SIAM NEWS 03

Panorama.

Les richesses agricoles des 16 régions du Royaume p/08-09

Interview. Djadi

Ahmed: “L’Algérie est passée d’importatrice à exportatrice d’orge” p/12 Jawad Chami, commissaire du SIAM. /DR

NEWS SIAM LE JOURNAL OFFICIEL DU SALON INTERNATIONAL DE L'AGRICULTURE AU MAROC - EDITION 2010 • vendredi 30 avril 2010 • N°03

Jawad Chami, commissaire du SIAM: “Fier de voir une telle affluence”

p/06 M. Aziz Akhannouch, et son homologue allemand Gerd Müller. /DR

En images p/10-11 Moments forts de la deuxième journée du SIAM

Economie

p/13

Impact des intempéries sur le PIB national: plus de 5 milliards de Dirhams de perte

Planète

p/14

Marée noire au large des Etats-Unis: une nouvelle fuite détectée

Actu

p/15

Festival: après un an d'absence, L'Boulevard revient et célèbre les cultures urbaines Ville

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Rabat

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Meknès / Fès

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SIAM NEWS est édité par devocean S.A

Société certifiée ISO 9001 v. 2008 • éditeur de

Quotidien des actifs urbains

www.aufaitmaroc.com Chères lectrices, chers lecteurs SIAM NEWS vous est gracieusement offert par:

RETOUR SUR LA DEUXIÈME JOURNÉE

P/04-05

Bonnes affaires

en herbe NE JETEZ PAS CE JOURNAL SUR LA VOIE PUBLIQUE

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]] SIAMNEWS

vendredi 30 avril 2010

Edité par devocean S.A, société certifiée ISO-9001 version 2008 (Bureau Veritas International) RC : 157283 Patente : 36390935 IF : 1104850 Impression: Maroc Soir Contacts: Tél: 0522 39 92 55 / 77 / 87 Fax: 0522 39 93 78 E-mail: info@aufaitmaroc.com Site: www.aufaitmaroc.com

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Aujourd'hui > Édito

Les fruits du labour

Graines d'agriculteurs, ou futurs adultes conscients des richesses de leur terre... Dans tous les cas, cette visite les mettra sur le sillon d'un intérêt opportun pour l'agriculture. /KN

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L

a journée d’hier à été consacrée aux professionnels de l’agriculture. Et rien qu’à entendre les chargés de la communication annoncer la signature de telle ou telle convention entre différents pays, entre banques et partenaires sociaux, entre producteurs et distributeurs… l’on devine aisément que les bonnes affaires ont commencé à fleurir.

L’idée avait germé dés la première édition et à présent que la sève le nourrit, le SIAM se doit d’être à la hauteur de la renommée internationale qu’il commence à se forger.

Et à voir les professionnels du monde rural, Marocains et étrangers, se bousculer au portillon de ce salon meknassi, on comprend qu'il s'agit là d'une campagne féconde en bonnes affaires. Après cinq saisons, les organisateurs commencent à cueillir les fruit de leur…labour. Sauf que, et comme le disait ce vieux laboureur à ses enfants, il faut continuer à travailler et à prendre de la peine.

■■La rédaction.

Jeunes pousses > Plan du Salon 1

]] PROGRAMME du jour • Salle: Oasis / 250 à 300 pesonnes > Heure: 09H30 à 13H • Développement des agro-pôles au Maroc.

• Valorisation des produits du Terroir: Expériences française et marocaine. > Heure: 14H à 17H • Engraissement des bovins au Maroc : les atouts des races françaises.

• La filière viandes rouges dans le Plan Maroc Vert.

• Les races françaises: diversité et haut potentiel génétique.

• Situation sanitaire du cheptel bovin français et marocain.

• Garanties en matière d'IBR. • Identification et traçabilité: des outils au service de la valorisation des viandes.

• Contribution de l'interprofession au développement de la filière viandes rouges.

Salle ORANGER - 50 à 60 personnes > Heure: 11H à 12H • L'optimisation de la production. > Heure: 17H30 à 19H • Remise des certificats PCI (Programme de Contrôle interne).

Salle ARGANIER - 50 à 60 personnes > Heure: 15H à 17H • Pour le Renouveau de l’économie agricole et le Renouveau rural.

Salle OLIVIER / 50 à 60 personnes > Heure: 9H à 12H • Développement de la culture et de la mécanisation de l'olivier en haute densité.

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1. Agro-Fournitures 2. Produits du terroirs 3. La Biosphère 4. Stands produits 5. Machinisme 6. Élevage 7. Espace traiteurs 8. Village des régions 9. Salle de conférence 10. Salon V.I.P 11. Stands des régions 12. Espace sponsors 13. Stands internationaux 14. Restaurant 15. Espace Enfant

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Echos

Maroc. Le Salon international de l'Agriculture au Maroc (SIAM), s'inscrit aujourd'hui dans les agendas des grands salons de l'agriculture dans le monde, a affirmé le commissaire du SIAM, M. Jaouad Chami. La participation étrangère fait partie des réussites de la 5ème édition du SIAM. Des réussites qui ne sont pas le résultat du seul travail fait cette année, mais qui ont pu être capitalisés sur les cinq dernières années, a-t-il précisé.

• Deuxième journée du Salon International de l’Agriculture de Meknès

De la fourche à fourchette L a deuxième journée du Salon International de l’Agriculture de Meknès a été consacrée aux professionnels de tous les secteurs. C’est surtout une occasion pour ces derniers de signer des conventions de partenariat comme celle signée par le Maroc et l’Allemagne portant sur la sécurité sanitaire des produits alimentaires. C’est la journées des bonnes affaires.

Bilan. La pluie a failli être au rendez-vous

hier à la deuxième journée du SIAM. Les rares gouttelettes qui sont tombées d’un ciel qui hésitait entre le bleu et le gris, n’ont pas réussi à rafraîchir l’atmosphère qui régnait sous les chapiteaux de toile où sont dressés les stands. Les exposants et les visiteurs professionnels ont eu alors à tâter de près la culture sous serre. Mais cette expérience menée in vivo n’a évidemment pas empêché le SIAM de poursuivre son petit bonhomme de chemin.

Au diapason des normes européennes

La journée d’hier a été marquée par la signature de plusieurs conventions de partenariat dont celle signée par le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch et son homologue allemand Gerd Müller, qui a qualifié le SIAM de “plus grand salon agricole d’Afrique du Nord”.

Outre la convention signée, en présence de l’ambassadeur allemand au Maroc, une présentation de L’Office National de Sécurité des produits alimentaires crée le 5 mars 2009 a été faite par Benazzouz du ministère de l’Agriculture.

Afin d’améliorer la qualité des produits destinés à l’alimentation et se mettre au diapason des normes européennes, Le Maroc s’est ainsi doté d’un cadre juridique comprenant 37 lois, de trois laboratoires de contrôle nationaux et 14 autres régionaux.

Cet arsenal permettra d’assurer la qualité des produits “de la fourche à la fourchette” pour reprendre l’image du représentant du ministère de l’Agriculture marocain.

De la bière à l’eau Le Hollandais Dick van Regteren, dont c’est la première participation au SIAM, précise que son pays, en plus de produire du fromage, de la bière et des fleurs, se spécialise dans le stockage de l’eau destinée à l’irrigation.

“

Il s’avère que notre présence est bénéfique pour mon entreprise Genap, car j’ai vu plusieurs participants à ce salon exposer leur matériel d’irrigation.

Nous, nous leur proposons des moyens de stockage de l’eau en citerne ou en réservoir”.

Le Hollandais Dick van Regteren.

,La journée d'hier a été marquée par la signature de plusieurs conventions de partenariat.

/DR

Quant à lui, le secrétariat d’Etat chargé de l’Environnement et de l’eau tient un stand tout en couleurs afin de sensibiliser, par des jeux ludiques destinés aussi bien aux adultes qu’aux enfants, aux questions liées au respect de l’environnement et à l’eau.

C’est du propre !

Cette cinquième édition du salon étant placée sous le thème du développement durable, donc respectueuse de l’environnement, l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), a exposé ses projets dédiés à l’économie énergétique et de réduction des émanations de CO2.

