Nos mots donnent des nouvelles
LycĂŠe Louis BlĂŠriot, Trappes, France Colegiul National Stefan Velovan, Craiova, Roumanie 2
Table des matières John et le trésor du dragon
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La vie dans la banlieue
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Protocole : Apocalypse
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Le paradis perdu : Un amour impossible
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Le démon de l'ombre
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Le chercheur de trésors
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John et le trésor du dragon
AMBRINE SEDDAR, MAURCIA MBAKIDI DIANA ELENA ANGHEL, DANIELA STAICU, ROXANA MIHAELA MATEI
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EN AMAZONIE AU BRESIL
Tout a commencé dans la jungle en 1901, mon nom est John Tazer, j'ai 45 ans, j'ai les yeux bleu vert, j'ai les cheveux bruns, je fais 1m90. Mon métier est archéologue, je fais ce métier depuis 20 ans. Au niveau du moral, je me sens très fatigué ! Mais en même temps, je suis très motivé car en fait, je suis à la recherche d'un immense et fantastique trésor qui se trouve dans une caverne. Ce trésor je le cherche depuis des mois, on raconte que le danger est partout en Amazonie. Je commence sa recherche au levé du jour, mais hélas, je ne possède aucune carte mais juste une boussole. Je pense qu'avec ma boussole je peux trouver un villageois qui pourra me donner une carte ou alors il pourra m'accompagner dans mon voyage... Au levé du jour, je commence mon voyage dans les profondeurs de la jungle du Brésil ! La chaleur est insupportable, et les moustiques sont partout. Le plus grand danger dans la forêt tropicale, ce ne sont pas les serpents ou les mygales, bien que j’en aie une peur panique mais les moustiques qui peuvent transmettre une fièvre dont on ne se relève pas. Allez ! On se motive ! Si je découvre ce trésor, je serai riche ! Immensément riche ! D’après ma boussole, si je remonte le cours de l’Orénoque, je devrais tomber sur un village. Les villageois seront-ils amis ou ennemis ? Je l’ignore. Je connais à peine leur langue, que j’avais étudiée à l’université d’Harvard dans ma jeunesse. Je fouille ma poche, sors mon paquet de Pall Mall, et j’allume ma cigarette. Je souffle un nuage de fumée et soudain je vois surgir d’un buisson un indigène qui me regarde horrifié… L'indigène est jeune, il doit avoir au moins 19 ans, sa peau est de couleur ambrée 5
il a les yeux marron. Il me parle dans une langue incompréhensible, je pense qu'il parle indien... Le jeune homme me dit : ─ Python ! Python ! Je regarde le sol et c'est là que je vois le drame ! J'ai beaucoup paniqué, il faut que je trouve une solution pour vaincre ce python ! Je réfléchis un moment... Je viens d'avoir une idée ! Je vais prendre ce très grand bâton qui fait la même taille que l'épée, je prends un bout de tissu, un peu d'huile et j'allume ma torche ! Je cours vers l'animal, je fais bouger mon arme dans tous les sens. L'animal a pris peur et s'enfuit dans les profondeurs de la jungle. L'indigène me regarde avec curiosité puis il me sourit. Je crois qu'il veut me dire « merci ». Quand j'avais étudié à l'université d'Harvard, j'étais un élève honnête, sérieux et même parfois un peu naïf. Disons qu'au niveau de la langue je ne connaissais seulement que l'Anglais, le Français et le Japonais. Dans l'université il n'y avait pas la langue indienne, car cette langue avait une mauvaise réputation dans mon pays natal. Enfin bon, ce n'est pas très grave, je vais essayer de lui parler : ─ Bonjour, mon nom est John. Le jeune homme ne comprend pas ce que je lui dis alors je tente de faire des signes... ─ Moi c'est John, John Tazer. Le jeune homme me sourit et il se présente : ─ Ohcumgache... Je me suis dis, lui, il pourra m'aider dans ma requête ! Je lui demande avec les signes : ─ Maison, tu peux m'emmener dans ton village ? Et à ma grande surprise, Ohcumgache comprend et même il parle la même langue que moi et il me dit : « Je peux t'emmener. » 6
Une fois arrivée, je vois des gros nuages avec un énorme feu de camp. Les villageois me regardent avec surprise, Ohcumgache leur dit que cet homme lui a sauvé la vie! Alors les villageois décident de m'accepter dans leur village. Je rencontre le chef du village, il est très grand et il me salue : ─ Bienvenue dans la tribu des Arawiks, merci d'avoir sauvé un des miens. Quel est ton nom et quelle est ta requête ? ─ Je m'appelle John Tazer et je suis à la recherche d'un énorme et fantastique trésor et je voudrais savoir si par hasard vous aviez une carte ? Le chef réfléchit...Et il me dit: ─ Oui j'ai une carte, je te la donnerai demain matin mais sache que tu ne seras pas seul. Ohcumgache t'accompagnera dans ta quête. Je vous remercie de tout cœur, et je pars dormir auprès des villageois. Mais attention, dans la légende on raconte qu'il y a un terrible et méchant dragon c'est lui qui garde le trésor et il n'est pas du genre à être gentil. Il adore négocier les choses qui ont de la valeur. Par exemple : une émeraude ou alors des bijoux. ─ Sois prudent Tazer. Sur ces paroles, je me sens un peu inquiet pour le dragon je me demande ce que je pourrais négocier. Je fouille partout dans ma veste et je découvre que j'ai un pendentif en argent pur que mon père m'avait offert pour mes 15 ans. Bon maintenant, je vais aller me reposer... Le lendemain, le chef me donne la carte et Ohcumgache est prêt pour le départ. Je leur dis : ─ Au revoir, je vous promets de ramener Ohcumgache sain et sauf C'est alors qu'un enfant du village me donne un objet qui pourra me faciliter la tâche : ─ Toi, prendre bicyclette ! A ma grande surprise, l'enfant m'offre une bicyclette rouge avec deux places. Ohcumgache et moi-même nous montons sur la 7
bicyclette et nous pédalons à toute vitesse vers la caverne. Après des heures et des heures de route, on voit une sorte de grotte et arrivés plus près Ohcumgache dit : ─ Voici la caverne de Bouchama.
