Un équipement inclusif au cœur du parc de l’île du ramier : NOTICE DESCRIPTIVE PFE

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Notice explicative et descriptive du projet REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

Un équipement inclusif au cœur du parc de l’île du ramier De l’inclusion de l’enfant en situation de handicap à son intégration Projet de fin d’études - PFE « Atelier de projet architectural et urbain - Des pensées constructives » - S101 Atelier encadré par F. Martinez, J.F. Marti, C. Bauné, C. Lamonzie, C. Prévot FRANÇOIS Nathan

ENSA Toulouse Université Fédéralede Toulouse Année universitaire 2020-2021


Perspective extérieure lointaine Vue depuis le pont, à l’entrée du parc

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Quoi et Où ? Entre choix et analyses

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1 - Le programme

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2 - Le site

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Comment ? Les intentions du projet

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1 - Les enjeux programmatiques

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2 - Les enjeux urbains

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3 - Les enjeux architecturaux

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Quoi et où ? Entre choix et analyses 1 - Le programme

L’entrée en matière de ce projet de fin d’études se fait par le programme. En effet, l’ensemble de ce travail se fonde sur une volonté personnelle de contribuer au développement du vaste sujet qu’est l’inclusion des personnes en situation de handicap dans notre société. L’idée première de ce thème complexe est d’inclure ces personnes souffrantes d’un handicap, aujourd’hui rejetées par la société, via une stratégie d’intégration progressive, faisant de leur différence une force. Si aujourd’hui ces individus doivent s’adapter à ce qui les entourent, je reste néanmoins convaincu que la réponse principale à cette problématique d’inclusion se trouve du côté des personnes « valides », qui par le changement de leur regard sur le handicap, permettront la normalisation de la différence. La peur de l’individu étranger, qu’il soit handicapé ou non, est le coeur de ce sujet. Pour vaincre cette peur, quoi de mieux que de se familiariser avec celle-ci et ainsi déconstruire tout préjugé ? Si nous voulons changer les mentalités, il est selon moi nécessaire de le faire dès le plus jeune âge. En effet, l’innocence des enfants en bas âge doit être l’outil majeur de cette transition progressiste. Maria Montessori (1870-1952), médecin et pédagogue italienne connue à l’international pour ses travaux pédagogiques, disait : « La période la plus importante de la vie se situe entre la naissance et six ans ». Plusieurs études confirment en effet l’importance de cette courte période de la vie sur le développement sensoriel, spirituel, physique et social de l’individu. Attaquons nous alors à la racine de cette problématique de l’inclusion en normalisant le handicap dès la maternelle. Là se trouve tout l’enjeu de ce PFE. L’école inclusive se définit par la scolarisation en milieu ordinaire d’un enfant en situation de handicap. Ce dernier suit la même pédagogie scolaire qu’un enfant « valide ». L’idée est de déceler le plus rapidement possible les difficultés rencontrées par l’enfant et ainsi lui proposer des solutions pédagogiques, médicales et ergonomiques adaptées. Si ce sujet préoccupe actuellement de plus en plus de personnes, son développement est pourtant récent. En effet, ça n’est que depuis 2005 et la loi sur « l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées » que les choses tendent à évoluer. Cela a eu pour effet d’augmenter de façon exponentielle le taux de scolarisation des enfants en situation de handicap qui a alors doublé ( passant de 90 000 à 180 000 ) depuis cette date dans les établissements ordinaires du premier degré (écoles maternelles et primaires). Pour la petite anecdote, le terme « école inclusive » n’est utilisé qu’en 2013 dans la loi de refondation de l’école en France. (M. Chauvière, 2018).

