L'Officiel FIFM 2009 n°02

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Interview. Mélita, la dame de coeur du FIFM <

p/08

Compétition. The man who sold the world et Northless projetés aujourd'hui <

p/4 ■ Illustration. /AUFAIT

■ DR

LE JOURNAL OFFICIEL DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH 2009 • Edition du dimanche 6 décembre 2009 • n°2

Focus : Le cinéma vert a le vent en poupe

in&out

■ Photo montage: La délégation Sud-coréenne . /AUFAIT-SEM

chut! p/10 Le parrain, Apocalypse Now, Pulp Fiction... Ils ont tous leurs secrets de tournage

p/11

Hommage au cinéma Sud-Coréen

p/12-13

Un défilé de stars

à-chaud

p/14

L'Officiel du FIFM est édité par

Quotidien des actifs urbains

www.aufaitmaroc.com

marrakechmétéo min

8

max

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• Le cinéma sud-coréen est à l’honneur. Un hommage en présence d’une délégation composée de plusieurs cinéastes lui sera rendu. En parallèle, plus de quarante films coréens seront projetés dans plusieurs salles à Marrakech.

• p/06-07 >

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DIRECTEUR DE PUBLICATION: REDA SEDRATI / DEPOT LEGAL 65-06 / EDITION SPÉCIALE FIFM ÉDITÉE PAR AUFAIT

Le sort de Batman 3 scellé en janvier prochain

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FIFM

dimanche 06 décembre 2009

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH

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Le jury, réuni au grand complet samedi matin, pour une photo fraternelle, dans la joie et la bonne humeur. De gauche à droite, rangée du haut: Christophe Honoré, Lahcen Zinoune, Pablo Trapero, Elia Suleiman, Mike Figgis. Rangée du bas: Isabella Ferrari, Marisa Paredes, Abbas Kiarostami, Nandita Das, Fanny Ardant. /SEM

 L'OFFICIEL DU FIFM Edité par devocean S.A, société certifiée ISO-9001 version 2008 (Bureau Veritas International) RC : 157283 Patente : 36390935 IF : 1104850 Impression: Maroc Soir Directeur général: Brahim Sedrati Directeur de publication : Reda Sedrati Rédactrice en chef: Soundouss El Kasri Secrétaire de rédaction : Muriel Tancrez Planification & correction: Wafae M’rabet, Reda Samie, Farida Ouazzani, Alexandra Girard Journalistes : Imad Bentayeb, Marion Despouys, Malika Guillemain-Loudifa, Rechad Otmane-Tani Photographie: Sami Elmekkaoui Infographie: Mounim Souibi, Yassine Ouali Responsables commerciaux : Zakia Aalla, Mathieu Bihan Administration: Imane Rajraji, Taoufik Benayad Responsable distribution : Abdelhakim Saidi Contacts: Tél: 0522 39 92 55 / 77 / 87 Fax: 0522 39 93 78 E-mail: info@aufaitmaroc.com Site: www.aufaitmaroc.com

COLLEGIAL Edito A l'heure du matin clair

L'insolente créativité du cinéma Sud-Coréen Après l’Egypte, l’Italie ou l’Angleterre, embarquement cette année à destination de la Corée du Sud. Films classiques sublimant tradition et culture du pays du matin calme, ou bien nouvelle vague exprimant la soif de liberté de jeunes réalisateurs. Après vingt ans de dictature, la cinématographie sud-coréenne fascine par son dynamisme, sa créativité et son esthétisme. Soutenue par

une vraie volonté politique, l’industrie du cinéma en Corée du Sud produit une soixantaine de films par an, qui vont jusqu'à concurrencer de manière insolente, le cinéma américain sur son propre sol. Le Festival a aujourd’hui l’honneur d’accueillir certains de ses plus prestigieux ambassadeurs, tels Im Kwon-taek, figure majeure des films coréens de style classique (Sopyonje) médaillé par l’Unesco pour son œuvre, et dont le film Strokes of fire sera projeté à 20h au Palais des Congrès, ou encore Park Chan-wook, Prix du Jury du Festival de Cannes 2009 pour Thirst, Ceci Est Mon Sang.

Des marocains tout aussi talentueux Un autre temps fort de la journée sera marqué par la projec-

tion du film en compétition officielle The Man who sold the world, deuxième long-métrage de Swel et Imad Noury, remarqué au même titre que le prometteur Heaven’s Doors au Festival de Berlin en 2006.

L'environnement s'invite aussi au FIFM

Enfin, ce dimanche, à la veille de l’ouverture du Sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique, le FIFM a tenu à consacrer sa “journée verte” aux films documentaires Le Syndrome du Titanic de l’ancien présentateur d’Ushuaia, Nicolas Hulot, et Home, du célèbre photographe Yann Arthus-Bertrand. Bonne journée à tous et à demain pour d’autres rendezvous ! ■ La rédaction


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Programme du jour ► Palais des congrès Salle des Ministres

► Home

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Nom, il ne s'agit pas d'un tableau de maître mais d'une formation graphique sur le lac Baïkal gelé (Sibérie, Russie). L'image est tirée de Home, le film de Yann Arthus-Bertrand diffusé gratuitement le 5 juin dernier lors de la Journée Mondiale de l'Environnement, dans cinq continents simultanément, et sur tous les supports (web, télé et cinéma) Le célèbre photographe, revêtant cette foi la casquette de réalisateur a survolé une soixantaine de pays pour « contempler ce qu'il nous reste » de la terre, et nous rappeler combien elle est en danger. Comble de l'efficacité environnementale, la pollution générée par le tournage fut "compensée carbone".

► Cinéma Le Colisée

• 11h00 : Northless - (1h35) • 14h30 : The Man Who Sold The World - (1h48)

• 11h00 : Peppermint Candy (2h09) - vostf

• 14h00 : Thirst - (2h13) - vostf • 17h00 : Castaway On The Moon - (1h56)

• 17h30 : Home - (2h)

KIMA RESORTS

• 20h00 : The Man Who Sold The World - (1h48) • 22h30 : Northless - (1h35)

► Cinéma Megarama

U N E

R E S I D E N C E

T O U R I S T I Q U E

U N I Q U E

• 14h30 : The Brotherhood Of War - (2h27) - vf

• 20h00 : Hommage au Cinéma Sud-Coréen Strokes Of

En plein cœur de Marrakech, un concept de médina écologique moderne aux pieds de l’Atlas. Tous les services hôteliers 5 étoiles sont offerts aux propriétaires.

