Le Grand Montréal : une économie propulsée par le savoir

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LE GRAND MONTRÉAL UNE ÉCONOMIE PROPULSÉE PAR LE SAVOIR INDICATEURS D’ATTRACTIVITÉ 2011-2012


OFFRE DE SERVICES DE MONTRÉAL INTERNATIONAL PROJET D’IMPLANTATION OU D’EXPANSION DANS LE GRAND MONTRÉAL ? Guichet unique, Montréal International (MI) offre un ensemble de services personnalisés, gratuits et confidentiels. L’organisation s’appuie sur l’expertise de ses professionnels, véritables spécialistes dans leur domaine

NOTRE MISSION Créé en 1996, MI est un organisme à but non lucratif issu d’un partenariat privépublic. Sa mission est de contribuer au développement économique du Montréal métropolitain et d’accroître son rayonnement international. Montréal International est financé par quelque 100 membres des secteurs privé et institutionnel, les gouvernements du Canada et du Québec, la Communauté métropolitaine de Montréal, ainsi que la Ville de Montréal

NOS MANDATS / Attraction, rétention, et expansion d’investissements directs étrangers / Attraction, rétention et expansion d’organisations internationales / Attraction, accueil et rétention de travailleurs étrangers qualifiés / Promotion et renforcement de l’attractivité économique et du rayonnement international du Grand Montréal.

SOUTIEN STRATÉGIQUE

EXPERTISE SECTORIELLE

Issu d’un partenariat privépublic, MI est en mesure de vous aider efficacement à réaliser vos projets d’implantation, d’expansion ou d’alliance stratégique. Vous obtiendrez de précieux conseils pour vous aider à capitaliser sur les occasions d’affaires propices au développement de votre entreprise

Nous possédons une expertise unique dans les pôles de compétitivité du Grand Montréal. En plus de coordonner l’ensemble des services liés à l’avancement de projets porteurs, Montréal International offre aux entreprises étrangères qui souhaitent investir dans la région des renseignements et des conseils touchant les secteurs de haute technologie dont l’aérospatiale, les sciences de la vie et les technologies de la santé, les technologies de l’information et des communications et les technologies propres

CONNAISSANCE DES PROGRAMMES FINANCIERS ET FISCAUX Les entreprises qui souhaitent s’établir dans le Grand Montréal peuvent tirer profit de plusieurs programmes gouvernementaux. Vous profiterez de notre expertise et de nos relations pour vous orienter vers les incitatifs financiers et fiscaux et les sources de financement appropriées à votre projet.

MOBILITÉ INTERNATIONALE Nous accompagnons les entreprises et les institutions qui souhaitent s’adjoindre des travailleurs stratégiques étrangers, notamment en facilitant le processus d’obtention des documents requis et en favorisant l’intégration des travailleurs et de leur famille dans le Grand Montréal.

DONNÉES POUR LA SÉLECTION DE SITE Nous pouvons vous offrir une panoplie de données comparatives clés sur l’environnement d’affaires du Grand Montréal (coûts d’exploitation, disponibilité de main-d’œuvre, fiscalité, innovation, qualité de vie, etc.)

RELATIONS GOUVERNEMENTALES Vous bénéficierez de nos relations privilégiées avec de nombreux partenaires fédéraux, provinciaux et municipaux, avec les réseaux d’affaires et financiers, ainsi qu’avec les établissements universitaires et les centres de formation et de recherche.


TABLE DES MATIÈRES SOMMAIRE

4

Le Grand Montréal, une combinaison unique de créativité, de diversité et de haute technologie

01 / ACCÈS AU MARCHÉ Le Grand Montréal au coeur du marché nord-américain Faits saillants 1.1 Information sur le territoire 1.2 Le Canada, un tremplin naturel vers le marché nord-américain 1.3 Le Grand Montréal, des infrastructures de transport stratégiques

6 7 10 11

02 / MAIN-D’ŒUVRE

2.1 2.2 2.3 2.4

12 13 15 17 18

19 20 21 22 23

04 / FISCALITÉ ET INCITATIFS Un fardeau fiscal pour les entreprises parmi les plus compétitifs en Amérique du Nord Faits saillants 4.1 Fiscalité des entreprises 4.2 Principaux incitatifs financiers et fiscaux aux entreprises

35 36 37 38

Le Grand Montréal, une métropole à dimension humaine où il fait bon travailler, vivre et s’amuser Faits saillants 6.1 Une qualité de vie exceptionnelle 6.2 Un pouvoir d’achat supérieur

Annexe A : Sélection d’investissements industriels privés annoncés Annexe B : Sources Annexe C : Notes méthodologiques

Le Grand Montréal, les coûts d’exploitation les plus concurrentiels parmi les grandes métropoles d’Amérique du Nord Faits saillants Coûts totaux d’exploitation Coûts de main-d’œuvre Coûts des espaces Coûts de l’électricité

33 34

39 40 42

ANNEXES

03 / COÛTS

3.1 3.2 3.3 3.4

Faits saillants 5.1 De solides grappes de haute technologie 5.2 Une masse critique de travailleurs œuvrant dans les secteurs de haute technologie 5.3 D’importants investissements étrangers en haute technologie 5.4 Un environnement de R-D optimal pour les entreprises 5.5 Un marché du capital de risque qui se démarque en Amérique du Nord

06 / QUALITÉ DE VIE

Le Grand Montréal, une multitude de talents au service des entreprises Faits saillants Le Grand Montréal, capitale universitaire du Canada Un marché du travail solide et flexible Une main-d’œuvre multiculturelle Une mosaïque linguistique

05 / INNOVATION

24 25 27

CRÉDITS

44 46 48 54


SOMMAIRE Publiés pour une sixième année consécutive, les « Indicateurs d’attractivité » du Grand Montréal visent à répondre aux besoins d’information des investisseurs étrangers qui désirent s’installer dans le Montréal métropolitain. Ces indicateurs mettent en lumière les plus récentes données relatives à la performance de la région métropolitaine de Montréal en Amérique du Nord par rapport aux six principaux facteurs définissant un pôle d’attractivité :

LE GRAND MONTRÉAL, UNE ÉCONOMIE PROPULSÉE PAR LE SAVOIR 01 / ACCÈS AU MARCHÉ

02 / MAIN-D’ŒUVRE

03 / COÛTS

Au coeur du marché nord-américain

Une multitude de talents au service des entreprises

/ Une position stratégique en Amérique du Nord : à moins de deux heures de vol de Boston, New York et Toronto à moins d’une heure de route de la frontière américaine

/ Le plus important bassin de nouveaux diplômés universitaires au Canada avec plus de 40 000 personnes par année

Les coûts d’exploitation xploitation les plus concur urrentiels parmi les grandes métropoles d’Amérique e du Nord

/ Un accès direct au marché de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) : près de 460 millions de consommateurs / Les États-Unis, le plus grand partenaire commercial du Grand Montréal / Des infrastructures de transport stratégiques, dont deux aéroports internationaux et un port parmi les plus achalandés en Amérique du Nord.

/ Un marché de l’emploi stable : 1er rang des grandes métropoles nord-américaines avec une hausse de l’emploi total de 1,7 % au cours de la période 2008-2010, marquée par un important ralentissement économique / Plus de 50 % de la population totale est bilingue (français-anglais) et près de 20 % maîtrise au moins trois langues gues / Environ 120 communautés culturelles relles présentes sur le territoire.

/ Des coûts ts totaux d’exploitation urs de 5 % à la moyenne inférieurs utres grandes régions métrodes autres politaines itaines d’Amérique du Nord / Un avantage-coût moyen de 14 % dans dan ns les secteurs de recherche et développement dév veloppement (R-D) / Des s économies substantielles à réaliser, réal liser, notamment au niveau des postes pos stes de dépenses suivants : • Coûts de main-d’œuvre • Coûts des espaces • Coûts de l’électricité.

4 / Montréal International


04 / FISCALITÉ ET INCITATIFS

05 / INNOVATION

06 / QUALITÉ DE VIE

U fardeau fiscal pour les entreUn prises parmi les plus compétitifs en Amérique du Nord

Une combinaison unique de créativité, de diversité et de haute technologie

Une métropole à dimension humaine où il fait bon travailler, vivre et s’amuser

/ Le fardeau fiscal pour les entreprises en R-D le plus avantageux parmi les plus grandes métropoles internationales. Cet avantage est notamment dû aux généreux crédits d’impôt à la R-D offerts par les gouvernements du Canada et du Québec

/ Des interactions constantes entre les sphères technologiques, scientifiques, artistiques et culturelles sont à la base, entre autres, du succès des grappes de haute technologie, de l’industrie du jeu vidéo et des entreprises créatives tels que le Cirque du Soleil

/ Cosmopolite, bilingue et ouverte sur le monde, le Grand Montréal jouit d’une personnalité unique, faisant le pont entre l’Amérique du Nord et l’Europe

/ Réduction anticipée de 22 % à 15 % du taux général d’imposition fédéral du revenu des sociétés d’ici 2012. Conférera au Canada le plus faible taux d’imposition du revenu des sociétés parmi les pays du G7

/ D’importantes grappes de haute technologie génèrent un emploi sur dix : l’aérospatiale, les sciences de la vie et technologies de la santé (SVTS), les technologies de l’information et des communications (TIC) et les technologies propres

/ Une importante gamme d’incitatifs ciblés et hautement concurrentiels, résultant d’une ferme volonté gouvernementale et source de stabilité pour les entreprises technologiques.

/ Un système d’éducation universitaire récipiendaire des fonds de recherche les plus importants au Canada et une expertise diversifiée de plusieurs centaines de centres de recherche

/ Un excellent rapport qualité-coût qui confère à ses travailleurs un pouvoir d’achat supérieur / Une région sécuritaire misant sur des infrastructures de santé et de transport concurrentielles / Un centre urbain culturel, récréatif, sportif et vert dont les talents et les technologies rayonnent à l’échelle internationale.

/ Un régime efficace de protection de la propriété intellectuelle, renforcé par les traités internationaux en la matière. Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 5


01 ACCÈS AU MARCHÉ

LE GRAND MONTRÉAL, AU COEUR DU MARCHÉ NORD-AMÉRICAIN

/ Une position stratégique en Amérique du Nord : à moins de deux heures de vol de Boston, New York et Toronto et à moins d’une heure de route de la frontière américaine / Un accès direct au marché de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) : près de 460 millions de consommateurs / Les États-Unis, le plus grand partenaire commercial du Grand Montréal

Port de Montréal

/ Des infrastructures de transport stratégiques, dont deux aéroports internationaux et un port parmi les plus achalandés en Amérique du Nord.


INFORMATION SUR LE TERRITOIRE1 INFORMAT LE PAYS : CANADA / Population : 34,1 M / PIB réel ($ 2002) : 1,2 B $2

LA PROVINCE : QUÉBEC / Population : 7,9 M / PIB réel ($ 2002) : 254,1 G $

LA RÉGION : LE GRAND MONTRÉAL / Une position géographique stratégique, pont naturel entre l’Amérique du Nord et l’Europe / Moteur économique du Québec, représentant 50 % de la population, du PIB et de l’emploi de la province : Montréal

• Population : 3,9 M • PIB réel ($ 2002) : 126,8 G $ • Emploi : 1,9 M / Regroupe 82 municipalités englobant l’Île de Montréal, les villes de Laval et de Longueuil, et les municipalités de la Rive-Nord et de la Rive-Sud du fleuve Saint-Laurent.

LE SAVIEZ-VOUS ? Selon l’étude Global Metro Monitor: The Path to Economic Recovery, publiée en décembre 2010, le Grand Montréal est la 1re métropole canadienne et la 2e métropole nord-américaine au classement général pour la performance économique au sortir de la récession mondiale3. La région se classe ainsi au 27e rang des 150 régions métropolitaines recensées à travers le monde. La bonne performance du Grand Montréal serait attribuable, entre autres, au solide système bancaire canadien, au dynamisme du port de Montréal et des secteurs de l’aérospatiale et de l’électronique.

Source : Conference Board du Canada et Statistique Canada Source : À moins d’indication contraire, les signes de $ et ¢ font référence au $ CA 3 Source : The Brookings Institution, London School of Economics and Political Science et Deutsche Bank Research; Ville de Montréal 1 2

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 7

01. ACCÈS AU MARCHÉ

1.1


AMÉRIQUE DU NORD CALGARY

VANCOUVER

MONTRÉAL

SEATTLE

OTTAWA

MINNEAPOLIS DÉTROIT CHICAGO

BOSTON

TORONTO

NEW YORK

CLEVELAND PHILADELPHIE

DENVER

SAN FRANCISCO

WASHINGTON

DALLAS ATLANTA

LOS ANGELES PHOENIX SAN DIEGO HOUSTON

MIAMI

DURÉES DE VOL À PARTIR DE MONTRÉAL BOSTON :

1 H 20

TORONTO :

1 H 20

NEW YORK :

1 H 53

CHICAGO :

2 H 21

LOS ANGELES :

6 H 28

LONDRES :

6 H 40

PARIS :

6 H 49

8 / Montréal International


GRAND MONTRÉAL RIVE-NORD Aéroport International de Montréal-Mirabel

Laval Longueuil

MONTRÉAL Port de Montréal Aéroport International Pierre-Elliot-Trudeau de Montréal

RIVE-SUD

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 9

01. ACCÈS AU MARCHÉ

LE TERRITOIRE FORMÉ PAR LES 82 MUNICIPALITÉS DU


Medtech, le spécialiste de la neurochirurgie assistée par ordinateur

«

Nous voulions nous rapprocher du marché nord-américain, plus particulièrement du nordest du continent. Le choix de la région de Montréal s’explique non seulement par la proximité culturelle avec la France, mais aussi parce que c’est une place forte du jeu vidéo et que les compétences en informatique qui nous intéressent, notamment pour les logiciels de planification de la chirurgie et de traitement d’image, sont très proches. M. Bertin Nahum Président et fondateur Medtech

»

Source : Investir au Canada Source : Investir au Canada 6 Source : Institut de la statistique du Québec 4 5

10 / Montréal International

UN ACCÈS DIRECT AU MARCHÉ DE L’ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE NORD-AMÉRICAIN (ALÉNA)

LES ÉTATS-UNIS, LE PLUS GRAND PARTENAIRE COMMERCIAL DU GRAND MONTRÉAL6

/ Près de 460 millions de consommateurs et un PIB total de presque 17 B $ US4

/ Valeur des exportations du Grand Montréal à destination des États-Unis : plus de 30 G $ en 2007, soit près de 60 % du total pour le Québec

UNE CIRCULATION FLUIDE DES MARCHANDISES AUX FRONTIÈRES

/ Valeur des exportations du Grand Montréal à destination de l’Union Européenne : près de 6 G $ en 2007, 7, soit plus de 70 % du total pour le Québec

/ Système d’inspection aux frontières parmi les plus efficaces au monde : le temps d’attente est en général de moins de dix minutes5.

