L'Officiel FIFM 2009 n° 01

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Hommage. le très talentueux Monsieur Walken <

Jury. les dix fantastiques de la 9ème édition

p/09

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p/4-5

■ Nour-Eddine Saïl. /DR

■ DR

LE JOURNAL OFFICIEL DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH • Edition du samedi 5 décembre 2009 • n°1

“Le festival a choisi l'innovation, le progrès et la jeunesse”

in&out

p/10-11

Ouverture: Quand le “catwalk” donne le ton

à-chaud

p/13

L'Officiel du FIFM est édité par

Quotidien des actifs urbains

www.aufaitmaroc.com

marrakechmétéo min

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Episode 9

■ PUBLICITÉ

DIRECTEUR DE PUBLICATION: REDA SEDRATI / DEPOT LEGAL 65-06 / EDITION SPÉCIALE FIFM ÉDITÉE PAR AUFAIT

Evénement: James Cameron présente son Avatar au monde le 18 décembre

• La 9ème édition du Festival International du film de Marrakech s'est ouverte, hier soir, sous le signe de la diversité. La cérémonie a été marquée par la présence des dix membres du jury, présidé par Abbas Kiarostami. • Un nouvel opus qui devra attribuer ses trophées en départageant quinze longs métrages venus des quatre coins du monde. Le Festival rendra également hommage au cinéma sud-Coréen, tandis qu'un regard sera posé sur le cinéma Thaïlandais. • Un voyage pluriel et humain dans des univers cinématographiques épars... • Edito en p/02 >

■ SAR le Prince Moulay Rachid en compagnie de Melita Toscan Du Plantier, lors de la soirée d'ouverture de la 9ème édition du FIFM. /JANNAT OMAR

pleins-feux p/06 En compétition, hors compétition, et coups de cœur: les films de la 9ème édition du FIFM

p/12

NE JETEZ PAS CE JOURNAL SUR LA VOIE PUBLIQUE : OFFREZ LE À VOTRE VOISIN !


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FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH

Edito Ciné-diversité

I

ranienne, italienne, arabe, indienne, espagnole, française, russe, anglaise, argentine… Elles étaient belles, toutes ces langues employées par les membres du jury, pour chacun dans la sienne, annoncer officiellement l’ouverture de la 9ème édition du Festival International du Film de Marrakech! Belles et symboles de la diversité qui caractérise les festivals de cinéma du monde entier. Et Marrakech ne déroge pas à la règle. Diversité des nations, avec quinze films venus de quinze pays différents. Aussi différents que la Malaisie, l'Islande, la Corée du Sud ou encore la Pologne. Diversité des styles, avec quatre cinéastes aux univers aussi variés que géniaux venus nous donner des leçons magistrales de cinéma: Alfonso Cuarón, Christopher Doyle, Jim Jar-

musch et Emir Kusturica. Diversité physique également, avec des projections en audiodescription pour les spectateurs non et malvoyants, notamment le premier film marocain audio–décrit, A la recherche du mari de ma femme d’Abderrahman Tazi. Diversité historique avec pas moins de 44 films réalisés entre 1955 et 2009, programmés pour l’hommage au cinéma sud-coréen. Hommage qui sera marqué par la présence du réalisateur le plus doué de sa génération, Park Chan-wook. Diversité des genres cinématographiques avec, cette année, une journée consacrée à l’environnement et aux documentaires autour de ce thème pour le moins ...brûlant, notamment Home de Yann Arthus-Bertrand et Une vérité qui dérange de David Guggenheim qui met en scène l’ex vice-président des Etats-Unis en professeur pro écologiste. Et last but not least, diversité éditoriale, bien sûr: presse nationale et internationale sont d’ores et déjà sur les charbons ardents afin de retranscrire et témoigner du meilleur de ces huit jours. L’Officiel du Festival en tête!.

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Le tapis rouge, une occasion prise par l'acteur marocain Rachid El Ouali pour soutenir l'Organisation PanAfricaine de Lutte contre le Sida (OPALS). /SEM

■ La rédaction

 L'OFFICIEL DU FIFM Edité par devocean S.A, société certifiée ISO-9001 version 2008 (Bureau Veritas International) RC : 157283 Patente : 36390935 IF : 1104850 Impression: Maroc Soir Directeur général: Brahim Sedrati Directeur de publication : Reda Sedrati Rédactrice en chef: Soundouss El Kasri Secrétaire de rédaction : Muriel Tancrez Planification & correction: Wafae M’rabet, Farida Ouazzani, Alexandra Girard Journalistes : Imad Bentayeb, Marion Despouys, Malika Guillemain-Loudifa, Rechad Otmane-Tani Photographie: Sami Elmekkaoui Infographie: Mounim Souibi, Yassine Ouali Responsables commerciaux : Zakia Aalla, Mathieu Bihan Administration: Imane Rajraji, Taoufik Benayad Responsable distribution : Abdelhakim Saidi Contacts: Tél: 0522 39 92 55 / 77 / 87 Fax: 0522 39 93 78 E-mail: info@aufaitmaroc.com Site: www.aufaitmaroc.com

SOUTIEN


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Image tirée du film The Good, The Bad, The , Weird (de Kim Jee-woon), un western asiatique

Programme du jour ► Palais des congrès Salle des Ministres

• 18h30 : Woman Without Piano -(1h35)

• 11h00 : Woman Without Piano - (1h35)

• 23h00 : John Rabe -(2h09)

"jubilatoire" qui sera projeté ce soir sur la place Jemaa El Fna à l'occasion de la nuit des films d'action sud-coréens. Un hommage au grand Sergio Leone, à la foi épique et désopilant, où on alterne rire et sourire pendant deux heures en compagnie de trois anti-héros des plus originaux. /DR

• 20h30 : Silent Voices -(2h)

► Cinéma Megarama

• 15h00 : Silent Voices - (2h) • 17h30 : Castaway On The Moon - (1h56)

• 14h30 : Maradona By Kusturica -(1h30) - vostf • 20h30 : Hommage Christopher Walken Chengdu, I Love You - (1h18)

• 16h30 : The Deer Hunter -(3h03) - vostf • 20h00 : King Of New York -(1h42) - vostf

► Palais des congrès Salle des Ambassadeurs • 10h00 : A Coachman - (1h35)

- vosta

• 12h00 : A Road To Sampo (1h35) - vosta • 14h00 : Breathless - (2h10) - vosta

• 16h30 : The Man With Three Coffins - (1h44) - vosta

• 22h30 : Sleepy Hollow - (1h45) - vostf

► Place Jemaa El Fna

• 18h30 : House Of Sand And Fog - (2h06) - vostf • 21h00 : King Naresuan -(2h47)

- vosta

vostf

• 21h00 - Nuit des films d'action sud-coréens:

• 14h00 : The Dead Zone -(1h45)

• Duelists (1h50) - vf

• 16h00 : Lies (1h52) - vostf

• The Good, The Bad, The Weird (2h08) - vf

- vostf

► Cinéma Le Colisée • 11h00 : Sopyonje - (1h52) -

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VERITE. "Face à un film, le seul critère que je mets en avant,

c'est: est-ce que j'y crois ? Je parle de la vérité du sujet, pas de la vérité absolue. Le rapport au cinéma met en question des choses très intimes. D'abord, sur le plan émotionnel, ensuite, sur un plan plus raisonné, lié à la vision du monde du réalisateur. Ce qui est particulier au cinéma, c'est sa capacité de manipulation." a déclaré à l'Express Abbas Kiarostami, Président du Jury

zoom 9ÈME ÉDITION: LE JURY

Les dix fantastiques L

es films en compétition de la neuvième édition du FIFM seront sous la loupe de dix figures essentielles du cinéma mondial. Présentation du jury présidé par un géant du nom d'Abbas Kiarostami. Abbas Kiarostami (Président du Jury) RÉALISATEUR

Abbas Kiarostami est né le 22 juin 1940 à Téhéran (Iran). A 18 ans, il quitte ses parents après avoir réussi le concours de la Faculté des Beaux-Arts de Téhéran. Il finance ses études en travaillant de nuit comme employé de la circulation routière, avant d'être engagé au début des années 60 par la société Tabli Film pour laquelle il réalise près de 150 spots publicitaires. En 1969, il fonde le département cinéma de “l'Institut pour le développement intellectuel des enfants et des jeunes adultes”, et y réalise plusieurs courts-métrages, dont Le Pain et la Rue, particulièrement remarqué dans bon nombre de Festivals en 1970. Il signe son premier long métrage Le Passager en 1974, et continue durant les années 70 et 80 à créer autour du thème de l'enfance avec Les Elèves du cours préparatoire (1984) et Où est la maison de mon ami? (1987). A partir des années 80, Abbas Kiarostami se recentre sur des personnages adultes avec des interrogations plus métaphysiques dans Et la vie continue, (1991) et un questionnement

sur le cinéma Au travers des oliviers, (1994). Cette nouvelle inspiration ira cependant toujours de pair avec une absence d'effets qui caractérise sa mise en scène, et avec, en prime, une créativité renouvelée par l'emploi de la DV dans ABC Africa et Ten. Malgré une description nuancée de la société iranienne Close up, (1990), Abbas Kiarostami a souvent eu maille à découdre avec le gouvernement théocratique, ce qui le contraint à réaliser ses films dans des conditions très difficiles, à l'instar de son confrère Mohsen Makhmalbaf. Mais sa consécration internationale, via une palme d'or à Cannes en 1996 venue récompenser Le Goût de la cerise, suivie d'un Grand Prix Spécial du Jury à Venise en 1999 pour Le Vent nous emportera, feront de lui un cinéaste incontournable dans son pays. Après les expérimentaux Five et Ten, il entraîne le spectateur au coeur même du processus créatif de ses films avec Ten on Ten, avant de livrer son segment personnel dans le film collectif Chacun son cinéma, présenté à Cannes en 2007. C'est là qu'il propose à Juliette Binoche de tenir le premier rôle de sa future Copie conforme.

