Portfolio Morgan Baufils

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II a r c h i t e c t e

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Ce livret contient une sélection de travaux effectués au cours de mes deux années de master en école d’Architecture, ainsi que durant l’année de mise en situation professionnelle de formation HMONP. En espérant que ce document saura vous transmettre mes aspirations architecturales et ma vision du projet. Vous en souhaitant bonne lecture, je me tiens à votre disposition pour toute information complémentaire.



M o r g a n 0 3 . 1 0 . 1 9 8 r u e B e a u 3 3 8 0 0 0 6 / 6 6 / b a u f i l s . m o r

OBJET

B A U F I L S 9 0 P o i t i e r f l e u r y , a p p . B o r d e a u 9 3 / 8 2 / 5 g a n @ g m a i l . c o

s 4 x 2 m

a r c h i t e c t e h m o n p

Candidature architecte HMONP

Formation

expérience professionnelle

2017/2018 : HMONP, École Nationale Supérieure d’Architec-

08.2017 07.2018 :

Agence TaaD Architecture, Teisseire et Dumesnil architectes associés, Bordeaux CDD Assistant de Projet / Formation HMONP -Phase ESQ, APS, APD, PRO, AOR sur différents projets de logements collectifs -Participation concours logements collectifs

04.2017 07.2017 :

Agence TaaD Architecture, Teisseire et Dumesnil architectes associés, Bordeaux CDD Assistant de Projet -Étude Urbaine -Phases APS, APD, PRO, sur différents projets de logements collectifs -Participation concours, tour de logements à Bordeaux, rénovation de bureaux.

04.2016 07.2016 :

Agence More Architecture, Bordeaux Stage de formation pratique -Esquisse et PC, maison individuelle, actuellement en construction -Participation concours équipement public, projet lauréat

09.2013 :

Service Urbanisme, ville de La Rochelle Stage de première pratique

07.2010 08.2010 :

Service Patrimoine, Bâti, Construction, Architecture, ville de La Rochelle Stage de deuxième année d’IUT

04.2017 :

-Projet finaliste, concours Kalejdohill, Design a story -Participation, concours Agora, Habiter sur pilotis -Participation, concours CNDS, Équipements sportifs de proximité innovants -2eme prix, Beebreders competition, Melbourne Tattoo Academy -1er Prix, 48h Competition Ideas Forward, Deluge -Participation, Young Architects Competitions, Lighthouse Sea Hotel -3ème prix, concours flash SNCF, Gare Sainte Eulalie Carbon-Blanc -Participation, concours Oistat, Floating Theatre in Germany -Mention honorable, concours M-Arch, New ways to live Venice

ture et de Paysage de Bordeaux

2015/2017 : Master2, École Nationale Supérieure d’Architec-

ture et de Paysage de Bordeaux, Diplôme d’État -02.2017 Projet de Fin d’Étude en binôme avec Hugues Hernandez, sous la direction de Xavier Leibar 18/20

2014/2015 : Master1, Faculté d’Architecture La Cambre - Hor-

ta, Bruxelles

2011/2014 : Licence à l’École Nationale Supérieure d’Archi-

tecture et de Paysage de Bordeaux

2010/2011 : Diplôme « Professional Bachelor Degree »

Constructing Architect -Semestre7, Politechnika Poznanska, Poznan, Pologne -Semestre5-6, VIA University College Horsens, Danemark (Stages et VAE)

2008/2010 : Diplôme Universitaire de Technologie Génie Ci-

vil

-Semestre4, VIA University College Horsens, Danemark -Semestre1-2-3, Institut Universitaire de Technologie, La Rochelle 2007/2008 : Bac S (mention bien) spécialité SVT, lycée René

Josué Valin, La Rochelle

CONCOURS 07.2018: 04.2018: 03.2018: 02.2018: 10.2017: 09.2017: 08.2017: 06.2017 : 05.2017 :

-Participation, concours Syndicat de l’Architecture, Le Logement en Question -Mention honorable, concours Arch Out Loud, Reside -Participation, concours Prix W, Le Fort de Villier -2eme prix, concours Farko, Before and After -Projet finaliste, concours Arquideas, Museum of the Ancient Nile -Participation, concours Decathlon, Le magasin en 2020 -Projet finaliste, concours Archstorming, Unbuild the Wall -Participation, concours LA+ Imagination, The Island -Participation, concours Arkxsite, Site Sanctuary

Compétences Autocad, Sketchup, Artlantis Photoshop, InDesign, Word Illustrator, Première, Excel Anglais

02.2017 : 01.2017 : 11.2016 : 07.2016 : 02.2016 : 11.2015 : 04.2015 : 12.2014 :

QUALITÉS PERSONNELLES • • •

Impliqué et dévoué au projet architectural Capacité d’adaptation Calme et discipliné




des hommes et des peines L’institution judiciaire dans le contexte phocéen p.10

- habiter ensemble p.36

A NEW ARCHIPELAGO p.42

hétéroplasties sportives p.48

BEFORE & AFTER p.56

JUST ABOVE

LIFE p.60

la verticale decathlonienne

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VOLUMETRIC LIMIT p.68

TOTEMIC WALLS II p.72

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c onte x tua l i t é s d es é q u i pements d ans l eu r espa c e et l eu r temps

p.82

MELBOURNE TATTOO ACADEMY The Tower and the Lair of Tattoo p.90

The ark of collision THE TORMENTS ARK’S p.98

NEW PLACE FOR INTROSPECTION Lighthouse Sea Hotel 37° 0’ 11.39’’ N

15° 20’ 6.04’’ E

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Le Palais de l’Élysée Lieu Politiques Dualité + Inversion

GARE D’ ATTACHE

p.104

Appartenance géographique Affection territoriale p.112

La théâtralité de l’eau p.118

the poetic of water p.122

AFFLUENCE HABITÉE p.124

Nomadic Lifestyle

NEW WAYS TO LIVE VENICE : City in motion

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des hommes et des peines L’institution judiciaire dans le contexte phocéen

