait la fonction principale de l’ensemble : l’abattage des animaux , il occupe le centre de chaque quartier de d’abattage et il est l’élement de plus remarquable de l’ensemble Sa façade principale de 15 mètres de hauteur et de 29 de largeur , est tripartite est symétrique , l’entrée est marquée par une ouverture vitrée surmontée d’une sculpture de tète de bœuf , les ailes sont marquées par une fenêtre dont la séparation au milieux présente le niveau de la dalle de l’etage

Le plan : composé d’une nef centrale de 10 mètres de largeur et 29 mètres de longueur , c’était le lieux de l’abattage des animaux et deux nefs latérales qui servaient pour l’écorchage .

Figure : plan bâtiment Ech 1/500

Bâtiment type 2

Plan bat 2 Ech 1/500

bâtiment existant type 2 (auteur)

• D’une longueur de 35 mètres et 5m de largeur , le bâtiment se montre oblong , comportant 3 entrées et deux étages

Bâtiment type 3

bâtiment existant type 3 (auteur)

Plan bat 3 Ech 1/500

• Il hébergeait la comptabilité et servaient de réfectoire est sanitaires

Bâtiment type 4

Plan bat 3 Ech 1/200

bâtiment existant type 4 (auteur)

• Bâtiment a caractère administratif qui marque l’entrée principale du site, • Le plan : composé d’un rectangle de 11 mètres de coté , un hall centrale construisant l’axe entre l’entrée et le cage d’escaliers qui mène vers l’étage supérieur

Bâtiment type 5

Plan bat 4 Ech 1/500

bâtiment existant type 5(auteur)

• Le dernier bâtiment se trouve juxtaposé a la bordure du site , près de l’entrée secondaire , il fait 47 mètres de longueur et 8 mètres de largeur découpé en 5 entités • Son façade partage la tripartition des autres bâtiments mais se distingue par deux volumes secondaires au dessus

Le Système structurel Système de murs porteurs

Le système structurel utilisé dans la

Figure : descente des charges

construction des anciens abattoirs est un système traditionnel de ferme avec murs porteurs , des murs en pierre d’épaisseurs qui varient entre 60 et 40 cm selon l’hauteur des plafonds . La

première

figure

présente

une

schématisation de la descente des charges de la toiture vers les murs et puis vers le sol .

A l’interieur des bâtiments , les dalles des étages sont faites avec un système de corps creux avec des poutres IPN.

Figure : restitution de l’intérieur du bâtiment

Quant aux mezzanines et escaliers ils sont construits en bois.

,les murs sont reliés par des poutrelles en acier de 30 cm d’hauteur , mais ces derniers représentent juste des railles qui portait les palans de viande et n’ont aucun rôle structurel.

La charpente en bois L’ensemble est couvert par une structure de charpente en bois ;une ferme couverte de tuiles entourée d’un réseau d’évacuation d’eau pluviale avec un système ingénieux de structure qui entremêle bois et câbles en acier ,la charge est transmise au murs porteurs par des jambes de forces ( les appuis) et la ferme inferieur est remplacée par des tirants en acier pour plus de résistance au poussée transversale.

Dans les hangars, entrepôts, magasins, etc., où les combles ont une longue portée

supporter

où de

l'entrait plancher,

n'a

pas

peut

supprimer l'entrait et le remplacer par un tirant en fer boulonné aux blochets et relié au poinçon par une aiguille en fer. Voir Figure La pièce qui est le plus ordinairement remplacée par du fer est la poutre-tirant à laquelle on substitue un tirant, sorte de tringle ronde en fer forgé, soutenue dans son milieu par une autre tringle ronde verticale en fer attachée au poinçon

Le plan et la perspective du système qui réunit la jambe de force au blochet, lien auquel le tirant est boulonné.

Vue de dessus et en perspective, le détail de l'assemblage du tirant avec le poinçon

• Même si quelques éléments de structure dans les bâtiments sont atteints par les effets de dégradation et par les effets de temps , la base porteuse reste réparable et les traces de ce système ingénieux de structure traditionnel est bien conservable .

• De plus ce système de charpente offre une grande capacité d'adaptabilité et un potentiel très important de reconversion. • Toutefois, une charpente traditionnelle facilite l'optimisation de la surface habitable. En effet, plusieurs espaces peuvent être aménagées dans l'intégralité du volume disponible sous la charpente. Sa souplesse d'utilisation rend également la charpente traditionnelle adaptable à un large spectre de projets. • Elle peut également constituer un élément décoratif à part entière et conférer un certain cachet à un intérieur ancien, lorsque ses poutres en bois sont laissées visibles à l'intérieur des projets. • Autre avantage, sa structure en bois de forte section la rend particulièrement résistante en cas d'incendie : il n'est pas rare que la charpente résiste au ravage des flammes.

Conclusion

Matérialités et Significations La Pierre Symbole de la propriété , la puissance , sobriété utilisée pour faire les murs porteurs et comme éléments décoratifs .

Le Bois utilisé dans les transitions , les porte la mezzanine et les escaliers / une réserve de fraîcheur, d'eau et de chaleur associées, comme une sorte de matrice. symbole maternel.

Elle

est

source

d'une

régénérescence .

L’Acier Utilisé dans la fabrication de plusieurs éléments structurels et la persienne française

, représente la solidité, la matérialité la perfection et le fer la guerre.

Le Verre le symbole de fragilité, de finesse et de transparence : l’utilisation assez timide de ce matériaux dans la construction des bâtiments indique un aiguillage vers la discrétion , l’obscurité , sa secrété.

e temps , Dans chaque coin du site , nous montre une trace du savoir faire , de l’ingéniosité de l’harmonie et de la cohérence avec lesquels les bâtiments ont été construits.

“

Hormis les têtes d’animaux sculptées sur les frontons, les abattoirs de Montfleury ont perdu toute trace de leur identité originelle. Seule l’âme du lieu semble résister.

“

Cécil Thuillier

descriptif pathologique

Degré de dégradation

Vide Architecture coloniale Constructions ajoutées ultérieurement Espace exploité par l’hopital militaire une zone de décharge matériaux de construction , déchets …

La différence entre les degrés de dégradation l’abattoir

est

des

bâtiments

due

plusieurs

facteurs dont:

• Les fonctions qu’ils occupaient

• L’incendie suite a des tentatives de vol après la révolution de 2011 . • L’exploitation actuelle

55 plan masse google earth ech 1/2000

Bâtiment 1 : dégradation très avancée

Le premier bâtiment celui a gauche de l’entrée

présentant

auparavant

quartier juif de cette composition et utilisé aujourd’hui par la municipalité de Tunis comme un entrepôt de stockage des conteneurs

déchets

parking/station de lavage

pour les

camions de poubelle est le bâtiment le plus détérioré de l’ensemble. Sa toiture s’est complètement disparue suite a la dégradation de la structure qui la portait Toute la menuiserie du bâtiment s’est dégénérée : les portes en bois et en acier , les fenêtres , les gardes corps et la mezzanine ont disparu. Non seulement l’enduit mais aussi les murs derrière sont dégenrés et étant une structure

murs

porteur

une

reconstruction très avancée doit être le sujet d’intervention A l’intérieur du bâtiment la dalle en corps creux

IPN

est

dans

état

dégradation très avancée Le bâtiment fut brulé en 2011 , suite a des tentatives de vol après la révolution , ce qui a aggravé son état de dégradation .