devenir actrice. Elle fait sa première apparition au cinéma, dans Marie-poupée de Joël Seria, mais ce n'est qu'en 1979 que le public la découvre, au travers de la série télévisée Les dames de la côte de Nina Companeez. François Truffaut lui offre ses premiers rôles d'envergure au cinéma, dans le drame amoureux de La Femme d'à côté en 1981, puis dans Vivement dimanche! En 1995, elle triomphe avec Pédale douce et remporte un César. Les années 2000 lui offrent des rôles importants dans Sin noticias de Dios (2001), le thriller-comédie 8 Femmes de François Ozon et L'Odeur du sang (2003) avec Michele Placido. En 2009, elle réalise son premier film Cendres et sang.

Elia Suleiman RÉALISATEUR

Fanny Ardant ACTRICE. RÉALISATRICE

Fille d'un officier de cavalerie, Fanny Ardant passe le plus clair de son enfance à voyager à travers l'Europe. Etudiante à Science-Po dans la section relations Internationales, elle décide assez tardivement de

Cinéaste palestinien, Elia Suleiman part à New-York en 1982 où il vivra jusqu'en 1993. En 1996, son premier long métrage, Chronique d'une disparition, traite de l'identité palestinienne. Il en obtient le Prix du meilleur premier film à Venise. En 2001, il présente son moyen métrage, Cyber Palestine à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes et, en 2002, il se retrouve en compétition officielle avec Intervention divine. Auréolé du Prix du Jury, il mettra néanmoins 7 ans avant de donner naissance à un autre long métrage, lui aussi présenté en compétition au Festival de Cannes en 2009: Le Temps qu'il reste, chronique douceamère dont il a puisé l'inspiration dans ses propres souvenirs.

Isabella Ferrari

ACTRICE

Née en Italie (à Tont Dell' Oglio), le 31 mars 1964, l'actrice Isabella Ferrari (aucun lien de parenté avec Enzo) a débuté sous la direction de Carlo Vanzina, dans Sapore di mare, où elle tenait un petit rôle. Un metteur en scène, qu'elle retrouvera d'ailleurs l'année suivante. En 1984, le public non italien peut la découvrir dans Le roi Dagobert, de Dino Risi, où elle rencontre Coluche, Ugo Tognazzi et Carole Bouquet. Enfermée dans une carrière italienne, elle tourne essentiellement sous la direction de ses compatriotes (Vanzina, Massaro, Amurri…), à l'exception de quelques incursions en France. C'est d'ailleurs dans l'hexagone qu'elle a tourné son premier film télévisé, Un homme à la mer, de Jacques Doillon, avec Jacques Higelin, Marie Gillain et Géraldine Pailhas, suivi d' Impasse meurtrière, réalisé par Yvan Butler. Elle est aujourd'hui à l'affiche de K, aux côtés de Patrick Bruel, où elle tient le rôle d'Emma. Christophe Honoré RÉALISATEUR

Adolescent cinéphile, Christophe Honoré suit des études


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zoom de Lettres Modernes et de cinéma en Bretagne. Il réalise en 2000 son premier court métrage Nous deux, et collabore au scénario des Filles ne savent pas nager. En 2002, il réalise son premier long métrage, Dix-sept fois Cécile Cassard. Honoré relèvera ensuite le défi de porter à l'écran Ma mère, roman de Georges Bataille réputé inadaptable, avec Isabelle Huppert dans le rôle d'une femme qui initie son fils à la débauche. En 2006, son film Dans Paris fait un tabac à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes. Fort de ce succès, le cinéaste s'attelle sans tarder à un projet audacieux, Les Chansons d'amour (2007) pour tourner ensuite La Belle personne (2008). Au moment où ce film, initialement destiné au petit écran, sort en salles, Honoré tourne déjà son opus suivant Non ma fille, tu n'iras pas danser avec Chiara Mastroianni Marisa Paredes ACTRICE

elle se lance dans la comédie, en intégrant à 15 ans le Conservatoire. A l'affiche de plusieurs premiers films dans les années 80: Opera Prima de Trueba ou le très dérangeant Tras el cristal, elle décroche en 1988 une nomination au Goya du Meilleur Second rôle pour sa prestation dans Cara de acelga. Paredes, devenue égérie du cinéaste Pedro Almodóvar acquiert une popularité internationale grâce au personnage de Becky, la mère chanteuse, de Victoria Abril dans Talons aiguilles (1992), rôle flamboyant pour un film triomphal. Devenue un visage incontournable du cinéma espagnol et européen, elle incarne une romancière dépressive dans La Fleur de mon secret, performance qui lui vaut le Prix d'interprétation à Karlovy Vary en 1995, puis une actrice adulée dans Tout sur ma mère, un rôle écrit spécialement pour elle.

un groupe de rythm'n'blues répondant au nom de Gas Board et dont le chanteur est Bryan Ferry. Mike Figgis fait partie, pendant dix ans, d'une troupe de théâtre expérimental The People Show, qui effectue des tournées internationales. Rapidement intéressé par le septième art, il se fait recaler de la National Film School mais rebondit en 1984 avec la réalisation du téléfilm The House. Dès lors, sa carrière est lancée. Après avoir signé plusieurs films, il réalise en 1995 le très remarqué Leaving Las Vegas qui remporte avec Nicholas Cage l'Oscar du Meilleur acteur. Mike Figgis signera alors d’une main de maître plusieurs autres longsmétrages, dont Hotel (2001), comédie dramatique se déroulant dans un hôtel vénitien.

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Le jury de la 9ème édition au grand complet, lors de la cérémonie d'ouverture le 4 décembre 2009. /DR

CHORÉGRAPHE ET RÉALISATEUR

ACTRICE. RÉALISATRICE

Mike Figgis

Acteur, Réalisateur, Compositeur, Scénariste, Producteur, Directeur de la photographie. Après une enfance passée au Kenya, Mike Figgis étudie la musique à Londres, où il forme

Lahcen Zinoun

Nandita Das

ACTEUR, RÉALISATEUR

Dernière d'une famille de quatre enfants, la star espagnole Marisa Paredes naît Place Santa Ana, le quartier des théâtres de Madrid. Contre la volonté de son père, ouvrier,

le controversé Fire de Deepa Mehta, qui traite de l'homosexualité, puis dans Earth 1947, Hari-Bhari: Fertility ou Ek Din 24 Ghante. Depuis lors, la carrière de l’actrice connaît une ascension fulgurante avec plus d’une vingtaine de films sous la direction des plus grands cinéastes indiens. En 2005, elle rejoint le jury du 58ème Festival de Cannes, présidé par Emir Kusturica.

Actrice, réalisatrice. Fille d'un célèbre artiste peintre, Nandita Das fait figure d'exception dans le paysage cinématographique indien en vivant loin des frasques de Bollywood et en s'engageant dans des projets atypiques et risqués. Elle marque ainsi les esprits dans

Lahcen Zinoun est danseur, chorégraphe et réalisateur marocain. L’admiration qu'il conçoit pour Maurice Béjart qui le mène en Belgique. Il a été danseur au Ballet royal de Wallonie de 1964 à 1973, puis est retourné à Casablanca où il a ouvert une école de danse et créé un festival international de danse. Pour le cinéma, il a notamment réglé la chorégraphie de La Dernière Tentation du Christ de Martin Scorcese et de Un thé au Sahara de Bernardo Bertolucci. Il a également réalisé plusieurs courts métrages, dont Le Piano (2001), Fauxpas (2003) et Silence, et le long métrage La Beauté éparpillée (2007).