Avec un souci pédagogique bien visible, la chef de projet environnement de l’OCP, Bouchra Nakara, explique que son groupe a développé des projets “afin de maintenir notre leadership mondial au niveau de la durabilité. Nous avons opté pour des projets respectueux de l’environnement en réduisant les émanations de CO2 et une stratégie destinée à l’économie en énergie pour nos sites chimiques. Trois projets sont en cours de réalisation notamment le transport de phosphore par pipeline au lieu de la voie ferrée ce qui va permettre d’économiser l’énergie et diminuer les émanations d’oxyde de carbone à raison d’un million de tonne par an”.

Bouchra Nakara, en ne départant pas de sens de la pédagogie, évoque également l’épuration des eaux usées des villes minières réutilisées dans le lavage des phosphates. Il s’agit d’un projet en cours portant sur une capacité de 5 milliards de mètres cubes par an à Khouribga, Benguérir et Youssoufia.

“

Ces stations d’épuration permettront de soulager le recours à l’eau superficielle et souterraine, et de pouvoir réutiliser les eaux usées.

Nous avons également investi dans des chaudières HRS afin de récupérer la chaleur produite par la combustion du soufre afin de couvrir à terme les besoins en énergies des sites chimiques.

Nous avons également un projet de dessalement de l’eau de mer destiné aux plates-formes industrielles”.

Bouchra Nakara.

La goutte de lait

Le SIAM est pour Ikhtettat Rachi, responsable en relations publiques chez Nestlé , “un rendez-vous incontournable que nous ne pouvons pas nous permettre de rater car ce salon nous permet de maintenir le contact avec nos partenaires et nos consommateurs. Nous avions lancé une initiative que nous avons appelée Valeurs partagées à travers laquelle nous renforçons notre partenariat social avec les coopératives.”

Ikhtettat Rachi témoigne par ailleurs de la dépendance de cette multinationale vis-àvis du monde rurale, de la production des éleveurs et de ce fait l’obligation de Nestlé d'être engagé à aplanir les difficultés que peuvent rencontrer les éleveurs. Car ce laitier international s’approvisionne auprès des éleveurs marocains: “Un produit comme Nido est fabriqué à 100% de lait produit au Maroc collecté à Doukkala Abda, Chaouia, Berrechid, Chamaia et Settat à raison de 30.000 litres de lait par jour (110 millions de litres par an).

■■Samir Benmalek

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Echos

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accord. L'Accord de libre-échange conclu entre le Maroc et les Etats-Unis offre d'excellentes

opportunités d'affaires aux producteurs marocains sur le marché américain et les incite à mieux comprendre son fonctionnement, ont indiqué, mercredi soir à Meknès, des responsables et experts américains. Les chiffres relevant des échanges commerciaux avec les Etats-Unis montrent que la valeur des fruits importés du Maroc a été multipliée par 20 durant les cinq années écoulées, pour atteindre 26 millions de dollars.

• Sécurité sanitaire des aliments

Le Maroc et l’Allemagne signent un accord de coopération

H

ier, la journée allemande au SIAM a été marquée par la signature d’un accord de coopération sur la sécurité sanitaire des aliments entre le Maroc et l’Allemagne. Un accord sous forme de partenariat à long terme.

/DR

de la pêche maritime Aziz Akhannouch et le ministre adjoint allemand de l’Alimentation, de l’agriculture et de la protection des consommateurs Gerd Müller, ont signé hier au SIAM, un accord de coopération entre les deux pays sur la sécurité sanitaire des aliments.

De même, stipule l’accord, “les deux parties conviennent d’un échange continu entre elles, afin de mieux connaître les structures et les méthodes de travail respectives, notamment de celles liées à la sécurité sanitaire des aliments, à la protection des plantes et à l’autorisation des médicaments et autres intrants vétérinaires et des produits phytosanitaires.”

Le BVL et l’ONSSA s’engagent aussi, entre autres, à assurer un échange professionnel entre leurs employés en matière de savoir et d’expériences.

Objectifs En somme, cet accord vise à intensifier la coopération en vue de “faciliter les échanges commerciaux entre les deux pays”. Et d’emblée, souligne le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch “la signature de cet accord témoigne de la volonté du Maroc et de l'Allemagne de rehausser le niveau de coopération bilatérale et d'instaurer les liens de partenariat entre institutionnels et professionnels des deux pays”.

Quant au ministre adjoint allemand, Gerd Müller, il y voit la confirmation que le Maroc est le premier partenaire commercial de l’Allemagne en Afrique.

Le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch et son homologue allemand Gerd Müller lors de la signature de la convention de , partenariat

Aliments. Le ministre de l’Agriculture et

Communiqué de la délégation allemande en marge de la signature de l’accord.

Domaines

Cet accord concerne en effet, l’Office fédéral allemand pour la protection des consommateurs et la sécurité sanitaire des aliments (BVL) et l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires du Maroc (ONSSA).

Partageant le même créneau, les deux entités se sont engagées à nouer un partenariat à long terme dans le domaine de

la santé des consommateurs, sous forme de coopération bilatérale.

“

Une coopération qui vise à accroître le niveau de connaissances dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments ainsi qu’à assurer une protection efficace de la santé de la population”.

» » “Les 250 millions d’euros par an de volume commercial entre les deux pays seront triplés avec la signature de l’accord sur la sécurité sanitaire des aliments.”

Pour M. Müller, la question de la sécurité alimentaire se pose aussi bien au Maroc, qu’en Allemagne et dans le reste du monde. D’autant que la population mondiale va atteindre 9 milliards de personnes en 2050, soutient-il, “il faudra doubler la production agricole actuelle pour nourrir au quotidien les populations”. Pourvu que l’accord signé hier commence par jeter les bases d’un tel objectif !

■■Kisito Ndour

L’OCP lance trois nouveaux engrais productivité. L’Office Chérifien des Phosphates (OCP) a lancé hier trois nouvelles formules d’engrais destinées principalement à soutenir la productivité du blé.

“Il s’agit de trois nouvelles formules d’engrais faites à base d’azote, de phosphate et de potasse”, a fait savoir Imad Bouziane, manager Afrique et marché local de l’OCP. Il ajoute que les nouvelles formules d’engrais ont été développées dans le cadre d’un programme qui vise 100.000 agriculteurs et principalement ceux des régions défavorisées.

Le volume de production dans les trois ans à venir est de l’ordre de 300.000 tonnes d’engrais, soit 50% des engrais phospha-

,Imad Bouziane, manager Afrique et marché local de lOCP avec les journalistes.

tés sur le marché national, a expliqué M. Bouziane.

Le nouveau programme de distribution des nouvelles formules d’engrais sera aussi accompagné de conseils et de formations autour de son utilisation. Ceci, permettra, selon Imad Bouziane, aux agriculteurs d'accéder à des produits de bonne qualité.

L’OCP entend organiser, dans les jours à venir, des actions de communication et la mise en place d'une politique de recherche et développement adaptée aux différentes cultures et régions. Dans cette optique, plus de 600 tests agronomiques avec des petits agriculteurs sont prévues.

/dr

■■Kisito Ndour

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Interview

Volume. L’Allemagne importe du Maroc essentiellement des fruits et légumes pour un montant de 130 millions d’euros par an. Quant aux exportations, elles concernent la production animale et atteignent environ 100 millions d'euros.

• Jawad Chami, commissaire du SIAM

“Fier de voir une telle affluence”

L

e commissaire du SIAM, en cette deuxième journée du rendez-vous des agriculteurs, ne cache pas sa fierté devant l’affluence des professionnels auxquels une journée a été consacrée. Le SIAM, dit-il dans cet entretien, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et cible d’autres pays. Pour la prochaine édition, Jawad Chami place l’Asie dans son viseur.

Entretien.

Q: Comment se présente cette deuxième journée du Salon ?

» » Le SIAM peut contribuer à la réalisation du Plan Maroc Vert en étant une tribune d’échange et de débat pour chacun mais également par la signature de beaucoup de conventions

Nous suivons le programme pré-établi à savoir de tenir une journée professionnelle pour les agriculteurs, c’était notre engagement initial et nous tenons à le respecter.

