Ferroviarios francais

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FERROVIARIS


Profession

Après la création des chemins de fer vers le milieu du XIXe siècle, une nouvelle profession est née: les cheminots. Un abrégé de beaucoup de métiers que la pénibilité du travail a uni dans une atmosphère familiale et solidaire. Le but de cette exposition est de leur rendre hommage.

Témoignage

« Les cheminots s'entendaient très bien entre eux. Ils avaient leurs raisons. Ils étaient comme une grande équipe: ils étaient très bons amis, comme une famille. »

Dolors Borrell


L e s tr a v a i l l e u r s de s ch e m i n s de fe r Dans cette exposition du Musée des Chemins de Fer nous avons cherché à mettre en évidence l’importance du rôle de l'élément humain dans le monde des trains. Après la création des chemins de fer vers le milieu du XIXe siècle, une nouvelle profession est née: les cheminots. Un abrégé de beaucoup de métiers que la pénibilité du travail a uni dans une atmosphère familiale et solidaire. Le but de cette exposition est de leur rendre hommage. Conditions de travail difficiles couplées avec des liens émotionnels profonds entre les travailleurs ont fait une grande famille de la profession: la famille des chemins de fer.Beaucoup des métiers de cette époque-là restent encore aujourd'hui, mais d'autres ne vivent que par les témoignages vivants des grands-parents de la famille. Grâce à ces gens, nous sommes maintenant en mesure de savoir comment les conditions des travailleurs étaient quand ils ont construit leur profession, leurs obligations, leurs fêtes et aussi leurs protestations. Dans de nombreux cas, ils vivaient dans des villages qui ont été développés à côté des gares ou des systèmes ferroviaires majeurs qui, dans certains cas, restent encore aujourd'hui.. L’objectif de cette exposition est de montrer des images des travailleurs des chemins de fer en travaillant, mais ça n'a pas été facile. Ces sortes d'images n'ont pas été trouvés dans les collections photographiques consultées.


L e s tr a v a i l l e u r s de s ch e m i n s de fe r À l'époque, on prenait seulement des photos de locomotives et de gares. Seulement dans certains cas des photos de groupes de travailleurs ferroviaires étaient prises, et elles contenaient toujours les deux symboles des chemins de fer: la locomotive et la gare. Les images montrent les travailleurs débuts, portant ses uniformes et arrangés par catégories. Le but de cette exposition est de mettre en évidence l'importance de l'élément humain au-dessus du moteur, non pas comme un simple complément de celui-ci.


Témoignage

Dolors Borrell « Les cheminots s'entendaient très bien entre eux. Ils avaient leurs raisons. Ils étaient comme une grande équipe: ils étaient de très bons amis, comme une famille. Ils étaient tellement à l'aise quand ils travaillaient! Mon père aimait son travail, je ne sais pas pourquoi ... Les trains attirent beaucoup d’attention.»

Mercedes López

(Histoire et évolution de l'uniforme de chemin de fer) « …Le chemin de fer était sur le point de créer de nouveaux environnements dans les villes, en leur donnant la possibilité de croître et de développer des nouveaux modes de vie ... Il est devenu le centre névralgique de la vie de la ville, le nouveau point de rencontre qui a déplacé ceux qui avaient été précédemment, comme les églises ou les mairies. Les chemins de fer ont même pris des éléments qui caractérisent et symbolisent ces structures. »

Pedro Jiménez « Le travailleur de chemin de fer avait un salaire fixe, ce qui était très important à l'époque. Quand on entrait dans la MZA, nous ne pouvions pas être licenciés ;nous étions comme des fonctionnaires ; nous n'avions pas beaucoup d'argent mais au moins le salaire était permanent et avait ses avantages. »




