The magazine for canadian musicians.
free gratuit
Le magazine pour les musiciens canadiens.
vol 24 no 5
sept
oct
2012
Volume 24, No. 5 September - October 2012/ septembre - octobre 2012
Editor in Chief / Rédactrice en chef Sofi Gamache [450] 674-1114 / sofi@muziketc.ca Editorial Assistant / Assistant à la rédaction T.Bruce Wittet Contributing Writers / Journalistes Jim Angelillo, Ralph Angelillo, Graham Collins, Alex Cattaneo Translation / Traduction Jim Angelillo, Geneviève Hébert Layout / Mise en page Karine Wolfe, Janam Publications Inc. Cover Photo /Photo en couverture Mathieu Lacasse
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steve hill By/Par: Alex Cattaneo
www.muziketc.ca Distribution [866/450] 677-1364 distribution@muziketc.ca
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Advertising / Publicité Ralph Angelillo [Founder/fondateur 1989] [888/450] 928-1726 / ralph@muziketc.ca
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Alex Cattaneo
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New Products
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Made in Canada: Just Drums Studio
Nouveaux produits
Bench Test/ Banc d’essai
Fait au Canada: Just Drums Studio
Loopers
Jim Angelillo
Graham Collins
© Copyright 2012
Muzik Etc / Drums Etc is published 6 times per year and distributed across Canada, in music retail stores, music schools, etc. This issue: 15 000 copies in 385 distribution points [circulation certified by Canada Post].
An introduction to the Pedal Steel Guitar Une introduction à la guitare pedal steel
Publisher / Éditeur Serge Gamache [866] 834-4257 / [450] 651-4257 serge@muziketc.ca Printer / Imprimeur Norecob
Edito + Agenda
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Book Review Critique de livres
Publication Mail Agreement No 40009235 / Poste-Publication Convention No 40009235 Return Address / Adresse de retour: MUZIK ETC / DRUMS ETC 753 rue Ste-Hélène, Longueuil [QC] J4K 3R5 Canada Fax: [450] 670-8683 Muzik Etc / Drums Etc est publié 6 fois l’an, et est distribué partout au Canada dans les écoles de musique, chez les détaillants de musique, etc. Ce numéro : 15 000 copies dans 385 points de distribution [circulation certifiée par Postes Canada].
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edito I don’t consider myself as a workaholic but I certainly don’t take enough time off. With two kids, weekends are beyond full and what little rest I get happens in those brief hours between their bedtime and mine. This summer, for the first time in years (possibly the first time since I’ve been with Muzik Etc), I took a week off. Yep. You read right: an entire week off DURING summer, ie our busiest time of the year. Granted, I’ve been paying for it since, trying like mad to catch-up, but I don’t regret it one tiny bit. Trust me, it was a busy week (and how!) but my mind wasn’t busy with work! Many of you have the same problem we do: summer is peak gig season. But do you take some time to enjoy summer? Let me guess: no can do, too busy, you take a day or two here and there when you can... Sound familiar? “All work and no play makes Jack a dull boy.” MAKE the time. TAKE a break. I know, I sound like someone who just discovered sliced bread. Do it for your sanity, do it for your family, do it for yourself, but do it! Life’s too short, as is summer. I for one am never ever going without at least one week off in the middle of summer. I certainly deserve it, and you probably do too. Sofi FYI: We’re having issues with our web site, please be patient...
Je ne me considère pas un bourreau de travail, mais je crois tout de même que je ne prends pas assez de temps pour moi-même. Avec deux enfants, les fins de semaine sont vraiment très remplies et le petit peu de repos que je réussis à avoir se passe dans la courte période entre leur heure de coucher et la mienne. Cet été, pour la première fois depuis des années (et probablement la première fois depuis que je travaille pour Muzik Etc), j’ai pris une semaine de vacances. Oui. C’est bien ça, une semaine complète en plein été, notre saison la plus occupée de l’année. Évidemment, je paie en ce moment pour cette absence; j’essaie de rattraper le temps perdu, mais je ne regrette rien. Faites-moi confiance, ce fut une semaine extrêmement remplie, mais au moins, ma tête n’était pas préoccupée par le travail! Beaucoup d’entre vous ont le même problème que nous, car l’été est la grande saison des spectacles. Mais prenez-vous le temps d’apprécier l’été? Laissez-moi deviner : non, impossible, trop occupé, vous prenez une ou deux journées de congé quand c’est possible… ça sonne une cloche? Il n’y a pas que le travail dans la vie! PRENEZ le temps qu’il faut. PRENEZ une pause. Je sais, je sonne comme si je venais tout juste de découvrir le pain tranché, mais, de grâce, faites-le pour votre santé mentale, faites-le pour votre famille ou faites-le pour vous-même, peu importe, faites-le! La vie est trop courte, comme l’été. Pour ma part, je ne passerai jamais un autre été sans prendre au moins une semaine de vacances en plein milieu. Je le mérite et probablement que vous le méritez aussi. Sofi P.-S. : à titre indicatif, nous éprouvons des difficultés avec notre site Web. Veuillez être patients. 4
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agenda
POP MONTRÉAL 2012 Montréal, QC September 19-23 / 19 au 23 septembre 2012 (514) 842-1919 www.popmontreal.com
CELTIC COLOURS INTERNATIONAL FESTIVAL Cape Breton, NS October 5-13 / 5 au 13 octobre, 2012 (877) 285-2321 www.celtic-colours.com
MUSICIANS’ TRADE SHOW & GUITAR SWAP MEET Toronto, ON October 6 / 6 octobre 2012 (416) 222-8222 www.tundramusic.com
VANCOUVER ISLAND MUSIC BUSINESS CONFERENCE Comox Valley, BC October 10-14 / 10 au 14 octobre 2012 www.vimbc.com
MONTRÉAL DRUM FEST 2012 20th Anniversary / 20e Anniversaire ! Montréal, QC October 20-21 / 20-21 octobre 2012 1-888-928-1726 www.montrealdrumfest.com
NAMM SHOW 2013 Anaheim, CA January 24-27 / 24 au 27 janvier 2013 1-800-767-6266 www.namm.org/thenammshow
cover
story en couverture
Steve Hill Quebec’s guitar hero is revisiting his roots with his latest album, Solo Recordings Volume 1. We caught up with him between two series of concerts, and he explained how he developed his solo work and the album, which has been acclaimed by the public as well as critics.
Le guitar hero Québécois effectue un retour à ses racines blues avec son plus récent album, Solo Recordings Volume 1. Entre deux séries de concerts, nous avons discuté avec lui pour mieux comprendre le développement de son jeu en solo et la création de cet album encensé par le public et la critique.
How did the idea for a solo album come about? Everything started with a friend’s guitar, a Gibson ES-225, perfect to play Chicago blues. I didn’t have the means to buy it from him, so he organised a solo concert in Drummondville in exchange for the guitar! It went really well, so I asked my agent to sell the solo concert concept, especially in small venues where I couldn’t play with my band. It gave me the opportunity to rediscover my blues roots, something I had not done in years. We can really feel the warmth and richness typical of the old blues records. I wanted to make the album like the concert, recorded live, without overdubs. I love the sound of the old records, like the ones put out by Chess Records, older John Lee Hooker, etc. We used Pro Tools, but mixing and effects (spring reverb, tape echo) are analogue. When recording everything at once, the bass drum leaks in the vocal mic, so if there ‘s a slapback effect on the voice, it will affect the bass drum as well, which makes for a very interesting result. It is a much livelier approach than recording everything separately so that everything is perfect and devoid of errors. I went through a phase where I recorded everything separately, but I realised I preferred a more spontaneous approach, whatever the imperfections. Maybe the result doesn’t reflect what I had in mind at the outset, but it doesn’t mean it’s not good! I like recording live because accidents and unexpected elements can often be used. 6
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D’où est venue l’idée de faire un album solo? Tout a commencé avec la guitare d’un ami, une Gibson ES-225, parfaite pour faire du Chicago blues. Je n’avais pas les moyens de la lui acheter, alors il a organisé un concert solo à Drummondville en échange de la guitare! Ça s’est vraiment bien passé alors j’ai demandé à mon agent de vendre ce concept de spectacle solo, surtout pour les petites salles où je ne pouvais pas jouer avec mon groupe. Ça m’a permis de retrouver mes racines blues, ce que je n’avais pas fait depuis des années. On sent vraiment la chaleur et la richesse typiques des vieux albums. J’ai voulu faire le disque comme le concert, c’est-à-dire enregistré en direct, sans « overdub ». J’aime le son des vieux albums comme Chess records, du vieux John Lee Hooker, etc. Oui, nous avons utilisé Pro Tools mais le mixage et les effets (spring reverb, tape echo) sont analogiques. En enregistrant tout ensemble, le son de la grosse caisse entre aussi dans le micro de voix, donc s’il y a un slap back sur la voix, il va y avoir le même effet sur le kick, ce qui donne un résultat très intéressant.