Pour l'heure, tout se passe comme nous nous y attendions. C’est un motif de fierté de voir une telle affluence de la part des professionnels nationaux et internationaux.

Par ailleurs, nous avons énormément de réunions de travail. Rien que pour cette matinée, il y a eu deux réunions dont celle consacrée à la journée allemande en présence des ministres de l’Agriculture des deux pays, Aziz Akhannouch et Gerd Mûller.

Q: Qu'a à attendre le Maroc de l’Allemagne ?

Le Maroc a beaucoup à attendre de l'Allemagne, car depuis la réunification, l’Alle-

,Jawad Chami, commissaire du SIAM.

/KN

magne est au cœur de l’Europe notamment dans la distribution des fruits et légumes à destination des pays de l’Europe de l’est et du nord. Nous sommes intéressés par l’ouverture à nos agriculteurs d’un certain nombre de marchés qui demeurent jusqu’à aujourd’hui fermés tels que la Pologne et la Russie auxquels nous proposerons nos produits fruitiers, maraîchers et notre agroindustrie. Avec nos amis allemands, nous avons eu toujours un accompagnement positif, en témoigne le déplacement qu’a ef-

fectué monsieur le ministre en Allemagne, en février, au cours duquel il avait assisté au Salon de l’agriculture de Berlin. C’est ce genre d’événement que nous souhaitons initier et poursuivre au sein du SIAM de telle façon que tout acteur du monde de l’agriculture puisse trouver satisfaction.

Q: De quelle manière le SIAM peut-il apporter sa contribution à la réalisation du Plan Maroc Vert ?

Il peut contribuer à la réalisation du Plan Maroc Vert en étant une tribune d’échange et de débat pour chacun mais également par la signature de beaucoup de conventions. De plus, les professionnels attendent la tenue de notre salon pour communiquer.

De fait, nous consolidons notre rôle en faisant du SIAM le rendez-vous annuel des agriculteurs au Maroc.

Q: Certain pays participent pour la première fois au Salon, alors que d’autres veulent disposer d’une plus grande surface d’exposition…

Nous ciblons certains pays qui nous intéressent particulièrement comme les PaysBas, certains pays de l’Europe de l’Est...

Lors de la prochaine édition nous ciblerons l’Asie. Nous sommes fiers de voir que le SIAM intéresse de plus en plus de gens, notamment ceux en provenance de pays avec lesquels le Maroc n’entretient pas des liens particulièrement soutenus sur le plan économique. La France avait commencé lors de la première édition avec 40m², actuellement leur stand fait 400m². L’Espagne, elle, est passée de 100m² à 1.000m² d’exposition. Nous avons aussi de plus en plus de pays qui nous accompagnent au bénéfice de tout le monde. Ainsi, il s’agit à présent pour nous de capitaliser nos acquis.

■■Propos recueillis par Samir Benmalek

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Focus

Création. La Fédération interprofessionnelle marocaine des dattes a été créée, le 19 avril à Ouarzazate, lors d'une assemblée générale constitutive ayant réuni des producteurs de dattes de toutes les régions du Royaume. Lors de cette rencontre, l'assemblée a élu Abdeslam Mellali, président de la fédération, Mustapha Derkaoui, Secrétaire général et que Mohamed Boualam a été élu trésorier. La création de cette fédération contribuera à la mise à niveau du secteur de production des dattes, ce qui donnera une valeur ajoutée au secteur qui a souffert de plusieurs problèmes dans le passé.

Panorama des richesses agricoles des 16 régions du Royaume

P

résentes à la 5ème édition du SIAM, les 16 régions du Maroc, ont dressé chacune un stand où elles présentent les spécificités agricoles qui sont les leurs. Panorama, sur ce qui fait la richesse agricole de chaque région !

Terroir

Taza-Al Hoceima-Taounate et ses amandes Dans le stand de la région Taza-Al Hoceima-Taounate, l’amande a été mise en relief. La filière occupe 46.080 ha, soit 34% de la superficie nationale d’amandier. Annuellement, quelque 40.000 agriculteurs de la région produisent 20.000 tonnes d’amande, ce qui équivaut à 20% de la production nationale.

Outre la filière amande, l’oléiculture représente aussi un secteur important pour la région. Elle s’étend sur une superficie de 198.870 ha. C’est-à-dire sur 33% de la superficie oléicole nationale et elle produit annuellement 292.650 tonnes d’olives en vrac et 27.000 tonnes d’huile d’olive. L’oléiculture est dans cette région, le gagne-pain de quelque 65.800 agriculteurs.

Au-delà de ces deux secteurs phares, la région de Taza-Al Hoceima- Taounate produit aussi du miel avec ses 27.000 ruches.

La région Tanger-Tétouan et ses fruits rouges

Bien que les céréales représentent 48% de la Superficie agricole utile (Sau) de la région (504.000 ha), il n'en demeure pas moins que l’arboriculture constitue le secteur à plus forte valeur ajoutée de TangerTétouan, soit plus d’un milliard de la valeur de la production végétale de la région, qui s’élève à 4 milliards Dh/an. L’arboriculture du Nord est dominée essentiellement par les fraises (26% de la production nationale), les prunes (30% de la production nationale), les figues (29%).

Toutefois, la région demeure active dans le domaine du maraîchage, des légumineuses, du sucre, des arachides et notamment de l’oléiculture qui occupe 115.000 ha, selon Nisrin Alami, ingénieur agronome au Conseil régional de Tanger-Tétouan.

Laâyoune-Boujdour-Sakia Hamra et ses chameaux et poissons

L’élevage fait la spécificité des provinces du Sud. A en croire M. Mayena Enaama, un parlementaire de la région, celle-ci compte 90.000 têtes de chamelles, ce qui représente 50% de cheptel national. En plus des chamelles, la région de LaâyouneBoujdour-Sakia Hamra compte 260.000 têtes de caprins.

Annuellement, quelque 40.000 agriculteurs de , la région Taza-Al Hoceima-Taounate produisent

20.000 tonnes d’amande, soit 20% de la production nationale. /illustration

“

La région est également la première au niveau national, dans la production

de sardine et dispose de 50 unités de transformation et/ou de congélation.”

M. Enaama.

L’Oriental et son mouton, sa clémentine et ses dattes Aziza

La clémentine de Berkane, le mouton de Béni Guil et la datte Aziza de Figuig sont les principaux produits du terroir mis en valeur sous forme d’Indication géographique protégée, fait savoir Labed Abdellah, vice-président de la région de l’Oriental.

Toutefois, soutient M. Labed “l’oléiculture a été le secteur agricole le plus boosté par le Plan Maroc Vert”, sans pour autant délivrer de chiffres quant à la superficie qu’occupe les différents secteurs agricoles.

Doukkala Abda, la sucrière La région de Doukala Abda est la première productrice de sucre à base de betteraves (40% de la production nationale). Elle produit de même, 1,2 millions de tonnes de betteraves par an, d’après Abdelaziz Ouaakka, chef de la division de production à la Direction régionale de l’agriculture de Doukkala Abda.

La région est aussi le 2ème grenier de céréales du royaume. Entre 2009 et 2010, elle a produit quelque 650.000 ha de céréales dont 600.000 en irrigué. Annuellement, sa production de céréales varie entre 11 millions de quintaux et 14 millions. En matière d’élevage, Doukkala Abda produit 22% du lait national.

Meknès Tafilalet: Les vignes et les céréales

Cette région est divisée en trois zones agricoles: la zone agro-écologique du Saïs, la zone agro-écologique de montagne et la zone agro-écologique de l’Oasis. Dans les trois zones, les céréales se taillent la part du lion.

Dans le Saïs, l’olivier représente la 2ème cultures en matière de superficie agricole (32.060 ha) avec une production 49.252 tonnes. En montagne, c’est le pommier qui a une forte valeur ajoutée contribuant à

hauteur de 44% à la production nationale.

Cependant, la région reste active dans les filières tels que l’amandier, les vignes, les légumineuses, le maraîchage notamment.

Elle est aussi très riche en plantes aromatiques et médicinales.

