Sociologie Le comportement de l’individu face à Internet.
Pourquoi les emojis ont-ils pris une place si importante
?
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Anaïs Hillion - HEJ 1
dans nos communications
©Wicker Paradise
Introduction
Émoticônes :
ce mélange d’émotion et d’image Face à Internet, notre comportement est influencé sur beaucoup de points. Que ce soit dans la perception de notre image avec des réseaux sociaux qui nous poussent à nous dévoiler toujours plus ou dans la conception de nos relations amoureuses avec des sites de rencontres toujours plus nombreux, le web influence beaucoup notre façon d’agir et de communiquer les uns avec les autres. Avec l’apparition des messageries instantanées, nos moyens de communications ont grandi à toute vitesse avec pour seul mot d’ordre : l’instantané. « Le boom des messageries instantanées » Avec la célèbre application Messenger, propulsé par Facebook, ou encore la messagerie instantanée proposé par Snapchat, les conversations téléphoniques se font de plus en plus rares. Ces nouveaux outils permettent de joindre n’importe qui à n’importe quel moment et remplacent même les habituelles SMS. Cette utilisation rentre dans le schéma rapidité et efficacité qui semble être pleinement ancré dans le mode de vie des jeunes adultes. Si on se penche plus près sur ces discussions en ligne, on remarque que beaucoup de nos phrases sont ponctuées de ces petits pictogramme appelés « émoticônes ». Les émoticônes, qui deviendront des « emoji » et plus familièrement des « smiley », ont pris une place non négligeable dans nos communications. Ils permettent avant tout d’exprimer plus clairement notre état d’esprit qui n’est pas forcément retranscrit dans nos écrits. La première trace d’émoticônes daterait de 1648 mais l’usage du smiley a été introduit dans la société contemporaine le 19 septembre 1982 par le chercheur en informatique Scott Elliot Fahlman qui a proposé à ses collègues de l’université Carnegie-Mellon cet usage pour séparer les messages sérieux d’autres plus légers. Il leur proposa les deux symboles « :-) » et « :-( », aujourd’hui devenus les plus populaires et qui représentent un visage souriant et un visage triste. Pour comprendre ces deux symboles, il faut les regarder à l’horizontale, le visage incliné. On peut alors déceler des yeux représentés par les deux points, un tiret pour le nez et une parenthèse pour la bouche, l’inclinaison des cette dernière permet de déceler l’expression transmise. En référence à sa découverte, il écrira « «J’ai inventé les émoticônes :-) et :-( mais j’aurais bien aimé avoir eu l’idée du clin d’œil ;-) et du cri :-O»
Introduction Que définit le terme « émoticône » ? Une émoticône se définit par une courte figuration symbolique d’une émotion ou d’un état d’esprit. Même si à l’origine cette tendance est née d’une combinaison de plusieurs caractères typographiques, ce terme désigne aujourd’hui des petites images, pouvant être fixes ou animées, remplissant une grande partie des conversations en ligne. Les francophones reprennent rapidement le terme de « smiley » pour définir ce phénomène même si l’appelation n’est pas littéralement juste. En 1990 le terme « emoticon » est proposé pour décrire ce phénomène, c’est un néologisme construit à partir du mot « émotion » et du terme « icône ». Malgré l’introduction de sa traduction littérale « émoticônes » en 1996 chez les français, la confusion des termes est toujours présente. L’utilisation de ce nouveau terme permet d’étendre l’utilisation grâce à d’autres représentations tel que le célèbre coeur qui se reproduit « <3 ».
