“
All we need is love” < Le réalisateur Nour-Eddine Lakhmari. p/12
Compétition. I am love et Love & Rage Noon projetés aujourd'hui < Image extraite du film "I am love". p/05
■ MS
■ Christophe Honoré. /DR
LE JOURNAL OFFICIEL DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH 2009 • Edition du jeudi 10 décembre 2009 • n°6
“Etre romancier dans le cinéma, une jambe de bois à valoriser” p/10
Le cinéma thaïlandais: jeune et pourtant centenaire
chut!
L'audio-description au FIFM
p/11
The Usual suspects, G.I. Joe... Ils ont tous leurs secrets de tournage
in&out
p/13
Zoom sur les stars
à-chaud
p/14
L'Officiel du FIFM est édité par
Quotidien des actifs urbains
• Pour la deuxième année consécutive, le FIFM propose aux spectateurs non et malvoyants des projections de films en audiodescription ainsi qu'une exposition sensorielle de photographies prises par des personnes déficientes visuelles. • En marge des films, quelque 250 patients de la région Marrakech Tensift Al Haouz pourront être opérés gratuitement de la cataracte. Focus. • p/10 >
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Steven Spielberg portera à l'écran le dernier roman de Stephen King
■ Le film A la recherche du mari de ma femme de Mohamed Abderrahman Tazi proposé en AD aux spectateurs non et mal voyants. /PHOTOMONTAGE-AUFAIT
plein-feux
p/08
NE JETEZ PAS CE JOURNAL SUR LA VOIE PUBLIQUE : OFFREZ LE À VOTRE VOISIN !
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FIFM
jeudi 10 décembre 2009
FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH
Edito Ouvre tes yeux!
Audio description made in Morocco Après l’éclatante réussite du projet initié lors de la précédente édition, le FIFM réitère l’expérience cette année avec le premier film marocain adapté à la technique de l’audio description. Le réalisateur marocain, Mohamed Abderrahmane Tazi, a offert gracieusement les droits de son long métrage A la recherche du mari de ma femme à la Fondation du FIFM afin de l’adapter aux cinéphiles non et malvoyants marocains. Le film sera présenté aujourd’hui à 15h00 dans la salle des Ambassadeurs du Palais des Congrès, en présence des acteurs principaux.
Toucher avec ses yeux, Regarder avec ses mains
Autre grandiose et très belle initiative: Une exposition de photographies, “Toucher avec
ses yeux, Regarder avec ses mains”, est organisée le long de l’Avenue du Cinéma pour toute la durée du FIFM. Elle a été l'oeuvre de marocains et de français en déficience visuelle, non-voyants et malvoyants. Ces personnes ont été amenées à réaliser douze photographies afin de nous rendre spectateurs de leur vision atypique du monde. Les photos des marocains ont d'ailleurs été prises au cœur de Marrakech.
PHOTO
Dans la salle des ministres du Palais des Congrès, le Festival international du Film de Marrakech a installé des fauteuils munis d'un système audio-description permettant aux personnes mal ou non-voyantes d'entendre les films pour les voir. Une bien belle initiative à saluer! /PHOTO-SEM
Gooooood Morning Thaïland ! Au vu de la reconnaissance très récente rencontrée de par le monde par le cinéma thaïlandais, on aurait eu tendance à croire qu'il s'agit d'un cinéma émergent. Il n'en est rien: la Thaïlande s'est initiée au cinéma vers la fin du 19ème siècle et a connu depuis de grandes périodes d'âge d'or. Avec plus de 200 films tournés chaque année, ce cinéma fait montre, aujourd'hui, d'une extraordinaire vitalité et d'une diversité sans précédent. Les festivaliers et le public présents à Marrakech auront l’occasion de voir des films comme Midnight my love, Sawasdee Bangkok ou encore Dorm. Un très très bon spectacle ! !
■ La rédaction
L'OFFICIEL DU FIFM Edité par devocean S.A,, société certifiée ISO-9001 version 2008 (Bureau Veritas International) RC : 157283 Patente : 36390935 IF : 1104850 Impression: Maroc Soir Directeur général: Brahim Sedrati Directeur de publication : Reda Sedrati Rédactrice en chef: Soundouss El Kasri Secrétaire de rédaction : Muriel Tancrez Planification & correction: Wafae M’rabet, Reda Samie, Farida Ouazzani, Alexandra Girard Journalistes : Imad Bentayeb, Marion Despouys, Malika Guillemain-Loudifa, Rechad Otmane-Tani Photographie: Sami Elmekkaoui Infographie: Mounim Souibi, Yassine Ouali Responsables commerciaux : Zakia Aalla, Mathieu Bihan Administration: Imane Rajraji, Taoufik Benayad Responsable distribution : Abdelhakim Saidi Contacts: Tél: 0522 39 92 55 / 77 / 87 Fax: 0522 39 93 78 E-mail: info@aufaitmaroc.com Site: www.aufaitmaroc.com
AUDIO DESCRIPTION
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Programme du jour PHOTO
• 14h00 : Black Cat, White Cat -
► Palais des congrès Salle des Ministres
(2h07) - vo/stf
• 11h00 : Love & Rage - (1h35)
• 18h30 : The King Of Jail Breakers - (1h34)
► Ong Bak
• 16h30 : Dorm - (1h41) - vo/stf
• 15h00 : I Am Love - (2h)
• 20h30 : True Noon - (1h23)
• 17h30 : The Last Days Of Emma Blank - (1h30)
• 22h30 : Desert Flower - (2h04)
► Cinéma Megarama
• 20h30 : The Last Days Of Emma Blank - (1h30) - vo/sta
► Cinéma Le Colisée
• 20h00 : Regard sur le Cinéma Thaïlandais Sawasdee Bangkok - (1h38)
• 14h30 : The Kite Runner -
(2h08) - vo/stf
• 17h00 : My Sassy Girl - (2h03)
► Palais des congrès Salle des Ambassadeurs
- vo/stf
• 20h00 : Tears Of The Black Tiger - (1h50) - vo/stf
• 10h00 : Rainy Days - (1h54) -
vo/sta
• 22h30 : Monrak Transistor (1h55) - vo/stf
• 12h00 : Madame Freedom -
(1h27) - vo/sta
• 11h00 : Secret Sunshine -
(2h22) - vo/stf
•
• 18h00 : My Girl - (1h57) - vo/sta
•
•
audio description et vo/stf
• 18h00 : Ong-Bak - (1h45) - vf en présence du réalisateur Prachya Pinkaew
•
► Place Jamaâ El Fna
• 15h00 : A la Recherche du Mari de ma Femme - (1h27) -
Image tirée du film Ong Bak (2003). L'acteur principal Tony Jaa y figure en pleine méditation avant un combat Muay Thaï. Cette oeuvre du réalisateur Prachya Pinkaew sera projetée ce soir à 18h00, place Jamaâ El Fna /DR
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ERRATUM. Une erreur s'est glissée, au montage, dans la
page compétition du numéro de l'Officiel du FIFM en date du mercredi 09 décembre. En effet, une mauvaise affiche a été malencontreusement insérée en lieu et place d'une photographie (<ci-contre) extraite du film Nothing personal de la réalisatrice Urszula Antoniak, sélectionné en compétition officielle de ce 9ème FIFM. L'équipe de l'Officiel tient à présenter ses plus sincères excuses à toute l'équipe du film Nothing Personal.
compet'
"Love & Rage", de Morten Giese » LOVE & RAGE (URUGUAY) Réalisateur:
Morten Giese Interprètes : Cyron Melville, Sara Hjort, Dejan Cukic, Charlotte Fich Producteur : Mikael Olsen Producteur: Mikael Olsen Scénaristes: Morten Giese & Kim Leona Chef opérateur: Erik Molberg Hansen Monteur: Morten Højbjerg Compositeur: Johan Söderqvist Pays: Danemark Année: 2009 Format: 35mm. Couleurs. 1,85. Dolby SRD Danois sous-titré français, arabe et anglais Durée : 95 minutes Projection : Jeudi 10 décembre à 11h00
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,Image extraite du film Love & Rage.