Place de la Joliette, Marseille Projet de Fin d’Etude En binôme avec H.Hernandez, sous la direction de X.Leibar En France, l’équilibre social semble aujourd’hui fragilisé. Dans un climat de perte de repères globale, la distanciation toujours plus importante du pouvoir et de la population, a contribué à l’atomisation de la société ainsi qu’au délitement du sentiment de solidarité. Dans le même temps la crise a contribué à accentuer la précarité et les inégalités en devenant un argument légitimant des politiques d’austérité, dont les décisions sont prises loin du peuple, parfois même à son encontre. L’idée d’un projet de société s’est évanoui, la politique se contente à présent de maintenir un système orchestré par l’économie. Face à l’ordre établi, une volonté contestataire de se rendre imprévisible est apparue, pendant qu’une défiance à l’égard d’une classe politique carriériste, s’est durablement installée. Dans ce contexte, l’institution judiciaire, socle de la démocratie, n’est elle aussi pas épargnée par la remise en question. Longtemps assimilée au bien et considéré comme un idéal auquel l’homme devait tendre, la justice s’est depuis vu attribuée un rôle bien plus structurel dans nos sociétés. Ce renoncement d’une liberté totale au profit d’une harmonie collective, passait par l’assurance de se savoir tous égaux devant la loi. Toutefois l’émergence actuelle d’un sentiment d’impunité et d’une justice à deux vitesses, contribue à une crise de confiance en la justice. La défectuosité de la justice passe aussi par sa forme : malgré des tentatives architecturales afin de la rendre plus transparente, l’instance judiciaire n’en reste pas moins peu lisible pour le commun des mortels. La compréhension de ses arcanes reste le privilège d’initiés et, l’application du droit tend à remplacer l’égalité devant la loi par le savoir de la loi. Réinterroger le palais de Justice, dans sa forme comme dans sa fonction, semble aujourd’hui nécessaire afin de renforcer les valeurs de la société ainsi que le lien entre justice et citoyenneté. La Justice se doit de redevenir l’absolu, le repère hors du temps qu’elle a toujours été, en acceptant dans le même temps sa faillibilité. Il est temps que le palais devienne hôtel, qu’il s’ouvre à sa population, qu’il se rende intelligible. Que la Justice vienne au peuple, et s’inscrive dans son territoire, afin d’en comprendre ses spécificités. L’environnement lié à cette Justice réinterrogée, s’affirme comme majeur dans sa recherche d’une symbolique nouvelle. Marseille apparait comme une ville, où la justice a trop souvent flanché face au crime et au clientélisme politique au point d’en entacher son image et son développement. Réenraciner la Justice dans ce territoire où elle s’est vue fragilisée semble donc primordial afin de permettre à une population dessaisie de celle-ci de se réapproprier la justice. La légitimité d’un nouveau palais passe alors précisément par sa distinction de l’ancien, à travers son ouverture et l’intégration d’espaces dédiés à la citoyenneté, dont l’assistance, le débat et l’information en sont le socle commun.

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HÔTEL DE JUSTICE

L’Échafaud, Cour d’Assises

L’Antichambre, Police et Correctionnel

La Tribune, Instance et Grande Instance

L’Arène, Commerce et Prud’hommes

Le Dédale, Administration judiciaire

PALAIS CITOYEN

Le Hall, Accueil L’Assemblée, Débats et conférences La Faculté, Ressources L’Assistance, Aide juridique Le Porche, Exposition

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Plan RDC

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Façade principale Palais citoyen 0

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Décomposition axonométrique

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- habiter ensemble Concours d’idées Syndicat de l’Architecture 07/2018

L’espace de l’habitat est doté d’une multitude de sens et de valeurs symboliques. Il est le lieu du physique et psychique, du corps et de l’esprit, de la réalité et du rêve, du présent et du passé, du soi et de l’autre, de l’introspection comme de la représentation. Un lieu de l’être et de l’humanité, dans toute son essence, qu’il convient constamment de remettre en question. L’évolution sociétale et des mœurs révèlent certaines inadéquations entre une offre actuelle de logements, considérés trop souvent uniquement comme produits financiers et une demande vers une nouvelle manière d’habiter en concordance avec un certain mode de vie. L’habitat collectif sous l’hégémonie de l’étalon roi du mètre carré au dépend de sa valeur qualitative spatiale (à considérer en mètre cube) est actuellement caractérisé par la juxtaposition de typologies diverses (avec très peu d’interactions). En réponse alternative, un habitat basé sur les valeurs de partage et de rencontre, inspiré du modèle de la collocation, ou l’on peut imaginer des temps de résidences variés, a constitué les fondements de ce projet, pour redonner du sens à l’espace habité. L’espace est alors hiérarchisé, depuis l’espace public vers l’espace le plus intime (de la nuit), il est fait d’une multitude de seuils partagés avec plus ou moins d’habitants. Le Rez-de-chaussée est dégagé et conserve des propriétés et valeurs d’espace public, il pourra également accueillir des commerces ou services accessibles à tous. Le dernier niveau, extérieur semi couvert est commun à l’ensemble des habitants de « l’immeuble » sur lequel se trouve potagers collectifs, petits équipements sportifs et de détente. Les logements s’organisent ensuite tous les deux niveaux autours d’un séjour (espace de vie) et mezzanines de co-working ainsi que de larges espaces extérieurs partagés (des espaces communs à 16 habitants). De part et d’autres ces lieux communautaires, 8 habitants se partagent cuisines et salle à manger. Les salles d’eau ainsi qu’un balcon sont communs à 2 habitants. La chambre constitue l’espace le plus intime, réservée à l’échelle de l’individu. L’objectif étant de rajouter des strates d’espaces partagés entre la sphère publique et la sphère de l’intime, des interstices propices au développement d’une vie collective.

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1. Circulation verticale [32 habitants]

4. Cuisines et salles à manger collectives [8 habitants]

2. Espace collectif sur deux niveaux [16 habitants]

5. Salle d’eau et balcon partagés [2 habitants]

3. Séjour + mezzanine + espaces extérieurs partagés [16 habitants]

6.Chambres individuelles [1 habitant]

Plan étage courant, niveau haut d’habitat partagé

Plan étage courant, niveau bas d’habitat partagé

Coupe longitudinale

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A NEW ARCHIPELAGO Arch Out Loud Competition Reside Honorable mention 04/2018 The challenge of the project is to create a unique architectural site strong enough to federate a social diversity and various programmatic. The general plan takes the absolute form of the square, which comes to face the territorial context, the coastland, the water and the motorway bridge. The coastland is preserved as a natural park, an immense public space of vegetation that was missing, submersible by the annual monsoon flooding. Only the Worli fort is preserved for the place memory, converted into a museum dedicated to both communities Woli and Koli. Habitat and public facilities grow above water. The enclosure formed by the square shape houses a course, accessible to the public. These pathways serves dwelling while offering a unique architectural walk. The habitat is formed from identical modules, the architecture does not make distinctions between communities. The common grid, as well as the multiple accesses (by the water, at the second and last level) offer enough flexibility to propose a diversity of the habitat (from the on simple floor flat to the intergenerational triplex). The architecture revisits the traditional Koli habitat to offer a unique way of life, a new relationship to water and landscape. Under the bridge, there is life, there is urban public space, with its markets, sports fields, recreational areas, playgrounds and public facilities. In the future, we can imagine repeat the system in different Mumbai areas thus creating a new inhabited archipelago.

