Monkeys Spotters Magazine n°1 by Monkeys Spotters Magazine

MONKEYS SPOTTERS MAGAZINE

Lima 2015 - Frisian Flag 2015 - MNA TOURS 2015 Tannheim 2013 - Anatolian Eagle 2015

L’aviation, il y a plusieurs façons d’y rentrer. La mienne fut une rencontre fortuite sur un forum de photo d’une marque d’appareil bien connue. Ayant acheté un nouvel appareil numérique, il me fut donné la possibilité d’accompagner un membre de ce dit forum sur les pourtours de la base de Florennes (B). Trop tard, le virus de la photo m’avait gagné, et puis de rencontre en rencontre, on essaye de s’améliorer pour toujours essayer d’arriver à leurs chevilles. Loin d’être une chose facile ! Comme mon deuxième virus est de voyager on s’organise, et de la petite balade en voiture on passe au vol intercontinental avec plusieurs escales. Le troisième virus me direz vous ? oui il existe aussi, c’est le désir de communiquer timidement sur un forum ou l’autre, puis plus sur l’un à cause des affinités. La venue de Facebook n’a rien arrangé…on se rend compte que dans d’autres pays nous avons des semblables. Certains font des articles, d’autres publient. Bref un engrenage, que dis-je une machinerie infernale qui vous absorbe et qui, en fin de compte, aboutit à cette revue que j’ai le plaisir enfin de vous montrer. Je dois quand même remercier mon fils Benoît pour la mise en page, Jean-Yves, pas que pour son article, mais aussi pour sa complicité dans toutes ces aventures : et oui c’est lui la rencontre fortuite. Et bien sûr Sylvain, qui par sa jeunesse nous fait croire encore que l’on peut continuer à réaliser ses rêves Bonne lecture

Monkeys Spotters Magazine Numero 1: Septembre - octobre 2015

Sommaire: # 4

Lima 2015 Langkawi (my)

# 16

Nikon News

# 18

FRISIAN FLAG 2015 LEEUWARDEN (NL)

# 30

Retro Tammheim 2013 (de)

# 42

Canon News

# 43

Mac news

# 44

Anatolian Eagle 2015 konya (tr)

# 55

exposition musee de l’air

# 56

metting ba705 tours (fr)

Editeur responsable: Jean-Paul Lardinois Rédacteur 134 Rue des Canadiens 7370 DOUR Contact: info@monkeyspottersmag.com Ont participé à ce numéro: Jean-Yves Van, Sylvain Gourheu, Jean-Paul Lardinois Toute reproduction même partielle du présent magazine et des éléments qu’il contient est strictement interdite sans autorisation préalable. La revue monkeys spotters magazine n’est pas responsable des textes, photos qui lui sont envoyés sous la seule responsabilité de leurs auteurs

Texte et photos Jean-Paul Lardinois

haque début d’année, nous nous faisons tous un petit calendrier des évènements à ne pas rater, incluant un C beu voyage tant qu’à faire. Et cette année 2015 c’est la Malaisie et son exposition LIMA15 à Langkawi qui a été retenue. Le voyage est vite préparé : 3 avions, 16h de vol, 20h de voyage, 7h de décalage, 4 nuits sur place et 4 amis. De notre arrivée sur le tarmac de l’ile de Langkawi en fin d’après midi, je ne retiendrai que cette lumière éblouissante, cette chaleur étouffante chargée d’humidité et déjà le réflexe d’aller se refugier dans l’aérogare climatisée.Les formalités douanières sont simples (pas de Visa), nous récupérons nos valises et cherchons le bureau de l’agence de location de voiture ...et il n’y en n’a pas. Nous apercevons alors avec surprise une personne affichant mon nom sur un morceau de papier : la voiture est là. L’hôtel est proche de l’aéroport, dix petites minutes de route nous suffisent pour prendre possession de nos chambres et retrouver deux amis arrivés plus tôt : dîner, une bière et dodo car le voyage a laissé des traces. Dès 6h00, quel plaisir d’ouvrir la baie vitrée de la chambre, faire trois pas et plonger dans la piscine dont l’eau est à température idéale. Après quelques longueurs (heureusement pour moi la piscine n’est pas très grande), passage a la douche et il est l’heure du petit déjeuner. Je retrouve mes amis et entre deux tasses de café nous organisons cette première journée.