/DR
URUGUAY. Les tréfonds de l'âme
humaine et ses périodes d'errance n'ont de cesse d'inspirer les réalisateurs de cinéma de par le monde. Et au regard de l'inépuisable sujet qu'ils repré-
sentent, on ne peut que comprendre cet attrait. Dans Love & Rage, le réalisateur danois Morten Giese dresse le portrait de Daniel, un jeune pianiste surdoué qui
se destine à une carrière internationale. Jusque-là, tout va bien! Mais le problème, chez Daniel, c'est son angoisse, son trac, son insécurité chronique qui, réunis
ensemble, le freinent dans son ascension. Néanmoins, poussé par son professeur de piano du conservatoire, il décide enfin d’affronter ses peurs et de se présenter à un concert qui lui ouvrirait les portes d’un prestigieux orchestre de New York. Mais là, ses chances de succès sont mises sur la corde raide par une nouvelle amie de cœur, Sofie, dont il tombe éperdument amoureux. Dès lors, sa vie n'est plus consacrée uniquement au piano, et peu à peu la situation va se compliquer: l’aventure sentimentale de son professeur avec sa propre mère, la hantise de son père (pianiste émérite, qui souffrait également de troubles neurologiques) suicidé il y a un an et sa propre jalousie maladive... Love & Rage est finalement un film qui sonde les potentielles dérives de nos pulsions et obsessions. En somme, une véritable réflexion sur les chances, offertes ou ratées, de la vie. ■ Muriel Tancrez
BIOG & FILMOGRAPHIE Morten Giese est né au Danemark en 1964. Love & rage (Vanvittig forelsket) est le troisième long métrage de cet homme de cinéma expérimenté.
"I am love", de Luca Guadagnino » I AM LOVE (ITALIE) Réalisatrice:
Luca Guadagnino Interprètes : Tilda Swinton, Flavio Parenti, Edoardo Gabbriellini, Alba Rohrwacher, Pippo Delbono, Maria Paiato, Diane Fleri, Waris Ahluwalia, Gabriele Ferzetti, Marisa Berenson Durée : 120 minutes Producteur : Luca Guadagnino, Tilda Swinton, Alessandro Usai, Francesco Melzi d’Eril, Marco Morabito & Massimiliano Violante Scénaristes : Barbara Alberti, Ivan Cotroneo, Walter Fasano & Luca Guadagnino Année : 2009 Chef opérateur: Yorick Le Saux Monteur: Walter Fasano Compositeur: John Adams Format : 35mm. Couleurs. 1,85. Dolby SRD. Italien sous-titré français, arabe et anglais Projection : Jeudi 10 décembre à 15h00
ITALIE. Que peut bien cacher
comme surprise un film dont le titre dit “je suis l'amour”? Le moins que l'on puisse dire c'est que derrière cette étonnante affirmation, le film ne dissimule pas une douce comédie fleur bleue mais bien au contraire une histoire d'amour tragique qui se déroule à Milan, au tournant du nouveau millénaire. Le lieu du drame amoureux, c'est le château des Recchi, une riche famille d’industriels milanais. Dans ce château aux couloirs interminables, Emma coule des jours monotones, enfermée dans son mariage qui l'étouffe et dans son sens du devoir qui la contraint à l'obéissance. Cela aurait pu durer longtemps...Mais, au printemps, à l'époque où refleurit la nature, elle fait la connaissance d’Antonio, surdoué en cuisine et meilleur ami de son fils. Une rencontre qui déclenche des passions réprimées et qui permet surtout à Emma de retrouver le chemin de la vie.
BIO & FILMOGRAPHIE
,Image extraite du film I am love.
/DR
I am love est finalement un film qui s'intéresse à la mise à mal de la haute bourgeoisie
par le biais de la force de la passion et l'amour non conven■ Muriel Tancrez tionnel.
Luca Guadagnino est né à Palerme, Italie en 1971 et a passé son enfance en Ethiopie. Son premier long-métrage The Protagonists, fut présenté au 56ème Festival du Film de Venise en 1999. Il réalise ensuite Mundo Civilzado (2003) qui fut présenté au Festival international du Film de Locarno. En 2004, c'est Cuoco Contadino au Festival international du Film de Locarno et au 61ème Festival du Film de Venise. Son film suivant, en 2005, fut le controversé Melissa P (d'après le roman de Melissa Panarello Cent coups de brosse avant d'aller dormir). En 2009, il réalise Io Sono L'amore (I am love).
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plein feux
AI-FAK. Bongkoj Khongmalai, surnommée Tak, est née le 15 avril 1985 et fait partie des plus célèbres actrices thaïlandaises. Tak fût au centre d'une controverse lorsque des photos d'elle nue, prises sur le tournage d'AiFak, apparurent sur le forum internet thaï pantip.com. La police parvint à retrouver et à arrêter l'homme qui avait envoyé ces photos. Tak demanda à ce que les charges contre cet homme furent levé s'il présentait des excuses publiques, mais elle attaqua en justice la société de production du film, à l'origine des photos.
LE CINÉMA THAÏLANDAIS
Jeune et pourtant centenaire
D
epuis quelques années, le cinéma thaïlandais fait montre d'une extraordinaire vitalité et d'une diversité sans précédent. A en juger de par la reconnaissance, très récente que le cinéma thaïlandais a rencontrée à travers le monde, on pourrait supposer qu'il s'agit d'un cinéma émergent. Il n'en est rien pourtant. COUP DE COEUR. Depuis plus d’un
siècle, le cinéma thaïlandais a connu deux périodes d'âge d'or (années 30 et années 60-70) avant d'amorcer un déclin, qui le mène dans les années 90, à une situation catastrophique allant jusqu'à mettre en danger l'existence même de son industrie cinématographique. Toutefois depuis 1997, celle-ci semble reprendre son envol grâce à l'émergence de nouveaux talents qui rayonnent à présent à travers le monde. Entre la fin du XIXème siècle et les années 1920, plusieurs salles de cinéma sont construites à Bangkok; le premier film de fiction thaïlandais est pro-
A partir de 1938, la politique vient se mêler, de façon envahissante, aux différentes formes d'expression artistique avec un pouvoir fort qui veut tout soumettre, et le cinéma ne fait pas exception. duit en 1927 par la Bangkok Film Company: Chok Sorng Chan (Double chance), dirigé par Kun Anurakrathakarn. A la même époque, la Thaïlande devient un lieu de tournage privilégié des Occidentaux et plus particulièrement des Américains. Le dynamisme qui s'ensuit est assimilé au premier âge d'or du cinéma thaïlandais, courte et prolifique période qui jette les bases d'un nouvel essor malgré un coup d'arrêt avec la Deuxième Guerre Mondiale.