Fire - (1h57)

► Palais des congrès Salle des Ambassadeurs • 10h00 : The Oldest Son -

(1h55) - vostf et vosta

• 12h00 : Village Of Haze -

• 17h30 : An Inconvenient Truth - (1h38) - vf

(1h31) - vosta

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Une rentabilité financière supérieure à . Venez découvrir vos appartements décorés et meublés luxueusement à partir de :

• 20h00 : Le Syndrome du Titanic - (1h33) - vo • 14h00 : This Charming Girl -

• 22h30 : Home - (2h)

• 17h00 : Flowers In Hell - (1h40)

► Place Jemaa El Fna

(2h) - vosta - vosta

F 1: 1 416 000dhs F 2: 2 071 000dhs

• 18h00 : Home - (2h) - vo en présence du réalisateur Yann Arthus-Bertrand

• 19h00 : Flame In The Valley -

DEVOCEAN

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(2h13) - vostf

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• 21h00 : Prince Yeonsan -

tel : + 2 1 2 6 6 2 7 2 9 8 1 / + 2 1 2 6 1 1 6 5 6 8 2 / + 2 1 2 6 1 1 4 2 2 0 8 Zone touristique A g da l Lot 4 B Ma r a ke ch


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compet' "The man who sold the world", de Swel & Imad Noury » THE MAN WHO SOLD THE WORLD (MAROC)

charge pour autrui - annonce à Ney qu’il est tombé fou amoureux d’une jeune fille, Mimi, qui l’aime réciproquement. Alors que tout pourrait le mener à un bonheur parfait, X ressent alors sur ses épaules tout le poids du monde dans cette ville rongée par la guerre. En retard dans son travail et alors même qu'il est sur le point de se marier, X multiplie les efforts et sombre peu à peu dans une folie accentuée par la fatigue. Perte de raison, amour passionnée et destin immuable sont ainsi au cœur de cette histoire de Dostoïevski revisitée façon fantastique. Appuyé par une avance sur recettes de 3,5 millions de Dh par le CCM et produit par Prod Action, T he Man who sold the world vient aussi de recevoir le soutien de la SNRT. ■ Muriel Tancrez

 BIO & FILMOGRAPHIE Réalisateurs:

Swel et Imad Noury Interprètes : Said Bey, Fehd Benchemsi, Audrey Marnay, Latifa Ahrrare, Hassan Midiaf, Hakim Noury, Majdouline, Samia Berrada Durée : 108 minutes Projection : Dimanche 6 décembre à 14h30

,Image issue du film The man who sold the world.

/DR

FOLIE. Ecrit d'après le roman de Fedor Dostoïevski Un coeur faible , le film marocain The man who sold the world est un de ces longs métrages qui aborde la barrière avec la folie, barrière que chacun peut fran-

chir, à tout moment. L'action prend place dans une ville inconnue dans un pays inconnu marqué par une guerre qui ne finit pas. X et Ney sont deux jeunes collègues de bureau et partagent

un même logement. Ils ont pour tâche, rébarbative, de copier des documents administratifs dans un ministère. A quelques jours du Nouvel An, X - jeune homme anxieux qui craint toujours d'être une

Swel (né en 1978) et Imad (né en 1983) Noury sont deux jeunes réalisateurs marocains nés à Casablanca. Leur père n'est autre que le réalisateur et acteur Hakim Noury. Les deux frères ont réalisé ensemble trois courts métrages (Coupable, No secrets, Album de familia), The man who sold the world (2009) est leur second long métrage, après Heaven's doors en 2006 qui avait été copieusement applaudi à la Berlinale 2006.

"Northless", de Rigoberto Perezcano FRONTIERES. Le thème du fran-

» NORTHLESS (MEXIQUE)

Réalisateur:

Rigoberto Rerezcano Interprètes : Harold Torres, Sonia Couoh, Alicia Lagunes, Luis Cárdenas Durée : 93 minutes Projection : Dimanche 6 décembre à 11h00

chissement des frontières et de l'espoir d'une vie meilleure au nord ne semble pas prêt de se tarir, malgré le nombre de longs métrages traitant du thème. Attiré par le nord, Andrés -un jeune fermier de Oaxaca-, ville du sud du Mexique, essaie à plusieurs reprises de traverser la frontière vers les ÉtatsUnis. Mais à chaque fois, la soif et le désert le contraignent à abandonner son rêve sous peine de mourir en cours de route. Quand il se retrouve à Tijuana, il se lie d'amitié avec deux femmes, Cata et Ela. Contraint de rester du “mauvais côté” de la frontière, il retourne à plusieurs reprises à leur amitié et leurs soins. Néanmoins hanté par son rêve de vivre au nord, il tente encore -en guise d'ultime tentative- de traverser, en échafaudant cette fois-ci des plans surréalistes. Une histoire de rêves, de rencontres entre classes et ethnies... Une histoire humaine finalement, qui a d'ores et déjà

 BIO & FILMOGRAPHIE

,Image issue du film Northless.

/DR

été primée, notamment par la mention spéciale du jury à l'International Middle East Film Festival d'Abu Dhabi 2009,

dont le président du jury était -comme au FIFM cette annéeAbbas Kiarostami.

■ Muriel Tancrez

Né à Zaachila, dans l'état mexicain de Oaxaca, Rigoberto Perezcano a commencé sa carrière comme documentariste, puis s'est mis à explorer les frontières entre la narration et le documentaire. En tant que scénariste et réalisateur, il est l'auteur de XV en Zaachila (documentaire de 2002) nominé pour un prix Ariel du meilleur documentaire court. Northless est son premier film long métrage.


Chaque matin, une nouvelle rencontre avec l’information

aufait, c'est chaque jour 45 000* exemplaires distribués par notre réseau de colporteurs à Casablanca, Rabat, Salé, Marrakech, Fès et Tanger du lundi au vendredi. (* source OJD Maroc).


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pleins feux

1.880

C'est le nombre d'écrans de cinéma répertoriés sur l'ensemble du territoire Sud-coréen pour une population de 49 millions d'habitants. Au Maroc le nombre d'écrans atteint difficilement 90. A bon entendeur!...

Bienvenue au cinéma du matin clair

A

ujourd’hui , la Corée du Sud est, avec l’Inde et la Chine, un des rares pays à pouvoir résister à la «suprématie » cinématographique américaine. Les films sud-coréens déroutent par leur esthétisme baroque, un penchant évident pour le sexe et la violence, mais aussi par cette poésie teintée de nostalgie d’un passé encore douloureux. PANORAMA. Le pays du matin clair connait depuis quelques années un bouillonnement cinématographique sans précédant. Le cinéma sud-coréen

,Old Boy de Park Chan-Wook.

/DR

est devenu, à travers le temps, une industrie très dynamique et diverses écoles, aujourd’hui, y cohabitent. Le premier âge d'or du cinéma coréen Des films classiques, qui se fondent sur les traditions et la culture coréenne à côté d'une nouvelle vague de jeunes réalisateurs, plus ancrés dans le monde moderne. Si la majorité de la production cinématographique de la péninsule se destine à un public d'adolescents, on retient tout de même chaque année un nombre important de grands films. On comprend donc pourquoi les films sudcoréens se taillent une part de plus en plus importante dans les sélections des différents festivals internationaux. Pourtant il ne reste, aujourd’hui, pratiquement rien des 150 premiers films coréens, tournés sous l’occupation japonaise avant la Deuxième Guerre Mondiale, sauf le souvenir du mythique Arirang (1926), œuvre muette aux relents patriotiques de Na Ungyu, où un fou tue le soldat étranger, qui a violé sa sœur, avant de mourir en prison. En 1945, le pays est libéré de l’occupant nippon pour passer en partie sous une tutelle américaine, qui influencera durablement la production cinématographique. Pendant la guerre de Corée (1950-1955), chaque camp réquisitionne des moyens matériels et humains pour nourrir sa propagande (John Ford viendra même y tourner deux films). Une créativité sous haute surveillance A la fin du conflit, qui entérine la division en deux Etats, commence alors au Sud le premier âge d’or du cinéma coréen. On construit à Séoul les plus grands studios d’Asie : les

,A bittersweet Life de Kim Jee-won.