La piste n’étant pas très bien disposée par rapport au soleil en matinée, nous nous occupons : récupération des pass, photos du statique et des départs des vols démo du matin, et visites des expositions des différentes sociétés présentes. C’est donc vers 14h00 que nous nous installons en extérieur, sur une petite bute presque face à la tour, pour la deuxième série des vols démo. Tous les autres photographes s’installent autour de nous, ce qui nous réconforte dans le choix de notre emplacement. Ces vols terminés, il nous faut rejoindre le lieu de la démo de la partie navale. Sans GPS et sans carte, je dois avouer que nous avons un peu visité l’arrière pays à l’insu de notre plein gré (…). Une grosse heure plus tard nous trouvons enfin la baie sympa avec une grosse barge à conteneurs aux mains de redoutables terroristes : police navale et héliportée s’occupe de libérer les otages en deux temps trois mouvements. Les démos des hélicoptères sont à couper le souffle avec des passages bas non loin du publique. Afin d’éviter la cohue de la sortie par l’unique route, nous allons boire un verre. Renseignements pris auparavant auprès d’un photographe de presse local, nous tenons l’adresse d’un bon restaurant. Le repas est suivi d’une agréable balade dans les rues commerçantes et nous rejoignons l’hôtel pour cette deuxième nuit.

La deuxième journée est calquée sur la première, si ce n’est le matin où nous nous plaçons en bout de piste pour photographier les avions de ravitaillement, la valse des C130. Nous retrouvons nos emplacements de la veille et rejoignons la baie pour une démo navale différente : la barge est en feu et c’est donc une démo Canadair. Fin de journée similaire, hormis le choix du repas car nous souhaitons découvrir d’autres plats locaux. Le troisième jour ne sera consacré qu’au ravitaillement et aux deux démos de la journée, par contre plus de démo navale, ce qui fait que nous rentrons un peu plus tôt à l’hôtel où nous dînerons, car nous n’avons plus envie de nous déplacer au centre ville. Le quatrième jour est consacré au départ de certains avions puisque l’expo LIMA215 est terminée. Nous avons droit aussi à l’arrivée des avions supports des patrouilles, dont deux Ilyushin Il-76MD chinois. Bref retour à l’hôtel où nous avions demandé un chek out tardif afin de pouvoir nous rafraîchir avant le départ, puis nous abandonnons notre voiture sur le parking de l’aéroport, comme demandé. Devant nous 20 heures de voyage… Un fait est sûr, j’y retournerai.

AF-S NIKKOR 200-500MM F/5.6E ED VR

Quel que soit le sujet de vos photos, la faune, les oiseaux, les avions ou les sportifs en action, ce puissant zoom au format FX délivre des performances exceptionnelles. L'ouverture fixe de f/5.6 garantit une rapidité constante et un contrôle aisé de la profondeur de champ sur toute la plage de focales, qui s'étend de 200 à 500 mm et offre une portée exceptionnelle. La construction optique de l'objectif offre de magnifiques résultats. Les 19 lentilles, dont trois en verre ED, réparties en 12 groupes combattent efficacement les aberrations chromatiques. Ce nouveau NIKKOR 200-500 mm est actuellement le zoom à ouverture fixe le plus long de la gamme et bénéficie de la fonction de réduction de vibration Nikon la plus récente. Cet épatant système offre des vitesses d'obturation jusqu'à 4,5 fois plus lentes et un mode VR SPORT dédié aux scènes d'action. En outre, le moteur ondulatoire silencieux (SWM) exclusif de Nikon améliore la réactivité de l'autofocus. Le diaphragme électromagnétique, quant à lui, garantit un contrôle stable de l'exposition automatique, même lors des prises de vue en rafale haute vitesse. Zurab Kiknadze, chef de produit pour les objectifs, les accessoires et les logiciels chez Nikon Europe, affirme : « Généralement, les super téléobjectifs représentent un lourd investissement et les photographes passionnés doivent souvent se résigner à faire des concessions sur la qualité. Ce nouvel objectif 200-500 mm est le plus abordable des super téléobjectifs Nikon à offrir une portée de plus de 300 mm. Il constitue ainsi une option intéressante pour les photographes cherchant à augmenter leur focale pour capturer des sujets éloignés. » L’AF-S NIKKOR 200-500mm f/5.6E ED VR perpétue la tradition de Nikon à faire progresser la technologie de traitement d’image. Le système de réduction de vibration intègre désormais un mode VR SPORT, idéal pour photographier des sujets en mouvement, comme des oiseaux en vol ou des sportifs en pleine action. Ce mode est particulièrement performant quand l’appareil est déplacé horizontalement pour suivre les sujets. Conçu pour fournir une image stable dans le viseur, le mode VR SPORT offre également une cadence en rafale très proche de celle obtenue sans réduction de vibration.