Une éclipse momentanée A partir de 1938, la politique vient se mêler, de façon envahissante, aux différentes formes d'expression artistique avec un pouvoir fort qui veut tout soumettre, et le cinéma ne fait pas exception. Après 1945 l'industrie cinématographique thaïlandaise subit le contrecoup de la misère économique qui sévit et la production chute considérablement. Il faut attendre une bonne dizaine d'années avant que le rythme ne s'accélère de nouveau. Jusqu'en 1969, les productions se cantonnent en grande majorité à de petits films en 16 mm réalisés en couleur avec les moyens du bord. Sans bande sonore, projetés en plein air, ils sont doublés en direct par des acteurs dédiés spécialement à cet effet, un peu à l'image du benshi japonais du début du siècle.
Star-system et comédies musicales C'est durant cette période qu'émerge un star-system thaïlandais, initié avec le duo héros-héroïne formé par les acteurs Mitr Chaibancha et Petchara Chaowaraj, apparus pour la première fois ensemble dans le film Banthuek Rak Pimchawee (Pimchawee's Love Diary). Entre 1958 et 1970, l'acteur Mitr apparaît dans rien moins que 266 films et occupe le premier rôle dans 30 d'entre eux! L'apparition du star-system implique une certaine standardisation de la production, dans le fond comme dans la forme. Les cinéastes privilégient le divertissement pur dans une veine proche du cinéma indien. Les comédies musicales connaissent ainsi un grand succès jusqu'au début des années 70. Certaines critiques voient dans ces films commerciaux des années 60, le prolongement d'une
Mort en 1970, Rattana Pestonji continue de briller en tant que figure , majeure du cinéma thaïlandais. /DR
forme de théâtre local, où toutes les émotions des personnages sont exacerbées à l'extrême afin de ne laisser le champ libre à aucune interprétation de la part du spectateur. Une impulsion nouvelle sous la houlette du Maestro Parallèlement à la prolifération de films commerciaux à faible coût, le réalisateur Rattana Pestonji tente de faire bouger les choses en instaurant de nouveaux standards
Jusqu'en 1969, les productions se cantonnent en grande majorité à de petits films en 16 mm réalisés en couleur avec les moyens du bord. de qualité capables de rivaliser avec les productions étrangères. Considéré comme le père du
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CENSURE. Le code de censure promulgué en 1930 s'applique encore
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aujourd'hui. Aucune sortie de film, VCD ou DVD ne peut se faire sans le visionnage préalable et l'accord du comité de censure. Les DVD importés, eux, ne sont généralement pas altérés par la censure, même si le Ministère de la culture décourage fortement leur distribution. Depuis que le Ministère est en charge de la censure, une quarantaine de films ont été interdits, même si la liste n'est pas rendue publique.
se dans la tempête de la crise économique asiatique. C’est le moment que choisissent trois jeunes réalisateurs issus de la publicité pour se retrousser les manches et redonner au cinéma local ses couleurs d’antan. Nonzee Nimibutr cartonne avec son Dang Bireley and the Young Gangsters, qui explose le box-office local, un succès qui gagne toutes les générations. Fun Bar Karaoke de Pen-Ek Ratanaruang malgré un accueil plus modeste, se voit sélectionné au Festival de Berlin marquant le retour du cinéma thaï dans les festivals internationaux. Oxide Pang fait son entrée en scène avec Who is Running?, dont la sortie discrète ne l'empêche pas de recueillir d'excellentes critiques. Enfin, 1997 est aussi l'année de la première édition du Bangkok International Art Film Festival, qui promeut un cinéma alternatif, et dont la renommée s'étend aujourd'hui dans le monde entier. Thrillers, films historiques, films d’horreur, comédies musicales: la production, très attachée à la culture locale, se diversifie énormément et le savoir-faire s’exerce d’un genre à l’autre. Le public thaïlandais répond présent.
Mitr Chaibancha apparaît entre 1958 et 1970 dans rien moins que 266 , films et occupe le premier rôle dans 30 d'entre eux! /DR
cinéma thaïlandais moderne, on lui doit dès 1955 le premier film thaïlandais en 35 mm, Santi-Weena. Son influence incontournable se fait encore sentir dans les productions récentes. Au cours des années 70, la production connaît un essor considérable avec plus de 200 films produits annuellement, explosion concomitante à l'instauration d'une lourde taxe sur les films importés. Cette mesure permettra au contenu des oeuvres de se diversifier de façon significative, dans le climat contestataire qui suit l'insurrection estudiantine d'octobre 1973 destinée à mettre un terme à la dictature militaire. Ces événements permettent, entre autre, l'avènement d'œuvres à portée sociale. La traversée du désert La levée du boycott américain sur les exportations de films en Thaïlande, au début des années 90, porte un coup fatal au cinéma local, malgré la bonne
tenue des œuvres de l'époque. A cela s'ajoute l'instabilité dont souffre alors le pays, miné par des coups d'Etat à répétition. Le nombre de films produits chute vertigineusement passant de 200 à moins de 10 par an à la fin des années 90.
L'avant-garde joue sur la scène mondiale A l'international par contre, les regards se tournent vers l'avant-garde, mais les films reconnus par la critique n'ont pas d'écho en Thaïlande. L’ambition des auteurs va toutefois influencer le cinéma commercial qui commence, lui aussi, à avoir des visées hors de ses frontières: cette percée est entamée par le cinéma d'action et d'horreur. Ong-Bak de Prachya Pinkaew a ainsi mené
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Le film Bang Rajan fait un tabac dans le box office thaïlandais dépassant Titanic . /DR
La levée du boycott américain sur les exportations de films en Thaïlande, au début des années 90, porte un coup fatal au cinéma local, Le nouvel âge d'or Paradoxalement le premier facteur de renouveau de l'industrie sera le manque de moyens, les réalisateurs étant désormais contraints par les studios de miser sur la qualité. C'est le début d'une nouvelle ère, caractérisée par l'émergence de nouveaux auteurs, par l'exportation des films commerciaux vers le monde entier ainsi que par une visibilité accrue des œuvres d'art et d'essai dans les grands festivals internationaux. En 1997, la Thaïlande est pri-
une belle carrière à l'étranger. Hollywood quant à lui montre son intérêt pour ce cinéma en lançant le remake de The eye ou Shutter, alors qu'en Thaïlande les productions locales prospèrent dans les salles: plus de 60%! Des programmes d’aide au cinéma national sont mis en place et malgré une forte censure et un cinéma d’auteur reconnu seulement à l'extérieur, le cinéma thaïlandais semble bien traverser depuis quelques années un nouvel âge d’or. ■ Imad Bentayeb
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Le succès de Ong-bak a permis le tournage d'une deuxième et d'une troisième partie de la légende. /DR
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FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH
CHANSONS. On sait que Christophe Honoré est un grand amateur de
l'interview
chansons... Le titre de du film “Non ma fille, tu n'iras pas danser” en apporte une nouvelle preuve, puisqu'il s'agit d'un extrait de la fameuse comptine Le Pont du Nord (ou de sa variante Le Pont de Nantes). Par ailleurs, au cours d'une scène, le personnage incarné par Jean-Marc Barr, prénommé Nigel, écoute le morceau de XTC Making plans for Nigel et dit les paroles, traduites en français, de la chanson.
INTERVIEW CHRISTOPHE HONORÉ
“Romancier sur un plateau de cinéma, une jambe de bois à mettre en valeur”
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hristophe Honoré est de ces hommes aux multiples talents : réalisateur, scénariste, metteur en scène, écrivain... Et, cette semaine, il est également jury pour la 9ème édition du FIFM. L'occasion d'évoquer pour nous ce cinéma qu'il aime. RENCONTRE. Q: Christophe Honoré, que pensezvous du président du jury, le cinéaste Abbas Kiarostami ?