DIVERSIFICATION DES S ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE E-ÉCHANGE / Signature d’accords de libre-échange entre le Canada et plusieurs pays (ou groupes de pays) ays) : l’Association européenne de libre-échange (AELE), le Chili, la Colombie, ombie, le Costa Rica, Israël, la Jordanie, danie, le Panama et le Pérou.

Aéroport Montréal-Trudeau

1.2

LE CANADA, UN TREMPLIN NATUREL POUR LE MARCHÉ NORD-AMÉRICAIN


DEUX AÉROPORTS INTERNATIONAUX MAJEURS7 / l’Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal • Principal aéroport canadien à l’est des Grands Lacs • Plaque tournante naturelle pour le trafic entre l’Amérique du Nord et l’Europe • Quarantaine de sociétés aériennes, dont la presque totalité des grands transporteurs nord-américains et européens • 130 destinations directes vers le Canada, les États-Unis et à l’étranger

/ l’Aéroport international Montréal-Mirabel • Aéroport industriel tout cargo accessible 24 heures par jour • Conditions d’exploitation parmi les plus avantageuses dans le Nord-est américain, en particulier l’absence de couvre-feu et de congestion aérienne • Vingtaine de transporteurs utilisent cette plate-forme sur une base régulière, et le volume de cargo en transit est en constante croissance Près de 200 000 tonnes métriques de marchandises transitent annuellement par ces deux plates-formes aéroportuaires.

• Trafic passager de près de 13 millions de personnes en 2010, en hausse de 6,1 % par rapport à l’année 2009.

LE PORT DE MONTRÉAL, PARMI LES PLUS ACHALANDÉS AU MONDE8 / Situé sur le fleuve Saint-Laurent, à 1 600 km de l’océan Atlantique / Plus important port à conteneurs de l’Est du Canada et le 9e en Amérique du Nord / Desservi par 7 des 10 plus grandes lignes maritimes de transport de conteneurs au monde / Reconnu pour l’efficacité du transfert de conteneurs entre les navires, le chemin de fer et les camions / Trafic annuel de 25,9 M tonnes métriques en 2010, en hausse de 5,7 % par rapport à l’année 2009.

LE SAVIEZ-VOUS ? Le Canada se distingue9 : / Pour l’environnement le plus propice pour faire des affaires au cours de la période 2011-2015 : 1er rang des pays du G7 et 7e parmi 82 pays analysés (The Economist Intelligence Unit, 2011) / Pour l’accès au marché, la gestion frontalière, les infrastructures de transport et de communication ainsi que l’environnement d’affaires : 1er rang des pays du G7 et 8e parmi les 125 pays évalués en fonction de l’Enabling Trade Index en 2010 (Forum économique mondial, 2010) / Pour le faible nombre de documents requis pour exporter des marchandises : 2e rang parmi 125 pays analysés (Forum économique mondial, 2010) / Pour le faible nombre de procédures requises pour créer une entreprise : 1er rang parmi 183 pays analysés (Le Groupe de la Banque Mondiale, 2010). Source : Aéroports de Montréal Source : Port de Montréal 9 Source : Forum économique mondial et Investir au Canada 7 8

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 11

01. ACCÈS AU MARCHÉ

1.3

LE GRAND M MONTRÉAL, DES INFRAS INFRASTRUCTURES DE TRANS TRANSPORT STRATÉGIQUES


02 MAIN-D’ŒUVRE

LE GRAND MONTRÉAL, UNE

MULTITUDE DE TALENTS AU SERVICE DES ENTREPRISES

/ Le plus important bassin de nouveaux diplômés universitaires au Canada avec plus de 40 000 étudiants par année / Une main-d’œuvre diversifiée et compétente en raison de la présence de nombreux sièges sociaux d’entreprises locales et de filiales de sociétés étrangères / Un marché de l’emploi stable : 1er rang des grandes métropoles nord-américaines avec une hausse de l’emploi total de 1,7 % pour la période 2008-2010, marquée par un important ralentissement économique / Plus de 50 % de la population totale est bilingue (français-anglais) et près de 20 % maîtrise au moins trois langues

Université McGill

/ Environ 120 communautés culturelles présentes sur le territoire.

12 / Montréal International


• Établissements d’enseignement Étab à vocation générale : v - Université de Montréal

Top 20 des plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord, 2008 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0%

- Université du Québec à Montréal (UQAM) - Université Concordia - Université McGill - TÉLUQ (Télé-université) - Campus de Longueuil Université de Sherbrooke • Établissements d’enseignement en gestion et en administration publique : - HEC Montréal - École nationale d’administration publique (ENAP) • Établissements d’enseignement en génie et en recherche scientifique : - École Polytechnique de Montréal - École de technologie supérieure (ÉTS) - Institut national de la recherche scientifique (INRS - énergie/ matériaux/télécommunications, santé et urbanisation/culture/société)

/ Le Grand Montréal compte également sur un effectif de plus de 120 000 étudiants collégiaux et de plus de 50 000 étudiants en formation professionnelle répondant aux besoins spécifiques en maind’œuvre des entreprises étrangères

DIPLÔMES / C’est dans la région métropolitaine de Montréal que l’on décerne annuellement le plus grand nombre de diplômes universitaires au Canada, aussi bien au 1er cycle qu’aux 2e et 3e cycles / Près de 415 000 étudiants ont été diplômés entre 1998 et 2008, soit près de 30 % de plus qu’à Toronto et 60 % de plus qu’à Vancouver.

De ce nombre, plus de 28 000 (soit près de 7 %) d’entre eux étaient des étudiants étrangers, un sommet au Canada / Plus de 7 400 étudiants ont obtenu un baccalauréat, une maîtrise ou un doctorat en 2009 dans des programmes reliés à la haute technologie, soit 17% de tous les diplômes universitaires décernés2 / Près de 7 800 étudiants ont obtenu un baccalauréat, une maîtrise ou un doctorat en 2009 dans certains des programmes à valeur ajoutée reliés à l’administration, l’art, au droit, aux sciences humaines et sciences pures, soit 18 % de tous les diplômes universitaires décernés.

Source : Dans cette section, les ratios utilisés pour estimer l’effectif et les diplômes universitaires des établissements se retrouvant partiellement dans la région métropolitaine de Montréal de 1998 à 2009 sont les suivants : 70 % pour l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), 55 % pour la TÉLUQ (Télé-université), 50 % pour l’École nationale d’administration publique (ÉNAP) et 10 % pour l’Université de Sherbrooke. Pour plus d’informations, veuillez consulter l’annexe C 2 Source : Les données 2009 sont provisoires 1

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 13

02. MAIN-D’ŒUVRE

/ Avec onze établissements universitaires, dispose d’un vaste le Grand Montréal dispo humain qualifié et bassin de capital hum 170 000 étudiants créatif avec plus de 1 universitaires1 insc inscrits à chaque automne. Ces institutions ins offrent des cours et des pro programmes variés dans l’une ou les deux de langues officielles ainsi que dans da d’autres langues comme l’espagnol l’e

G1 / ÉTUDIANTS UNIVERSITAIRES EN % DE LA POPULATION

ea po Mo lis ntr éa l De nv er Bo sto Wa n sh ing Ph ton ila de lph ie Sa nD ieg o Ne w Yo rk Dé tro it Ch ica go Mi am Cle i ve Sa lan nF d ran cis co To ron to Ph oe Lo n ix sA ng ele s Atl an ta Da lla s Se att le Ho us ton

/ La région métropolitaine de Mont Montréal se classe en 2e position en Amé Amérique d’étudiants du Nord pour le nombre d’étu universitaires per capita

nn

EFFECTIFS

Mi

2.1

LE GRAND M MONTRÉAL, CAPITALE UNIVERSITAIRE DU CANADA


EXEMPLES DE PROGRAMMES UNIVERSITAIRES EN HAUTE TECHNOLOGIE / AÉROSPATIALE • Baccalauréat en génie aérospatial

3

- 1er programme de baccalauréat en génie aérospatial au Québec offert à l’École Polytechnique de Montréal depuis l’hiver 2010 - Mis sur pied avec la collaboration de l’industrie : Bell Helicopter Textron, Bombardier Aéronautique et l’École nationale d’aérotechnique du Collège Édouard-Montpetit • Maîtrise en génie aérospatial

4

- Programme de 2e cycle offert à l’Université Concordia en collaboration avec d’autres universités du Québec (École de technologie supérieure (ÉTS), École Polytechnique de Montréal, Université Laval, Université McGill et Université de Sherbrooke) et l’industrie (Bombardier, Bell Helicopter Textron, CAE, Esterline CMC Électronique, EMS Technologies, Pratt & Whitney Canada, Rolls-Royce Canada et autres) et le gouvernement (Agence spatiale canadienne) - Domaines de spécialisation : aéronautique et propulsion, avionique et contrôle, structures et matériaux, et génie spatial.

Source : École Polytechnique de Montréal Source : Université Concordia 5 Source : Université McGill 6 Source : Université de Montréal 7 Source : Centre National d’Animation et de Design (NAD) 8 Source : École de technologie supérieure (ÉTS) 3 4

14 / Montréal International

/ SCIENCES DE LA VIE ET TECHNOLOGIES DE LA SANTÉ (SVTS) • Baccalauréat en biochimie (Majeure)5 - Programme de 1er cycle offert à l’Université McGill - Peut mener à des carrières de recherche en milieu hospitalier, universitaire ou au sein de laboratoires industriels • Maîtrise (M. Sc.) en sciences pharmaceutiques, option développement du médicament6 - Programme de 2e cycle offert à l’Université de Montréal - Conduite et évaluation d’études scientifiques menées dans le cadre du développement d’un médicament et de son suivi, en milieu industriel, hospitalouniversitaire ou gouvernemental.

/ TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS (TIC) • Baccalauréat en animation 3D et en design numérique7 - Programme de 1er cycle offert depuis le 30 août 2010 au Centre National d’animation et de design (NAD) de Montréal en partenariat avec l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) - Formation pratique et théorique aussi solide que complète en animation 3D dans l’une des concentrations suivantes : cinéma et télévision ou jeu vidéo • Maîtrise en génie logiciel8 - Programme de 2e cycle offert conjointement par l’École de technologie supérieure (ÉTS) et l’Université du Québec à Montréal (UQAM) - Axé sur le développement ou la maintenance de logiciels ou de systèmes informatiques.


/ Les entreprises étrangères peuvent compter sur une population active de plus de 2,1 millions de travailleurs pour combler leurs besoins en main-d’œuvre / La métropole se classe au 1er rang des plus grandes métropoles d’Amérique du Nord pour la croissance de l’emploi total au cours de la période 2008-2010, marquée par un important ralentissement économique. L’emploi total a ainsi crû en moyenne de 0,9 % par année (pour une variation totale de 1,7 %). Ce résultat positif témoigne, à nouveau, de la qualité et de la diversité de l’économie montréalaise / Le sous-secteur à valeur ajoutée des services professionnels, scientifiques et techniques, qui représente près de 10 % de l’emploi total du Grand Montréal, a crû de plus de 8 % de 2009 à 2010. Cette croissance est attribuable, entre autres, à la bonne performance des sous-secteurs de la conception de systèmes informatiques et services connexes (14,9 %), de l’architecture (9,0 %), du génie et services connexes et des services de conseils en gestion et de conseils scientifiques et techniques (26,7 %). 9

02. MAIN-D’ŒUVRE

100 90 80 70 60 50 40

nto Yo Mo rk ntr Lo s A éal ng ele s Ch ica go Bo sto Va n nc ou Sa ve nF r ran cis Ph co ila de lph ie Atl an ta Da lla Sa nD s ieg o Ho us ton Mi am Mi nn i ea po Wa lis sh ing ton De nv er Ph oe nix Se att le Dé tro it

CARACTÉRISTIQUES DE LA POPULATION ACTIVE

Régions métropolitaines d’Amérique du Nord, 2011

w

/ Le Grand Montréal se classe au 3e rang en Amérique du Nord pour le risque global lié au recrutement, à l’emploi et à la relocalisation des employés9 et au 5e rang parmi les 110 grandes villes de comparaison (Aon Hewitt, Consulting, Global Research Centers, 2010)

G2 / INDICE GLOBAL DE RISQUE POUR LE RECRUTEMENT, L’EMPLOI ET LA RELOCALISATION DE LA MAIN-D’ŒUVRE (25 à 250)9

To ro

RECRUTEMENT, EMPLOI ET RELOCALISATION DE LA MAIN-D’ŒUVRE

Ne

2.2

UN MARCHÉ DU TRAVAIL SOLIDE ET FLEXIBLE

T1 / CARACTÉRISTIQUES DE LA POPULATION ACTIVE Grand Montréal, 2009 -2010

Catégorie

Valeur 2009

Valeur 2010

Croissance 2009-2010

Population 15 ans et plus (M)

3,1

3,1

1,4 %

Population active (M)

2,1

2,1

2,1 %

Emploi (M)

1,9

1,9

2,8 % -4,2 %

Chômage (k)

189,9

181,9

Taux de chômage

9,2 %

8,6 %

Taux d’activité

66,7 %

67,2 %

Taux d’emploi

60,6 %

61,4 %

Cinq catégories d’indicateurs composent l’indice global : démographie, développement des compétences, éducation, pratiques en matière d’emploi et soutien gouvernemental

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 15


/ Elles représentent : • Plus de 1 900 filiales de sociétés étrangères réparties dans quelques 2 100 établissements • Plus de 165 000 emplois directs et 100 000 emplois indirects - plus de la moitié des emplois provenant de filiales de sociétés étrangères sont issus d’établissements comptant plus de 250 employés

Top 20 des plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord, 2008-2010 4% 2% 0% -2 % -4 % -6 % -8 %

ntr éa l To ron to Ho us ton Da Mi lla s nn ea po lis Bo sto n Ph oe nix Se att Wa le sh ing ton Ne w Yo r Sa nD k ieg Ph o ila de lph ie Mi am Cle i ve lan d Ch ica go De Sa nv nF ran er cis Lo co sA ng ele s Dé tro it Atl an ta

/ Les filiales de sociétés étrangères établies dans le Grand Montréal contribuent au développement des compétences du capital humain et à l’accroissement de la compétitivité de la métropole à l’échelle internationale.

G3 / VARIATION DE L’EMPLOI TOTAL (%)

Mo

L’EMPLOI AU SEIN DES FILIALES DE SOCIÉTÉS ÉTRANGÈRES

• 9 % de l’emploi total et 13 % de l’emploi du secteur privé • Près de 20 % du PIB de la région (26 G $ de dépenses annuelles)

Quais du vieux Vieux-Port, port, Montréal Montréal

• Un important pôle d’attraction et d’investissement : en 2009, près d’un dollar sur trois d’investissement privé non résidentiel dans le Grand Montréal provenait d’une filiale de société étrangère (3,3 G $).