/ DR

réalisateurs les plus connus de l’époque se nomment Shin Sang-ok (brimé par le gouvernement puis un temps kidnappé par les Nord-Coréens !), Kim Ki-young ou Yoo Hyeonmok auteur de Une balle perdue », 1961. Leurs scénarios s’inspirent

,The Host

-ho. /DR

de Bong Joon

surtout de la culture traditionnelle ou témoignent des drames successifs que vient d’endurer la population. En 1960, un coup d’état militaire porte au pouvoir le général Park Chung-hee, qui va s’y

maintenir près de 20 ans. Les autorités de l’époque imposent alors une culture de masse dite “politique des 3S” : Screen, Sex & Sport (écran, sexe et sport: la télévision est encore très rare). Des quotas minimaux stimulent une énorme production de films de série B à petit budget, les “quota quickies”, surtout des mélos à tendance vaguement érotique et des films pour adolescents, sous les yeux d’une censure particulièrement contraignante face à toute idée anti-gouvernementale, anti-libérale ou anti-américaine. Le futur grand réalisateur Im Kwon-taek réalise ainsi jusqu’à huit films par an, œuvres qu’il reniera ultérieurement ! Après quelques émeutes sporadiques sauvagement réprimées (révolte d’ouvriers à Kwangju en 1980), la population profite de l’organisation des Jeux Olympiques à Séoul pour obtenir une certaine libéralisation. Ainsi, la censure est abolie en 1988 et Park Kwang-soo, dans La République noire (1990), dénonce la brutalité policière dans une cité minière avant l’avènement d’un gouvernement civil en 1993 et l’éclosion d’une génération de créateurs


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pleins feux d’un bon faussaire, souvent avec un conformisme appliqué voire lassant. Dans le registre de la comédie romantique, citons cependant Gwak Jae-yong pour My Sassy Girl et Lee Hyeong-seung pour Il Mare (2000). Rappelons aussi le rayonnement des comédiens coréens dans les autres pays asiatiques, surtout au Japon (comme l’acteur Bae Yong-joon, vedette de la série télévisée Sonate d’hiver). Le secteur de l’animation apporte son lot de réussites avec Mari Iyagi (2002) de Lee Sung-gang, conte poétique au rythme contemplatif, Oseam de Seong Baek-yeop, primé à Annecy en 2004 ou Wonderful days de Kim Moon-saeng.

,Mary Iyaji de Lee Sung-gang.

/DR

influencés par l’étranger, formés au court-métrage et à la télévision. Une grande partie de la production contemporaine se compose de films genre grand public (policiers contre gangsters “chopoks” équivalents des yakuzas japonais, mélodrames, fantastique...) calqués sur le modèle hollywoodien ou inspirés des scénarios de jeux vidéos, où l’on ne décèle pas encore de touche singulière (à la différence des apports chinois dans la scénographie des combats). L’accent est surtout porté sur la performance visuelle, parfois avec le talent

Une nouvelle crue d'enragés du cinéma coréen Les réalisateurs sud-coréens vont, cependant être confronté à la réticence du public vis à vis des films teintés de critique sociale. De ce fait, de plus en plus de jeunes réalisateurs vont se servir des films de genre pour se libérer des traumatismes liés aux années de sacrifice de l'après-guerre sud-coréen. De ce mouvement insolite et de plus en plus populaire, du reste, vont émerger des réalisateurs comme Park Chan-wook, qui est aujourd'hui considéré comme une vraie star, tant dans son pays qu' à travers le monde. Autour de ce réalisateur va

,Printemps été automne hiver et printemps de Kim Ki-duk.

/DR

,Memories of Murder de Bong Joon-ho. se former une vraie famille du cinéma coréen pour constituer aujourd'hui une sorte de nouvelle vague des enragés du cinéma coréen qui, par le biais de films parfois gore et malsains, vont réussir à critiquer une société en pleine mutation et en quête d'identité. Encadré

/DR

rée et six fois primé aux derniers Korean Film Awards

ching girl, version cybercaféhot du conte d’Andersen

Hur Jin-ho (né en 1963) Sur un versant plus mélodramatique, avec Christmas in August et le très attachant April snow; histoire d’amour contrarié remarquablement interprétée.

Kim Jee-won (né en 1964) Auteur de Deux Sœurs, thriller psychologique éprouvant, couronné à Gérardmer en 2004. Cependant, il est plus connu grâce à son film A bittersweet Life produit en 2004 et présenté, hors compétition, en sélection officielle au Festival de Cannes et en compétition au festival du film asiatique de Deauville 2006

Les grands réalisateurs Sud-Coréens Im Kwon-taek (né en 1936) Maître incontesté du cinéma national, Im Kwon-taek fait le lien avec la période historique précédente. Initiée au temps des “quota-quickies”, sa production pléthorique a fait l’objet d’une rétrospective au Festival des Trois Continents dès 1989 et à Paris en 2001. De la centaine de réalisations, on évoquer la très belle Mère porteuse, Chanteuse de Pansori et Chant de la fidèle ChunMy hyang. Opéras , sassy girl de Gwak Jae-yo ng. /DR douloureux issus de la tradition culturelle, filmés Im dans une veine classique, et le Sang-soo (né en 1962) plus stimulant Ivres de femmes Auteur de Une femme coréenet de peinture (2002, Prix de la ne qui bouscule l’image tradimise en scène à Cannes), où les tionnelle de l’épouse et de The sentiments patriotiques se mê- President’s Last Bang, film lent à l’exaltation de la beauté partiellement censuré localeà travers la vie débridée d’un ment, traitant de l’assassinat artiste du 19ème siècle. en 1979 du président Park Chung-hee Bong Joon-ho (né en 1969) Plus commercial, réalisateur Jang Sun-woo (né en 1952) du très bon Memories of Mur- Encore plus provocateur, à qui der, polar ironique et cruel l’on doit Une pétale, qui relate primé à Cognac en 2004 et les émeutes de Kwangju, puis où les policiers torturent plus les controversés Timeless, d’innocents qu’il ne capturent Bottomless, Bad movie sur les le coupable, puis du blockbus- adolescents perdus de Séoul, ter The host, remake distancié Fantasmes, histoire d’amour de Godzilla et alternative sa- sado-masochiste entre une tisfaisante aux Jurassic parks jeune fille et un quadragénaiaméricains, avec 14 millions re tirée d’un roman interdit et de spectateurs rien qu’en Co- Resurrection of the little mat-

