Perspectives 01.2010

Page 1

perspectives Anticipations 2010

Analyse macro 2010 : un monde qui change Analyse secteur Allocation 2010 : ère nouvelle ou rechute ? Focus produits Quelques pistes d’investissement pour 2010 www.am.natixis.com


Analyse Macro

4

Analyse Secteur

5

Indices Internationaux

6

Focus Produits

8

Actualités

9

Contacts

Responsable de la publication : F. Lenoir Comité de rédaction : T. Benoist, S. de Quelen, Ph. Le Mée, R. Monclar, F. Nicolas, Ch. Point, M-L. Rouy, J-P. Snel, B. Thiery, Ph. Waechter Coordination - Rédaction : N. Clémot Conception graphique : F. Dupertuys Ont aussi contribué à ce numéro : L. Faure, M. Louvrier

Natixis Asset Management 21, quai d’Austerlitz - 75634 Paris cedex 13 Tél. +33 1 78 40 80 00 Société anonyme au capital de 50 434 604,76 e Agréée en qualité de Société de Gestion de Portefeuille sous le numéro GP 90-009 en date du 22 mai 1990 Immatriculée au RCS de Paris sous le numéro 329 450 738 www.am.natixis.com

Natixis Multimanager 21, quai d'Austerlitz - 75634 Paris cedex 13 Tél. +33 1 78 40 32 00 Agréée en qualité de Société de Gestion de Portefeuille sous le numéro GP 01-054 en date du 21 décembre 2001 Société par actions simplifiée au capital de 7 536 452 e 438 284 192 RCS Paris www.multimanager.natixis.com

Les VL des fonds sont disponibles sur www.am.natixis.com Vous souhaitez recevoir la version imprimée du mensuel Perspectives ? Contactez votre chargé d'affaires habituel (Contacts en page 9) ou écrivez-nous à l'adresse suivante : communication@am.natixis.com

Mentions légales Agréments, autorisations de commercialisation et prospectus Les OPCVM cités dans ce document ont reçu l’agrément de l’Autorité des marchés financiers ou sont autorisés à la commercialisation en France. Les prospectus et les documents périodiques sont disponibles sans frais au siège des sociétés de gestion (Natixis Asset Management et Natixis Multimanager) selon les OPCVM et sur les sites Internet : www.am.natixis.com et www.multimanager.natixis.com. Natixis Asset Management invite les personnes intéressées à en prendre connaissance. Par ailleurs, il est rappelé que le prospectus simplifié doit être remis au souscripteur préalablement à la souscription. Performances Les chiffres cités ont trait aux années écoulées. La valeur d’une action de Sicav ou d’une part de FCP est soumise à l’évolution des marchés financiers et enregistre des fluctuations. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Les références à un classement, un prix ou à une notation d’un OPCVM ne préjugent pas des résultats futurs de ce dernier. Informations présentées Les informations qui paraissent dans ce document sont données à titre purement indicatif. Elles constituent une présentation des produits, des études et des analyses conçues et réalisées par les sociétés de gestion Natixis Asset Management et/ou Natixis Multimanager à partir de sources qu’elles estiment fiables. Néanmoins, Natixis Asset Management et Natixis Multimanager déclinent toute responsabilité quant à l'exactitude, l'exclusivité et l'utilisation par toute personne physique ou morale des informations fournies ou en cas d’erreur ou omission. Les deux sociétés de gestion se réservent la possibilité de modifier les informations présentées dans ce document à tout moment et sans préavis. Il est en effet rappelé que la description des processus de gestion ne constitue en aucun cas un engagement de la part de Natixis Asset Management et/ou Natixis Multimanager, ces dernières se réservant la possibilité de faire évoluer lesdits processus notamment en fonction de l’évolution des marchés et dans le cadre de la réglementation en vigueur. Les informations fournies dans ce document ne constituent, ni ne peuvent être interprétées comme une offre,