Remerciements Archivo de la Fundación de los Ferrocarriles Españoles (Archives de la Fondation Chemins de Fer Espagnols) Vía Libre Arxiu Fotogràf ic de Lluis Miquel Tuells (Archives Photographiques de Lluis Miquel Tuells) Taller de Dones amb Memòria de l’Ajuntament de Vilanova i la Geltrú avec les témoignages: Dolors Borrell, Dolors Mercadé, Camèlia Ferrer, Mª Lluïsa Jiménez, Pedro Jiménez i José Gascón Josep Mª Millàn et Josep Marín Eduardo Perucha Luis López Rodalies de Catalunya

Pro duit par: Musée des Chemins de Fer de Catalogne. Vilanova i la Geltrú Creàtica.biz


MAQUINISTA


Profession

Personne chargé de conduire un véhicule moteur de chemin de fer.

Témoignage

« On nous donnait une machine à vapeur et on nous disait: « Venez prendre soin de cette machine mieux que des femmes! » Et la vérité est que quelques conducteurs le faisaient… »

José Gascón


Témoignage

Dolors Borrell « Mon père a passé beaucoup de temps très loin. Je l’attendais pour Noël mais il ne rentrait jamais ... Tous mes souvenirs à lui sont d’absence. Je ne pouvais pas compter sur lui, et j'étais si heureuse chaque fois qu’il rentrait à la maison. Ma mère, comme toutes les autres femmes des travailleurs des chemins de fer, avait une corbeille où elle mettait de la nourriture pour deux ou trois jours. Je me souviens d’aller à la gare pour la lui apporter, et si nous savions qu’il n’allait pas mettre beaucoup de temps, on l’attendait, mais si non, on la laissait là, la corbeille.»

José Gascón « On nous donnait une machine à vapeur et on nous disait: « Venez prendre soin de cette machine mieux que des femmes! » Et la vérité est que quelques conducteurs le faisaient… Dans le dépôt des locomotives de Vilanova il y avait une centaine de personnes entre chauffeurs et conducteurs. Il y avait beaucoup de mouvement ... En ce qui concerne la journée de travail, il n’avait pas d’heures ; on savait que le jour commençait quand on sortait de Vilanova, rien de plus. C'était dur, mais je préfère travailler avec des locomotives à vapeur qu'avec les électriques. »




FOGONER


Profession

L'assistant du conducteur. Son rôle consistait à entretenir le feu et à nettoyer la locomotive qui lui était assignée.

Témoignage

« Les chauffeurs, les jours de répos hebdomadaire on devait venir au dépôt pour nettoyer la machine. On travaillait toute le matin. Avec le conducteur on était comme un mariage ».

Luis López


Témoignages

Luis López « Les chauffeurs, les jours de repos hebdomadaire on devait venir au dépôt pour nettoyer la machine. On travaillait toute le matin. Avec le conducteur on était comme un mariage Être un chauffeur était dur. Tout d'abord, on devait respecter pleinement le conducteur parce que pendant les heures de travail, il était le patron, et si on ne s’entendait pason ne pouvait pas aller nulle part Pendant les heures de travail nous devions faire tout ce que le conducteur disait, et après on s’occupait de la pression du moteur. Nous devions faire attention; il était très important que le chauffeur soit arrivé là plutôt que le conducteur.

Nous étions très proches. Moi, un chauffeur, j’allais chez le conducteur et je me sentait comme chez moi. »




operari de taller


Profession

Un artisan qui travaillait comme monteur, tapissier et charpentier dans un atelier de chemins de fer.

Témoignage

L'atelier était très bon à Vilanova. Il était simple; il avait un entrepôt locomotif et une bonne ambiance de travail