Kim Ki-duk (né en 1960) Autodidacte, souvent considéré comme le chef de file actuel du cinéma d’auteur. Ses thèmes récurrents tournent autour de la pression sociale qui fait basculer un individu dans la folie, des rapports homme-femme souvent peu verbalisés, avec un évident antimilitarisme sous-jacent. Un peu comme Almodovar, il a su trouver un juste équilibre, après des premiers films excessifs, entre poésie, provocation et élégance, dans un style contemplatif pour Printemps, été, automne, hiver...et printemps, ou plus tonique, avec le remarquable Locataires, histoire d’amour extrêmement originale. Park Chan-wook (né en 1963) Ouvertement marqué à l’extrême-gauche, réalisateur de Joint Security Area, thriller et impertinente analyse des rapports entre les deux Corées, puis d’une trilogie très noire : Sympathy for Mr Vengeance, Old boy (Grand Prix surprise de Cannes en 2004, une sortie de prison pleine de folie, d’inceste et de violence) puis Lady Vengeance. Peu après, Park Chan-Wook signera d’une main de maître une œuvre psychologiquement poignante I’m a Cyborg et Thurst : this is my blood. Ce dernier a été présenté en compétition officielle lors de la dernière édition du Festival de Cannes. ■ Imad Bentayeb


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FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH

l'interview

Mélita, la dame de coeur du FIFM

M

élita Toscan du Plantier, Directrice du FIFM passe en revue l'évolution du festival ainsi que les moments phares de la présente édition.Rencontre avec une passionnée de cinéma, ambassadrice de l'image du Maroc dans les quatre coins du monde.

,Melita Toscan du Plantier, Directrice du FIFM, lors de son interview avec les journalistes de l'Officiel du Festival.

/SEM

INTERVIEW. Q: Cette année, c'est le réalisateur iranien Abbas Kiarostami qui préside le jury du Festival. Pourquoi ce choix ?

Abbas Kiarostami est un immense metteur en scène. Il est déjà venu à Marrakech il y a quatre ans pour recevoir un hommage et organiser des courts-métrages avec des étudiants. C’est quelqu’un qui aime le festival, qui le défend, et qui a souhaité revenir. Il fallait qu’il soit libre pour présider le jury, et l'année précédente il était occupé sur un tournage. Q: Comment se passe le choix des membres du jury ?

Pour avoir neuf membres du jury, on passe par une séléction de pas moins de 120 personnes. Nous voulons neuf nationalités différentes tout en veillant à une bonne harmonie. Q: Qu’avez-vous pensé du discours d'Abbas Kiarostami lors de la cérémonie d'ouverture du festival ?

Je l'ai trouvé émouvant et profond. C’était le discours d’un amoureux du cinéma. Q: Y’a-t-il un lien entre les films en compétition de cette année ?

Non, il n’y a jamais quelque

chose qui les relie. En général, ce sont des premiers et deuxièmes films. L’idée, c’est de découvrir de nouveaux réalisateurs, les Scorcese et Lynch de demain. Rien ne les relie, ils sont tous tellement différents. Pour ce qui est de cette édition, je crois que la sélection qui a présidé à celle-ci est vraiment excellente. A cet égard, il faut saluer l'effort fourni par Bruno Barde, le directeur artistique qui visionne pas moins de 800 films par an. Q: Cela vous arrive-t-il de proposer des films ?

Je ne me mêle jamais de la compétition. Je peux donner des idées, connaître très bien un réalisateur, un acteur ou un producteur qui sort son film et qui me fait confiance. Sinon, la sélection, c’est vraiment Bruno Barde. Q: Pourquoi un hommage à Christopher Walken ?

Christopher Walken c’est quelqu’un qui déteste voyager, il adore rester chez lui. C’est un homme très rare. Il a entendu parler du FIFM. Il a été tenté, il a voulu venir. Cela faisait deux ans qu’on essayait de l’inviter. Aujourd'hui, il est parmi nous. Q: Le festival rend aussi hommage

au cinéma Sud-coréen…

C’est l'un des plus beaux cinémas au monde. Les sud-coréens ont évolué à une vitesse absolument gigantesque. Ils font des films absolument étonnants, modernes avec des points de vue très forts. Ils ont des acteurs incroyables. Nous sommes fiers de rendre cet hommage en la présence d'une délégation des plus grands cinéastes coréens. La cérémonie d’ouverture hier, avec le spectacle mêlant musique coréenne et musique marocaine, était un grand moment d’émotion. Les Coréens étaient très émus, certains d’entre eux pleuraient. Ils ne s’attendaient pas à voir des danseurs coréens sur la scène. Q: Pourquoi avoir choisi Ali Baddou comme présentateur du festival ?

Il est marocain, il est devenu, en assez peu de temps, assez célèbre en France. Les gens l’aiment beaucoup. On le trouve élégant, charmant, beau. Ali Baddou représente une belle image de «l’exportation marocaine». Il a dit oui tout de suite. Il le fait vraiment gracieusement parce que ça lui fait plaisir. Le duo fonctionne très bien avec la présentatrice, Fayrouz Karawani. C’est le plus beau duo qu’on ait eu.

Q: Pouvez-vous caractériser le festival de cette année en trois mots ?

D'abord le jury, que je trouve vraiment magnifique et très riche. Ensuite La Corée du Sud, les leçons de cinéma et aussi les hommages. Ca fait quatre mots! On peut négocier ? (Rires) Q: Comment a évolué le festival depuis sa première édition ?

J’ai suivi l’évolution du festival depuis la première année et le plus important, ce sont ces salles de cinéma remplies de spectateurs locaux. Le FIFM apporte la possibilité au public marocain de voir autre chose que des films américains, ou indiens. C’est magnifique de voir que le public est très réceptif. Q: Quelles sont vos activités en dehors du festival ?

Je représente la fondation du festival à l’international tout au long de l’année. Et aujourd’hui, je travaille beaucoup avec David Lynch. C’est une activité que je vais développer: travailler avec des metteurs en scène sur d’autres projets que le cinéma. David Lynch est un ami et c’est quelqu’un avec qui j’aime travailler parce qu’il a aussi un grand sens de l'écoute. ■ Marion Despouys / Malika Guillemain-Loudifa


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5/11/09

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SOUS LE HAUT PATRONAGE DE SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI

9ème ÉDITION - 4 AU 12 DÉCEMBRE 2009 www.festivalmarrakech.info


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dimanche 06 décembre 2009 FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH

chut !

