• Dossier “Spécial enseignement”. Edité par la rédaction du Quotidien d’Information Générale aufait • Edition de septembre 2010 • Prix: 0 Dh
Pédagogie. Qu'est-ce qu'un bon professeur ? > p/06
Parcours. 50 années d'Enseignement Supérieur > p/08 ■ /DR
Spécial enseignement Brahim Chedati, chercheur en économie de l'éducation : “La volonté politique existe” www.aufaitmaroc.com
Le privé à la rescousse
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■ ILLUSTRATION AUFAIT
Edito
DIRECTEUR DE PUBLICATION: REDA SEDRATI / DEPOT LEGAL 65-06
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Enseignement supérieur
de chômeurs parmi les non diplômés, 20% de chômeurs de niveau supérieur au Bac. Pourtant, nous sommes loin d’avoir atteint la généralisation de l’éducation. Si on se limite simplement à des considérations d’emploi... il serait presque plus sécurisant de ne pas avoir de diplôme! Mais l’éducation va bien au-delà. Il s'agit d'un droit humain. C’est ce qui permet aux individus de mieux vivre entre eux et cela ne se mesure pas à la somme des connaissances qu’on nous livre. Aussi, la qualité de l’enseignement n’aurait jamais dû être sacrifiée sur l’autel de la quantité des besoins démographiques et du clientélisme politique. Cette qualité de l’enseignement on la tenait pourtant: l’enseignement public national a produit de très bons cadres parfaitement bilingues dans les années 60 et 70. Rendez-la nous! Arrêtez vos expériences! Donnez-nous de vrais enseignants! Tout a basculé au début des années 80 lorsqu’une certaine démocratisation a attribué des responsabilités aux politiques qui ont agi pendant 30 ans en véritables apprentis sorciers. Jugez-en! Aux commandes de l'Éducation nationale depuis 1977, en cumulant les années de ministres et secrétaires d’états, l'USFP a sévi 26 années au total, l'Istiqlal 19 ans, le PPS 9 ans, pour accoucher d'un monstre d'aujourd'hui, l'actuel système éducatif public. Or la qualité de la formation est une conséquence directe de la qualité des enseignants. Pour avoir des enseignants de qualité, il faut une gouvernance de qualité et c’est certainement là que le bât blesse. Aujourd'hui, c'est Ahmed Akhchichine qui est en charge de l’Éducation nationale. Réussira-t-il à faire le sale boulot nécessaire pour y mettre de l’ordre? Une lueur d'espoir s’est allumée depuis 1980 avec l’apparition du secteur privé dans l’enseignement supérieur et secondaire, et avec le retrait des mains des politiques, de la formation professionnelle, en la confiant au ministère des Travaux publics en 1982 Quels que soient les griefs portés contre telle ou telle école du privé, il n’en reste pas moins que c’est aujourd’hui le seul lieu où les responsables d’un système éducatif ont la possibilité de mettre en œuvre une véritable gouvernance de leur ressources humaines et imposer un bon niveau d’enseignement loin de toute tracasserie syndicale et de toute considération électorale. La rédaction
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