Le Grand Casablanca opte pour l’agriculture à forte valeur ajoutée

D’obédience industrielle, la région du Grand Casablanca a opté pour l’agriculture à forte valeur ajoutée. Selon, Mohammed Cherkaoui, secrétaire général de la région, “la superficie agricole utile dans le Grand Casablanca, vaste de 67.874 ha ne représente que 0,15% de la superficie agricole nationale, d’où la cherté du foncier”.

Ainsi, le Grand Casablanca s’est focalisé sur les pépinières dont notamment une d’horticulture où sont développés les choux de broccoli, de Bruxelles, des racines de céleris. “Des cultures à forte valeurs ajoutées”, soutient M. Cherkaoui. En matière d’élevage, le Grand Casablanca produit 10% de la production nationale de viande blanche et 5% de la production nationale de pommes de terres…

Le Souss Massa Draâ et son arganeraie

80% de l’aire géographique d’arganier se trouve dans la région. Outre cette filière qui fait vivre beaucoup de familles dans la région, l’olivier, le cactus et le palmier dattier constituent des cultures importantes dans le Souss Massa Draâ. Du côté de l’élevage, la région compte atteindre d’ici quelques années une production de viande rouge de 2.900T/an. Elle est aussi productrice de lait et dispose d’importants élevages de volailles.

Marrakech-Tensift-Al Haouz: première productrice d’Abricots

La région fournit 57% de la production nationale d’abricots. Elle est aussi une des plus importantes productrices d’olive (123.000 ha) et assure 70% des exportations nationales de conserves d’olives.

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Focus

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“Nous souhaitons faire de ce stand (MIAMI) un lieu d'échange convivial pour les visiteurs, afin de leur faire découvrir nos produits qu’ils peuvent déguster sur place. Ce rendez-vous est aussi une excellente occasion pour établir une relation de proximité avec nos consommateurs et créer ainsi avec eux, une véritable dynamique” Imad Benmoussa, Directeur Général de Coca-Cola Maroc.

D’une superficie de 800.000 ha de céréales, Marrakech-Tensift-Al Haouz contribue à 10% à la production nationale. Elle compte également 167.000 vaches laitières et fournit 4% de la viande rouge du pays.

Gharb-Chrarda- Beni Hsen: Le grenier du Royaume

D’une superficie agricole utile de 518.300 ha, la région du Gharb dispose de 64.000 ha d’irrigué, le plus grand périmètre irrigué du Maroc. Ainsi, le Gharb est la région première productrice de tournesol (80% de la production nationale), de tomate industrielle (80% de la production nationale), d’artichaut (80%), de Riz, (80%), de fraise (70%), de cannes à sucre (66%) d’arachide (50%). Elle fournit également du miel, de la banane, des betteraves, des agrumes et du lait.

Rabat-Salé-zemmour-Zaër: Des céréales et des légumineuses aussi

Les productions agricoles sont diversifiées dans cette région. Elles sont spécialement axées sur les céréales (275.000 ha), les légumineuses (36.000 ha), l’arboriculture (33.000 ha), le maraîchage (13.000 ha) mais aussi l’élevage, avec plus d’un million de têtes. Toutefois, l’aviculture et l’apiculture restent très développées dans la région où les plantes aromatiques et médicinales (12.000 ha) sont dominées par la lavande.

Chaouia Ouardigha: la région leader en aviculture

Avec ses 607 millions d’unités de productions d’œufs, la région fournit 24% de la production nationale. Elle produit aussi, 5,22 millions de poulets de chair par an et 3 millions de tonnes de viande de dinde. Elle est aussi une région céréalière avec une superficie de 681.700 ha dont 42% pour le blé tendre, 33% pour l’orge et 25% pour le blé dur. Chaouia Ouardigha verse aussi dans l’élevage de bovins, d’ovins et de caprins.

Guelmim Es-Smara: Le palmier dattier et le cactus

Le palmier dattier constitue l’ossature

principale de l’écosystème oasien de la région qui en compte 1.300.000 pieds. La présence de palmier dattier assure le développement de cultures sous-jacentes et fournit, outre les dattes, divers matériaux destinés à l’artisanat, la construction ou la production d’énergie.

Outre le palmier dattier, Guelmim EsSmara dispose d’importantes superficies de cactus, localisés le long de la côte atlantique et en altitude. En effet, la transformation du cactus en jus notamment, constitue une source de revenus mais le cactus est aussi une ressource fourragère mobilisable pendant les années de sécheresse.

Région de Tadla Azilal: Les céréales principalement

Les céréales constituent le secteur qui occupe plus de surface agricole à TadlaAzilal (44% de la superficie agricole de la région qui est de 186.347 ha). Mais les filiè-

res de betterave sucrière, de l’olivier et des agrumes sont les plus génératrices d’emplois. Au niveau de la production animale, la région compte 251.000 têtes de bovins, 1.3000.000 têtes d’ovins et 580.000 têtes de caprins.

Région d’Oued Eddahab-Laguouira et son élevage

L’élevage constitue la principale source de revenus de la région. Il concerne notamment les camelins, les bovins, les caprins et les autruches. L’effectif du cheptel bovin s'élève à 300 têtes produisant 600.000 litres de lait par an. Celui des ovins est de 40.000 têtes. Les caprins et camelins occupent la troisième et la quatrième place avec, respectivement, 30.000 têtes et 25.000 têtes.

La production de la viande rouge s'élève à 500 tonnes par an, alors que celle de la viande blanche est de 230 tonnes. Les chamelles produisent 5.000 tonnes de lait par an. Les principales races camelines sont le Grezni (60%), le Marmouri (35%) et le Khouwari (5%). La région de Oued-Eddahab-Lagouira compte deux unités territoriales agricoles, la première se situe au niveau de la zone côtière et est dédiée aux cultures intenses et à forte valeur ajoutée (culture des primeurs). La deuxième zone, relative aux pâturages (12.900.000 ha), englobe l'arrière-pays et des terres arides et semi-arides, propices aux activités d'élevage.

Fès-Boulemane, la céréalière La région dispose d’une surface agricole utile représentant 16% de la superficie totale de la région. 84% de cette superficie sont occupés par les céréales. Cependant, l’agriculture dans cette région reste dominée par les petites exploitations (70% des exploitations ont moins de 5 ha). En plus des céréales, la région compte aussi des légumineuses, des cultures maraîchères, de pommiers, de câpriers, et d’oliviers. En matière d’élevage, Fès-Boulemane compte 1,3 millions de têtes (caprins et ovins). La viande rouge et la volaille constituent les deux secteurs rapporteurs de valeurs ajoutées…

■■Kisito Ndour

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vendredi 30 avril 2010

SIAMNEWS

En images

Click. Quelques clichés de la deuxième journée du Salon International de l'Agriculture au Maroc.

Les colporteurs du quotidien aufait s'apprêtent à distribuer SIAM NEWS , aux visiteurs. /KN

,L'expression "classe verte" prend ici tout son sens.

/DR

,Présentation d'impressionnants chiens de chasse.

/KN

vendredi 30 avril 2010

SIAMNEWS

En images

,La souriante Hawa Berete, du stand des pays membres de l'AAFEX.

/CH-aufait

,Le SIAM est aussi un moyen de cultiver la culture...

,Ce bœuf affiche un poids de 1600 kg, soit 400 kg de plus qu'une Dacia Logan...

/DR

,Vaccination d'un caprin.

/KN

/DR

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vendredi 30 avril 2010

SIAMNEWS

Interview

Fruits. L'heureuse harmonisation de la vocation fruitière de l'Algérie, qui découle de son climat, de ses possibilités d'irrigation et du développement de la consommation des fruits tant en Algérie que sur les marchés extérieurs, conduisent l'Algérie à planter 2.000 à 3.000 ha. de vergers par an. Ils viennent s'ajouter aux quelque 260.000 ha. qui existaient en 1950 et dont la production était alors évaluée à près de 8 millions de quintaux, dont 2 millions pour l'exportation.

• Entretien avec Djadi Ahmed

“L’Algérie est passée d’importatrice à exportatrice d’orge”

A

vec 15 exposants représentant les différents secteurs agricoles et par l’animation de six conférences - débats, l’Algérie entend marquer sa première participation au SIAM. En visitant le stand algérien lors de l'inauguration, le Roi Mohammed VI a invité l'Algérie à prendre part à toutes les manifestations agricoles que le Maroc organise.