Premier message de Fahlman Un succès mondial pour les emojis L’utilisation des caractères typographiques diffèrent en fonction des cultures notamment entre l’occident et l’Asie. Une étude réalisée par des chercheurs en psychologie de l’université d’Hokkaido au Japon en collaboration avec ceux de l’université d’Alberta au Canada démontre que les Américains se concentrent plus sur les lèvres tandis que les Japonais sur les yeux, c’est pourquoi on remarque que les émoticônes différent entre ces deux cultures. En Asie, l’habituel « :-) » s’écrira « (^_^) ». Cette différence s’estompe de plus en plus avec l’arrivée des émoticônes dit « graphiques » qui ont vu leur popularité grandir grâce à l’arrivée des messageries web et des logiciels de messagerie instantannée. Ces derniers proposent l’insertion de ce format graphique, et non textuel, à un message. Le rendu visuel est plus percutant et l’émotion transmise plus compréhensible grâce à ce qu’on appelle aujourd’hui les « emojis ». Depuis 2011 Apple et Androïd proposent leur propre clavier d’émoticônes permettant de choisir en quelques secondes, parmi des centaines d’images, l’émotion que l’on veut transmettre. Cette arrivée permettra aux emojis de décoller à l’échelle planétaire. Chaque année, le très sérieux Oxford Dictionnaries elit son « mot de l’année ». Un mot qui, selon eux, represente au mieux « l’éthos, l’huleur et les préoccupations » de l’année écoulée. En 2015 c’est bel et bien un emoji qui remporte cette distinction, le visage qui pleure des larmes de joie. La plupart du temps, sa signification est « je suis mort de rire ».
Nouvelle mode
Nouvelle Mode :
le bonhomme jaune qui sourit Avec 92 % de la population présente sur Internet utilisant des emojis, on peut parler d’un phénomène de mode bien ancré dans notre société. L’âge ne semble pas avoir d’importance car sur chaque tranches d’âge, le pourcentage de personnes utilisant les émojis plusieurs fois par jours restent supérieur. Les émojis sont plus fréquemment utilisé par les femmes (78%) que par les hommes (60%). Au niveau national, une étude montre qu’un Français sur deux utilise le smiley basique.
Utilisation des emojis par tranches d’âge et habitudes de consommation d’internet
Cette nouvelle mode prend une telle place que les marques, associations et entreprises commencent à leur tour à les utiliser pour sortir du lot et faire vibrer le destinataire. Face à ce phénomène, on constate que les bibliothèques d’émojis s’enrichissent en fonction de la demande. En mai 2015, suite à l’étude des requêtes les plus fréquentes des internautes, 38 nouvelles représentations graphiques ont été dessinées incluant une chauve souris, un scooter italien ou encore un croissant. Ces nouveautés verront le jour sur nos claviers dans quelques mois, plus exactement juin 2016. Face à un nombre incalculable de ces hiéroglyphes des temps modernes, une encyclopédie en ligne a vu le jour pour en expliquer leurs significations sous le nom de Emojipedia. Tous les icônes disponibles aujourd’hui sont répertoriés, classifiés et accompagnés d’une définition. Le tout est accompagné des variations disponibles en fonction de la plateforme utilisée (Google, Apple, Microsoft, Twitter… ).
Nouvelle mode
Capture d’écran du site Emojipedia
Nouvelle mode Les emojis prennent également une place importante dans les opérations de communications de grandes marques. Coca-cola a propagé son bonheur en insérant un émoticones à son URL, Domino’s Pizza propose directement de commander en ligne via Twitter et un émoticône, c’est par ce même réseau social que la sortie du nouveau trailer sera promu par de nouveaux emojis. Bien d’autres marques, tel que McDonald’s, Foot Locker ou encore General Electrique ont intégré ce visuel à leurs campagnes publicitaires. Les objectifs de cette stratégie sont de créer de l’engagement, d’adapter le discours de la marque selon le support, de créer son propre langage et évidemment, d’utiliser les émotions pour faire passer un message.
Publicité Coca-Cola Un des atouts de ces représentations est le côté esthétique. Les emojis sont considérés avant tout comme « mignon » ce qui a permis à différentes enseignes de proposer des produits dérivés d’emoji. On en retrouve sur des vêtements commercialisés par Primark ou encore il est possible de se procurer un coussin ayant la forme de votre émotion favorite.
Exemples de produits dérivés emojis Ces petites bonhommes jaunes sont devenus si populaires que certains ont pris la décision de les ancrés pour toujours dans leur peau.
La nouvelle mode du tatouage Emojis
L’ampleur des Emojis
Pourquoi ce phénomène prend-il autant d’ampleur ?