C’est quelqu’un de très important dans la cinématographie mondiale, quelqu'un qui a une véritable force. Le premier film que j’ai vu de lui devait être Où est la maison de mon ami, et plus tard il y a eu Le temps de la cerise… C’est un cinéaste qui me passionne car il a une approche à priori réaliste du cinéma et qui, à longueur de temps, travaille sur l’idée du mensonge
Ce qui est intéressant, c’est que vous n’êtes pas forcément votre cinéaste préféré en tant que réalisateur et de la manipulation. C’est la grande différence avec beaucoup de cinéastes français qui ont une approche assez naturaliste de la réalité. Ce que j’aime chez Kiarostami, c’est que sa manière de filmer la réalité est une mise en scène. Il fait toujours en sorte, par des choix de mise en scène souvent très simples, caméra embarquée en voiture par exemple, de prévenir le spectateur: “Attention, on est toujours au cinéma, ce qu’on est en train de voir n’est pas la réalité, c’est un film qui est en train de se faire”. Et pour ça, il a une espèce de loyauté envers le cinéma qui en fait un des plus grands cinéastes d’aujourd’hui. Son style est une attention
,Christophe Honoré, réalisateur et membre du jury de la 9ème édition du FIFM
au monde qui peut paraître de l’ordre documentaire car il pose un regard sur le monde et qu’il essaie d’en rendre compte. Ce qui m’intéresse particulièrement chez lui, c’est qu’il pose une vraie réflexion sur la manipulation et la mise en scène. Son film le plus connu, Close Up est un film autour de ça: en quoi la réalité n’est jamais une et n’est jamais filmable en un seul plan. Q: Vous avez récemment déclaré au magazine Télérama: “Les films sont une projection dans l’imaginaire. Ça ne m’intéresse pas s'ils sont le miroir de la vie”. Mais pour écrire des histoires, parfois, on puise forcément dans le vécu, la vie réelle…
Les films “miroir de la vie” pour moi, ce sont les téléfilms, en fait. Ce sont justement des gens qui essaient de faire croire que les films sont une simple captation du réel et que cette captation ne nécessite pas une réflexion et une mise en scène. Et s’il y a bien un cinéaste qui propose des projections vers l’imaginaire, c’est quelqu’un comme Kiarostami. Ses films ne sont en rien des miroirs de la vie. Ou alors ce sont des miroirs incroyablement déformants. Ce qui est évidemment intéressant c’est d’aller voir derrière le miroir. En France,
aujourd’hui, il y a une tradition de films “à minima”. Q: Vous voulez dire des films “réalistes” ?
Pas forcément des films réalistes. J’adore le cinéma de Truffaut par exemple et on peut dire que c’est un cinéma très réaliste et en même temps très romanesque. Ou des gens comme Pialat, qui fait du cinéma très réaliste mais en même temps qui n’a jamais fait des films “miroir de la vie”. Q: Et votre cinéma ?
Je suis un cinéaste qui se base énormément sur la réalité. Mais cette manière d’être uniquement à la bonne distance de son sujet ne me semble pas très intéressante. Q: Quel genre de cinéma regardezvous ?
Ce qui est intéressant, c’est que vous n’êtes pas forcément votre cinéaste préféré en tant que réalisateur... Vous faites des films, vous les défendez avec loyauté et puis vous pouvez très bien avoir énormément de goût pour quelqu’un qui travaille dans une autre direction que vous. Moi je suis un cinéaste très attaché à une certaine histoire du cinéma français qui vient de la Nouvelle Vague, et c’est
vrai que j’aime énormément les films très romanesques, très littéraires. C’est un cinéma que j’ai envie de défendre aujourd’hui, car je trouve que le cinéma français de cette veine-là est un peu comme passé de mode, et pourtant il me semble très juste. Quand j’avais 15 ans, je regardais un film qui se passait en Inde, moi je venais d’un petit village en Bretagne, normalement ça n’aurait pas dû me toucher. Et en fait, ça me bouleversait. La question, c’est justement le sentiment d’universalité d’un cinéma, ce n’est pas la question du genre ou de l’implication réaliste d’un film. Q: Vous êtes également écrivain. Ecrivez-vous encore, en parallèle de l’écriture de scénarios et de vos tournages?
J’écris toujours, je publie beaucoup de romans pour enfants. Comme j’ai enchaîné les tournages, je n’ai pas pu me consacrer à l’écriture d’un roman. Je suis en train d’essayer de déterminer un prochain roman. J’aime bien cette alternance entre le cinéma et la littérature, parce que c’est là que j’ai l’impression de construire ma personnalité de cinéaste et celle d’écrivain. Ça m’enrichit. Au tout début, quand j’ai commencé à faire des films, j’avais déjà publié des romans, et j’avais tendance à vouloir oublier sur un plateau que j’étais romancier, et je me suis aperçu assez vite que c’était complètement idiot. Et que même si c’était un peu ma jambe de bois, d’être romancier sur un plateau de tournage, il faut toujours faire avec sa jambe de bois et la mettre en valeur. Ce que j’aime chez Kiarostami, c’est que sa manière de filmer la réalité est une mise en scène. Christophe Honoré, réalisateur et membre du jury ■ Marion Despouys
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FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH
GOOD BYE LENIN. Au printemps 1990, Bernd Lichtenberg vit à Berlin lorsque l'idée du scénario de Good bye Lenin lui vient à l'esprit. Mais, précise-t-il:"J'ai eu l'impression que ce n'était pas encore le bon moment, les événements étaient trop récents, le choc trop violent, le temps n'était pas encore venu de filmer cette histoire et j'ai rangé le scénario dans un tiroir.". C'est en voyant le film de Wolfgang Becker Das Leben ist eine Baustelle qu'il a eu l'idée de reprendre son scénario et de l'envoyer au réalisateur qui s'est montré immédiatement intéressé.
focus
Être et entendre
P
our la deuxième année consécutive, le festival propose aux spectateurs non et malvoyants des projections de films en audiodescription. Pour la première fois, un film marocain sera projeté, avec cette technique. A voir également, une exposition sensorielle de photographies prises par des personnes déficientes visuelles. La déficience visuelle est un handicap qui concerne plus de 180 millions de personnes dans le monde -chiffre qui devrait doubler dans les vingt prochaines années-. 180 millions de personnes pour lesquelles, le cinéma tel que nous voyants le percevons, n'est pas adapté. C'est pourquoi l'initiative de la Fondation du FIFM de projeter des films accompagnés de la technique de l'audiodescription est
AUDIO-DESCRIPTION.
,Visite de l'exposition Toucher avec ses yeux, Regarder avec ses mains.
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importante. C'est une avancée majeure pour permettre à de nouveaux publics d'accéder à la culture en général, et au cinéma en particulier. L'année dernière, lors de la 8ème édition du festival, huit films avaient été projetés (en partenariat avec la chaîne franco-allemande Arte) en audio description, pour le plus
COMÉDIES PROJETÉES EN AUDIO DESCRIPTION • A la recherche du mari de ma femme de Mohamed Abderrahman Tazi (1993) - Jeudi 10 à 15h • Good bye Lenin ! de Wolfgang Becker (2003) - Vendredi 11 à 14h30 • The Fortune Cookie de Billy Wilder (1966) – Samedi 12 à 10h Les projections des films en audio description ont lieu dans la salle des ambassadeurs au Palais des congrès
,Visite de l'exposition "Toucher avec ses yeux, Regarder avec ses mains".