Photo: Sébastien Iannuzzi
The album is great to listen to, from beginning to end. We feel there is a real continuity between the songs. How did you choose them?
C’est plus vivant que l’approche qui consiste à refaire prise après prise après prise pour atteindre la perfection et éliminer toutes les erreurs.
In several cases, I only had a phrase or two, and the song took form in the studio. I’d improvise for 45 minutes, and then I’d listen to see what worked best. Generally, the song was finished before day’s end. Since this same process was about the same for every song, it might explain the cohesion of the album.
J’ai passé par la phase d’enregistrer plusieurs prises une après l’autre, mais j’ai réalisé que je préfère une approche plus spontanée, peu importe les petites imperfections. Peut-être que le résultat ne correspond pas à ce que j’avais en tête au départ, mais ça ne veut pas dire que ce n’est pas bon! Je trouve ça bien d’enregistrer en direct parce que souvent qu’on peut utiliser les accidents et les imprévus.
“Gotta be strong” was also on the Devil At My Heels album. Yes. That was a heavy rock version, but I had originally written it as an acoustic song that I played as such for the last couple of years. In fact, all the acoustic songs on Solo Sessions Volume 1 were recorded in one evening. How did you choose the cover songs for the album? They are songs that I already play live. In 2003, a Toronto label offered me to record a solo album. I had played “Preachin’ Blues” alone on stage after a concert with my band, and they had loved it. But in the end, I wasn’t ready and the project was put on hold. With “Honey Bee”, it happened by chance. I was working on another piece, and I began playing the song. I recorded several other songs and I kept those that worked best with the album.
L’album s’écoute très bien d’un bout à l’autre, on sent vraiment une continuité entre les chansons. Comment as-tu choisi le répertoire? Dans plusieurs cas, j’avais seulement une ou deux phrases, et la pièce prenait naissance pendant la session en studio. J’improvisais pendant 45 minutes et ensuite j’écoutais pour voir ce qui fonctionnait le mieux. Généralement, le soir même, la chanson était complétée. Comme la procédure était sensiblement la même pour toutes les chansons, ça explique sans doute la cohésion du répertoire de l’album. «Gotta be strong» était aussi sur l’album Devil At My Heels Oui, la version sur cet album était beaucoup plus rock, mais à l’origine je l’avais écrite comme une chanson acoustique et je la jouais ainsi depuis plusieurs années. En fait, toutes les chansons acoustiques de Solo Sessions Volume 1 ont été enregistrées en une seule soirée. muzik etc.
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“There are still plenty of good records being produced. We don’t hear them on the radio, but there are many other ways to discover music.”
The public knows your blues roots well, but I know you are also a big fan of country music, and the guitarists associated with the style, like Danny Gatton and Don Rich. At 17-18 years old, I was a big fan of Danny Gatton and the Hellecasters, but I am not very well versed in country; I’m a blues guitarist. In recent years, I have listened to a lot of Merle Haggard, Waylon Jennings, and Graham Parsons, and even though I like what country guitarists do, I am mostly attracted by the lyrics and the songwriting. When I heard “King Of The World”, I thought it was an old blues standard, a song that could have come from the Robert Johnson catalogue, for example. That’s a recurring comment. That was the project’s challenge, recording a blues album, which I hadn’t done for the last 12 years. I wanted to play pure blues, without the clichés. For example, “Honey Bee” is the only 12-bar blues on the album. Before Robert Johnson, there was Son House and Charlie Patton, the first Delta bluesman to be recorded, and it wasn’t 12-bar blues. He played solo, so he could make the form vary. The same goes for John Lee Hooker. Playing alone gives much more freedom. You can play 14 bars instead of 12. Another thing I find amazing is that the harmony doesn’t change; there is only one chord for the whole song. That approach really influenced me. “The Ballad Of Johnny Wabo” tells the story of a musician trying to make his mark in a collapsing industry. How do you see the music world right now? On the one hand, if I had signed enough contracts to play with my band, I probably wouldn’t have recorded this album, and it’s my biggest commercial success! You need to adapt or else you go bankrupt. There are still plenty of good records being produced. We don’t hear them on the radio, but there are many other ways to discover music. An independent artist can promote his music on the Internet, which wasn’t possible a few years ago. I don’t feel nostalgic, and I accept that things change. I have to adapt. What do you listen to these days? I love Alabama Shakes. It’s my favourite album from the last two years! I like the two last albums from the Black Keys. I also like Jack White’s solo album… but I mostly listen to old music like Ray Charles in his Atlantic records period. I was fortunate to open for the Fabulous Thunderbirds, a band I listened to a lot, so I bought all their albums again! I’m a vinyl fanatic, so I buy a lot of the records I already had. I really like Paul McCartney. I obviously listen to a lot of blues, Freddy King, Muddy Waters, John Mayall Bluesbreaker with Clapton or Peter Green, one of the guitarists I listened to the most in recent years. Besides the Gibson you mentioned earlier, which other guitars were used on the solo album? A 1931 National Duolian and an acoustic guitar made by Marc Desrochers some fifteen years ago. And the amplifiers? A 1969 Deluxe Reverb, a 1957 Princeton, a 1961 Champ, and a Vibro-King on several songs.
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What tuning do you use on the slide? Open D or open G, but I like having a fourth on the bass string. For example, with an open G tuning, the big string should be a D, but I tune it in C (see “King Of The World”, “Ballad Of Johnny Wabo”, “Out Of Phase”). This enables me to have the first, fourth, and fifth degrees as open strings, and I can play a lower D with my thumb on the second fret of the big string. It’s an approach that has opened up doors for me. And sometimes, I’m a semitone lower, like in « Love Got Us Blind », which is tuned in open D, but a semitone lower, meaning it is open C#. Because of this, my playing is heavier in the lower register. Making sure the arrangements touch all the registers is another challenge of playing solo. How did the recording go? I began in October 2011, and most songs were recorded in November, and then I recorded 5 more songs in February and March. I was on tour at the same time, so when I had 2 or 3 days off, I’d come in to record a song or two. Since the studio installation was different each time, my approach evolved with time. At first, I’d tap my foot, but then I added a bass drum for “Honey Bee”, and then a hi-hat for the following songs. And since I play standing up, integrating this was quite a learning experience! Seeing that the album is named Solo Recordings Volume 1, should we expect a Volume 2? Absolutely. I don’t know if it will be my next album, but yes, there will be a Volume 2. I released 4 albums in the last 5 years, and I have a lot of concerts, so there isn’t a plan for new album soon. I have been having fun playing solo, and the show will be much more interesting with two-times the material, even though I play more than two hours of music in my current solo show!
o: ot Ph e nc Vi nt Po li el ar
« Il y a encore plein de bons disques produits aujourd’hui, et on ne les entend pas à la radio, mais il y a plein d’autres façons de découvrir de la musique. »
Comment as-tu choisi les reprises? Ce sont des chansons que je jouais déjà en spectacle. En 2003, un label de Toronto m’a approché pour faire un album solo. J’avais joué « Preachin’ Blues » seul sur scène après un concert avec mon groupe et ils avaient adoré, mais finalement je n’étais pas prêt et j’ai mis le projet sur la glace. « Honey Bee », c’est arrivé par hasard, je travaillais sur un autre morceau et je me suis mis à jouer cette pièce. J’en ai enregistré plusieurs autres et j’ai conservé ce qui était le plus approprié pour l’album.