Pablo Trapero PRODUCTEUR, RÉALISATEUR

Producteur, réalisateur et scénariste argentin. C'est dans son Argentine natale que Pablo Trapero étudie le cinéma à l'université, avant d'entreprendre la réalisation de quelques courts métrages au début des années 90. En 1999, son premier long métrage, Monde Grua, s'attache, dans un style proche du documentaire, à décrire le quotidien difficile de la classe ouvrière argentine. Trois ans après ce premier essai remarqué dans de nombreux festivals internationaux, Pablo Trapero met en scène le polar El Bonaerense (2002), itinéraire d'un serrurier argentin dans la banlieue de Buenos Aires, sélectionné à Cannes dans la section Un certain Regard. Incarnant aux côtés de Diego Lerman ou Lucrecia Martel la Nouvelle vague du cinéma argentin, il présente à Venise son troisième long-métrage, le road-movie Voyage en famille (2004), avant de partir en Patagonie tourner Nacido y criado, portrait d'un homme rongé par la culpabilité. En 2008, il se rend une nouvelle fois à Cannes pour présenter Leonera, un long-métrage qui décroche, cette fois, les honneurs de la Compétition. ■ Imad Bentayeb


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compet'

Le festival international du film de Marrakech récompense les films en compétition par quatre catégories de prix. Il s’agit de "l’Etoile d’or", "le prix du jury", "le prix d’interprétation féminine" et "le prix d’interprétation masculine". A noter qu’après neuf ans d’existence le festival reste fidèle à cette tradition, refusant de diluer l'importance des récompenses au profit de leur nombre, au moment où les autres festivals internationaux du film attribuent un nombre croissant de prix.

En compétition au 9

ème

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Quinze films sont cette année en compétition officielle au Festival international du film de Marrakech. Quinze films de quinze pays différents, dont le Maroc, qui traitent de parcours de vie, de bonheur et de perdition tout en étant, à leurs manières, les témoins de sociétés éparses. Tous ces films sont projetés à la Salle des ministres du Palais des Congrès. » WOMAN WITHOUT PIANO (ESPAGNE) Réalisateur:

Javier Rebollo

» QU'UN SEUL TIENNE ET LES AUTRES SUIVRONT (FRANCE)

» NORTHLESS (MEXIQUE) Réalisateur:

Réalisatrice:

Interprètes : Faridah Rahouadj, Reda Kateb, Pauline Etienne, Marc Barbé, Vincent Rottiers, Julien Lucas, Delphine Chuillot, Dinara Droukarova, Michaël Erpelding. Durée : 120 minutes Synopsis : Zorah, algérienne, arrive en France dans le but de rencontrer l'assassin de son fils. Laure, seize ans, doit soutenir son premier amour en milieu carcéral. Stéphane, livreur de sang, se voit proposer, contre une grosse somme d'argent, de s'échanger avec un truand pour permettre son évasion. Deux femmes, un homme, trois parcours orageux qui vont se rejoindre dans un parloir de prison... Projection : Samedi 5 décembre à 15h00

» TOKYO TAXI (CORÉE DU SUD)

» LEO'S ROOM (URUGUAY)

Swel et Imad Noury

Interprètes : Harold Torres, Sonia Couoh, Alicia Lagunes, Luis Cárdenas Durée : 93 minutes Synopsis : Andrés, un jeune fermier originaire du sud du Mexique, essaie à plusieurs reprises de traverser illégalement la frontière nordaméricaine. Mais, à chaque fois, la mort, la soif et le désert l’en empêchent. Au moment où il est prêt à renoncer à son rêve, l’appel du Nord se fait ressentir à nouveau. Il échafaude alors un plan des plus surréalistes afin de tenter une ultime tentative. Projection : Dimanche 6 décembre à 11h00

Interprètes : Said Bey, Fehd Benchemsi, Audrey Marnay, Latifa Ahrrare, Hassan Midiaf, Hakim Noury, Majdouline, Samia Berrada Durée : 108 minutes Synopsis : Une ville inconnue dans un pays inconnu marqué par une guerre qui ne finit pas. X et Ney, deux jeunes collègues de bureau, partagent un même logement. Ils ont pour tâche de copier des documents administratifs dans un ministère. A quelques jours du Nouvel An, X annonce à Ney qu’il est tombé fou amoureux d’une jeune fille, Mimi, qui l’aime aussi. En retard dans son travail, X multiplie les efforts et sombre peu à peu dans une folie accentuée par la fatigue. Projection : Dimanche 6 décembre à 14h30

» LES BARONS (BELGIQUE)

» SYMBOL (JAPON)

Réalisateur:

Réalisateur:

Enrique Buchichio

Réalisateurs:

Rigoberto Rerezcano

Léa Fehner

Interprètes: Carmen Machi, Jan Budar, Pep Ricart, Cruz López-Cortón, Nadia de Santiago. Durée: 95 minutes Synopsis: Rosa est une femme mariée sans amis, ni vie sociale. Elle a consacré toute sa vie à sa famille. Elle pense qu’elle n’est pas belle, elle déteste ses cheveux…et vient juste de se glisser dans l’étrangeté de la nuit. Parce que lorsque la nuit tombe, un monde drôle, sombre et absurde surgit. Projection : Samedi 5 décembre à 11h00

» THE MAN WHO SOLD THE WORLD (MAROC)

Nabil Ben Yadir

» HELIOPOLIS (EGYPTE) Réalisateur:

Ahmad Abdalla Interprètes : Khaled Abol Naga, Hanan Metaweh, Hany Adel, Yousra El Lozy, Somaya Gwily, Tamer El Said, Aida Abdel Aziz, Atef Yousef, Aya Soliman, Mohamed Brequa Durée : 104 minutes Synopsis : La vie de six personnes s’entremêle lors d’une nuit passée à Héliopolis, une ville sans histoires proche du Caire où coexistent côte à côte différents lieux de cultes, églises, mosquées et synagogues, mais aussi des restaurants ethniques. Chacun essaye de résoudre ses problèmes, banals ou plus graves, mais personne ne trouve de solution. Ils devront tous essayer encore lorsque le jour se lèvera à nouveau. Projection : Lundi 7 décembre à 11h00

» NOTHING PERSONAL (POLOGNE) Réalisateur:

Matsumoto Hitoshi

Réalisatrice:

Urszula Antoniak

Interprètes : Masashi Yamada, Hajime Yamajaki, You Ha-na Durée : 75 minutes Synopsis : Un groupe de rock japonais doit donner un concert à Séoul. Mais Ryo, le leader, est terrorisé à l’idée de prendre l’avion. Afin de ne pas décevoir les trois autres membres du groupe, il accepte de se rendre en taxi de Tokyo à Séoul… Projection : Lundi 7 décembre à 15h00

Interprètes : Martín Rodríguez, Cecilia Cosero, Gerardo Begerez, Mirella Pascual, Rafael Soliwoda Durée : 92 minutes Synopsis : Leo, un jeune homme à la recherche de ses penchants sexuels et en plein processus d’acceptation de soi, retrouve Caro, une ancienne camarade de classe de l’école primaire dont il était amoureux. Cette dernière traverse également une profonde crise personnelle. Cette rencontre inopinée va avoir une influence sur leurs conflits respectifs, sans qu’aucun des deux ne sache ce que l'autre est en train de vivre réellement. Projection : Lundi 7 décembre à 17h30

Interprètes : Nader Boussandel, Mourade Zeguendi, Mounir Hamou, Jan Decleir, Julien Courbey, Fellag, Amelle Chahbi, Salah-Eddine Ben Moussa, Nezha Regragui, Edouard Baer Durée : 111 minutes Synopsis : “Pour être un baron, dans la vie, il faut être le moins actif possible. Le baron le plus ambitieux, c’est moi Hassan. Mon rêve c’est de faire rire. Mais “blagueur“, pour mon père, c’est pas un métier. Le deuxième problème c’est Malika, la star du quartier dont je suis amoureux depuis des années. Et Malika, c’est la sœur de mon pote Mounir. Lui, il voudrait qu’on reste des barons, à vie. Ce qui ne colle pas avec mon but. Parce que pour réussir, il faut quitter le quartier, mais on ne quitte pas le quartier, on s’en évade.” Projection : Mardi 8 décembre à 11h00

Interprètes : Matsumoto Hitoshi, Adriana Fricke, David Quintero, Lillian Tapia, Luis Acchinelli, Carlos Torres Durée : 93 minutes Synopsis : Un homme se réveille un beau jour, seul, dans une pièce immaculée de blanc, sans fenêtres, ni portes. Lorsqu’il appuie sur une protubérance en forme de pénis fixée au mur, une brosse à dents rose apparaît comme sortie de nulle part et enclenche une série d’événements vraiment étranges… Projection : Mardi 8 décembre à 15h00

Interprètes : Lotte Verbeek, Stephen Rea Durée : 85 minutes Synopsis : Une jeune femme quitte la Hollande pour l’Irlande, où elle choisit de mener une vie errante et solitaire, arpentant les paysages austères du Connemara. Elle découvre une maison isolée habitée par un ermite. Ce dernier lui propose de travailler pour lui, en échange de nourriture. Elle accepte, à condition qu’ils évitent toute conversation personnelle et que leur relation se limite au travail à accomplir. Projection : Mercredi 9 décembre à 11h00

» TRUE NOON (TADJIKISTAN)

» LOVE & RAGE (URUGUAY)

» I AM LOVE (ITALIE)

» MY DAUGHTER (MALAISIE)

» THE GOOD HEART (ISLANDE)

Réalisateur:

Kim Tai-Sik

Réalisateur:

Nosir Saidov Interprètes : Yuriy Nazarov, Nasiba Sharipova , Nasriiddin Nuriddinov, Shodi Sleh Durée : 83 minutes Synopsis : Nilufar, une jeune fille du village situé en bas de la rivière, va épouser un homme du village d’en haut. Mais un jour, des soldats arrivent et séparent les villages en deux par des barbelés. La vie des habitants, autrefois si paisible, va sombrer peu à peu dans le chaos. Projection : Mercredi 9 décembre à 15h00