La délégation algérienne a d'ores et déjà passé commande de 500 mètres carrés, au lieu des 150 actuels, pour la prochaine édition du SIAM. A l’image du Plan Maroc Vert, l’Algérie a mis sur pied le “plan Renouveau agricole et Renouveau rural” il y a de cela deux années. Djadi Ahmed, chef de département à la chambre nationale de l’agriculture algérienne en dresse le tableau général. interview.

Q: C’est la première participation de l’Algérie au SIAM…?

Oui c’est notre première participation et j’espère sincèrement que ça ne sera pas la dernière.

» » Nous sommes actuellment en mesure d’exporter de l’orge vers tout pays demandeur. En dehors des excellentes pluviométries enregistrées, il faut voir dans ce résultat le fruit de la nouvelle politique étatique d’accompagnement de l’agriculteur et des appuis financiers qui lui sont consentis

Q: Pouvez-vous nous dire comment se présente l’agriculture algérienne actuellement ?

L’Algérie sort d’une période difficile, ce n’est un secret pour personne. Concernant l’agriculture, nous avons lancé un programme pour le renouveau agricole et le développement rural. Il faut savoir que par le passé, nous ne réfléchissions qu'en terme de développement agricole et tous les efforts de l'Etat ne se focalisaient que sur l’agriculture. Or, nous sommes à présent convaincus que ce n’était pas la meilleure manière de procéder.

Avant d'aborder le développement rural, il faut d’abord en prévoir les infrastructures de base: pistes, écoles, c’est-à-dire un programme d’ensemble. Le programme du renouveau agricole a été lancé il y a de cela deux années et c'est la Chambre d’agriculture qui est chargée de l'accompagner, en tant que force de propositions vis-à-vis des pouvoirs publics.

Q: Quels sont les moyens financiers que l’Etat algérien a débloqués dans le cadre de ce programme ?

L’Etat intervient à travers l'apport de différentes aides aux agriculteurs. Cependant, je ne pense pas que ce sont les finances qui posent problème mais au contraire ce sont les mécanismes de financement qui restent à parfaire.

,Djadi Ahmed, chef de département à la chambre nationale de l’agriculture algérienne.

Q: C’est-à-dire…

Le ministère de l’Agriculteur et la Banque de Développement rural ont mis en place un nouveau produit bancaire appelé “Crédit R’fig” à travers lequel l’Etat prend en charge tout ce qui est intérêt bancaire. C’est donc un crédit accordé à 0% d’intérêt.

Pour autant, il reste quand même un crédit qui oblige l’agriculteur à le rembourser à la fin de chaque campagne. Et c’est cela qui pose encore problème car l’agriculteur se trouve, une fois le crédit remboursé, dans l'obligation de disposer des finances nécessaires au démarrage de la campagne à venir pour acheter tous les intrants dont il a besoin (semences, produits phytosanitaires, engrais… ndlr).

Q: Et mis à part ce crédit…

D’autres mesures et subventions pour la régulation de l’écoulement des produits agricoles ont aussi été prises. Vous savez, il arrive que nous ayons des pointes de production durant lesquelles, il y a un risque réel de voir s’effondrer le monde agricole car, sans l’intervention de l’Etat, l’agriculteur peut faire faillite s'il n'arrive pas à écouler le surplus de sa production, notamment pour ce qui est des produits périssables.

C’est pour empêcher de tels scénarios que le système “Sir Balak” (qui vient de la darija signifiant “va s-y mais fais attention”, a été mis en place pour procéder à la régulation des produits de large consommation comme la pomme de terre. Selon ce système, l’Etat achète à un prix de référence tout le surplus de production restant pour ensuite le stocker dans des chambres froides en accordant des primes aux entreprises de stockage. Pour votre information, le kilo de pomme de terre au détail est de 30 dinars algériens (environ 3 Dh, ndlr)

Q: L’Algérie est passée d’importatrice à exportatrice d’orge. Comment ce résultat a-t-il

/KN

été possible ?

Exactement ! Nous sommes actuellment en mesure d’exporter de l’orge vers tout pays demandeur. En dehors des excellentes pluviométries enregistrées, il faut voir dans ce résultat le fruit de la nouvelle politique étatique d’accompagnement de l’agriculteur et des appuis financiers qui lui sont consentis. Car ce qui a changé, depuis l’entrée en viguer du nouveau plan, c'est que l’Etat ne se limite pas à intervenir uniquement en amont, mais également en aval en aidant les céréaliers à mettre en place leur céréaliculture et en leur achetant la récolte produite.

Q: Quelle a été la production de céréales en Algérie ?

On parle volontiers de près de 60 millions de quintaux. A ce sujet, il faut souligner que depuis son indépendance, l’Algérie n’a plus importé de l’orge bien au contraire, elle en a plutôt exporté. Nous avons un important cheptel ovin, d’environ 20 millions de têtes, gros consommateurs d’orge, nous n’allions quand même pas continuer à en importer.

Q: Le Maroc et l’Algérie ont des agricultures similaires et qui pourraient être complémentaires, cependant les échanges restent en deçà des potentialités de chacun. Quelle est, à votre sens, la meilleure manière de faire évoluer ces échanges ?

A travers la société civile. Il n’y a ni politique ni rien d’autre. Par exemple des associations marocaines et algériennes pourraient se consulter mutuellement sur des problématiques communes. C’est cela, à mon avis, qui peut faire évoluer la situation et faire bouger les lignes....

■■Propos recueillis par Samir Benmalek

vendredi 30 avril 2010

SIAMNEWS

Economie Ù

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MRE. Paris et Rabat se sont mis d'accord jeudi à Tanger pour aider les Marocains résidant en France à créer des petites et moyennes entreprises au Maroc, a constaté un journaliste de l'AFP. Ainsi, un document concernant un programme d'“appui” - auquel la France a décidé d'accorder un millions d'euros - a été signé à Tanger par Eric Besson, ministre français de l'Immigration et de l'identité nationale et Mohamed Ameur, ministre Chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger (MRE). Eric Besson effectue depuis jeudi une visite de travail de deux jours au Maroc au cours de laquelle il doit rencontrer plusieurs membres du gouvernement dont le ministre marocain des Affaires étrangères, Taieb Fassi Fihri.

Valeurs du jeudi 29 avril, à 15h00.

` Indices

12280.65

MADEX

` Plus bas

` Plus hauts

MASI

+0.55 %

10015.08

+0.59 %

` Devises

` Bourses étrangères

CMA

2347.00

+5.96 %

INV

183.00

-3.05 %

EUR/MAD

11.3767

DHO

90.00

+4.41 %

M2M

541.00

-3.05 %

USD/MAD

7.9433

SOT

1350.00

+3.05 %

ALM

1290.00

-3.01 %

CHF/MAD

7.6558

FBR

469.80

+2.13 %

DLM

642.00

-2.73 %

CAD/MAD

7.6107

OUL

550.00

+1.48 %

MED

167.00

-2.54 %

GBP/MAD

12.8146

CAC40

3834.43

NASDAQ

+1.25 %

2007.59

+0.07 %

• IMPACT DES INTEMPÉRIES SUR LE PIB NATIONAL

Plus de 5 Milliards de Dirhams partis en fumée

L

e dernier rapport du Centre Marocain de Conjoncture évalue à plus de 5 milliards Dh les pertes que les intempéries ont causées aux différents secteurs de l'activité économique.

Environ 4.900 ménages ont perdu leur logement et plus de 2.650 habitations précaires, construites pour la plupart en pisé, ont été détruites par les inondations. Détails...

taux de croissance de l'économie nationale de 3,5%. De son côté, le Haut commissariat au Plan (HCP) table dans son budget prévisionnel sur un taux de 4,1%.