Atlantic. J’ai eu la chance de jouer en première partie des Fabulous Thunderbirds, un groupe que j’ai beaucoup écouté, alors j’ai racheté tous leurs albums! Je tripe sur les disques vinyles alors je me procure beaucoup d’albums que j’avais déjà. J’aime beaucoup Paul McCartney. Évidemment, beaucoup de blues, Freddy King, Muddy Waters, John Mayall Bluesbreaker avec Clapton ou Peter Green, un des guitaristes que j’ai le plus écouté dans les dernières années.
Le public connaît bien tes racines blues, mais je sais que tu es aussi un grand fan de country et de guitaristes associés à ce style, comme Danny Gatton et Don Rich.
À part la Gibson dont tu parlais précédemment, quelles autres guitares as-tu utilisées pour ton album solo?
À 17-18 ans, je tripais sur Danny Gatton et les Hellecasters, mais je ne possède pas un gros vocabulaire country, je suis plutôt un guitariste de blues. Dans les dernières années, j’ai beaucoup écouté Merle Haggard, Waylon Jennings, Graham Parsons, et bien que j’apprécie le jeu des guitaristes country, ce sont vraiment les textes des chansons qui viennent me chercher. Quand j’ai entendu la chanson « King Of The World », je croyais que c’était un vieux standard de blues, une pièce qui aurait pu venir du répertoire de Robert Johnson par exemple. C’est un commentaire qui revient souvent. C’était le défi de ce projet, faire un album de blues, ce que je n’avais pas fait depuis 12 ans, et de respecter le style, de faire du blues pur sans tomber dans les clichés. Par exemple, « Honey Bee » est le seul 12-bar blues de l’album. Avant Robert Johnson, il y avait Son House et Charlie Patton, le premier delta bluesman à être enregistré, et ce n’était pas du 12-bar blues. Il jouait en solo alors il pouvait varier la forme. Même chose pour John Lee Hooker, il y a beaucoup plus de liberté dans les formes, ça peut être 14 mesures au lieu de 12 par exemple. L’autre truc que je trouve hallucinant, c’est que l’harmonie ne bouge pas, il y a un seul accord pour toute la chanson. Cette approche m’a beaucoup influencée. « The Ballad Of Johnny Wabo » raconte l’histoire d’un musicien qui essaye de faire sa place dans une industrie en déroute. Comment vois-tu la situation actuelle dans le monde de la musique? D’un côté, si j’avais eu suffisamment de contrats pour jouer avec mon groupe, je n’aurais probablement pas enregistré cet album solo, et c’est mon plus grand succès commercial! Il faut s’adapter, sinon c’est la faillite. Il y a encore plein de bons disques produits aujourd’hui, et on ne les entend pas à la radio, mais il y a plein d’autres façons de découvrir de la musique. Un artiste indépendant peut aujourd’hui faire sa promotion sur internet, ce qui n’était pas possible à l’époque. Je ne suis pas nostalgique, j’ai accepté que les choses changent et je dois m’adapter. Qu’est-ce que tu écoutes ces jours-ci? J’adore Alabama Shakes, c’est mon album favori des deux dernières années! J’aime bien les deux derniers albums des Black Keys. J’aime aussi l’album solo de Jack White... mais j’écoute surtout de la vieille musique comme Ray Charles et ses albums sur étiquette
Une National Duolian 1931 et une guitare acoustique fabriquée par Marc Desrochers il y a une quinzaine d’années. Et les amplificateurs? Un Deluxe Reverb 1969, un Princeton 1957, un Champ 1961 et un Vibro-King sur quelques pièces. Comment accordes-tu ta guitare pour la slide? Ré ouvert ou Sol ouvert, mais avec j’aime bien avoir la quarte sur la corde de basse. Par exemple, en Sol ouvert, la grosse corde devrait être un Ré, mais je mets un Do à la place (voir King Of The World, Ballad Of Johnny Wabo, Out Of Phase). Ça me permet d’avoir les degrés 1, 4 et 5 en corde ouverte, et je peux jouer un ré plus grave avec le pouce à la deuxième frette sur la grosse corde. Cette approche m’a ouvert des portes. Aussi, parfois, je suis un demi-ton plus bas, comme dans « Love Got Us Blind », qui est en Ré ouvert, mais 1/2 ton plus bas, donc C# ouvert. Ça permet de vraiment meubler le registre grave. C’est un autre défi du jeu en solo, de faire des arrangements qui occupent tous les registres. Comment s’est déroulé l’enregistrement? J’ai débuté au mois d’octobre 2011 et la majorité des pièces furent enregistrées en novembre, puis j’ai fait 5 autres pièces en février et mars. J’étais en tournée en même temps alors si j’avais 2-3 jours de libres, et si le studio était disponible, j’y allais pour faire une pièce ou deux. Comme l’installation était différente chaque session, mon approche a évolué avec le temps. Au départ, je tapais du pied, puis j’ai ajouté une grosse caisse pour « Honey Bee », et ensuite un hi-hat pour les pièces suivantes. Ç’a été tout un apprentissage que l’intégration de ses éléments, puisque je joue debout! Comme l’album s’intitule Solo Recordings Volume 1, sommes-nous en droit de nous attendre à un Volume 2? Absolument, peut-être pas pour mon prochain disque, je ne sais pas encore, mais oui, il va y avoir un Volume 2. Je viens de sortir 4 albums en cinq ans et j’ai beaucoup de spectacles, alors pas de plan pour un album tout de suite, mais j’ai beaucoup de plaisir avec cette formule, et le spectacle va être encore plus trippant avec deux fois plus de matériel. Mais je fais déjà deux heures et plus de musique dans mon spectacle solo! By/Par: Alex Cattaneo Translation: Jim Angelillo muzik etc.
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An introduction to the
Pedal Steel Guitar The pedal steel guitar has been a staple of country music since the mid-fifties, and is still heard today in the music of Nashville’s superstars such as Brad Paisley, Alan Jackson, Vince Gill and many others. Over the years, it was adopted in other musical styles such as Neil Young’s classic folk anthems, Daniel Lanois’ ambient pop productions, or Jack White’s recent SNL appearance. Pedal steel guitars are described according to this formula: number of necks (S for single, D for double); number of strings per neck (usually 10); number of pedals; and number of levers. One common example: S10 3x4, meaning single 10-string neck with 3 pedals and 4 levers. Another common pedal steel is the D10 8x5: double neck guitar, which features 10 strings per neck, 8 pedals and 5 levers. Yet another common steel type is the SD10, or singledouble. That’s a single neck built on a double neck body, hence SD for single-double. The back neck is replaced with a pad where the musician can rest his forearms. There are basically two standard tunings: the E9 chromatic, or Nashville tuning, which is ubiquitous in country music; and the C6 tuning, mostly used in western swing and jazz. Another alternative is the universal tuning, which is a 12-string setup that combines elements of both the E9 and C6 tunings. As far as pedals and levers, there are many configurations possible, and if you ask 10 steel players about the best one, you’ll likely get 11 different answers. All of this information is detailed in each guitar’s copedent. The copedent (sometimes spelled copedant) is a term coined by Tom Bradshaw that stands for chord-pedal-arrangement. It details what each pedal and lever does. The Winnie Winston pedal steel method contains a whole chapter listing the various copedents of the most influential pedal steel guitarists.
Ask an expert Pedal steels are quite complex due the many moving parts. There are many brands, and a lot of inconsistency, brand to brand—and even among models of the same brand. For example, in the mid ‘70s, Sho Bud started using pot metal for some of their parts; these were notorious for snapping off. Before considering a purchase, seek the advice of a seasoned musician familiar with pedal steels or consult a trusted vendor. Such an expert is Al Brisco from the retail outlet Steel Guitar Canada (http://www.steelguitarcanada. com/). Al sells new and used pedal steel, has decades of experience playing, selling and servicing steel guitars, and is renowned as one of the best in the business. It is also a good idea to perform a thorough search on the web. Of prime importance in the pedal steel community is steelguitarforum.com Many of the best players in the world contribute to the forum and you will find tons of information and advice, as well as many instruments for sale in the classifieds.