On raconte que cette caverne cache des
milliers de trésors mais, ils sont protégés par un immense et dangereux dragon ! Ce dragon est un spécialiste du troc, il troque des objets rares. Une fois arrivés, on rentre dans la caverne, il fait sombre et humide. On marche tranquillement dans la caverne avec ma torche inventée et tout d'un coup, on entend un terrible bruit ! Ce bruit c'est comme un cri de monstre ! Le monstre nous regarde avec un air menaçant et terrifiant, nous avons peur et je commence à lui parler : ─ Bon ... bonjour … je, enfin nous voulons savoir si c'est vous qui avez caché l'immense trésor ? Le dragon me regarde de plus en plus prêt et il me répond : ─ Jamais je ne vous donnerai mon trésor ! Si vous osez toucher mon bien, je vous mangerai tout cru ! Mais par contre je veux bien faire du troc mais je veux des objets qui ont de la valeur si vous me trompez, eh bien, je vous tuerai. Ohcumgache et moi, on se demande quels objets ont va échanger. Ohcumgache sort un objet de sa sacoche et il me dit : ─ Ceci est une flèche en or, c'est mon père qui me l'a offerte pour mes premiers pas de chasse. Peut être que ce dragon pourra l'accepter et John tu as quoi comme objet ? Je sors un objet et même deux objets de ma poche, je sors une chaîne en argent brut que mon père m'a offerte pour mes 15 ans et une montre de marque de luxe. Puis, on retourne voir le dragon on dépose nos objets devant lui. Le dragon examine attentivement les objets et il nous dit: 8
─ Vous au moins, vous choisissez bien vos objets ! Je vous félicite jeunes aventuriers. Je vous offre tout mon trésor y compris la pierre verte. Ohcumgache et moi on est tellement heureux d'avoir réussi l'épreuve du troc que nous nous précipitons hors de la caverne. ─ Une minute ! s’exclame le dragon. C’était trop beau pour être vrai, pense John. D’un signe de la main équivoque, il fait comprendre à Ohcumgache qu’ils doivent se préparer à prendre la fuite. ─ Si vous répondez à mon énigme, je vous donnerai la Papaye de Jade en récompense. Mais attention, si vous vous trompez, vous devrez combattre pour conserver la vie sauve car je dévore tous les aventuriers qui ne sont pas assez malins. D’ailleurs, en fait, je ne vous laisse pas le choix, vous devrez répondre juste sinon je vous dévore et je garde mes trésors. Comment croyez-vous que j’en ai amassés autant ? ─ Puisque nous n’avons pas le choix, nous t’écoutons, dragon fourbe ! ─ Voilà. Je conserve ma nourriture fraîche jusqu’au bout, je peux en donner à toute ma couvée en un seul voyage et pourtant je n’ai aucun sac, qui suis-je ? Ah ha haha, vous ne trouverez jamais misérables aventuriers. John sent la transpiration lui couler sur le front tellement il s’est concentré à écouter attentivement l’énigme mais il n’en mène pas large car il n’entrevoit pas la réponse. ─ Tu as une idée, Ohcumgache ? ─ Je pense qu’il doit s’agir d’un animal que je ne connais pas John, je suis désolé… ─ Un animal, oui, un oiseau, même sans doute, à moins qu’il ne s’agisse d’un raton-laveur, non… John met la main à sa poche pour saisir son mouchoir, afin d’éponger son front. 9
Ce faisant, il fait tomber son porte-clefs, qui ne contient pas de clés, mais un assortiment de souvenirs porte-bonheur qu’il a ramené de ses différents voyages. Par exemple, son briquet anti-vent Pelforth qu’il a ramené de Bruges. Cela lui donne envie de fumer. ─ Vous ne trouvez pas la réponse ! Je ne serai pas patient indéfiniment, rugit le dragon, je vous laisse encore quelques secondes, après il sera trop tard. ─ Permets-moi de réfléchir le temps de fumer une dernière cigarette, dragon ! ─ Accordé ! Mais dès que tu auras fini, si vous n’avez toujours pas répondu, vous n’aurez plus aucun répit supplémentaire, gronde le dragon. John ouvre son paquet de Pall Mall, prend la dernière cigarette du paquet, la tapote contre ce dernier et la porte à ses lèvres. Il l’allume, expire une bouffée de fumée et soupire en se frottant le front. Que faire, que faire ? John joue machinalement avec le briquet entre ses doigts, et soudain la réponse le frappe. Mais oui ! Merci cher briquet, tu portais la réponse inscrite dans l’emblème de la marque. Un dessin en miniature sur ce briquet acheté à des milliers de kilomètre, quelle chance. ─ Dragon ! La réponse à ton énigme est : le pélican !! Le dragon rugit de colère. Il crache une longue flamme qui roussit les aventuriers mais ne les tue pas. ─ Tu as triché ! Ou alors, tu as eu de la chance ! Grrrr, tant pis, vous pouvez partir avec mes trésors. Et voici la Papaye de Jade comme promis. Partez vite avant que je ne change d’avis, partez, partez, PARTEZ ! Fuyez hors de ma vue ! John et Ohcumgache ne se le font pas dire deux fois et déguerpissent hors de la caverne, ne s’arrêtant de courir que lorsqu’ils n’en peuvent plus. Ils traversent la jungle sans encombre jusqu’au village d’Ohcumgache grâce à la bicyclette qu’ils avaient laissée avant d’entrer dans la grotte. 10
Quand ils arrivent au village, ils sont accueillis par les enfants qui courent vers eux en riant et en leur tendant les mains, sentant qu’ils reviennent en héros et qu’ils ont accompli de grands exploits. Le chef sort de sa hutte avec son plus beau costume : ─ John, je ne pensais pas que tu reviendrais vivant. Tu n’es pas le premier à venir ici pour ce trésor et nul n’en était revenu. Le dragon s’est enrichi et nous avons pu apprendre plein de langues et c’est aussi un de tes prédécesseurs qui nous avait laissé sa bicyclette… John, maintenant que tu es riche, où vas-tu aller ? ─ Je ne sais pas, j’ai consacré les dernières années à ne penser qu’à ce trésor et maintenant je n’ai plus d’envies… ─ John, voici ma fille, regarde comme elle est belle. Elle est tombée amoureuse de toi. Je t’accepte comme gendre si tu le souhaites car tu as su battre le dragon, tu es un héros, faisons la fête cette nuit ! ─ Je… j’accepte, père. Mais pour le festin de ce soir, c’est moi qui fais la sauce !
Et c’est ainsi que John se maria, devint le chef du village, eut plein d’enfants et une vie merveilleuse. Et ça, c’était le plus beau trésor qu’il eût pu espérer…
FIN
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La vie dans la banlieue
ADRIEN ETOURNEAU ALEXANDRU VĂCARIU
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C'est l'histoire d'une cité de la banlieue parisienne réputée sensible, il y a de la violence au quotidien du trafic d'armes et de drogues et de pitbulls. La police ne rentre pas dans la cité à cause des risques de se faire tirer dessus ou de se faire jeter des pierres. Nous sommes au 21e siècle et nous comptons plus de 117 séquestrations dans les caves et beaucoup de pitbulls morts à cause des combats de chiens, plus de 26 meurtres et des kilos de drogue cachés aux alentours de la cité, 531 voitures brûlées, les bâtiments dégradés de plus en plus chaque jour. Et ce que la police redoute le plus, se sont les affrontements avec les jeunes délinquants. La délinquance commence à tout âge.