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hétéroplasties sportives Concours Prix W Le Fort de Villier 03/2018 En équipe avec M. Croixmarie la fosse : Réunifier le site et son territoire, un parcours périphérique La stratégie d’implantation vise à impacter le sol le moins possible ; investir le vide périphérique, réhabiliter les édifices centraux, greffer une pièce architecturale forte. Une fois passé l’enceinte, le site reste le poumon vert qu’il est déjà. L’hétéroplastie est une greffe effectuée avec un implant provenant d’une autre entité : ce principe se lit ici au travers de la composition entre le patrimoine et l’intervention contemporaine. La fosse avait pour fonction de séparer, protéger, clore. Désormais, elle réunifie le site du fort de Villiers avec le territoire dans lequel il s’inscrit. Les toitures de volumes prenant place dans le creux créent des ponts, rendant ainsi le fort plus poreux, moins inaccessible. Cette « tranchée » est investie d’un parcours architectural, qui monte au niveau du sol et descend jusqu’au fond de cet espace longitudinal - il joue avec toutes les contraintes du site. Ce parcours offre un programme très public, qui regroupe des espaces de débats, exposition, conférences, d’ateliers, support d’événements culturels. la centralité : Rencontres, collectif, trait d’union La réhabilitation des deux édifices centraux est le support d’un programme tourné vers la notion de collectif. Coworking, cantine, café, auberge créent une vie nouvelle, un lieu de rencontre, un laboratoire de création. Physiquement, le vide entre ces deux bâtiments se couvre pour devenir un entre-deux ; les usages et rencontres générés à l’intérieur des édifices peuvent ainsi se prolonger dans un espace extérieur clos et couvert, une cour protégée, unique. le signal : Naissance d’une identité Pour une initiative au programme très riche, novatrice, et emblématique, une identité architecturale unique du projet est nécessaire et réjouissante. Symbole, emblème, image... L’unicité d’un tel lieu mérite une identité spatiale puissante. Le landmark qui prend place au coeur du site crée une identité propre, forte, unique, au fort de Villiers couplé au nouveau projet. Cette greffe architecturale s’élève sur le site ; tant en mirador pour observer le panorama, qu’en signal pour être repéré et créer une atmosphère particulière. Elle existe dans un contraste révélateur des espaces originels complètement dissimulés dans le site. En terme programmatique, c’est le sport qui s’installe dans l’espace phare du projet : il est au centre, il s’élève, et se pratique avec plaisir dans un nouveau lieu, unique, pluriel. p.48


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BEFORE & AFTER Concours d’idÊes Fakro 2eme Prix 02/2018 Zenith light to change the use The project takes place in urban centers and plans to give a new use to the blind buildings of the heart of block. In the Bordeaux context (French historic city), the city is built perpetually on itself, with a constant densification. Many farm buildings or wine warehouse were converted to car parking or private garage. They find themselves completely encircling by other buildings, blind, without natural light reducing their ability to reconvert. Added to this factor, the development of public transport makes many of these car parks obsolete. Therefore, it’s high time to reconquer our city centers, and give a new use to this underrated heritage. Zenith light for concentration The world of work evolution (free lance, start-up, business incubator) has been accompanied by a transformation of the workplace itself. Thus new shared and collaborative work spaces are emerging. These flexible spaces have many advantages, such as a good socialization dynamic and network reinforcement. Transforming this hypercentral former car park into an attractive coworking space will bring life again to a building that has become untapped. So, the plan will be widely open, promoting shared spaces, not overlooked in order to promote concentration, introspection but also collective emulation of work, while being bathed in zenithal natural light thanks to farko products. Zenith light to sublimate the material The building, made with limestone walls and wood frame, will then know a new life. The frame and the roof will be renovated to create an intermediate level. The architectural processes (direct light, diffuse light, vault) reveal, by light, the different materials put in place (concrete, stone, glass ...). Farko windows sublimate the materials by the play of shadow and light.

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Roof with zenithal light

First floor, coffe area and kitchen

Vault, Co working area and wall exhibition

Existing building, open space

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LIFE Concours Arquideas Projet Finaliste 10/2017 En équipe avec M. Croixmarie

The read we have on the site is twofold : each feature seems to exist two ways, itself and its opposite. The rising river bank faces the setting river bank. The History had decided that the former would be the side of the living, and the latter the side of the dead – sacred architecture opposes to the everyday architecture. Pure geometric shapes opposes to partition. The Nile originated life in the hostile aridity ; profusion taunts the desert. The blue Nile takes over from the white Nile. Elements face one another ; water creates limits to earth scopes. The project lands just above the life source, suspended few centimeters upon profusion, and slots into the earth’s relief, within the thickness of this arid matter. From the Nile, it expresses the span that such a museum seeks for – through geometric, timeless shapes, homage to holy architecture, pure shapes, powerful and rude as is the relief in which it hungs. From the inside, it echoes to the everyday architecture, the men’s city that is built by addition of cells, which volumes imbricate, in introversion. Just above life, it seems to seek for contact, without finding it. And it is this interstice – this tiny distance between the Nile and the architecture built in its honor – that reveals it.