AF-S NIKKOR 24MM F/1.8g ED Plus rapide. Plus puissant. Plus stable que jamais. Le nouvel AF-S NIKKOR 24–70mm f/2.8E ED VR répond à toutes les exigences des photographes professionnels en offrant la meilleure qualité d’image du marché. Cet incontournable zoom professionnel, le plus populaire de la gamme NIKKOR, embarque désormais le puissant système de réduction de vibration Nikon et bénéficie d’une toute nouvelle construction optique. La réduction de vibration permet de gagner quatre vitesses d’obturation et ainsi de réduire efficacement le flou provoqué par le bougé de l’appareil photo. Le moteur ondulatoire silencieux (SWM) exclusif de Nikon améliore de manière significative les performances de l’autofocus. La structure de l’objectif a été renforcée et les lentilles avant et arrière ont été traitées au fluor afin de le protéger de l’eau, de la poussière et des taches.

AF-S NIKKOR 24-70MM F/2.8E ED VR Plus rapide. Plus puissant. Plus stable que jamais. Le nouvel AF-S NIKKOR 24–70mm f/2.8E ED VR répond à toutes les exigences des photographes professionnels en offrant la meilleure qualité d’image du marché. Cet incontournable zoom professionnel, le plus populaire de la gamme NIKKOR, embarque désormais le puissant système de réduction de vibration Nikon et bénéficie d’une toute nouvelle construction optique. La réduction de vibration permet de gagner quatre vitesses d’obturation et ainsi de réduire efficacement le flou provoqué par le bougé de l’appareil photo. Le moteur ondulatoire silencieux (SWM) exclusif de Nikon améliore de manière significative les performances de l’autofocus. La structure de l’objectif a été renforcée et les lentilles avant et arrière ont été traitées au fluor afin de le protéger de l’eau, de la poussière et des taches.

Texte et photo: Nikon.be

Texte et photos Jean-Paul Lardinois

Au nord des Pays-Bas, il y a une superbe province : la province de Friesland. Un exercice international de deux semaines « Frisian Flag » y était organisé sur la base de Leeuwarden en avril, comme presque chaque année. C’est décidé, ce sera la première semaine et selon les prévisions le plus beau jour sera le mercredi. Je pars donc la veille, fin d’après-midi, rejoindre des amis sur place. Le rendez-vous est donné au restaurant de l’hôtel, le plus facile pour se retrouver et mettre au point la journée du lendemain, en profitant de l’expérience des anciens. Mercredi matin, après une bonne nuit de sommeil, nous nous retrouvons au petit déjeuner, puis nous prenons la direction du bout de piste en 06, là où une butte est accessible aux spotters. Celle-ci est déjà bien peuplée et comme nous avons tous des longues focales, nous décidons de rester sur le petit chemin d’accès, à coté de nos voitures. Juste le temps de nous installer que déjà se font entendre les mises en route. Nous sommes prêts. Le premier décollage est exécuté par le Falcon G-FRAU, puis par les chasseurs, en commençant par les F-18 espagnols, les Eurofighter allemands, F-16 néerlandais et polonais, F-15C américains et F-18 finlandais. Il faut savoir que lorsque le décollage s’effectue dans le sens 24-06, les avions inclinent une première fois vers la droite avant de rebasculer vers la gauche, afin d’occasionner le moins de nuisance acoustique possible au village tout proche de Marsum. Cela nous donne une opportunité de prise de vue fantastique. Une fois tout ce beau monde parti, nous avons le temps de changer de place afin de faire la série des retours, en début de piste 24 cette fois-ci. Nous disposons là-bas d’énormément d’espace malgré la foule des grand jours.