Secrets de tournage Apocalypse Now de Francis Ford Coppola (1979)

C’

est l’acteur Harvey Keitel qui avait été pressenti pour le rôle de Willard. Deux semaines avant le tournage, le réalisateur Francis Ford Coppola l’a remplacé par Martin Sheen. Marlon Brando a reçu une avance d’un million de dollars sur son cachet. Il a menacé de se retirer du tournage en conservant l’avance reçue. Le tournage d'Apocalypse now appartient à la légende du cinéma. Prévu pour durer 6 semaines, il s'est étalé sur 16 mois, entre mars 1976 et août 1977. Installés aux Philippines, les plateaux de tournage ont dû subir rien moins qu'un ouragan, la crise cardiaque de leur interprète principal, Martin Sheen, cachée à la production, dont un Francis Ford Coppola terrifié à l'idée de voir le film s'arrêter. Marlon Brando qui quant à lui ne connaissait pas son texte pour l'avoir à peine lu avant de débarquer. Francis Ford Coppola a investi une grande partie de son argent personnel dans cette aventure. Il a menacé à plusieurs reprises de se suicider et a perdu plus de 40 kilos.

Coppola menace à plusieurs reprises de se suicider et a perdu plus de 40 kilos.

Apocalypse now marque l'un des premiers rôles d'Harrison Ford. Celui-ci apparaît en militaire au début du film, lorsque de Willard vient prendre son ordre de mission. Une apparition peut-être pas étrangère à George Lucas, dont le nom avait été envisagé pour la réalisation d'Apocalypse now avant qu'il ne se lance dans l'autre aventure de La Guerre des étoiles (sorti en mai 1977 aux Etats-Unis) et qui avait déjà dirigé - - - Harrison Ford en 1973 dans American Graffiti. Le nom inscrit sur la veste du personnage d'Harrison Ford dans Apocalypse now est d'ailleurs... Lucas.

Le parrain de Francis Ford Coppola (1972)

M

arlon Brando voulait que le personnage de Don Corleone ressemble à un bulldog. Pour l’audition il s’est rembourré les mâchoires de coton. Par contre, lors du tournage, il portrait une prothèse dentaire. Cette dernière est toujours exposée à l’American Museum of the Moving Image dans le Queens à New York. Le roman de Mario Puzo, Le Parrain, était déjà en 1970 un best-seller. La mise en chantier du film a suscité de nombreuses protestations de la ligue italo-américaine des droits civils et de bon nombre de personnalités politiques: tentatives d'intimidation et menaces à la bombe sont devenues alors courantes. Des

négociations ont de ce fait été engagées avec les protagonistes et un terrain d'entente a été trouvé. Francis Ford Coppola et Puzo, les scénaristes, ont décidé dès le départ de ne pas employer les mots de « mafia »" et de «cosa nostra » dans le film. Le projet a d'abord été proposé à Sergio Leone, qui l'a refusé, afin d'écrire lui-même son propre film de gangsters, qui verra le jour sous le nom d'Il était une fois en Amérique (1984) ; d'autres cinéastes ont été pressentis, comme Arthur Penn, Peter Yates ou CostaGavras.

tes spéciales. Les centaines d'acteurs, cascadeurs et figurants qui ont participé à cette séquence ont utilisé plus de 2.500 armes. L'équipe de Janty Yates, la chef costumière, a fabriqué plus de 10.000 costumes, dont 500 tuniques de gladiateurs.

Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet (2001)

Woody Allen.

L'action se situe essentiellement dans la ville catalane. Le cinéaste s'attarde notamment sur les bâtiments conçus par le fameux architecte Gaudi. Certaines séquences ont également été tournées à Oviedo et Avilès, deux villes des Asturies situées sur la côte septentrionale. Avec Vicky Cristina Barcelona, le cinéaste new-yorkais poursuit son périple européen, après la trilogie londonienne composée de Match Point, Scoop et Le Rêve de Cassandre. Woody Allen avait envisagé de tourner un film à Paris, avec Michelle Williams et David Krumholtz, mais, le budget ayant été jugé excessif par la production, ce projet a été abandonné.

L'

idée du Fabuleux destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet est née au début des années 90. A l’époque, Jean-Pierre Jeunet s'inspire d'histoires vécues, de poèmes de Prévert, d'extraits de romans de Paul Auster, de bandes-dessinées de Tardi. Pour la première fois de sa carrière, le réalisateur tourne en extérieur. Un enfer pour ce maniaque qui n'a qu'une obsession : tout contrôler. Quitte à déplacer la moindre voiture et arracher des affiches gênantes. Le rôle d'Amélie Poulain devait revenir à Emily Watson, vue dans Breaking the waves. Elle devait incarner une anglaise s'installant à Montmartre. Lorsqu'Emily tombe enceinte, le choix se porte sur Audrey Tautou, meilleur espoir féminin pour son rôle dans Vénus Beauté.

L

Gladiator de Ridley Scott (1999) e tournage de Gladiator s'est déroulé dans quatre pays et sur trois saisons. Pour Branko Lustig, le producteur : "C'est comme si nous avions tourné quatre films. Il a fallu coordonner les efforts de quatre équipes : une qui se déplaçait d'extérieur en extérieur, et les trois autres, qui opéraient à Londres, Malte et au Maroc". Gladiator se déroule pendant l’antiquité romaine. La bataille entre les légions de Maximus et les soldats germains a été tournée dans une forêt de la région de Farnham, près de Londres. Neil Corboud, superviseur des effets spéciaux, a utilisé 160.000 projectiles incendiaires et 10.000 flèches tirées par des archers ou des catapul-

“C'est seulement dans des lieux comme Paris ou Barcelone qu'une histoire comme celle-ci peut se concevoir”

Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen (2008)

L

orsque Woody Allen entame l’écriture du scénario, il veut faire de Barcelone un personnage clé de l'histoire pour célébrer son ambiance romantique.

Pulp fiction de Quentin Tarantino (1994)

L

e burger The Big Kahuna apparaît aussi dans le film From Dusk Till Dawn (1996) et dans Reservoir Dogs (1992). Daniel Day-Lewis voulait le rôle de Vincent Vega, mais Quentin Tarantino l’a écarté en faveur de John Travolta. Pour interpréter la fameuse danse dans le Jack Rabbit Slim, l’actrice Uma Thurman s’est inspirée de la danse du personnage de Duchesse du film d’animation Les Aristochats (1970) Lors de la scène d'ouverture, avec Pumpkin et Honney Bunny en train de discuter et de braquer ensuite le bar, on peut apercevoir, lors d'un plan, Vincent Vega de dos en T shirt/caleçon, qui s'en va aux toilettes (comme à la fin) ! Arrivé au dernier jour de tournage pour mettre en boîte son monologue, Christopher Walken fut surpris en train de boire de la sauce pimentée avant chaque prise du producteur Lawrence Bender. Celuici avait pensé que cela aiderait Walken à jouer avec l'émotion requise pour son récit de guerre, mais Walken lui expliqua que c'était simplement pour ne pas s'assécher la bouche durant la longue prise. ■ la rédaction


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“Je suis encore plus assuré du succès de cette 9ème édition du FIFM car, cette année, le Festival prend date le 6 Décembre avec l'Environnement: une journée entière de films qui mettent en garde l'humanité contre ses propres excès.”

focus

SAR le Prince Moulay Rachid dans son éditorial pour la neuvième édition du Festival International du Film de Marrakech.