Réalisateur:

Morten Giese Interprètes : Cyron Melville, Sara Hjort, Dejan Cukic, Charlotte Fich Durée : 95 minutes Synopsis : Daniel étudie le piano. Extrêmement doué, il se destine à une carrière internationale. Un jour, il tombe amoureux de Sofie et se met en ménage avec elle. Dès lors, sa vie n’est plus exclusivement consacrée à la musique. Mais peu à peu la jalousie dévorante de Daniel va mettre en péril leur relation… Projection : Jeudi 10 décembre à 11h00

Réalisatrice:

Luca Guadagnino Interprètes : Tilda Swinton, Flavio Parenti, Edoardo Gabbriellini, Alba Rohrwacher, Pippo Delbono, Maria Paiato, Diane Fleri, Waris Ahluwalia, Gabriele Ferzetti, Marisa Berenson Durée : 120 minutes Synopsis : Dans le château des Recchi, riche famille d’industriels milanais, Emma coule des jours monotones, enfermée dans son mariage et son sens du devoir. Au printemps, elle fait la connaissance d’Antonio, surdoué en cuisine et meilleur ami de son fils. Leur rencontre déclenche des passions longtemps réprimées et emmène Emma sur le chemin d’un retour à la vie. Projection : Jeudi 10 décembre à 15h00

Réalisatrice:

Charlotte Lim Lay Kuen Interprètes : Lai Fooi Mun, Chua Thien See, Lam Wen Haur, Lee Eng Kew, Chee Cheong Hoe Durée : 76 minutes Synopsis : Faye, dix-huit ans, vit avec sa mère célibataire qui l’a élevée seule. Témoin de l’angoisse éprouvée par sa mère qui vit des relations sans lendemain avec les hommes, Faye éprouve à son égard des sentiments contradictoires d’amour et de haine. Lorsqu’elle apprend que sa mère est enceinte, elle ne peut plus contrôler ses émotions... Projection : Vendredi 11 décembre à 11h00

Réalisateur:

Dagur Kari Interprètes : Paul Dano, Brian Cox, Isild Le Besco, Damian Young, Bill Buell Durée : 96 minutes Synopsis : Lucas, un garçon marginal, rencontre par hasard Jacques, un patron de bar grognon affaibli par cinq attaques cardiaques. Sachant que ses jours sont comptés, Jacques décide de prendre sous son aile Lucas. Tout se passe selon ses souhaits jusqu’au jour où April, une jolie hôtesse de l'air un peu éméchée, fait irruption dans le bar…. Projection : Vendredi 11 décembre à 15h00


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pleins feux

Les films hors-compétition » JOHN RABE (ALLEMAGNE)

» CHENGDU, I LOVE YOU (CHINE)

» DESERT FLOWER (ETATS-UNIS)

Réalisateur : Florian Gallenberger Interprètes : Ulrich Tukur, Daniel Brühl, Steve Buscemi, Anne Consigny, Dagmar Manzel, Zhang Jingchu, Teruyuki Kagawa, Mathias Herrmann Durée : 134 minutes Synopsis : Nankin, 1937. John Rabe vit depuis plus de trente ans dans l’ancienne capitale chinoise et dirige la filiale locale de Siemens. Il doit rentrer à Berlin. Lors de son bal d’adieu, la ville est bombardée par l’armée japonaise. Le lendemain matin, les étrangers encore en ville proposent de mettre en place une zone de sécurité à Nankin afin de protéger les civils chinois. John Rabe est nommé président de cette zone. Projection : Cinéma Le Colisée samedi 5 décembre à 23h.

Réalisateurs : Cui Jian et Fruit Chan Interprètes : Tan Weiwei, Huang Xuan, Anya, Guo Tao Durée : 78 minutes Synopsis : Deux histoires d’amour qui se déroulent dans la ville chinoise de Chengdu. Dans la première située en 2029, une danseuse de samba veut exaucer deux souhaits : retrouver le garçon qui l’a sauvée lorsqu’elle était enfant et mettre la main sur l’homme qui a fait souffrir son cousin. Dans la deuxième histoire située en 1976, le jeune patron d‘un salon de thé tombe amoureux d’une très belle serveuse. Projection : Samedi 5 décembre à 20h30 à la Salle des ministres du Palais des Congrès.

Réalisatrice : Sherry Hormann Interprètes : Liya Kebede, Sally Hawkins, Timothy Spall, Juliet Stevenson, Craig Parkinson, Anthony Mackie Durée : 124 minutes Synopsis : Waris Dirie est devenue un des mannequins les plus demandés au monde. Née en Somalie dans une famille de bergers nomades, mais repérée alors qu'elle travaillait dans un fast-food par le célèbre photographe Terry Donaldson, son parcours va la mener des déserts du Nord-est de l’Afrique aux rues de Londres. Mais derrière l’image glamour de la nouvelle vie de Waris se cache un terrible secret d’enfance... Projection : Mercredi 9 décembre à 20h à la Salle des ministres du Palais des Congrès.

» MAO'S LAST DANCER (AUSTRALIE)

» SAWASDEE BANGKOK (THAÏLANDE)

» SHEHERAZADE, TELL ME A STORY (EGYPTE)

Réalisateur : Bruce Beresford Interprètes : Chi Cao , Bruce Greenwood, Kyle MacLachlan, Joan Chen, Amanda Schull Durée : 117 minutes Synopsis : 1961. Li, onze ans, vit avec ses parents et ses six frères dans la province chinoise pauvre du Shandong. Un jour, des recruteurs de l’académie de danse de Madame Mao arrivent de Pékin à la recherche de nouvelles recrues afin d’en faire les futures étoiles de la Révolution Culturelle. Le jeune garçon est sélectionné et va devoir suivre une formation artistique et idéologique très rigoureuse… Projection : Vendredi 11 décembre à 20h à la Salle des ministres du Palais des Congrès

Réalisateurs : Wisit Sasanatieng, Aditya Assarat, Kongdej Jaturanrasamee & Pen-Ek Ratanaruang Interprètes : Bongkot Kongmalai, Ananda Everingham, Louis Scott, Kalorin Supalak Nemayothin, Namo Thongkamnerd, Ploy Horwang, Nopachai Jayanama Durée : 108 minutes Synopsis : Quatre réalisateurs thaïlandais portent un regard personnel sur Bangkok, la capitale de la Thaïlande. Quatre points de vue sur cette ville pendant une journée, à travers les vies de ses habitants, grands et petits, jeunes et vieux, riches et pauvres, formant ensemble un kaléidoscope riche en couleurs... à l’image de Bangkok. Projection : Jeudi 10 décembre à 20h à la Salle des ministres du Palais des Congrès

Réalisateur : Yousry Nasrallah Interprètes : Mona Zakki, Mahmoud Hemeida, Hassan El Raddad, Sawsan Badr, Rihab El Gamal, Nesrine Amin, Nahed El Sebaï, Mohamed Ramadan, Sanaa Akroud Durée : 135 minutes Synopsis : Le Caire, de nos jours. Hebba, une animatrice de télévision, présente une émission politique à succès sur une chaîne privée. Karim, son mari, est le rédacteur en chef adjoint d’un journal appartenant au gouvernement et ambitionne d’en devenir le rédacteur en chef. Les pontes du parti au pouvoir le persuadent que les discours répétés de sa femme leur font du tort et mettent ainsi en péril sa promotion… Projection : Mardi 8 décembre à 20h à la Salle des ministres du Palais des Congrès

» STROKES OF FIRE (CORÉE DU SUD)

» THE DOUBLE HOUR (ITALIE)

» THE ETERNAL (INDE)

Réalisateur : Im Kwon-taek Interprètes : Choi Min-sik, Ahn Sung-kee, Yu Ho-jeong Durée : 117 minutes Synopsis : Dans la Corée du 19ème siècle, lors de la Dynastie Chosun, Jang Seung-up, un orphelin sans formation artistique, va devenir l’un des artistes peintres asiatiques les plus célèbres, non seulement par la maîtrise de son art mais aussi par son excentricité et son mode de vie libertin. Projection : Dimanche 6 décembre à 20h à la Salle des ministres du Palais des Congrès.

Réalisateur : Giuseppe Capotondi Interprètes : Choi Min-sik, Ahn Sung-kee, Yu Ho-jeong Durée : 117 minutes Synopsis : Sonia est femme de ménage dans un hôtel. Guido est un ancien policier, qui travaille désormais comme gardien. Leur chemin se croisent lors d’un speed dating. Ils se parlent à peine, mais sont tout de suite très attirés l’un par l’autre. Petit à petit, ils apprennent à se connaître et Guido l’invite dans la villa où il travaille… Projection : Samedi 12 décembre à 19h à la Salle des ministres du Palais des Congrès.