Photo de couverture : © dubassy / Shutterstock

un démarchage ou une sollicitation, notamment en vue de l'achat ou la vente de tous instruments financiers ou autres produits d'investissement ni comme un conseil ou une recommandation quelconque de la part de Natixis Asset Management et/ou Natixis Multimanager. Les produits peuvent ne pas être appropriés à tous les investisseurs. En conséquence, vous êtes invités à vous rapprocher d'un intermédiaire financier habilité si vous souhaitez investir dans un instrument financier et obtenir un conseil personnalisé sur la possibilité, les risques et l'opportunité de procéder à un tel investissement ainsi que sur la fiscalité applicable. Risque Les risques liés à l’investissement dans un OPCVM sont décrits dans le prospectus de cet OPCVM. Fiscalité Dans l’hypothèse où un OPCVM fait l’objet d’un traitement fiscal particulier, il est précisé que ce traitement dépend de la situation individuelle de chaque client et qu’il est susceptible d’être modifié ultérieurement. Droits d’auteur Le présent document ne peut faire l'objet de copies qu'à titre d'information, la copie étant réservée au seul usage privé. Il ne peut pas être utilisé, reproduit, diffusé ou communiqué à des tiers en tout ou partie sans le consentement écrit préalable de Natixis Asset Management. Territorialité Il est conseillé à tout investisseur de s’assurer au préalable qu’il est juridiquement autorisé à souscrire les produits et services présentés dans ce document. Politique d’exclusion en matière de mines anti-personnel et BASM Dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale et conformément aux conventions signées par la France, Natixis Asset Management exclut des fonds qu’elle gère directement toute entreprise impliquée dans la fabrication, le commerce et le stockage de mines anti-personnel et de bombes à sous munitions.

Document exclusivement destiné aux clients professionnels, réalisé par la Direction de la Communication de Natixis Asset Management - Direction du Développement - Janvier 2010

2


Editorial En ce début d’année, j’ai le plaisir, au nom des équipes de Natixis Asset Management, de vous présenter nos meilleurs vœux pour 2010. Ce numéro de janvier est consacré aux perspectives macroéconomiques et sectorielles pour 2010, avec les analyses de Philippe Waechter, Directeur de la Recherche Economique et de Franck Nicolas, Directeur Allocation Globale et ALM. Selon Philippe Waechter, la dynamique de l'économie globale présente un visage tout à fait inédit à fin 2009. Les pays émergents semblent en effet avoir déjà largement absorbé le choc de la crise, alors même que les pays développés rencontrent des difficultés accrues dans la gestion de ses conséquences. L'interaction entre pays développés et émergents Philippe zaouati Directeur du Développement sera donc, selon lui, l’une des clés de l'année 2010. Dans son Analyse Macroéconomique, il rappelle également que le changement d'orientation de l'activité constaté depuis le printemps 2009 doit beaucoup au support massif des banques centrales et gouvernements, ce qui écarte toute interruption ou retrait immédiat des politiques économiques accommodantes. Franck Nicolas fait également le constat d’un profil d’activité chahuté qui viendra complexifier la construction de portefeuille pour 2010. Dans son Analyse Secteur, il s’interroge sur la tendance pour 2010 : "ère nouvelle ou rechute ?". Il détaille les scénarios les plus plausibles selon Natixis Asset Management, tout en rappelant les points de vigilance sur l’année qui s’ouvre. Face à cet environnement économique en voie de reprise, mais dont la traduction reste encore hésitante et différenciée sur les marchés, Natixis Asset Management vous propose dans son Focus Produits une sélection de fonds visant à s'adapter à ces configurations de marchés particulières, tant sur les marchés obligataires que sur les marchés actions. Enfin, en écho au Sommet de Copenhague, une édition spéciale de Perspectives dédiée à l’expertise Climate Change développée par Natixis Asset Management est jointe au présent numéro. Vous pouvez également retrouver dès à présent toute l’actualité de cette expertise sur le site internet dédié www.am.natixis.com/climatechange. Bonne lecture,

Agenda 20 janvier 2010

"2010 : entrée dans un nouveau cycle ?" Événement clients - George V - 1 avenue George V, 75008 Paris Contact : relations.exterieures@am.natixis.com

www.am.natixis.com

Janvier 2010

1


Analyse Macro 2010 : un monde qui change En cette fin d'année 2009, la dynamique de l'économie globale a une allure très particulière et plutôt originale. Plusieurs pays émergents ont déjà absorbé le choc violent qui a affecté l'ensemble du monde fin 2008. Leur niveau d'activité est supérieur ou égal à celui constaté avant cette crise. C'est le cas de la Chine, mais aussi de la Corée ou du Brésil. Les pays développés sont encore loin d'une telle situation. Pour eux, un retournement a été constaté au printemps 2009. En dépit de cette reprise, le niveau d'activité restait, à la fin du 3e trimestre, de 3 à 8 % au-dessous du point haut observé durant la première partie de 2008. Pour les Etats-Unis et pour l'Europe, cet état des lieux se traduit par un recul marqué de l'emploi. Pour restaurer leurs marges, les entreprises ont ajusté celui-ci à la baisse pour qu'il soit cohérent avec le niveau de l'activité, alimentant par là-même un taux de chômage généralement très élevé. La reprise de l'activité va changer la donne et engendrer de nouvelles créations d'emplois au premier semestre 2010. Toutefois, les ruptures de l'activité et de l'emploi ont été telles que la résorption du taux de chômage prendra du temps. Cette situation qui dure entretient une grande incertitude du côté des ménages. Associé à des prix d'actifs (immobiliers notamment) encore très bas, cet environnement a tendance à provoquer une hausse du taux d'épargne.