16 / Montréal International


Top 20 des plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord, 2008-2009 1,6 % 1,4 % 1,2 % 1,0 % 0,8 % 0,6 % 0,4 % 0,2 % 0,0 %

Ubisoft, Montréal

classe au / Le Grand Montréal se cla 5e rang en Amérique du Nord avec une migration internationale interna nette de près de 44 000 personnes pe entre juillet 2008 et 2009. 2009 Si l’on considère ce nombre en % de la population totale, la région occupe alors la 2e position du top 20 nord-américain. Ces chiffres témoignent de l’attractivité grandissa grandissante de la région pour les immigra immigrants, notamment les talents étrang étrangers stratégiques.

G4 / MIGRATION INTERNATIONALE NETTE EN % DE LA POPULATION TOTALE

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 17

02. MAIN-D’ŒUVRE

/ La richesse et la diversité de la ma maind’œuvre du Grand Montréal provi provient de la rencontre des communaut communautés anglophone et francophone et de l’intégration de 120 commun communautés culturelles issues de l’imm l’immigration

To ron Mo to ntr éa l Mi Sa am nF i ran cis co Ph oe nix Ne w Yo Lo rk sA ng ele s Ho us ton Da lla Wa s sh ing ton Atl an ta Bo sto n Ch ica go Sa nD ieg o Se att le De nv Mi er nn ea po Ph lis ila de lph ie Dé t Cle roit ve lan d

2.3

UNE MAIN-D MAIN-D’ŒUVRE MULTICULTURELLE MULTICUL


UNE MOSAÏQUE LINGUISTIQUE

60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 %

a

taw

l

0%

To ron to Ca lga ry Va nc ou ve r

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/ Près de 20 % de la population totale maîtrise un minimum de trois langues comparativement à 11 % pour Toronto et 9 % pour Vancouver.

Top 5 des plus grandes régions métropolitaines du Canada, 2006

ntr éa

«

Notre installation dans le Grand Montréal nous offre une souplesse extraordinaire pour ce qui est du recrutement, car il nous est aussi facile de trouver des personnes compétentes sur place que de faire venir des travailleurs américains ou nos propres employés européens, notamment de notre filiale française, désireux de travailler dans un environnement bilingue.

/ Plus de 50 % de la population totale est bilingue (français-anglais), comparativement à 8 % pour Toronto et Vancouver

G5 / POPULATION BILINGUE

Ot

REpower Systems AG se lance dans la fabrication d’éoliennes au Québec

/ En tout, quelque 80 langues sont parlées dans le Grand Montréal, un avantage clé pour les échanges avec les marchés étrangers. Plus de deux millions d’habitants parlent anglais, soit 6 % de plus qu’à Vancouver

Mo

2.4

Après avoir accompagné plusieurs des premiers employés étrangers dans leurs démarches d’obtention d’un permis de travail, Montréal International (MI) nous a aussi permis d’entrer en contact avec de nombreux experts et travailleurs qualifiés dont le profil pourrait nous intéresser.

LE SAVIEZ-VOUS ?

M. Helmut Herold Directeur régional Québec et Est du Canada REpower Systems

/ Pour l’indice de disponibilité d’ingénieurs qualifiés sur le marché du travail 2e rang des pays du G7 (International Institute for Management Development, 2010)

10

Source : Investir au Canada

18 / Montréal International

Le Canada se distingue10 : / Pour la part de la population ayant atteint un niveau d’études collégiales ou universitaires 2e rang des pays de l’OCDE (International Institute for Management Development, 2010) / Pour la qualité de la formation en gestion dans les écoles de commerce de haut calibre 1er rang des pays du G7 et 3e parmi 139 pays analysés (Forum économique mondial, 2010)


03 COÛTS

LE GRAND MONTRÉAL, LES

COÛTS D’EXPLOITATION LES PLUS CONCURRENTIELS PARMI LES GRANDES MÉTROPOLES D’AMÉRIQUE DU NORD

/ Coûts totaux d’exploitation inférieurs de 5 % à la moyenne des autres grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord / Un avantage-coût moyen de 14 % dans les secteurs de recherche et développement (R-D) / Des économies substantielles à réaliser, notamment au niveau des postes de dépenses suivants : • Coûts de main-d’œuvre • Coûts des espaces

Palais des congrès de Montréal

• Coûts de l’électricité

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 19


COÛTS TOTAUX D’EXPLOITATION

/ Les secteurs de R-D (13,5 %) et des services aux entreprises et informatiques (6,6 %) sont ceux qui présentent le meilleur avantage-coût par rapport à la moyenne des autres grandes régions métropolitaines nord-américaines / Les écarts de coûts s’avèrent plus élevés en R-D en raison notamment de la compétitivité des coûts de la maind’œuvre scientifique et technique et du traitement fiscal des dépenses de R-D dans la métropole montréalaise. À ce titre, les crédits d’impôt à la R-D offerts par les gouvernements du Canada et du Québec sont un incitatif majeur pour les entreprises innovantes.

G6 / COÛTS TOTAUX D’EXPLOITATION D’UNE ENTREPRISE POUR UNE MOYENNE DE 17 SECTEURS D’ACTIVITÉ1 (MONTRÉAL = 100) Top 20 des plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord*, 2011 115 110 105 100 95

ntr éa l Atl an ta Mi am i Da lla s StLo uis Ph oe nix To ron Ho to us ton Dé tro Ph it ila de lph Mi ie nn ea po lis Ch ica Wa go sh ing ton De nv er Se att le Sa nD ieg o Bo s Lo s A ton ng ele s Ne w Sa Y ork nF ran cis co

/ Le Grand Montréal offre les coûts totaux d’exploitation les plus compétitifs parmi les vingt plus grands centres urbains d’Amérique du Nord. Tous secteurs confondus, l’avantage-coût du Grand Montréal par rapport à la moyenne des 19 autres grandes métropoles nord-américaines s’élève à plus de 5 %. Ces résultats constituent un incitatif majeur pour les entreprises étrangères à la recherche d’une destination à proximité de leurs clientèles cibles nord-américaines

Mo

3.1

* Disponibles dans l’étude Note : Taux de change utilisé : 1 $ CA = 1 $ US

G7 / AVANTAGE-COÛT (%) DU GRAND MONTRÉAL PAR RAPPORT À LA MOYENNE DES 19 AUTRES PLUS GRANDES MÉTROPOLES D’AMÉRIQUE DU NORD Sélection de cinq sous-secteurs, 2011 25 % 20 % 15 % 10 % 5%

Note : Taux de change utilisé : 1 $ CA = 1 $ US

1

Voir l’annexe C pour consulter la liste détaillée de ces secteurs

20 / Montréal International

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0%


COÛTS DE MAIN-D’ŒUVRE

/ Les entreprises peuvent bénéficier d de la compétitivité des salaires en vig vigueur dans le Grand Montréal pour rédu réduire leurs coûts de main-d’œuvre professions / Les salaires de certaines pro Grand Montréal de haut niveau dans le Gran moyenne de près sont inférieurs en moyenn rapport à de grands de 3 % à 11 % par rapp nord-américains tels centres urbains nord-a Chicago, Phoenix, que Boston, Chicago San Diego, Seattle et Toronto s’avère intéressant, / Cet avantage s’a pour les entreprises de notamment po technologie pour lesquelles les haute techno main-d’œuvre représentent coûts de m souvent lle poste de dépenses le élevé plus éle / Selon KPMG (2011), le Grand Montréal classe au 1er rang des vingt plus se c gr grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord pour la compétitivité des coûts totaux de maind’œuvre (incluant le salaire de base, les charges sociales et les autres avantages sociaux2). Les coûts de main-d’œuvre sont inférieurs de près de 4 % pour une moyenne de dix-sept secteurs / Vous trouverez au tableau T3, un aperçu des charges sociales obligatoires versées par un employeur à ses employés au Québec.

T2 / SALAIRES DE BASE ANNUELS MOYENS ($ US) – POUR HUIT PROFESSIONS TYPES Sélection de 6 grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord, 1er janvier 2011

Montréal Directeur de R-D (technique)

Gestionnaire

Développeur de logiciels

Ingénieur en aérodynamique

Ingénieur industriel

Chercheur scientifique

Programmeur informatique

Chimiste

Toronto

Chicago

San Diego

Seattle

Boston

106 980

113 832

118 474

118 982

126 434

127 469

Montréal

Toronto

Chicago

San Diego

Seattle

Boston

93 171

99 136

101 526

101 810

108 619

109 187

Montréal

San Diego

Chicago

Seattle

Toronto

Boston

90 254

92 044

93 405

94 324

96 030

99 698

Montréal

Chicago

Seattle

San Diego

Toronto

Boston

91 903

92 067

92 837

94 006

97 786

98 945

Montréal

Chicago

Seattle

San Diego

Toronto

Boston

81 547

83 179

83 905

84 909

86 764

89 297

Montréal

Seattle

San Diego

Chicago

Toronto

Boston

75 206

75 809

76 587

76 785

80 001

82 244

Montréal

San Diego

Toronto

Chicago

Seattle

Boston

72 571

76 422

77 203

77 588

78 801

82 772

Montréal

Seattle

San Diego

Chicago

Toronto

Boston

71 090

73 510

73 991

74 123

75 631

79 321

Note : Taux de change utilisé : 1 $ US = 1 $ CAN

T3 / CONTRIBUTIONS DE L’EMPLOYEUR ($) Province de Québec, 2011

Salaire brut annuel(1)(2)

75 000

100 000

125 000

Régime des Rentes du Québec (4,95 %)

2 217,60

2 217,60

2 217,60

Régime québécois d'assurance parentale (employé : 0,537 %, employeur : 0,752 %)

481,28

481,28

481,28

Assurance-emploi (employé : 1,41 %, employeur : 1,974 %)

872,51

872,51

872,51

Fonds du Service de Santé (2,7 % si total des salaires mondiaux est inférieur à 1 M $)

2 025,00

2 700,00

3 375,00

Commission des Normes du Travail (0,08 %)

51,20

51,20

51,20

Commission de la Santé et de la Sécurité au Travail (taux 0,60 % dans le secteur des services) Total Coût total

384,00

384,00

384,00

6 031,59 (8,04 %)

6 706,59 (6,71 %)

7 381,59 (5,91 %)

81 031,59

106 706,59

132 381,59

Notes : (1) Les vacances étant un minimum de 4 % selon la loi sur les normes du travail (2) Les congés fériés (+/- 10 jours, soit 4 %) sont inclus dans le salaire brut 2

Pour une définition des catégories de coûts, veuillez consulter l’annexe C.

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 21

03. COÛTS

3.2


COÛTS DES ESPACES

/ Toujours selon Cushman & Wakefield (2011), le loyer moyen de location de locaux industriels était de 4,9 $ US/pied carré/année dans le Grand Montréal en 2010, alors qu’il se situait dans les 7 $ US/pied carré/année pour les douze autres plus grands centres urbains nord-américains considérés dans l’étude.

12 des plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord, 2010 80 60 40 20

Notes :

hin

gto

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Yo rk (2

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Bo

Mi

sto

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Atl

an

l

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0

To ro

/ En 2010, Cushman & Wakefield (2011) évaluait le loyer moyen d’un espace de bureau dans le centre d’affaires du Grand Montréal autour de 20 $ US/ pied carré/année pour un immeuble de classe A, alors que la moyenne des 11 autres plus grandes métropoles nord-américaines analysées dans l’étude avoisinait 43,2 $ US/pied carré/année pour la même période

G8 / LOYER MOYEN D’UN ESPACE DE BUREAU ($ US/PIED CARRÉ/ANNÉE)

ntr éa

/ Le Grand Montréal offre des espaces de bureau et industriel à des coûts extrêmement concurrentiels, aussi bien au centre-ville que dans les quartiers d’affaires adjacents de la Rive-Nord ou de la Rive-Sud du fleuve Saint-Laurent

Mo

3.3

Ouest (2) Centre-ville Le loyer moyen exclut les frais de services et les taxes locales. Les données portent sur des immeubles de classe A. Les espaces de bureau sont situés dans le centre des affaires, à l’exception de Los Angeles et New York. Taux de change utilisé dans l’étude : 1 $ CA = 1,006 $ US (31 décembre 2010) (1)

G9 / LOYER MOYEN D’UN ESPACE INDUSTRIEL ($ US/PIED CARRÉ/ANNÉE) 13 des plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord, 2010 16 12 8 4

Notes :

Comté de Los Angeles Silicon Valley/San Jose Le loyer moyen aux États-Unis correspond au loyer moyen brut Taux de change utilisé dans l’étude : 1 $ CA = 1,006 $ US (31 décembre 2010) (1) (2)

22 / Montréal International

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0


COÛTS DE L’ÉLECTRICITÉ

Leader du jeu vidéo, THQ s’installe à Montréal

«

L’appui pui du gouverne gouvernement, sous forme de créd crédits d’impôt rembour remboursables et d’autres encou encouragements, a permis à M Montréal de se démarquer comme offrant la meilleu meilleure combinaison de talen talents créatifs et d’aspects économiques d’asp favorables parmi les villes favo qu que nous avons évaluées pour l’implantation de notre nouveau studio. M. Dave Gatchel Directeur général THQ Montréal

»

/ Au 1er avril 2010, une entreprise payait 10,09 ¢/kWh (pour une puissance de 40 kW et une consommation de 10 000 kWh) dans le Montréal métropolitain alors que ce coût était évalué en moyenne à 13,6 ¢/kWh pour l’ensemble des autres plus grandes métropoles nord-américaines répertoriées par Hydro-Québec (2010) / Les vastes ressources hydrauliques du Québec, conjuguées à un réseau de transport et de distribution ultramoderne de l’électricité, sont garantes d’un approvisionnement stratégique sûr et de prix compétitifs pour les entreprises implantées dans le Grand Montréal.

/ Les tarifs d’électricité sont parmi les plus compétitifs et les plus stables au monde grâce au patrimoine hydraulique, qui les placent à l’abri des fluctuations des prix du pétrole et du gaz naturel / Hydro-Québec est la société d’État assurant la distribution, le transport et la production d’électricité au Québec. L’hydroélectricité – une énergie propre et renouvelable – représente près de 98 % de sa production3.