Bâtiments 2&3 : Dégradation assez modérée

Les deux autres ensembles de bâtiments se trouvent dans un état beaucoup moins détérioré. Les toitures sont partiellement abîmées surtout aux extimités et au niveaux des gouttières et des descentes d’eaux. La structure en charpente en bois est encore préservée ce qui n’empêche pas qu’elle

nécessite une

intervention

restauration . Surtout au niveau des appuis (les jambes de force) Plusieurs ouvertures sont fermées soit par la maçonnerie soit par la tôle suite a l’effondrement

vitrage

des

persiennes Divers

structures

détails

caractéristiques au sites et portants une partie de la mémoire qu'il abrite comme le tour d’eau et les sculptures de tètes animales sont aussi dans un état de détérioration

avancée

nécessitent

aussi une intervention de restauration.

Synthèse • L’analyse qu’on a établi antérieurement nous a permis de positionner notre support par rapport a ses différents contextes historique, social et urbain .Cela nous a permit d’assimiler les divers caractéristiques et instruments de fonctionnement de cet environnement au niveau quartier d’implantation.

• Cette mise en situation

nous permet de dessiner les lignes majeures d’une

intervention architecturale en symbiose avec l’importance historique , morphologique et architecturale du site . Le mode d’intervention est donc une conclusion des différentes analyses élaborées pour garantir son intégration. • Même dans leur état actuel de dégradation et de détérioration les abattoirs, a travers leur présence et leur dimensions prodigieuses dégagent une atmosphère qui nous renvoient a une période très importante au niveau architectural du pays . Une architecture qu’il faut faire redécouvrir au public,

une mémoire collective . • Le contexte de la ville de Tunis en général et de l’arrondissement de sidi Béchir en particulier , lieu d’implantation des abattoirs, présente une forte concentration de jeunes étudiant fréquentant les universités installées dans cette partie de la ville et une concentration des usagers des divers équipements aux alentours, un carrefour de routes principales et présente l’entrée sud de la ville de Tunis ces spécificités confère un certain dynamisme et bouillonnement a ce lieu de croisement. Le projet prouvera être un espace

d’épanouissement de découverte, de convivialité, d’éducation ainsi que de divertissement pour ce public diversifié et averti . • Le projet que a injecter donc essayera de répondre a ces déductions, Cette intervention s’inscrit dans une opération de restauration et reconversion dans les règles de l’art. l’importance et la dimension du site d’intervention nous permet de créer un projet qui dépasse l’échelle du quartier de Montfleury pour arriver a l’échelle de la ville et même du pays.

Chapitre

III REFERENCES :

Chapitre analyse de références :

Projet 1 : Musée

national de l’automobile à Mulhouse

Présentation du projet : Le Musée national de l’automobile de Mulhouse a été créé pour permettre la conservation et la présentation de la célèbre collection particulière des Frères Schlumpf. Cette collection présente un remarquable ensemble de voitures d’exception, d’où émerge, en particulier, la plus importante série de voitures Bugatti au monde.

Critères du choix : Nous avons choisi d’analyser ce projet pour plusieurs motifs : La liaison ville /musée Le parcours muséographique La scénographie urbaine

Fiche technique du projet Localisation : MULHOUSE,France Architecte : Jean François Milou

Année de construction 2001

La surface ouverte de cet ancien site industriel avoisine les 35 000 m2 pour un budget de réhabilitation de 22 millions d’euros. Afin d’optimiser la qualité du projet compte tenu du budget limité, le studioMilou se donne deux directions principales : des

interventions

ponctuelles

soignées

(passerelle,

atrium,

détails

muséographiques,…), et une restauration minimale de l’ensemble des bâtiments existants. Le musée du Mulhouse se trouve dans une zone dense en matière des espaces d’expositions et du musées , ce projet se distingue par son emplacement sur la rivière ainsi que sa taille et son impact visuel sur les habitants et les visiteurs de la ville.

Musée Musée

Parc–expo de mulhouse

Espace d’exposition

Musée de l’automobile de Mulhouse

Musée du sapeur pompier

Le musée un repère dans la ville

Principe d’intervention du concepteur :

Nouvelle extension

Bâtiments rénovés

Bâtiments démolis

Démarche : La démarche du studio en matière de réhabilitation de projets va toujours de pair avec un choix subtil des matériaux utilisés, dans un désir de continuité avec l’existant. Dans ce projet, les constructions nouvelles déclinent exclusivement des matériaux déjà présents sur le site (le bois, la brique, l’acier,...) de

manière

architecturale

respecter originelle

cohérence

site

patrimonial.

Le studio Milou propose d’intégrer dans la réhabilitation

respectueuse

des

bâtiments

existants, deux changements importants : • la création d’une nouvelle passerelle sur le canal,

élégante

aérienne

menant

nouvelle entrée (phase 1) • l’ouverture de la grande salle sur une piste d’évolution mouvement

présentant

les

voitures

Le rapport du musée / ville Ancien

ville

Nouveau

Musée

ville

Le projet du musée prolonge l’espace de la ville dans le musée pour donner au visiteur de la ville une promenade urbaine , L’architecte par le bais de la passerelle crée une liaison urbaine le contexte immédiat et le contexte de la ville ,

Le musée : une nouvelle identité visuelle a la ville

De loin, l’œil du visiteur est attiré par la façade spectaculaire du musée ; une pluie de voitures figée au sein d’un grand cadre fixé en plein ciel. A vrai dire, ce sont et ce ne sont pas des voitures. Elles en ont la forme, le galbe, les dimensions mais elles sont comme anonymes, sans plus d’éléments distinctifs. Ce dispositif, à la fois simple et énigmatique, caractérise l’entrée de la Cité de l’Automobile.

Accessibilité et circulation Le musée est accessible à travers une façade donnant sur la rivière et en contact direct avec un parking extérieur , relié a la ville par un pont sur la rivière .

Parking Sens d’accés

Figure : plan masse du musée et accessibilité

Etude fonctionnelle de l’espace du musée

La nouvelle extension Plan rdc

Exposition Autodrome

Resto/caféteria Rivière

Passerelle

Hall d’acceuil

Les espaces d’accueil L’Atrium L’entrée de la Cité de l’Automobile symbolise la création, l’imagination humaine, tout particulièrement dans le domaine de l’automobile. Dès son arrivée, le visiteur est face à une porte spectaculaire en bois, verre, acier et habillée par une suspension insolite de voitures et d’animaux. Le mur d’images Dès son entrée dans le Musée, le visiteur découvre un mur d’images où sont diffusés des extraits de films dans lesquels l’artiste est la voiture.