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Concours d’idées Decathlon 09/2017

La tour Decathlon s’inscrit en rupture avec les codes actuels du commerce et de son architecture. La nouvelle gamme de magasin fuit les périphéries urbaines et revient dans les centres-villes, luttant ainsi contre l’étalement urbain tout en proposant une densification verticale de son architecture. Le principe « no parking, no business » n’a plus lieu d’être, de par sa localisation centrale (et donc de services de transport en commun efficace) et en raison de la disparition des caddies. En effet, la commande par internet et la livraison par drones rend désuet le système du libre-service. Les stocks sont désormais inutiles dans les magasins Decathlon, modifiant ainsi tant leurs architectures que la gamme de services proposés. La tour Decathlon devient un lieu emblématique et fédérateur orienté autours des valeurs du sport et de la marque. L’ascension verticale propose différents plateaux avec une diversité de sports à découvrir. A chaque étage, son propre sport accompagné de ses articles à tester directement sur place. Au programme, de l’initiation, des conseils adaptés, du coaching personnalisé, de l’apprentissage et du partage qui font de ces nouveaux magasins un véritable lieu culturel de l’éducation physique. La simplicité du plan carré, laissé complètement libre (les circulations verticales s’effectuant dans les quatre angles du bâtiment) permet l’adaptabilité et le renouvellement permanent de l’offre programmatique. Aussi certains niveaux pourront accueillir des compétitions et manifestations sportives, colloques sur le sport, formation, restaurants éphémères, générant un calendrier événementiel riche et varié. L’image architecturale change radicalement de par la transparence, la recherche d’élégance de la façade, et l’emploi de nouveaux matériaux laissé brut à l’intérieur (béton et bois essentiellement). La signalétique conservée du magasin permet l’évolution architecturale tout en préservant et renforçant l’image familière de la marque. La singularité de l’architecture fait des tours Decathlon de nouveaux bâtiments iconiques et référents à l’échelle urbaine. Si l’on ne vient plus chercher son produit directement chez Decathlon, on n’y vient désormais pour l’expérience d’un parcours sportif vertical, son architecture, ses services et ses valeurs.

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Terrain extérieur, terrasse sur la ville

Tournoi de Foot en salle

Compétition de skateboard

Initiation au tir à l’arc

Pratique libre de l’escalade

Formation à l’arbitrage Basketball

Exposition sur l’histoire du tour de France

Hall d’accueil

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VOLUMETRIC LIMIT Concours Archstorming Projet finaliste 08/2017 En équipe avec M.Croixmarie The violence of the line What does make a frontier, that is full of geographical and political problems, end up being nothing but a physical representation of violence, of tearing ? It mainly is because of the extreme punctuality of a border : it is nothing but a line. It only is an abstract line, having no thickness unit, no volume unit, no pixel number ; it only is a series of dots, one aside the other, having the function of separating two states. Seaking to «step on the other side» has for only goal to pass through this line. From a line to a volume The «humanization» of the border then has to be the thickening of the limit, making the line becoming a real surface. Seaking to «step on the other side» no longer is the shock of a body crossing a steel membrane, but a progressive path through several space sequences. On which side are we ? Three complementary devices take place in order to annihilate the current frontier’s violence. In the crossing axis, five spaces concatenate, symmetrically on either side for the equity of nations and peoples, making the crossing more progressive. In the border’s axis, the program takes places in the thickness of a volume straddling the frontier, blurring it, making it more abstract, more generous, less tense. Beyond these programmatic spaces in the border’s axis, what is built evolves, along the administrative limit, in a wall that is inhabited in its thickness : architectural design and public space unit to reinvent the notion of border. To repare the torn town of Nogales ; to give humanity and beauty to an administrativ abberation. To experiment an architecturalwall, reproductible along the whole border.

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TOTEMIC WALLS II Concours Arkxsite Site Sanctuary 05/2017 En équipe avec M.Croixmarie Concept What makes the essence of a site made of ruins, like Monsanto, are the edifices’ relics that have once been undivided entities. Today, we can still read the meaning of these fractionated remains, because we can interprete the spatial codes that are still valid: the path, the wall, the window, the roof. The «totem», as the sociologist Georges Gurvitch defines it, is a symbol that emanates from the clan, but that dominates this clan. The idea of wall belongs to this site, ans we decide to erect it as a symbol, that dominates it. Setting into space The Totemic Walls put the ruin in danger, creating a situation of estreme tension; they catch the attention to focus it on the ruin. The project comes into contact with the existing edifice, the Saint Jihn’s Chapel, in an agresive caresse. Ruins are edifices left to the elements, damages by time, ending up emaciated without any roof anymore to protect them. The Totemic Walls enclose a space, without a lid, as ruins do. Defining the volume by its void, the space is read as an entity, without being hermetic. The enclosure develops porosities with its context, exists through it as much as for it. If the project’s spatialities become part of a process of introspection, especially by the extreme punctuality and rigour of its openings, it only is in order to develop the utterness of the link between the Sanctum and its landscape. Details The path that meanders along the site is constitued of 3 essences: natural elements, historical devices, and contemporary devices that link the former two. The punctual interventions converse with the specific words of localized situations within the site. The path becomes a memorial trek where punctual interventions enhance and celebrate what pre-exists; a profane path (latin meaning pro-fane=before the place) that leads to the sacred, in a procession that transcends memory. The sanctury’s major space is a fusion of the inner sanctum and the lookout point.It is deliberately open on one side, but we can also make the choice to turn back to the valley so to face the hill’s flank. This space is the pilgrimage’s absolute aim. The framing offered by the ruin, set in tension by the immense inhabited walls, is the paroxysm of emotions that the hiker was scarching for. Why to hermetically enclose to deprive the project of a Nature that by essenceis meditative? The project develops a stark link to the site, and does not allow itself to deny it. Tension Absolute Totem p.72