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Schéma de la scolarisation d’un enfant handicapé - Aujourd’hui Scolarisation en centre spécialisé à l’extérieur des villes, à l’écart de la société

Schématisation de la scolarisation d’un enfant en situation de handicap - Programme projectuel Inclusion de l’enfant en situation de handicap dans un ensemble sociétal

- Inclure : - Introduire quelque choses dans un autre - Faire figurer dans un ensemble quelqu’un, quelque chose - Comprendre quelque chose, le contenir en soi - Intégrer :

« Saludo a Parmenides II » - 1998 Eduardo Chillida

- Insérer quelque chose dans quelque chose, l’y incorporer, le faire entrer dans un ensemble - Placer quelque chose dans un ensemble de telle sorte qu’il semble lui appartenir, qu’il soit en harmonie avec les autres éléments. - Faire que quelqu’un, un groupe ne soit plus étranger à une collectivité, qu’il s’y assimile. - Mélanger : - Mêler des choses, les combiner, les incorporer les unes avec les autres pour former un tout, un ensemble - Présenter, mettre des choses ensemble sans chercher à les ordonner, à les combiner - Réunir quelqu’un et quelqu’un d’autre, rassembler des personnes ensemble Définitions - Larousse Définitions des principaux termes de ce travail

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Quoi et où ? Entre choix et analyses 1 - Le programme Plusieurs points négatifs relevés dans ces programmes inclusifs demeurent aujourd’hui nombreux : manque de formation de l’équipe enseignante concernant les cas de handicap, perte pédagogique de l’enfant handicapé qui voit son emploi du temps surchargé entre soins médicaux et temps de classe, des infrastructures non adaptées, des classes souvent bondées, des professeurs débordés... Ce travail de fin d’études se veut donc être la remise en question des pratiques actuelles. Le développement récent de « l’inclusion » est loin d’avoir expérimenté toutes les problématiques liées à ce sujet : je souhaite donc apporter ma pierre à l’édifice en proposant un programme architectural qui répond aux besoins et attentes des enfants, handicapés comme valides. Je suis convaincu de l’importance du rôle de l’architecte dans cette mission. Il doit être en mesure, en collaborant avec les équipes pédagogiques et médicales, les parents, les enfants et les accompagnateurs, de concevoir des espaces accessibles à toutes et tous, inclusifs, agréables, confortables, adaptables... Il est sans aucun doute un maillon majeur de cette chaine. À travers ce travail, je me suis interressé plus particulièrement à l’handicap psychique. Il regroupe un ensemble de maladies mentales qui n’agissent non pas sur les facultés psychologiques de l’individu, mais plutôt sur son comportement et sur l’utilisation de ces facultés. On parle alors de troubles bipolaires, schizophrénie, phobies, anxiété, dépression, paranoïa ou encore de TOC... L’intérêt de ce handicap est qu’il est variable dans le temps. L’objectif de ce travail est donc de réduire un maximum l’apparition de ces troubles afin d’intégrer au mieux la personne dans la société. En m’appuyant sur plusieurs théories pédagogiques, telles que celles de Frobel, Rousseau, Freinet, Montessori ou encore Tremblay, j’ai imaginé une intégration progressive de l’individu en trois temps : - L’observation : les professionnels de la santé, de l’éducation, de l’accompagnement doivent être en mesure d’observer quotidiennement les cas de handicap chez les enfants en bas âge pour déceler plus rapidement et plus justement les situations de handicap. - L’accompagnement : une fois les cas de handicap évalués, l’idée est de proposer une pédagogie adaptée, un accompagnement approprié, un suivi maitrisé. Cela peut se traduire par le developpement de l’éstime de l’individu, on lui donne la possibilité de se sociabiliser/ de s’isoler quand il le souhaite, on le conseille, on le protège, on lui prodigue les soins nécessaires... - L’intégration : cette phase se traduit par le développement de l’autonomie de l’enfant. Il devient libre de ses choix, de ses mouvements, on le responsabilise. On lui propose une ouverture au monde extérieur et à la société. Là est tout l’enjeu de ce projet de fin d’études. L’idée est de concevoir des espaces où chacun trouve sa place, s’y sent bien. Nous traiterons d’une école maternelle, de la petite section à la grande section, d’environ 80 enfants. Il n’est pas question de révolutionner le vaste sujet de la pédagogie mais d’apporter une reflexion programmatique et architecturale adaptée.