Dans cette citée se trouvait Tony le plus grand trafiquant de cette citée il a 27 ans, il était recherché par la police. Il avait déjà été incarcéré de l’âge de 17 ans jusqu'à ses 23 ans. Plus jeune, il faisait de la boxe à haut niveau donc il avait gardé une bonne condition physique. Il avait arrêté le sport à cause d'une blessure et du coup il ne pouvait plus pratiquer son sport, il était énervé contre la police et la société. Mais Tony avait été rattrapé par son passé. Il a été placé en garde à vue à la suite d’un minable vol d’ordinateur qui avait mal tourné. Il avait bien essayé d’échapper à ses poursuivants, mais la lutte était inégale. Après une fuite à bord d’une voiture volée, une violente, mais brève fusillade, il a été arrêté après son cambriolage. A présent, il est face à deux officiers de police judiciaire qui le questionne. ─ Ton nom ! hurla le premier flic Tony le regarda attentivement pendant que son collègue faisait les cent pas dans la salle d’interrogatoire. Il nota chaque détail de l’homme : ses cheveux bruns, ses yeux noirs, sa barbe naissante, sa chemise à carreaux bon marché, son tic nerveux au coin de la bouche… 13
─ Tu vas parler ! C’est pas comme si c’était ton premier braquage, hein ? lui cria le second inspecteur Et à présent l’inspecteur le harcelait de questions. Qui sont ses complices ? Où devaient-ils vendre la marchandise ? Qui a organisé le coup ? Tony regarda le plafond. Son esprit vagabondait. Il se surprit à rêver. Il voulait tout plaquer, et se consacrer à la seule chose qui l’avait vraiment passionné : devenir professeur de danse classique ! Tony ferma les yeux et s’imagina dans une salle de danse. Il enseignait son art à des jeunes enfants, 19 élèves habillées en tutus de couleurs noir et rose, avec des collants transparents et des chaussettes noires montantes et tout le monde portait des ballerines. Tony avait toujours aimé la musique classique et montrait à ses élèves des nouveaux pas de danse pour la réussite de son spectacle devant une quarantaine des spectateurs. Il effectuait une série d’entrechats et des pirouettes et demandait à ses élèves de s’entraîner pour réussir cet enchaînement. Tout d’un coup retour à la réalité, un policier hurla : ─ Tu vas nous dire la réalité. Qui sont tes complices ? Tony sursauta et ouvrit les yeux. ─ Ce n’est pas moi qui aie volé la voiture, je ne voulais pas être dans leur combine mais ils m’ont obligé. ─ Alors dis-nous qui sont tes acolytes ? ─ Si je les balance, qu’est-ce que je gagne ? ─ Tu seras libre, dit le policier avec un petit sourire narquois. Tony ne savait plus quoi penser, ce policier ne pouvait pas dire la vérité. Il se dit, j’ai commis un braquage, je ne peux pas être libre comme cela, c’est trop facile. 14
Les policiers commençaient à s’énerver et à perdre leur calme car Tony n’était pas décidé à avouer. Ils décidèrent de laisser Tony seul un moment et ils sortirent de la pièce. Au bout d’une heure, ils revinrent : ─ Alors ! T’as enfin réfléchi ? Tu vas parler ? OUI ou NON ? cria un policier. Tony répliqua : ─ Pendant le braquage j’étais avec Marvin Le rappeur et Priscilla, c’était moi le conducteur et c’est eux qui ont été faire le braquage. ─ Tu te fous de nous, le rappeur Marvin est en prison ! Un policier énervé, prit un fusil à pompe et le posa sur le front de Tony. Son collègue eut très peur car il savait qu’il avait fait de la dépression il y a trois mois. Allait-il tirer ou pas ? Tony était effrayé. Il pouvait à peine respirer. Il pensait que c’était vraiment dommage de mourir si jeune. A 27 ans, il n avait pas de famille, pas d’enfant et il sentait qu’il n’avait rien accompli sur aucun plan. Mourir à la suite d'un minable vol d’ordinateur qu’il n’avait même pas touché, c’en était vraiment trop. Il savait à présent que le flic qui appuyait le fusil à pompe sur son front n’avait pas du tout l’intention de jouer. D’une seconde à l’autre il pouvait tirer et lui, Tony, le jeune qui n’avait rien vécu, allait quitter ce monde sans que les autres s’en fassent pour lui. Qu’un stupide braquage auquel il avait été obligé de participer sans rien y gagner puisse mettre fin à sa vie ? C’était vraiment le comble et cela l’énervait de plus en plus. Peut être que Priscilla, la fille avec laquelle Marvin avait fait le braquage, avait vendu déjà l’ordinateur. C’est vrai que l’argent obtenu pour cette maudite boîte à puces ne la rendrait pas riche, mais elle ne serait surement pas morte pour une si petite chose. ─ Dis-nous qui sont tes acolytes ou sinon… grommela le flic. 15
─ Parle ! Ne joue pas avec ta vie ! Tes complices sont sûrement en liberté et ils vivent tranquillement leur vie, ajouta l’autre. Mais Tony restait bloqué. Il ne pouvait plus parler. Que faire ? Les menaces du flic qui tenait l’arme pointée sur son front résonnait mille fois dans ses oreilles. Le temps passe si vite mais pour notre jeune héros il s’était arrêté. Tony savait qu’un mensonge aurait peut-être pu faire changer l’avis du flic, mais pas pour longtemps. Balancer ses complices pour être libre ou bien se taire et mourir ? Sa bouche semblait être collée. Il ne pouvait pas l’ouvrir. Il ne pouvait pas balancer les coupables. ─ Tu joues avec nos pieds ? cria le flic avec le fusil, je t’ai averti : ou bien tu parles ou alors tu peux dire adieu à ta vie ! ─ Mais je vous ai dit que j'étais avec Marvin et Priscilla, murmura Tony. ─ Marvin est déjà sous les verrous, tu ne pouvais pas être avec lui ! l’interrompit le deuxième policier. Mais, alors, la porte s’ouvrit et un autre inspecteur entra dans la salle. ─ Ca y est ! Marvin a tout avoué : lui et sa copine Priscilla ont fait le braquage et ils ont obligé Tony à ne rien dire. Il ignorait tout des intentions des deux autres. En plus, Priscilla vient de se rendre à la police. Mais, ce qui est le plus marrant dans cette histoire c’est que le propriétaire de l’ordinateur, une vielle dame avec un cœur en or, a retiré sa plainte après avoir appris que les voleurs étaient des jeunes. Elle veut que les voleurs travaillent 8 heures par jour dans son jardin pendant 2 ans pour ne plus être en détention. Bien sûr, la vieille dame les payera pour leur travail seulement 4 heures. L’histoire d’amour entre elle et Marvin que Priscilla lui a racontée, l’a beaucoup émue. ─ Ah bon ? s’exclama le flic qui enleva le fusil à pompe du front de Tony. Ça 16