Fit is paramount You don’t sit at a pedal steel, you sit into it. To extract the full potential of the instrument, you must learn to coordinate various pedal and lever combinations which will require precise ankle movements. If your guitar sits too high or too low, these movements will be impossible to perform. Telescopic legs serve this purpose. Just remember that you will also need to adjust the length of the pedal rods. Lift kits with pedal rods extensions and spacers for the front legs are available for tall folks. Also, make sure you can adjust the height of whatever you sit on, whether a drum throne, keyboard bench, or otherwise.
Alex and his 1979 Sho-Bud LDG, a model made famous by pedal steel legend Lloyd Green. To hear Alex play his pedal steel, visit http://youtu.be/x6NJgwyTPBA. Alex et sa Sho-Bud LDG 1979, un modèle rendu célèbre par Lloyd Green, une légende de la pedal steel. Pour écouter Alex jouer de sa pedal steel, visitez http://youtu.be/x6NJgwyTPBA.
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Photo: hugueshuguesphoto.net
Under the hood Steelers love to tinker and many used pedal steels have been “monkeyed with” so make sure you have a close look at the undercarriage. Remember that the pedals and levers are the very heart of a pedal steel. They need to operate smoothly, raising or lowering strings and returning to pitch precisely. A mechanically defective pedal steel will be untunable, unusable, and will likely end up as a heavy, cumbersome lap steel.
Photo: Brett Sherman
Une introduction à la guitare
pedal steel
La guitare pedal steel est un instrument fétiche de la musique country depuis le milieu des années 50 et fait encore partie prenante des chansons enregistrées par les superstars de Nashville tels que Brad Paisley, Alan Jackson, Vince Gill et plusieurs autres. Avec les années, l’instrument a été intégré à d’autres styles musicaux, notamment dans les hymnes folk classiques de Neil Young, les productions de pop ambiante de Daniel Lanois et la prestation récente de Jack White à SNL. On réfère généralement à ces guitares en utilisant des codes décrivant leur manche (S pour un simple, D pour un double), le nombre de cordes par manche (habituellement 10), ainsi que le nombre de pédales et de leviers (ou genouillères). En voici quelques exemples communs : la S10 3x4 possède un seul manche à 10 cordes avec 3 pédales et 4 genouillères et la D10 8x5, deux manches de 10 cordes chacun, 8 pédales et 5 genouillères. Puis il y a la SD10, qui elle a un seul manche posé sur un double corps, le premier manche étant remplacé par un coussin d’appui pour les avant-bras. Essentiellement, il y a deux façons d’accorder cet instrument; l’accordage E9 chromatique, ou « à la manière Nashville », omniprésente dans la musique country, puis C6, surtout utilisée dans le western swing ou le jazz. Une autre option serait l’accordage universel avec une configuration de 12 cordes, combinant des éléments des accordages E9 et C6. Quant aux pédales et aux genouillères, il y a plusieurs configurations possibles. Demandez à 10 joueurs de pedal steel laquelle est la meilleure et vous obtiendrez au moins 11 réponses différentes. Les détails de ce que font chaque pédale et chaque levier sont précisés dans le copedent de chaque guitare. Le copedent (parfois écrit copedant) est un terme inventé par Tom Bradshaw, issu des mots corde, pédale, et arrangement. Le livre d’instruction Pedal Steel Guitar de Winnie Winston comprend tout un chapitre sur les différents copedents utilisés par les guitaristes les plus influents.
Les dimensions avant tout On ne s’assoit pas derrière, mais plutôt à l’intérieur d’une guitare pedal steel. Afin d’en retirer le plein potentiel, vous devez apprendre à coordonner les différentes combinaisons de pédales et de leviers, ce qui nécessite des mouvements de cheville précis. Si votre guitare est trop haute ou trop basse, ces mouvements seront impraticables. Les pieds télescopiques permettent d’ajuster l’instrument. Mais n’oubliez pas qu’il vous faudra en même temps ajuster la hauteur des tiges des pédales. Des jeux d’extension de tiges et des espaceurs sont offerts pour les musiciens de grande taille. Assurez-vous aussi de pouvoir ajuster la hauteur de votre siège, quel qu’il soit; tabouret de batterie, banc de piano ou autre. muzik etc. Spark_ME 2_12 Paths.indd 1
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Pay more and save money This is a great time to get a pedal steel. Professional instruments are more affordable then ever, thanks to computerized milling machines which allow builders to make precise, high quality parts at a reasonable cost. Pedal steels today are also much lighter than vintage machines, which is another huge benefit. For example, the ETS, the Mullen Discovery and the Justice Pro Lite are all professional grade machines weighing around 25 lbs. Although either of those will still set you back around 2k, think about this: if you buy a great pedal steel, you will likely never have to buy another one. In the long run, buying one good reliable instrument will save you money. A bad guitar will need to be serviced or replaced for a better one, and will only bring you grief. Keep your options open There is no way to predict how you will evolve as a musician on the pedal steel so avoid guitars with a fixed copedent. Make sure the setup can be changed somewhere down the line, and check if there is room for additional levers or pedals. On a single neck E9 guitar, 3 pedals and 4 levers is probably all you’ll ever need, but don’t settle for any less. Also inquire about the changer. A changer with limited raising and lowering capacities will only accommodate rudimentary setups. For example, a “triple-raise double-lower” means that for each string, you could have up to three options for raising the pitch, and up to two options for lowering the pitch. Accessories You will also need a stainless steel bar, thumb and finger picks, a quality volume pedal (Hilton, Telonics and Goodrich are the most popular in the pedal steel community), a powerful amp with lots of clean headroom, and most likely a Peterson Strobo-flip tuner. Tuning a pedal steel is a very tricky thing to do, and you will need all the help you can get. The pedal steel is a mercilessly demanding mistress. The running joke is that it takes two years to suck at pedal steel! But if you are stubborn and patient enough, this very unique and magical instrument will bring much joy and satisfaction. If you love the sound of pedal steel, take the plunge and treat yourself. You will be glad you did.