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Schématisation des intervenants quotidiens sur l’enfant handicapé - Aujourd’hui Absence de coordination et de relation entre les différents intervenants

Schématisation des intervenants quotidiens sur l’enfant handicapé - Programme projectuel Ensemble des intervenants et lieux d’interaction avec l’enfant

Schématisation des intervenants quotidiens sur l’enfant handicapé - Programme projectuel Développement des relations entre les intervenants pour une pédagogie plus adapatée

THÉRAPIE MÉDICALE - Ergothérapeutes - Kinés - Pediatres - Psychomotricité - Psychologues - Orthophonie - Salle de Snoezelen - Sas de décompression

MEDECINS

THÉRAPIE PÉDAGOGIQUE - Intégration - intimité - Partage - Entraide - Repères temporels - Repères spatiaux - Equité - Zoothérapie - Accessibilité - Accompagnement - Liberté - Développement - Acteur de la vie scolaire - Sport - Hygiène de vie - Alimentation - Nature

EQUIPE ENSEIGNANTE AESH CAMARADES

Schématisation des intervenants quotidiens sur l’enfant handicapé - Programme projectuel Contributions des différents intervenants sur l’enfant en situation de handicap - Liste non exhaustive

THÉRAPIE ARCHITECTURALE

THÉRAPIE SOCIALE

- Eveil des sens - Proportions - Matériaux - Couleurs - Textures - Cadrages - Perspectives - Sons - Art - Parcours - Odeur - Souvenirs - Matière - Lumière

- Rencontres - Ouverture au monde extérieur - Spectacles - Musique - Cuisine - Jardin partagé - Intervenants extérieurs - Sorties scolaires - Interactions - Rassembler - Parole - L’écoute - Organiser - Adapter

ARCHITECTE

EQUIPE RELATIONNELLE INTERVENANTS EXT. FAMILLE AMIS EXT.

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Quoi et où ? Entre choix et analyses 2 - Le site

Suite à cette reflexion programmatique, il me fallait maintenant trouver un site adapté au discours porté. Souhaitant centraliser mon intervention dans la ville tout en portant un intérêt au développement d’une pédagogie autour de la nature, du sport, de l’hygiène de vie, un lieu en particulier a su répondre à mes attentes. Il s’agit du parc de la poudrerie, sur l’île du Ramier, à Toulouse. Quoi de mieux que de s’imaginer un équipement inclusif au coeur de la ville tout en étant isolé par un écrin de verdure ? En plus de cette cohérence programmatique, le site est aujourd’hui à l’abandon, laissant place à un parc défraichi, où la végétation a gagné du terrain, ce qui explique une perte importante d’usage et d’affluence. L’objectif de ce travail sera donc de valoriser ce site à fort potentiel. La situation de l’île, au coeur de la ville, proche d’un réseau routier et fluvial, contenue entre deux bras de Garonne, lui confère des qualités qui expliquent l’histoire de ce lieu. La différence des niveaux d’eau entre ces deux bras détermine l’implantation d’une poudrerie dès les années 1850. Par la force des courants créés, des moulins broient le charbon avant que cette poudre ne soit séchée dans de grands bâtiments en béton. Elle sert alors de poudre à canon durant la première guerre mondiale. En 1917, ce sont plus de 32 000 personnes, principalement des femmes, qui s’attèlent à produire cette poudre exportée dans toute la France. Autre élement déterminant dans le choix de ce site, c’est son projet de réaménagement. Si aujourd’hui l’île est utilisée principalement pour ses terrains de sport, sa cité univerversitaire, ou encore son parc des expostions, la mairie commence à peine les travaux d’un vaste chantier. Le projet « île du Ramier 2030 » prévoit la déstruction de la majorité des bâtiments de cette île afin d’en faire un véritable poumon vert au coeur de la ville rose, où programmes sportifs et naturels se mèlent. Le parc de la poudrerie, quant à lui, est destiné à devenir un lieu de nature sauvage et de jardins partagés, sans communiquer sur l’avenir du bâtiment existant. Enfin, tout l’intérêt de ce projet est également la réhabilitation du bâtiment en béton, anciennement les séchoirs, implanté dans ce parc et aujourd’hui recouvert de végétation. C’est avec une certaine frustration de voir un tel bâtiment à l’abandon que je souhaite requalifier ce site, ce bâtiment, et ainsi concevoir un ensemble bâti harmonieux et cohérent.