existe encore des gens biens ? ─ Faire du bien quand on nous fait du mal nous apporte surement beaucoup plus, rajouta l’autre flic. ─ Suis-je libre ? Puis-je partir ? demanda timidement Tony. ─ Hé oui, tu es libre mais pas pour longtemps je pense, tu replongeras, ajouta le troisième flic. ─ Ou peut être pas, répondit Tony. Je veux changer et je changerai. Rappelezvous Jean Valjean, le personnage des Misérables de Hugo. Je veux ne plus jamais être une mauvaise personne. Même si nous vivons dans une cité de la banlieue parisienne ou la violence et les drogues sont monnaie courante, nous méritons une vie meilleure. Nous, les jeunes on doit faire bouger les choses dans le bon sens ! Et moi, je veux aider à ça ! Tony salua et sortit de la salle d’interrogatoire de la police judicaire. Il savait qu’il n'avait pas menti. Il savait que sa vie devrait prendre un autre cours. Ainsi, dès le lendemain il se présenta chez la vieille dame avec Martin et Priscilla et n’eut en tête qu’une chose : bien travailler pour gagner de l’argent pour monter son école de danse. Cinq ans plus tard, notre Tony donnait des cours de danse à des enfants et il se maria l’année suivante avec la nièce de la dame qui les avait sortis de la prison. Marvin et Priscilla se marièrent aussi et eurent 3 enfants. Dans la cité ou ils vivaient, les choses avaient changé dans le bon sens : moins de violence, moins de braquages et moins de drogues. Les jeunes avaient commencé à comprendre que la vie est belle si l’on sait la rendre belle et surtout que la liberté est très importante. Tony et Marvin apprécièrent mieux que tout le monde le goût de la liberté. FIN 17
Protocole : Apocalypse
KEVIN DE FREITAS, STEEVEN FENECH ROXANA ŞTEFANIA RĂDUCAN, CĂTĂLINA GEORGIANA GHERGHINA, ERIONA ANDREEA ELENA PĂUN
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C'était en 2012, un jeune banlieusard des Yvelines d'origine italienne et portugaise qui s'appelait Francesco João Pedro Al ¨Paccino Da Costa. Il était âgé de 14 ans et lunatique, rongé par la haine de la société. Physiquement, il était grand toujours bien coiffé avec du gel. Il était musclé, il se faisait taper par son père qui lui fit une cicatrice sur la joue gauche. A 12 ans, c'était un élève exemplaire puis il rencontra Mamadou Paulo Kader c' était un Cap verdien, Espagnol, Egyptien. Il était petit, gros et moche. C'était une mauvaise fréquentation, il était sans scrupule et se droguait. Ensemble ils commençaient à fumer de la marijuana. A 14 ans, pour payer le loyer de sa mère, il allait aux Champs-Elysées dépouiller les touristes chinois. La brigade anti criminelle de la police les arrêta comme ils n'avouaient pas ils se firent passer à tabac pendant 48h. Francesco et Mamadou voulaient se venger. Francesco et Mamadou étaient dans leur cellule depuis maintenant plusieurs heures quand soudain un policier leur ouvrit la porte de la cellule : ─ Vite ! Il faut partir ! Ne restez pas là ! Franceso et Mamadou se demandaient ce qui se passait. Mais dans le couloir ils entendirent un grognement. Une femme au visage bleue, la mâchoire pendante s’avançait lentement vers eux en disant « des cerveauuuuux » Le policier dégaina son taser et envoya une décharge au zombie qui s’avança vers eux, mais elle se secoua, tomba et se releva aussitôt. Franceso prit la matraque du policier et frappa le zombie. Sa tête éclata en morceaux. ─ Tu n’as pas été blessé ? demanda Mamadou. ─ Non, je n’ai rien, mais il faut vite trouver un plan pour sortir d’ici ! ─ Suivez-moi, dit le policier. Ils le suivirent et dans le commissariat, les policiers avaient rassemblé toutes les 19
armes qu’ils avaient. Il y avait des révolvers, des AK47, et même des armes improvisées comme des cocktails Molotov. Dans le commissariat, les zombies affamés s'amassaient derrière la porte vitrée. Les zombies étaient nombreux et la vitre de la porte se fissurait Francesco dit : ─ Derrière le commissariat, il y a l’hôpital en courant rapidement, on peut arriver avant ces zombies. Les policiers étaient d’accord avec Francesco et ils donnèrent un désert eagle à Francesco et un 44 magnum à Mamadou. Tout d’un coup, la vitre se brisa et un zombie essaya d’agripper Francesco. Ce dernier lui
tira une balle à bout
portant. Il atteignit la tête et le cerveau gicla par terre et il cria fièrement : « M-OR-T ! T’es mort le zombie ! » Le groupe de survivant se dirigea vers l’hôpital et ils s’aperçurent que la ville était détruite. Mamadou répliqua : ─ C’est fini on va tous mourir. Ils furent surpris de voir un cheval coupé en deux, perché dans un arbre, des voitures abandonnées partout. Les zombies les poursuivaient toujours et d’un pas rapide. Tout d’un coup, un policier trouva un bidon d’essence caché dans un appentis, il le prit et arrivé devant l’hôpital, il renversa le contenu du bidon par terre et il tira sur la flaque d’essence et créa un mur de feu contre les zombies qui arrivaient toujours plus nombreux. Arrivés dans l’hôpital, les rescapés trouvèrent plusieurs cadavres en décomposition. Francesco trouva une feuille et la lit à haute voix : ─ Le virus T est capable de ranimer les cadavres mais les coupe de toute intelligence. Leur seul instinct et de manger et dire « cerveau ». Soudain, un monstre surgit du plafond, il avait des grandes griffes acérées capable de démembrer un corps en 5 secondes. Il avait une grande langue qui 20