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p i l o t i s s a u va g e Concours Appel à idées Agora 02/2017 En équipe avec A.Marty et H.Hernandez Historiquement l’habitat sur pilotis existe en réaction à son environnement, il s’affirme comme un moyen de s’extraire d’un environnement hostile et de s’en protéger. Malgré l’implantation du projet au cœur d’une zone humide, l’application de ce procédé en milieu urbain, nous a semblé, particulièrement propice à une légitimation du pilotis autrement que par le risque hydraulique. Si le pilotis est intrinsèquement difficilement aménageable dans sa transition entre le sol et les niveaux, cet état de fait nous a semblé précisément porteur de projet. L’affirmation de la verticalité du projet par l’élévation du sol, permet la condamnation de celui-ci et la mise en place d’un écosystème protégé et fantasmatique autour duquel le projet est orienté. La végétalisation intensive du rez-dechaussée permettant une renaturation du territoire et une co-existence du logement et de la nature. L’intégration de l’environnement au cœur du projet n’est plus à concevoir comme une contrainte, mais comme le moyen de singulariser un habitat. A plus grande échelle, la répétition de ce procédé, permet de créer un réseau d’écosystèmes favorisant la faune et la flore en ville. En extirpant le projet du sol, nous avons voulu mettre en place l’équivalent d’une cité lacustre, un édifice au sein duquel la dérive s’organise autour d’une végétation omniprésente et inaccessible. Pour maintenir une densité suffisante tout en créant un habitat se sachant sur pilotis, il a fallu couvrir l’ensemble de la parcelle d’une trame structurelle. Ce procédé une fois déstructuré génère des évidements qui offrent un équilibre entre le plein et le vide, et permet par la même occasion de s’affranchir d’un environnement inhospitalier, en se tournant vers son écosystème central. En son sein, l’édifice offre une gradation progressive, des espaces communs vers ceux intimes du logement. La transformation des rez-de-chaussée, en véritable paysage, mettant en scène l’ascension dans les logements, induit la mise en place d’un niveau commun en R+1. Cet étage organise les circulations, tout en étant support d’usages par la mise en place d’équipements communs. Sur les niveaux supérieurs, les logements en simplex ou duplex s’imbriquent, permettant de rendre chaque accès unique. Enfin, l’intérieur des appartements largement ouvert sur l’extérieur possède nécessairement des espaces extérieurs, afin d’intensifier le rapport entre logement et végétation. Fondamentalement ce projet revendique le pilotis et l’affirme, en lui permettant d’influer sur la manière d’habiter. p.76


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c onte x tua l i t é s d es é q u i pements d ans l eu r espa c e et l eu r temps

Concours «équipements sportifs de proximité innovants» Centre National de Développement du Sport 01/2017 En équipe avec A.Marty et H.Hernandez Le sport est un phénomène universel, que l’on retrouve au sein de toutes les cultures. S’il possède plusieurs niveaux d’appréciation, entre plaisir de l’effort et divertissement, on accorde historiquement au sport, ou plus généralement à l’éducation physique une importance toute aussi grande qu’à celle intellectuelle. La formule, du pain et des jeux, témoigne de cette nécessité du spectacle sportif dans toute société, mais en parallèle, une pratique sportive plus personnelle et ordinaire, tournée autour de l’expression « un esprit sain dans un corps sain» a toujours coexisté. A l’heure où en France la proportion de sportifs affiliés à une fédération a chuté de moitié depuis 30 ans, la pratique sportive n’en reste pas moins importante, deux français sur trois indiquant pratiquer une activité physique. L’individualisation dans la société ainsi que l’émergence d’Internet et de ses services à la demande, ont contribué à faire évoluer la pratique sportive, émancipée des cadres réservés à la pratique sportive officielle. Cette tendance a entraîné une diversification des pratiques ainsi qu’une nouvelle conception de l’espace public, prenant en compte la pratique des activités sportives. Malgré ces évolutions, on observe encore certaines inégalités liées à l’accès au sport tant dans la répartition territoriale que dans la correspondance aux besoins sportifs. La pratique sportive est liée à son contexte, et s’inscrit dans son territoire par un phénomène de dépendance à celui-ci. Sa position, sa capacité ou encore la population à laquelle le sport s’adresse sont autant de facteurs qui déterminent le succès d’un équipement. Chaque territoire offre des problématiques, des situations, auxquelles il semble nécessaire de répondre à différentes échelles, qu’elles soient géographiques, sociales ou même économiques. S’inscrire dans son territoire, c’est y déceler les opportunités, les interstices à occuper, et ne pas exclusivement s’attacher à l’offre sportive. Il apparait par ailleurs important de considérer l’intensité de la pratique sportive au sein des différentes infrastructures, de l’initiation à la compétition, le sport se doit d’être un vecteur de cohésion sociale, permettant à tous de trouver une place en ces lieux. S’inscrire dans une situation sociale, c’est aussi relier le sport à des activités autres, afin de renforcer les interactions autour du sport. Dans ce contexte, répondre aux besoins et attentes sportives passe par l’acceptation des exigences liées à son époque, les innovations techniques doivent être considérées non pas comme une fatalité mais comme un moyen d’intégrer du ludisme et de la singularité à la pratique tout en permettant l’interaction des usagers. Il semble particulièrement opportun de mettre en place au même titre des installations plus éloignées des codes et standards issus des pratiques professionnelles et réglementées afin de favoriser l’imagination et l’appropriation.

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1. Parking et aire de covoiturage 2. Parking 3. Espace modulable sport intĂŠrieur 4. Sport de ballons

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1. Parking souterrain 2. Pourtour, espace sportif parental (squash, fitness) 3.Centre, espace sportif enfant (Citystade, volley, jorkyball, paddle tennis)

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1. 1. Street Workout park 2. Escalade et cours collectifs (Yoga) 3.Tennis de table 4. Échiquier géant et Air Hockey 5. Paddle tennis

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MELBOURNE TATTOO ACADEMY

The Tower and the Lair of Tattoo Beebreders competition 2eme Prix 11/2016 In tattoo as in architecture, the importance of design is essential. The line, the vacuous and the solid, the context articulate and give meaning to the drawing, between hidden, intimate and unveiled, exposed. The project for the Melbourne tattoo academy is a geometric game around of the triangle, and a work about duality. The triangular extruded space corresponding to the triangular underground vacuum space of the project. A tower soars and becomes the artists residence while the school buries and is discreet, revolves around a patio and exudes a public place on the roof. These two elements are connected by an underground passage. The lair of tattoo is on three underground levels, it gives a better isolation introspection, reflection, learning and working on art tattoo. The first underground level is dedicated to the conceptual cafeteria and temporary exhibitions, it’s a meeting place. The second underground level offers an exhibition on the foundations of the art of tattoo, a learning path, initiation to the genesis of the tattoo. The lower level is dedicated to the practice with workshop areas and presentation venue. The lair of tattoo puts in exercise the body and mind by downward path to a better knowledge of this art. The simplicity of design plan gives a greater versatility, adaptability and a change of use. The tower regularly hosts different artists, they are located on duplex. They are invited to express their tattoo art on the facades of the building, in partnership with local artists from the street art. The tower appears to be a new physical symbol of that culture. It becomes a landmark at the scale of the district and the city. Its omnipresence contrasts with its constantly changing appearance depending on the works of artists who express on it. Added to this, the triangular shape of the tower gives it different aspects according to the perspective from which it is viewed. It indicates the presence and the location of the Melbourne tattoo academy. Melbourne tattoo academy expresses the duality of full and empty, made by a symbolic tower at the scale of the territory, a public place and an underground lair with work areas and exhibition space.