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Photographie aérienne - Île du Ramier - Aujourd’hui Une centralité dans la ville

Photographie aérienne - Végétation - Aujourd’hui Peu d’espaces végétalisés

Photographie de l’île du Ramier - Aujourd’hui Chantier de réaménagement du site en cours (anciennement le parking du parc des expositions)

Photographie aérienne - Parc de la poudrerie - Prise de vue 1950 Développement important du bâti de l’usine à poudre

Photographie aérienne - Végétation - Projet île du Ramier 2030 Nouveau poumon vert de la ville

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Photographie aérienne - Équipements publics - Aujourd’hui Une seule bibliothèque pour deux importants quartiers

Photographie aérienne - Usages du bâti - Aujourd’hui Importance du foncier non exploité au niveau du parc

Photographie aérienne - Voiries - Projet Île du Ramier 2030 Importance des chemins piétonniers et pistes cyclables

École Maternelle

Equipements publics

Distance temporelle

Voiries existantes

Crèches

Equipements à l’abandon

Distance métrique

Voiries créées horizon 2030

Centres spécialisés

Habitations collectives

Bibliothèques publiques

Habitations individuelles

Accès piétons et distances Parkings existants

Cité universitaire Végétation

Schéma parcellaire - Division du parc - Aujourd’hui L’implantation du bâtiment existant divise le parc en 2

Schéma parcellaire - Arbres existants - Aujourd’hui Importance de la végétation sur ce site : concevoir avec

Schéma parcellaire - Accès existants - Aujourd’hui Hiérarchie existante des cheminements et accès

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COUPE B-B'

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Relevé existant - Ancienne poudrerie - Aujourd’hui Le bâtiment est orienté majoritairement au sud et tourne le dos au nord

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REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

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Comment ? Les intentions du projet 1 - Enjeux programmatiques

Suite aux analyses précédentes, j’ai développé un programme autour de « l’école inclusive » et de sa pédagogie spécialisée. En gardant comme fil conducteur l’intégration progressive de l’enfant dans la société, j’ai mis en place un ensemble d’équipements aux usages variables. Certains sont entièrement publics et permettent de faire revivre à l’année ce lieu aujourd’hui abandonné. Il y a une petite cafétéria qui permet de s’alimenter tout REALISE en profitant des joies A L'AIDE du parc ainsi qu’un bar et sa terrasse, qui permettent de faire une pause dans cet écrin de verdure.

D'UN PRODU

D’autres sont semi-publics. La bibliothèque, équipement manquant au quartier, pourra être utilisée à la fois par les enfants de l’école lors des temps de lecture et par le public lorsque les enfants n’y sont pas. Elle sera fonctionnelle hors périodes scolaires également, les weeks-end et pendant les vacances.