L’omniprésence des émojis est rendu officielle avec l’instauration d’une « Journée Internationale de l’emoji » qui se celebre dorénavant le 17 juillet. Avec plus de 6 milliards d’émoticônes envoyés par jour à travers le monde, il est normal de se demander pourquoi ce phénomène a pris une telle place dans notre solution. Aujourd’hui il est courant de répondre à un message uniquement par ces petites images retranscrivant nos émotions. L’expression par l’illustration prend de plus en plus la place des mots eux-mêmes. Une grande partie de la réponse à cette problématique se trouve dans une explication scientifique. Nos cerveaux visualise l’image 60 000 fois plus rapidement que le texte. Une étude révèle également qu’un adulte perd sa concentration au bout de 8 secondes. L’image permet d’attirer l’oeil et donc de garder l’attention du lecteur éveillé, les conversations sont plus intenses, plus proches de la réalité et l’expression des émotions permet d’entretenir une lien plus fort. L’emoji est une manière de donner un impact supplémentaire à nos messages, d’accentuer l’intonation, de faire preuve de sarcasme ou d’en atténuer l’impact. Il reste l’outil idéal pour éviter les malentendus. Par exemple une même phrase pourra avoir deux sens contraires en fonction du pictogramme choisi. « Je ne sais, peut-être … :) » signifierait une intention positive tandis que « Je ne sais pas, peut-être … :( « connotera négativement le sens des propos. Toujours raccourcir le message, être dans l’instantanéité, permet aussi de sous entendre les choses, on n’écrit plus « je t’aime » mais « je t’<3 » Ce phénomène a pris une tel ampleur que son utilisation peut faire l’objet de preuve devant un tribunal. Pour la justice de Fairfax en Virginie du Nord, le nouveau langage que constitue les émojis doit être pris au sérieux car « ils servent aussi pour harceler, menacer ou diffamer les gens. » Une jeune collégienne de cette ville avait été accusée d’avoir menacé son école après la diffusion d’un message sur Instragram avec des emojis représentant un pistolet, un couteau et une bombe. Il existe des publics pour qui l’émoticônes répond à un besoin, notamment au niveau de la clarté, de l’efficacité et de l’émotion. C’est le pari qu’à fait l’organisation suédoise BRIS qui lutte contre les violences domestiques faites aux enfants. L’ONG a lancé une application pour smartphone avec des émojis censés représenter des situations de souffrance et de maltraitance que peut rencontrer l’enfant. Malgré quelques réactions négatives, cette initiative poursuit un objectif de communication en adaptant son langage à son public. Cette stratégie de communication a également été utilisé par une autre association, World Wildlife Fund, qui a tiré parti de la popularité des émojis pour sensibiliser l’opinion publique au risque de disparition de 17 espèces animales sur la Terre. Ce nouveau moyen de communication s’est tellement répandu que les emojis ont commencé à susciter la critique notamment sur leur manque de diversité ethnique. Ils étaient jugés trop « blancs », trop uniformes et ne tendant pas vraiment vers une représentation d’une société remplie de diversité. Apple a fait le premier pas en intégrant en 2012 des couples homosexuels à sa bibliothèque. Suite à une pétition signée en ligne par des milliers de personne, Apple a agrandi ses représentations en l’élargissant à plusieurs ethnies en 2015. Depuis la mise à jour, il est possible de changer la couleur de peau des personnages.