Réalisateur : Rituparno Ghosh Interprètes : Deepankar De, Mamta Shankar, Jisshu Sengupta, Ananya Chatterjee, Riya Sen Durée : 122 minutes Synopsis : Aniket, cinquantecinq ans, est l’un des réalisateurs les plus en vue du Bengale. Deepti, sa femme, est une ancienne actrice dont il est tombé amoureux et qui a tout sacrifié par amour. Lorsqu’Aniket tombe sous le charme de la jeune comédienne de son dernier film, Deepti est furieuse. Afin de se venger, elle fait le serment de tout faire pour que leur fils unique devienne un grand cinéaste et par la même... le rival de son père. Projection : Lundi 7 décembre à 20h à la Salle des ministres du Palais des Congrès.


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» FISSURES (MAROC)

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FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH

pleins feux Les coups de coeur du FIFM Aux côtés des films en compétition, et de films hors-compétition, le 9ème Festival international du film de Marrakech propose aussi ses "coups de coeur" dans les quatre salles de projection de l'évènement (Salle des ministres, salle des ambassadeurs, Le Colisée et le Megarama). Synopsis. » A ROOM AND A HALF (RUSSIE)

Réalisateur : Hicham Ayouch Interprètes : Abdelsellem Bounouacha, Marcela Moura, Noureddine Denoul, Mohamed Aouragh Durée : 75 minutes Synopsis : Chaque être humain a en lui des blessures, des fissures... Fissures raconte celles de trois âmes errant dans la ville du Détroit. Tanger, ville mystérieuse et magique, où se croisent une foule d’âmes perdues qui errent dans ses dédales enfumés. Dans cette ville folle, trois marginaux en Extrait de "Fissures" de quête d’amour et de délivrance Hicham Ayouch./DR vont se rencontrer et s’aimer: Abdesellem, un homme brisé qui sort de prison, Noureddine, son meilleur ami, et Marcela, une brésilienne fantasque, excessive et suicidaire. Projection : Mardi 8 décembre à 18h00 à la Salle des Ministres du Palais des Congrès et mercredi 9 décembre au cinéma Le Colisée.

,

» CASTAWAY ON THE MOON (CORÉE DU SUD)

» HOME (FRANCE)

,Extrait de "A room and a half" de Andrei Khrzhanovwky.

,Extrait de "Castaway on the moon" de Lee Hey-jun.

,Extrait de "Home" de Yann-Arthus Bertrand.

Réalisateur : Andrei Khrzhanovwky Interprètes : Alisa Freyndlih, Sergei Yursky, Grigoriy Dityatkovskiy, Artem Smola, Evgeniy Ogandzhanyan Durée : 130 minutes Synopsis : A room and a half est un voyage à travers l’U.R.S.S. en suivant les premiers pas du poète et Prix Nobel de littérature Joseph Brodsky. Le poète russe prend le bateau pour aller au pays de sa jeunesse, traversant non seulement les barrières géographiques mais aussi celles du temps. Il retourne dans l’U.R.S.S. des années 50 et 60, s’imprégnant de l’atmosphère de Saint Petersbourg, la capitale culturelle du pays. Protection : Samedi 12 décembre à 11h00 à la Salle des ministres du Palais des Congrès et samedi 12 décembre à 17h30 au cinéma Le Colisée.

Réalisateur : Lee Hey-jun Interprètes : Jung Jae-young, Jung Rye-won Durée : 116 minutes Synopsis : Castaway on the moon est l'histoire de M. Kim, un homme en perdition qui reprend peu à peu espoir. Suite à une tentative de suicide ratée, M. Kim se retrouve sur l’île de Bam, au beau milieu de la rivière Han. Il réalise que mettre fin à ses jours n’est pas si facile et décide de rester sur cette île déserte. Alors qu’il commence à s’adapter à sa nouvelle vie sauvage, il trouve un message dans une bouteille de vin. Pour la première fois depuis très longtemps, il reprend espoir… Projection : Samedi 5 décembre à 17h30 à la Salle des ministres du Palais des Congrès et dimanche 6 décembre à 17h00 au Cinéma Le Colisée.

Réalisateur : Yann-Arthus Bertrand Durée : 120 minutes Synopsis : Home est un très beau témoignage, alarmant mais plein d'espoir dans l'humain, sur la situation de la planète. En quelques décennies, l'homme a en effet rompu un équilibre de près de 4 milliards d'années d’évolution de la Terre et met son avenir en péril. Il reste à peine dix ans à l’humanité pour prendre conscience de son exploitation démesurée des richesses de la Terre et pour changer son mode de consommation. En nous offrant les images inédites de plus de 50 pays vus du ciel, Yann-Arthus Bertrand apporte, avec ce film, une pierre à l'édifice que nous devons, tous ensemble, reconstruire. Projection : Dimanche 6 décembre à 17h00 à la Salle des Ministres du Palais des Congrès et dimanche 6 décembre à 18h00 sur la place Jemaa El Fna.

» THE KING OF JAIL BREAKERS (JAPON)

» THE LAST DAYS OF EMMA BLANK (PAYS BAS)

» VALHALLA RISING (DANEMARK)

,Extrait de "The king of jail breakers" de Italo Itsuji.

Extrait de "The last days of Emma Blank" de Alex Van , Warmedan.

,Extrait de "Valhalla rising" de Nicolas Winding Refn.

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Réalisateur : Italo Itsuji Interprètes : Itao Itsuji, Kunimura Jun, Ishizaka Koji. Durée : 94 minutes Synopsis : The king of jail breakers relate l'histoire répétitive et incompréhensible d'un homme. Japon, fin des années 20. Masayuki Suzuki est un prisonnier qui s’échappe systématiquement de la prison dans laquelle il est incarcéré… pour être ensuite repris et mis à nouveau en prison. Un de ses geôliers est très intrigué par ces évasions répétées et décide de percer le mystère entourant cet homme… Projection : Mercredi 9 décembre à 17h30 à la Salle des Ministres du Palais des Congrès et jeudi 10 décembre à 18h30 au cinéma Le Colisée.

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Réalisateur : Italo Itsuji Interprètes : Itao Itsuji, Kunimura Jun, Ishizaka Koji. Durée : 94 minutes Synopsis : The king of jail breakers relate l'histoire répétitive et incompréhensible d'un homme. Japon, fin des années 20. Masayuki Suzuki est un prisonnier qui s’échappe systématiquement de la prison dans laquelle il est incarcéré… pour être ensuite repris et mis à nouveau en prison. Un de ses geôliers est très intrigué par ces évasions répétées et décide de percer le mystère entourant cet homme… Projection : Mercredi 9 décembre à 17h30 à la Salle des Ministres du Palais des Congrès et jeudi 10 décembre à 18h30 au cinéma Le Colisée.

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Réalisateur : Nicolas Winding Refn Interprètes : Mads Mikkelsen, Maarten Steven, Jamie Sives, Ewan Stewart, Gary Lewis Durée : 90 minutes Synopsis : Pendant des années, One-Eye, un guerrier muet et sauvage, a été le prisonnier de Barde, un redoutable chef de clan. Grâce à l’aide d’un enfant, il parvient à tuer son geôlier et ensemble ils s’échappent, s’embarquant pour un voyage au cœur des ténèbres. Projection : Vendredi 11 décembre à 17h30 à la Salle des Ministres du Palais des Congrès et samedi 12 décembre à 23h00 au cinéma Le Colisée.


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BROADWAY. Christopher Walken incarnera un homme partant à la

hommage

recherche de sa main gauche, dont il est amputé, dans la nouvelle pièce teintée d'humour noir de Martin McDonagh “A Behanding in Spokane”, à l'affiche à partir du 4 mars 2010 à Broadway. Pour cette création, Christopher Walken sera sur la scène du prestigieux théâtre Gerald Schoenfeld de New York au côté d'Anthony Mackie, de Sam Rockwell et de Zoe Kazan.

Le très talentueux Monsieur Walken

U

ne silhouette taillée dans le roc et un regard hypnotique, le magnétisme de Christopher Walken n'a pas fini de séduire. A 65 ans la star continue de hanter les studios hollywoodiens. De Sidney Lumet à Quentin Tarantino, Christopher Walken a accompagné plusieurs générations de réalisateurs. Retour sur le parcours d’une vraie icône du cinéma mondial. PORTRAIT. Ronald Walken, plus

 FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE 1977: Annie Hall de Woody Allen 1978: Voyage au bout de l'enfer de Michael Cimino 1979: Meurtres en cascade de Jonathan Demme 1980: La Porte du Paradis de Michael Cimino 1981: Les Chiens de guerre de John Irvin 1988: Milagro de Robert Redford 1990: The King of New York d'Abel Ferrara 1990: Étrange Séduction de Paul Schrader 1992: Batman, le défi de Tim Burton 1993: True Romance de Tony Scott : Vincenzo Coccotti 1994: Pulp Fiction de Quentin Tarantino 1995: Dernières heures à Denver de Gary Fleder 1995: The Addiction d'Abel Ferrara 1996: Nos funérailles d'Abel Ferrara 1997: Suicide Kings de Peter O'Fallon : Carlo Bartolucci 1998: Illuminata de John Turturro 1999: Sleepy Hollow - La légende du cavalier sans tête de Tim Burton 2001: Joe La Crasse de Dennie Gordon 2002: Arrête-moi si tu peux de Steven Spielberg 2004: Man on Fire de Tony Scott 2004: L'Envie de Barry Levinson 2004: Et l'homme créa la femme de Frank Oz 2005: Romance & Cigarettes de John Turturro 2005: Domino de Tony Scott 2006: Man of the Year de Barry Levinson 2009: The maiden Heist de Peter Hewitt (voir affiche ci-dessous).

connu sous le nom de Christopher Walken, est né en 1943 à New York, d'un père d'origine allemande et d'une mère d'origine écossaise. Avec ses deux frères, il grandit dans la boulangerie familiale du Queens. Sous l'impulsion d'une mère, qui ambitionnait de les voir embrasser la carrière d'acteurs, les trois garçons multiplieront les castings; Ce qui leur vaudront plusieurs apparitions dans des émissions de divertissement télévisuelles. Mu par une véritable passion, seul Ronald accrochera vraisemblablement à ce métier, pour le plus grand bonheur de sa mère. Il entre alors dans une école de théâtre, où il apprend à jouer, à chanter et à danser en véritable enfant de la balle pour devenir un remarquable danseur de claquettes.