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

Dans le même registre, la salle polyvalente profitera à la fois aux enfants pour les évènements scolaires et les temps de sport, ainsi qu’au public et clubs sportifs, pour les compétitions du week-end, en fin de journée, ou encore pour tout autre évènement (mariages, salle des fètes...). Les jardins partagés pourraient également profiter aux deux parties. Situés au coeur du projet, ceux-ci pourraient correspondre à la pédagogie adoptée par l’école : de la culture des aliments jusqu’à leur transformation dans l’assiette. Entre partage de connaissances, sensibilisation à l’alimentation et temps sociaux, les enfants pourraient alors être acteurs de ces jardins. Enfin, l’unité médicale, rattachée à l’école pour simplifier l’accès aux soins, profitera d’une entrée publique pour acceuillir d’autres enfants en situation de handicap, lors des temps de classe par exemple. Cette double fonction permet d’optimiser au maximum l’équipement concerné. Pour finir, l’école est le programme le plus privé et n’est accessible qu’aux enfants scolarisés. On y retrouve une cantine, une garderie, une administration et des classes de la petite à la grande section. Afin d’inclure l’enfant dans cet ensemble de programmes à usages variables, tout en prennant en compte la protection de celui-ci, qu’elle soit visuelle ou physique, j’ai hierarchisé l’implantation des bâtiments selon leur degré d’intimité souhaité. On y retrouve les bâtiments les plus publics et largement ouverts sur l’extérieur à l’Ouest de la parcelle (en lien avec le cheminement principal) tandis que le programme plus intime s’isole à l’Est dans la partie la plus végétalisée et la moins accessible du parc. Si sur le plan horizontal le programme trouve sens, il en est de même sur le plan vertical. Le rez-de-chaussée profite au parc, avec d’importantes transparences physiques et visuelles entre les bâtiments, en multipliant les cheminements publics notamment, tandis que les classes de la petite enfance se situent au R+1, dans un registre plus fermé. L’enfant est alors en balcon sur ce qui l’entoure et a le choix entre observer ou se cloîtrer.

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ACCÈS

BIBLIOTHÈQUE ADMINIS.

Fermé R+1

RESTAURATION

ECOLE

SPORT UIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

ACCÈS

JARDINS COLLECTIFS

Ouvert

RDC

EVENEMENTS

MEDICAL

ACCÈS

PARC PUBLIC

Schéma programmatique- Usages variables Le programme s’enroule autour de l’école maternelle située au centre

Schéma programmatique - Hiérarchisation des espaces Le rez-de-chaussée permet des liens visuels et physiques entre les bâtiments

R+1 Programme privé Intimité

RDC Programme public Transparences

Schéma programmatique - Hiérarchisation des espaces - Coupe sur existant Le rez de chaussée appartient au domaine public, le R+1 au privé

Public

Privé

Schéma parcellaire - Séparation des usages À l’ouest: le programme public, à l’est : le plus privé

Schéma parcellaire - Degré d’intimité Plus l’on progresse dans le site, plus le bâtiment se ferme sur lui

Coupe schématique sur site - Intentions programmatiques L’idée est de faire du bâtiment existant non pas une division entre les deux parties du parc mais le lien entre eux

0

4,5

9

13,5

Schéma parcellaire - Les accès Circulation en croix avec entrées des bâtiments en son intersection

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22,5

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Comment ? Les intentions du projet 2 - Enjeux urbains