Entre la session du matin et celle de l’après midi nous avons une heure et demi de battement, ce qui nous permet de nous ravitailler et de chercher un autre point spot accessible, car les autorités en ont interdit quelques uns. Comme les américains nous avaient gratifiés de décollages spectaculaires, nous reprenons notre place du matin. Malheureusement ils font preuve de moins de spontanéité, nous nous concentrons alors sur les autres nations. Quand vient l’heure des retours, nous prenons la direction d’un point spot «pas très autorisé», mais sans surveillance policière. Nous sortons les escabelles (à cause des grillages de protection) et photographions les avions au roulage rejoignant leur parking, ce qui nous offre un troisième angle de vue. En cette fin de journée, nous avons tout de même droit à une petite visite des autorités. Mais vu l’heure tardive et surtout le nombre de personnes, ils renoncent vite à nous chasser de nos perchoirs. Le temps de prendre congé de mes amis, il est l’heure de refaire les 400km pour arriver vers 22h00 à la maison, parfaitement heureux de cette fabuleuse journée.

Canon EOS 7D Mark II : Meilleur reflex numérique expert Le jury composé de rédacteurs en chef de 27 des plus grands magazines de photos et d’images provenant de 16 pays viennent de décerner le prix du « Meilleur Reflex Numérique Expert » au Canon EOS 7D Mark II pour l’année 2015. Les lauréats du prix TIPA 2015 ont été sélectionnés, dans chaque catégorie, parmi l’ensemble des produits photo et image lancés au cours des 12 mois précédents. Pour recevoir le prix TIPA 2015, un produit doit satisfaire à de nombreuses exigences dont le design, l’ergonomie, l’utilisation de technologies de pointe, la simplicité d’utilisation mais également le rapport qualité-prix du produit. Nouveau capteur, nouvel autofocus & deux processeurs DIGIC 6 Elu Meilleur Reflex Numérique Expert, le Canon EOS 7D Mark II est dédié aux photographes confirmés et experts. Cet appareil embarque des nouveautés telles qu’un nouveau capteur, un nouveau système de mesures de la lumière, un nouveau système autofocus, un nouveau châssis, un nouvel obturateur ou encore un nouveau viseur. Il est équipé de nombreuses technologies issues de l’EOS-1D X et ce nouveau boîtier a été conçu pour la vitesse. Il permet d’atteindre une vitesse de prise de vues en rafale de 10 images par seconde et est doté d’un système autofocus à 65 points de type croisés. Il est équipé d’un nouveau capteur CMOS APS-C de 20,2 millions de pixels et offre une sensibilité de 100 à 16 000 ISO extensible jusqu’à 51 200 ISO. Il embarque deux processeurs DIGIC 6 permettant d’être réactif. http://www.zone-numerique.com

iMac avec écran Retina 5K L’iMac 27 pouces avec écran Retina 5K est doté d’un écran somptueux de 14,7 millions de pixels. Le texte y est plus net, les vidéos plus réalistes et les photos plus détaillées que jamais. Équipé des derniers processeurs quadricœurs, de graphismes hautes performances, du Fusion Drive et du Thunderbolt 2, l’iMac avec écran Retina 5K est l’iMac le plus puissant jamais créé. L’iMac avec écran Retina 5K inaugure l’écran ultime sur le tout-en-un ultime. Visiter le site web iMac avec écran Retina 5K