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grand bonheur des spectateurs non et malvoyants. Cette année, l'opération se renouvelle avec cinq films, dont un film marocain, A la recherche du mari de ma femme de Mohamed Abderrahman Tazi (voir interview). Le principe de l'audiodescription permet aux non et malvoyants d'écouter, en plus des dialogues, musiques et bruitages du film, les descriptions des décors, costumes, unités de temps et de lieu, couleurs, personnages, etc. Cette initiative a été, par ailleurs, mise en place pour encourager l'ensemble des professionnels du cinéma à adopter les techniques de l'audiodescription. En effet, l'avènement de la TNT va permettre d'élargir la programmation de films pour non et malvoyants à la télévision.
“Regarder avec ses mains” Hier matin. Palais des Congrès. Un homme, les yeux couverts d'un masque opaque, déambule dans la salle de l'exposition “Toucher avec ses yeux, Regarder avec ses mains”. Douze photographies prises par sept photographes non et malvoyants sont accrochées aux murs, et sous chacune d'elle, une table sur laquelle on peut toucher une reproduction de la photo en relief, écouter avec un casque l'ambiance sonore de la photo (l'eau qui coule, le chien qui s'ébroue, la foule place Jamaâ El Fna..)... et lire une description neutre de la photo ainsi que le commentaire du photographe disponibles en braille. “C'est extraordinaire, com-
mente le visiteur, car c'est une autre manière de voir. C'est un travail de l'imagination”. L'exposition de photographies, “Toucher avec ses yeux, Regarder avec ses mains”, est organisée le long de l’Avenue du Cinéma pendant toute la durée du FIFM. Jérôme Bouquillon, 22 ans, étudiant en sciences politiques à la Sorbonne (Paris), et passionné de photographie, nous
explique le but de cette exposition qu'il a initiée: “Je voulais étudier la représentation de l'image chez les personnes déficientes visuelles. Et leur permettre d'exprimer des sensations qui ne sont pas simplement visuelles. On dit souvent que l'essentiel est invisible pour les yeux”. L'exposition en est la preuve. “Cette exposition n'a pas une démarche artistique, mais plutôt sociologique” ajoute-t-il. Opération cataracte Cette année, en marge du festival, la Fondation Hassan II d’ophtalmologie et le ministère de la santé ont organisé gratuitement une série d’opérations de la cataracte au profit de 250 patients de la région Marrakech Tensift Al Haouz. Ces opérations se déroulaient de lundi à aujourd’hui, au centre hospitalier universitaire Ibn Tofail. Les premiers patients opérés sont conviés aujourd’hui à la projection du premier film marocain audiodécrit A la recherche du mari de ma femme d’Abderrahman Tazi. Et pour accompagner les invités mal et non voyants du festival, l’Organisation Alaouite pour la Protection des aveugles offre des brochures du programme des films audiodécrits en braille. ■ Marion Despouys
QUESTIONS À M. ABDERRAHMANE TAZI, RÉALISATEUR Q: Pourquoi avoir pris la décision d’offrir les droits de votre film A la recherche du mari de ma femme pour l’adaptation en audio-description? L’année dernière, lors de la 8ème édition du FIFM, j’ai assisté à la projection de certains films en audio-description. Et ces spectateurs non et mal voyants m’ont beaucoup intéressés. J’ai pensé que mon film pouvait leur convenir car c’est un film marocain, donc de proximité, et aussi un film culte. Q: Que pensez-vous de l’audio-description?
Le réalisateur , Mohamed
Je pense que c’est très important d’offrir à ces Abderrahmane Tazi spectateurs la possibilité de voir un film par l’oreille. Et, en tant que réalisateurs, nous devons à présent y penser dès la conception du film, au moment de sa fabrication. Il faut penser à ceux qui vont le voir, et ceux qui vont l’entendre. Tous les films ne se prêtent pas à l’audio description, et c’est pour cela qu’il faut y penser dès la conception du film. Faire en sorte que le film ne soit pas trop bavard, laisser des espaces vides et silencieux pour y insérer les commentaires. Q: Avez-vous pris part à la rédaction de la description audio? J’ai supervisé les travaux d’écriture du texte et de l’enregistrement car je connais mon film par cœur. J’ai essayé de me mettre à la place d’une personne qui ne voit pas. C’était un travail passionnant, et j’espère pouvoir le faire à nouveau pour d’autres films. Q: Que reste-t-il à faire pour améliorer l’accès des personnes non voyantes à la culture et notamment au cinéma? Je pense qu’il faut penser au handicap en général. Dès la conception des plans d’architectes des lieux culturels, prendre en considération ces personnes handicapées moteurs. Je milite pour ça.
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chut !
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“Il a fallu sans cesse trouver des astuces, un des gamins a perdu une dent en pleine répétition et Charlie Quatrefagesen également en a perdu une durant une scène. Du coup, je leur ai fais faire, à tous, des radios de la bouche pour voir si leurs dents risquaient de tomber. Résultat: plusieurs appareils dentaires et des dents enlevées. En fait, on a connu tous les problèmes que l'on rencontre sur un film ordinaire... mais à "taille d'enfant" !”
Durant les six mois de tournage de Big City, Djamel Bensalah aura pu constater quelques transformations morphologiques chez les enfants.
Secrets de tournage
My Blueberry Nights, de Wong Kar-Wai (2007) Grand amateur de musique, comme il l'a déjà prouvé dans ses précédents longs métrages, Wong Kar-Wai est tombé amoureux de la chanson The Greatest de Catpower
(alias Chan Marshall), un morceau qui figure sur l'album homonyme de l'Américaine, sorti en 2006. Sur le plateau, le cinéaste a fait écouter à ses comédiens ce titre qu'on entend à de nombreuses reprises dans My blueberry nights. La chanteuse fait d'ailleurs une apparition dans le film, elle interprète une ex-petite amie de Jude Law. A noter que la chanson The Greatest a aussi séduit les oreilles de Marc Esposito, puisqu'on l'entend aussi plusieurs fois dans Le Coeur des hommes 2, un film sorti en France quelques semaines avant My blueberry nights.
Usual suspects, de Bryan Singer (1994) La scène où tous les malfrats sont alignés côte à côte comme sur l'affiche du film aurait du être tournée de façon sérieuse. Mais comme aucun des ac-
patron du scénariste Christopher McQuarrie. Mais en lisant le scénario avant que le film ne se fasse, celui-ci ne voulait pas voir son nom associé à une image si négative, et demanda à ce que le personnage soit renommé. Enfin, John Ottman, qui est déjà le compositeur et le monteur de Usual suspects, a également joué dans le film, puisque ses pieds ont servi en gros plan à "illustrer" ceux du personnage de Keyser Söze.
teurs n'arrivait à garder son sérieux, le réalisateur Bryan Singer décida de conserver pour le film les prises les plus drôles. Par ailleurs, le personnage de Keyser Söze s'appelait à la base Keyser Sume, qui était le patronyme de l'ancien
G.I. Joe - Le réveil du Cobra, de Stephen Sommers (2009) G.I. Joe - Le réveil de Cobra détient le record du nombre de voitures détruites (112), et bat ainsi les Blues Brothers. Le plateau de tournage de G.I. Joe - Le réveil de Cobra a été le théâtre d'une collision spectaculaire survenue entre un bus et plusieurs voitures, lorsque l'une d'elles a rencontré des
Une cuisine à conjuguer au fil des saisons et à savourer dans l'intimité d'un jardin secret.