En même temps que ces reflexions programmatiques, est venue se poser la question de l’implantation de ce programme. Le bâtiment existant, que je souhaite revaloriser,est conservé entièrement et devient l’épine dorsale du projet. En effet, il assure toute la circulation principale et les liens entre les différents corps bâtis. Pour que l’ensemble soit harmonieux et cohérent, certaines subtilités du projet d’extension font échos à celui existant sans jamais le copier. Et cela commence à l’échelle du site. En effet, le travail mené prend en compte l’ensemble des éléments déjà présents, du bâti aux cheminements jusqu’à l’étude de l’implantation des arbres. L’idée est de se servir de la trâme de la structure en béton existante ( entraxe entre poteaux de 3,57m ) des anciens séchoirs. Sur l’axe Ouest-Est, la trâme choisie correspond à deux trâmes de la structure existante ( entraxe entre poteaux de 7,14 m ). Ainsi, les nouveaux bâtiments s’implantent subtilement en figure de peigne autour de l’axe majeur du projet : le bâtiment existant et sa gallerie extérieure en porte-à-faux. L’idée est de venir créer une tension entre les nouveaux bâtiments et celui existant sans jamais venir le toucher. De petits modules en verre, de largeur d’une trâme, se glissent sous la coursive extérieure existante et permettent le passage chauffé entre les différents programmes. La grande gallerie ne souffre alors jamais d’une quelconque rupture visuelle ou physique. En venant implanter la bibliothèque au nord du bâtiment existant dans le même gabarit et alignement que celui de la cantine au sud, le projet assure un système de circulations extérieures en croix, et fait le lien entre les deux parties du parc. Un parcours rythmé entre tensions et dilatations des espaces se met alors en place. En reprennant le principe de la galerie en porte-à-faux existante, que je consière essentielle à ce projet et en s’alignant à sa hauteur, les extensions bâties assurent également une circulation périphérique protégée de la pluie ou du soleil. Tandis que la transparence est permise par de larges ouvertures vitrées au rez de chaussée, j’ai souhaité tenir les nouveaux bâtiments par deux opacités en leurs périphéries. En effet, deux trâmes opaques à chaque aile permettent d’intégrer le programme technique, des WC au stockage jusqu’à la circulation verticale des bâtiments. Ils permettent également de ne jamais percevoir directement des points de vues des différents accès au parc, les entités programmatiques. Au premier abord, l’ensemble bâti se fond dans la végétation luxuriante du parc dans une unité harmonieuse, et ca n’est seulement qu’à l’approche du projet que l’on arrive à distinguer les différentes fonctions et usages. Enfin, comme développé plus haut, des volumes plus fermés viennent se poser sur ces éléments porteurs et constituent ainsi le R+1. Chaque aile correspondant à un programme différent ( équipements de la moyenne section, grande section, garderie...). Chacune d’entre-elles se distingue par une orientation différente, une hauteur sous plafond différente, une ouverture sur le monde extérieur différente, une recherche de lumière différente... Ainsi, ces extensions viennent se composer de sheds, de patios, de terrasses extérieures à l’étage qui profitent donc à la gradation de l’intimité du programme.

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REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

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7,5

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22,5

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37,5

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Plan masse - Figure en peigne Implantation du bâti nouveau en fonction du bâtiment existant

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT Schéma d’implantation - S’appuyer sur la trâme existante Implantation bâtie selon la trâme structurelle existante

Schéma d’implantation - RDC Opacités en périphéries, transparences sur l’axe Ouest- Est au centre

Schéma d’implantation - Hiérarchisation des cheminements Implantation du programme selon les différents accès et leurs flux correspondants

Schéma d’implantation - R+1 Divers volumes viennent se poser sur la trâme des extensions