L’espace Aventure La collection Schlumpf L’espace Aventure

L’Autodrome La piste d’évolution de la Cité de l’Automobile peut accueillir 4 500 personnes dans ses gradins. Elle propose également un paddock non couvert dans lequel jusqu’à 30 voitures peuvent stationner ainsi qu’un club house équipé d’un garage pour recevoir les clubs et permettre de travailler sur les véhicules.

Les éléments caractéristiques de la nouvelle extension 1

L’entrée est marque par un grand volume cubique et une installation sculpturale d’automobiles suspendues en plein ciel ,cela donne à ce dispositif d’entrée une dimension surréaliste ., ce dispositif foisonnant évoque le délire productif, l’emballement de la nature qu’est le déploiement du monde industriel automobile

Dispositif scénographique de l’entrée

Dans l’ancien magasin de laines Cet espace est un ancien entrepôt de stockage ; il fonctionnera comme un élément de transition entre l’espace d’accueil et le musée. En lumière artificielle, il sera traversé par une passerelle surplombant la dernière salle d’exposition de la visite. Cette passerelle est parcourue dans une ambiance habitée par l’animation que l’on pressent au niveau inférieur (bruits de moteur, mouvement).Au mur, un défilement d’images évoque la façon dont nos rites immémoriaux (le mariage, la naissance, la fête) ont été modifiés par l’automobile, La galerie des Bugatti 57 En fin de parcours, la présentation de la Bugatti Esders et de la Bugatti 57, dans l’espace pacifié de la cour intérieure sera vécue comme un retour à l’origine de la modernité présentée comme un retour à sa vraie nature. Plusieurs modelés de Bugatti 57 sont présentées et permettent une comparaison des différentes carrosserie et finitions réalisées pour le même châssis. 4 La vitrine des mascottes Les bouchons de radiateurs des voiture d’avant-guerre étaient souvent fabriqués à la demande par chaque propriétaire

Les outils muséographiques Emploi des matériaux du site

VITRAGE

BOIS

BRIQUES Un dispositif d’éclairage particulier

La diversité du produit exposé

Synthèse

pour garantir cette continuité avec l’existant . Dans ce projet les constructions nouvelles n’utilisent que des matériaux déjà présents dans le site ( brique ,, bois , acier ) dans le but de respecter l’homogénéité et la cohérence architecturale originelle de ce site patrimonial .

L’entrée monumentale et spectaculaire le Landmark Le visiteur , des son arrivée au parking du musée

est

frappé

par

volume

d’entrée et par son « envol des voitures »

Diversité Fonctionnelle et un aspect participatif

L’ancienne usine a été reconvertie en un musée en intégrant plusieurs nouvelles fonctionnalités : Mais ce qui nouveau dans ce projet c’est son aspect participatif pour adultes et pour enfants par des ateliers , des animations et des spectacles

des

parades

voitures a l’éxterieur.

Projet 2: Réaménagement

de l’abattoir de Porto

Présentation du projet : connu comme “matadouro”, l'ensemble des bâtiments existant est situé dans le campanhã, dans la grande proximité au stade à la maison du club FC Porto du football. le projet cherche à reconstituer le bâtiment historique, lui permettant de s'établir en tant que partie vibrante de la communauté. La nouvelle proposition traduit le souhait des concepteurs’’ un bâtiment ancré dans l’histoire et la mémoire locales et développer une traduction sensoriel de l’espace publique’’

Critères du choix : Nous avons choisi d’analyser ce projet pour plusieurs motifs : La liaison ville /abattoir . Le parcours urbain. La relation ancien / nouveau .

Fiche technique du projet Localisation :Porto, Portugal, Architecte :: sastudio, Kengo Kuma & Associates, OODA Programme: musée , centre culturel +des bureaux et des résidences d’artistes.

Surface 20000m². Année de construction : 2017. L’abattoir de Matadouro est situé dans la paroisse de Campanhã, à proximité du stade de football FC FC Porto. Il était auparavant considéré comme l’un des principaux contributeurs économiques de Figure : implantation du projet dans son contexte urbain

la région.

Cependant, depuis sa fermeture en 1990, un certain nombre de développements ont été construits autour du bâtiment, l’isolant du reste de la ville. Le projet vise ainsi à restaurer le bâtiment historique, lui permettant de s’établir comme une partie dynamique de la ville.

Démarche du concepteur CONCEPTE

Un point qui relie l’espace d’abattoir a la ville

NOUVEAU BATIMENT

Une toiture qui englobe le tout

PLACES

PONT MUSEE

Injection d’un nouveau programme et création des nouvelles liaisons avec la ville

Inspirations

La nouvelle proposition de réaménagement et de réhabilitation de l’espace des abattoir permet de garder le caractère patrimonial de ce lieu ainsi que préserver la mémoire de la ville

Accessibilité et circulation la

proposition

souligne

nécessité

d'introduire un pont pour se connecter avec la station de métro supérieure. Cela créerait une opportunité d'accès non seulement pour ceux qui veulent entrer dans le Matadouro

lui-même,

mais

créerait

également un accès facile à la ville pour ceux qui vivent à proximité.

Projet

ville

L’intégration du projet dans la ville

Le nouveau projet s’intégre parfaitement dans la ville, il prend en considération l’ancienne image des abattoirs. Pour cette raison, les concepteurs ont fait recours a une toiture qui permet parfois l’apparition de quelques fragments d façades des anciennes structures

Le rapport ancien / nouveau

L’ancien abattoir de porto était un espace délaissé , négligé et en rupture avec le reste de la ville, ce lieu présente un espace emblématique ,d’une part il occupe une grande surface il se trouve à proximité de plusieurs monuments et il présente non seulement un fragment de la vile mais aussi un fragment de la mémoire et de l’histoire de la ville .

Mata douro : un hybride fonctionnel La nouvelle configuration fonctionnelle de l’espace permet de qualifier le lieu comme etant un hybride fonctionnel , cet espace est dédié à l’art , aux loisirs , a la culture et a la rencontre , il permet de tisser plusieurs dimensions ensemble : le social , le culturel et le commercial

Programme fonctionnel Accès métro Pont Ascenseur

Nouveau bâtiment ; bureaux

Place + espace commercial

Place pour activités sportives

Restaurant

Espace technologique Espace multifonctionnel Musée de l’industrie Librairie Espace d’art Placette jardin Place centrale

La toiture : un esthétique fonctionnel La toiture dans ce projet se montre comme un élément majeur de cette composition urbaine , elle joue un rôle fonctionnel ( englober tout l’espace), elle sert comme outil de protection de l’espace urbain et elle remplace en partie les anciennes toitures détériorées de quelques bâtiments de l’abattoir , Cette toiture «a la vernaculaire » permet de qualifier cet espace an tant que durable vue son rôle de production de l'Energie solaire , cette structure englobante permet aussi de créer des différentes qualités spatiales par le jeu du lumière créée. Toit céramique

Toiture en mauvais état Panneaux de verre Panneaux opline glass panel

Panneaux photovoltaïques structure

pont

Nouveau bâtiment Bâtiment existant place

Le confort thermique dans le projet

Composition de la toiture L’utilisation de la toiture permet de protéger l’espace durant l’été et l’hiver pour une urbanité augmenté de l’espace ,la forme de la toiture permet un renouvèlement constant de l’air d’où l’espace est toujours ambiant pour l’exploitation et la rencontre , en plus l’emploi de l’élément végétal permet d’améliorer la qualité d’air vu la proximité de projet de l’autoroute ;ainsi que donner une ambiance à l’espace.