03. COÛTS

3.4

T4 / TARIFS MOYENS D’ÉLECTRICITÉ (¢/KWH – TAXES COMPRISES) – PETITE PUISSANCE 10 des plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord, 1er avril 2010

Petite puissance Puissance

40 kW

Consommation

10 000 kWh

Facteur d'utilisation

35 % 6,43

Seattle Houston

(1)

Montréal

6,58 10,09

Chicago (1) Miami (1) Toronto

10,79 11,77 12,08

Détroit (1)

12,68

San Francisco (1)

18,98

Boston New York

19,21 (1)

24,16

Note : (1) Les factures ont été estimées par Hydro-Québec et pourraient différer des factures réelles Taux de change utilisé dans l’étude : 1 $ CA = 0,992 $ US (midi - 1er avril 2010)

3

Source : Hydro-Québec

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 23


04 FISCALITÉ ET INCITATIFS

UN FARDEAU FISCAL POUR LES ENTREPRISES PARMI LES PLUS COMPÉTITIFS EN AMÉRIQUE DU NORD

/ Le fardeau fiscal pour les entreprises en R-D le plus avantageux parmi les plus grandes métropoles internationales. Cet avantage est notamment dû aux généreux crédits d’impôt à la R-D offerts par les gouvernements du Canada et du Québec / Réduction anticipée de 22 % à 15 % du taux général fédéral d’imposition du revenu des sociétés d’ici 2012. Conférera au Canada le plus faible taux d’imposition du revenu des sociétés parmi les pays du G7

Centre ville, Montréal

/ Une importante gamme d’incitatifs ciblés et hautement concurrentiels, résultant d’une ferme volonté gouvernementale et source de stabilité pour les entreprises technologiques.

24 / Montréal International


FISCALITÉ DES ENTREPRISES FARDEAU FISCAL TOTAL POUR LES ENTREPRISES

»

M. Louis Frenette Président et chef de la direction Danone Canada

• Inférieur de près de 40 % à la moyenne des villes des États-Unis.

• Inférieur de plus de 87 % à la moyenne des villes des États-Unis en raison notamment des généreux crédits d’impôt à la R-D offerts par les gouvernements du Canada et du Québec.

G10 / INDICE TOTAL D’IMPOSITION, MOYENNE POUR LES SECTEURS DE R-D (MOYENNE DES VILLES DES ÉTATS-UNIS = 100) Top 20 des plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord*, 2010 120 80 40 0

tré al To ron to Ph oe Mi nix nn ea po lis Dé tro it Bo sto n Mi am i Atl an ta Ne w Yo Ph rk ila de lph ie Ch ica go De nv Wa er sh ing ton Sa nD ieg o Se att l e StLo Lo s A uis ng ele s Da lla s Ho Sa us ton nF ran cis co

«

L’implication plication de Mon Montréal International a gran grandement contribué à la réa réalisation du projet DanA DanActive dans la région de M Montréal. Leur appui a fac facilité l’obtention des aides financières requises pour assurer la requise mise e en œuvre de notre projet d’investissement. proj

/ Le Grand Montréal occupe la 1re place en Amérique du Nord et la 4e position parmi les plus grandes métropoles internationales pour le fardeau fiscal des entreprises le plus avantageux, pour une moyenne de 17 secteurs d’activités

Mo n

Danone prend de l’expansion à Boucherville

/ La région métropolitaine se classe au 1er rang en Amérique du Nord et au 2e rang des plus grandes métropoles internationales ayant le fardeau fiscal des entreprises le plus avantageux en R-D.

* Disponibles dans l’étude

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 25

04. FISCALITÉ ET INCITATIFS

4.1


TAUX D’IMPOSITION CORPORATIF / Le Grand Montréal affiche un des taux d’imposition parmi les plus concurrentiels en Amérique du Nord.

T5 / COMPARAISON DES TAUX D’IMPOSITION CORPORATIFS – SOCIÉTÉS MANUFACTURIÈRES ET NON MANUFACTURIÈRES Sélection de provinces canadiennes et d’États américains, 2011

Sociétés manufacturières Taux d’imposition effectif (%) Fédéral

Province/État

Ville/ certains États

TOTAL

Hors de la ville de référence --

Ontario

16,50

10,00

--

26,50

Québec (Montréal)

16,50

11,90

--

28,40

--

Texas

31,50

1,00

--

32,50

--

Massachusetts

28,96

8,25

--

37,21

--

Illinois

28,82

8,65

--

37,47

--

New Jersey

28,70

9,00

--

37,70

--

Californie

29,03

8,84

--

37,87

--

New York

26,39

7,10

10,05

43,54

36,69

Sociétés non manufacturières Taux d’imposition effectif (%)

26 / Montréal International

Fédéral

Province/État

Ville/ certains États

TOTAL

Hors de la ville de référence --

Ontario

16,50

11,50

--

28,00

Québec (Montréal)

16,50

11,90

--

28,40

--

Texas

34,65

1,00

--

35,65

--

Massachusetts

32,11

8,25

--

40,36

--

Californie

31,91

8,84

--

40,75

--

New Jersey

31,85

9,00

--

40,85

--

Illinois

31,91

9,50

--

41,18

--

New York

29,00

7,10

10,05

46,15

--


4.2

PRINCIPAUX INCITATIFS FINANCIERS ET FISCAUX AUX ENTREPRISES1

RECHERCHE/INNOVATION/ HAUTE TECHNOLOGIE

T6 / SCÉNARIO ($) : PROGRAMME DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DÉVELOPPEMENT EXPÉRIMENTAL (RS&DE), 2011

Crédits d’impôt à la R-D

/ Crédit d’impôt de 20 % alloué par le gouvernement du Canada et de gouvernement du 17,5 % par le gouv (remboursable au Québec) Québec (rembou mesures combinées / Ces deux mes de réduire de plus permettent d de 50 % les coûts reliés à la R-D.

Hypothèse : • La société est une société privée sous contrôle étranger • 20 employés admissibles @ 50 000 $/année • 100 % de leur travail est lié à des activités admissibles • Sous-traitant : 200 000 $ • Équipements : 150 000 $ Fédéral

Québec 1 000 000

Salaires

1 000 000

Montant de remplacement @ 65 %

650 000

Sous-traitants(1)

200 000

Équipements

150 000

Crédit RS&DE du Québec(2)

Crédit fédéral @ 20 % et crédit du Québec @ 17,5 %

Total

100 000

-192 500 1 807 500

1 100 000

361 500

192 500

554 000

Centre national de la recherche scientifique (CNRS)

Notes : (1) Au Québec, seulement 50 % du montant payé au sous-traitant est admissible aux fins du crédit provincial. De plus, seuls les salaires et les coûts de sous-traitance (50 %) relatifs à la R-D donnent droit aux crédits d’impôt pour la R-D; les dépenses relatives aux matériaux, à l’équipement et aux frais généraux n’y donnent pas droit (2) Dans le calcul du taux de crédit combiné, le taux du crédit d’impôt provincial est porté en réduction de celui du crédit d’impôt fédéral

1

Sources : Bureau du cinéma et de la télévision du Québec, Centre Financier International de Montréal, Conseil national de recherches du Canada, Deloitte, Emploi-Québec, Investissement Québec, Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation du Québec, Office des technologies industrielles, Raymond Chabot Grant Thornton et la Ville de Montréal

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 27

04. FISCALITÉ ET INCITATIFS

/ Crédits d’impôt à la R-D offe offerts depuis au Canada et au Québec d le milieu des années 80


RECHERCHE/INNOVATION/HAUTE TECHNOLOGIE (SUITE)

Crédit d’impôt remboursable pour le développement des affaires électroniques / Offert par le gouvernement du Québec / Période d’admissibilité : du 14 mars 2008 au 31 décembre 2015 / Crédit d’impôt remboursable qui correspond à 30 % des salaires / Maximum de 20 000 $ par emploi, par année / Les activités des secteurs des technologies de l’information et de la location de personnel admissibles désignent les activités regroupées sous les codes du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) suivants : • 334110 - Fabrication de matériel informatique et périphérique

T7 / SCÉNARIO ($) : COMBINAISON DU CRÉDIT D’IMPÔT REMBOURSABLE POUR LE DÉVELOPPEMENT DES AFFAIRES ÉLECTRONIQUES (CDAE) AU NIVEAU PROVINCIAL ET DU PROGRAMME DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DÉVELOPPEMENT EXPÉRIMENTAL (RS&DE) AU NIVEAU FÉDÉRAL, 2011

Hypothèse : • La société est une société privée sous contrôle étranger • 20 employés admissibles @ 50 000 $/année • 100 % de leur travail est lié à des activités admissibles pour le CDAE et la RS&DE Fédéral

Québec

Salaires ($)

1 000 000

1 000 000

Montant de remplacement @ 65 %(1)

650 000

Crédit CDAE du Québec(2)

0

Crédit RS&DE fédéral @ 20 % et crédit CDAE du Québec @ 30 %

1 650 000

1 000 000

330 000

300 000

Total

630 000

Notes : (1) Limité par les autres dépenses de l’entreprise (2) Le CDAE n’inclut pas les dépenses de R-D

• 334220 - Fabrication de matériel de radiodiffusion, de télédiffusion et de communication sans fil • 417310 - Grossistes-distributeurs d’ordinateurs, de périphériques et de logiciels de série • 443120 - Magasins d’ordinateurs et de logiciels • 511210 - Éditeurs de logiciels • 51821 - Traitement de données, hébergement de données et services connexes • 541510 - Conception de systèmes informatiques et services connexes • 561320 - Location de personnel suppléant

Bell Canada

• 561330 - Location de personnel permanent

28 / Montréal International


T8 / VALEUR DES CRÉDITS D’IMPÔT POUR LA PRODUCTION DE TITRES MULTIMÉDIAS, 2011

/ Offert par le gouvernement du Québec 2002, / Depuis le 19 décembre 20 admissibles sont les catégories admissib les suivantes : • Catégorie 1 : les titres multimédias produits sans être ê l’objet d’une commande et e qui sont destinés à être commercialisés com • Catégorie Catégor 2 : les autres titres multimédias m / Pour les titres dont les principaux travaux travau de production ont débuté après aprè le 12 juin 2003, la valeur des crédits d’impôt est détaillée dans cré le l tableau T8 :

Titres multimédias de catégorie 1

Titres multimédias de catégorie 2

Crédit de base

30 % de la dépense de main-d’œuvre admissible

26,25 % de la dépense de main-d’œuvre admissible

Prime pour disponibilité en langue française

7,5 % de la dépense de main-d’œuvre admissible

Ne s’applique pas

Total

37,5 % de la dépense de main-d’œuvre admissible

26,25 % de la dépense de main-d’œuvre admissible

T9 / SCÉNARIO ($) : COMBINAISON DU CRÉDIT D’IMPÔT REMBOURSABLE POUR LA PRODUCTION DE TITRES MULTIMÉDIAS AU NIVEAU PROVINCIAL ET DU PROGRAMME DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DÉVELOPPEMENT EXPÉRIMENTAL (RS&DE) AU NIVEAU FÉDÉRAL, 2011

Hypothèse : • La société est une société privée sous contrôle étranger • 20 employés admissibles @ 50 000 $/année • 100 % de leur travail est lié à des activités admissibles pour les programmes de production de titres multimédias et la RS&DE • L’entreprise est une société spécialisée • Les titres multimédias n’ont pas fait l’objet d’une commande et sont disponibles en français Fédéral

Québec

Salaires ($)

1 000 000

1 000 000

Montant de remplacement @ 65 %(1)

650 000

Crédit pour la production de titres multimédias du Québec(2)

0

Crédit RS&DE fédéral @ 20 % et crédit pour la production de titres multimédias du Québec @ 30 %

1 650 000

1 000 000

330 000

375 000

Total

705 000

Ubisoft, Montréal

Notes : (1) Limité par les autres dépenses de l’entreprise (2) Le crédit d’impôt remboursable pour la production de titres multimédias n’inclut pas les dépenses de R-D

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 29

04. FISCALITÉ ET INCITATIFS

Crédit d’impôt remboursable pour la production de titres multimédias


RECHERCHE/INNOVATION/HAUTE TECHNOLOGIE (SUITE)

Congé fiscal pour les chercheurs et experts étrangers

Centre de développement des biotechnologies (CDB) de Laval

/ Le congé fiscal pour les chercheurs étrangers a été mis sur pied en 1987 par le gouvernement du Québec et est devenu permanent en 1996. Cette mesure est disponible pour les experts étrangers depuis 1999

/ Programme offert par le gouvernement du Québec visant à favoriser le regroupement de sociétés du secteur des biotechnologies au sein d’immeubles adaptés à leurs besoins

/ Le congé fiscal est accordé au moyen d’une exemption d’impôt sur le revenu du Québec pour une période maximale continue de cinq ans : • 100 % du salaire pour la première et la deuxième année • 75 % pour la troisième année • 50 % pour la quatrième année • 25 % pour la cinquième année

Initiative stratégique pour l’aérospatiale et la défense (ISAD) / Près de 900 M $ seront investis par le gouvernement du Canada au cours de la période 2007-2011 / Le gouvernement du Canada a annoncé dans le budget fédéral 2011 qu’il ferait en sorte de mettre des fonds stables à la disposition de l’ISAD en vertu d’un examen consultatif de 12 à 18 mois / 30 % des coûts admissibles totaux remboursables pour des projets de R-D stratégique pour les industries canadiennes de l’aérospatiale et de la défense.

/ Depuis le 31 mars 2004, l’aide fiscale accordée aux sociétés qui réalisent des activités d’innovation en biotechnologie est uniformisée / Il s’agit de crédits d’impôt remboursables (voir tableau T10)

Programme d’attraction et de rétention des investissements en recherche (PARIR) / Élaboré par le gouvernement du Québec dans le cadre de la Stratégie québécoise de la recherche et l’innovation 2007-2010. Cette mesure a été maintenue dans l’édition 2010-2013

/ Depuis plus de 60 ans, aide les petites et moyennes entreprises (PME) au Canada à accroitre leur capacité en matière de technologie et d’innovation / Solutions offertes à plus de 10 000 PME par année : conseils techniques et commerciaux spécialisés, aide financière, accès à de l’information commerciale, contacts et réseaux nationaux et internationaux / Partenariat avec plus de 100 organisations membres à l’échelle régionale et avec plus de 1 000 fournisseurs privés constituant autant d’entités offrant conseils et aide aux PME.

/ Vise à appuyer l’implantation et l’accroissement des activités de recherche privée au Québec / Subvention pouvant atteindre 15 % des coûts des travaux d’agrandissement ou de construction d’un bâtiment destiné à la réalisation d’activités de recherche et 15 % des coûts pour les équipements liés à ces espaces de recherche.