n La problématique des pays n Quelles relations entre pays Philippe Waechter Directeur de la Recherche Economique de Natixis Asset Management

Les Marchés en direct et les Flash Marchés font leur rentrée ! Les vidéos et podcasts de ces émissions hebdomadaires consacrées à l’actualité économique sont disponibles sur la WebTV de Natixis Asset Management. Rendez-vous sur : www.webtv.am.natixis.com

2

Janvier 2010

développés

développés et émergents ?

La forme que prend la situation macroéconomique des pays développés devient alors lisible. Les entreprises ajustent leur comportement au nouvel environnement, notamment via l'emploi. Elles retrouvent ainsi des marges de manœuvre et degrés de liberté pour satisfaire la demande lorsque celle-ci se manifestera. Les ménages ont adopté un comportement prudent et contraint au regard de la dynamique médiocre du marché du travail. Le changement d'orientation de l'activité constaté depuis le printemps 2009 doit beaucoup au support massif des banques centrales et gouvernements. La dynamique vertueuse entre les entreprises et les ménages ne s'est pas encore remise en place. Le retrait des politiques économiques accommodantes est donc complexe à mettre en œuvre car ce sont elles qui déterminent la demande adressée aux entreprises. Cette dynamique va se poursuivre en 2010 mais pourrait cependant être amendée si les pays industrialisés réussissaient à capter l'expansion durable de l'activité des pays émergents. L'Allemagne a déjà réussi cet exercice au regard de la dynamique des commandes à l'industrie.

L'interaction entre pays développés et émergents va être l’une des clés de l'année 2010. Ces derniers ont pu retrouver un niveau d'activité élevé en dépit de la récession qui affecte encore les pays développés. Cette situation traduit une plus grande autonomie ainsi que la mise en place de liens commerciaux et financiers entre pays émergents. Face à leurs difficultés internes issues de la crise, les pays industrialisés souhaiteraient donc pouvoir capter plus directement la robustesse des émergents. Cela sera d'autant plus nécessaire que l'on ne perçoit pas, à ce jour, de reprise homogène aux Etats-Unis ou en Europe. L’amélioration de la situation des PME est bien moins marquée que celle de la moyenne des entreprises ; une fragilité (et potentiellement une perte de substance) qui se reflète dans la fermeture de PME. Il y a, dans cette hétérogénéité, un facteur d'incertitude.

www.am.natixis.com


n Vers une amélioration en 2010 L'activité s’améliorera en 2010 mais à un rythme modéré et très en deçà de celui qui aurait dû être observé en sortie de récession. La combinaison des trois crises, financière, bancaire et économique, a affecté très profondément les comportements. L'ensemble des chocs subis a de la persistance ne permettant pas spontanément un retour à la tendance antérieure. Aux Etats-Unis, la mise en place d'un nouveau plan de soutien qui pourrait être centré sur l'emploi dans les PME permettra de rassurer sur la robustesse et la pérennité de la reprise. En Europe, la situation est hétérogène sur le plan géographique. Plusieurs pays ont un modèle de croissance qui ne fonctionne plus de la même façon qu'avant crise. L'Espagne, l'Irlande, la Grèce et le Portugal doivent définir les sources nouvelles qui alimenteront la dynamique de leur économie, remplaçant l'ancien modèle devenu inefficace. Cela constitue un frein à l'amélioration rapide des perspectives de croissance pour l'ensemble de l'Europe. En outre, la volatilité

des taux d'intérêt de ces pays (notamment en Grèce et en Irlande) sont des sources d'incertitudes qui pénalisent l'ensemble du Vieux Continent. Cette situation de fragilité constatée sur l'économie des pays industrialisés se reflète dans une absence de tensions sur l'appareil productif et sur le marché du travail. En conséquence, l'accélération constatée au début d’année en raison d'une comparaison défavorable des prix de l'énergie n'aura pas de persistance. Le taux d'inflation va évoluer en cohérence avec le prix du pétrole. Si celui-ci se stabilise, même autour de 70 - 80 dollars le baril, le taux d'inflation restera très bas en moyenne sur l'ensemble de l'année.

n Quelles politiques pour les banques centrales ?