CINÉMA ET ENVIRONNEMENT

Haie d'honneur pour le cinéma vert

P

our marquer son intérêt et son ouverture vis à vis de la problématique environnementale, le FIFM version 2009 se propose de lui dédier la journée du 6 décembre. Quelle est donc cette relation que le monde du cinéma a nouée avec l'environnement et pour la défense de sa sauvegarde? Panorama. TENDANCE. Home, An inconvenient truth,

Le Syndrome du Titanic… L'offensive écologiste est de plus en plus présente au cinéma, déferlant avec vigueur sur grands écrans ces dernières années. Véritable phénomène cinématographique, les “docus écolo” rivalisent d'arguments.

,

Home, de Yann Arthus Bertrand, a été diffusé le 5 juin dernier dans 126 pays./DR

,

Le Syndrome du Titanic, un film réalisé par Nicolas Hulot et JeanAlbert Lièvre (octobre 2009). /DR

,

An inconvenient truth, le plaidoyer d'Al Gore pour l'avenir de la Terre./DR

Histoire d'une rencontre C'est avec Nanouk l'Esquimau, film pionnier en matière de documentaires écolo, que l’explorateur Robert Flaherty marque le point de départ d'une première rencontre en 1922, entre le cinéma et l'environnement. En filmant le quotidien des Inuits de la Baie d'Hudson, les scènes de vie et d'amour empreintes d'humour, de tendresse et de poésie, le scientifique-réalisateur a voulu magnifier la beauté des grands déserts glacés et sensibiliser ainsi l'opinion publique. Quatre-vingt-dix ans plus tard, réchauffement climatique, gaz à effet de serre et prise de conscience obligent, le monde assiste à une véritable déferlante de films en la matière. Plus que jamais, les toiles voient fleurir la “vert attitude”...en même temps que les sonnettes d’alarme environnementales: Tsunami, développement durable, accords de Kyoto et l'imminente Conférence de Copenhague (7 au 19 décembre 2009) qui doit déboucher sur un accord international de lutte contre le réchauffement climatique. Séduire et sensibiliser Avec l'avènement du XXI ième siècle, les docus écolos n'en finissent pas d'envahir nos écrans. A l’origine de ce mouvement, deux films chocs: Le Cauchemar de Darwin et We Feed the World. Mais c’est véritablement avec Une vérité qui dérange, Oscar du Meilleur film documentaire en 2007, (programmé à 17h30 au Mégarama) que le mouvement s’est affirmé. Ce film documentaire américain réalisé par Davis Guggenheim, traite du changement climatique, spécialement du réchauffement planétaire. Al Gore, ancien vice-président des États-Unis d'Amérique et nouveau prix Nobel de la paix 2007 y tient le premier rôle. Film fort au message clair - l'humanité est assise sur une bombe à retardement!-, Une vérité qui dérange s'attaque à des problématiques glo-

bales à travers des images catastrophes alarmistes et des explications scientifiques vulgarisées. D’autres films se sont, par la suite, engouffré dans cette lame de fond pour informer, sensibiliser, voire même culpabiliser, sur l’état de la planète. Si les recettes de réalisation changent d’une production à l’autre: mise en scène spectaculaire, images ultra-esthétisantes, séquences apocalyptiques, intonation dramatique et sollicitation de nos émotions, etc, le message reste le même: Voyez ce que nous sommes en train de faire subir à notre Planète! ...Et là ça ne manquera pas de nous faire rougir! C’est Leonardo Di Caprio en personne qui se charge de nous le dire. En mai 2008, un an après la vigoureuse sonnette d'alarme de l’ancien vice-président Al Gore, l’acteur américain était, à son tour, sur la Croisette de Cannes pour présenter La 11ème Heure, un documentaire alarmiste sur l’état de la planète. Producteur, narrateur, co-auteur et co-scénariste, Di Caprio se pose-là en ardent défenseur de la cause environnementale. A la table des invités de ce film: le physicien Stephen Hawking et le dernier président de l’ex-URSS, Mikhaïl Gorbatchev. Leurs propos? Nous exposer les dommages causés par l'Homme à la Terre, et nous enseigner ces gestes simples, qui peuvent tout changer. Entre cri d'alarme et lueur d'espoir Autre défenseur engagé de Dame Nature: Nicolas Hulot, le producteur bien connu de l’émission TV Ushuaïa. Avec Le Syndrome du Titanic (octobre 2009. Projection au cinéma Mégarama à 20h00), il souffle le chaud et le froid, cri d'alarme et lueur d'espoir à l'appui. L’ambition du film? Dresser un double portrait sans fard et sans complaisance, celui de notre civilisation massivement urbanisée et celui de la Terre et de ses cycles naturels, récurrents. Le film invite chacun de nous à être le témoin direct (et l'acteur désormais avisé) d’un phénomène qui n’est pas encore irréversible. C’est bien là un message d’espoir aux générations futures. Avec Home, diffusé simultanément et gratuitement le 5 juin dernier dans 126 pays, (ce soir à 18h00 sur écran géant à Jamaâ El Fna en présence de l'auteur et à 22h30 au Mégarama), le photographe Yann Arthus-Bertrand a réalisé un coup de maître. Home se veut être une vitrine esthétique d’une planète dont on ne dira jamais assez et par tous les moyens, qu’elle est (joliment ou fichtrement) en danger. Pari réussi! Selon Yann Arthus-Bertrand, c’est “un film de partage et de générosité, pas si fréquent dans le monde du cinéma”. Dans Food Inc, documentaire présenté

La 11ème Heure, le dernier virage nous parle , du dernier tournant où un changement est

encore possible. Réalisé par Nadia Conners, Leila Conners Petersen Avec Leonardo DiCaprio, Feisal Abdul Rauf./DR

dans la section “cuisines et cinéma” de la Berlinale, le réalisateur Robert Kenner dénonce les mensonges et les omissions des industries de l’agroalimentaire, à partir d'une enquête qu'il mène dans les entrepôts d’élevage, les pieds dans les champs. Opération de proximité Mais il n’y a pas que les mastodontes de l’industrie cinématographique qui partent à l’aventure. Les indépendants se sont, eux aussi, investis dans une opération de mobilisation collective. Ainsi, certains longs métrages ont choisi la sensibilisation de proximité. Parce qu'ils font écho à des situations familières, des films comme La Fièvre de l'or (Olivier Weber), Un monde sans eau du réalisateur autrichien Udo Maurer ou encore Paysages manufacturés de Jennifer Baichwal (prix du meilleur long métrage à Toronto 2006) se rendent tout aussi capables de susciter débats et réflexions à une autre échelle . Au vu de la vaste filmographie écolo existante, on est tenté de penser que le tour de la question verte est bouclé. Il n'en est rien puisque de nouveaux docus débarquent fraîchement sur les écrans. Ainsi Solution locale pour désordre global de Coline Serreau (sortie février 2010) offre une vision globale du problème. Quant à Plastic Planet de Werner Boote, il a choisi de se focaliser sur les risques et les menaces que la prolifération du plastique comportent pour l'homme… et la nature. Et le FIFM y va aussi de sa partition... Aujourd'hui, veille de l'ouverture de la conférence de l'ONU sur le climat à Copenhague, conférence qui sonne comme un ultimatum climatique, la FIFM a voulu, à son tour dire son engagement en la matière en programmant des films qui traitent de la problématique environnementale. Le Festival entend ainsi accompagner et sensibiliser l'opinion publique sur les menaces auxquelles nous sommes confrontées à l'échelle planétaire; ■ La Rédaction