T10 / DÉFINITION DES CRÉDITS D’IMPÔT POUR LE PROGRAMME DU CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DES BIOTECHNOLOGIES (CDB), 2011

Objet du crédit Salaire versé à un employé admissible Bien admissible Installations spécialisées

30 / Montréal International

Programme d’aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches du Canada (PARI-CNRC)

Forme

Durée

30 % du salaire admissible (maximum de 11 250 $ par employé)

Peut aller jusqu'à 10 ans (jusqu'au 31 décembre 2013)

30 % du coût d'acquisition ou des frais de location

3 ans (acquisition) 5 ans (location)

30 % des frais de location admissibles

5 ans


/ Accordé aux nouvelles société sociétés dédiées à la commercialisation de propriétés intellectuelles mises au poi point dans des universités et des centres de recherche publics québécois / Une société doit être constituée au Canada après le 19 mars 2009 et avant le 1err avril 2014 et commencer à exploiter une entreprise d de commercialisation dans les douz douze mois de sa constitution

T11 / PARAMÈTRES DU CONGÉ D’IMPÔT SUR LE REVENU POUR LA COMMERCIALISATION DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE, 2009

Taux de l’exonération Durée

– 100 % de l’impôt sur le revenu des sociétés – 10 premières années suivant la constitution de la société

Sociétés admissibles

– Être établies au Québec – Être constituées au Canada – Doit tirer au moins 90 % de ses revenus des activités de commercialisation

Activités admissibles

– La fabrication de produits découlant de la propriété intellectuelle – La mise en marché des produits développés

Propriété intellectuelle admissible

– La propriété intellectuelle doit être mise au point par des universités ou des centres de recherche publics admissibles du Québec

MAIN-D’ŒUVRE MAIN-D’

INVESTISSEMENT

Aide financière pour la création d’emplois et la formation d’em

Programme d’appui stratégique à l’investissement (PASI)

/ Depuis 1998, assistance technique et financière du gouvernement du Québec pour répondre aux besoins en main-d’œuvre des entreprises

/ Programme du gouvernement du Québec offert depuis 2004

/ La contribution peut prendre l’une ou l’autre des formes suivantes : • Un maximum de 25 % des coûts admissibles pour la mise en œuvre d’un plan de formation • Un maximum de 50 % des coûts engendrés par la mise en place d’un service de gestion des ressources humaines / Un fond spécial existe pour les « projets économiques d’envergure » créateurs d’emplois. Les critères d’admissibilité afin de profiter de ces contributions sont :

/ Prend la forme d’un prêt, d’un prêt sans intérêt, d’un prêt participatif, d’un prêt à intérêt remboursable par redevances, d’une contribution remboursable par redevances ou d’une garantie de prêt. Une contribution non remboursable peut également être envisageable / Deux types de projets admissibles : • Investissement

/ La garantie de prêt peut atteindre 70 % de la perte nette dans le cadre d’un projet d’investissement / Le coût minimal du projet est de 5 M $ pour un investissement et de 2 M $ dans le cas du développement d’un produit. Pour des projets dont les dépenses sont inférieures à ces plafonds, le Programme de soutien aux projets économiques (PSPE) du gouvernement du Québec peut s’avérer également une option intéressante / L’aide financière ne peut excéder 50 % du coût total du projet / La durée maximale de l’aide financière est de 10 ans.

• Développement de produit / Quelques secteurs visés : secteur manufacturier, édition de logiciels, centres de contacts clients, récupération et conditionnement des rebuts.

• Présenter un projet qui a des répercussions importantes sur l’emploi dans sa région ou un projet qui fait suite à un investissement significatif, ou • Créer 50 nouveaux emplois à temps plein et durables sur une période de 24 mois. Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 31

04. FISCALITÉ ET INCITATIFS

Congé fiscal favorisant la commercialisation de la propriété intellectuelle


IMMOBILIER

FINANCE

CINÉMA

Programme réussir@montréal, volet industrie

Crédit d’impôt remboursable pour les centres financiers internationaux (CFI)

Crédits d’impôt pour les services de production cinématographique

/ Créé en 1986 par le gouvernement du Québec et ajusté dans le budget 2010-2011

/ Des crédits d’impôt en la matière sont offerts simultanément au Canada et au Québec depuis 1998

/ Représente 30 % du salaire admissible engagé pour l’année à l’égard d’un employé admissible

/ 25 % du gouvernement du Québec (remboursable) et 16 % du gouvernement du Canada2

/ Un CFI doit compter un minimum de six employés

/ Au Québec, il s’applique désormais mais à l’ensemble des frais de production uction admissibles engagés au Québec bec (le concept All-Spend)

/ Programme lancé en 2008. La période d’admissibilité se termine le 31 décembre 2012 La Ville de Montréal offre aux propriétaires immobiliers non résidentiels la possibilité d’obtenir un remboursement pendant cinq ans de la taxe foncière générale reliée à l’augmentation de la valeur foncière découlant de la construction, de la reconversion ou de l’agrandissement d’un bâtiment admissible : • Remboursement sur cinq ans étalé comme suit : 100 % 100 % - 100 % - 80 % - 60 % • Plafond annuel de la subvention fixé à 1 M $ • Délai de 3 ans après la date d’admissibilité pour la réalisation des travaux projetés • Activités industrielles admissibles : secteur de la fabrication (en général), production de films et de vidéos, conception de systèmes informatiques, édition de logiciels de série, centres d’appels, sièges sociaux (et activités admissibles), R-D en sciences physiques, en génie et en sciences de la vie, services d’architecture, de génie, de design spécialisé et de conseil en environnement et art d’interprétation, exploration de théâtres et de musées.

/ Un employé doit travailler à temps plein pour le CFI, et au moins 75 % de son temps de travail doit être dédié à l’exécution de transactions financières internationales admissibles (TFIA) / Il atteint un maximum de 20 000 $ par emploi, par année / Un spécialiste étranger au service d’une société admissible qui exploite un CFI peut bénéficier, pour une période n’excédant pas cinq ans, d’une déduction dans le calcul de son revenu imposable, représentant une fraction, exprimée en pourcentage, de son revenu mondial. Le taux de cette déduction est donc égal à 100 % pour les deux premières années d’emploi, et est par la suite réduit respectivement à 75 %, à 50 % et à 37,5 % pour les troisième, quatrième et cinquième années.

/ Au Canada, il s’applique aux coûts de main-d’œuvre admissibles ssibles / Au Québec, une bonifi ification de 20 % (sur les coûts s de main-d’œuvre étendus3) s’ajoute e à l’égard des productions admissibles missibles comportant des effets spéciaux éciaux et de l’animation informatique e (dont le tournage de scènes devant vant un écran chromatique) / Au total,, les crédits d’impôt combinés sur les s services de production peuvent vent atteindre 44 %.

LE SAVIEZ-VOUS ? Le Canada se distingue4 : / Pour le degré de stabilité des institutions financières 1er parmi 139 pays analysés (Forum économique mondial, 2010) / Pour l’indice d’accès aux capitaux 1er parmi 122 pays (Milken Institute, 2010)

Dans le calcul du taux de crédit combiné, le taux du crédit d’impôt provincial est porté en n réduction de celui du crédit d’impôt fédéral 3 Les travailleurs étrangers engagés par une compagnie québécoise peuvent se qualifier au programme d’aide 4 Source : Investir au Canada 2

32 / Montréal International


05 INNOVATION

LE GRAND MONTRÉAL, UNE COMBINAISON UNIQUE DE CRÉATIVITÉ, DE DIVERSITÉ ET DE HAUTE TECHNOLOGIE

/ Des interactions constantes entre les sphères technologiques, scientifiques, artistiques et culturelles sont à la base du succès des grappes de haute technologie, de l’industrie du jeu vidéo et des entreprises créatives tels que le Cirque du Soleil / Une structure industrielle qui s’articule autour des grappes de haute technologie : l’aérospatiale, les technologies de l’information et des communications (TIC), les sciences de la vie et technologies de la santé (SVTS) et les technologies propres / Une masse critique de travailleurs œuvrant dans les secteurs de haut savoir (1 emploi sur 10)

Agence spatiale canadienne

/ Un système d’éducation universitaire récipiendaire des fonds de recherche les plus importants au Canada et une expertise diversifiée de plusieurs centaines de centres de recherche contribuant à l’essor du milieu privé / Un régime efficace de protection de la propriété intellectuelle, renforcé par des traités internationaux.

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 33


5.1

DE SOLIDES GRAPPES DE HAUTE TECHNOLOGIE

AÉROSPATIALE / 40 000 emplois au sein de plus de 230 entreprises / Un chiffre d’affaires d’environ 11 G $ / Près de 70 % des dépenses totales en recherche et développement effectuées au Canada / Principaux leaders : Air Canada, Bell Helicopter Textron, Bombardier Aéronautique, CAE, Esterline CMC Électronique, General Electric, Goodrich, Héroux-Devtek, L-3 Communications MAS, MDA Espace, Safran/Messier-Dowty, Pratt & Whitney Canada, Rolls-Royce Canada, Sonaca Montréal, Thales Canada et Turbomeca Canada / Secrétariat de grappe : Aéro Montréal

www.aeromontreal.ca

SCIENCES DE LA VIE ET TECHNOLOGIES DE LA SANTÉ (SVTS) / 43 000 emplois répartis dans 620 organisations, dont quelque 150 organismes de recherche / Près de 50 % du secteur biopharmaceutique canadien et la plupart des activités de recherche fondamentale et clinique sont concentrées au Québec et dans le Grand Montréal / Une vingtaine de multinationales pharmaceutiques ont établi leur siège social canadien à Montréal / Principaux leaders : Algorithme Pharma, AstraZeneca, Boehringer Ingelheim, Bristol-Myers Squibb, GlaxoSmithKline, Johnson & Johnson, Merck, Novartis, Pfizer, PharmaNet, Sanofi et Theratechnologies / Secrétariat de grappe : Montréal InVivo

www.montreal-invivo.com

TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS (TIC) / 120 000 emplois au sein de quelque 5 000 entreprises privées / Une masse critique d’entreprises dans cinq grands secteurs : contenus et divertissements interactifs et numériques, fabrication, logiciels, services informatiques, télécommunications et technologies sans fil / En raison de l’ascension fulgurante nte du créneau du jeu vidéo, le secteurr des contenus et divertissements interactifs nteractifs et numériques est celui dontt la croissance est la plus rapide / Principaux leaders : Accenture, centure, Autodesk, Bell Canada, a, Compuware, Dassault Systèmes, DMR/Fujitsu, Eidos, Electronic Arts, Ericsson, Funcom, CGI, GFI, FI, IBM, Morgan Stanley, Positron, on, SAP, Telus, THQ, Ubisoft, Vidéotron otron et Warner Bros Interactive Entertainment / Secrétariat at de grappe : TechnoMontréal

www.technomontreal.com echnomontreal.com

TECHNOLOGIES PROPRES / 400 entreprises innovantes au Québec dans les secteurs de l’énergie (34 %), de l’eau (16 %), des matières résiduelles (16 %), de l’air (13 %), des sols (11 %) et autres (10 %) / Quelque 200 regroupements et chaires de recherche / Plus de 220 M $ investis en recherche pour la période 2000-2007 / Secrétariat de grappe : Écotech Québec

www.ecotechquebec.com

34 / Montréal International


Pratt & Whitney Cana Canada inaugure son centr centre mondial d’essais en vol à Mirabel

«

niveau comparable à celui de grands centres urbains américains tels que Dallas, San Diego et San Francisco.

G11 / CONCENTRATION D’EMPLOIS EN HAUTE TECHNOLOGIE (%) Top 20 des plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord, 2009

Ces installations rrenforcent la position de le leader de l’aéronautique o occupée par Pratt & Whitney Ca Canada et contribuent à accroître le rôle du Québec et du Can Canada à titre de plaque tournante mondiale de l’industrie. tournan Ce se sera l’un des plus grands centres d’essais en vol pour cen les moteurs d’appareils civils en Amérique du Nord.

»

15 % 12 % 9% 6% 3% 0%

Pratt & Whitney Canada

05. INNOVATION

M. John Saabas Président Pratt & Whitney Canada

/ Le Grand Montréal occupe la 7e position en Amérique du Nord pour la concentration d’emplois en haute technologie1. Avec près d’un travailleur sur 10 dans les secteurs de haut savoir, la région affiche un

Se att le Bo sto Wa n sh ing ton Sa nD ieg o Da Sa lla nF s ran cis co Mo ntr éa l To ron Mi to nn ea po lis Ph o en Lo ix sA ng ele s Atl an Ph t a ila de lph St- ie Lo uis Ch ica go Ne w Yo rk De tro it Mi am i Ho us t Riv on ers ide

5.2

UNE MASSE CRITIQUE DE TRAVAILLEU TRAVAILLEURS ŒUVRANT DANS LES SECTEURS DE HAUTE TECHNOLOGIE

1

Concentration d’emplois en haute technologie : nombre d’emplois en haute technologie sur le nombre total d’emplois dans la région. Voir l’annexe C pour obtenir des précisions méthodologiques

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 35


5.3

D’IMPORTANTS INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN HAUTE TECHNOLOGIE

INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS2 / Les résultats de Montréal International (MI) en matière d’attraction d’investissements étrangers témoignent de l’importance des secteurs de l’aérospatiale, des sciences de la vie et technologies de la santé (SVTS) et des technologies de l’information et des communications (TIC) pour le Grand Montréal

G12 / INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS PAR SECTEUR DE HAUTE TECHNOLOGIE (M$ - %) Résultats de Montréal International, 2006-2010 TIC (1 819 M $ - 58 %) AUTRES (726 M $ - 23 %) SVTS (305 M $ - 10 %) AÉROSPATIALE (275 M $ - 9 %)

/ De 2006 à 2010, MI a contribué à l’attraction de plus de 3 G $ d’investissements étrangers dont près de 80 % provenaient de ces trois principaux secteurs de haute technologie

2

Voir l’annexe A pour une sélection d’investissements industriels privés annoncés en 2010-2011 dans le Grand Montréal

36 / Montréal International

La vitrine, Montréal

/ Ces derniers représentent 40 % des quelque 165 000 emplois générés par les 1 900 filiales de sociétés étrangères présentes dans le Grand Montréal.


RECHERCHE PRIVÉE ET UNIVERSITAIRE / Selon les données de l’Institut de la statistique du Québec, plus de 3,5 G $ sont dépensés annuellement en R-D intra-muros industrielle dans le Grand Montréal / Plusieurs entreprises multinationales de renom réalisant d’importantes activités de R-D dans la région figurent au top 100 de RE$EARCH Infosource des entreprises ayant le plus dépensé en R-D au Canada en 2009. Parmi celles-ci : BCE, Bombardier, CAE, Ericsson, GlaxoSmithKline, IBM, Novartis, Pratt&Whitney, Sanofi et Telus / Les principaux établissements universitaires montréalais ont géré des fonds de recherche de plus de 5 G $ de 2005 à 2009, soit près de 20 % du budget total au Canada, un sommet au pays.

G13 / FONDS CONSACRÉS À LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE (M $) Top 5 des plus grandes régions métropolitaines du Canada, 2005-2009 6 000 5 000 4 000 3 000 2 000

CENTRES DE RECHERCHE / Voici quelques-uns des principaux centres de recherche du Grand Montréal qui collaborent avec le milieu privé et renforcent son expertise : • Aérospatiale : Agence spatiale canadienne, Centre de développement d’alliages et de matériaux pour l’aérospatiale de l’Université McGill, Centre des technologies de fabrication en aérospatiale de l’Institut de recherche aérospatiale du Conseil national de recherches du Canada (CNRC), le Centre technologique en aérospatiale du Collège Édouard-Montpetit, le Consortium de recherche et d’innovation en aérospatiale au Québec (CRIAQ) • SVTS : Centres de recherche des hôpitaux universitaires, Institut de Cardiologie de Montréal (ICM), INRS-Institut Armand-Frappier, Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM), Institut de recherche en biotechnologie du CNRC (CNRC - IRB) • TIC : Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM), Centre de recherches mathématiques (CRM), Centre pour les systèmes et technologies avancés en communications (SYTACom), Institut national de la recherche scientifique-Énergie, Matériaux et Télécommunications (INRS-EMT), Regroupement Stratégique en Microsystèmes du Québec (ReSMiQ).