Les débuts Véritable enfant de Brodway, Christopher Walken débute très tôt sa carrière en apprenant le chant et la danse, avant de monter sur les planches et de s'orienter vers les comédies musicales. On le verra à 15 ans dans JB d'Elia Kazan et au côté de Susan Sarandon dans un téléfilm de Jonathan Demme, Who am I this time? Après quoi, il décide de poursuivre des études d'anglais à l'Université d'Hampstead à New York. Une fois son diplôme en poche et fort de ses précédentes expériences, il renouera avec les planches en jouant dans différentes comédies musicales. C'est à cette période là qu'il décide de remplacer son prénom, Ronald, par Christopher. En 1966, il reçoit deux prix récompensant son talent d'acteur: le prix Clarence Derwent pour son interprétation du Roi de France dans la pièce A lion in winter, et le prix du Theater World. La consécration de “l'enfer” C'est Sidney Lumet qui le re-

,"Je n'ai rien besoin de faire pour avoir l'air mauvais. Juste d'être moi-même", Chistopher Walken.

marquera au théâtre et l'initiera au cinéma en lui offrant un premier rôle dans The Hapiness Cage en 1971. Mais, c'est avec Woody Allen, que Christopher Walken jouera son premier grand rôle dans l'excellent Annie Hall (1977). L'année suivante, il rencontrera Michael Cimino, qui va le propulser dans l'histoire du cinéma en lui offrant l'occasion de faire exploser son talent dans son film culte Voyage au bout de l'enfer (1978). Encore vivace dans toutes les mémoires, son rôle de vétéran du Vietnam, qui sombre dans la folie à force de se représenter les horreurs de la guerre et de les reproduire à l'infini dans sa tête et dans la réalité, allant jusqu'à défier la mort en s'improvisant champion de la roulette russe, lui vaudra l'Oscar du meilleur second rôle. Ce film marquera également sa rencontre avec Robert De Niro. Deux ans plus tard, il retrouve le même réalisateur dans La porte du paradis. Les rôles de méchant semblent, dèsormais, lui coller à la peau : Son visage anguleux, son regard dur et fixe et son jeu tout en nuances

le prédisposent à des rôles très particuliers. Il devient un prédicateur funeste dans Dead Zone de David Cronenberg, en1983, un méchant qui affronte James Bond dans Dangereusement Votre, (1985), un père violent, criminel, corrupteur et corrompu, qui bouleverse la vie de ses fils (Sean et Chris Penn) dans Chien enragé de James Foley (1986) ou encore Batman, le défi (1991) de Tim Burton.

The show must go on Sa passion pour son métier déterminera toute sa vie. Elle va même l'inciter à accepter tous les rôles qu'on lui propose. Ce qui n'est pas sans préjudice, puisqu'il apparaît dans un certain nombre de navets qui seront, fort heureusement, vite oubliés, grâce aux nombreux chefs d'œuvre dans lesquels il tournera par ailleurs. Exploitant son côté obscur et fantomatique, un réalisateur en particulier, va lui offrir ses plus beaux rôles: sa rencontre avec Abel Ferrara donnera naissance à quatre films. Ferrara le transforme en gangster noctambule dans The King of New York (1990), en vampire

/DR

urbain dans The Addiction (1995), en chef de clan dans Nos funérailles (1996) et enfin en espion dans New Rose Hotel (1998). Autant d'interprétations que de personnages taillés sur mesure, mais on retiendra particulièrement de lui les seconds rôles qu'il a joués dans Arrêtemoi si tu peux de Spielberg, Man on Fire de Tony Scott, ou encore Wedding Crashers aux côtés de Owen Wilson et Vince Vaughn. Il retrouve Tony Scott en 2005 pour Domino, donne la réplique à un John Travolta féminin dans la comédie musicale Hairspray et incarne en 2008 un démoniaque joueur de ping-pong dans Balles de feu. En 2009, il joue aux côtés de Morgan Freeman et de William H.Macy dans le très comique The maiden heist. Christopher Walken vit aujourd'hui tout près de New York, ville qu'il n'a jamais vraiment réussi à quitter, avec sa femme qu'il a épousée il y a plus de 30 ans. Il est co-propriétaire avec Robert De Niro d'un restaurant à Manhattan. ■ Imad Bentayeb


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FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH

in & out TAPIS ROUGE

FIFM. Saison 9. Episode 1. CATWALK. Depuis vendredi 4 décembre 2009, Marrakech vit et vibre à l’heure du petit Monde très fermé du septième Art. Dans la soirée, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du Festival du Film de Marrakech, stars et anonymes se sont donnés rendez-vous sur le tapis rouge du Palais des Congrès de la ville rouge. Si cette soirée donne le ton du festival de Marrakech, on peut

Victoria Abril, tout , sourire, sur le tapis rouge du 9

ème

FIFM. /SEM

d’ores et déjà parier que cette 9ème édition ne manquera ni de paillettes, ni d’émotions ni de frissons malgré une première journée très ensoleillée où l’on a pu voir les premiers arrivants buller en bordure des piscines dans les hôtels. Caftans, robes de soirées glamour, sinon folkloriques pour les plus audacieuses, costumes sombres et chics voire pailletés, se sont succédés sous les projecteurs au rythme d’une

musique électro. Lors de la cérémonie d’ouverture présidée par le duo Fayrouz Karawani, et le séduisant animateur de Canal+, Ali Baddou, une troupe de danseurs coréens s’est illustrée au rythme des tambours avant que le jury prenne place. Un jury, emmené par son Président, le réalisateur, scénariste, producteur iranien Abbas Kiarostam,i et composé cette année d’Elia Suleiman, Isabel-

la Ferrari, Christophe Honoré, Marisa Paredes, Mike Figgis, Nandita Das, Pablo Trapero, du chorégraphe et réalisateur marocain Lahcen Zinoun et enfin de la radieuse Fanny Ardant qui n’a pas manqué d’humour en déclarant le festival ouvert en langue russe. La machine à rêves s’est enclenchée…et dès aujourd'hui, bonjour projections de films, master class, et soirées ! ■ La rédaction

Nour-Eddine , Saïl, Vice Président

Délégué de la Fondation du Festival et Directeur du Centre Cinématographique Marocain. /SEM

Said Taghmaoui, auquel un hommage sera , rendu mardi 8 décembre, a monté les marches vendredi soir. /SEM

,Les deux présentateurs de la cérémonie d'ouverture, Fayrouz Karaouani et Ali Baddou FIFM.

La légende du football Aziz , Bouderbala en compagnie des /SEM

comédiennes Bouchra Ijork et de Majida Benkirane fifm. /SEM


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in & out

L'équipe de "The Man Who Sold The , World", film marocain sélectionné en compétition officielle. /SEM

Nour-Eddine Lakhmari et Anas El , Baz sur le tapis rouge. /SEM

Les photographes se , ruent... vers les étoiles.

Cécilia (ex-épouse du , Président français Nicolas

Sarkozy) et Richard Attias. /SEM

/SEM

Le maestro Mouha , Oulhoussine. /SEM

Le célèbre photographe et , réalisateur français Yann Arthus

Khadija , Assad et son

Bertrand, dont le documentaire "Home" sera diffusé dimanche soir à la place Jemaa El Fna (18h). /SEM

époux Saadallah Aziz. /SEM Ferkous... tout , simplement. /SEM

,

Le jury de la 9ème édition du FIFM au grand complet. /SEM


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l'interview

“Le Maroc produit annuellement une quinzaine de longs métrages et de 80 à 100 courts métrages(... ) Aujourd'hui, plus de 15% des films présentés au Maroc sont marocains, derrière les films américains, indiens et égyptiens(..). Des films marocains comme CasaNegra, de Nourredine Lakhmari -(en photo)-, ou Amours voilées, d'Aziz Salmy, ont été vus cette année par plus de 250.000 spectateurs au Maroc” Nour-Eddine Saïl, directeur du centre cinématographique marocain (CCM), à l'Agence France Presse.