L’omniprésence de l’élément végétal ainsi que sa diversité permet non seulement de produire une ambiance spatial mais aussi permet de stimuler les sens du visiteur pour une expérience sensorielle augmentée .

Espaces : configurations et ambiances Le musée

Espace multifonctionnel

Bureaux

Synthèse

Préservation de la mémoire et du patrimoine architectural

Continuité de la ville dans le projet

Le concept de la promenade urbaine : un vécu urbain augmenté = urbanité des espaces patrimoniaux .

Le projet est conçu comme un

espace public , une ville dans la ville le respect de l’ancien en instaurant de nouvelles choix , de nouvelles

spatialités

Ville

nouvelles

technologies La continuité est assuré par la toiture

unificatrice

l’élément

plus

qui fort

Projet

est et

remarquable de ce projet

Ville Le diversité des activités au sein du projet .

Projet 3: La

maison de culture de Mornag

Présentation du projet : Le projet construit de maison de culture de Morneg est une résultante d’un concours ayant pour objet la fondation de la Maison de la Culture au Mornag, au sein de l’église de La Cebala. Ce concours compte parmi une série d’autres concours de projets qui seront réalisés dans des régions culturellement peu développées,

Critères du choix : Nous avons choisi d’analyser ce projet pour plusieurs motifs : La liaison ville /maison de culture La liaison nouveau /ancien La scénographie spatial

79 Figure :Façade De la maison de culture

Fiche technique du projet

Localisation :morneg tunisie Architecte : Arké Architectes Associés Programme : maison de culture , Année de construction :2017 Le projet s’inscrit sur une parcelle de 2250m2 dont la surface de l’église est de 20 m² et l’extension est de 1400m². Ce projet réalisé est le résultat d’un concours de rénovation de l’église de Morneg , Tunis lancé par l’état .

Figure : géolocalisation du projet ech 1/200

Accessibilité et circulation

Le bâtiment s’aligne, d’une part, sur les deux rues qui délimitent la parcelle et, d’autre part, sur les limites du volume de l’église et se trouve face a l’intersection des 2 avenues principales de la ville ,

Rue Hassan Hossni Abdelwhab

Station louage morneg

Démarche du concepteur : Alliance entre architecture contemporaine et architecture coloniale pour redonner vie a cet bâtiment le concepteur ont opté pour plusieurs action : 1- Surélever le volume de l’église = une nouvelle lecture du patrimoine 2- Donner au visiteur une succession des séquences spatiales 3- L’emplacement et la mixité formel du bâtiment joue un rôle de signalétique du projet 4- Le site par sa nouvelle configuration spatial se transforme d’un site délaissé à un pole d’attraction , 5- Différencier entre le nouveau et l’ancien par l’emploi de la couleur + emploi des matériaux qui font rappelle a l’ancienne couleur de l’église dans une démarche de recherche de l’identité architectural du bâtiment

La relation ancien-nouveau .

Nouveau bâtiment

passerelle

Ancienne église

Ancienne image

Nouvelle image

Les concepteurs ont donner non seulement une nouvelle image a

cet espace mais aussi une nouvelle identité et un nouveau usage

Ancien

Nouveau

Passerelle vitreé

Ancien

Nouveau

La scénographie urbaine Les façades du projet:

En observant le bâtiment de l’extérieur , on remarque que ce projet se montre comme 2 entités adjacentes qui se distinguent par leur vocabulaire architectural : L’église contient plus de détails architectoniques et

l’autre volume est

sobre , simple et perforé des fenêtres qui ne suivent pas une trame précise .

A l’intérieur du bâtiment

L’espace de clochet joue le rôle d’un puit de lumière, dans une perspective de mie en valeur de différentes parties de l’église .

Mise en valeur de l’espace par différents dispositifs d’éclairage qui donnent une novelle lecture

spatiale au projet

Mise en valeur de l’ancienne structure( charpente en bois ) de l’église

Le passage d’un espace a un autre est accompagné par un changement de séquences ce qui marque la mise en scène architecturale du lieu

Synthèse

Le dialogue avec le passé

La relation ancien/ nouveau : une

écriture

totalement

architecturale

dénudée

par

sobre

rapport

l’ornementation et la richesse formelle et les

éléments

décoratifs

l’ancien

bâtiment.

Le construction a l’intérieure des bâtiments , la boite dans la boite la

membrane

extérieur

bâtiment

Injection et Hiérarchisation des fonctions

est

conservé pour sauvegarder la mémoire des lieux mais en changeant de vocation , une

nécessité

d’ajouter

nouveaux

espace est créée , le concepteur a choisi de construire ces espaces a l’intérieur du bâtiment .

Projet 3: Galerie Studio Milou

d’art nationale Singapour ,

Présentation du projet : Le projet consiste en une intervention architecturale minimale qui unifie symboliquement les deux bâtiments historiques, et les transforme en un ensemble architectural spectaculaire.

Critères du choix : Nous avons choisi d’analyser ce projet pour plusieurs motifs : La liaison nouveau /ancien Le processus d’intervention Le dispositif d’entrée

Une

majestueuse

structure

composée de verre et d’acier, surélevée

par

une

structure

arborescente , sera placée audessus des bâtiments de la Cour Suprême de Justice et de l’Hôtel de Ville, les liants ainsi ensemble.

Cette structure de toiture légère et aérienne fonctionnera comme le signal public de la nouvelle Galerie d’Art Nationale. Le parti architectural pris du projet était de laisser quasiment intacte l’architecture des deux monuments et

chercher

étendre

les

surfaces soit sur les toits des deux monuments soit en sous-sol sous les deux monuments. Un système ingénieux de passerelles en acier et en verre a été mis en place pour assurer la relation entre les différentes entités de l’ensemble.

Tableau récapitulatif

Concepts retenus

Projet

Intégration urbaine et paysagère

Liaison des séquences muséographiques

Musée national de l’automobile à Mulhouse La relation avec l’urbain

Dialogue avec le milieu environnant

Réaménagement de l’abattoir de Porto Hiérarchie et diversité des fonctions

La maison de culture De Mornag

Dialogue avec le passé

Le Landmark , monumentalité de l’entrée

Le système ingénieux de la toiture unificatrice

La diversité du produit exposé et du public visé

L’aspect participatif et expositions interactives

La durabilité et l’auto-suffisance énergétique

La toiture crée des différentes qualités spatiales par le jeu du lumière créé.