Pour les banques centrales des pays industrialisés, la situation globale incite au maintien du taux d'intérêt de référence à un niveau très bas. Les autorités monétaires réitèrent régulièrement ce message afin de stabiliser les anticipations des investisseurs sur les marchés. Les banquiers centraux

marquent leur volonté de prendre des engagements afin de ne pas contrarier la reprise de l'activité. Ce leitmotiv est perçu comme rationnel et crédible de la part des intervenants sur les marchés financiers puisque les anticipations d'inflation restent très modérées. En conséquence, les taux d'intérêt devraient être relativement stables tout au long de l'année 2010. Du côté des émergents, la situation sera plus complexe car le cycle économique est déjà avancé et générateur de contrainte comme cela a été expliqué par la Banque d'Australie(1) qui, à l'automne 2009, a remonté son taux de référence à trois reprises afin de s'inscrire correctement dans le cycle économique. On ne peut exclure d'autres mouvements en 2010 au Brésil, en Corée ou encore en Argentine. Le caractère particulier du cycle actuel apparaîtrait alors immédiatement puisque les pays émergents adopteraient des stratégies plus agressives, plus rapidement que les pays industrialisés. Ce nouveau rapport de force reflète aussi un monde qui change.

Rédigé le 18/12/2009 (1) Plus d’informations : www.rba.gov.au

Evolutions comparées du PIB (base 100 en 2005) 120

Période : 2004 - 3e trimestre 2009

115 Brésil Corée France Etats-Unis Zone euro Japon

110

105

100

95

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Source : Datastream - Calculs : Natixis Asset Management

www.am.natixis.com

Janvier 2010

3


Analyse Secteur Allocation 2010 : ère nouvelle ou rechute ? Franck nicolas

Directeur Allocation Globale et ALM

La construction de portefeuille promet d’être particulièrement incertaine en 2010 tant les forces qui s’opposent semblent s’équilibrer et laissent ouvertes un grand nombre de conjectures. Le scénario le plus plausible pour Natixis Asset Management est celui d’une poursuite de la restauration des agrégats et des marchés, favorisant une année de « transition » qui sera néanmoins positive sur les actifs risqués. Les écueils sont cependant nombreux et la concrétisation de certains risques pourrait venir prendre ce scénario à revers.

n Les points de vigilance pour 2010 Les résultats des entreprises : des attentes fortes sont formulées sur la progression des chiffres d’affaires. Même si les marges des entreprises ont été maintenues par des réductions de coûts, seule la progression des résultats via la restauration des carnets de commandes et le redémarrage des ventes permettra de déclencher un cycle d’investissement synonyme de réduction du chômage. Toute déception sur un ou deux trimestres supplémentaires ferait douter les marchés. Leur confiance reste un élément déterminant dans la pérennisation du mouvement de hausse sur les actions et dans des extensions de multiple le cas échéant. Les politiques monétaires : il nous semble ici prématuré d’envisager des politiques de sortie. Les politiques monétaires devraient rester sous-normatives assez longtemps, ne serait-ce que pour éviter un risque de déflation et de rechute du système. Toutefois, une interprétation erronée (qui enverrait un signal restrictif au marché) ou des resserrements dans les émergents (si l’inflation pointe) seraient évidemment néfastes tant pour les marchés de taux que pour les actifs risqués. Les déficits publics : en tenant pour acquis le fait que les Etats n'ont plus de marge de manœuvre pour relancer même à ce stade d’endettement, les spreads gouvernementaux les moins bons sont chahutés. Ceci prône pour la construction d’une dette euro. Le marché pourrait avoir envie de tester la solidarité entre Etats de la zone euro. Mais jusqu’à quel point jouera-t-elle ? Le prix des matières premières : si la croissance s’emballe plus qu’attendu (hypothèse qui reste, pour Natixis Asset Management, un scénario alternatif), le prix de l’énergie s’installerait rapidement vers les plus hauts du printemps 2008. Cela constituerait une contrainte de plus à intégrer pour les pays industrialisés, mais aussi pour les émergents, et correspondrait à une forme d’inflation importée. Si celle-ci n’a qu’un effet temporaire sur l’accélération des prix, elle peut durablement handicaper la compétitivité vis-à-vis des émergents qui sont tout à la fois consommateurs et producteurs. Le dollar : même si la crise de la dette grecque en fin d’année 2009 a rapidement permis au dollar de « souffler », il était parti pour aller rapidement tester les 1,60 contre euro. Au-delà des effets très néfastes que cela induit pour les exportations européennes,

