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En bref

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Grâce à vous, nous continuons de faire de la nature notre atout le plus précieux pour lutter contre les effets du changement climatique. Merci !

4205 Dons récoltés pour sécuriser l'avenir du lion en Afrique !

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MERCI POUR LE LION !

En décembre dernier, nous lancions un cri d’alerte sur la situation des lions en Afrique. Avec près de la moitié de ses populations décimées en seulement 20 ans, l’espèce n’occupe plus que 10 % de son habitat originel. Comme toujours, nous avons pu compter sur votre amour de la vie sauvage et votre engagement indéfectible pour faire pencher la balance en faveur de cette espèce emblématique du continent africain. Grâce à vos dons, vous faites une réelle différence pour nos projets de terrain en Zambie et au Malawi ! En partenariat avec l’ONG African Parks et les communautés locales, nous travaillons sur plusieurs fronts pour offrir un avenir durable à l’espèce : gestion des conflits humains-prédateurs, patrouilles antibraconnage et protection de l’habitat. Grâce au système de surveillance « SmartParks », nous suivons en temps réel les déplacements des lions dans les parcs nationaux au Malawi et dans les plaines de Liuwa en Zambie. Cela nous permet de mieux les protéger du braconnage et de réduire les conflits avec les humains. Dans le parc national de Liwonde au Malawi, la population de lions s’agrandit petit à petit : on compte désormais 17 lions dont neuf lionceaux ! Le travail des écogardes y est indispensable pour assurer la protection de cette petite population. Rien qu’en 2021, ils ont désamorcé pas moins de 3 000 pièges à collets susceptibles de blesser mortellement les lions. Petit à petit, nous espérons ainsi inverser la tendance et rendre ses lettres de noblesse au majestueux félin. Merci de rendre tout cela possible !

© PASCAL DE MUNCK DE KUIFEEND, UN ANCIEN PORT INDUSTRIEL TRANSFORMÉ EN HAVRE DE PAIX POUR OISEAUX MIGRATEURS

Depuis plus de 30 ans, la réserve naturelle « De Kuifeend », dans la région d’Anvers, est protégée en par la Directive européenne « Oiseaux et Habitats » : elle fait partie du réseau international Natura 2000. C’est avec une profonde fierté que nous y avons achevé en 2021 plusieurs années de travaux d’amélioration pour en faire un véritable paradis pour les oiseaux. Fruit d’une belle collaboration entre le WWF-Belgique et Natuurpunt, la réserve offre à présent aux nombreux oiseaux migrateurs - parfois rares - un riche pied à terre où passer l’hiver ou reprendre des forces avant de continuer leur chemin. Nos aménagements ont permis d’y recréer des bassins fertiles, d’installer des pompes solaires pour éviter l’impact des sécheresses, et même d’utiliser la terre excédante comme tampon contre le bruit et les perturbations visuelles du port d’Anvers. Ces opérations coûteuses étaient importantes pour y attirer les oiseaux, mais pas seulement. La zone naturelle « De Kuifeend » est aussi utile pour la régulation de l’eau : elle peut conserver l’eau en cas de sécheresse et l’absorber en cas de fortes précipitations. En tout, 79 espèces d’oiseaux y ont été recensées l’année dernière !

ENSEMBLE, NOUS CONTINUONS À PROTÉGER LA FAUNE SAUVAGE DES CARPATES

Les Carpates représentent l’un des derniers grands bastions de la faune sauvage en Europe centrale. Ses 365 000 hectares de forêt primaire ou ancienne encore bien préservée y abritent d’importantes populations d’ours, de loups et de lynx. En Roumanie, le WWF agit depuis 2008 pour protéger ces grands prédateurs et leur habitat. Nos activités incluent le suivi des populations de grands carnivores, la prévention des conflits entre les humains et la faune sauvage, et la défense des intérêts de ces espèces au niveau international. De plus, nous travaillons à la mise en place et à la protection de corridors écologiques pour permettre à ces animaux précieux de se déplacer. Un travail de longue haleine rendu possible grâce à votre soutien mensuel ! En 2021, 95 000 hectares de forêt supplémentaires ont reçu une protection légale. Le WWF a également contribué à cartographier de façon précise et complète les corridors écologiques des Carpates. Nos plans indiquent non seulement les habitats favorables aux différentes espèces mais aussi les zones de connectivité les plus essentielles qui doivent être maintenues (ou rétablies) afin que les animaux sauvages puissent continuer à se déplacer d’une forêt à une autre. Grâce à cela, nous avons notamment identifié une zone critique de croisement avec un projet de construction d’autoroute (Lugoj-Deva), ce qui a permis d’aboutir à la construction du premier écoduc de Roumanie (voir photo ci-contre) ! Une concrétisation qui va faire une réelle différence pour la faune sauvage de la région. Du fond du cœur, merci à tous !

© WWF-CEE © FRITZ PÖLKING / WWF

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