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The tower of tattoo Artists accommodation, Landmark, Exhibition of street art and tattoo drawings

The lair of tattoo Tattoo school, Conceptual cafĂŠ, Public gallery, Presentation venue, Workshop areas

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The ark of collision THE TORMENTS ARK’S 48h Competition Ideas Forward 1er Prix 07/2016 En équipe avec B.Vauléon et H.Hernandez THE ARK OF COLLISION Le Déluge, tel que conceptualisé dans la genèse porte en lui l’idée d’une punition divine à l’encontre des hommes. En faisant mourir le monde pour le faire renaître purifié, le déluge exprime le paradoxe d’une extermination indissociable de la préservation des espèces. L’Arche de Noé est une collision de toutes les entités existantes au sein d’un même espace, elle est autant un lieu de stockage que de mémoire. L’arche nous a semblé être le lieu privilégié de la conservation de la vie et de sa production, une véritable encyclopédie permettant la transition entre un ancien et un nouveau monde. Sa mise en forme nous a semblé inexorablement liée au patrimoine architectural, en effet la ville conserve de par ses espaces, une mémoire collective qui guide les hommes. Cependant la projection de ses différentes architectures au sein d’un même espace, induit de nouvelles associations, mettant en place de nouveaux fragments de réalités. Cette urbanité faite de collages tend à s’émanciper de son contenu et par la même occasion proposer un nouveau référentiel architectural à la mesure de ce nouveau monde. L’arche devient ainsi une utopie à la dérive tout comme un condensé intense de l’ancien monde, un lieu où l’héritage du passé contribue aux potentialités de la confrontation. Face à la surface infinie des eaux, nous avons fait émerger l’arche au travers d’un édifice monolithique, où intérieur et extérieur s’affronte. La richesse des évènements intérieurs n’est en effet pas visible depuis le déluge, l’arche y apparait comme un repère, un abri. Elle se veut absolu, l’idée d’une perpétuation de l’existence face aux éléments naturels, sorte d’aspiration à revendiquer le droit de vivre sans limites. En cela le déluge est à percevoir comme la stimulation de l’esprit humain et de remise en question de son environnement. THE TORMENTS ARK’S Suite au déluge, Noé réalise qu’il a permis la préservation de la vie, mais dans le même temps qu’il a mis fin à l’ancien monde et tué des milliers d’individus en ne les autorisant pas à pénétrer l’arche. Empli de culpabilité, ses certitudes s’effondrent et il se retrouve prisonnier de sa propre arche, elle devient la mémoire de son acte. Noé s’isole alors dans les ruines échouées de cette utopie qu’il a mis en place, perdu au sein de cette ville de collisions, où ses doutes trouvent échos dans l’incertitude des associations architecturales. L’arche devient le centre du renouveau, mais le monde se fait sans Noé n’osant pas affronté ce qu’il a contribué à construire. Il se réfugie alors au sein de l’arche et vient y édifier sa maison, une cabane épurée à l’aspect sphérique, véritable noyau du monde. Face à la grandiloquence des architectures alentours, cet ultime geste est à voir comme un repli, un retour au foyer, duquel Noé observe le nouveau monde se mettre en place. p.98


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NEW PLACELighthouse FOR INTROSPECTION Sea Hotel 37° 0’ 11.39’’ N - 15° 20’ 6.04’’ E

Young Architects Competitions Capo Murro di Porco, Siracusa 02/2016 En équipe avec A.Marty et H.Hernandez Lighthouses mark the territory by their presence and guide in the vastness. Beyond their signaling function, headlights appear as true everlasting landmarks registered in the collective memory of people and travelers. The lighthouse offers to be seen, but also to observe facing the sea. Located in romantic territory, away from the world, it allows one to discover the Bel Paese and contemplate in this wilderness a certain absolute. Requalification of Murro di Porco lighthouse is part of an overall consideration on territorial and programmatic purpose headlights and how to maintain and implement their signal function to other areas. We believe that headlights provide the opportunity to create spaces dedicated to introspection, to offer in our hectic society a possibility of self-reflect, a return to oneself to do some soul-searching, detached from troubles. This programmatic regeneration may also be applicable to other lighthouses being part of the « Valore Paese FARI program » to initiate a kind of secular pilgrimage. Cape Murro di Porco is defined by a particularly marked and rocky topography, in which we detected a project bearing capacity. In order not to prejudice the lighthouse, we decided not to mask or to extend the existing built heritage, but to be only a terrace on the landscape built along the topography, turning towards the sea. This project emergence from the bedrock tends to maintain a formal purity, revealing by contrast the environment. The part built is intended to be a reinterpretation of the cloister. It is distributed around an open unifying central space, from which the landscape resurfaces. The project gets organized around the concept of ambulation and initiatory path; it works in sets of masses, convenient to the internalization and to the introduction of a spiritual climate. Introspection results in a return to the body, a return to the materiality, architectural space and territory experimentation. It requires creating spaces dedicated to personal or collective experience. Thus we find in the hybridization of the abbey and the lodging of stage, the lighthouse as an entrance, as a threshold, receiving at the same time tourists and also acting as the neuralgic center of the complex. Once the threshold is crossed, several choices are available: contemplation of the panorama roof offered by the continuous terrace - or the experience of the descent, the course towards the sea seen as a course towards ourselves coming along with stages, the meal, the share, the gathering as much as the care, the bath, but also the rest, the contemplation and with the meditation in a quest of serenity.