“Le festival a choisi l'innovation, le progrès et la jeunesse”

N

our-Eddine Saïl, Vice Président Délégué de la Fondation du Festival et Directeur du Centre Cinématographique Marocain décrypte les acquis et les nouveautés de la 9ème édition du Festival International du Film de Marrakech qui s'est ouvert hier soir. INTERVIEW. Q: Monsieur Nour-Eddine Saïl, le rideau s’est ouvert sur la 9ème édition du Festival de Marrakech. Quelles sont les nouveautés de cette année ?

D’abord il y a tous les acquis que le festival du film de Marrakech garde et capitalise définitivement, des acquis très simples et très forts. Les films de la compétition sont vraiment très pointus. Le jury est d’un très, très haut niveau, présidé par un immense cinéaste, Abbas Kiarostami. Le pays que nous avons invité cette année, la Corée du sud, est un pays cinématographiquement très puissant, même si c’est un petit pays. Cela constitue pour nous, marocains, un vrai modèle. Nous serions très heureux que le cinéma marocain arrive à réaliser ce que le cinéma sud coréen a réalisé en trente, quarante ans. Voilà les constantes. A côté de cela, cette année nous nous sommes inspirés de ce qui s’est passé il y a deux ans, une leçon magistrale de cinéma donnée par un très grand cinéaste, Martin Scorsese. On s’est dit qu’il fallait travailler davantage dans ce sens. L’année dernière, on s‘est préparé, et cette année nous avons quatre leçons magistrales de cinéma données par Emir Kusturica, Chrisopher Doyle, qui est l’un des plus grands chefs opérateurs du monde, Jim Jarmusch, cinéaste de grand talent du cinéma indépendant américain, et le mexicain Alfonso Cuarón: quatre leçons, quatre tempéraments, quatre visions du cinéma. Cette année, nous avons voulu également approfondir ce sillon de la pédagogie cinématographique. Nous avons amélioré le principe de cinéma pour les non et malvoyants, qui a été un grand succès l’année dernière. Petite

,Nour-Eddine Saïl, Vice Président Délégué de la Fondation du Festival et Directeur du CCM. nouveauté cette année: il y a un film marocain qui sera doublé pour les non et malvoyants, un des plus grands succès du cinéma marocain, A la recherche du mari de ma femme de Abderrahmane Tazi. Cette année, exceptionnellement, le président de la fondation du festival de Marrakech, le Prince Moulay Rachid, a eu une très belle idée: accorder au cinéma une journée dédiée à l’environnement, le 6 décembre. Nous allons donc présenter des films ayant directement trait à l’environnement, pour montrer que le Festival International du Film de Marrakech accompagne les problèmes mondiaux qui s'y posent. Dans ce cadre, nous allons présenter un très grand film à la place Jamâa El Fna, qui a été présenté à l’ouverture du festival de Cannes: Home de Yann ArthusBertrand. Je m'attends à un très grand succès sur cette immense place, qui constitue une sorte de mythe pour le festival de Marrakech. Q: Plusieurs films marocains ont été produits cette année, mais un

seul d’entre eux a été sélectionné, The Man Who Sold The World des frères Nouri. Le choix a-t-il été difficile ?

Le cinéma français fait 240 films par an et nous n’en avons choisi qu’un. Le cinéma américain en produit 500, et nous n’en avons choisi qu’un. Ce n’est pas parce que l’on prend un film que c’est mérité ou pas. Il y a 15 pays, 15 films. Le Maroc est en compétition, cette année, avec un film produit par deux jeunes réalisateurs qui travaillent à l’avantgarde du cinéma. Je pense que le comité de sélection a eu la main heureuse en choisissant l’innovation, le progrès et la jeunesse. Q: Vous l’avez dit plus haut, le festival a initié l’année dernière une première mondiale: le dispositif pour non et malvoyants. Ces derniers auront-ils accès à plus de projections cette année ?

Bien sûr. Nous sommes en train de multiplier le nombre de films pour qu’ils puissent en bénéficier. Nous espérons qu’à l’avenir, il y aura autant de films pour non et malvoyants que pour les autres. C’est une

/DR

volonté, une ambition. On y travaille. Q: Quand verra-t-on cette méthode appliquée dans les salles du Royaume ?

Vous savez, cette méthode n’est appliquée que dans très peu de salles à travers le monde. Le Maroc n’est ni en avance ni en retard dans ce domaine. La conscience des solutions à venir commence toujours par de toutes petites choses, et cela évolue petit à petit. Nous oeuvrons pour qu'à l’avenir, de plus en plus de publics différents jouissent des mêmes avantages. Grâce au Festival du film de Marrakech. le Maroc est en train de s’inscrire dans le même sillage que les autres pays. ■ Saïda Sibari / Marion Despouys

En partenariat avec Rabat Chaîne Inter


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RÉCOLMPENSE. Le Parlement européen a décerné le 3ème Prix LUX au

drame français Welcome du réalisateur Philippe Lioret, a annoncé fin novembre l'institution européenne. Welcome, qui raconte comment un maître-nageur se lie d'amitié avec un réfugié kurde, a été préféré à Eastern Plays de Kamen Kalev (Bulgarie, Suède) et à La Révélation de Hans-Christian Schmid (Allemagne, Danemark, Pays-Bas). Sorti en France le 11 mars dernier, Welcome a attiré 1,18 million de spectateurs dans les salles françaises. www.europarl.europa.eu

à chaud

James Cameron revient le 18 décembre avec Avatar RECORD. Voilà douze ans que le cinéaste canadien James Cameron n'avait pas réalisé un nouveau long métrage.

Le film le plus cher de l'histoire du cinéma Et après tant d'années d'absence, il a choisi la date du 18 décembre prochain pour revenir avec son nouveau film Avatar (en sortie mondiale), une fresque épique qui s'annonce comme le film incontournable de cette fin d'année.

320

millions de dollars Avec un budget avoisinant les 320 millions de dollars, Avatar est devenu le film le plus cher de l'Histoire du cinéma mais déjà deux suites auraient été annoncées par l'australien Sam Worthington, l'acteur principal du film.

,"Avatar" sera prochainement dans nos salles.

En gestation depuis 1994, le film est la première réalisation de fiction de James Cameron depuis son mythique Titanic, devenu le plus gros succès du cinéma mondial (1,8 milliard de dollars au box-office en 1998). De son propre aveu, le réalisateur a souhaité attendre les nouveaux progrès en matière de technologie avant de se lancer dans le projet. La grande majorité des scènes

/DR

ont ainsi été tournées en images de synthèse pour créer la planète Pandora, sur laquelle se déroule l'histoire: Sam Worthington y joue Jake Sully, un ancien soldat devenu paraplégique, au coeur d'une guerre d'invasion de la planète Pandora. Grâce à un programme de l'armée, Jack prend la forme d'un indigène de la planète afin de se fondre parmi les extraterrestres et y récolter des informations. Mais à leur contact, ses certitudes sur le but de cette guerre vont être bouleversées. Pour l'occasion, James Cameron retrouve Sigourney Weaver, qu'il avait déjà dirigée en 1986 dans Aliens, le retour et donne leur chance à deux acteurs encore méconnus, Sam Worthington (Terminator Renaissance) et Zoë Saldaña (Star Trek XI). Michelle Rodriguez (Fast and Furious) et Stephen Lang (Public Enemies) complètent le casting. Attendu par des millions d'amateurs de science-fiction, Avatar a déjà battu son premier record: la bande-annonce du film, mise en ligne le 20 août dernier a été visionnée plus de 4 millions de fois sur le site Apple.com, en l'espace d'une journée!

Alec Baldwin a annoncé vouloir mettre un terme à sa carrière de comédien, lors d'une interview au magazine Men's Journal. Baldwin en bad Actuellement sur le tournage de la série 30 Rock dans laquelle il triomphe, (il a obtenu deux Golden Globe et un Emmy Award), il affirme vouloir quitter les plateaux de tournage à la fin de son contrat en 2012. L’ancien mari de Kim Basinger a notamment déclaré que sa carrière avait été “un échec total”. Et il est vrai qu'il n’a jamais

Alec Baldwin.

Parmi sa filmographie, Beetlejuice de Tim Burton ou À la poursuite d'Octobre Rouge John McTiernan font partie de ses grands succès au cinéma.

,Donald Trump.

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CASTING. Donald Trump pour-

rait faire une apparition dans Wall Street 2. En effet, le richissime homme d'affaires, reconverti dans la télévision pourrait apparaître totalement dans son élément dans Wall Street 2, le prochain film d'Oliver Stone aux côtés de Michael Douglas, Shia LaBeouf qui a lâché ses jouetsrobots, Josh Brolin, Susan Sarandon et Franck Langella. Selon le site FilmGecko, il s'agirait d'un simple clin d'oeil du milliardaire américain. Wall Street 2, est prévu pour le 21 avril 2010. ■ La rédaction  EN BREF

■ La rédaction

RÔLE. Nicolas Cage hésite à reprendre le rôle de Johnny Blaze pour un Ghost Rider numéro 2. L'acteur américain qui tenait le rôle principal dans Ghost Rider en 2007, a affirmé lors d'une interview à MTV que sa participation à la suite n'est pas assurée pour le moment. Le premier film, avec Eva Mendes, avait réalisé 220 millions de dollars au box office mondial. Le nouveau réalisateur David Goyer espère faire beaucoup mieux que Mark Steven Johnson en adoptant le comic éponyme créé par Roy Thomas sous un angle tout à fait différent.

tenu les premiers rôles dans ses films acclamés par la critique:

“Le but de l'industrie, c'est d'être en vedette dans un film dans lequel ta performance agit comme une force motrice et que le long-métrage en question soit un éclatant succès critique ou commercial. Ça ne m'est jamais arrivé...”