Sous le capot Les joueurs de pedal steel adorent bidouiller, alors si vous optez pour un modèle d’occasion, assurez-vous de bien examiner les dessous de l’instrument. Souvenez-vous que les pédales et les leviers constituent le cœur de la pedal steel. Ils doivent opérer en douceur, en élevant ou en abaissant les cordes tout en restant dans les bonnes hauteurs de ton. Une pedal steel à la mécanique défectueuse sera impossible à accorder et à manipuler et finira sans doute en une lap steel lourde et encombrante. Demandez l’avis d’un expert Les pedal steels sont des instruments très complexes à cause de leurs nombreuses pièces amovibles. Il existe plusieurs inconstances d’une marque à l’autre et même à l’intérieur d’une même marque. Au milieu des années 70, par exemple, Sho Bud avait commencé à utiliser un alliage blanc pour certaines parties et celles-ci étaient reconnues pour être cassantes. Avant de faire votre achat, demandez donc l’avis d’un musicien aguerri et familier avec cet instrument ou consultez un vendeur éprouvé. Al Brisco du détaillant Steel Guitar Canada (http://www.steelguitarcanada.com/) est un des experts en la matière. Il vend des pedal steel neuves et d’occasion et possède des années d’expérience à en jouer, mais aussi à en faire la vente et le service après-vente. Il est reconnu comme l’un des meilleurs dans le domaine. Il serait aussi très sage d’effectuer une recherche approfondie sur le web. Le site de premier ordre pour les musiciens de pedal steel est le steelguitarforum.com Plusieurs des meilleurs joueurs au monde contribuent à ce forum et vous y trouverez des tonnes d’informations et de conseils, en plus de trouver plusieurs instruments à vendre dans les petites annonces. Payez plus pour économiser C’est un bon moment pour se procurer une pedal steel. Les instruments de niveau professionnel sont plus abordables que jamais, grâce aux machines à fraiser informatisées qui permettent aux fabricants de créer des pièces de précision et de haute qualité à un coût raisonnable. Les pedal steels d’aujourd’hui sont beaucoup plus légères que les instruments vintage, ce qui est un autre grand avantage. Par exemple, l’ETS, le Mullen Discovery et le Justice Pro Lite, des machines de haut niveau, pèsent autour de 25 lb. Elles vous en coûteront toutes autour de 2 000 $, mais dites-vous que vous n’aurez sûrement jamais à en racheter une autre. À long terme, vous épargnerez de l’argent en achetant un produit fiable. Une mauvaise guitare aura besoin de service après-vente ou devra être carrément remplacée, ce qui ne vous causera que des ennuis. Restez ouverts En tant que musicien, il est impossible de savoir comment vous allez évoluer sur la pedal steel, alors évitez les guitares qui ont un copedent fixe. Assurez-vous d’en pouvoir changer la configuration et vérifiez s’il y a de la place pour des genouillères et des pédales additionnelles. Vous n’aurez probablement jamais besoin de plus qu’un manche simple E9, muni de 3 pédales et 4 genouillères, mais n’optez pour rien de moins. Informez-vous aussi sur le changeur. Un changeur avec des capacités limitées n’accommodera que les configurations rudimentaires. Par exemple, un “triple-raise double-lower” signifie que pour chaque corde, vous avez 3 options pour élever la hauteur de ton et deux options pour la diminuer. Accessoires Vous aurez également besoin d’une barre d’acier inoxydable, de plectres pour le pouce et les autres doigts, d’une pédale de volume de qualité (Hilton, Telonics et Goodrich sont les plus populaires parmi les musiciens de pedal steel), d’un amplificateur puissant qui a la capacité d’avoir un son clair à un certain volume sonore, ainsi qu’un accordeur StroboFlip de Peterson. Accorder une pedal steel est un art très complexe et vous aurez besoin de toute l’aide possible. La pedal steel est une maîtresse impitoyable et exigeante. On dit souvent que ça prend deux ans pour en jouer comme un pied! Mais si vous êtes persévérant, cet instrument unique et magique vous procurera joie et satisfaction. Si vous adorez le son de la pedal steel, faites le saut et gâtez-vous. Vous ne le regretterez pas.
Photo: hugueshuguesphoto.net
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By/Par: Alex Cattaneo Traduction: Geneviève Hébert
bench test banc d’essai
into the
à l’intérieur
loop boucle Once upon a time, if you wanted to create music with loops you needed big reel to reel tape recorders, razor blades, a steady hand, and patience. Later, the Roland Space Echo brought sound overdubbing and looping in a portable solution that worked well in performance. In the modern era, digital recording has changed all this so that for a few hundred bucks anybody with an instrument can layer and experiment at the touch of a pedal. Solid state memory has made it a snap to save these performances for later recall during performance. Effect pedals have come a long way in a short time. For instance, all of the devices we’ll be looking at feature a USB connection, CD quality fidelity, an input for MP3 player, and memory to save a lot of material for later recall. How much? A tape machine running at 15 inches per second would require 75 feet of tape to make a loop one minute in length. Any of the devices below hold more than 35 minutes of material! As with all things, budgets and features vary, so let’s see what Boss and Digitech have up their sleeves for us. All units were initially tried without consulting the manual to see how quickly I could get the hang of them. In only a few instances did I need to look something up.
de la
Il n’y a pas si longtemps, lorsque nous voulions créer de la musique en boucles, il nous fallait de grosses bobines de ruban magnétique, des lames de rasoir, une main ferme et beaucoup de patience. Puis le Roland Space Echo a introduit une solution portable et efficace pour l’enregistrement fractionné et la création de boucles de son. Mais depuis, l’enregistrement numérique a tout bouleversé et n’importe quel musicien peut, pour quelques centaines de dollars, faire des superpositions et d’autres expérimentations en appuyant sur une pédale. Grâce à la mémoire à semi-conducteurs, nous pouvons désormais sauvegarder n’importe quelle performance en un claquement de doigts afin de l’utiliser ultérieurement. Les pédales à effets ont ainsi fait beaucoup de chemin en peu de temps. Par exemple, tous les appareils que nous examinerons ici possèdent une connexion USB, une fidélité qualité CD, une entrée pour lecteur MP3 et une mémoire capable de sauvegarder beaucoup de matériel pour un usage ultérieur. Un appareil à bobines roulant à 15 pouces par seconde nécessitait autrefois 75 pieds de ruban pour réaliser une boucle de la durée d’une minute. Aujourd’hui, n’importe quel de ces appareils peut contenir plus de 35 minutes de matériel! Comme pour toutes choses, les prix et les caractéristiques de chacun varient. Voyons voir ce que Boss et Digitech ont en réserve pour nous. Tous les appareils ont été testés sans consulter de mode d’emploi afin de voir combien de temps il faudrait pour intuitivement comprendre leur fonctionnement. Je n’ai dû consulter le manuel que quelques rares fois. muzik etc.
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The Digitech JamMan Solo ($190 CDN street price) stores 99 phrases, each of which contains a loop of up to 10 minutes. That’s more than sufficient and by adding a standard SDHC card (smartly hidden under the pedal mechanism for safety) the amounts double. Each measure/bar can contain up to 15 beats, a nice extra I wouldn’t have expected in this price range. Free-form loops that aren’t quantized to a particular time signature are possible. Tap tempo is available to set both recording and playback tempos, though the time-stretching algorithm was not ideal for radical tempo changes. A rhythm section is included. You can choose between basic metronome sounds or drum beats in a handful of styles. Along with the included AC adaptor , there is also an excellent software program called JamManager which lets you label, storek and catalog your loops. You can even perform some basic editing like normalizing, changing loop length, and renaming a loop with a random name generator! JamManager was one of my favorite features of both the Digitech units. The JamMan Solo is the only unit here that works in mono only. Fortunately for most guitarists this isn’t an issue. Exactly how many of you have twin Marshall stacks?
The Boss RC-3 ($199 CDN street price) features 99 places to store loops as well as a Rhythm section. It has a whopping 1.7Gb of memory (3 hours of recording) and there is no limitation on the lenghth of any one loop. If you really want to store a 3-hour loop you can, but then what would you do with the other 98 slots? Slots 90-99 come loaded with genre-specific loops aimed at lead guitarists, and, thus, featuring accompaniment. To be honest, I found them pretty cheesy and could have done without these. Fortunately they are easily erasable, and as I found the RC-3 intuitive to use, I had no problem replacing them with my own loops quickly. Like all Boss pedals, this thing is built like a tank. I wouldn’t recommend drop-kicking it at the sound engineer, but if you did, the unit, at least, would probably survive. The Boss units don’t include any software like the Digitechs, but you can still shuttle files between it and your computer in a manner the way most digital cameras operate. The pitch-shift tempo-change algorithm is marginally smoother than the Digitech but is still not ideal for any great tempo variation. You have to purchase an AC adaptor separately, although a battery is included.
La JamMan Solo de Digitech (prix courant : 190 $ CA) peut emmagasiner 99 phrases, chacune incluant une boucle pouvant durer jusqu’à 10 minutes. Voilà qui est plus que suffisant, mais vous pouvez quand même ajouter une carte SD standard (judicieusement cachée sous le mécanisme de la pédale pour plus de sécurité) afin d’en doubler la capacité. Chaque mesure peut contenir jusqu’à 15 rythmes, un chouette bonus que je ne m’attendais pas à voir dans cette catégorie de prix. Il est aussi possible d’enregistrer des boucles d’illustration sonore libre non quantifiées sur une signature rythmique particulière. Un « Tap tempo » est aussi disponible pour établir la mesure pendant l’enregistrement et la relecture, mais l’algorithme d’étirement temporel n’était pas idéal pour des changements de tempo radicaux. Une section rythmique est incluse. Vous pouvez choisir entre des sons de métronomes de base ou des rythmes de batterie dans quelques styles restreints. En plus du chargeur-adaptateur c.a. compris, il y a un excellent programme informatique appelé JamManager qui vous permet d’étiqueter, d’entreposer et de cataloguer vos boucles. Vous pouvez aussi faire du montage de base tel que de normaliser, changer les longueurs de boucles et renommer vos boucles à l’aide d’un générateur de nom aléatoire! JamManager est le produit que je préfère chez Digitech. Le JamMan Solo est le seul appareil dans cette liste qui fonctionne seulement en mono. Heureusement, ce n’est pas un problème pour la plupart des guitaristes puisque peu d’entre eux possèdent un amplificateur Marshall avec enceintes configurées en stéréo.