4

Janvier 2010

on peut toujours se demander si les Etats-Unis ne seraient pas, à un moment ou à un autre, obligés de défendre leur monnaie et pénaliser la reprise s’ils devaient monter les taux (ce qui demeure la seule voie possible pour défendre leur parité).

n Le portefeuille de référence pour 2010 On voit que les obstacles sont nombreux, alors même que tous n’ont pas été cités ici de manière exhaustive. Une route plus paisible peut cependant aussi se dessiner. Le portefeuille de référence proposé par Natixis Asset Management à date, peut prendre la forme suivante : • une surexposition en actions : aux Etats-Unis surtout (si le dollar rebondit en seconde partie d’année sous l’effet d’un différentiel de taux à nouveau positif pour la Fed, dans le cas où elle resserrerait avant), en Asie et en pays émergents (du fait de leur forte croissance). Notre analyse est cependant défavorable à l’Europe, dont les fondamentaux rebondiront moins vite, et au Japon qui est toujours freiné par un yen fort. Sur les actions, nous préconisons une orientation défensive et dans les entreprises captant la demande émergente par exportation de savoir-faire ou de technologie. • une sous-exposition très diversifiée en taux : préférence progressive aux taux courts (l’Eonia devrait converger vers les taux directeurs), les obligations émergentes, le crédit et les convertibles, auxquels on pourra ajouter une petite participation dans les indexées ; le tout en contrepartie d’un désengagement progressif en taux fixe si la reprise se matérialise. • changements de cap en devises : le yen nous semble clairement surévalué et la livre sous-évaluée. Le dollar devrait quant à lui se rétablir en cours d’année. • matières premières : à l’instar de ce que Natixis Asset Management pense sur les indexées inflation, la présence de matières premières en portefeuille sera la seule qui protègera vraiment d’un dérapage inflationniste (dérapage qui nous paraît cependant encore hypothétique). L’or devrait perdre un peu de sa vigueur sur l’année.

www.am.natixis.com

Rédigé le 18/12/2009


Indices Internationaux France

Valeur

CAC 40 CAC Mid 100 IT CAC 20 SBF 120 SBF 250

3 680,15 5 796,65 3 137,43 2 676,73 2 613,02

Europe

Valeur

MSCI Europe Euro Stoxx 50 DAX Footsie

83,17 2 797,25 5 625,95 5 190,68

Etats-Unis

Valeur

Dow Jones S&P 500 Nasdaq Brent Crude Future

10 344,84 1 095,63 2 144,60 78,47

Asie

Valeur

Nikkeï Hong Kong Singapour Shanghaï

9 345,55 21 821,50 2 732,12 248,15

Monde

Valeur

MSCI Monde

1 149,01

1 an

2009

12,80 % 31,17 % 9,13 % 14,44 % 14,62 %

14,36 % 31,08 % 7,78 % 15,82 % 16,06 %

1 an

2009

15,02 % 15,10 % 20,48 % 21,05 %

19,80 % 14,10 % 16,96 % 17,06 %

1 an

2009

17,17 % 22,25 % 39,66 % 46,70 %

17,87 % 21,30 % 35,99 % 72,12 %

1 an 9,79 % 57,12 % 57,69 % 133,81 %

Monétaire Taux Eonia Euribor 3 mois Euribor 6 mois Euribor 1 an Fed Funds

2009 24,86 %

1 an -2,542 -3,134 -2,902 -2,717 -0,390

2009 -1,926 -2,173 -1,976 -1,815 0,040

Obligataire OAT 5 ans USTN 5 ans OAT 10 ans USTN 10 ans OAT 30 ans USTN 30 ans

2009

1 an

0,426 % 0,719 % 0,995% 1,234 % 0,130 %

Taux

5,49 % 51,67 % 55,10 % 123,72 %

28,68 %

au 30/11/2009

1 an

2009

2,366 % 2,006 % 3,419 % 3,199 % 4,074 % 4,194 %

-0,661 0,088 -0,259 0,279 0,180 0,756

-0,367 0,454 0,005 0,985 0,349 1,526

Valeur

1 an

2009

18,32 % 7,01 % 10,62 % -9,55 %

8,01 % 2,64 % -5,38 % -4,97 %

Devises Euro/Dollar Euro/Yen (100) Euro/Sterling Dollar/Yen

1,501 129,334 0,915 86,145

Indice du mois Tauxtaux d'intérêt à 10 ansen en 2008/2009 Les d'intérêt zone euro- Ecart à l'Allemagne 350 300 250