Texte et photos Jean-Yves Van

SIAI-Marchetti SF 260

PZL-106 Kruk

Edge 540

Cessna 337 Skymaster

Tannheim 2013 … this is the end Tannheim, ou plutôt Tannhkosh comme ils disent là-bas… Ca sonne comme un évènement bien connu de l’autre côté de la grande mare et ce n’est pas une coïncidence. C’est le règne des hélices (probablement le plus grand fly-in d’Europe), de l’ulm au vintage. Ce n’est donc pas un meeting traditionnel. Tannheim, c’est plutôt la grande fête de l’aviation générale, avec des stands de constructeurs, d’équipementiers, des séminaires et tout ce qu’il faut pour la restauration des participants et des spectateurs. Un petit salon du Bourget pour les tagazous. Vu la distance à parcourir et le nombre d’avions attendu, je décide d’y passer plusieurs jours. Le temps de réserver une chambre dans une auberge dans les environs et en route donc le Bade-Wurtemberg ! Après un voyage sans histoire sur les autobahnen allemandes, j’arrive le jeudi en début d’après-midi. Le temps de déposer les bagages et je poursuis mon chemin vers le terrain. En chemin, j’aperçois la silhouette d’un CH-53 qui s’approche du terrain. En fait, les militaires sont déjà arrivés pour l’expo statique. Tant pis pour les arrivées.

Le terrain est facile à trouver (il n’y a qu’à suivre les avions !) et le parking juste devant l’entrée. Le moment est idéal pour faire les premières arrivées sans la grande foule. Je longe les hangars et passe devant la tour de contrôle en direction de la flight line (je ne m’attarde pas aux stands des exposants, ce sera pour plus tard, les avions d’abord !) D’emblée, il y a quelque chose qui surprend : les barrières. Mais où sont-elles ? Il n’y en a pas, tout simplement ! Je fais un rapide état des lieux : pas mal d’avions sont déjà parqués des deux côtés de la piste ainsi que sur deux zones de parking. Et tout cela est accessible librement. Je ne me fais donc pas prier pour m’installer le long de la piste et commencer à photographier les arrivées jusqu’en fin d’après-midi. Le lendemain, retour sur le terrain dès le matin et les choses sérieuses commencent : les mouvements s’enchainent à un rythme très soutenu. La tour ne chôme pas et les marshallers font preuve d’un grand professionnalisme. Pour le spectateur que je suis, le principal problème est de gérer l’abondance ! Impossible de tout faire, de tout suivre. Heureusement, les premières démonstrations et roundflug de l’après-midi ralentissent quelque peu ce rythme infernal. Au menu, le SF-260 de Nico Niebergall, planeur Swift S-1, Jeppesen Aerobatic Team, extra 300, Stearman, PZL 106 (pour une démo peu courante d’épandage), Cessna Skymaster Red Bull, Grob G 120, sans compter quelques parachutistes et un trio de Piper Cub. Dans un style plus reposant, le JU-52 D-AQUI et le Dragon EI-ABI nous gratifient de quelques passages sympathiques. L’après-midi est bien avancée quand Nicolas Ivanoff se lance à son tour à bord de son Edge 540.

Shark Aero Shark

Junker 52

Morane-Saulnier MS-317

Sikorsky CH-53G

Edge 540

Trixy Aviation G4-2

Texte et photos Jean-Paul Lardinois

17/06/2015 Voici déjà mon deuxième déplacement cette année vers la base de Konya Turquie. Déplacement plus facile, car a mon arrivée m’attend avec un grand sourire mon chauffeur de taxi le même qui m’a conduit pour tous mes déplacements lors du Nato Tiger Meet. Le lendemain matin après un petit déjeuné copieux, car la journée vas être longue, je suis déjà a l’entrée de la base comme un bon nombre de spotter. On reconnaît avec plaisir certaines têtes bien connues. Une foi le petit contrôle de coutume passé nous voilà embarqué dans les cars pour nous amener au même point spot que lors du NTM. Il fait déjà très chaud et les ondes de chaleurs sont déjà bien présentent. Il avait bien plu la vielle au soir. Heureusement les avions taxie devant nous. La valse des décollages commences, F18 Espagnols, F16 Turques, Eurofigter Anglais, F15 Américains, F16 Pakistanais, F4 Turques que du beau monde. Apres l’atterrissage complet de cette première cession du jour nos encadrant nous invitent a remonter dans les cars afin de rejoindre le deuxièmes points spots de la journée de l’autre coté de la deuxième piste de décollage. En fait nous avons le choix entre trois point, pied de piste, zone d’accélération ou la zone du Take Off . Superbe emplacement. Après cette deuxième cession de la journée nous remontons dans les cars pour rejoindre non pas la sortie, mais bien la plateforme ou sont parqués les F4. On s’en donne a cœur joie, car le F4 est un avion qui est très apprécier dans le monde du spotting, il y a même une plateforme d’accès d’avion civile pour nous donner l’occasion de faire des photos en contre plongée. Ce fut une belle « surprise du chef ». Je rentre a l’hotel heureux de cette magnifique journée.