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Le Palais de l’Élysée Lieu Politiques Dualité + Inversion

Palais de l’Elysée Place des Quinconces, Bordeaux Semestre 9 Notre époque est propice aux remises en questions d’acquis apparents . Le lieu d’exercice du pouvoir n’échappe pas à cette règle, et se révèle même incarner un potentiel paroxysme de réflexion. Les crises de représentations politiques que connaît notre temps amènent certains à désirer une nouvelle image; mais au-delà de l’apparence, à conférer un sens nouveau aux actes, nécessairement représentés par des symboles. Symboles d’un renouveau. Le projet naît d’une réflexion sur la dualité entre politiques verticale et horizontale. Séculairement éprouvée, la politique d’élite est mise en cause, au profit d’un désir de politique par le peuple. Le projet assume l’existence de ces deux systèmes au fonctionnement antithétique. Il les associe, et assume l’altérité, les faisant coexister dans une unité de temps et de lieu. Mais une inversion délibérée des modèles génère un renversement spatial. D’ordinaire encadré par un pouvoir classique, l’exercice citoyen est ici en haut de la hiérarchie, et domine tant symboliquement que physiquement le pouvoir républicain traditionnel. Dans ce renversement des schémas, l’exercice du pouvoir s’opère dans un espace dissimulé, horizontal; en une crypte présidentielle. La politique par le bas, par le groupe social, l’Homme au pluriel, s’élève vis-à-vis de l’élite, la domine; en une tour citoyenne. Il s’agit de faire naître un symbole, enjeu à la hauteur de la puissance du renouveau. Un Lieu, emblème, appartenant à chacun, où le dialogue entre les deux systèmes est momentanément possible. Un impact puissant, s’élevant au dessus de la ville pré-existante, comme signal d’un regard nouveau et durable, mais à vocation d’intégration dans ce qui fait essence de la ville; une entité physique intégrant au fil de l’Histoire des sens nouveaux. La crypte prend son sens dans sa fonction de cacher aux yeux des profanes les tombeaux des martyrs. L’exercice du pouvoir s’inscrit dans le territoire, dans la terre, s’ancre dans la ville. Le rapport lourdement tellurique qu’il entretient avec le site ne trouve de perméabilité physique qu’à ses extrémités. Il ne dépasse de la surface du sol que de moins d’une hauteur d’homme, prenant forme à l’appréhension des citoyens qu’à l’échelle d’une relique, opaque et mutique. L’antre politique, l’intériorité protégée est aussi mise à distance dans un besoin réel de secret et de calme lié à l’exercice politique. Ce nouveau monde intérieur, étanche et introverti, est propice à l’introspection, la concentration, et le travail véritable. Les espaces de travail de l’équipe rapprochée prennent place au cœur géométrique du projet, obligeant à un parcours structuré de mise en conditions, séquences et seuils de part et d’autre pour l’atteindre. Le panoptique est un processus spatial qui vise à influencer le comportement d’un sujet du fait de son sentiment d’être éventuellement observé. Ce sentiment d’omniscience invisible s’élève dans la deuxième séquence du projet, où le gouvernant garde à l’esprit, et à la vue, qu’il travaille pour l’intérêt public. Permettre cette covisibilité s’inscrit dans la dynamique du droit de regard, où tant symboliquement que factuellement, chacun peut exiger à voir, comprendre, et prendre part aux décisions. La tour du contre-pouvoir se compose d’un double parcours spatial pédagogique structuré autour du vide, comportant parfois des points de croisement. Ce cheminement vertical au travers d’espaces dédiés à la politique, la vie de la cité, d’exposition et information espaces de travail et débats naît d’un besoin d’éprouver physiquement la citoyenneté dont chacun est investi. Une épreuve formatrice, randonnée urbaine en ascension vers le point culminant de Bordeaux, récompensant par une expérience spatiale inédite et généreuse de vues nouvelles sur la ville. L’inscription d’une telle ligne de force dans le paysage historique et patrimonial se prépare aux passions, ainsi qu’il pose la réflexion de la place de l’Homme dans son contexte, tant spatial que temporel. p.104


Crypte PrĂŠsidentielle

Tour Citoyenne p.105


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GARE D’ ATTACHE

Appartenance géographique Affection territoriale Concours d’idées SNCF Projet Flash 3eme Prix Gare Sainte-Eulalie-Carbon Blanc En équipe avec B.Vauléon et H.Hernandez

Une gare est un espace d’antinomies, un point sur la carte donnant accès à l’ensemble, la gare renvoie à la mobilité et l’interaction, mais évoque aussi l’immobilité par sa présence référente dans la ville. Une gare structure un territoire et appartient à la mémoire collective, chacun en fait sa représentation, de sorte que la gare porte en elle une certaine universalité. Toutefois en sa situation actuelle, la gare de Sainte-Eulalie - Carbon Blanc se trouve au sein d’un territoire qui l’a rattrapé, un paysage hétéroclite constitué d’éléments en collision. Malgré sa position stratégique dans le développement du maillage bordelais, son retrait rend peu facile sa perception depuis l’espace urbain, ce qui, ponctué aux faibles traitements de ses abords, ne contribue pas à l’emploi de la gare. Afin de refaire de la gare un point de référence, nous nous sommes donc intéressé à la manière de réaffirmer sa présence dans son environnement, à la façon d’interagir avec le site tout en introduisant des continuités. Toutefois cette volonté de référence, nous ne l’avons pas voulu uniquement sur son plan physique, mais bien au cœur des pratiques sociales, pour créer un lien, un attachement entre la gare et sa population. Pour se faire, nous avons vu l’aménagement de la gare, comme un moyen de créer de l’interaction et du divertissement de sorte que l’attente associée au voyage soit transformée et que la gare s’émancipe de sa fonction première. Afin de répondre à l’immédiat sans pour autant porter atteinte à de futurs aménagements, il nous a semblé important d’intégrer différentes temporalités au projet et de le rendre extensible, qu’il puisse ainsi accueillir toujours plus d’activités à ces abords. Cette requalification nous avons voulu l’empreindre d’une identité, d’une singularité, par la mise en place d’une structure linéaire remarquable se déclinant à l’échelle de l’édifice comme du territoire, contribuant à la reconnaissance de la gare de Sainte-Eulalie - Carbon Blanc.