Pourtant, les dégâts engendrés par les intempéries de février dernier obligent à une révision du Produit Intérieur Brut (PIB) à la baisse. Selon la dernière étude du Centre Marocain de Conjoncture (CMC), le coût économique de ces inondations est chiffré à plus de 5 MM Dh, absorbant plus de 0.7% du PIB national, et encore… En excluant de fait les dommages infligés aux écosystèmes et la dégradation du capital naturel, ces estimations s’avèrent difficile à réaliser sur le plan économique.

estimations du CMC, terminer l’année 2010 sur une baisse de 7.6% par rapport à 2009, sachant que des prévisions initiales tablaient sur un recul de 4.3% avant les inondations.

Sans avancer de chiffres, le centre confirme des pertes de valeur ajoutée dans le secteur industriel également. Les sous-branches les plus affectées sont l’industrie agro-alimentaire, la chimie et la parachimie.

Le secteur tertiaire, dont le tourisme et les activités de logistique, a lui aussi été touché à des degrés divers par les perturbations climatiques et les difficultés de transport. Ces pertes de valeurs ajoutées sont en fait liées à celles occasionnées directement par les inondations en termes de flux de produits.

Des pertes substantielles en termes de Valeur Ajoutée

168.000 ha de cultures endommagés

RAPPORT. La loi de finances 2010 prévoit un

Les analystes du CMC indiquent que les précipitations massives ont engendré des pertes substantielles en termes de valeur ajoutée. Toutes choses étant égales par ailleurs, c'est certainement le secteur agricole qui aura subi les plus graves conséquences, avec une perte de 5,2 Milliards Dh, soit 5.8% de la production totale du secteur. Cet agrégat devrait, selon les

Les principales activités productives ont été affectées selon des intensités différenciées. Il s’agit en premier lieu de la production agricole qui a subi des dommages importants sur des superficies atteignant 168.000 ha de cultures, notamment celles des céréales, des légumineuses, de la betterave à sucre ou encore des cultures maraichères.

* EN BREF PROTECTION. Les participants à une conférence, organisée par la Ligue marocaine pour la défense des droits de l'Homme et la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales, Rabat Souissi, ont appelé à l'accélération de l'adoption du projet de loi 31-08, présenté par le Gouvernement devant le Parlement pour la protection du consommateur. Après avoir rappelé les péripéties qu'a connu le processus de la vulgarisation de la culture de protection des consommateurs au Maroc depuis 1996 et l'absence d'une véritable loi régissant le secteur de la publicité, maître Belmahi Mohammed, prèsident de la Ligue Nationale de Protection des Consommateurs a insisté, sur l'importance de l'adoption du projet qui vise à protéger le consommateur dans tous les secteurs de la vie quotidienne.

DÉVELOPPEMENT. Le renforcement de l'entreprenariat féminin est une composante-clé pour promouvoir le développement économique dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du nord (MENA), a affirmé, mercredi, le ministre délégué chargé des Affaires économiques et générales, M. Nizar Baraka.

Cette initiative, qui émane de la stratégie nationale pour l'Equité et l'Egalité, adoptée en 2006, a-t-il rappelé, permettra de “promouvoir les droits des femmes dans le secteur public et privé”.

Dégâts liés aux infrastructures

Cette année, 4.900 ménages ont perdu 2.650 , habitations à cause du climat. /DR

Les activités d’élevages ont également été touchées avec une perte de bétail estimée à près de 1.500 têtes en plus des dommages causés à la production avicole.

Il en est de même de certaines activités industrielles, gênées au niveau de leur propre processus de production, en termes de circuits de distribution et de goulots d'approvisionnement.

Enfin, les activités de commerce et de transport ont été affectées par les difficultés d’accès à la clientèle par suite de l’intensification des intempéries.

Les pertes prévisionnelles calculées par le CMC intègrent enfin les destructions de capital. Celles-ci touchent aux infrastructures d’abord, à savoir : le réseau routier, les équipements collectifs, les ponts et voies d’accès secondaires. Pour ces installations, les dégâts avoisinent 730 millions Dh. Des pertes en capital ont ensuite été enregistrées au niveau du secteur agricole : bétail décimé, plantations endommagées ou arrachées, installations et aménagements détruits. La facture du climat se chiffre à 132,5 millions Dh. Pour ce qui concerne les bâtiments, les inondations ont aussi occasionné 286 millions Dh de pertes, avec 4.900 ménages qui ont perdu 2.650 habitations.

Dans son bulletin, le CMC précise que ses estimations se basent sur les données recueillies par des départements ministériels concernés, des organisations professionnelles ainsi que sur les déclarations des sinistrés.

■ aufait

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vendredi 30 avril 2010

SIAMNEWS

Planète

Astres. “L'astrobiologie et la recherche de la vie est vraiment la clé de ce que nous devons faire désormais

dans l'exploration du système solaire”, a affirmé lors d'une conférence de presse téléphonique Steve Squyres, planétologue à l'Université Cornell à Ithaca (New York, est) et président d'un comité de l'Académie des sciences américaine chargé de faire des recommandations en matière de recherche de la Nasa. Il a indiqué que la Nasa se penchait sur 28 projets robotiques allant d'un vaisseau qui se poserait sur Mercure à des sondes survolant de près des objets se trouvant aux confins du système solaire ou encore des comètes.

• Marée noire au large des Etats-Unis

Une nouvelle fuite détectée

L

a nappe de pétrole provenant d'une plateforme exploitée par le groupe pétrolier britannique BP, et qui a sombré dans le golfe du Mexique le jeudi 22 avril, se rapproche plus vite que prévu des côtes américaines. Pour enrayer sa progression, une flottille déployée par les garde-côtes et BP a mis le feu à une portion de la nappe.

USA. Une nouvelle fuite a été détectée dans la plate-forme Deepwater Horizon qui a sombré le 22 avril dans le golfe du Mexique et relâche cinq fois plus de pétrole qu'évalué initialement. Malgré les efforts des autorités qui ont mis le feu mercredi à une portion de la nappe d'hydrocarbures, elle se rapproche plus vite que prévu des côtes américaines. Jeudi, le gouverneur de la Louisiane Bobby Jindal estimait qu'elle pouvait atteindre les côtes de cet État du sud des États-Unis, et a demandé aux autorités fédérales une aide d'urgence pour les protéger.

“

Notre priorité absolue est de protéger nos citoyens et l'environnement. Ces moyens sont primordiaux pour atténuer l'impact de la marée noire sur nos côtes.”

Le gouverneur de Louisiane, Bobby Jindal.

Une semaine après l'accident, les garde-côtes américains ont annoncé tard mercredi la découverte d'une nouvelle fuite, estimant à “plus de 5.000 barils par jour” le volume de pétrole se déversant dans la mer. Pour ne rien arranger, l'Agence américaine des océans et de l'atmosphère (NOAA) avait prévenu mercredi que des vents persistants devraient pousser la nappe de brut vers les terres, qu'elle pourrait toucher “vendredi soir”.

Une solution à risque pour l'environnement

Pour tenter de contenir la progression de la marée noire, des équipes d'intervention ont enflammé mercredi une portion de la nappe, qui atteignait 965 km de circonférence et se trouvait alors à environ 26 km de la Louisiane. La mise à feu de la nappe de brut pourrait présenter des dangers

Photo satellite fournie par la Nasa montrant l'étendue de la marée noire après l'accident d'une plate, forme pétrolière, dans le golfe du Mexique, le 27 avril 2010. /DR

pour l'environnement: elle risque de projeter dans l'atmosphère d'immenses bouffées d'une épaisse fumée noire et de libérer dans la mer des déchets visqueux. Aussi, l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) devait contrôler la qualité de l'air tout au long des opérations et des responsables ont assuré que si les normes de sécurité étaient transgressées, les opérations seraient interrompues.

Cette solution est intervenue après les efforts infructueux de BP pour colmater les fuites. Les ingénieurs se démènent pour construire un large couvercle sous-marin destiné à endiguer la fuite, et BP envisage également de forer des conduits de secours destinés à injecter un enduit spécial pour boucher définitivement le puits, mais cela pourrait prendre deux à trois mois.

En attendant, la menace d'une catastrophe écologique pèse toujours sur les marais côtiers de la Louisiane, qui constituent un sanctuaire pour la faune, en particulier les oiseaux aquatiques. Les autres États de la région, la Floride, l'Alabama et le Mississipi notamment, craignent également que la nappe de pétrole ne souille leurs plages et ne pollue les pêcheries, cruciales pour ■■aufait/AFP l'économie locale.