Dar Inès, c’est avant tout la cuisine d’un grand chef, Jean Marie GUERAISCHE qui a construit sa réputation sur la Côte d’Azur et sur Marrakech, depuis maintenant 3 années. Une cuisine du marché sans fards et sans ar tifices qui s’invente au fil des saisons et des produits frais qu’on y découvre. Une cuisine sur tout où les choses ont su garder le goût de ce qu’elles sont. Avec simplicité et élégance. Avec sa terrasse ouver te sur un jardin parsemé d’oliviers et de palmiers centenaires et sur une piscine faite pour lézarder au soleil, le restaurant des jardins d’Ines, vous invite à découvrir une cuisine méditerranéenne revisitée et inspirée, dans un restaurant d’une élégance minimaliste.
Circuit de la Palmeraie - BP 1488 - Marrakech - Maroc - Tel : +212 524 33 42 00 - Site Internet : www.palmeraiemarrakech.com - Ouvert le midi et le soir
problèmes de freinage. Bilan des courses: 7 blessés. G.I. Joe - Le réveil de Cobra est inspiré des célèbres figurines crées par Hasbro en 1964, elles-mêmes nées d'une bandedessinée parue en 1942. ■ Imad Bentayeb
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“Une ville qui est filmée comme le personnage principal d'une oeuvre qui est à la fois un film noir, un constat social et une odyssée. (...) Son film évoque d'ailleurs un certain cinéma américain où l'ombre de Michael Man semble planer au-dessus de ces immeubles cadrés en contre-plongée.”
hommage
> Critique de Thomas Roland sur le site web Brazil.
ENTRETIEN AVEC NOUR-EDDINE LAKHMARI
"All we need is Love"
I
l est l'auteur du film Casa Negra qui a tant fait parler de lui depuis sa sortie, en décembre 2008, tant au Maroc que dans les palmarès des Festivals mondiaux de cinéma. Aujourd'hui en préparation d'un prochain long métrage intitulé "Zéro", qui abordera notamment les thèmes de l'auto-destruction et de la rédemption, Nour-Eddine Lakhmari livre sa vision du cinéma, du Festival et du Maroc. PORTRAIT. Le soleil tamisé par
FILMO Longs-métrages:
• Casa Negra (sortie fin décembre 2008) Maroc / Sigma Technologies / 100 min. • Le Regard (2005), Maroc / Free Artists. • 100 min, / Prix international de la Presse à Tromso (Norvège) et Prix de la critique au Festival du Film Francophone de Safi (Maroc).
Téléfilms:
• El Kadia, série policière en 9 épisodes (2006 - 2008) / 90 min
Courts-métrages:
• Dans les griffes de la nuit (1999) / 25 min, 35mm / Prix du Jury National de Norvège. • Le dernier spectacle (1998) / 20 min, 35 mm / Grand Prix du Jury du Festival du Court Métrage (Norvège). • Paper Boy (1997) / 5 min, 35mm /Prix de Chicago. • Né sans ski aux pieds (1996) / 18 min, 35mm / Distribution Warner Bros Oslo/ Prix du Meilleur Film à Asker (Norvège). • Brèves notes (1995) / 20 min, 35 mm/ 17 prix internationaux. • The Silent Struggle (1993) Meilleur court-métrage norvégien 1993.
un crépuscule naissant enveloppe Marrakech de sa mystique toison ocre. L’esplanade du Palais des Congrès se remplit peu à peu et le tapis se met à nouveau a rougir sous les pas des personnalités venues assister à la cérémonie du jour. C’est un autre Marrakech qui s’éveille dans cette nuit naissante. Un Marrakech bigarré où les “smokings” se mêlent aux simples passants, curieux et autres chasseurs d’autographes. Les terrasses grouillent. Les discussions s’animent gentiment, laissant transparaitre un enthousiasme bon enfant. Nour-Eddine Lakhmari, prophète de la rue Au milieu de ce patchwork improbable, un homme est assis là, casquette de baseball vissée sur la tête. Il sourit, discute, plaisante; tantôt avec des serveurs de cafés, tantôt avec des passants heureux de pouvoir l’aborder. En y regardant de plus près on s’aperçoit que ce sourire, qui illumine continuellement sa bouille, est un véritable trait de caractère, un reflet de sa sincérité, plutôt qu'un déguisement de gala d'une star blasée par le succès. Nour-Eddine Lakhmari est comme un poisson dans l’eau au milieu des siens. Devenu le symbole d’un pays en marche, il est d’abord un prophète de la rue, son élément. Et elle le lui rend bien. Le “Scorcese” marocain Enfant du film noir, le “Scorcese Marocain” avoue avoir un faible pour ces antihéros, ces personnages ordinaires, que les vicissitudes de la vie ont conduit à accomplir l’extraordinaire. Le genre de héros improbables qu’affectionne tout particulièrement l’icône new-
yorkaise. Car tout comme lui Lakhmari aime: son cinéma, ses acteurs, son peuple. Aussi surprenant que cela puisse paraître c’est bel et bien l’Amour avec un grand A qui est le moteur du cinéma de Lakhmari. Comme une rose, son amour pique, dérange même, mais reste sincère. Le réalisateur de Casa Negra voit dans ce paradoxe la clef de l’avenir du Maroc. “Les marocains doivent d’abord apprendre à s’aimer”, à s'accepter dans toutes leurs dimensions, tant positives que négatives. Une sorte de thérapie de groupe visant à sortir la société marocaine de l’enfance pour la mener en douceur vers l’âge de raison : celui de la prise en main de sa propre destinée. “Il faut briser le cercle vicieux de la dépendance : à Papa, Maman, et au système”.
Entre autodestruction et rédemption La genèse du cinéma de Lakhmari repose sur cette schizophrénie illustrée par le constant va et vient du marocain entre “l’autodestruction et la rédemption” thème de son prochain film : Zéro. Un cinéma vérité, tout en contrastes, baromètre d’un pays en mouvement où le 7ème Art doit jouer un rôle d’agitateur d’idées selon le natif de Safi. À l’instar d’Hollywood, “les réalisateurs marocains doivent prendre conscience du rôle central qu’ils ont à jouer dans la consolidation de ce Maroc nouveau” dans un monde “de plus en plus dominé par l’image”. Un cinéma “par nous et pour nous” qui entend redonner confiance aux marocains afin qu’ils puissent se projeter, de manière plus sereine, dans l’avenir. Son but ici est d’universaliser les problèmes quotidiens des Marocains. Leurs montrer que leurs maux sont les mêmes que ceux de leurs semblables norvégiens, français ou américains et vice versa. Décomplexer le cinéma marocain Aussi se réjouit-il que le Maroc pousse ce Cinéma du pavé dans la marre: preuve que le système sait se remettre en
,Nour-Eddine Lakhmari, le "Scorcese marocain".
/DR
question par le biais de la création. Pour lui, il ne fait aucun doute que le Royaume est sur la bonne voie et son cinéma destiné à devenir incessamment sous peu “l'un des fers de lance de la création artistique africaine et arabe”. Pour Lakhmari, le Festival International du Film de Marrakech est l’occasion rêvée de se “décomplexer … de s’ouvrir sur le Monde par le biais de cette si précieuse fenêtre” que représente cet événement. L’essentiel réside d’abord dans le fait d’exister pour mieux se frotter à ce qui se fait de mieux. “JE est un autre, le lion est fait de moutons assimilés” disait Paul Valéry. Il en va de même pour Nour-Eddine Lakhmari pour qui l’esprit créatif marocain doit savoir tirer profit de toute sorte d’inspirations afin de consolider son identité propre. Car si pour lui Casa est Negra, son cœur lui est
blanc. Blanc comme la pureté d’un amour sans faille pour les siens, pour le cinéma. Car au fond “All we need is Love… ” ■ Rechad Othmani Tani
BIO
N
é le 15 février 1964 à Safi, Nour-Eddine Lakhmari part pour la France pour étudier la pharmacie mais change rapidement de cursus pour suivre sa passion: le Cinéma. Ses premiers courts-métrages tournés à Oslo en Norvège lui valent d'entrer à l'Académie de Cinéma d'Oslo et plusieurs d'entre eux sont primés.