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La théâtralité de l’eau Théâtre flottant Berlin, Holzmarkt Semestre 8 Le thème du concours traite de la conception d’un théâtre flottant, avec un point d’amarrage originelle situé sur la Spree à Berlin, dans le quartier du Holzmarkt, mais susceptible d’être déplacé. Le programme du concours prévoit un espace de performance live (dont le type de représentation est libre) et une capacité d’accueil d’un public allant de 200 à 300 personnes pour le théâtre flottant, tandis que les équipements complémentaires et nécessaires au théâtre sont quant à eux situés sur les berges (et devront être facilement déplaçable). Le site du Holzmarkt est géré par une coopérative alternative dont les maîtres mots sont participatif, temporaire, festif, ludique, évolutif et le fait-soi-même. Face aux enjeux de ce concours, nous avons relevé deux thèmes principaux qui nous ont permis de faire projet: -la question du contexte, comment être contextuel avec un équipement qui est potentiellement déplaçable mais qui a tout de même un site d’origine? -la question de la représentation théâtrale, pour quel(s) type(s) de spectacle(s) le théâtre est il conçu? Pour traiter la question du contexte, nous nous appuierons sur les constantes, à savoir l’eau, la présence d’au moins une berge et un paysage environnant changeant auxquelles nous souhaitons intégrer l’esprit du lieu d’origine du Holzmarkt. Ces deux notions vont alors influencer la forme, la matérialité et le type de représentation du théâtre. La forme « circulaire » et concentrique du théâtre (rappelant les ondes de l’eau) permet de s’ouvrir sur le contexte environnant et d’exploiter ce rapport constant à l’eau, les coursives périphériques offrent un panorama sur le paysage. Plusieurs typologies théâtrales peuvent se jouer dans une forme circulaire, le théâtre qui se veut évolutif, adaptable (dans l’esprit du Holzmarkt) devra alors permettre une certaine liberté d’organisation et de scénographie possible. Le plan est libre, les espaces adaptables peuvent devenir espaces de représentation (une grande scène, centrale ou polarisée, plusieurs scènes, au rez de chaussée ou en étage), espaces de loges ou de stockage ou espace pour spectateurs (debouts, assis sur chaise ou en tribune). Un éventail de possibilité de scénographie et de réinterprétation est alors possible. La structure du théâtre, faite de poteaux-poutres bois permet cette évolution du plan, le cloisonnement intérieur et le bardage en façade façonnent différents rapports au paysage, ainsi que des degrés d’ouverture de spectacle sur l’extérieur varié. Le projet est fait de trois parties autonomes structurellement qui augmentent les possibilités de représentations et d’évolution du théâtre (et facilite son transport et mise en oeuvre). A cela s’ajoute la notion de temporalité, l’équipement sur terre, pourra prendre diverses formes en fonction des besoins et de la durée d’amarrage du théâtre en un lieu. Un système constructif simple, ossature bois tramé avec panneaux de remplissage permet alors cet adaptabilité. Une reconversion de ces équipements sur berge est également envisageable, permettant de conserver une trace du passage du théâtre tout en répondant aux besoins du lieux et intégrant la notion de participatif au processus. p.118


ÉQUIPEMENT SUR BERGE: A.Structure principale B.Parois de remplissage C.Structure secondaire D.Toiture THÉÂTRE: 1.Niveau bas: Socle flottant, variation de niveaux, différents usages possibles (coursive, parcours panoramique, espace spectateur, loges, scène) 2.Cloisonnement intérieur, fermeture d’une partie du théâtre par rapport à l’extérieur 3.Niveau haut: variation de niveaux, différents usages possibles 4.Structure primaire bois 5.Couverture, claustra bois, perméabilité visuelle 6.Structure secondaire toiture 7.Toiture 8.Verrière centrale, ouverture sur le ciel

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Espace adaptable

Tribune

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Loge

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the poetic of water Theâtre flottant Concours Oistat Berlin, Holzmarkt Semestre 8 “More than any other element, water is a complete poetic reality.” Gaston BACHELARD, Water and Dreams, 1942 Water, as a unit and constant, is the key element of the floating theater, for performances and for the path set up to reach the show. The circular shape of the theater seems mysterious, radical and contrasting with the landscape, lights that emerge at night, reflections on water, shadows and the dynamic vision of the facade (animated by the course of spectators) are intriguing and inviting the public to find out what was going on inside. A set of double wall that runs around the theater, sculpts the path (staging of theater), which plays with various feelings on the water, reveals a part of the back stage and offers a new perspective on the surrounding landscape. The configuration of the performance space with its circular forums, places the stage and the actors in the center of the show, in an introspective space between water and sky. The scene is a submersible platform at different levels, in order to offer a variety of possible performances, with a very close link to the water. This very special relation from the scene to the water, with the play of lights, shadows and reflections ... creates a singular and special atmosphere inside the theater.

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Habiter le canal par des espaces partagés, s’approprier un élément du paysage, établir des liens singuliers avec l’eau.

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AFFLUENCE HABITÉE

Logement Venise, île de Povegliano Semestre 7 Entretenir un rapport singulier avec l’eau Dans un contexte vénitien et insulaire, la relation à l’eau est essentielle, elle s’établit par la gestion de l’espace public (pour une nouvelle pratique du bord de l’eau), et par l’implantation du bâti (de part et d’autre du canal, en léger porte à faux au dessus de l’eau). Se retrouver autour d’une intériorité partagée La collectivité et le sentiment communautaire sont accentués par le partage d’un univers commun, et d’un mode de vie orienté vers une intériorité. Parcourir et traverser l’espace public Les fluxs participent pleinement à la dynamique du bâtiment, puisque dans un sens le bâtiment est intégralement traversé par un canal et ses bateaux, et puisque par la même occasion il devient lui même le moyen de franchissement pédestre de ce canal. Des passerelles-ponts internes au bâtiments permettent de relier les deux îles, et la toiture accessibles est également un moyen de traverser le canal. Marquer le paysage et passer d’un monde à un autre Le parcours et la traversé du bâtiment reflète le contraste entre un monde extérieur et un univers intérieur. Individualiser le collectif L’utilisation d’un trame structurelle «universelle», commun, laisse une grande place à l’expression personnel. Les façades extérieures du bâtiment sont relativement tenues et contraintes (représentation du groupe) tandis que les façades intérieures du bâtiment sont beaucoup plus libres (à l’image de l’îlot), elles sont le reflet de ses individus. Ainsi, le bâtiment collectif est fait de l’expression de ses individualités. La diversité des typologies de logements possibles, les spécificités de l’emplacement du logement au sein du bâtiment (rive nord ou sud), son moyen de desserte, son contexte proche (formes spatiales des voisins)... sont autant de critères qui rendent l’habitat très personnel et lui confère un caractère d’unicité bien que présent dans un collectif.

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Nomadic Lifestyle

NEW WAYS TO LIVE VENICE : City in motion

Concours d’idée Concours M-Arch mention honorable Venise, île de Povegliano Semestre 7 The idea is to address the problems of housing and transportation in Venice by one single and simple solution. The city and the housing become floating and moving through the Venice Lagoon. The islands of Poveglia become home land of these new buildings, between boat and city, sailing the sea. The islands form a common base, foster and ideological; it represents an anchor point to the mainland, a break in the transit for these buildings and this nomadic lifestyle imagined and dreamed of.

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