Pedro Jiménez


Té m o i g n a g e s

Pedro Jiménez

El taller de Vilanova « L'atelier était très bon à Vilanova. Il était simple; il avait un entrepôt locomotif et une bonne ambiance de travail. Il était l'un des ateliers dans les meilleures conditions dans la zone de travail 5 et dans nombreuses parts de l'Espagne. J'ai connu Pueblo Nuevo, Tarragone et Mora de Ebro et, sur les trois, Vilanova était le meilleur. J'ai travaillé dans l'atelier de serrurier. J'avais un établi et mon travail. Des machines arrivaient de temps en temps pour faire tourner ses roues car les jantes se déformaient après beaucoup de rodage. Nous étions divisés en trois groupes : l’un faisait les distributeurs et les pistons, l'autre a pris soin des bielles et le troissième était le responsable des roulements des roues et des freins. Il y avait aussi un groupe de chaudronniers dont le rôle était de regarder l'intérieur de la chaudière afin de détecter et corriger les fissures. On avait des tours, des brosses, des établis, et le magasin des'outils ... La grue s’utilisait pour les petites machines connues comme 500 et les allemandes qui étaient les 400. Douze ou quatorze personnes étaient nécessaires pour lever les machines, mais les baisser était plus difficile. Afin de monter sur la grue, nous devions utiliser un escalier appelé "l'escalier du chat " : un tas d’entrecroisées barres en fer, sans aucune sécurité.


Témoignages Dans l'atelier, on ne travaillait jamais une journée de huit heures, on faisait dix: 07:00-12:00 et 13:30-17:30. Ça a eté peutêtre la raison pour laquelle nous avons gagné un peu plus de salaire et nous avons eu ce qu’on disait «prix fait» : quand on devait réparer une machine, le contremaître établissait ce qui qu’on devait faire et un fois réparée, on recevait un plus.. »




Guardabarreres


Profession

Surveillant des passages à niveau et de l’entraînement des barrières.

Témoignage

« Les premières femmes à travailler sur le chemin de fer étaient les garde-barrières. Leur uniforme était composé d'un tablier et d’un foulard. Elles étaient généralement à côté des voies avec un fanion et un chien. »

Mª Lluïsa Jiménez


Garde-barrièrea

Connaissez-vous quelqu'un qui puisse ajouter un tĂŠmoignage sur cette exposition? Vous pouvez nous contacter (documentacio@museudelferrocarril.org)




INTERVENTOR


Profession

Cheminot en charge de la vérification des billets de passagers.

Témoignage

« Le contrôleur connaissait ceux qui montaient sur le train tous les jours. Quand cela passait, il n'avait presque besoin de voir nos billets. Il nous faisait sentir à l’aise. »

Dolors Mercadé


Témoignages

Camèlia Ferrer "Ils devaient vérifier qu’on avait le billet ; certains nous connaissaient déjà mais si on n’avait pas le ils se mettaient en colère. C’était son travail. Je prenais le train les samedis à midi pour aller chez moi, et je le prenais quand il était déjà en marche, comme mon père m'avait appris. Un jour, e contrôleur qui était dans la dernière voiture a vu comme je montais en marche et il a pris ma main pour m'aider à monter. Puis il m'a fait asseoir et il m'a dit très sérieusement de ne le faire plus jamais, parce que c’était très dangereux. Dans les années 50, habituellement, si le train venait de loin, il y avait une couple de policiers, mais s’il s’agissait d’un train local, le seul employé était le contrôleur. Nous etions rassurés d’être avec lui. Si quelque chose arrivait, on disait: «Je vais aller chercher le contrôleur." Il était l'autorité.“

Dolors Mercadé « Le contrôleur connaissait ceux qui montaient sur le train tous les jours. Quand cela passait, il n'avait presque besoin de voir nos billets. Il nous faisait sentir à l’aise. »




FACTOR


Profession

Responsable, parmi d’autres rôles, de la billetterie et de la facturation des bagages et des marchandises.

Témoignage

« Il était un travailleur polyvalent, il connaissait tout l’ensemble du travail sur la gare. Il s’occupait tant du démarrage des trains comme de la facturation des bagages. »

Eduardo Perucha


Fac teur

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cap d’estació


Profession

Ce qui a le plus de responsabilités dans une station

Témoignage

“Il était une autorité, il était en charge de toutes les différentes activités et de la circulation des trains. Dans les villages, les gens s'adressaient à lui comme Don ”

Eduardo Perucha


Chef de gare

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