France Grèce Irlande Espagne

200 150 100 50 0 jan

avr

juil

oct

jan

avr

juil

oct

Source : Natixis Asset Management

L'écart de taux d'intérêt avec l'Allemagne a connu deux phases distinctes : • d'abord, une crise de liquidité sur la plupart des marchés obligataires des pays de la zone euro durant laquelle les écarts avec l'Allemagne se sont fortement accrus entre octobre 2008 et mars 2009 ; • puis une normalisation avec la réduction des tensions et l'apport de liquidités par les banques centrales. Ce n'est cependant pas le cas avec la Grèce et l'Irlande, pays pour lesquels de vraies interrogations sur la soutenabilité des finances publiques ont émergé. L'Irlande a réorienté sa politique budgétaire pour faire face à ce problème de soutenabilité, mais pas la Grèce dont les taux d'intérêt ont été affectés par la baisse de sa notation*. L'absence de réponses crédibles aux interrogations posées par les agences de notation sur la politique budgétaire accentue l'écart de taux d'intérêt avec l'Allemagne. La Grèce ne sortira pas de la zone euro, son cas fera figure de précédent dans la résolution des problèmes au sein de celle-ci. En conséquence, des tensions pourraient encore se manifester. * Notation de la Grèce dégradée de A- à BBB+ par Fitch Ratings le 08/12/2009.

www.am.natixis.com

Janvier 2010

5


Focus Produits Quelques pistes d’investissement pour 2010 Face à un environnement économique sur le chemin de la reprise mais dont la traduction est encore hésitante sur les marchés financiers, Natixis Asset Management présente une sélection de fonds visant à s'adapter aux configurations de marchés particulières à ce début d'année 2010, tant sur les marchés obligataires que sur les marchés actions. En réponse au contexte de marché sans tendance nette ni clairement prévisible, des fonds de performance absolue tels que Natixis Absolute Strategic Bond et Sécuripremière FCP, proposent des stratégies flexibles sur les titres obligataires et monétaires. De même, alors que la reprise de la croissance s'annonce hétérogène selon les zones géographiques et selon les secteurs d'activités, il convient de s'intéresser aux zones portées par les relais de croissance que constituent les émergents au travers de fonds tels qu'Absolute Asia AM Pacific Rim Equities Fund, ou de se concentrer sur des stratégies de gestion qui privilégient la sélection rigoureuse des secteurs et des titres à fort potentiel dans les économies développées, telles que mises en œuvre dans Natixis Actions US Value, un fonds actions value de Natixis Asset Management.

n Sécuripremière FCP (part I, C : FR0000401622) Une approche obligataire pour dynamiser ses placements court terme en 2010 En 2008, face à un risque de crise systémique du système financier, les banques centrales ont agressivement réduit leurs taux et mis en place des politiques monétaires très accommodantes se traduisant par d'importantes émissions de liquidités sur le marché. Cela a généré un repli inédit des Jean-Luc Attal, gérant rendements des placements monétaires, se reflétant dans un Eonia à des niveaux historiquement bas. Début 2010, alors que la reprise se dessine et que le risque d’un scénario "à la japonaise" semble être écarté, les investisseurs tendent donc, de nouveau, à rechercher de la performance sur leurs placements court terme tout en conservant une approche prudente. Sécuripremière FCP offre un compromis intéressant en ce sens sur une durée minimale de placement recommandée de 3 à 6 mois. Il propose une approche

opportuniste sur la partie courte de la courbe obligataire, avec pour objectif de surperformer l’Eonia tout en limitant le risque de recul de la valeur liquidative sur un horizon mensuel. Composé de titres souverains de qualité(1), Sécuripremière FCP repose sur une gestion dynamique et non benchmarkée qui cherche à tirer parti des opportunités offertes sur les marchés obligataires. Sécuripremière FCP s’appuie sur trois principaux leviers de performance : • une gestion directionnelle de la sensibilité (selon les anticipations sur les évolutions de taux d’intérêt, l’équipe de gestion ajuste la sensibilité donc, au sein d’une fourchette restreinte comprise entre -0,5 et 1) ; • une pondération relative entre les marchés de la zone euro ; • une allocation dynamique sur la courbe des taux (l’équipe de gestion réalise une allocation en vue de bénéficier des stratégies de déformation de la courbe des taux et des stratégies de portage).