La RC-3 de Boss (199 $ CA prix courant) peut mettre en mémoire 99 boucles et possède une section rythmique. Sa mémoire de 1.7 Gb est phénoménale (3 heures d’enregistrement) et il n’y a pas de limite de longueur de boucle. Si vous voulez enregistrer une boucle de 3 heures, pas de problème. Mais que feriez-vous des 98 autres espaces? Les mémoires 90 à 99 comprennent des phrases de démonstration conçues pour les premiers guitaristes avec accompagnement. Pour être honnête, je les ai trouvées assez dérisoires et superflues. Heureusement, elles s’effacent bien et comme j’ai trouvé que la RC-3 est très facile d’utilisation, je n’ai pas eu de problème à les remplacer rapidement par mes propres boucles. Comme toutes les pédales Boss, ce produit est fabriqué comme un tank. Je ne recommanderais pas de l’envoyer d’un coup de pied en direction du technicien de son, mais si ça vous arrivait, la pédale, elle, survivrait. Les pédales Boss n’incluent pas de logiciel comme Digitech, mais vous pouvez toujours transférer des dossiers de la pédale à votre ordinateur de la même façon que vous le feriez avec un appareil-photo numérique. L’algorithme de hauteur tonale et d’étirement temporel a un fonctionnement légèrement plus doux que celui du Digitech, mais il n’est toujours pas idéal pour les grandes variations de tempo. Il faut aussi acheter un chargeur-adaptateur c.a. séparément, même si la batterie est incluse.
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In many respects, the Boss RC-30 ($319 CDN street price) is the big brother of the RC-3. All the basic specs for memory, sound quality, and layout are identical to its sibling. What is added, however, is the ability for each memory slot to record/overdub and save two different loops! Yep, it’s a 2-track looper complete with mixer faders that enables you to address each loop separately. Also added is an effects section, which includes a tempolocked delay. I found the effects rather weak and not very practical for many purposes. For some they’ll be useful, but I feel many will simply ignore them. The RC-30 also adds an XLR input with phantom power. For singer/songwriters this is a great feature allowing them to overdub vocals and harmonies. In fact, one loop for guitar, one for vocals? Pretty nice.
Similarly, Digitech’s JamMan Stereo ($280 CDN street price) is a grown up JamMan Solo. Maintaining the basic sound/memory specs of the smaller model, it works in stereo instead of mono. An XLR mic input is also present. Each loop additionally has its own stop mode enabling a loop to stop immediately or fade out.This is a nice touch. Since the unit also has two additional pedals to quickly move up or down to the next phrase in memory, a song fadeout can be accomplished by switching from an ostinato loop to an identical one fading out. Nice. The unit also has an additional function for reversing loops. The best feature by far, however, is the addition of a dedicated output for the rhythm section. When used, it separates the rhythm section component from the stereo outputs. Thus, you can plug it into a separate amp or monitor mix for the performer but inaudible to the audience.
À bien des égards, la RC-30 de Boss (319 $ CA prix courant) est la grande sœur de la RC-3. Elle possède les mêmes caractéristiques quant à la mémoire et la qualité de son et son esthétique est identique à sa frangine. Elle se distingue par la capacité de chaque espace mémoire à enregistrer et à faire du overdub et de sauvegarder deux boucles différentes. Eh oui! C’est un looper de 2 pistes, muni de tirettes de mixage qui vous permettent d’adresser chaque boucle séparément. Elle a aussi une section effets qui comprend un effet de retard synchronisé sur le tempo. J’ai trouvé les effets un peu insipides et pas très polyvalents. Ils serviront peut-être à certains, mais j’ai l’impression que beaucoup les ignoreront carrément. La RC-30 possède aussi une entrée XLR avec alimentation fantôme. Pour les chanteurs et les compositeurs, cette particularité est fantastique pour les overdubs de voix et d’harmonies. Une boucle pour la guitare, une autre pour les voix. Sympathique.
De la même façon, la JamMan Stereo de Digitech (280 $ CA prix courant) est aussi l’aînée du JamMan Solo. Elle possède les mêmes caractéristiques de son et de mémoire que le plus petit modèle, mais elle fonctionne en stéréo et comprend une entrée pour micro XLR. Chaque boucle a son mode d’arrêt qui permet de l’arrêter sur-le-champ ou de la faire disparaître en fondu sonore : un bel ajout. Puisque l’appareil a aussi deux pédales additionnelles pour sauter à la phrase précédente ou suivante en mémoire, il peut y avoir un fondu de la chanson en passant progressivement d’un ostinato à un autre identique en fondu, ce qui est très agréable. L’appareil possède également une fonction supplémentaire pour inverser les boucles. Mais ce qui distingue le mieux cette pédale, c’est l’ajout d’une sortie dédiée à la section rythmique. Lorsque vous l’utilisez, elle sépare la section rythmique des sorties en stéréo. Vous pouvez ainsi la brancher à un amplificateur distinct ou à un mélange de contrôle pour le musicien, inaudible pour le public.
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Conclusions All these units cover the basics well. For those starting out, particularly guitarists, either the RC-3 or JamMan Solo would do the job well. While the JamMan falls short in terms of internal memory it gains from the provision of SDHC card memory. Additional storage is inexpensive. The RC-3, on the other hand, is not expandable. Mind you, given it offers 3 full hours of recording time, I doubt anyone at this level would be looking for more.With the exception of the pitch-shifting algorithms, the sound quality is good and the workflow is intuitive. Either one is a solid purchase. The pricier units diverge in features somewhat leaving me to observe that the RC-30 would serve well an aspiring singer-songwriter or urban/DJ-oriented. As it’s the only machine here offering two (freely fader-mixable) stereo loops, the ability to separately start/stop/overdub, and bring out parts of the mix, are important and afford the capacity to create variations on the fly. The JamMan Stereo is the only machine of the bunch that allows for a separate output for the rhythm section, and, for that reason alone, is perfectly suited to somebody doing an improv or experimental live set, or working with loops that don’t necessarily have a rhythmic component. The ability to isolate this to a monitor relieves the audience of the constant time click while enabling the performer to keep track of their position. As with all reviews come a few minor niggles and suggestions. Firstly, while it’s pretty amazing that a guitar pedal can plug into a computer, I feel that if you market a USB feature, you should include a USB cable, especially if it is the slightly less standard micro-USB, which many guitarists likely won’t have. A small point. Secondly, I find it odd that none of the above units offer a transpose feature as an alternative to tempo-changing. The ability to change tempo without changing pitch is a boon to those looking to move things up or down a few bpm, but having an option to speed up or slow down a loop would be great. Retuning a loop just a fraction with the naturally resulting pitch change would allow you to continue overdubbing with a chorusing effect, thus recreating the vintage vibe—the undulation of the tape head or loop. Ah, maybe tape is still useful!