lui servait à transpercer les corps de ces victimes, il n’avait rien d’humain. Francesco tira deux balles dans la tête du monster. La puissance de son Desert Eagle, le pistolet mastodonte comme on le surnomme parfois, était telle que la tête du monstre disparut dans une gerbe de sang. Malheureusement, il était à présent à court de munitions. Francesco et Mamadou décidèrent d’explorer l’hôpital. Il s’avéra par la suite que l’hôpital était en fait un centre de recherche universitaire. En effet, en parcourant les couloirs, ils virent des laboratoires dans lesquels des singes morts étaient dans leurs cages. Le laboratoire était dévasté, les ordinateurs étaient renversés, des seringues usagées se trouvaient partout dans la pièce. Le policier qui les accompagnait remarqua un compte rendu qui traînait sur un des bureaux et se mit à le lire : « Compte rendu de l’expérience 6. Le sujet après 24 heures d’exposition au parasite responsable de l’infection du virus T commence à montrer des signes de dilatation des pupilles… » Et le compte rendu continuait, décrivant tous les signes de l’évolution de la maladie. Ainsi donc l’irruption de cette maladie ne devait rien au hasard. Mamadou attira l’attention du policier : ─ Hé, c’est quoi ça, demanda-t-il ? ─ On dirait un coffre-fort, dit Francesco. ─ Et il a été ouvert, dit le policier. Ils se dirigèrent vers le coffre et virent à l’intérieur une enveloppe rouge qui avait été ouverte. Sur l’enveloppe figuraient les mots « WHO : protocol for containement in case of T pandemic eruption ». ─ Ca veut dire quoi, demanda Mamadou ? ─ WHO, c’est l’organisation mondiale de la santé, répondit le policier qui avait une certaine connaissance de la langue anglaise, apparemment c’est la consigne 21
à suivre en cas d’épidémie. ─ Et ça dit quoi, demanda Francesco ? ─ C’est pas bon, dit le policier. Et en effet, le protocole décrivait les procédures qui seraient mises en œuvre si l’épidémie devait survenir. Dans un premier temps, tenter d’isoler les sujets contaminés, dans un deuxième temps, faire appel au détachement spécial du deuxième régiment de dragons, spécialisé dans la décontamination nucléaire, bactériologique et chimique. Si ces mesures ne pouvaient être mise en œuvre, le comité spécial de préservation des nations unies prendrait le relais et là… 500 missiles de croisière tomahawk TLAM-N volaient au ras du sol, suivant un itinéraire programmé. Ils avaient été lancés depuis le sous-marin « Montpelier » de la marine américaine qui avait été détaché dans l’atlantique par le comité spécial de préservation. Ces missiles étaient conçus pour emporter une charge nucléaire, mais en fait personne, pas même le commandant du sous-marin ne connaissait le contenu de l’ogive. Le commandant se disait que pour lancer une attaque nucléaire, il aurait eu besoin d’une autorisation spéciale du président des Etats-Unis. Cela ne le rassurait cependant pas. Son second cria « missiles en approche de la cible. Impact dans 15 secondes… 10 secondes… 5, 4, 3, 2, 1… »
FIN
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Le paradis perdu : Un amour Impossible
MOUNIA EL MESBAHI, GARNETTE BISSILA LOUISE MARIA GEORGESCU, ALEXANDRA CĂTĂLINA GÎJIU
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Tout commença pendant les vacances d'été. Elle, c'est Hannah je vais vous raconter son histoire. Elle a 18 ans, elle est brune aux yeux bleus. Elle est d'origine marocaine, plutôt gentille et honnête mais elle est une fille réservée. Elle mesure 1 mètre 55, elle a des formes généreuses et cela la gêne car les garçons la regardent. Pendant les vacances d'été, elle allait à Aquaboulevard, c'est un complexe de plusieurs sortes de piscines différentes. Elle rencontré un magnifique jeune homme qui s'appelle Brandon, il a 19 ans. C'est un Cap Verdien Malgache. C'est un métis aux yeux verts, il est grand de taille. Il a un corps de rêve, oh! oh! oh! oh! Cela fait deux semaines qu'ils se connaîssent et ils sont fou l'un de l'autre. Ils se voyaient souvent à Aquaboulevard ou ils se promenaient dans Paris, il lui payait souvent un repas à Mac Do ou au KFC, c'est trop mignon. Brandon est tous les jours dans sa tête, elle n’arrive pas à passer une seconde sans penser à lui, il est tellement musclé ! Il est tellement beau ! Mais ? Qu’est-ce que c’est ? Brandon ! Avec Paula ! ! ! Une belle roumaine de 1m72, avec 95C de tour de poitrine, des jambes interminables et de magnifiques yeux bleus. Elle a une taille de mannequin et elle est bronzée comme si elle revenait de vacances ! Elle est habillée avec goût et élégance (comme toutes les femmes roumaines), d’une adorable petite robe bleue. Les Roumaines sont les plus belles femmes de la Terre et personne ne pourra contester ça ! Tous les hommes aiment les femmes roumaines, quand ils en rencontrent une, ils ne pensent plus qu’à tout abandonner pour aller vivre avec elle. Elle est perdue ! Si un homme ne tombe pas amoureux d’une femme roumaine, c’est qu’il est gay ou aveugle ! 24
Elle ne va pas se laisser faire ! Ça ne se passera pas comme ça ! Mais elle n'a aucune chance face au charme, à l’élégance et à la beauté des plus belles femmes de la Terre. Elle ne se laisserai pas faire!!! Elle décide alors de voir Brandon car il lui manque tellement et elle veut discuter un peu avec lui... Elle allait se préparer pour rejoindre son bébé quand tout à coup sa tante l'appelle pour lui dire de passer à son agence de mannequins. Elle appelle Brandon avec désespoir et elle lui dit : Allo mon cœur ─ Allo oui ! ─ Tu vas bien mon doudou ? ─ Oui, je vais bien et toi ? ─ Non, ça va pas ! ─ Pourquoi? ─ Parce que je t’ai vu entrain embrasser Paula!!! Une mannequin de l'agence de ma tante. ─ Euh Euh Euh... ─ Tu te fous de moi ? Il faut qu'on se voie pour en discuter !!! ─ Il n’y a pas de souci, c'est ce que je voulais te dire bébé. Hannah répond de manière sèche : ─ De plus, évite de m'appeler bébé, sache que tu m'as trahie et donc rendezvous à 14h30 à l'agence de Soumia ma tante et ne sois pas retard, je n'ai plus de temps à perdre avec toi!!