Repères La plate-forme Deepwater Horizon, propriété de la société Transocean, contenait 2,6 millions de litres de pétrole et extrayait près de 1,27 million de litres par jour.

Elle a coulé après une explosion et un incendie survenus le 20 avril. Onze personnes sont portées disparues.

* En bref Gisements. La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) vient d'engager, à l'issue d'une rencontre à Dakar des responsables des secteurs miniers de cette région africaine, un processus pour l'élaboration d'un "Code minier régional". Le directeur de l'Industrie et des Mines de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest , Mensan Lawson Hachelli, a expliqué qu'il s'agit d'enrayer la concurrence défavorable aux pays africains mise à profit par les multinationales et les compagnies minières. Le secteur minier représente l'essentiel des ressources de certains petits pays de la région, et contribue en moyenne pour plus de 30% au PIB des pays membres de la CEDEAO.

Câpres. Les régions de Fès et Taouante, qui assurent actuellement 70 % de la production nationale de câpres, sont en passe de devenir le fief exclusif de ce fruit, utilisé pendant longtemps, dans le pourtour méditerranéen, comme remède contre le “scorbut” et les rhumatismes.

Avec une production nationale d'environ 20.000 tonnes, destinées essentiellement à l'exportation vers les marchés européen et américain, le Maroc est considéré comme étant le premier pays producteur et exportateur de câpres dans le monde, produites dans les régions de Fès et Taouante, mais également dans d'autres zones (Sidi Kacem, Marrakech, Safi, Agadir et Taroudant).

Brésil. Quelque 43 villes dans le sud du Brésil ont déclaré l'état d'urgence en raison des tempêtes survenues les semaines passées dans l'Etat de Santa Caraina, selon les services locaux de la Défense civile. Environ 210.000 personnes de 69 villes ont été affectées par les inondations et les coulées de boue provoquées par les tempêtes qui ont sévi durant des semaines. Plus de 300 Brésiliens sont morts en raison des tempêtes cette année, dont 69 à Sao Paulo en janvier, et 253 au début du mois d'avril à Rio de Janeiro.

vendredi 30 avril 2010

SIAMNEWS

Actu

15

Mondial 2010. Nelson Mandela, 91 ans, devrait manquer la cérémonie d'ouverture du Mondial-2010 en Afrique

du Sud (11 juin-11 juillet) et suivre le tournoi depuis son domicile selon son petit-fils. “Mon grand-père est très âgé et nous essayons de ne pas alourdir son programme. Il (Nelson Mandela) a dit qu'il préfèrerait rester à la maison de province pour passer du temps à la ferme”, a déclaré mercredi à l'AFP, son petit-fils Mandla Mandela. Une décision définitive sera prise par la famille et la Fondation Nelson Mandela à l'approche du 11 juin, a-t-il ajouté, assurant qu'il n'y avait actuellement aucune inquiétude quant à l'état de santé de son grand-père.

Le Yémen déterminé à éradiquer Al-Qaïda sécurité. Les autorités yéménites ont ré-

pété jeudi leur détermination à poursuivre la guerre contre le terrorisme pour éradiquer Al-Qaïda, accusée d'avoir perpétré l'attentat manqué lundi contre l'ambassadeur britannique à Sanaa.

“

La guerre contre le terrorisme se poursuit et ne s'arrêtera qu'avec l'éradication et l'élimination d'Al-Qaïda sur l'ensemble du territoire yéménite, terre de tolérance, de sagesse et de foi”.

Le ministère de l'Intérieur sur son site internet

Le ministère avait affirmé que l'attentat de

lundi portait “les empreintes d'Al-Qaïda”.

L'ambassadeur britannique, Timothy Torlot, était sorti indemne de cet attentat qui avait visé son convoi à 600 mètres de la chancellerie.

Cet attentat raté “témoigne de l'état de désespoir et d'isolement du réseau Al-Qaïda au Yémen”, a estimé le ministère, qui dénonce ses “méthodes criminelles” en recrutant “des jeunes pour en faire des kamikazes”.

Ce mode opératoire est “un échec d'AlQaïda au Yémen, auquel les forces de sécurité ont porté ces derniers mois 40 coups durs et tué plusieurs de ses dirigeants”, ■■S.E.K selon le ministère.

,La police yéménite sur les lieux de l'attentat manqué contre l'ambassadeur britannique, le 26 avril 2010 à Sanaa.

/DR

• Equipe de France

• Culture

Zahia D. affirme que les joueurs ignoraient qu'elle était mineure

Après un an d'absence, L'Boulevard revient et célèbre fièrement les cultures urbaines Evènement. Après son absence en 2009, le

11ème L'Boulevard organisé par l'association EAC-L'Boulvart - à qui le Roi Mohammed VI avait fait un don de 2 millions de Dh en juin dernier - revient en force, du 13 au 16 mai prochains au stade du COC à Casablanca, avec une programmation prometteuse.

Comme à l'accoutumée, les soirées de concerts seront orientées par styles musicaux avec jeudi 13 mai une soirée hip hop, le vendredi 14 mai du rock et le l'électro, le samedi 15 mai un cocktail fait d'électro/rock et fusion, et enfin le dernier soir du rock/métal.

L'Boulevard, ce n'est pas que de la musique, c'est aussi une implication citoyenne

Celle-ci se traduit par la réunion sous forme de souks d'associations culturelles, d'associations et instances engagées envers la société et l'éducation, mais aussi de marques et boutiques, et enfin de vente de supports de musique.

L'Boulevard, c'est aussi des expositions mettant en avant de jeunes créateurs marocains : un graphiste, des photographes, un peintre et sculpteur, des graffeurs.

Entre concerts, souks et expositions, le cru 2010 du L'Boulevard des jeunes musiciens promet de passer quatre jours sans ennui, où la culture urbaine sera célébrée à sa juste mesure... Pas vraiment une surprise, mais de quoi se ravir, et attendre... impatiemment!

■■Muriel Tancrez

• Liquides dans les cabines d'avions

Manoeuvres militaires conjointes entre armées américaine et marocaine

aviation. L'interdiction des liquides dans les bagages à main à bord des avions prendra fin dans l'UE fin avril 2013 et les aéroports devront disposer d'une technologie fiable de détection des explosifs, a annoncé vendredi la Commission européenne.

défense. Le Maroc et les Etats-Unis ont en-

Fin des restrictions en avril 2013

“

Il s'agit de simplifier autant que possible les contrôles de sécurité pour les passagers”.

Le commissaire européen en charge des Transports, Siim Kallas.

“C'est une bonne nouvelle pour les passages, même si ce n'est pas encore pour demain”, a pour sa part assuré sa porte-parole. “Cette mesure était une source de frustration pour les passagers”, a-t-elle souligné.

Les pays de l'UE avaient donné leur ac-

Un avion décolle de l'aéroport de Roissy, Charles-de-Gaulle le 21 avril 2010

cord à cette nouvelle date butoir en février.

“Tous les aéroports devraient avoir la capacité de vérifier le contenu des liquides, aérosols et gels” d'ici au 29 avril 2013, avaient-ils précisé.

■■aufait

tamé des manoeuvres militaires conjointes dans le Royaume, a-t-on appris mercredi auprès du Pentagone.

L'édition 2010 de cette opération annuelle d'entraînement commun, baptisée “African Lion”, doit mobiliser plus de 850 soldats américains et environ 900 membres des forces armées marocaines, a détaillé une porte-parole du Pentagone, Almarah Belk.

L'opération, appelée à durer jusque mi-juin, est simultanément menée dans les régions de Tan Tan, Agadir, Taroudant et Kénitra.

“Cet exercice permet à nos deux pays d'améliorer l'inter-opérabilité et la coopération entre nos deux forces armées”, selon le Pentagone.

En 2009, ces manoeuvres avaient mobilisé quelque 1.400 soldats marocains et améri■■AFP cains.