PROTECTION DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE / L’Office de la propriété intellectuelle du Canada (OPIC) recense plusieurs avantages juridiques relatifs à la création de propriété intellectuelle : • Le gouvernement du Canada accorde une protection de la propriété intellectuelle pendant une période maximale de 20 ans suivant la date de dépôt de la demande de brevet au Canada • Plusieurs pays, dont le Canada, ont signé la Convention de Paris pour la protection de la propriété intellectuelle. Ce traité permet d’invoquer la « priorité conventionnelle », ce qui signifie qu’une demande de brevet déposée dans l’un des pays signataires porte la même date de dépôt dans tous les autres, à la seule condition que le titulaire fasse une demande dans ces autres pays dans les 12 mois suivant le dépôt initial. En vertu de la Convention de Paris, une entreprise peut donc déposer une demande à l’étranger en premier lieu et au Canada par la suite • Une demande de brevet peut également être déposée au Canada, en vertu du Traité de coopération en matière de brevets. Cette demande est alors valable pour n’importe lequel des 137 pays signataires. Cette façon de procéder est plus simple, le demandeur n’ayant pas à déposer une demande distincte dans chaque pays.

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1 000

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 37

05. INNOVATION

5.4

UN ENVIRO ENVIRONNEMENT DE R-D OPTIMAL P POUR LES ENTREPRISES


5.5

UN MARCHÉ DU CAPITAL DE RISQUE QUI SE DÉMARQUE EN AMÉRIQUE DU NORD

/ Dans une économie structurée autour des grappes de haute technologie, l’accès au financement, en particulier au capital de risque, est essentiel pour stimuler l’innovation.

LE SAVIEZ-VOUS ? Le Grand Montréal est la source de nombreuses innovations. En voici 12 exemples probants3 : / En avril 2008, le premier simulateur de vol A380 au monde, conçu et construit par CAE pour Airbus, a atteint la certification de niveau D, la plus haute dans la classification des simulateurs de vol / En avril 2009, une équipe de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal a réussi à produire en laboratoire une grande quantité de cellules souches à partir d’un nombre infime de cellules souches sanguines provenant de la moelle osseuse / Genia Photonics a développé une nouvelle génération de lasers pulsés à fibre optique. Les capacités multifonctions permettent d’alterner rapidement entre les modes imagerie, diagnostic et traitement

3

Source : MONTRÉAL PREM1ÈRE, 2011

38 / Montréal International

/ Plus de 5 G $ en capital de risque ont été investis dans la région métropolitaine de Montréal entre 2000 et 2010, représentant plus de 20 % du total canadien. À noter que la proportion approche les 35 % dans le secteur des sciences de la vie pour la même période, un sommet au Canada.

/ La technologie 3D de l’entreprise Sensio a propulsé et facilité la distribution de la Coupe du monde de la FIFA 2010 en live 3D dans des cinémas à travers le monde / Object Research System (ORS) a conçu ORS Visual, une solution logicielle qui permet de visualiser et d’interpréter des images provenant de différents scanners médicaux / Le système breveté HEAD de l’entreprise Effenco peut convertir tout camion neuf ou usagé en véhicule hybride. La consommation d’essence diminue ainsi de 15 % à 25 % par véhicule / Technologies D-BOX, basé à Longueuil, conçoit, fabrique et commercialise des systèmes de génération de mouvement destinés principalement au monde du cinéma et du divertissement / La plateforme unique de protéomique, CellCarta, développée par Caprion Protéomique permet de trouver dans le sang des protéines qui permettent de prédire si un médicament sera efficace ou non

/ Le Grand Montréal se classe au 2e rang des régions métropolitaines canadiennes où les investisseurs ont été les plus actifs en 2010, injectant 292 M $, soit près de 26 % du total canadien.

/ BIXI, service offert par la Ville de Montréal, est le premier système de vélos en libre-service à être alimenté à l’énergie solaire / Le professeur et chercheur au Département de chimie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en chimie thérapeutique, M. René Roy et son équipe ont conçu et commercialisé un vaccin synthétique contre la méningite et la pneumonie / La firme montréalaise gsmprjct° a inventé un télescope électronique interactif à la fine pointe de la technologie, le Tellscope, installé au 124e étage de la Burj Khalifa, le plus haut gratte-ciel au monde situé à Dubaï, aux Émirats arabes unis / Pour décontaminer des eaux souterraines, Golder Associés ltée a installé dans le sol une barrière réactive constituée de puits dans lesquels elle a injecté de la poudre de fer en suspension dans un mélange liquide composé, entre autres, de lait de soya et d’additifs alimentaires.


06 QUALITÉ DE VIE

LE GRAND MONTRÉAL, UNE MÉTROPOLE À DIMENSION HUMAINE OÙ IL FAIT BON TRAVAILLER, VIVRE ET S’AMUSER

/ Cosmopolite, bilingue et ouvert sur le monde, le Grand Montréal jouit d’une personnalité unique, faisant le pont entre l’Amérique du Nord et l’Europe / Un excellent rapport qualité-coût qui confère à ses travailleurs un pouvoir d’achat supérieur / Une région sécuritaire misant sur des infrastructures de santé et de transport concurrentielles

Rue St-Denis, Montréal

05. INNOVATION

/ Un centre urbain culturel, récréatif, sportif et vert dont les talents et les technologies rayonnent à l’échelle internationale.

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 39


UNE MÉTROPOLE COSMOPOLITE, BILINGUE ET OUVERTE SUR LE MONDE / Le Grand Montréal forme une mosaïque culturelle offrant un environnement urbain unique en Amérique du Nord. Sa trame sociale, aux confluents des influences européenne et nordaméricaine, s’est enrichie au fil du temps d’un nombre important de nouveaux arrivants / Aujourd’hui, près du tiers de la population de la ville de Montréal est née à l’extérieur du Canada / La région métropolitaine de Montréal accueille environ 40 000 immigrants chaque année et constitue le 2e pôle d’attraction d’immigrants au Canada / Plus de 50 % de la population totale de la région s’exprime aisément dans les deux langues officielles, le français et l’anglais / Près de 20 % de la population maîtrise au moins trois langues.

G14 / QUALITÉ DE VIE (MONTRÉAL = 100) Top 20 des plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord*, 2010 105 100 95 90 85

co uv er To ron t o Mo ntr éa l C a Sa n F lgary ran cis co Bo sto n Ch i Wa cago sh ing ton Ne w Yo rk Se att le Pit tsb urg Ph h ila de lp Lo s A hie ng ele Mi s nn ea po lis Da lla s Ho us ton Mi am i Dé tro it StLo uis Atl an ta

Le Grand Montréal s’est classé 3e en Amérique du Nord pour l’indice global de la qualité de vie en 2010

Va n

6.1

UNE QUALITÉ DE VIE EXCEPTIONNELLE

* Disponibles dans l’étude

UNE MÉTROPOLE SÉCURITAIRE

DES SERVICES PUBLICS AVANTAGEUX

Le Grand Montréal est une des régions les plus sécuritaires en Amérique du Nord, où l’on peut se promener en toute tranquillité. De jour comme de nuit le cœur du centre-ville est débordant de vie. Lors de festivals, des milliers de personnes se rassemblent dans les rues et sur les places pour des célébrations joyeuses dans le calme.

/ Services de santé • Les travailleurs montréalais bénéficient, entre autres, de l’assurance maladie du Québec : un système de santé fondé sur le principe d’universalité, assurant ainsi gratuitement les soins médicaux essentiels à tous les résidents permanents et citoyens canadiens de la province • Le régime d’assurance médicaments du Québec assure 70 % du coût des médicaments de base pour ceux qui n’ont pas accès à un régime d’assurance privé.

40 / Montréal International


• Montréal est dotée d’un système systèm de transport en commun efficace ca et bien coordonné, combinant combina train, métro, autobus et vélo et contribuant c au développement durable durab de la région métropolitaine : - 427 millions de déplacements dé annuels, dont 209 20 millions en métro - 4 lignes de métro, 68 stations m réparties sur su 70 km - Un système de vélos en systè libre service : le BIXI, une création ser québécoise adoptée par plusieurs québé grandes métropoles telles que gra Boston et Londres B - Un réseau de pistes cyclables de 450 km de long à ce jour

BIXI, vélo libre-service, Montréal

• En 2010, la Société de transport de Montréal a remporté le prix de la meilleure société de transport en Amérique du Nord décerné par l’American Public Transportation Association.

UNE OFFRE CULTURELLE RICHE ET DIVERSIFIÉE Montréal a développé une culture vivante et résolument contemporaine qui rayonne sur la scène locale et internationale, et qui fait aujourd’hui de la métropole québécoise une destination culturelle de premier plan. Été comme hiver, les amateurs de festivals, de manifestations sportives, de théâtre, de cinéma, de musique ou de musées, ont le choix entre une multitude d’activités

UNE VILLE DE NATURE ET DE PLEIN AIR Vivre dans le Grand Montréal c’est aussi être à proximité de grands espaces et avoir accès aux nombreux lacs, rivières et montagnes où la baignade, la pêche, le ski et les autres sports récréatifs sont des activités qui peuvent être aisément pratiquées.

Warner Bros. Games Montréal, le nouveau studio de création du géant hollywoodien

«

Le soutien de Montréal International (MI) a été essentiel sur le plan des contacts et du conseil stratégique. MI a aussi travaillé à nos côtés pour tout ce qui a trait à l’obtention d’aide dans le cadre du Programme d’appui stratégique à l’investissement, de crédits d’impôt à la formation et des permis de travail de plusieurs employés. Montréal est une ville pleine de vie qui nourrit la créativité de ses artistes et concepteurs. C’est pourquoi des gens venus de partout s’y intègrent si facilement. Nous avons la chance de posséder un gisement de talents incroyable dans un environnement très favorable, et c’est ce que nous avons fait valoir avec MI.

»

M. Martin Carrier Vice-président et chef de studio de la nouvelle entité Warner Bros. Games Montréal

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 41

06. QUALITÉ DE LA VIE

/ Transports publics


6.2

UN POUVOIR D’ACHAT SUPÉRIEUR

UNE FAIBLE CHARGE FISCALE NETTE Sur le plan fiscal, les habitants du Grand Montréal sont assujettis aux règles en vigueur, à la fois au Canada, dans la province de Québec et dans la localité où ils résident. Lorsque l’on considère la charge fiscale nette des particuliers, les faibles cotisations sociales jumelées aux généreuses prestations en place au Québec positionnent favorablement la province par rapport aux pays du G7.

G15 / CÉLIBATAIRE GAGNANT ENVIRON 66 000 $ PAR ANNÉE, CHARGE FISCALE NETTE2 (EN % DU SALAIRE) Québec et pays du G7, 2008

G16 / COUPLE AVEC DEUX ENFANTS GAGNANT ENVIRON 66 000 $ PAR ANNÉE, CHARGE FISCALE NETTE (EN % DU SALAIRE) Québec et pays du G7, 2008

50 % 40 % 40 % 30 % 30 % 20 % 20 %

Ja po Qu n éb ec Éta tsUn is Ca na Ro da ya um e-U ni Fra nc e Ita lie All em ag Mo ne ye nn eG 7

0% 0%

Ja po n Ca na da ya um e-U ni Éta tsUn is Qu éb ec Fra nc e Ita li All em e ag Mo ne ye nn eG 7

Que ce soit pour se loger, se nourrir, se vêtir, se soigner ou éduquer ses enfants, il en coûte beaucoup moins dans le Grand Montréal que dans les autres grandes métropoles du monde

10 % 10 %

Ro

UN NIVEAU DES PRIX AVANTAGEUX

/ Le logement • La région de Montréal se classe en 1re position des grandes métropoles canadiennes pour la compétitivité du prix de vente des habitations1 • Le prix de vente ou de location d’une propriété peut être inférieur de 50 % à ceux en vigueur dans certaines grandes villes internationales / Les services de garde Le Grand Montréal bénéficie également des frais de garderie parmi les moins élevés en Amérique du Nord. Un programme de places à contribution réduite existe pour les enfants de 0 à 5 ans. Ces places sont à 7 $ par enfant, par jour.

/ L’éducation • Dans le Grand Montréal, l’enseignement public fonctionne selon le principe de gratuité. De grande qualité, il est dispensé de la maternelle au collège (lycée) pour les résidents du Québec et pour les enfants des travailleurs étrangers détenteurs d’un permis de travail au Québec • Au niveau universitaire, les frais de scolarité sont parmi les moins élevés en Amérique du Nord.

- Tous cycles confondus, un étudiant canadien à temps complet payait en moyenne 2 500 $ de frais de scolarité par année dans le Grand Montréal pour la période 2010-2011 - Ce total s’élevait en moyenne à plus de 5 700 $ dans les autres grandes métropoles canadiennes3 - Aux États-Unis, les frais de scolarité annuels pour un étudiant universitaire américain inscrit à temps complet pendant quatre ans variaient en moyenne de 7 605 $ US à 27 293 $ US4.

Source : Société canadienne d’hypothèques et de logement Le calcul de la charge fiscale nette s’appuie sur la somme des impôts sur le revenu des particuliers, la somme des cotisations de sécurité sociale à la charge du particulier e et les prestations reçues par le particulier 3 Source : Statistique Canada 4 Source : The College Board 1 2

42 / Montréal International


UNE FAIBLE CHARGE FISCALE NETTE + UN NIVEAU DES PRIX AVANTAGEUX = UN POUVOIR D’ACHAT ÉLEVÉ En 2010, Montréal s’est classée au 10e rang mondial parmi 73 villes de comparaison pour le pouvoir d’achat des citoyens5.

G18 / NIVEAU DES PRIX INCLUANT LE LOYER6 (NEW YORK = 100) Sélection de régions métropolitaines d’Amérique du Nord et des capitales du G7, 2010 110 100

LE SAVIEZ-VOUS ? Le Canada se distingue8 : / Pour le degré de confiance dans la protection des personnes et des biens et le degré d’équité du système judiciaire 1er rang des pays du G7 (International Institute for Management Development, 2010)

90

70 60 50

Mo

ntr éa Be l rlin Ro me To ron to Lo s A Paris ng e Lo les nd re Mi s Ch ami ica go To Ne kyo w Yo rk

Sélection de régions métropolitaines d’Amérique du Nord et des capitales du G7, 2009

/ Pour l’égalité des chances pour les personnes 1er rang des pays du G7 (International Institute for Management Development, 2010)

80

120 100 80

G19 / POUVOIR D’ACHAT INTÉRIEUR7 (NEW YORK = 100)

60

Sélection de régions métropolitaines d’Amérique du Nord et des capitales du G7, 2010

40 20

/ Pour l’indicateur de développement humain 2e rang des pays du G7 et 8e parmi 169 pays analysés. L’indicateur repose sur l’espérance de vie à la naissance, la durée moyenne et attendue de scolarisation et le revenu national brut par habitant en 2008 (Nations Unies, 2010).