(1) Sécuripremière FCP est exclusivement investi en titres libellés en euro et émis ou garantis par les États membres de la Communauté européenne ou les autres États parties à l’accord sur l’Espace Economique Européen.

n Natixis Absolute Strategic Bond (part I, C : FR0010008250) Une approche opportuniste sur toutes les classes d’actifs obligataires pour tirer parti de toutes les configurations de marché sur l’année 2010 La sortie de récession qui semble s’annoncer, ainsi que les anticipations d’un retour à la normalisation monétaire, soutiennent un scénario de hausse de taux pour 2010. Toutefois, les configurations de sortie de crise restent incertaines. Des stratégies visant à bénéficier de la remontée de l’Eonia, tout en se protégeant contre la remontée des taux d’intérêt, sont donc à privilégier sur 2010. Afin de profiter de ce contexte, l’équipe de gestion de Natixis Absolute Strategic Bond met en œuvre une stratégie opportuniste basée sur une double allocation, ainsi que des stratégies implémentées dans les sous-classes d’actifs obligataires : • une allocation dynamique entre titres obligataires et monétaires(2), essentiellement libellés en euros (ce compartiment bénéficie d’une gestion active obligataire reposant sur différentes sources de valeur ajoutée : une gestion active de la duration, une allocation dynamique

sur la courbe de taux et la sélection de pays et de titres) ; • une allocation au sein des classes d’actifs obligataires (obligations d’Etats, obligations émises par les agences, et organismes supranationaux(2) Olivier Vietti, gérant obligations garanties par les Etats(2), titres de crédit de notation minimum BBB, diversification (OCDE, convertibles, indexées inflation et devises)) ; • des stratégies au sein de chaque classe d’actifs obligataire. Au delà de cette double allocation opportuniste entre actifs monétaires et obligataires, puis au sein de la classe d’actifs obligataire, l’équipe de gestion met en effet également en œuvre différentes stratégies dans les sous-classes d’actifs.

(2) Notés par les agences de notation : - pour les titres de type monétaire (de maturité inférieure à 1 an) : entre A1+ et A2 selon S&P, entre P1 et P2 selon Moody's - pour les titres de type obligataire de maturité entre 1 et 3 ans : de AAA à BBB selon S&P, ou de Aaa à Baa2 selon Moody's ; de maturité entre 3 et 5 ans: de AAA à A- selon S&P, ou de Aaa à A3 selon Moody's - pour les titres supranationaux ou des Etats de l’OCDE supérieurs à 5 ans : de AAA à AA ou de Aaa à Aa2

6

Janvier 2010

www.am.natixis.com


n Absolute Asia AM Pacific Rim Equities Fund(3) (part I, C en euro : LU0147921398) Une gestion actions de conviction pour capter les tendances de croissance de la zone Asie-Pacifique à la fin de l'année 2009, la dynamique de l'économie globale se caractérise notamment par une autonomie plus grande des pays émergents vis-à-vis des pays développés, et par la mise en place de liens commerciaux et financiers entre ces Bill Sung, gérant mêmes pays émergents. En effet, alors que plusieurs d’entre eux, notamment la Chine, ont déjà absorbé le choc violent qui a affecté l'ensemble du monde fin 2008, le niveau d’activité des pays développés restait inférieur, au 3e trimestre 2009, au point haut observé début 2008. Tirée par le développement de la Chine et la croissance des économies asiatiques émergentes, la zone Asie-Pacifique est dans une dynamique

de croissance. L'Australie, partenaire privilégié des économies asiatiques et fournisseur de matières premières pour la Chine, bénéficie en premier lieu de cette tendance. Investi dans des sociétés opérant sur le bassin Pacifique et l’Asie développée (Australie, Hong Kong - Chine, Nouvelle-Zélande et Singapour), le fonds Absolute Asia AM Pacific Rim Equities Fund(3) s’avère donc bien positionné pour capter le potentiel de croissance de la zone. Avec pour objectif d’offrir une croissance du capital sur le long terme, il sélectionne des entreprises tirant profit de tendances de fond clairement identifiées par l’équipe de gestion et déclinées en thématiques d’investissement. La sélection des entreprises s’opère ainsi selon une gestion de conviction, sans contrainte de taille de capitalisation ni de style, afin de pouvoir profiter de toutes les opportunités sur la zone.