L’ampleur des Emojis Une vraie lutte se livre également pour les femmes. Ces dernières sont essentiellement représentés par des « stéréotypes ». Il y a la princesse, la mariée, la danseuse sexy, la coiffeuse, la danseuse de flamenco et une femme qui semble se faire masser les cheveux (encore). Malgré des changements de la part d’Apple qui offre des visages typés d’Afrique ou Asie, les emojis féminins réalistes sont encore absents. Il n’y a pas de représentation de la femme active contrairement aux hommes qui peuvent choisir entre la natation, le vélo, le médecin. À l’étranger, le même genre de polémique se pose. Les autorités indonésiennes ont demandé aux opérateurs proposant des applications de messagerie instantanée de supprimer tous les émoticônes et pictogrammes gays. Dans un registre totalement différent, le Finlande a eu en décembre 2016 ses propres emojis nationaux qui représentant l’âme du pays, on retrouve dans cette nouveauté le sauna et des fans de heavy metal. Les populations s’identifient et se rassemblent aussi par l’utilisation de tel ou tel emojis. On constate notamment que les francophones utilisent quatre fois plus souvent que les autres personnes ce qui range le français comme la seule langue pour lequel l’émoji le plus utilisé n’est pas un visage. Depuis leur apparition, ces emojis ont interpelé les experts du langage et de la sémiologie. Rachel Panckhusrt, une enseignante-chercheuse en linguistique-informatique à la tête d’un projet d’étude universitaire des SMS, déclare que les emojis méritent un statut de langue à part entière. Ils sont devenus avec le temps une forme d’écriture permettant de simuler des interjections et des onomatopées. Les émoticônes simulent l’oral et introduisent du non verbal, ce qui, au final, permet d’ajouter de l’expressivité. Ils servent également à orienter l’interprétation du message lorsque celuici est ambigu. L’emoji peut par contre être mal interprété, le double sens ou le contresens peut arriver à tout moment, il semble donc nécessaire de mêler son utilisation à un texte pour éviter les mal-entendus. Une étude montre que 31% des plus de 40 ans évitent d’en utiliser pour éviter une interprétation erronée et 54% déclarent même ressentir de la confusion sur le sens véritablement véhiculé par l’émoticône qu’ils reçoivent. L’utilisation de l’émoticône se doit de garder son objectif premier, appuyer le sens d’une phrase.
Conclusion
Les emojis, bientôt ringards ? Certains estiment que l’utilisation excessive des emojis engendrerait une paupérisation du langage des plus jeunes générations et que, à terme, elle entreneraît un mauvais usage des mots et de leurs sens. Le designer Jonathan Jones partage cette réflexion et la justifie en affirmant que toutes les civilisations basées sur les signes visuels (Mayas, Aztèques, Egytpiens …) ont disparu faute de nourrir une communication assez intelligible et universelle avec les autres. Cependant, une étude réalisée par le site américain match.com montre que 54 % des utilisateurs d’emoji ont eu des relations sexuelles en 2014, contre seulement 31% pour les nonutilisateurs. De plus, 64 % des hommes et 46% des femmes qui utilisent ces émoticônes ont une vie sexuelle intense régulière. Les plus fréquemment utilisés sont le clin d’oeil, le smiley et le bisous qui souffle romantiquement un petit coeur. On pourrait supposer que ce phénomène est dû à la sympathie que peuvent renvoyer l’utilisation des ces icônes. De plus, le clin d’oeil est devenu un incontournable dans les séductions en ligne et est lourd de sous-entendus avec le traditionnel « On va chez toi ou chez moi ;) ». On pourrait alors se demander si les emojis ne sont pas au final un moyen de mieux communiquer les uns avec les autres, surtout en ligne quand il est dur de retranscrire ses émotions en quelques secondes via une messagerie instantanée. D’après Laurence Allard, maître de conférence en Science de la communication à l’Université Lille 3 et chercheuse à l’IRCAV-Paris 3, l’usage des emojis apporterait un enrichissement culturel à notre langage. Avec de nouveaux moyens visuels, textuels, sonores ou idéogrammatiques, nous avons plus de cartes en main pour nous exprimer et retranscrire nos émotions. Il paraît inconcevable de parler d’appauvrissement alors que jamais nous n’avons eu autant de moyens d’expression. Néanmoins, comme tout phénomène de mode, une question se pose, quel avenir attend nos petits vecteurs d’émotions ? Les ancêtres directs des emojis que nous connaissons et utilisons sont nés au japon en 1999. Leur auteur, Shigetaka Kurita, a déclaré il y a peu « Le boom des emojis est terminé ici, au Japon ». Il annonça par la suite que, malgré une omniprésence certaines, les emojis ne sont plus considérés comme étant « à la mode ». Un phénomène qui aurait été gâché par l’arrivée du géant Apple sur le marché des émoticônes. Ils n’auraient plus ce côté « mignon » dont les japonais raffolaient. Ces pictogrammes, à la base représentant d’une culture propre au Japon, ont vite été édulcorés pour s’adapter au plus grand nombre à l’échelle internationale. Même si, à Tokyo, ils estiment que les emojis sont devenus « ringards », il reste quand même une des tournant majeurs dans les communications en ligne. Ils ne sont plus aussi attractifs qu’au début mais ils se sont ancrée dans nos façons de s’exprimer via internet. On ne réfléchit même plus à quel icône on va mettre pour retranscrire notre pensée, c’est un automatisme. Selon Gretchen McCulloch, linguiste et chercheuse, a déclaré « La raison pour laquelle certains pensent que c’est un langage est parce que les emoji ressemblent à des hiéroglyphes. Mais les hiéroglyphes sont très avancés. Même s’ils ressemblent à des petits dessins, ils contiennent de l’abstraction. Et l’abstraction est très importante dans le langage. » L’emoji n’est donc pas le nouveau langage universel mais un « complément de langage ». Il est le meilleur moyen de retranscrire des émotions.