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Comment ? Les intentions du projet 3 - Enjeux architecturaux À l’échelle du site, un énième lien se fait entre la partie construite et celle existante. En effet, le rez de chaussée, composé d’élements porteurs en béton banchés, assure la continuité du matériau en partie inférieure du projet. Lorsque l’on circule à l’extérieur, il existe alors une unité visuelle entre les différents corps de bâtiments. Les modules du R+1, quant à eux, adoptent un discours différent de celui de la structure existante. Bardé de bois à pose verticale qui vient en application recouvrir les nez de dalles, l’étage vient contraster avec l’importante horizontale générée par le bâtiment existant (120 m de long au total). Renforcés par la différence visuelle, de l’aspect à la couleur, ces divers volumes en bois trouvent leur indépendance par rapport au rez de chaussée. Par la fluctuation de leurs hauteurs, des différentes valeurs d’ombres portées sur le bardage à claire-voie, ces modules semblent trouver leur place dans l’hétérogénéité permanent de la cîme végétale. À l’échelle du bâti, en relation avec la graduation de l’intimité souhaitée, les différentes ailes du projet adoptent des postures différentes. Par exemple, la salle polyvalente, plus publique, s’ouvre largement sur l’extérieur, principalement à l’ouest. La succession de jardins partagés, en lien avec la cantine, viennent tous deux créer un premier filtre sur la cours de récréation, qui au centre du projet, se veut plus intime. L’aile des petites sections, en lien avec l’unité médicale au rez-de-chaussée, vient s’ouvrir sur un jardin fleuri plus privé. L’administration au nord vient faire écran sur les espaces de la petite enfance. Ainsi, les espaces extérieurs de l’école s’ouvrent sur le ciel, sur le même principe que le cloître. Comme énoncé précédement, plus l’aile en question se veut intime, plus elle est repliée sur elle même. Tout un jeu d’apport de lumières indirectes, souvent zénithales, est alors mis en place. Des liens verticaux sont fait entre le rez-de-chaussée et l’étage et viennent assurer des liens visuels et sonores entre les différents programmes d’une même aile. Ainsi, l’architecture est au service du programme : les variations de hauteurs de plafond, de lumières, des sons dans l’espace, des tensions, des dilations, des ouvertures sur l’extérieur, profitent à la variation programmatique qui se veut plus ou moins introspective. Toute une réflexion est alors menée sur la pédagogie adoptée. Dès lors que l’enfant grandit et prend au fil des années ses marques dans l’école, on l’invite progressivement à se sociabiliser avec les autres et à s’ouvrir sur le parc, symbole de la société. Ce qui était de l’ordre de la protection visuelle, physique et sonore du cloître des petites sections, devient un patio pour les moyennes sections, pour terminer sur un extérieur en balcon sur le parc pour les plus grands. L’enfant a le choix où non de participer aux activités, sport, jardinage, cuisine, ateliers en commun, bibliothèque, etc. On lui donne la possibilité de se sociabiliser avec plusieurs outils possibles, ou au contraire trouver refuge et s’isoler comme bon lui semble. Enfin, à l’échelle du détail technique, le bardage bois vient se retourner en sous face de plancher et assure ainsi cet aspect de « volume en bois posé sur des murs banchés ». À l’étage, un portique en bois vient se superposer à la trâme porteuse bétonnée, et vient ainsi reprendre les diverses charges. Tandis que l’extérieur est totalement bardé, avec des variations d’espacements de lâmes selon les ouvertures, l’intérieur lui est habillé de panneaux bois KLH lisses, qui permettent à la lumière de glisser généreusement sur les paroies. Pour conclure, ce projet est avant tout un travail sur les différentes échelles. Au travers sa stratégie d’implantation sur la parcelle, la conservation et réhabilitation du bâtiment existant, sa composition architecturale ou encore son détail technique, il tend à répondre le plus justement possible au programme, pour que petits et grands puissent de nouveau profiter pleinement de ce lieu unique au coeur de la ville.

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REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

STOCKAGE LIVRES

STOCKAGE JARDINAGE

WC

BIBLIOTHEQUE

JARDINS PARTAGES

HALL

CASIERS SAS

VELO

PAUSE IMPRESSION

WC

WC

HALL

CELLIER

BAR CUISINES

ATTENTE

EXPOSITION

CAFETERIA

WC

HALL TERRASSE

AIRE DE JEUX HALL

HALL

CLASSE

ATTENTE

SIESTE JEUX

JARDINS PARTAGES

RECREATION

JARDINS PRIVES

SALLE POLYVALENTE

CLASSE ATELIER

CANTINE

ATELIER

STOCKAGE

WC

CELLIER

STOCKAGE

PREAU STOCKAGE WC

WC

0

4

8

12

16

20

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Plan RDC Variation des espaces et des ouvertures sur l’extérieur

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT Perspective extérieure Vue depuis l’extérieur de l’aile des grandes sections

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Carnet photos

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Un équipement inclusif au cœur du parc de l’île du ramier De l’inclusion de l’enfant en situation de handicap à son intégration Projet de fin d’études - PFE « Atelier de projet architectural et urbain - Des pensées constructives » - S101 Atelier encadré par F. Martinez, J.F. Marti, C. Bauné, C. Lamonzie, C. Prévot FRANÇOIS Nathan

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