Une fois le téléphone raccroché, Hannah se prépare, elle met une robe décolletée moulante blanche avec des cœurs roses et rouges. Elle met des talons aiguilles. Elle se maquille très légèrement, elle met du crayon noir, et du mascara noir 25
sans oublier le rouge à lèvres rouge sur ses lèvres pulpeuses. Une fois prête, elle part prendre les transports en commun. Elle arrive à l'agence de sa tante et elle voit un jeune qui lui dit : « Vous êtes d'une beauté époustouflante! » Hannah le regarde avec mépris et elle continue son chemin. En passant par le bureau de la secrétaire, elle lui dit : ─ C'est Hannah, j'ai rendez-vous avec Soumia, ma tante. ─ Ah oui, effectivement, il est marqué sur son carnet de rendez-vous, là et elle est avec Paula! ─ Quoi PAULA!!!? » Elle entre dans le bureau quand Paula parle de son mariage avec Brandon ! Choquée Hannah ne parle plus. Paula est entrain de montrer sa bague de fiançailles. Hannah attrape violemment la bague en diamant et la jette, elle part en courant et en sanglotant car elle tellement bouleversée. Pauvre Hannah ! Sa vie n’a désormais plus de sens sans l’homme qu’elle aime… Elle se précipite dans la cage d’escalier pour atteindre le sommet de l’immeuble. Brandon, lancé à la poursuite d’ Hannah, grimpe les marches quatre à quatre. Il est rongé par le remords et connaissant le caractère impétueux d’Hannah, il craint le pire. Il se sent coupable et veut s’excuser. Hannah est déjà sur le rebord de l’immeuble et regarde fixement le vide. Brandon se met à genoux et hurle : ─ Hannah ! S’il te plaît ! Ne fais pas ça ! Ça ne résoudra rien ! ─ Brandon, ne t’approche pas ! Mon cœur est en morceaux, il n’a jamais battu que pour toi, et bientôt il ne battra plus pour personne d’autre ! ─ Non, Hannah ! Je t’aime ! Paula n’est rien pour moi, C’est toi que je veux mon bébé ! ─ C’est trop tard Brandon ! ─ Hannah, prends ma main ! Hannah ! Nooooooooooon ! 26
Hélas ! Hannah fait un pas dans le vide et ses larmes la suivent dans sa chute telle une pluie de remords. Elle voit le sol s’approcher et les dix étages de l’agence de mannequin sont parcourus en l’espace d’un battement de cœur. Un cœur qui ne battra plus pour Brandon, un cœur qui ne battra plus pour personne. Brandon, spectateur depuis le haut du toit de la tragédie, mise en scène par un dieu cruel qui aurait décidé de mettre un terme à son bonheur, verse des larmes, qui elles aussi tombent et vont se mêler au sang de la pauvre Hannah étalée sur le sol. Les sirènes de l’ambulance se font entendre, comme si tous les loups de la Terre hurlaient à la mort de la pauvre femme, mais il n’y a malheureusement plus rien à faire. Une chute depuis une telle hauteur est toujours fatale. C’est dans son costume de deuil, que Brandon sonne à l’appartement de Paula. Il a un bouquet de roses rouges, comme l’étaient les lèvres d’Hannah, à la main. Elles sont pour Paula. La vie continue… La porte de l’appartement s’ouvre et laisse entrevoir le visage de Paula, qui ne sourit pas. ─ Comment oses-tu te présenter devant moi, alors que tu reviens à peine des funérailles de ton ex, dit Paula, incisive ? ─ Paula, je n’ai jamais aimé que toi, ce qu’a fait Hannah est terrible, mais cela ne doit pas empêcher notre amour de s’épanouir ! Qu’il soit les plus belles fleurs que je poserai sur la tombe d’ Hannah. ─ Tu penses que je vais te pardonner, juste en écoutant tes belles paroles ? ─ Paula, je me suis trompé. Ce que j’ai fait avec Hannah était une erreur qui ne se reproduira pas. Je t’aime. ─ Cela ne suffira pas ! ─ Paula, donne-moi encore une chance et je te prouverai que la vie peut t’apporter plus de couleurs qu’un tableau de Cézanne, que l’amour te chantera à 27
l’oreille une mélodie plus douce qu’une symphonie de Beethoven. Que le parfum des roses que je t’apporte, et que je te prie d’accepter, te semblera bien fade à côté de celui de notre amour ! ─ Je vais te donner une dernière chance, mais attention ! Ne la gaspille pas ! Ainsi, les deux amoureux formèrent un couple uni et heureux. Brandon fut pour Paula le plus merveilleux des amants et passa le reste de sa vie à ses côtés. Le souvenir d’Hannah fut bref dans le cœur de Brandon, aussi le jour de son mariage, au côté de celle qui serait sa seule et unique femme, il pouvait regarder les roses rouges, d’un rouge intense, qui ne lui rappelait plus les lèvres d’Hannah.
FIN
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Le démon de l'ombre
BRYAN LEUNG-FAT, ABDERAZAK MAKHLOUFI MARIA DANIELA PIŢIGOI, LAVINIA GEORGIANA ŞOLEA
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En 2000 à Chelsea dans un quartier de Londres.
Une jeune fille qui s'appelle Chloé Olivier, est possédée par un démon violent depuis qu'elle a 10 ans. Chloé est petite de taille, elle a les yeux bleus clairs, avec les cheveux bouclés noirs. Elle n'a jamais dit à ses parents qu'elle était malade, jusqu'au jour où elle a une crise devant ses parents, elle commence à parler avec une grosse voix et son visage se change en une créature monstrueuse, et ses yeux deviennent noirs. Ses parents ne la croient pas, alors ils décident de voir le psychologue. Deux jours plus tard, Chloé fait des crises avec une grosse voix d'homme, elle devient dangereuse. Elle commence à avoir des envies de tuer son frère qui s'appelle Kévin, il est petit de taille avec un gros ventre, avec des cheveux noirs et les yeux gris. Il a peur de sa grande soeur quand elle fait des crises. Chloé va voir un prêtre et elle lui raconte ce qu'il lui arrive. Ses parents ne font pas confiance au prêtre à cause d'une ancienne histoire de démon. Le père John Mc Intyre, à qui Chloé a confié son histoire, sait immédiatement qu’il a affaire : à un cas de possession démoniaque. Il contacte alors le père Remels, qui est l’exorciste officiel du Vatican pour la région de Londres. Le père Remels enfourche alors sa moto et se rend chez Chloé. Ignorant le danger, il s’arme de son lance-grenades à eau bénite et de son fusil automatique lance-crucifix. Hélas ! Le temps qu’il enfonce la porte d’un coup de pied énergique, Chloé s’est transformé en un horrible démon cornu et puant. Le démon retient prisonnier le frère et les parents de Chloé. Il sort de son blouson de cuir une image pieuse de la vierge Marie, il sait que les démons n’aiment pas ça. Le démon parle au prêtre, Remels : 30