Panneaux de verre

Panneaux photovoltaïques

Le contraste par rapport a l’ancien au niveau de l’écriture architecturale de l’intervention

Les passerelles comme dispositifs de relation entre les entités

Le dispositif d’entrée est généré par la toiture unificatrice

(Acier + verre ) impact minimal et légèreté / massivité des bâtiments

Galerie d’art nationale Singapour

Introduction

L’objectif de ce travail de mémoire est de mettre en valeur un patrimoine délaissé et de le réinsérer dans son milieu urbain . L'espace disponible est vaste et le programme à intégrer n'est guère contraignant. Les éléments porteurs à l'intérieur de l'espace sont assez espacés et ne représentent donc pas une difficulté particulière dans la mise en place des nouvelles

fonctionnalités

lieu.

n'est

pas

dans

domaine

questionnement que le projet va prendre sa substance. Historiquement, le bâtiment existant a été abandonné plus de cinquante ans suite à l'arrêt d'activité de l'abattoir. Il a d'ailleurs été squatté durant cette longue période, et si par endroit les murs et plafonds sont noircis, c'est en raison d'un incendie déclenché lors de cette occupation intempestive des lieux. L'état général de cet espace porte donc les traces de ses divers usages, les traces de vieillissement de la matière et de ses différentes dégradations. Il faut reconnaître que le bâtiment a été sérieusement esquinté au fil du temps.

La conception du projet va donc adopter une posture conciliante, bienveillante avec l'existant. L 'espace i ni tial va en fai t être «accepté». Il est pris tel qu'il est avec son apport de surfaces, son volume, sa structure et tous les traces de sa vie passée. Mais dans l'implicite de cette posture, les blessures du temps changent un peu de statut. Elles deviennent des témoins du passé qui méritent un peu de respect. Elles sont elles aussi une matière digne d'intérêt, Il faut souligner aussi que la nature de la future activité peut elle aussi s'en arranger.

Il reste a noter que la programmation du projet nécessite des actes additionnels pour satisfaire au nouvel usage du lieu. Il ne s'agit pas non plus de laisser l'espace tel quel car il serait devenu soudainement intouchable, tel un monument historique. Mais du coup, à partir d'un postulat de la sorte, comment concevoir l'introduction de nouvelles matières qui puissent « cohabiter » avec cette ancienne matière dégradée ?

Pour redonner une nouvelle vie a un héritage colonial

Pourquoi ?

en péril , pour contribuer a la mise en valeur d’un patrimoine oublié et pour le réinsérer dans son contexte urbain actuel et surtout dans son époque.

Pour qui ?

Pour le quartier de Montfleury ,Pour la ville , et pour un public diversifié .

- Par injection de nouvelles fonctions contemporaines , actuelles et originales ,

Comment ?

- Changer sa vocation et proposer une nouvelle image architecturale -

créer

des

nouvelles

spatialités

relatives

programme fonctionnel prévu Tout en conservant la mémoire des lieux qu’il abrite . - Réinterpréter l’image architecturale du patrimoine colonial

ère esquisse

Fonction a injecter Une cité pour l’automobile Exposition , des voitures restaurées Un rappel a l’histoire de l’automobile et une mise en scènes des voitures La remise en état des anciennes véhicules : tout un parcours ouvert au public : des espaces de travaille exposés La vente des voitures restaurées La documentation La possibilité d'essai des véhicules sur l’autodrome du projet : manipuler les automobiles

Organigramme fonctionnel Vente des voitures Exposition

Vente , billetterie souvenirs Ateliers interactifs

Cafeteria

Espaces de jeux pour enfants

document ation

buvettes

Restauration

Pistes d’essais : autodrome

100 94

Le Patrimoine Automobile La notion de patrimoine est, en elle-même, très large puisqu’elle se réfère a celle de la paternité et de l’héritage. Le patrimoine est tout ce qui nous a été transmis, étant matérielle ou bien immatérielle. En automobile cela peut même inclure les pratiques de pilotages, la façon dont on conduit une automobile. Ce patrimoine est divisé en plusieurs catégories de biens : les immeubles (usines, ateliers, garages, et d’une façon générale tout édifice dont la construction a été motivée par l’usage de l’automobile) les véhicules les objets divers auxquels fait appel l’usage de l’automobile (pièces détachées, outils, dispositifs de fabrication, accessoires spéciaux) les archives « La protection était à l’origine réservée aux chefs d’œuvre, édifices et sites remarquables. Elle s’ouvre à d’autres formes de patrimoine, on s’intéresse aux multiples traces qui témoignent de l’activité humaine. À côté des formes classiques du patrimoine qui continuent d’être protégées, l’attention se porte vers des objets ou sites plus modestes davantage considérés dans leur fonction de témoignage que dans leur valeur propre. » Marie Cornu, Droit des biens culturels et des archives, article en ligne sur www.educnet.education.fr, novembre 2003

L’Automobile: On englobe sous ce terme l’ensemble des véhicules motorisés utilisés pour la locomotion terrestre sur route : cyclomoteurs, vélomoteurs, motocyclettes, tricycles, voitures, camionnettes, camions, véhicules utilitaires et militaires. Le contenu des musées automobiles comprend des spécimens représentatifs de ces différents engins, ainsi que parfois des accessoires isolés qui en proviennent, lorsque les véhicules n’ont pu être conservés intégralement, et toutes sortes d’objets en rapport avec l’utilisation de l’automobile, sa réparation ou son équipement.

… La course, pour moi, est assez semblable à la peinture. La voiture est seulement l’instrument, à l’instar des couleurs pour le peintre… Je pense réellement que la conduite automobile est un art.

Stirling Moss, All but my life (1963)

“

e charme d’une voiture ancienne qui a franchi les années, marque du temps… pour

nous

transmettre

histoire

patrimoine… En Tunisie, pendant l'Entre-deux-guerres, une augmentation du trafic automobile s'est

progressivement

satisfaire

les

imposée

différentes

pour

catégories

sociales des Tunisiens, surtout ceux qui ont vécu l’époque française. Nous sommes chanceux de profiter de la conservation de beaux souvenirs avec ces voitures des années 40, 50 et 60; l’époque des ‘Taxi-bibi’, tractions, DS, 4CV ou Dauphine… Le parc national d’automobile a connu depuis, environ un siècle une diversité importante,

composé

plusieurs

marques de diverses nationalités. Ces modèles ont marqué la vie des Tunisiens dans leur quotidien et dans leurs loisirs.