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in & out

Le comédien Rachid EL Ouali , sur le tapis rouge en compagnie de son épouse Ibtissam./SEM

Amina Rachid, doyenne de , la comédie marocaine, était là vendredi soir./SEM

L'artiste peintre et comédien , Mehdi Qotbi était présent le soir

L'acteur Christopher Walken, auquel le , FIFM rend un hommage cette année, lors de sa

de l'ouverture du FIFM, toujours le sourire aux lèvres./SEM

conférence de presse samedi après-midi./SEM

La journaliste française Estelle , Martin, ancienne animatrice

,Rassemblement à la place Jamaâ El Fna lors de la projection de la Nuit des films d'action sud-coréens .

/SEM

sur Canal +, actuellement en reportage au FIFM pour TV5 Monde./SEM


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in & out

Le doyen du théâtre marocain , Abdeljebbar Louzir. /SEM

Le réalisateur Ahmed , Boulane. /SEM

Le comédien Mustapha , Dassoukine lors de la montée des marches./SEM

Le réalisateur Mohamed Ismaïl, , lecteur de l'Officiel du FIFM. /SEM

Le comique Abdelkhalek , Fahid, toujours fidèle à luimême./SEM

Le réalisateur Abbas , Kiarostami, président du jury

de cette 9ème édition du FIFM, samedi matin lors de la rencontre du jury avec les journalistes nationaux et internationaux./SEM

Un garde du Palais des Congrès , plongé en pleine lecture du premier numéro de l'Officiel du FIFM./SEM

L'Officiel du FIFM, une occasion de lecture et de détente , entre les conférences organisées pour les journalistes. /SEM

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CASTING. L'acteur britannique Robert Pattinson (Twilight, chapitre 2 :

Tentation) séduira Uma Thurman (Kill Bill) et Kristin Scott Thomas (Partir) dans une nouvelle adaptation du classique de Guy de Maupassant, Bel Ami, selon le quotidien professionnel The Hollywood Reporter. Uma Thurman remplace Nicole Kidman, qui a finalement refusé de tenir le premier rôle féminin. Robert Pattinson incarnera pour sa part le rôle-titre du film. Paru en 1885, Bel Ami raconte l'ascension sociale de George Duroy, journaliste opportuniste et charmeur, dans le Paris du XIXème siècle.

à chaud

Le sort de “Batman 3” sera scellé d'ici janvier 2010 TOURNAGE. Les studios hollywoodiens Warner Bros. Pictures et le réalisateur britannique Christopher Nolan devraient statuer - courant janvier 2010 - sur le futur de la suite de The Dark Knight, révèle le site spécialisé “Batman-on-fim.com”.

Une confirmation prévisible Warner Bros. Pictures devrait logiquement confirmer le lancement de la pré-production du film après l'immense succès de The Dark Knight. Le film avait, en effet, rapporté plus d'un milliard de dollars à travers le monde. Avec ou sans Christopher Nolan... En revanche, la question principale en suspens reste celle du retour ou pas de Christopher Nolan dans le siège du metteur en scène. Une place qu'il pourrait lais-

Christopher Nolan pourrait ne , pas réaliser la suite de "The Dark Knight" et se contenter de sa production./DR

ser à un autre cinéaste pour se consacrer à la production du film, au grand dam des fans. Le retrait hypothéti-

que du réalisateur pourrait par ailleurs avoir pour conséquence le départ des acteurs des deux premiers volets, à l'instar de Christian Bale ou encore Michael Caine. En juin dernier, l'implication de Christopher Nolan avait déjà été remise en cause. La mort de l'acteur australien Heath Ledger aurait porté un dur coup à ses plans scénaristiques qui espéraient réutiliser le personnage du Joker, adversaire emblématique du super-héros Batman. Pour le moment, Christopher Nolan planche sur la postproduction d'Inception, un thriller fantastique qui réunit Leonardo DiCaprio, Marion Cotillard et Ellen Page. Le film devrait sortir en août 2010. Quant à l'éventuel Batman 3, quel qu'en soit le metteur en scène, il n'arriverait vraisemblablement pas sur les écrans avant 2012, voire 2013. ■ La rédaction

Après Tron, Disney veut refaire Le Trou noir REMAKE. Selon le site Hollywoodreporter.com, le réalisateur Joseph Kosinski va s'attaquer à un classique de la science-fiction, pratiquement passé inaperçu à sa sortie en 1979, Le Trou noir. Il est considéré comme le premier film à utiliser des effets spéciaux par ordinateur, avec un budget de 26 millions de dollars, soit le plus cher de l'époque chez Disney.

/DR

RETOUR AU CINÉMA POUR JOHNNY

Johnny Hallyday en pourparlers avec Tarantino et les frères Coen PROJETS. Le chanteur d'origine

belge, Johnny Hallyday, multiplie les projets cinématographiques, annonçait la star il y a quelques jours au quotidien Aujourd'hui en France/Le Parisien. Après Vengeance de Johnnie To, présenté au dernier Festival de Cannes, le rocker a annoncé collaborer avec Quentin Tarantino sur un scénario sur mesure pour lui-même. Joel et Ethan Coen ont, quant à eux, contacté l'agent du chanteur pour un éventuel projet de film. Et Hollywood n'est pas seul à tendre les bras à Johnny Hallyday. Selon lui, Olivier Marchal devrait le diriger dans le

polar Le Gang des Lyonnais actuellement en cours d'écriture. Annoncé depuis mars dernier, le long métrage devrait entrer en phase de tournage au printemps 2010. Les noms d'Alain Delon, Gérard Lanvin et Nicolas Duvauchelle circulent pour rejoindre la distribution. Enfin, Johnny Hallyday pourrait tourner sous la direction de Francis Veber dans une comédie où il donnerait la réplique à Jean Reno. Johnny Hallyday poursuit parallèlement sa tournée “Tour 66”, la dernière de sa carrière, qui reprendra en 2010 après une date le 24 novembre à Orléans (Loiret). ■ La rédaction

Les scénaristes de "The Office" s'attaquent au grand écran

Moderniser un classique Pour ce nouveau projet, Disney a fait appel à Joseph Kosinski, qui réalise actuellement Tron Legacy, la nouvelle version de l'autre grand succès de science-fiction de la firme. Il sera assisté de Travis Beacham pour le scénario qui a lui aussi travaillé sur Tron Legacy. Le Trou noir, c'est l'histoire qui s'inspire du roman de Jules Verne Vingt mille lieues sous les mers. En 2130, un vaisseau spatial est découvert près d'un trou noir. Il s'avère que son équipage a été transformé en robots par un scientifique, qui n'a pas l'intention d'en rester là. Si le casting de Le Trou noir n'est pas connu pour le moment et qu'aucune date de sortie n'est prévue, Tron Legacy devrait, quant à lui, sortir en décembre 2010. ■ La rédaction

,Johnny Hallyday, lors d'un concert de son "Tour 66", le 8 novembre 2009.