─ Je t'en supplie éloigne cette image, je ne veux plus la voir. Le prêtre lui répond en criant : ─ Sort de son corps Belzébuth. Remels décide de lui donner une hostie. Le prêtre lui dit: « pas de blablaaa ». Boom il tire avec son lance grenade à eau bénite. Le démon crie : « Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !!! » Et Remels demande d'une manière convaincante au démon : ─ lâchez les parents. Le démon répond : « pas question ». Remels décide de demander à John de faire écouter un requiem au démon pour l'effrayer. Immédiatement le démon a mal à la tête, ses yeux deviennent rouges, il sort sa langue comme un serpent. Il devient faible et s'affaiblit, le prêtre en profite pour sortir son fusil automatique lance-crucifix et il tire. Il le touche en plein ventre, le démon hurle de douleur, il se plie en quatre, le démon perd le contrôle de son hôte, enfin il sort du corps de Chloé qui portait un collant bleu et une jupe noire avec un pull multicolore. Le démon disparut, alors le prêtre regarde son écran anti-démon de son « Idemon » dernier cri pour le localiser. Belzébuth se trouve devant la porte de la chambre où John avait déjà préparé un piège, un cercle avec de l'eau bénite. Il le contrôle, Belzébuth essaye de s'échapper mais il n'y arrive pas alors le démon demande pardon pour s'échapper mais Remels refuse et il le tue …. avec ses mains qui ont des pouvoirs surnaturels. Les parents sont libérés, le prêtre les détache, Chloé est aussi libérée, elle se sent fatiguée, les parents sautent de joie. Et ils décident d'aller manger un grec. Chloé pouvait enfin être heureuse, paisible. Elle pourra mener une vie normale 31
comme n’importe quel enfant de son âge. Son esprit est clair ; elle profite de l’air frais dans le jardin. La semaine après l’événement, tout est beau et calme dans la famille Olivier. En ce beau dimanche ensoleillé, Chloé veut aller au parc avec Kévin. ─ Quelle belle journée ! Je veux manger de la glace ! Kévin, allons dans le parc ! dit Chloé. ─ Bonne idée ! Je vais prendre le ballon, dit Kévin. ─ Oui ! Nous pourrons jouer après avoir mangé de la glace ! répond-elle avec enthousiasme. Le parc offre en été un cadre agréable, chaleureux. La lumière du soleil éclaire les arbres. Le gazouillis des oiseaux, le bourdonnement des abeilles et le parfum agréable des fleurs donnent au parc une ambiance magique, pleine de vie. Chloé veut jouer au ballon mais son frère n’est pas d’accord parce que les rues qui entourent le parc sont toujours pleines de voitures. ─ Pas du tout ! Nous ne devons pas jouer dans les endroits où les voitures passent. C’est dangereux ! dit Kévin. Convaincante, Chloé obtient l’approbation pour jouer. Très heureuse, elle lance puissamment le ballon à son frère, mais le ballon va directement dans la rue. Chloé court en hâte pour attraper le ballon et elle n’écoute pas ce que Kevin dit. Négligente, elle ne voit pas la voiture derrière elle. ─ Attention Chloé ! crie Kévin. Tout se passe rapidement. Chloé tombe sur le sol, une mare de sang se forme et elle reste à terre sans respirer. Kévin a vu le terrible accident et il ne peut pas parler, il est choqué. Il semble que le démon a eu le dernier mot. ─ Oh mon Dieu ! Qu’est-ce que j’ai fait ! se lamente le chauffeur. Rapidement, il appelle l’ambulance et il va à l’hôpital avec Kévin. Pendant ce 32
temps, le garçon appelle ses parents et il leur annonce l’affreuse nouvelle. En quelques minutes, ils arrivent à destination. Les médecins examinent Chloé et ils trouvent que son cœur a été percé par trois côtes cassées. Ils décident de l’opérer. Dans le hall de l’hôpital, le chauffeur demande mille excuses aux parents pour la tragédie qu’il a causée. ─ Vous savez bien que ce n’est pas entièrement votre faute, monsieur. S’il vous plaît, ne vous excusez pas. C’est aussi ma faute ! J’aurais dû savoir où elle allait jouer et être en train de la surveiller. C’est aussi ma faute ! dit-elle à travers ses larmes. En attendant, dans la salle d’opération, les médecins découvrent une anomalie dans le corps de Chloé. Son cœur est blanc comme de la glace, comme si elle n’avait pas de sang et tout son corps est pâle. Le cœur appartenait au démon. Les médecins retirent son cœur et ils la connectent à un appareil qui maintient en vie Chloé. Dans une autre chambre, une jeune fille est opérée du cerveau. Elle a eu un accident de train. Son nom est Rébecca. Deux trains s’étaient percutés quelques heures auparavant. Rébecca est l’une des victimes. Après certains soins de réanimation, elle donne son dernier souffle. Elle est morte. Ses parents arrivent à l’hôpital ce soir-là, dévastés par la nouvelle. Le lendemain, les parents de Rébecca apprennent la situation de Chloé. Elle survit via des dispositifs parce que les médecins n’ont pas trouvé de donneur compatible pour effectuer une transplantation cardiaque. Les
parents de
Rébecca décident de faire don le cœur de leur fille pour sauver Chloé, Rébecca étant compatible avec Chloé. ─ Je veux pouvoir penser que son cœur continue à battre avec le même enthousiasme. Je suis heureuse que nous puissions sauver une vie, dit la mère 33
de Rébecca. ─ Je suis terriblement désolée pour votre fille et je vous remercie beaucoup. Vous avez sauvé ma fille. Rébecca est un ange, dit la mère de Chloé. ─ Dieu bénisse votre fille, madame ! À partir de ce jour-là, le cœur de Rebecca bat avec force dans le corps de Chloé. Elle a reçu une nouvelle chance dans la vie. Les médecins ont donné à Chloé le cœur du démon et elle l’a mis dans un coffre fermé à clé. Après quelques jours, Chloé jette le coffre dans la mer. Pour Chloé, le démon a été synonyme de mort et Rébecca a signifié sa lumière.
FIN
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Le chercheur de trésors
KEVIN OLLIVIER, DAMIEN KUDRNOVSKI, SAMY HACHINI SILVIA ANDREEA CAPRĂ, CRISTINA SIMA, DANIELA IULIA MARIA CĂRBUNE
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En 1078, un homme s'appelait Mimoun, il était grand et maigre, il était chauve, les yeux noirs, il avait les dents jaunes toutes cassées. Il portait une djellaba avec des babouches. Il avait un chameau pour transporter tous ses trésors car il était chasseur de trésors. Il partait de Tunisie avec son bateau et son chameau à la recherche de trésors sur des îles inconnues. Après un voyage de 6 mois, où il a vu des requins, Mimoun arriva sur une île inconnue. Il vit que l’île était désertique. Mais comme Mimoun n'avait pas fait le voyage pour rien il chercha. Au bout de 5 heures de recherches, il ne trouvait toujours rien. Il faisait très chaud. Il avait soif donc il prit une gourde à moitié pleine d'eau de sa poche. Il transpirait, il avait mal à la tête, donc il commença à boire, mais soudain il n'avait plus d'eau, le soleil était tellement fort que cela lui éblouissait les yeux. A cause du soleil, il tomba dans les pommes durant deux heures et il fit un rêve. Il rêva qu’il était devant un trésor, le plus grand trésor qu’il ait jamais trouvé. Mais, le trésor était bien gardé par un dragon à sept têtes. Effrayé, il se mit à courir pour sortir de la grotte. Il serait vraiment un mystère s’il réussissait à trouver la sortie… Mais, une pierre le fit tomber par terre. Il eut mal au pied et une blessure à la main droite. Le dragon se dirigea vers lui. Comment combattre un dragon à sept têtes ? Il décida de faire semblant qu’il était mort à cause de la chute. On n’allait pas faire du mal à un mort… Le dragon s’approcha de lui, le sentit et puis il retourna au trésor. Minoun put en fin respirer ! Il l’avait échappé belle ! Mais, tout d’un coup, il entendit un grand bruit. Il ouvrit une paupière et vit des animaux sauvages. Il y avait des lions, des singes et des ours. Tous étaient venus remplacer le dragon jusqu'à la tombée de la nuit. Mimoun avait les yeux ouverts mais délirait : les 36