18/06/2015 Une journée mémorable commence, je reçois lors du déjeuner des petits cadeaux de la part de mes amis, et oui c’est mon happy birthday. et aussi le premier jour du « ramadan » Nous nous, 400 spotter quand même, installons le matin comme la veille le long du taxy way. Mais le vent a tourné ! La réactivité de nos encadrants est rapide. Ils nous invitent de remonter le taxi, non sans mal vu le nombre, dans la direction du nord et de le traverser afin de ce rapprocher de la piste de décollage. Excellente initiative. Apres le retour de la mission nous rejoignons notre point de départ afin de monter dans les cars pour rejoindre la plateforme des 40x F16 turcs joliment alignés et toujours avec la possibilité de monter sur un escalier d’accès d’avions. De la on nous conduit dans la salle de briefing pour une présentation de l’événement et les remerciements car c’est déjà les retours des avions turques vers leurs base respectives. Le soir nous rejoignons le restaurant de la vielle qui nous avaient été chaudement conseiller par notre chauffeur de taxi. Et la surprise pour nous, c’est un menu unique pour la première soirée de ramadan. Repas exceptionnel de la gastronomie local. Six entrées, un plat et un dessert. La journée du vendredi est malheureusement annulée car le des avions étrangers ne correspond pas a des horaires normaux. Ce qui nous a permis de visiter la ville de Konya et de refaire le même style de repas dans un autre restaurant conseillé également un vrais régal. Je remercie particulièrement le personnel encadrant du AETC avec une mention spécifique pour le lieutenant colonel Saffet Celikel, Major Yürtdan et le premier lieutenant ÜrskÜp

Texte et photos Sylvain Gourheu

Le weekend du 6 et 7 Juin, la Base Aérienne 705 de Tours a organisé un meeting de l'Air pour fêter le centenaire du camp d'aviation de Parcay-Meslay qui a été créé lors de la Première Guerre mondiale en novembre 1915. En coopération avec la Fondation des Œuvres Sociales de l’Air (FOSA), ce deuxième meeting de l'Air après celui de Solenzara (Corse), a réuni sur le tarmac Tourangeaux près d'une soixantaine d'aéronefs, que ce soit des avions de chasse, d'entraînement, des hélicoptères ou des warbirds. Un spotter-day était organisé le vendredi pour 150 spotters, l'occasion de voir les arrivées et les répétitions des différents appareils prévu durant le meeting du week-end. Le plateau réservait quelques belles machines au statique, comme les deux Typhoon de la Royal Saudi Air Force en provenance de Warton (UK) et qui seront prochainement livré en Arabie Saoudite. Un Alpha Jet de l'Armée de l'Air E173 / 705-MA à reçu une décoration spécial à l'occasion du centenaire de la BA705, la dérive a été réalisé par des enfants après un coucours avec les écoles de Tours.

Mais la grosse surprise était sans conteste la présence exceptionnel de deux A-10 Thunderbolt II récemment déployés en Europe, qui appartiennent au 355th Fighter Wing habituellement stationné sur l'US Air Force Base de Davis Monthan dans l'Arizona. Du côté des démonstrations aériennes, on retrouve le F-16 Solo Display de la force aérienne Belge avec au commandant le pilote Tom "Gizmo" de la 31e escadrille Kleine Brogel. Mais ce fut un réel plaisir pour moi de revoir la patrouille Marche verte sur un meeting Français. La Marche verte est la patrouille nationale du Maroc, elle évolue sur huit Cap 232. Sans oublier, les ambassadeurs Français (Rafale Solo Display, Ramex Delta, EVAA & Patrouille de France "PAF") qui était au rendez-vous !! Je remercie particulièrement le personnel encadrant de la BA705, avec une mention spéciale pour les organisateurs du spotter-day ainsi que la FOSA.

http://www.invitationphoto.com