L’exposition , des voitures restaurées Un rappel a l’histoire de l’automobile et une mise en scènes des anciennes voitures: Exposition permanente : histoire de l’automobile , étapes historiques : une restauration a l’identique de bâtiment qui va accueillir cette fonction symbolisant de fait l’ancrage historique Exposition temporaire : des interventions minimales au niveau de l’architecture , structure et l’aspect du bâtiment aura lieu sur le bâtiment qui présentera les expositions temporaires, donnant ainsi un message d’ouverture et de modernité. La remise en état des anciennes véhicules : tout un parcours ouvert au public : des espaces de travaille exposés , stockage , ateliers pour : carrosserie / peinture restauration sellerie de restauration mécanique rénovation des cuirs Nécessitant ainsi un espace bien isolé acoustiquement a cause des nuisances sonores générées par les ateliers mais relié avec le reste des bâtiments puisque c’est la suite du parcours de la visite La vente des voitures restaurées : en relation avec l’exposition La documentation ; archive , bibliothèques , espaces de lectures , un espace bien éclairé ,une bonne isolation acoustique, avec une vue sur l’interieure du projet La possibilité d'essai des véhicules sur l’autodrome du projet : manipuler les automobiles autodrome , Une piste d’essai / parade de voitures : un petit Autodrome pour l’essai des voitures Food court Espace de repos / Service au quotidien , détente , espaces de jeux/apprentissage pour enfants , pour assurer la commodité des visiteurs :Services , repos , consommation … Espace d’accueil et de ventre : billetterie , affichage des évènements ,renseignement souvenirs , miniatures , magazines, photobooth , jeux pour enfants … ,,, Espace administratifs Locaux techniques Espaces de stockage

Programme fonctionnel détaillé

Le Processus d’intervention

L’idée de cette esquisse est garder les bâtiments des abattoirs le plus fidèle possible a leurs aspect originelle , une simple restauration aura lieu , et d’instauré une structure unifiante des volumes et, une extension des bâtiments 1 et moyennant un style architectural contrasté.

Bâtiment 1 : restauration à l'identique de l’enveloppe et le réaménagement de l’interieur

Bâtiment 3 restauration a Bâtiment 2 : très dégradé il ne reste que la

façade , et des bouts de murs L’intervention restauration

envisagée avec

des

l’identique des façades et réaménagement de l’interieur

une

interventions

minimales au niveau de l’architecture , structure et l’aspect du bâtiment aura lieu sur

bâtiment

qui

présentera

les

expositions temporaires, donnant ainsi un message d’ouverture et de modernité.

La mise en place d’une structure qui va envelopper les trois bâtiments ,ainsi que les fonctions a greffer . Implanter une construction contemporaine avec un contraste entre les 2 écritures architecturales Cette resille va jouer le rôle non seulement d’un élément unificateur mais aussi un abri créant un confort thermique et une spatialité spécifique des fonctions en dessous Cette structure légère sera aussi un signal d’entrée pour le projet

le passage d’un bâtiment a un autre sera assurer par une série de passerelles créant des nouvelles spécialités d’articulation

Exposition Piste d’essai Espace de consommation Espace de restauration Documentation Des vides aménagés Exposition

Le circuit des visiteurs dans le projet et la répartition des fonctions

100

Parti d’aménagement

101

Plan RDC échelle 1/1000 102

Plan étage échelle 1/1000 103

-ème esquisse

La reconversion du site en une cité dédiée a l’automobile

Restauration , ateliers de travail + Ateliers participatifs

Parade des voiture , essai

Exposition Food court Espace de repos et de détente

Vente

Accueil , information distribution

Axe distributeur Entrée principale

Etablissement d’un organigramme fonctionnel

105 10 5

Cette intervention est basée sur la synthèse de l’analyse du site et les concepts retenus des références ,

L’ensemble est Ecrasé par rapport a son environnement immédiat - Introverti, et n'exprime pas un dialogue avec l'espace urbain - Caractérisé par une Axialité imposante - Caractérisé par une Symétrie parfaite au niveau de la façade principale - Présente un témoignage de la période coloniale , avec son architecture est le savoir faire qu’il est construit avec. - D’une emplacement stratégique , un carrefour de plusieurs routes principales , marque le commencement de l’autoroute et desservi par plusieurs moyens de transport public : bus , métro … - d’un dynamisme et bouillonnement particuliers, une forte densité d’étudiants , jeunes, et enfants avec une forte concentration de différents équipements aux alentours

L’Etat de dégradation n’est pas le même au niveau des différents bâtiments qui constituent l’ensemble. Ce qui nous pousse a adopter des différents types d’intervention qui varient entre restauration , destruction et réaménagement qui visent tous vers un objectif commun , réinsérer les anciens abattoirs dans leur milieu urbain en sauvegardant la mémoire des lieux.

106

Les Modules de traitement de la toiture : Mettre en valeur l’axe central distributeur Créer des différentes spatialités par le jeu de lumière qu’ils produisent

Les bâtiments transpercent la toiture La mise en place des passerelles pour relier les bâtiments et créer une circulation fluide

La relation entre l’ancien et le nouveau est assurée par une toiture unificatrice et accessible, cette toiture terrasse aura aussi la fonction de distribution aux divers activités

L’entrée monumentale dans l’intention de créer un Landmark dans la ville et pour que le site ne soit plus écrasé

Addition de nouvelles constructions , sobres et dénudées par contraste a l’ornementation et les textures de l’architecture coloniale afin d’abriter les nouvelles fonctions Suppression des limites pour créer des placettes urbaines : un espace d’échange social le projet n’est plus introvertie et isolé de son cadre urbain

Restauration des bâtiments , réaménagement des espaces intérieurs

107

Exposition /ateliers VR

Exposition/espac es de jeux

administration

Locaux techniques

Restauration des voitures

Garag e, stocka ge , dépôt

Autodrome

Locaux techniques Expositions participatives Food court

Atrium , espace d’accueil

Expositio n

Exposition

Placette urbaine

Placette urbaine Espace d’expo ext boutique

Billetterie

Gradins aménagement urbain

PLAN RDC ECH 1/500

108

Vue sur l’Autodrome

Restauration des voitures

Gradins

Salle vidéo , projections

Exposition

Atrium , espace d’accueil

Exposition

PLAN ETAGE Ech 1/500

109

110

-ème esquisse

LE PLAN D’INTERVENTION Etablissement d’un programme fonctionnel : un prétexte pour l’intervention

Restauration , ateliers de travail + Ateliers participatifs

•

Parade des voiture , essai

La fonction d’exposition de l’automobile

•

La fonction de réparation des anciennes véhicules

•

La fonction d’essai : l’autodrome

•

Services au quotidien

Exposition

Food court Espace de repos et de détente

Vente

Accueil , information distribution

ETAPES D’INTERVENTION

Entrée principale

1 - le travail sur l’ancien 2 - l’ouverture du projet sur son milieu urbain 3 -addition de nouvelles constructions afin d’abriter les nouvelles fonctions 4 - la liaison entre l’ancien et le nouveau

112

Axe distributeur

→

113

114

PLAN RDC ECH 1/500

PLAN ETAGE Ech 1/500

115

116

EXPOSITION

SALLE DE PROJECTION

117

118

Conclusion

projet

mémoire

propose

une

intervention architecturale qui a comme objectif : sauver et a redonner vie a un patrimoine délaissé , squatté et mal exploité , un lieu de mémoire qui était un repère dans la ville , un lieu de vie et de d’effervescence qui a cause du désintérêt et de l’insensibilité ,est devenu un lieu épuisé et mort . Cette intervention prend comme support la synthèse de l’ensemble des analyses du site et des concepts retenus des références, afin de générer une réécriture architecturale qui conserve et préserve les traces du passé que les

bâtiments

des

anciens

abattoirs

Montfleury octroient.