,Mindy Kaling va écrire pour le cinéma.

/DR

7ÈME-ART. Les scénaristes de

,Le Trou noir aura droit à son remake.

/DR

la série The Office s'attaquent au grand écran... Ainsi, Mindy Kaling, actrice et scénariste de la série écrira le scénario de The Low Self Esteem of Lizzie Gillespie avec Brent Forrester, lui aussi auteur sur les dernières saisons de la série. Selon Variety, John Malkovitch produira cette comédie

romantique via sa société de production. L'histoire suivra une jeune femme habituée à fréquenter des losers, jusqu'au jour où un séduisant playboy décide de la poursuivre. Kaling devrait participer au casting, dans un rôle secondaire. Aucun réalisateur n'a été annoncé, pour le moment. ■ La rédaction


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dimanche 06 décembre 2009

détente

météo

mots-fléchés du jour Des bois

Réservoir

Surcharge

Peigne encore

Pour ici

Glouton

18 11 Tanger 19 7 Rabat

Veste droite

Ici... là ?

Se poser sur l'eau

Rêve d'alchimiste

19 Casablanca 10

Prête pour le bain

Prénom

15

21 Oujda 6

19 Fès 5

Morgeline Tenir tête

Saint

Bécots suisses

Est sans savoir Pan pan cucul

Grand désir Voie tracée

25 9 Agadir

Poids du bât Pistes sablées

Nets, francs Frimer

Cambriolage

Palpables Ancien oui Mot de rêveur

Conifère

Collé au corps

Décliner

Carré limité

Peut sauver

Dakhla 22 16

Crédules C'est D

Partie du squelette

Faire l'éducation

Coeur isolé Pas ordinaire

Noire à lire

master rings

sudoku Le jeu Sudoku est un puzzle de 9x9 cases composée de neuf sous-grilles 3x3, certaines déjà remplies. Le but du jeu est de remplir les cases vides, en mettant un chiffre par case, de sorte que chaque colonne, ligne et région contiennent une fois seulement chaque chiffre de 1 à 9.

6 2

9

3 8 2 3 4 7 6 1 1 7 7 5 1 9 2 1 8 9 3 4 2 1 4 5 2 7 8 Niveau : Facile

8 2

1 4 2 8 3 5

22 8 Marrakech

horoscope du jour

BUT: Il s’agit de compléter la grille en respec-

tant les trois conditions suivantes: • Dans chaque anneau (un des cercles concentriques) doivent figurer tous les chiffres de 1 à 8 sans répétition. • Dans chaque diamètre doivent figurer tous les chiffres de 1 à 8 sans répétition. • Les sommateurs (cercles oranges) contiennent la somme des 4 chiffres figurant dans les rayons correspondant. (Niveau facile)

8 2

24 3

18

13

12 6 1

4

8

14 4 2 8

4

5

5

3 5

24

9 1

6 6 3

22 6

8 12

Bélier Ne vous laissez pas happer par les contraintes de votre travail. Vous pourrez vous y consacrer dès lundi !Aujourd’hui, la journée pourrait être dédiée à la détente et à la distraction ! Surtout que la semaine prochaine s’annonce d’ores et déjà mouvementée !

4

3 23 5

Taureau

7 18

9

Profitez donc de cette journée pour mettre vos comptes à jour. Vous avez pris du retard dans ce domaine !Et par la suite, vous pourrez vaquer à vos occupations préférées. Quel plaisir d’avoir un peu de temps libre pour soi !

9 1 4 5

7 2Gémeaux

Vous Niveau : Moyen travaillerez avec beaucoup de BUT: Il s’agit de compléter la grille à l’aide des concentration et vous pièces manquantes se trouvant au dessus de la grille, en respectant les deux conditions ne laisserez rien suivantes: passer. Vous • Dans chaque ligne doivent figurer tous les chiffres de 0 à gagnerez du crédit 6 sans répétition. !Bravo, car • Dans chaque colonne doivent figurer tous les chiffres de prochainement, tous 0 à 6 sans répétition. vos efforts seront N.B: Chaque pièce de domino n’existe qu’une et une seule récompensés. Alors, fois dans gardez votre cadence, la grille. NIVEAU 3 (FACILE) vous atteindrez vos objectifs, haut la main !

master dominos

9 1

4

4 6 6 3

2 8

4

3

5

7

9 1 4 5 9

2 7

Niveau : Moyen

Cancer Vous serez de très bonne humeur. Vous plaisanterez au travail et vous saurez faire rire les personnes qui partagent votre activité ! Vous instaurerez une ambiance sympathique, et enthousiaste. Bravo,

vous remotiverez toute l’équipe !

Lion Vous en profiterez pour faire la grasse matinée. Et vous vous éterniserez ensuite dans la salle de bains !Cela pourrait être une excellente manière de décompresser, et de vous ressourcer en énergie. Vous accorderez plus de temps à votre apparence. Et cela vous rendra encore plus désirable ! Bon week-end !

Vierge Vous parviendrez à gagner du temps, aujourd’hui. Cela vous sauvera pour terminer votre tache dans les délais impartis !Il vous faut ralentir le rythme et vous aérer. Réservez-vous des moments de détente. Vous en avez bien besoin !

Balance Profitez de cette journée si vous avez du travail intellectuel à faire. La Lune en Capricorne vous motivera !Vous allez vous simplifier la vie. Vous parviendrez à éliminer un obstacle qui bloquait votre avancement !

Scorpion Aujourd’hui, vous pourriez profitez de cette détente, pour mieux réfléchir sur les décisions que vous devez prendre.Si vous avez mûri un projet depuis longtemps,

c’est le moment de foncer ! Les étoiles vous accompagnent, dans toutes vos démarches !

Sagittaire Aujourd’hui, vous vous concentrerez sur des détails importants. Cela ne sera pas inutile et vous évitera une sanction !Il pourrait y avoir un changement dans la structure de votre travail. Cela vous réussira et vous facilitera la vie !

Capricorne Vous vous montrerez efficace et attirerez l’attention de vos supérieurs. Vous avez les atouts pour réussir !Vous pourriez vivre des conflits sur votre lieu de travail. Soyez plus souple et ne fuyez pas la discussion !

Verseau Votre vision de la vie se teintera d’optimisme. Cela facilitera les choses dans vos contacts personnels ! Certaines personnes dans votre activité ne jouent pas franc-jeu avec vous.Faites preuve de subtilité, et tirez-en les conclusions qui s’imposent !

Poissons Vous remettrez sur pied un projet que vous aviez abandonné. Une personne proche sera prête à vous épauler et à y participer. C’est le moment de passer à l’action !Inutile de vous poser des questions, il faut agir,



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