Franck Ribéry, lors d'un match de championnat , avec le Bayern, le 24 avril 2010. /DR

Foot. La jeune femme au centre du scanda-

le de proxénétisme qui touche des joueurs de l'équipe de France de football soutient dans une interview à Paris Match que les joueurs concernés ignoraient qu'elle était mineure au moment des faits.

“Le premier a été Karim Benzema (...) mais je confirme qu'il n'a jamais su mon âge”, affirme Zahia Dehar, actuellement âgée de 18 ans. Elle confirme ensuite s'être rendue à Munich pour y rencontrer Franck Ribéry: “C'était pour son anniversaire, ses 26 ans, le 7 avril 2009. Il avait réservé un hôtel de luxe à Munich, nous avons eu une relation sexuelle et il m'a payée (...) Franck Ribéry ne connaissait pas mon âge”.

La jeune femme affirme avoir tout raconté aux enquêteurs qui l'ont interrogée à trois reprises. “Les policiers avaient des écoutes.

Les noms de certains footballeurs avaient été prononcés ainsi que mon nom (...) c'était très clair, je ne pouvais pas nier”, s'est-elle justifiée.

La jeune femme récuse le terme de “prostituée”, et se définit comme une “escort girl”, affirmant travailler pour son propre compte, sans appartenir à un réseau ni être sous la tutelle d'un souteneur.

Le fait de solliciter des relations sexuelles avec une mineure prostituée est passible de trois ans de prison et de 45.000 euros d'amende.

Selon des sources judiciaires, Karim Benze■■AFP ma devrait également être entendu.

vendredi 30 avril 2010

horoscope • Bélier Vous pourriez fournir un effort particulier pour aboutir à vos réels désirs.

Si vous faisiez quelques changements dans votre vie quotidienne, vous pourriez vous ouvrir de nouvelles opportunités.Votre situation financière pourrait, alors, s’améliorer sensiblement .

loisirs

Destinations internationales • Alger

15°/27°

• Tunis

16°/25°

• Tripoli

14°/26°

• Londres

10°/14°

• Paris

10°/19°

• Berlin

10°/19°

• Genève

12°/17°

• Madrid

12°/26°

• Barcelone

13°/21°

• Rome

12°/23°

• Moscou

9°/15°

• New York

16°/25°

• Montréal

8°/19°

• Le Caire

18°/28°

• Cancer

• Dubaï

28°/35°

Vous aurez une chance inouïe de pouvoir renflouer votre situation financière.

Alors restez à l’affut, pour sauter sur l’occasion en or qui se présentera à vous.

Votre esprit de décision sera déterminant pour savoir agir quand il faut et comme il faut .

• Tokyo

11°/18°

• Taureau De grands changements sont en cours pour les mois prochains, et cela dans tous les domaines.Alors, en attendant, il vous est vivement conseillé de vous préparer dès aujourd’hui. Les évènements pourront prendre un certain temps avant de se mettre en place définitivement !

• Gémeaux Un effort commun pourrait vous permettre de tirer des bénéfices qui seraient impossibles à atteindre sans aide.Une personne motivée est prête à se joindre à votre équipe. Très bon choix, vous avez eu une bonne pioche, et vous avez le profil d’une équipe gagnante !

blagues FOLIE. Cela se passe dans un asile de fou, un inspecteur de l’établissement est avec le directeur de l’établissement, soudain dans le couloir traverse un fou qui fait la locomotive “tchou ...tchou ... tchou.... tchou...tchou” avec les bras et le sifflet.

L’inspecteur dit alors : - “Ah! c’est quand même triste de voir çà, n’est-ce pas ?” et le directeur de répondre : - “Hé oui hélas ! surtout pour moi qui ne supporte pas la fumée...”

sudoku Le jeu Sudoku est un puzzle de 9x9 cases composée de neuf sous-grilles 3x3, certaines déjà remplies. Le but du jeu est de remplir les cases vides, en mettant un chiffre par case, de sorte que chaque colonne, ligne et région contiennent une fois seulement chaque chiffre de 1 à 9.

24

13

21

22 18

• Balance Vous utiliserez toutes vos capacités mentales pour résoudre une situation difficile, aujourd’hui. Vous pourriez même établir un plan d’action pour les semaines à venir. Vous gagnerez en organisation et en temps.Alors anticipez et allez de l’avant!

Tétouan 22 16

Oujda

Rabat 27

Casablanca

17

15

El Jadida

32

17

31

Agadir 27

15

14

Fès

Beni Mellal Marrakech 29

Essaouira

16

26

6

Safi

15

21

15

19

Ouarzazate

14

16

35

Laâyoune 28 17

Prochains jours

Dakhla 22

17

Vous devriez examiner vos objectifs et vous redéfinir de nouvelles ambitions, aujourd’hui. Attention, ne vous sous-estimez pas !Rappelez-vous, si vous vous vendez trop bon marché, d’autres personnes pourront en tirer des avantages. Ne vous laissez pas exploiter !

Vous devriez faire des déclarations, voire prendre des décisions, qui auront un effet à long terme.

Prenez du recul, et réfléchissez bien avant de vous prononcer. Alors, accordez vous tout le temps nécessaire pour faire les bons choix .

24 16

22

21

• Lion

• Vierge

16

Tanger 10

• Tanger 37

16

• Oujda • Fès • Rabat / Salé • Casablanca

Vents (vitesse en km/h et direction)

• Marrakech

Température maximum

• Essaouira

Température minimum

• Agadir • Dakhla

Samedi 22°/16°

Dimanche 22°/16°

Lundi 20°/14°

24°/14°

25°/14°

23°/11°

23°/12°

24°/12°

21°/10°

22°/13°

22°/13°

19°/12°

21°/15°

21°/15°

19°/14°

31°/14°

30°/14°

26°/11°

22°/16°

22°/16°

21°/16°

27°/17°

26°/16°

24°/15°

24°/17°

23°/17°

23°/17°

mots-croisés du jour

• Scorpion Votre confiance risque de s’affaiblir ce matin, mais pourrait reprendre à la mi-journée si vous réagissez à temps. Après le déjeuner, vous retrouverez toute votre objectivité et vous serez d’attaque pour prendre les bonnes décisions.Le week-end approche, vous pourrez vous reposer, et vous détendre, pour vous recharger et vous changer les idées .

• Sagittaire Vous ne vous contenterez pas de rester au deuxième plan, aujourd’hui. Vous avez bien raison, mais attendez quelques jours encore, avant de chercher à vous imposer complètement. Une meilleure occasion peut se présenter, alors préparez vous pour la saisir à temps. Votre satisfaction en sera, alors, totalement comblée ! .

• Capricorne Les manifestations d’aujourd’hui mettront en lumière les lacunes d’un travail particulier. Ce retard pourrait être dû à un manque de communication.

Vos efforts seront vains, et votre moral au plus bas. Qu’importe ! Votre soirée sera plus agréable, et demain sera un autre jour !

• Verseau Aujourd’hui, vous devriez penser à vous préparer une épargne, pour les éventuelles périodes plus dures.Une personne, à l’esprit d’entreprise, pourrait vous inciter à investir.

Réfléchissez à deux fois, avant de vous lancer. Il serait préférable de jouer la sécurité, dans un premier temps !

• Poissons Avec toute l’énergie supplémentaire que vous aurez, aujourd’hui, il n’y aura plus de place dans votre agenda hebdomadaire.Cependant, ne craigniez pas de prendre des responsabilités supplémentaires. Votre volonté sera récompensée par la suite !

Solutions du 29/04/2010

Horizontalement 4. grosse ficelle 6. eau 9. Ex-traditions 11. chambre du parlement

14. Des gens pas comme les autres 15. Athée 17. Lettre grecque 19. emploi

23. en pente 24. Mise en bouteille 25. masculin d’elle

Verticalement 1. erbium en abrégé 2. Chemin longeant un

8. Servent pour beaucoup

18. minute en abrégé 20. rigolard 21. Cité antique de la

cours d’eau 3. fruit du pin 5. tenté 7. Brave

de travaux 10. Salé puis séché, comme un hareng 12. Lettre grecque 13. âges de la terre 16. tels des estomacs serrés

basse Mésopotamie (debut ou) 22. environ 3.14

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