119

Table de matières AVANT PROPOS 5 INTRODUCTION 6 PROBLÉMATIQUE 7 MÉTHODOLOGIE 9 ETAT DE L’ART 9

CHAPITRE I - PATRIMOINE 11 I-1- Le PATRIMOINE : VALEUR ET IMPORTANCE 12 I-2- LE PATRIMOINE : UN BIEN COLLECTIF, PRODUIT D'UNE HISTOIRE ET D'UN RECONNU SOCIAL 13 I-3- APPORTS ET LIMITES DU PATRIMOINE EN TANT QUE RESSOURCE POUR LE DEVELOPPEMENT 15 I-4- VALORISATION ET PRESERVATION DU PATRIMOINE 16 I-5- LES PRINCIPAUX COURANTS DE PENSEE 17 I-5-1 Viollet‐Le‐Duc 17 I-5-2 Aloïs Riegel 18 I-5-3 La Charte d’Athènes pour la Restauration des Monuments Historiques 19 I-5-4 La charte de Venise 20 I-5-5 Les Théories Actuelles 20 I-6- MOYENS D'INTERVENTION 21 I-6-1 La Restauration 21 I-6-2 La Réhabilitation 24 I-6-3 La Reconversion 25 I-6-3-A Le Recrée 25 I-6-3-B Les actions du recrée 28 I-7- CONCLUSION 31

CHAPITRE II : LES ABATTOIRS DE MONTFLEURY 32 II-1- MONTFLEURY 33 II-2- INTRODUCTION AU SUJET DES ABATTOIRS 34 II-3- LES ABATTOIRS : HISTORIQUE ET ÉVOLUTION 36 II-4- CONTEXTE URBAIN ET ACCESSIBILITE 40 II-4-1 Contexte urbain 40 II-4-2 Accessibilité 42

120

II-5- LA MORPHOLIGIE DU SITE 43 II-6- ORGANISATION GLOBALE DE L'ENSEMBLE 45 II-6-1 Typologie des bâtiments 47 II-6-2 Le Système structurel 50 Ii-6-2-a système de murs porteurs 50 II-6-2-B La charpente en bois 51 II-6-2-C Conclusion 52 II-7- MATÉRIALITÉS ET SIGNIFICATIONS 53 II-8- DESCRIPTIF PATHOLOGIQUE 55 II-9- SYNTHESE 58

CHAPITRE III : REFERENCES 59 Projet 1 : musée national de l’automobile à mulhouse 70 1-Fiche technique du projet 61 2-Principe d’intervention du concepteur : 3-Le rapport du musée / ville 4-Accessibilité et circulation 5-Etude fonctionnelle de l’espace du musée 65 6-Les outils muséographiques 68 7-Synthèse 69 PROJET 2: RÉAMÉNAGEMENT DE L’ABATTOIR DE PORTO 70 1-Fiche technique du projet 71 2-Démarche du concepteur 71 3-Inspirations 72 4-Accessibilité et circulation 72 5-L’intégration du projet dans la ville 73 6-Le rapport ancien / nouveau 73 7-Mata douro : un hybride fonctionnel 74 8-La toiture : un esthétique fonctionnel 75 9-Le confort thermique dans le projet 76 10-Synthèse 78

121

PROJET 3: LA MAISON DE CULTURE DE MORNAG 79 1-Fiche technique du projet 80 2-Accessibilité et circulation 80 3-Démarche du concepteur 81 4-La scénographie urbaine 83 5-Synthèse 85 PROJET 3: GALERIE D’ART NATIONALE SINGAPOUR 86 CONCEPTES RETENUS 88

CHAP IV : LE PROJET 90 IV-1-INTRODUCTION 91 IV-2-LE PROJET 93 IV-2-1-ESQUISSE 1 95 IV-2-2-ESQUISSE 2 104 CONCLUSION 111 TABLE DES MATIERES 112 BIBLIOGRAPHIE 115 ICONOGRAPHIE 117

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Bibliographie Articles-Livres • “ Patrimoine : Que faire des anciens Abattoirs de Tunis? “ Par Hatem Bourial • “ Maison de culture de Mornag: alliance entre architecture contemporaine et architecture coloniale “ Feriel Lejri • “La reconversion, une alternative à l’abandon”, extraits des Cahiers de l’architecture, l’urbanisme et de l’environnement , n°12, décembre 2004, CAUE d’Eure-et-Loi • “Projets neufs pour vieux bâtiments", extraits de Calepin , blocnotes du CAUE31, n°15, mars 2009, CAUE de Haute-Garonne • “Qu’est donc devenue l’architecture industrielle ?”, extraits de IMAGO de la maison de l’architecture, des Territoires et du Paysage • “Territoire(s) de conversions. Esquisse d’un avenir pour les églises et les chapelles de Rosemont-La-Petite-Patrie”, extraits de Architecture Québec , mai 2005, pages 20-23 • Fiche pédagogique : La Cité de l’automobile (Mulhouse), JeanJacques FREYBURGE • La reconversion des sites et des bâtiments industriels , Paul Smith. • Le patrimoine réinventé, Alain Bourdin • Le palimpseste architectural : La passé en ﬁligrane Katerie Gaudet-Chamberland et Aude Gendreau-Turmel • Les abattoirs : un patrimoine rehabilité : Dossier pédagogique enseignants série « A la croisée des chemins • La maison de la culture de Mornag par Arké architectes: quand l’architecture contemporaine met en valeur le patrimoine! , KHADIJA DJELLOULI • Le Dictionnaire Pratique de Menuiserie - Ebénisterie CharpentePar J. Justin Storck, édition de 1900

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Sites internet • www.architecturebois.fr • www.virtualmuseum.ca • www.archipill.tn • www.archdaily.com. • www.pinterest.fr • www.studiomilou.sg • www.andthisisreality.com • www.connexionfrance.com • fr.wikiarquitectura.com • www.citedelautomobile.com • www.inp.rnrt.tn

Mémoires • La Scénographie de reconversion : Reconversion d'une Usine industrielle à un Centre d'Art et de culture " USINA " Ben Aoun Nassim encadré par BAKLOUTI Ouns • Reconversion des anciens abattoirs de Tunis en studios de cinéma MAHDAOUI Manel encadrée par Hidar Adel" • Les Friches ferroviaires un potentiel à conquérir: la gare de Sousse Gazzeh Iheb encadré par Blaiech Mamdouh • Friche industrielle: Une réservoir de Nouvelle Urbanité reconversion d'une friche industrielle à Métlaoui JEMAI Idriss encadré par Dinari Sonia • Maison de l'Automobile MABROUK Med Habib encadré par KOUCHED Fathi • Anicien lieu nouveaux liens : reconversion des anciens abattoirs de Tunis vers un centre de création numérique Walid Boudegga encadré par Moncef Debabi

Films Documentaires La Cité de l'automobile à Mulhouse - Terres de France Une histoire du Patrimoine au présent, CHS, réalisé par Jeanne Menjoulet