130

Be rlin Ro me M Mo iami ntr éa C Lo hica l sA g ng o ele s Pa Lo ris nd r To es ron to To Ne kyo w Yo rk

0

110 90 70

Lo

sA

ng

ele Mi s am Be i Mo rlin ntr Ch éal ica To go ro Lo nto n Ne dres w Yo r To k ky o Pa ri Ro s me

50

Source : UBS Coût d’un panier de 122 biens et services pondéré selon les habitudes de consommation d’Europe occidentale Le pouvoir d’achat intérieur est calculé à partir du salaire horaire net divisé par le prix d’un panier de biens et services incluant le loyer 8 Source : Investir au Canada 5 6 7

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 43

06. QUALITÉ DE LA VIE

G17 / PRIX MOYEN D’UN LOYER (NEW YORK = 100) APPARTEMENT MEUBLÉ DE QUATRE PIÈCES


ANNEXE A SÉLECTION D’INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS PRIVÉS ANNONCÉS (EXCLUANT LES PROJETS DE TYPE FUSION-ACQUISITION)

RÉGION MÉTROPOLITAINE DE MONTRÉAL DU 2e TRIMESTRE 2010 AU 1er TRIMESTRE 2011

Nom de la filiale montréalaise (Nom de la société mère – si différent)

Montant annoncé (M $)

Type d’investissement

Industrie

Activité

Pays d’origine de la société mère

Pratt & Whitney Canada

1 000

Expansion

Aérospatiale

Moteurs d’avions et d’hélicoptères

États-Unis

Pratt & Whitney Canada

360

Expansion

Aérospatiale

Moteurs d’avions et d’hélicoptères

États-Unis

Rolls-Royce Canada

225

Expansion

Aérospatiale/Énergie

Moteurs et turbines à gaz

Royaume-Uni

BatHium Canada (Groupe Bolloré)

176

Expansion

Technologies propres

Batteries au Lithium Métal Polymère (LMP®)

France

Ultra Électronique – Systèmes de Communication Tactiques (Ultra Electronics)

92

Expansion

Technologies de l’information et des communications

Solutions de télécommunication tactique à haute fiabilité

Royaume-Uni

Phostech Lithium (Süd-Chemie)

80

Expansion

Technologies propres

Phosphate de fer lithié (LFP)

Allemagne

General Electric Canada

64

Expansion

Aérospatiale

Moteurs d’avions

États-Unis

Mechtronix Systems Inc (MWC)

60

Expansion

Aérospatiale

Simulateurs de vol

Canada

Danone Canada

50

Expansion

Agroalimentaire

Produits laitiers frais et de yogourt

France

Molson Coors Canada

47

Expansion

Agroalimentaire

Bière

Canada/États-Unis

Thales Canada

43

Expansion

Aérospatiale

Systèmes de commandes de vol

France

44 / Montréal International


Montant annoncé (M $)

Type d’investissement

Industrie

Activité

Pays d’origine de la société mère

Corporation Macdonald Dettwiler et associés Lté.

42

Expansion

Aérospatiale

Robotique spatiale et missions d'information satellites de premier plan

Canada

Dornier Seaplane Company

35

Implantation

Aérospatiale

Hydravions

États-Unis

Pfizer Canada

22

Expansion

Sciences de la vie et technologies de la santé

Pharmaceutique, santé consommateur, santé animale

États-Unis

Barry Callebaut Canada

21

Expansion

Agroalimentaire

Produits à base de cacao et de chocolat

Suisse

Les Produits Scientific Games Canada

20

Expansion

Divertissement

Jeux/billets de loterie

États-Unis

Fayolle Canada

13

Implantation

Construction

Métiers de la route, du génie civil, du bâtiment et du patrimoine

France

Liebherr Canada

9

Expansion

Aérospatiale

Équipements aéronautiques

Suisse

Aeroconseil Canada

n.d.

Implantation

Aérospatiale

Ingénierie aéronautique et services au transport aérien

France

Playfish (Electronic Arts)

n.d.

Implantation

Technologies de l’information et des communications

Jeux vidéo pour les médias sociaux

États-Unis

AKKA Groupe Amérique du Nord

n.d.

Implantation

Aérospatiale

Services d’ingénierie et de conseil en technologies

France

Luxell Technologies

n.d.

Implantation

Aérospatiale

Produits et services destinés aux industries de la défense et de l’aérospatiale

Canada

Medtech

n.d.

Implantation

Sciences de la vie et technologies de la santé

Robots d’assistance aux gestes médico-chirurgicaux

France

Otsuka Canada Pharmaceutical Inc.

n.d.

Implantation

Sciences de la vie et technologies de la santé

Pharmaceutique

Japon

Repower Systems Inc.

n.d.

Implantation

Technologies propres

Turbines éoliennes

Allemagne

SITA

n.d.

Expansion

Aérospatiale

Communications et solutions de technologies de l’information pour le transport aérien

Suisse

Société Générale Canada

n.d.

Expansion

Finance

Services bancaires et assurances

France

Source : Montréal International

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 45

ANNEXE A

Nom de la filiale montréalaise (Nom de la société mère – si différent)


ANNEXE B SOURCES

Graphiques

Sources

1

Données américaines : U.S. Department of Education, Institute of Education Sciences, National Center for Education Statistics, « Integrated Postsecondary Education Data System » (IPEDS), 2010 Données canadiennes : Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec et Statistique Canada « Système d’information sur les étudiants postsecondaires », 2010

2

Aon Hewitt, Consulting, Global Research Center, « Highlights of the 2011 People Risk™ Index Ratings, Organization Risks Related to Recruitment, Employment and Redeployment », 2011

3

Données américaines : Bureau of Labor Statistics (BLS), « Local Area Unemployment Statistics », 2011 Données canadiennes : Statistique Canada, « Enquête sur la population active » (EPA), 2011

4

Données américaines : U.S. Census Bureau, « Metropolitan and micropolitan statistical area population and estimated components of change: April 1, 2000 to July 1, 2009 (CBSA-EST2009-alldata) » et « Combined statistical area population and estimated components of change: April 1, 2000 to July 1, 2009 (CSA-EST2009-alldata) », 2010 Données canadiennes : Statistique Canada, « Estimations démographiques annuelles : régions infraprovinciales, 2005 à 2010 », 2011

5

Statistique Canada, « Recensement 2006 »

6 et 7

KPMG, « Competitive Alternatives Interactive Cost Model », 2011

8

Cushman & Wakefield Research, « Office Space across the World 2011 », 2011

9

Cushman & Wakefield Research, « Industrial Space across the World 2011 », 2011

10

KPMG, « Competitive Alternatives 2010, Special Report: Focus on Tax », 2010

11

Données américaines : Bureau of Labor Statistics (BLS), « Quarterly Census of Employment and Wages » (QCEW), 2010 Données canadiennes : Statistique Canada, « Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail » (EERH), 2010

12

Montréal International, 2011

13

Statistique Canada, « Information financière des universités et collèges 2008-2009 », 2010

14

Mercer Human Resource Consulting, « Classement mondial 2010 des villes selon la qualité de vie – Enquête de Mercer », 2010

15 et 16

Luc Godbout, Suzie St-Cerny et Chantal Amiot, « Année d’imposition 2008 : Une charge fiscale nette plus faible et des impôts sur le revenu plus élevés qu’ailleurs, est-ce possible? », Document de travail 2010/03, Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques, Université de Sherbrooke, 17 mars 2010

17

UBS, « Prix et salaires, Une comparaison du pouvoir d’achat dans le monde », 2009

18 et 19

UBS, « Prix et salaires, Une comparaison du pouvoir d’achat dans le monde », 2010

46 / Montréal International


Sources

1

Statistique Canada, « Enquête sur la population active », 2011 (Tiré de la banque de données du site extranet Horace +)

2

Economic Research Institute, Inc., 2011

3

BDO Canada, 2011

4

Hydro-Québec, « 2010, Comparaison des prix de l’électricité dans les grandes villes nord-américaines, Tarifs en vigueur le 1er avril », 2010

5

Investissement Québec et Raymond Chabot Grant Thornton, 2011

6, 7 et 9

Deloitte, «Tax Incentive Programs in Québec – IT, January 2011 » et « Québec eBusiness Development Tax Credit , March, 2011 », 2011

8 et 10

Investissement Québec, 2011

11

Ministère des Finances du Québec, « Budget 2010-2011, Plan budgétaire, 19 mars 2009 », 2009

ANNEXE B

Tableaux

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 47


ANNEXE C NOTES MÉTHODOLOGIQUES C1 / RÉGIONS MÉTROPOLITAINES DE COMPARAISON Afin d’accroître l’objectivité et la justesse des analyses économiques du présent document, les régions métropolitaines de référence ont été sélectionnées en fonction de leur taille démographique. Ainsi, la base de comparaison retenue pour la majorité des indicateurs est celle des vingt régions métropolitaines nord-américaines les plus importantes sur le plan de la population. Les régions métropolitaines canadiennes ont été

sélectionnées à partir des données démographiques de Statistique Canada et celles des États-Unis à partir des estimations du U.S. Census Bureau. Lorsque les données canadiennes et américaines ne sont pas disponibles pour une même période ou ne sont pas comparables, les indicateurs portent alors sur les cinq plus grandes régions métropolitaines du Canada ou uniquement sur la région métropolitaine de Montréal. Tout au long de la présente publication, les unités géographiques généralement considérées sont, du côté canadien, les régions métropolitaines de recensement

(RMR) et, du côté américain, leur équivalent que sont les Metropolitan Statistical Areas (MSA) et Combined Statistical Areas (CSA). L’expression « Amérique du Nord » fait référence aux États-Unis et au Canada mais exclut le Mexique. Par ailleurs, les expressions « Montréal métropolitain », « Grand Montréal » ou « Montréal » font référence à la RMR de Montréal. Lorsqu’il n’existe pas de données chronologiques se rapportant à la région métropolitaine, l’univers statistique alors pris en considération est celui qui s’en rapproche le plus.

TOP 20 DES PLUS GRANDES RÉGIONS MÉTROPOLITAINES D’AMÉRIQUE DU NORD SELON LA POPULATION 1er juillet 2010 pour le Canada et 1er juillet 2009 pour les États-Unis

Région métropolitaine

Description statistique

New York

Combined Statistical Area

Population 22 232 494

Los Angeles

Combined Statistical Area

17 820 893

Chicago

Combined Statistical Area

9 804 845

Washington

Combined Statistical Area

8 440 617

Boston

Combined Statistical Area

7 609 358

San Francisco

Combined Statistical Area

7 427 757

Dallas

Combined Statistical Area

6 805 275

Philadelphie

Combined Statistical Area

6 533 122

Houston

Combined Statistical Area

5 968 586

Atlanta

Combined Statistical Area

5 831 778

Toronto

Région métropolitaine de recensement

5 741 419

Miami

Metropolitan Statistical Area

5 547 051

Détroit

Combined Statistical Area

5 327 764

Phoenix

Metropolitan Statistical Area

4 364 094

Seattle

Combined Statistical Area

4 158 293

Montréal

Région métropolitaine de recensement

3 859 318

Minneapolis

Combined Statistical Area

3 604 460

Denver

Combined Statistical Area

3 110 436

San Diego

Metropolitan Statistical Area

3 053 793

Cleveland

Combined Statistical Area

2 891 988

48 / Montréal International


02. Main-d’œuvre

Montréal se classe au 16e rang des vingt principales régions métropolitaines d’Amérique du Nord pour la taille de la population, il lui est donc difficile de bien se classer pour les indicateurs de comparaison de volume. En effet, toutes choses étant égales par ailleurs, plus une région métropolitaine est de grande taille démographique, plus elle devrait avoir une grande masse critique d’entreprises, d’étudiants, d’emplois, de brevets, etc.

Les diverses données universitaires de cette publication ont été compilées par Montréal International sur la base des universités ayant une présence dans le Grand Montréal. Dans le cas de l’Université de Sherbrooke, l’École nationale d’administration publique (ENAP), de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et de la Télé-université (TÉLUQ), des ratios ont été utilisés pour estimer l’effectif universitaire de ces établissements se retrouvant partiellement dans la région métropolitaine de Montréal.

Par conséquent, il est pertinent à l’occasion de joindre une mesure d’intensité aux indicateurs de volume, dans le but de mieux faire ressortir les spécificités de chaque région en matière d’attractivité. Quelques indicateurs sont donc compilés à la fois en fonction du volume et de l’intensité (per capita ou par emploi).

C3 / DÉTAILS MÉTHODOLOGIQUES ADDITIONNELS 01. Accès au marché VALEUR DES EXPORTATIONS DU GRAND MONTRÉAL À la section 1.2 les données sur la valeur des exportations du Grand Montréal proviennent de l’Institut de la statistique du Québec et sont estimées à partir des données pour les cinq régions administratives suivantes : Lanaudière, Laurentides, Laval, Montérégie et Montréal.

DONNÉES UNIVERSITAIRES CANADIENNES

Bien que ces taux aient été déterminés à partir des informations recueillies auprès des établissements universitaires du Grand Montréal, les estimations présentées dans cette publication peuvent différer des chiffres officiels compilés par chacune des institutions puisqu’elles découlent des données du Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec. L’objectif de la démarche étant d’obtenir une juste approximation du nombre d’étudiants inscrits et de diplômes universitaires décernés dans le Grand Montréal de 1998 à 2009.

« PEOPLE RISK INDEX » L’étude « Highlights of the Risk™ Index Ratings, Organization Risks Related to Recruitment, Employment and redeployment » d’Aon Hewitt (Consulting, Global Research Center) est une étude globale comparant le niveau de risque en lien avec le recrutement, l’emploi et la relocalisation de la main-d’œuvre. Elle comprend 5 grandes catégories d’indicateurs évaluant la situation démographique globale, le soutien gouvernemental, les infrastructures d’éducation, le développement des compétences ainsi que les pratiques en matière d’emploi.