Son premier long-métrage Le Regard sort en 2005, remporte plusieurs prix et séduit les critiques scandinaves et marocaines. Depuis, Lakhmari a tourné les six premiers épisodes de la série télévisée El Kadia pour 2M. Son second long métrage, Casanegra, est sortie en fin décembre 2008. Il vient de finir l'écriture du scénario de son 3ème long-métrage, Zéro.
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in & out Le comédien Sir Ben Kingsley auquel , a été rendu un hommage mercredi dans le cadre du 9ème FIFM./SEM
Le réalisateur serbe Emir Kusturica récompensé au , FIFM pour l'ensemble de sa carrière à côté de l'actrice
Le comédien , marocain Omar
italienne Isabella Ferrari /SEM
Azzouzi./SEM
Le jury du FIFM, toujours , présent durant la compétition, même en photographies./SEM
Julien Courbey, le , comédien français qui joue
Exemple d'une fiche explicative d'une photographie...Sentir pour , voir, voici l'expérience nouvelle que propose cette exposition. /SEM
le rôle de Franck dans le film "Les Barons" de Nabil Ben Yadir, sélectionné en compétition officielle./SEM
Une partie de l'exposition de photographies , que l'on peut voir par le toucher. /SEM
Le comédien de cinéma , et de théâtre marocain Mahmoud Raji./SEM
Emir Kusturica et Melita , Toscan Du Plantier /SEM
L'actrice française , Vahina Giocante /SEM
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USA. L'acteur Leonardo DiCaprio participera, pour la première fois de sa carrière, à un dessin animé, en prêtant sa voix au personnage d'un bonhomme de neige nommé Jack Frost. Le film, intitulé The Guardians rassemblera cinq héros appréciés des enfants - parmi lesquels Jack Frost, le Père Noël ou la Petite Souris qui apporte un cadeau aux enfants qui perdent une dent - pour en faire une équipe de super-héros engagés dans une lutte sans merci contre le mal. Le film sortira sur les écrans américains fin 2012.
à chaud
Steven Spielberg portera à l'écran le dernier roman de Stephen King COLLABORATION. Steven Spielberg et Stephen King s'associent pour mettre sur pied une série adaptée du dernier roman de l'auteur américain, Under the Dome. Sortie le 10 novembre dernier aux Etats-Unis et inédite en France, la dernière production du maître de l'horreur et du fantastique, se déroule à Chester's Mill, une ville du Maine coupée du reste du monde par l'apparition d'un dôme enfermant ses habitants. Steven Spielberg, qui produira le projet via la filiale télévision de sa société DreamWorks, rencontrera prochainement des scénaristes. Par ce projet, le réalisateur retrouvera ainsi l'univers de Stephen King, 25 ans après leur première collaboration sur une adaptation télévisuelle du roman Le Talisman développé pour la chaîne TNT, mais qui
n'avait finalement jamais vu le jour pour des raisons financières. Stephen King, source intarissable pour l'écran Maintes fois adapté au petit écran (Dead Zone, Le Fléau, Ca...), l'auteur de Shining reste une source d'inspiration pour la télévision. Son livre Colorado Kid servira de base pour une nouvelle série produite par le studio E1 Entertainment sous le nom de Haven. Son tournage devrait débuter dans les six mois à venir. Aucune chaîne n'a encore été évoquée pour une diffusion. De son côté, Steven Spielberg multiplie dernièrement ses projets cathodiques. Après The Pacific (en mars prochain sur HBO) et The United States of Tara, le cinéaste produira d'autres projets pour Showti-
,Joe Wright réalisera "Hanna", un thriller d'espionnage.
/DR
Le dernier roman de Stephen , King, "Under the Dome", sera adapté en série par Steven Spielberg./DR
me, dont une série centrée sur la famille Borgia et une autre qui suivra le développement d'un show musical à Broadway. ■ La rédaction
Michelle Williams tient la corde pour incarner Marilyn Monroe au cinéma PREMIÈRE. D'après le site amé-
PROJET. Le cinéaste anglais Joe Wright, derrière les drames Orgueil et préjugés (2005) et Reviens-moi (2007), s'essaiera prochainement -et pour la première fois- au thriller avec un film baptisé Hanna. Le projet des studios Focus Features relatera ainsi l'histoire d'une adolescente de 14 ans d'origine est-européenne élevée pour devenir assassin professionnel. Après une adolescence rien que de normale en France, la protagoniste tentera de sortir de l'univers de l'espionnage auquel elle semble destinée.
Un thriller entre Nikita et Jason Bourne Annoncé comme un croisement entre la saga Jason Bourne et
ricain Productionweekly.com, l'actrice Michelle Williams (I'm Not There, Le Secret de Brokeback Mountain) serait la mieux placée pour se glisser dans la peau de la comédienne et chanteuse culte, Marilyn Monroe, dans My Week With Marilyn. Une semaine de la vie de Marilyn Un temps pressentie pour interpréter Marilyn Monroe, Scarlett Johansson semble ne plus avoir les faveurs du producteur David Parfitt (Shakespeare in Love) et du réalisateur. Le film, réalisé par Simon Curtis, reviendra sur une semaine de la vie du sex-symbol des années 1950 et le tournage commencera en juin prochain. Ainsi, My Week With Marilyn évoquera la vie de l'icône hollywoodienne du point de vue de Colin Clark, un employé de l'acteur Laurence Olivier, engagé pour veiller sur l'actrice durant le tournage du Prince et la Danseuse (1957). L'intrigue se focalisera sur une semaine en compagnie de Marilyn Monroe, assez pour dévoiler des anecdotes crous-
Le réalisateur Joe Wright passe à l'action avec le thriller Hanna
Jimi Hendrix sera le personnage , au coeur d'un nouveau film, signé Simon Curtis. /DR
Jimi Hendrix en héros pour “Slide” LÉGENDE. Le réalisateur R.H.
Michelle Williams pourrait , interpréter Marilyn Monroe au cinéma./DR
tillantes ou pour exposer ses manières de diva. Il s'agira d'un baptême du feu pour Simon Curtis qui n'a réalisé que des séries télévisées, dont la série américaine The Practice et la Britannique Cranford. Michelle Williams partagera aussi, prochainement, l'affiche avec Leonardo DiCaprio du très attendu Shutter Island, le film à venir de Martin Scorsese. La sortie est prévue le 24 février 2010. ■ La rédaction
Greene fera ses premiers pas dans la fiction avec Slide, rapporte le site Hollywoodreporter.com. Le film sera centré sur le chanteur Jimi Hendrix, embarqué malgré lui dans la cavale de deux truands poursuivis par leurs chefs. Librement inspiré d'un évènement troublant de la vie du chanteur, le film ne sera pas un biopic mais un road movie, selon la production. Aucun acteur n'est pour le moment prévu. Un autre film sur le guitariste de légende avait déjà été annoncé, centré cette fois sur la vie de l'artiste. Le projet est pour l'instant au point mort devant la réticence des ayants-droit. Les deux films sur Jimi Hendrix n'auront d'ailleurs pas la possibilité d'utiliser sa discographie comme bande-son. ■ aufait/agence
Nikita de Luc Besson (1990), Hanna a intéressé des réalisateurs tels que Danny Boyle (Slumdog Millionaire) et Alfonso Cuaron (Les Fils de l'homme). Joe Wright aura finalement la tâche de mettre en scène le long métrage pour y apporter davantage d'éléments dramatiques. Il adaptera pour l'occasion un scénario cosigné par Seth Lochhead et David Farr, issu de la série d'espionnage MI-5. Hanna remplace Indian Summer dans l'emploi du temps de Joe Wright. Cette fresque politique et romantique devait réunir Cate Blanchett, Hugh Grant et Irrfan Khan sur fond d'indépendance indienne. ■ La rédaction
Julia Roberts premier rôle d'une adaptation d'un roman de Nick Hornby L'actrice américaine Julia Roberts (Duplicity) devrait tenir le rôle principal de l'adaptation cinématographique du roman La Bonté mode d'emploi de Nick Hornby. Ansi, Julia Roberts est en piste pour incarner Katie, une quadragénaire déçue du comportement d'un mari caustique. Mais le changement soudain de ce dernier, décidé à faire régner le bien autour de lui, ne lui plaira pas davantage. Initié dès 2004, le projet est toujours porté par Columbia Pictures. Le studio recherche désormais un réalisateur pour prendre la suite de Mike Nichols (La Guerre selon Charlie Wilson) qui s'est désisté. Cindy Chupack (Sex and the City), quant à elle, s'est occupée du scénario. RÔLE.