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Iconographie Page 6 bâtiment détérioré au site d’intervention(source: auteur) Page 12 le château d’eau des abattoirs . (source: auteur) Page 23 La Chapelle Royale de Versailles Avant et Après la restauration , www.connexionfrance.com Page 25 Ancienne halle SNCF réhabilitée à Paris www.architecturebois.fr Le Fresnoy France , www.miesarch.com Page 26 La compréhension du bâtiment (source: auteur) La forme dicte la fonction (source: auteur) Le dévoilement de l’origine du bâti (source: auteur) Page 27 La lisibilité d’intervention (source: auteur) Le dialogue ancien-nouveau (source: auteur) Mettre en valeur l’existant (source: auteur) Page 28 Saint Roch de l’Achigan City Hall , en.coppercanada.ca Page 29 Saint Roch de l’Achigan City Hall , en.coppercanada.ca Caixa forum à Madrid coupe schématique fr.wikiarquitectura.com (modifié par l’auteur ) Caixa forum à Madrid fr.wikiarquitectura.com Page 30 Exemple de patios pour assurer le passage de la lumière. (source: auteur) La Bibliothèque De Charlesbourg , www.virtualmuseum.ca Page 33 Plan de Tunis 1899 ( dressé par E.TARDY ebay.fr) Page 34 les anciens abattoirs au début des années 90 (webdo,tn) Page 36-37 Plan de Tunis 1899 ( dressé par E.TARDY ebay.fr) Page 38 Photo panoramique des abattoirs dans leur entourage (source: auteur) Page 39 Les abattoirs : un décharge municipal (source: auteur) Page 40-41 Photo aérienne de la zone sidi elBechir (google earth-auteur ) Page 42 Photo aérienne des abattoir + accessibilité (google earth-auteur ) Photos de plusieurs accès au site (source: auteur)

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page 43-44 PAU de Tunis ( municipalité rue de Carthage) Photo aérienne de la zone sidi elBechir (google earth-modifiée par l’auteur ) photos des bâtiments qui entourent les abattoirs (source: auteur ) extrait du PAU de Tunis ( municipalité rue de Carthage-modifiée par l'auteur ) sculpture tète de mouton ( rappelle a la fonction initiale du projet)(source: auteur) page 46 extrait du PAU de Tunis (municipalité rue de Carthage ) Des bâtiments du quartier militaire (source: auteur) page 47-48-49 restitution 3D des différents bâtiments des abattoirs (source: auteur) Page 50 bâtiment en ruines (source: auteur) restitution 3D de l’intérieur du bâtiment (source: auteur) les différents systèmes de structure (source: auteur) Page 51 la charpente en bois (www.justinstorck.free.fr) détails technique (www.justinstorck.free.fr) Page 53 différents matériaux du site (source: auteur) Page 54 Entrée de la direction police de circulation au cœur des abattoirs (source: auteur ) Page 55 Diagnostique pathologique - niveau de dégradation (source: auteur) plan google earth ech 1/2000 ( google earth) page 56 État de dégradation bâtiment 1 (source: auteur) page 57 État de dégradation bâtiments 2et 3 (source: auteur) Page 60 le musée national de l'automobile de Mulhouse (Studio Milou) page 61 plan de situation (google earth) page 62 Principe d’intervention du concepteur (Studio Milou-modifié par l'auteur) croquis (studio Milou) page 63 Façade du bâtiment (Studio Milou -auteur) photo sur le pont de l'entrée (Studio Milou) Axonométrie explicative du dispositif d'entrée (studio Milou ) page 64 plan masse du musée (Studio Milou- auteur) page 65 Etude fonctionnelle de l’espace du musée (plan rdc Studio Milou-auteur)

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Page 66 photo dispositif d'entrée (studio Milou) photo espace d'exposition(Studio Milou) l'autodrome(studio Milou) Page 67 axonométrie descriptif du parcours muséologique (www.citedelautomobile.com) Page 68 dispositif d'entrée (Studio Milou) expositions participatifs (www.citedelautomobile.com) l'autodrome du musée (www.citedelautomobile.com) Page 70 l'abattoir de porto photo aérienne (archdaily - Luxigon) Page 71 implantation du projet dans son contexte urbain (architecturaldesignschool.com) axonométrie descriptives de la démarche du concepteur (archdaily) Page 72 inspirations (pinterest) l'abattoir de porto photo aérienne (archdaily - Luxigon) page 73 coupe longitudinale du projet (archdaily) photo des abattoir avant l'intervention (www.metalocus.es) Page 74 axonométrie arraché du projet (www.metalocus.es) Page 75 photos aérienne de l'ancienne toiture (www.metalocus.es) axonométrie arrachée de la toiture (archdaily) Page 76 Le confort thermique dans le projet (www.metalocus.es) Composition de la toiture (archdaily) Page 77 axonométrie :configuration spatiale (archdaily) ambiances intérieur (archdaily) Page 78 schéma de synthèse (fait par l'auteur) Page 80 géolocalisation du projet ech 1/200 (google earth+modifié par l'auteur) plan du projet (archipill.tn) page 81 plan du projet (archipill.tn+ modifié par l'auteur) page 82 ancien /nouvelle image (archipill.tn) rapport nouveau ancien (archipill-modifié par l'auteur ) page 83 liaison du nouveau et ancien du projet (www.arhipill.tn+auteur ) liaison du nouveau et ancien du projet en coupe (www.arhipill.tn +auteur ) liaison du nouveau et ancien du projet en élévations (www.arhipill.tn +auteur ) page 84 Différentes séquences de l’espace (arhipill.tn) page 85 Les concepts retenues des projet analysés (auteur )

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Page 86 Galerie d’art nationale Singapour , (Studio Milou) Page 87 Axonométrie détachée du projet (archdaily) Différentes séquences de l’espace (archdaily) Page 93 Image de synthèse esquisse 1 (archdaily) Page 94 organigramme fonctionnel (source auteur) Page 96 une des voiture de collection abandonnée dans l’abattoir (source: auteur) Page 97 des voiture de collection abandonnée dans l’abattoir (source: auteur) Rendu intérieur 1ere esquisse (source auteur) Page 99 Le Processus d’intervention (source auteur) Page 100 Parti d’aménagement (source auteur) Landmark du projet (source auteur) Page 101 Ambiance extérieur et intérieur (source auteur) Coupe longitudinale du projet (source auteur) Page 102 Plan rdc ech 1/500 (source auteur) Page 103 Plan étage ech 1/500 (source auteur) Page 104 Image de synthèse 2eme esquisse (source auteur) Page 105 Organigramme fonctionnel (source auteur) Page 106 Croquis d’intention (source auteur) Page 107 Axonométrie arraché de la démarche conceptuelle (source auteur) Page 108 PLAN RDC ECH 1/500 (source auteur) Page 109 PLAN ETAGE Ech 1/500 (source auteur) Page 110 Axonométrie et Image de synthèse (source auteur)

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ENAU 2020