animaux sauvages n’étaient pas réels, la pierre avec laquelle il s'était blessé lui avait donné la fièvre. Il s'endormit et la fièvre lui fit faire un rêve effrayant dans lequel il revit les animaux qui se mangeaient entre eux, derrière la scène il y avait un lutin céleste. Le lutin céleste était petit, gros, il avait un chapeau vert et une barbe rousse, il avait un bâton en or qui lui a servi à jeter un sort pour le soigner. Après presque une heure de sommeil, il reprit connaissance et sortit une bouteille d'eau car il avait très soif. Il s'enfonça dans la grotte pour peut être, trouver un trésor. Comme il faisait sombre, il fit un feu pour s'éclairer. La grotte était lugubre, humide avec des stalagmites et stalactites, des chauves-souris qui encombraient le plafond de la grotte. Au fond de la grotte notre aventurier entendit un cri aigu. Il ne savait pas si s'était une femme ou des enfants. Par curiosité il alla voir ce qu'il se passait. Il ne vit personne, juste un coffre en bois rempli de poussière, il était fermé à clé. Il n'avait pas d'objet pour l'ouvrir, mais il prit une torche qu'il avait dans son sac l'enflamma au dessus du feu et il mit le feu au coffre, à l'intérieur il y avait un sabre dont la garde était en or. Il le prit pour le vendre et se dirigea vers la sortie de la grotte. Une fois sorti, il retrouva son chameau. Il voulait fouiller d'autres endroits de ce désert. Il regarda le sabre et se dit qu'il l'offrira à son frère le jour de son mariage. Mimoun traversait le désert et pensa au sabre qu’il venait de trouver. En tant que chasseur de trésors, il savait que c’était une arme exceptionnelle, probablement forgée par les meilleurs artisans de Damas. Il lui vint à l’esprit qu’une lame légendaire avait été créée pour le sultan Suleyman ibn Kutulmuch, et qui avait été baptisée « virus ». 37
En effet les virus ne devaient être découverts qu’à une date ultérieure, en 1957 par le biologiste André Lwoff. Durant sa traversée, il vit au loin une oasis, avec une étendue d’eau pure, entourée de palmiers. Il était cependant suffisamment expérimenté pour savoir que ce n’était probablement qu’un mirage. Mais il se décida malgré tout à faire un détour, car la région était fertile en trésors et un tel emplacement pouvait se révéler intéressant. Lorsqu’il s’approcha de l’oasis, qui s’avéra finalement ne pas être un mirage, il remarqua quelques ruines à proximité. Son instinct de chasseur de trésor ne l’avait pas trompé, mais il eut cependant quelque appréhension car de telles ruines en plein désert devaient certainement regorger de djinns, qui sont des êtres puissants et malicieux. Il mit pied à terre et attacha son chameau à un dattier tout proche. Mais, quand il mit le pied à terre, il entendit une douce voix de femme. Bienvenue étranger, lui dit-elle. Il se retourna et vit une femme d’une beauté extraordinaire, aux traits plus fins que ceux de Shéhérazade elle-même. Elle était vêtue de voiles transparents, qui ne montraient rien de ses formes voluptueuses, mais les laissaient aisément deviner. Il se méfia. ─ Merci, ô belle et ravissante inconnue, dit-il, la présence d’une femme à la si grande beauté est plutôt inattendue dans ce désert perdu. ─ En effet, les hommes se font rares dans cette région, bien qu’autrefois elle fût une grande et puissante cité. Aujourd’hui, il ne reste plus ici que quelques scorpions, tarentules, et bien sûr… des djinns. Je m’appelle Sandès, ce qui veut dire soie du paradis, car je suis la plus douce des habitantes de ces ruines. Sandès était vraiment très belle. Les traits de son visage étaient magnifiques, et elle avait de merveilleux yeux en amande. Mimoun était troublé. Il lui répondit 38
malgré tout. ─ Je suis enchanté de faire ta connaissance Sandès. Je suis Mimoun. Je suis un explorateur de régions lointaines, et je pense malheureusement que je me suis égaré dans ce désert. ─ Un explorateur intéressé par les richesses de ces lieux, si je peux en juger par le sabre que tu portes. Tu sais peut-être que nous les djinns apprécions notre tranquillité, et si ce site devait être envahi par des chercheurs de toutes sortes, nous aurions une vie beaucoup moins paisible. ─ Je t’assure ô éblouissante Sandès, que je ne faisais que chercher un endroit où passer la nuit. Je suis un chercheur de trésors, il est vrai, mais je viens juste de décider de me retirer. En effet, je ne pourrais jamais trouver de trésor plus éblouissant, plus scintillant, plus merveilleux que toi, ô la plus sublime des femmes ! ─ Tu me flattes Mimoun, et tu n’es pas désagréable à regarder non plus, mais hélas, c’est la règle. Je vais te poser une énigme, et si tu y réponds, tu pourras repartir. Sinon, tu devras passer le restant de tes jours avec moi. ─ J’accepte ton défi, Sandès ! Pose ton énigme ! Mimoun était fou de joie. Après toute une vie passée sous le soleil écrasant de tous les déserts d’Arabie à chercher des trésors, il avait devant lui la femme la plus belle que personne sur terre n’ait jamais rencontrée, et elle lui proposait de passer le restant de ses jours à ses côtés. Il était donc bien décidé à donner une mauvaise réponse, mais il ne fallait pas que cela se voie de trop. ─ Qu’est-ce qu’un kayak, lui demanda Sandès ? ─ C’est un mot qui a été inventé par des démons et des esprits malfaisants pour piéger les voyageurs afin de les perdre, répondit le chasseur de trésor. 39
─ Tu as raison Mimoun, c’est un mot qui n’existe pas en 1078, et pourtant, je me suis sentie obligée de te demander ce que c’était. Vraiment, seuls des esprits maléfiques et tordus auraient pu l’imaginer. ─ Tu peux repartir, tu es libre. Et ainsi Mimoun vit s’éloigner la chance de vivre heureux pour le restant de ces jours. Il réussit à rejoindre le navire en or du lutin et il regagna sa terre natale. Il fit cadeau du sabre à son frère le jour de ses noces, mais jamais il ne fut heureux. Sauf peut-être en allant pêcher la perche de temps en temps…
Fin
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FRANCE
ROUMANIE
Professeurs Céline CLERGUE Murièle DEJAUNE Matthieu RODA
Professeur Mariana-Gabriela MIHAI
Elèves
Elèves
Garnette BISSILA Kévin DE FREITAS Mounia EL MESBAHI Adrien ETOURNEAU Steeven FENECH Samy HACHINI Damien KUDRNOVSKI Bryan LEUNG-FAT Abderazak MAKHLOUFI Maurcia Mbakidi Kévin OLLIVIER Ambrine Seddar
Diana Elena ANGHEL Silvia Andreea CAPRĂ Daniela Iulia Maria CĂRBUNE Nicuşor Cosmin CRUCERU Louise Maria GEORGESCU Cătălina Georgiana GHERGHINA Alexandra GÎJIU Roxana Mihaela MATEI Eriona Andreea Elena PĂUN Maria Daniela PIŢIGOI Roxana Ştefania RĂDUCAN Cristina SIMA Lavinia Georgiana ŞOLEA Daniela STAICU Alexandru VĂCARIU
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Projet eTwinning France-Roumanie 2012
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