Donald Trump pourrait faire une apparition dans "Wall Street 2"

wwww.avatarmovie.com

Alec Baldwin veut en finir avec le cinéma CARRIÈRE. L'acteur américain

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L'acteur Alec Baldwin à le remise des Emmy Awards à Los Angeles le 20 , septembre 2009. /DR

Cependant, bien que sa carrière cinématographique soit effectivement au point mort, Alec Baldwin est un homme serein. Sa série 30 Rock car-

tonne...et c’est bien lui qui aura le suprême honneur de co-présenter la cérémonie des Oscars 2010. ■ La rédaction

ADAPTATION. Le studio de cinéma Miramax prévoit une adaptation de Solar, le prochain roman de Ian McEwan (photo). Miramax a d'ores et déjà sécurisé les droits pour le prochain roman du britannique Ian McEwan, rapporte le site Pajiba. Le livre ne sortira qu'en mars 2010 dans les pays anglo-saxons et sera centré sur un prix Nobel de physique dont la vie affective part à la dérive.


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FIFM

samedi 05 décembre 2009

détente mots-fléchés du jour Elle glapit

Autre rappel

Palpable Cadreur Incriminer

Amoindrie

Pot de chef

Réunit

Imiter Hugo

18 Casablanca 12

Apéro

Plan incliné Fait original

Entichés

Inaction

A bibi

Rentrée

Au pied

21 Oujda 8

19 13 Tanger 19 11 Rabat

météo 23 8 Agadir

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19 Fès 7

21 9 Marrakech

Objets curieux Remise

Baroque ?

Bien née

Au gui le neuf !

Optimal

Achevé

Célébrités

Case, dépense

On le décline

Céréale

Ceci, ici

Dans la monnaie A proximité

Salutaire

“A BRAS LE CORPS”. Signification: Affronter un adversaire ou une difficulté. Origine: Au XVe siècle, cette expression se rencontrait sous la forme “à bon braz le corps”. Le “corps” représentant le torse, c’est surtout dans la lutte que l’on employait ce terme pour figurer qu’un des combattants attrapait son rival par le torse, donc entièrement. On trouve également dans cette formulation une certaine idée de volonté et de détermination. C’est pourquoi on l’utilise de nos jours pour figurer qu’une personne fait face à un ennemi ou à des difficultés, qu’elle ne les évite pas.

Dakhla 20 16

A vu le jour Avant la date

Médicis ?

Bien petit

expression

Gelée royale

Sont au large

A bien du mérite

master rings

sudoku Le jeu Sudoku est un puzzle de 9x9 cases composée de neuf sous-grilles 3x3, certaines déjà remplies. Le but du jeu est de remplir les cases vides, en mettant un chiffre par case, de sorte que chaque colonne, ligne et région contiennent une fois seulement chaque chiffre de 1 à 9.

6 1 3 9 7 4 2 8 1 9 4 9 8 1 4 3 5 8 6 2 7 3 2 8 3 1 9 7 2 6 Niveau : Facile

6 8 7 9 5

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2 8

8

9 5 1 8 2

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5

3 9 7 1 6 2 Niveau : Moyen

Bélier

tant les trois conditions suivantes: • Dans chaque anneau (un des cercles concentriques) doivent figurer tous les chiffres de 1 à 8 sans répétition. • Dans chaque diamètre doivent figurer tous les chiffres de 1 à 8 sans répétition. • Les sommateurs (cercles oranges) contiennent la somme des 4 chiffres figurant dans les rayons correspondant. (Niveau facile)

5 1

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master dominos

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horoscope du jour

BUT: Il s’agit de compléter la grille en respec-

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Las planètes risquent de provoquer des contretemps imprévus, sur le plan financier. Veillez à ne pas faire des promesses imprudentes, sous l’empire de vos tendances quelque peu chimériques. Certaines personnes pourraient vous prendre au mot. Et, si vous êtes dans l’incapacité de tenir vos engagements, vous détruiriez la bonne opinion que l’on a généralement de vous. Alors, prudence sur vos propos !

1

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Taureau

2

Jupiter va ouvrir une période favorable à la prospérité. La chance sera cette fois à vos côtés, et même une chance exceptionnelle. Tâchez tirez parti, au mieux, de cette aide céleste !Vous pourrez enregistrer aujourd’hui des succès professionnels appréciables. Vous vivrez de bons moments d’enthousiasme et connaîtrez l’ivresse de la réussite .

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3 9 7 212 1 6 2

NiveauGémeaux : Moyen

BUT: Il s’agit de compléter la grille à l’aide des pièces manquantes se trouvant au dessus de la grille, en respectant les deux conditions suivantes: • Dans chaque ligne doivent figurer tous les chiffres de 0 à 6 sans répétition. • Dans chaque colonne doivent figurer tous les chiffres de 0 à 6 sans répétition. N.B: Chaque pièce de domino n’existe qu’une et une seule fois dans la grille. NIVEAU 3 (FACILE)

Vous serez dans le collimateur des astres. Il est certain que vous allez traverser une journée mouvementée qui mettra vos nerfs à vif. Attachezvous surtout à exprimer ouvertement ce que vous pensez, au lieu de ruminer intérieurement tous vos griefs. Cela évitera de brusques explosions de colère, aussi négatives pour votre entourage que pour vous .

Cancer Attention aux astres Neptune et Uranus ! Le premier pourra par moments vous rendre très euphorique, au point de négliger vos comptes et de vous retrouver avec un découvert important. Le second vous soufflera des envies de dépenses nettement au-dessus de vos moyens. Si vous cédez à l’appel de ces sirènes, vous en aurez ensuite pour des mois à retrouver

l’équilibre .

Lion C’est côté coulisses, qu’il faudra vous voir. Evidemment, certains ne seront pas au fait de vos agissements et vous jugeront peut-être, mais vos relations amicales vous comprendront tout à fait, et leur admiration sera bien réelle. Car seul le résultat comptera !

Vierge Grâce au bon influx de Pluton, vous aurez de vous-même une meilleure opinion, et vous jugerez plus sainement vos possibilités financières. Sachez faire les bons choix qui vous mèneront au succès. La journée vous vaudra des chances appréciables dans le maniement de l’argent, et les spéculations en général. Ils avantageront également les loisirs, la vie relationnelle, les voyages ainsi que le règlement de problèmes en relation avec l’argent .

Balance Bonne entente avec vos collaborateurs ! Des échanges d’idées enrichissants, relations étroites. Vos rapports avec vos supérieurs hiérarchiques seront également pleins d’aménité, ce qui ne sera pas négligeable. Seuls les sujets du premier décan se trouveront confrontés à des tensions, des conflits assez musclés, surtout s’ils ne savent pas faire la part entre leur vie professionnelle et leur vie amoureuse .

Scorpion L’influence de Mercure, planète de l’intelligence et de la communication, va vous aider sur le plan financier. En premier lieu, elle vous soufflera des idées inédites qui vont vous permettre de beaucoup mieux gérer votre budgetou, dans quelques cas, de mieux rentabiliser votre travail. De plus,

Mercure ainsi placé sera particulièrement favorable aux négociations financières. Ce sera donc le moment de rencontrer votre banquier .

Sagittaire Jupiter vous poussera à améliorer votre situation professionnelle. Seulement, certains collègues ou collaborateurs jaloux s’arrangeront pour vous mettre des bâtons dans les roues. Si vous êtes à la recherche d’un associé idéal, vous pourriez le trouver aujourd’hui. mais il vous arrivera aussi d’avoir des difficultés pour travailler en équipe .

Capricorne Au vue de l’affluence planétaire dans le secteur argent, on pourrait, aujourd’hui, et sans trop se tromper, affirmer que ce secteur sera très opportun cette fois. Les astres devraient vous aider à rétablir l’équilibre financier. Ces deux planètes bénéfiques vont en effet vous fournir l’opportunité d’améliorer vos revenus. Un peu de patience, et vous allez récolter le fruit de vos efforts .

Verseau Dans le travail, privilégiez pour l’instant la qualité plutôt que le rendement. Ralentissez un peu le rythme et renforcez les acquis, sinon vous risquez de passer devant la porte dans la hâte de la chercher. Alors, prudence !

Poissons Vous aurez encore intérêt à surveiller de plus près votre équilibre financier, et à contrôler vos envies de dépenses. Si vous avez un achat important à faire, ou des placements à revoir, réfléchissez longuement avant d’agir. De plus, vous devriez vous méfier des personnes qui donnent des conseils à la légère, sans savoir vraiment de quoi elles parlent .



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