Julia Roberts pourrait tenir le rôle , principal du film "La Bonté, mode d'emploi"./DR
Très prisé au cinéma, l'écrivain Nick Hornby a déjà vu ses romans Carton jaune, High Fidelity et A propos d'un gamin, transposés à l'écran. Egalement scénariste, l'auteur a dernièrement cosigné l'intrigue du drame An Education réalisé par Lone Scherfig et attendu en France courant ■ La rédaction 2010.
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jeudi 07 décembre 2009
détente
météo
mots-fléchés du jour Largeur de papier Sur le côté
En définitive Téléguider
Cela court
Un sens
Bohémienne
Soleil ou Lune
18 11 Tanger 21 8 Rabat
Dotée
Oublier
Pipelette
En portée
Une baie
Monnaie bulgare
Refusée
Fait l'affaire Point du bas
21 Casablanca 11
Roses sur la table
26 9 Agadir
15
19 Oujda 6
21 Fès 6
23 8 Marrakech
Superlatif
Précis
Volonté de petit Épreuve de ski
Sans inégalités
Enchâssé
A les
Arches Qui est à lui Nappes sales Bonnes côtes
Appel du large
Dans un lit Pronom... maître
Sorti
Frappée d'étonnement
Passe avant nous
Oiseau coloré
Dakhla 22 15
Matière au lycée
Extraterrestre
Idée en fleur
Porter pâle
master rings
sudoku Le jeu Sudoku est un puzzle de 9x9 cases composée de neuf sous-grilles 3x3, certaines déjà remplies. Le but du jeu est de remplir les cases vides, en mettant un chiffre par case, de sorte que chaque colonne, ligne et région contiennent une fois seulement chaque chiffre de 1 à 9.
1 5 4 3 9 7 8 4 2 1 7 4 5 3 1
9 2 4 6 2 3 1 7 4 5 4 9 2
Niveau : Facile
8
tant les trois conditions suivantes: • Dans chaque anneau (un des cercles concentriques) doivent figurer tous les chiffres de 1 à 8 sans répétition. • Dans chaque diamètre doivent figurer tous les chiffres de 1 à 8 sans répétition. • Les sommateurs (cercles oranges) contiennent la somme des 4 chiffres figurant dans les rayons correspondant. (Niveau facile)
8
22
10
17 6
5
14 6 3
Niveau : Moyen
5
Bélier Vous pourriez éviter de vous remettre en question sans raison valable. Vous êtes au bon endroit et au bon moment !Ne vous laissez pas décourager. Vous subissez une vague d’incertitude mais cela va sûrement passer très vite !
7 2 8 7 26 5 3 5 Taureau 4Il vous faudra 6 7 4 6 prendre vos 5 2 7 5 9 1 responsabilités et, 8 surtout, affronter la 1 1 hiérarchie, si vous 9 1 4 2 avez commis une 14 erreur. Complications l’horizon ?Même si 5 6 àvous 7 3 n’êtes pas d’accord sur tout, les personnes partageant 1 193 4 22 votre activité vous pousseront à donner le meilleur 7 de vous ! 6
master dominos
7 6 2 8 7 5 3 4 7 6 2 7 5 9 1 1 9 4 5 6 7 3 1 3 4 7 6 Niveau : Moyen
horoscope du jour
BUT: Il s’agit de compléter la grille en respec-
BUT: Il s’agit de compléter la grille à l’aide des pièces manquantes se trouvant au dessus de la grille, en respectant les deux conditions suivantes: • Dans chaque ligne doivent figurer tous les chiffres de 0 à 6 sans répétition. • Dans chaque colonne doivent figurer tous les chiffres de 0 à 6 sans répétition. N.B: Chaque pièce de domino n’existe qu’une et une seule fois dans la grille. NIVEAU 3 (FACILE)
Gémeaux
La Lune mettra l’accent sur votre carrière. Vous prendrez les choses sans doute trop à coeur. Prenez du recul !Ne vous laissez pas impressionner par une relation de votre vie professionnelle, qui pourrait hausser le ton. Résistez et laissez passer la vague. L’indifférence sera votre meilleure arme !
Cancer Vous préférerez faire cavalier seul aujourd’hui. Vous avancerez mieux en travaillant à votre rythme !Une personne, influente sur votre carrière,
apprécie votre charme et votre bonne humeur. Démontrez lui que compétence et séduction est une alliance magique.
Lion Vous avez vos opinions à exprimer, mais aujourd’hui on ne vous laissera pas en placer une. Faites preuve de tact pour ne pas perdre la face. Certaines décisions doivent être prises avec beaucoup de recul.
Vierge Des personnes vous font de grands sourires par devant et n’hésitent pas à pactiser avec vos ennemis. La méfiance est de rigueur. Faites votre boulot, évitez les bla-bla inutiles.
Balance Les planètes vous propulsent en premier plan, surtout si vous vous évoluez. Gardez en vue le mois de 2009-01-, et vous aurez une tête d’avance sur la compétition. La surprise concernant une personne de votre entourage professionnel sera étonnante. Vous découvrirez le grand coeur qui l’anime !
Scorpion Excellente semaine pour réunir tous les atouts nécessaires à l’évolution de votre carrière. Compétences, influences, force de
persuasion La mayonnaise prend sans difficulté ! Un seul mot d’ordre : Persévérez !
Sagittaire Un conflit d’autorité pourrait vous opposer à une personne que vous estimez. Faites appel à votre diplomatie. La sincérité de votre relation professionnelle restera intacte. Vous ne vous ménagerez pas pour achever certaines tâches urgentes. Votre efficacité sera remarquable !
Capricorne Votre ciel sera tellement positif, que vous aurez de quoi faire de l’épate. Prenez le temps de nourrir quelques nouveaux projets. La nouvelle année est prometteuse !
Verseau Vous pensiez concrétisez et on vous réclame encore des garanties. Votre projet aboutira, mais la discrétion s’impose. La patience devrait être votre mot d’ordre. Continuez à étudier tous les petits détails
Poissons Changer de poste, n’était pas dans votre programme. Ce n’est pas si grave, c’est même plus motivant. Vous allez pouvoir évoluer dans un nouveau milieu et vous ouvrir aussi à d’autres méthodes.
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