Ces appareils couvrent bien l’essentiel. Pour les débutants, surtout les guitaristes, la RC-3 ou la JamMan Solo feront bien l’affaire. Le manque de mémoire interne de la JamMan est compensé par le fait qu’on peut y ajouter une carte mémoire SD standard. L’entreposage supplémentaire reste bon marché. La RC-3, quant à elle, n’a pas cette souplesse. Par contre, avec ses 3 heures d’enregistrement, je doute qu’un débutant en veuille davantage. À l’exception des algorithmes de changement de la hauteur tonale, la qualité du son est bonne et la pédale est facile à utiliser. Les deux produits sont de bonnes acquisitions. Les appareils plus haut de gamme divergent davantage dans leurs caractéristiques, me laissant sous l’impression que la RC-30 servirait mieux un auteur-compositeur-interprète débutant ou un DJ de style urbain. Vu qu’elle est la seule pédale à offrir deux boucles en stéréo (pouvant être mixées à souhait), offrant ainsi la possibilité de les partir/arrêter/ superposer séparément afin de faire ressortir certaines parties du mixage, elle permet à l’utilisateur d’improviser des variations. La JamMan Stereo est la seule machine ici qui a une sortie distincte pour la section rythmique et pour cette seule raison, elle conviendrait parfaitement à un musicien qui aime improviser, donner des concerts de musique expérimentale, ou encore travailler avec des boucles qui n’ont pas nécessairement de composante rythmique. Pouvoir l’isoler à un moniteur permet de ne pas faire entendre le clic de la mesure au public, tout en permettant au musicien de garder le temps. Toute bonne critique vient avec son lot de remarques et de suggestions. D’abord, puisqu’il est quand même génial de pouvoir brancher une pédale à son ordinateur, je crois que lorsqu’une pédale possède une entrée USB, elle devrait aussi venir avec un câble USB, surtout si l’entrée est destinée aux micro-USB qui nécessite un câble plus rare que les guitaristes ont moins de chance de posséder. Petit détail. Ensuite, je trouve étrange qu’aucun des appareils ci-haut mentionnés n’offre de fonction de transposition comme alternative à l’étirement temporel. La capacité de changer le tempo sans en changer la hauteur de ton est précieuse pour ceux qui veulent augmenter ou réduire la mesure de quelques bpm, mais une option pour accélérer ou décélérer une boucle serait fantastique. Réajuster une boucle en fonction du changement spontané de hauteur de ton vous permettrait de poursuivre la superposition de boucles avec un effet de refrain, recréant ainsi l’effet vintage de l’ondulation de la tête de ruban ou de la boucle. Ah! Après tout, le ruban n’est peut-être pas si désuet!
By/Par: Graham Collins Traduction: Geneviève Hébert
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review critique
The Big Gig Big-Picture Thinking for Success By Zoro with Amy Hammond Hagberg (Albert)
www.alfred.com
At the music store, at Amazon and elsewhere on the web, you can find zillions of titles dealing with shades of success in the music business. I own a few myself. I dare say Zoro’s is head and shoulders above the others. I am not alone in this: the White House recently conferred a special honor on the author. Zoro, who has risen from level street to lofty stadium, will steer you on a straight path, first by helping you define “success” and then guiding you through necessary planning and subsequent grappling with realities of life of the working musician. Good thing Zoro stresses spiritual growth and positive attitude: when you make music you make it with other people, for other people. Once you get in tune, responsible, and positive, Zoro will teach you to overcome hurdles in the music business—and rise above obstacles of your devising. Rediscover the joy of making music.
Que ce soit à votre magasin de musique, sur Amazon ou ailleurs sur le web, vous trouverez des millions de livres qui font référence aux différentes façons d’obtenir du succès dans l’industrie musicale. J’en possède moi-même quelques-uns. Mais je dois dire que celui de Zoro a une bonne longueur d’avance sur les autres. Et je ne suis pas le seul : la Maison-Blanche a récemment décerné un honneur tout spécial à l’auteur, Zoro, qui est passé de la rue au stade et qui vous conduira sur le droit chemin, en commençant par vous aider à définir ce qu’on appelle le succès, puis en vous guidant à travers la planification nécessaire et les éventuels obstacles qui font partie des réalités de la vie d’un musicien professionnel. C’est une bonne chose que Zoro insiste sur la croissance spirituelle et l’attitude positive : lorsque nous faisons de la musique, nous la faisons avec et pour les gens. Une fois en harmonie, responsabilisés et positifs, nous apprenons comment franchir les obstacles de l’industrie musicale et ceux que nous nous créons parfois nous-mêmes. Nous redécouvrons ici le plaisir de faire de la musique.
The Latin Real Easy Book Salsa/Afro-Cuban/Brazilian Music/Latin Jazz Sher Music/Stanford Jazz Workshop
www.shermusic.com
Just today I sat with a fellow drummer-percussionist planning a band and wondering how we could acquire an essential weave of Cuban and Brazilian charts. A compendium of Latin charts would enable us to pick up the phone and entice guitarists, horn players, bassists, etc to join us, knowing they wouldn’t be stuck with the horrid task of writing out their own parts. Just then the door bell rang and courier delivered The Latin Real Easy Book... exactly what we were seeking—and clearly written and blessedly spiral-bound. You’ll know the virtues of spiral binding when it’s not there and the book won’t sit flat on a music stand. Part I is high school-level and part II college and pro, but a pro will put part I to good use with a little tweaking. It’s all good. Bonuses include voicings and phrasing info on pages opposite to the charts; and access to online audio for a small fee.
Avec un ami batteur et percussionniste, nous nous demandions justement comment nous allions faire pour nous procurer des partitions de succès cubains et brésiliens. Un recueil de ces partitions latines nous aurait aidés à convaincre guitaristes, joueurs de cuivre, bassistes et autres musiciens à se joindre à nous, sachant qu’ils n’auraient pas la tâche ardue d’écrire leurs partitions eux-mêmes. Puis la sonnette a retenti et un coursier nous a remis une copie de ce livre, qui correspondait exactement à ce que nous avions besoin, un ouvrage explicite et judicieusement muni d’une reliure à spirales (c’est en tentant de faire tenir un livre ouvert sur un lutrin qu’on reconnaît réellement les vertus des spirales). La première partie du livre est de niveau secondaire et la deuxième, de niveau collégial ou professionnel, mais avec un peu d’imagination, un bon musicien tirera également profit de la première partie. Les auteurs ont tout bon, surtout que parmi les extras se trouvent des harmonisations, de l’information sur les phrasés, ainsi qu’un accès à de l’audio en ligne à faible coût. muzik etc.
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produits
www. efkaymusic.com
Ibanez RG 25th Anniversary Created in the 1980s as the Roadstar, the RG rapidly earned a reputation as a real metal shredding machine. Ibanez has decided to celebrate the 25th anniversary of this classic by issuing an anniversary edition combining a bunch of elements favoured by fans. Features include the fast and slim Wizard maple neck, basswood body, Edge Zero II bridge and DiMarzio pickups. The 25th Anniversary RG is offered in three slightly different models, accommodating various sound, look, and playing preferences.
www. bjmusic.ca
Ovation Viper Ovation has teamed up with neo-classical master Yngwie Malmsteen to create two new signature Viper guitars, a steel string (YM68) and a nylon string (YM63) model, available in Rosso Corsa Red or White. Both feature a 3” thick solid chambered mahogany body and 5-piece mahogany and maple neck. The Viper preamp features a 3-band EQ and a practical battery status light. It delivers natural acoustic tone with no feedback, however high stage volume levels get. With the Viper, you are certain to get a sound as distinctive and original as the master himself.
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muzik etc.
Ovation s’est associé au maître de la guitare néoclassique Yngwie Malmsteen pour créer deux nouvelles guitares Viper signature, soit un modèle à cordes d’acier (YM68) et un modèle à cordes de nylon (YM63), disponible en rouge ou en blanc. Les deux sont faites d’une caisse d’acajou chambrée de 3 pouces d’épaisseur et d’un manche de 5 pièces d’acajou et d’érable. Elles sont munies d’un préamplificateur à 3 bandes et d’un voyant indiquant l’état de la pile. Il produit une tonalité acoustique naturelle, sans rétroaction, peu importe le niveau du volume. Avec la Viper, il est certain que vous obtiendrez une sonorité distinctive et originale, reflétant parfaitement le maître lui-même.