SOLDE DE LA MIGRATION INTERNATIONALE Au Canada et aux États-Unis, le solde de la migration internationale a été établi entre juillet 2008 et juillet 2009. Selon Statistique Canada, la migration internationale représente l’ensemble des déplacements de la population entre le Canada et l’étranger, accompagnés d’un changement de lieu habituel de résidence. On distingue à cet égard les immigrants, les émigrants, les émigrants de retour, le solde de l’émigration temporaire ainsi que le solde des résidents non permanents. Selon le U.S. Census Bureau, le solde de la migration internationale comprend la migration internationale des populations nées aux États-Unis et nées à l’étranger. Plus précisément, il comprend : (a) le solde de la migration inter nationale de la population née à l’étranger, (b) le solde migratoire entre les ÉtatsUnis et Puerto Rico, (c) le solde migratoire de la population née aux États-Unis, et (d) le mouvement net de la population des Forces armées entre les États-Unis et l’étranger.

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 49

ANNEXE C

C2 / TYPES D’INDICATEURS ANALYSÉS : VOLUME ET INTENSITÉ


03. Coûts COÛTS TOTAUX D’EXPLOITATION D’UNE ENTREPRISE Les données proviennent à l’origine de l’étude comparative biennale de KPMG intitulée « Choix Concurrentiels », publiée en 2010. Elles ont cependant été mises à jour par Montréal International à l’aide de l’outil suivant fourni par KPMG : « Competitive Alternatives Interactive Cost Model ». Cette étude compare les coûts d’exploitation d’une entreprise dans plus de 100 villes dans 10 pays : l’Allemagne, l’Australie, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, le Mexique, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Elle mesure l’incidence conjuguée de 26 éléments de coûts importants et particulièrement sensibles à l’emplacement géographique dans 17 types d’entreprises (assemblage de composants électroniques, centre de services partagés, composants de précision, développement de logiciels, élaboration de contenu web et multimédia, équipement de télécommunications, fabrication d’appareils médicaux, gestion d’essais cliniques, mise à l’essai de systèmes électroniques, pièces d’aéronefs, pièces d’automobiles, production pharmaceutique, produits chimiques spécialisés, produits de plastique, R-D biomédicale, transformation des aliments et usinage des métaux), sur une période de 10 ans. Pour plus de détails sur l’étude, veuillez consulter le site Internet officiel de « Choix Concurrentiels » : www.choixconcurrentiels.com.

50 / Montréal International

COÛT TOTAL DE LA MAIN-D’ŒUVRE Outre le salaire de base, voici la définition que donne KPMG des principales catégories composant le coût total de la main-d’œuvre : / Charges sociales obligatoires : régimes publics de retraite et d’assurance maladie, assurance chômage et compensation des travailleurs / Autres avantages sociaux : jours fériés et vacances payés, régimes privés d’assurance maladie et autres bénéfices discrétionnaires Pour plus de détails sur l’étude, veuillez consulter le site Internet officiel de « Choix Concurrentiels » : www.choixconcurrentiels.com.

TARIFS MOYENS D’ÉLECTRICITÉ Les résultats proviennent de deux sources, un sondage auquel ont répondu seize entreprises et, des estimations de factures effectuées par Hydro-Québec et validées, dans la majorité des cas, par les entreprises concernées (Source : Hydro-Québec, 2010).

04. Fiscalité et incitatifs FARDEAU FISCAL POUR LES ENTREPRISES Dans le cadre de l’édition 2010 de la publication « Competitive Alternatives 2010 – Special Report: Focus on Tax », la firme KPMG a évalué le fardeau fiscal supporté par les entreprises dans 95 villes situées dans 10 pays, et ce,, pour une série de 17 types d’entreprises es : assemblage de composants électroniques, ques, centre de services partagés, composants osants de précision, développement de logiciels, ogiciels, élaboration de contenu web et multimédia, équipement de télécommunicammunications, fabrication d’appareils médicaux, gestion d’essais cliniques, mise à l’essai de systèmes électroniques, es, pièces d’aéronefs, pièces d’automobiles, utomobiles, production pharmaceutique, eutique, produits chimiques spécialisés, sés, produits de plastique, R-D biomédicale, médicale, transformation des aliments s et usinage des métaux. KPMG évalue également le fardeau fiscal des entreprises treprises pour une moyenne de trois types pes d’entreprises en R-D : la R-D biomédicale, omédicale, la gestion d’essais cliniques es et la mise à l’essai de systèmes mes électroniques. Le fardeau fiscal supporté par une entreprise ntreprise dans une métropole donnée correspond à l’impôt total. Ce dernier est la somme de trois composantes soit l’impôt sur le revenu des sociétés (Corporate Income Tax x), les autres impôts corporatifs (Other Corporate Taxes s) et les taxes salariales (Statutory Labor Costs s).


L’analyse de KPMG repose sur des informations recueillies entre juillet 2009 information et janvier 2010. Les impôts et taxes considérées reflètent les taux en vigueur considé au 1er janvier 2010 et tiennent compte éga également des changements annoncés lo lors de la collecte de données et qui prendront effet ultérieurement. Le taux d’imposition réel tient compte des crédits d’impôt, des subventions et des allégements fiscaux généralement accordés. KPMG présente ses résultats de façon spécifique pour les 41 villes de l’étude dont la population est supérieure à deux millions d’habitants. C’est par rapport à ce groupe des plus grandes villes internationales que la position concurrentielle de Montréal est établie à la section 4 de la présente publication (de même que par rapport aux plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord). Pour plus de détails sur l’étude, veuillez consulter le site Internet officiel de « Choix concurrentiels » : www.choixconcurrentiels.com.

TAUX D’IMPOSITION CORPORATIFS

ONTARIO

Au Canada, le taux d’imposition fédéral est de 11 % pour les sociétés fermées sous contrôle canadien ayant un revenu imposable de moins de 500 000 $. Des taux réduits sont également applicables dans certaines provinces pour les petites entreprises. Le taux général de 16,50 % en 2011 (18 % avant cette date) passera à 15 % à compter de 2012.

Sociétés non manufacturières : le taux d’imposition provincial passera à 11 % et 10 % respectivement les 1er juillet 2012 et 2013.

Aux États-Unis, le taux général de 35 % est variable selon le revenu imposable de l’entreprise. Pour les sociétés manufacturières américaines, une déduction correspondant à 9 % du profit lié aux activités de production ou du revenu imposable est disponible pour 2010 et les années suivantes, ce qui se traduit par une réduction du taux effectif de 3,15 %. Cette déduction était à 3 % pour 2005, 2006 et 6 % pour 2007, 2008 et 2009. Certains États comme l’Arkansas, la Californie, la Caroline du Nord, la Caroline du Sud, le Connecticut, le Dakota du Nord, District de Colombia, la Georgie, Hawaii, l’Indiana, le Maine, le Maryland, le Massachusetts, le Michigan, le Minnesota, le Mississippi, le New Hampshire, le New Jersey, New York, l’Oregon, le Tennessee, le Texas, la Virginie de l’Ouest et le Wisconsin n’appliquent pas la déduction fédérale pour la production manufacturière. À compter du 1er janvier 2010, les États du Kentucky et de la Virginie n’octroient que 6 % de déduction manufacturière. Pour fins de l’impôt des villes, la déduction fédérale pour la production manufacturière n’a pas été considérée.

ILLINOIS À compter du 1er janvier 2011 et jusqu’au 1er janvier 2015, le taux d’impôt corporatif de l’État sera de 7 %. Ce taux était de 4,8 % avant 1er janvier 2011. À ce taux s’ajoute 2,5 % de taxe de capital à toutes les corporations autres que les S corporations.

MASSACHUSSETTS Le taux d’impôt d’État pour 2011 est de 8,25 %. Ce taux sera réduit à 8 % pour les années 2012 et suivantes. Par ailleurs, au taux de 8,25 % doit s’ajouter une taxe sur le capital calculée au taux de 0,26 %.

NEW JERSEY Le taux de 9 % au niveau de l’État s’applique sur le revenu imposable de plus de 100 000 $ US. Une surtaxe de 4 % s’ajoutait sur l’impôt d’État de 9 %, et était imposée pour la période se terminant le ou après le 1er juillet 2006 mais avant le 1er juillet 2010. Différents taux existent pour les revenus imposables en deçà de 100 000 $ US.

ANNEXE C

L’impôt sur le revenu des sociétés (aux niveaux national, régional et local) est déterminé en fonction du secteur et de la localisation de l’entreprise. Les autres impôts corporatifs comprennent comprennent, entre autres, la taxe sur le capital, le les taxes de vente, l’impôt foncier et d divers autres impôts. Les taxes salariale salariales incluent les sommes relatives aux diff différents régimes de couverture des emp employés et à d’autres avantages sociaux qu que les employeurs doivent assumer. Ce Ces deux dernières catégories varient également en fonction du secteur d’act d’activité et de la localisation de l’entreprise.

Les impôts des États et villes sont généralement déductibles de l’impôt fédéral américain. Le taux d’imposition effectif fédéral américain tient compte de cette déduction.

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 51


NEW YORK Au niveau de l’État, les sociétés sont assujetties à un impôt basé sur le plus élevé des quatre montants. Le taux d’impôt sur le revenu est de 7,1 %. Ville de New York : une surtaxe de 17 %, appliquée sur la taxe de l’État (7,1 %) pour la zone métropolitaine de New York, a été ajoutée au taux de 8,85 % de la ville. Les trois taux peuvent ne pas s’appliquer à toutes les sociétés.

TEXAS L’État impose un impôt sur marge Franchise Margin Tax au taux de 1 %. L’impôt est applicable au moindre des trois marges suivantes : (1) marge bénéficiaire brute; (2) revenus totaux moins la rémunération; ou (3) 70 % des revenus totaux. À compter du 1er janvier 2010, et ce, jusqu’au 31 décembre 2011, les entités qui ont un revenu de moins de 1 000 000 $ US sont exemptées de l’impôt de l’État. Le seuil de revenu diminuera à 600 000 $ US après le 1er janvier 2012.

05. Innovation CONCENTRATION D’EMPLOIS EN HAUTE TECHNOLOGIE Les données pour les régions canadiennes proviennent de « l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail » (EERH) de Statistique Canada. Cette source a été préférée à « l’Enquête sur la population active » (EPA) de Statistique Canada car sa méthodologie est similaire à celle provenant du « Quarterly Census of Employment and Wages » (QCEW) du Bureau of Labor Statistics (BLS) d’où proviennent les données pour les régions métropolitaines américaines. En résumé, l’EERH au Canada et le QCEW aux États-Unis n’incluent pas les travailleurs autonomes. À noter, que les données pour les régions américaines portent sur les Metropolitan Statistical Areas (MSA). Montréal International a compilé, pour chacune des vingt principales métropoles, les emplois dans les secteurs de haute technologie, définis selon les codes suivants à trois ou quatre chiffres du Système de classification des industries nord-américaines (SCIAN) :

/ Aérospatiale • 3364-Fabrication de produits aérospatiaux et de leurs pièces / SVTS • 3254-Fabrication de produits pharmaceutiques et de médicaments • 3391-Fabrication de fournitures et de matériel médicaux • 4145-Grossistes-distributeurs de produits pharmaceutiques, d’articles de toilette, de cosmétiques et d’autres produits (code 4242 aux États-Unis) • 5417-Services de recherche che et de développement scientifi ntifique • 6215-Laboratoires médicaux édicaux et d’analyses diagnostiques nostiques / TIC • 3333-Fabrication ion de machines pour le commerce merce et les industries de servicess • 334-Fabrication brication de produits informatiques atiques et électroniques • 3359-Fabrication 9-Fabrication d’autres types pes de matériel et de composants électriques • 4173-Grossistes-distributeurs d’ordinateurs et de matériel de communication (code 4234 aux États-Unis) • 4179-Grossistes-distributeurs d’autres machines, matériel et fournitures (code 4236 aux États-Unis)

52 / Montréal International


• 517-Télécommunications • 518-Fournisseurs de services Interrecherche et net, sites portails de recher services de traitement de données location à bail • 5324-Location et locat matériel d’usage de machines et maté industriel commercial et indu • 5415-Conception de systèmes et services connexes informatiques e • 6114-Écoles de commerce et formation en informatique de formatio gestion et en ges et entretien de • 8112-Réparation 8112-R matériel électronique et de matériel maté de précision

RECHERCHE PRIVÉE REC À la section 5.4, les données pour la région métropolitaine de Montréal proviennent de l’Institut de la statistique du Québec (2004) et est estimée à partir des données pour les cinq régions administratives suivantes : Lanaudière, Laurentides, Laval, Montérégie et Montréal.

FONDS CONSACRÉS À LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE Les données sur les fonds de recherche octroyés par des organismes fédéraux et provinciaux ainsi que par le secteur privé aux universités canadiennes proviennent de Statistique Canada. Pour chacune des régions métropolitaines canadiennes, Montréal International a obtenu la valeur des fonds consacrés à la recherche universitaire en agrégeant les données des établissements universitaires disponibles se retrouvant dans chacune de ces régions. Dans le Grand Montréal, les établissements considérés sont l’École nationale d’administration publique (ENAP), l’École Polytechnique de Montréal, l’École de technologie supérieure (ÉTS), l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), l’Université de Montréal, l’Université McGill, l’Université du Québec à Montréal (UQAM), l’Université Concordia, HEC Montréal et la Télé-université (TÉLUQ).

06. Qualité de vie INDICE GLOBAL SUR LA QUALITÉ DE VIE L’enquête annuelle de Mercer Human Resource Consulting compare la qualité de vie dans 215 villes en se basant sur une évaluation de 39 facteurs regroupés dans les dix catégories suivantes : environnement politique et social, environnement économique, environnement socioculturel, santé et hygiène, écoles et éducation, services publics et transports, divertissements, biens de consommation, logement et milieu naturel.

COÛT DE L’ÉDUCATION À la section 6.2, les autres grandes régions métropolitaines du Canada à partir desquelles la moyenne de 5 700 $ pour les frais de scolarité est calculée sont Calgary, Ottawa, Toronto et Vancouver.

Dans le cas de l’INRS, de l’ÉNAP et de la TÉLUQ seules les données relatives à leurs activités dans le Grand Montréal ont été prises en considération. Les ratios utilisés pour ces établissements se retrouvant partiellement dans la région métropolitaine de Montréal sont de 70 % pour l’INRS, de 50 % pour l’ENAP et de 55 % pour la TÉLUQ. Ces ratios sont basés sur l’effectif universitaire.

ANNEXE C

• 5112-Éditeurs de logiciels

Indicateurs d’attractivité 2011-2012 / 53


CRÉDITS « Les indicateurs d’attractivité 2011-2012 » est une publication de Montréal International. Conception // quatuor.ca Photos page couverture (Gauche à droite, de haut en bas) • Bombardier Aéronautique • Tourisme Montréal • Biosphère, Musée de l’environnement • Ubisoft, Montréal • Conseil National de recherches Canada • Tourisme Montréal • Ubisoft, Montréal Le présent document est disponible en version électronique au : www.montrealinternational.com

Business in Greater Montréal Montréal International

@investmtl @intorgmontreal @talentmontreal

DÉPÔT LÉGAL Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada 3e trimestre 2011

IMPRIMÉ AU CANADA

© Montréal International, 2011




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