Conclusion Pour conclure, on peut dire que les emojis ont pris une place aussi importante dans nos communications car ils tendent à se rapprocher au plus près de la réalité de nos intentions. Même si son utilisation peut en perturber certains, notamment pour les double sens qu’elle peut soulever, elle reste quand même une méthode efficace pour appuyer le ton de ses propos. Les émoticônes ont également permis de rendre la lecture de message plus lisible et de garder l’intention de l’interlocuteur éveillée. Une étude a d’ailleurs montré que 80% des personnes estimaient qu’un message sans emoji était négatif et perçu comme froid. Un chiffre étonnant quand on se souvient qu’il y a quelques années les discussions en ligne commençaient à peine de voir le jour.
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On constate également un nouveau phénomène qui grandit dans les communications en ligne. Tout d’abord propulsé par le réseaux Tumblr et ensuite installé via le Gif Keyboard de Facebook, le GIF commence à se répandre dans les interactions. Ces petites images animés qui se répètent en boucle permet d’ajuster l’expression de nos émotions à travers nos messages. Souvent accompagné d’un petit texte et représentant une personne en action, ce nouveau phénomène accélère encore plus l’intensité des discussions. Il est devenu si populaire que l’application de rencontre Tinder à installer son propre Gif Keyboard dans sa dernière mise à jour. L’émotion transmise n’est plus figée et pleine de double sens. Ce nouveau phénomène s’inscrit dans la démarche de retranscrire au plus réelle une émotion lors d’une conversation à distance.
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Bibliographie Article Les émojis conquièrent les lieux de travail jobat.be Article Les emojis et émoticônes pourraient vous entraîner devant un juge zataz.com Web-documentaire Emojis, la déferlante. lesechos.fr Article Emotions et conversation, quelles conséquences pour les marques ? strategies.fr Article Enquête sur le typo Wingdings « ancêtre de l’emoji » konbini.com Article Où sont les emojis de femmes actives, de femmes qui nous ressemblent ? slate.fr Article Les « emoji » constituent-ils un langage à part entière ? lemonde.fr Article Emoji : un langage universel ? franceculture.fr Article L’indoésie interdit les émoticônes gays fr.azvision.az Article Le web des emotions : vers une économie de l’affect ? caddrerep.hypotheses.org Article Désormais, la Finlande aura ses propres emojis nationaux qui représenteront l’âme du pays : sauna et fans d’heavy metal y figurent. sudinfo.be Article Au tribunal, la preuve par le smiley slate.fr 12 -
Bibliographie Article Who invented the smiley face ? straightdope.com Encyclopédie Emoticône fr.wikipedia.org Article How emoji conquered the world theverge.com Article Emoji Marketing : Are we speaking the same language ? visual.ly Etude 92% of online consumers use emoji adweek.com Article Régression de la communication ou variation du langage leblogducommunicant2-0.com Article WWF’s endangered emoji endangeredemoji.com Etude Voici les emojis les plus utilisés selon les pays konbini.com Etude Les gens qui utilisent des emoji ont plus de relations sexuelles que les autres match.com Etude Swiftkey dévoile sa première étude sur l’usage mondial et régionalisé des emojis quebec.huffingtonpost.ca Article Au Japon, à cause d’Apple, les emojis n’ont plus rien de cool slate.fr Article Pourquoi les émoticônes sont-ils tendance en 2015 ? dantapub.com
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