Ibanez RG, 25e anniversaire Créée dans les années 80 et appelée Roadstar, la RG se forge rapidement une réputation de guitare de métal décapante. Désormais légendaire, Ibanez a donc décidé de célébrer le 25e anniversaire de la guitare en mettant en marché une édition spéciale combinant un paquet de caractéristiques aimées par ses fans. Notons le manche d’érable mince et rapide Wizard, le corps de tilleul, le chevalet Edge Zero II et les micros DiMarzio. Ibanez offre trois modèles de la RG 25e anniversaire, accommodant différentes sonorités, looks et préférences de jeu.
www. daddariocanada.com
www. hhbcanada.com
Blue Microphones Encore Series Having made its mark in the studio with some of the finest microphones available, Blue Microphones has expanded its product line by creating the Encore series of hand-held stage microphones. Comprised of four models, Encore microphones offer high-end build quality and exceptional all-around performance. The Encore 100 is dynamic mic that captures natural vocals, balanced highs, and amazing detail. The Encore 200 features Blue’s proprietary Active Dynamic Circuit, which delivers consistent performance, whatever the cable length. The Encore 300 is the series’ flagship condenser performance microphone, for an open, detailed, and present sound. And, finally, the Encore 100i is a dynamic instrument microphone featuring a custom-tuned diaphragm providing a tighter polar pattern ideal for instruments and other sources needing good isolation.
Planet Waves NS Tri-Action Capo
Capo Planet Waves NS Tri-Action
Designed in conjunction with acclaimed designer Ned Steinberger, the Planet Waves’ new Tri-Action Capo offers buzz-free, in-tune performance at any fret. Says Ned: “The die-cast aluminum Tri-Action capo is a fine precision tool: strong, light, and easy to use, with adjustable spring tension for precise intonation.” It works as well on acoustic guitars as on electric guitars with radiused fret boards. The TriAction Capo also features a nifty pick holder.
Conçu en collaboration avec le designer réputé Ned Steinberger, le capodastre Tri-Action de Planet Waves offre un raccourcissement de manche précis et sans grésillement à n’importe quelle barrette. Selon Ned, « le capo Tri-Action d’aluminium moulé est un outil de précision : solide, léger et facile à utiliser, avec une tension de ressort ajustable pour une intonation précise. » Il fonctionne aussi bien sur les guitares acoustiques que les guitares électriques à touche courbées. Le capo Tri-Action Capo est également muni d’un support à plectre, ce qui est bien pratique!
Série Encore de Blue Microphones Ayant fait sa marque dans le studio avec plusieurs très bons microphones, Blue Microphones vient d’étendre sa gamme de produits en créant la série Encore, composée de quatre microphones de scène. Les microphones Encore offre une qualité de fabrication haut de gamme et une performance générale exceptionnelle. Le micro électrodynamique Encore 100 capte des voix naturelles, avec des fréquences aiguës équilibrées et beaucoup de détail. Le microphone Encore 200 possède le circuit Active Dynamic, unique à Blue, qui procure une performance constante, peu importe la longueur du câble. Le micro à condensateur Encore 300 est le produit phare de la série, captant un son ouvert, détaillé et présent. Et enfin, il y a l’Encore 100i, un microphone électrodynamique pour instruments muni d’une membrane spécialement ajustée qui procure un diagramme polaire moins ouvert, idéal pour les instruments et autres sources nécessitant une bonne isolation.
www.levysleathers.com
Levy’s straps
Les courroies Levy’s
Levy’s Leathers keeps churning out new models and designs, adding more variety to their ever-expanding array of guitar straps. Take, for instance these the following new strap models. Levy’s Chopper Design guitar straps are made from a 2 1/2” wide strip of printed denim, finished with distressed leather ends. “Distressed” refers to leather that has been printed on, and then, according to Levy’s, beaten up by them! Take a look at their Printed Distressed model (MG17DP) to see what they mean. Both models are available in six original designs.
Levy’s Leathers ne cesse de créer de nouveaux modèles, augmentant la variété de courroies de guitare offerte. Regardons de plus près les nouveaux modèles suivants. Les courroies de guitare Chopper Design sont fabriquées à partir d’une bande de denim imprimée de 2,5 po, avec des bouts de cuir « distressed », c’est-à-dire du cuir sur lequel on a imprimé des dessins et puis, selon Levy’s, qu’on a battu! Jetez un coup d’œil au modèle Printed Distressed (MG17DP) pour voir ce que ça donne. Chaque modèle est offert en six versions.
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You have recorded your own compositions and are wondering what to do about the drums. You certainly don’t want to lose time and energy trying to record the drums yourself. So, instead of relying on drum tracks made with software or a drum machine, maybe you should try Just Drum Studio, a customized drum-recording concept founded by drummer Olivier Couture. It’s simple and very well thought out.
You begin by sending him an MP3 of your recording. Olivier then takes time to listen to your song and thinks about an appropriate drum track to play. Sometimes, clients will send him a mock beat, made with software. Obviously, Olivier will adjust the sound of the drums and cymbals and microphone placement to accommodate a client’s needs or to conform to a particular musical style. To date, Olivier has worked mainly in the pop-rock genre, but has had incursions into heavy metal. Everything then happens during a Skype videoconference, but for better sound, audio is transmitted via Internet radio on iTunes. A real live drummer, Olivier, plays your drum track, following your instructions, live from Just Drum Studio. “Everyone talks about the new beat machine everybody is raving about on the Internet, but now, you can work with a studio drummer from home!” says Olivier, enthusiastically. The track is then recorded professionally in a very well equipped studio of which the acoustics were designed specifically for recording drums. And when everything is done and approved, the individual tracks are sent to you via YouSendIt. Non-professionals and professionals use Just Drum Studio’s services, whether it is for a single song or a whole album. Imagine, from your home, having access to a real drummer in a real studio with whom you create and record the drum tracks you will use to make your music complete. Long live the Internet! For more information and to hear some examples, visit www.justdrumstudio.com.
Vous avez enregistré vos compositions et vous vous demandez comment y ajouter de la batterie. Vous ne voulez pas perdre du temps et de l’énergie à essayer d’enregistrer une batterie vous-même. Donc, plutôt que de vous replier sur une piste de batterie créée avec un quelconque logiciel ou une boîte à rythmes, utilisez les services de Just Drum Studio, un concept d’enregistrement de batterie personnalisé créé par le batteur Olivier Couture. C’est simple et franchement bien pensé.
Il s’agit en premier lieu de lui envoyer votre enregistrement en format MP3. Ensuite Olivier prend le temps d’écouter votre pièce et de concevoir une rythmique appropriée. Parfois on lui envoie une maquette rythmique faite avec un logiciel. Évidemment, Olivier se fera un plaisir de régler la sonorité des tambours et des cymbales ou le placement des micros pour correspondre à ce que le client désire ou bien pour se conformer à un style musical en particulier. À date, Olivier fait surtout dans le pop-rock, mais il a touché également au heavy métal. Tout se fait ensuite lors d’une vidéoconférence Skype, tandis que le son, pour offrir une très bonne qualité, est transmis par radio numérique via iTunes. Un batteur en chair et en os, soit Olivier, jouera votre piste de batterie, selon vos indications, en direct de Just Drum Studio. « Tout le monde parle de la nouvelle machine à rythme en vogue sur le Net, mais là, tu peux avoir un batteur de studio chez toi! » s’enthousiasme Olivier. Le tout est enregistré de façon professionnelle dans un studio très bien équipé dont l’acoustique a été conçue spécifiquement pour la batterie. Puis, lorsque tout est fait et approuvé, on vous envoie les fichiers de l’enregistrement, en pistes individuelles, par YouSendIt. Les services de Just Drum Studio ont été utilisés à la fois par des amateurs et des professionnels, que ce soit pour une pièce ou pour un album complet. Imaginez, avoir accès à un vrai batteur dans un vrai studio avec lequel vous pouvez communiquer en direct de chez vous afin d’obtenir exactement les pistes de batterie qui mettront en valeur votre musique. Vive Internet! Pour plus d’information et pour entendre des exemples, rendez-vous à www.justdrumstudio.com. By/Par: Jim Angelillo
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