(3) Absolute Asia AM Pacific Rim Equities Fund est un fonds actions commercialisé par Natixis Asset Management. Ce compartiment de la SICAV Luxembourgeoise "Natixis International Funds (Lux) I" est géré en délégation par Absolute Asia Asset Management Ltd, société de gestion spécialisée en gestion actions hors Japon et filiale à 100 % de Natixis Global Asset Management. Ce fonds est agréé par l’organisme de régulation financière (la CSSF) en tant qu'OPCVM.

n Natixis Actions US Value (part I, C en euro couvert : FR0010796409) Un fonds value privilégiant le suivi approfondi des entreprises sur le long terme pour revenir sur les marchés actions US en 2010. L'économie américaine a été violemment impactée par la récession en 2008. La combinaison des trois crises (financière, bancaire et économique) a en effet profondément affecté les comportements des ménages et des entreprises. Pour restaurer leurs marges, ces dernières ont ajusté leurs effectifs à la baisse, d’où un recul marqué de l’emploi. La reprise de l’activité américaine en 2010 se fera donc à un rythme modéré, très en deçà de celui qui aurait dû être observé en sortie de récession. Elle offre toutefois des opportunités intéressantes pour les marchés actions américains, liées notamment à la probable mise en place d'un nouveau plan de soutien qui pourrait être centré sur l'emploi dans les PME. Dans ce contexte, il s’agira de privilégier les entreprises de qualité, sur la base d’une analyse fine de leurs fondamentaux et de leurs perspectives. C’est ce que propose le fonds Natixis Actions US Value, géré en délégation par la société de gestion américaine Metropolitan West Capital Management(4).

Les gérants de Natixis Actions US Value mettent en œuvre une gestion de conviction basée sur un processus rigoureux de sélection d’entreprises et résultant en un portefeuille concentré de 35 à 45 titres en moyenne. L’équipe de gestion recherche des valeurs de Catalina Llinas, qualité bénéficiant notamment d’une product manager situation financière saine et d’une position concurrentielle forte et/ou en constante progression. La valeur intrinsèque de ces entreprises est analysée pour déterminer si elle est supérieure à sa valeur de marché. L’équipe de gestion identifie ensuite, au sein de ces sociétés, des facteurs susceptibles de faire remonter leur cours de bourse (gains de productivité, lancement d’un produit innovant, changement de dirigeants, etc.).

(4) Natixis Actions US Value est géré en délégation par Metropolitan West Capital Management, LLC, un spécialiste de la gestion actions « value » aux Etats-Unis (Plus d’informations : www.mwcm.com).

Pour plus d’informations sur ces fonds, rendez-vous sur www.am.natixis.com (rubrique Nos Produits)

www.am.natixis.com

Janvier 2010

7


Actualités Actu Produits Lancement de Natixis Actions Global Emergents Créé le 23 mars 2009, le fonds Natixis Actions Global Emergents vise à obtenir, sur une durée minimale de placement recommandée de 5 ans, une performance supérieure à celle de son indice de référence le MSCI Emerging Markets DNR libellé en Euro. Pour y parvenir, l’équipe de gestion met en œuvre une approche fondamentale « top-down » fondée sur une sélection active des pays. Cette allocation pays est encadrée par un budget de risque précis via un outil d’optimisation quantitative (modèle Black Litterman). Sa singularité ? La réactivité du fonds : l’équipe de gestion utilise en effet comme principaux supports d’investissements les ETF*, qui offrent le double avantage d’être des instruments liquides et de limiter les coûts de transaction.

Ses atouts ? •L ’attractivité de son univers d’investissement : les pays émergents se caractérisent en effet tant par leur dynamisme que par leur diversité. Les perspectives 2010 de Natixis Asset Management en font une des zones d’investissement à privilégier. • La complémentarité et l’expérience de son équipe de gestion : Natixis Actions Global Emergents s’appuie sur l’expertise d’une équipe de 7 experts réunis au sein du Comité d’allocation Emergents : une économiste dédiée, un stratégiste et cinq gérants allocataires. Leur expérience moyenne est de 13 ans. * Exchange Traded Funds : fonds dont l’objectif est de répliquer un indice, aussi appelé tracker.

Lancement de Natixis Absolute Multistratégies Le fonds Natixis Absolute Multistratégies vise à obtenir une performance annuelle supérieure à l’Eonia capitalisé de 2 % pour la part I (et de 1,60 % pour la part R) sur une durée de placement recommandée de 2 ans. Pour y parvenir, l’équipe de gestion met en œuvre une large palette de stratégies, des positions directionnelles (acheteuses ou vendeuses) ou des positions d’arbitrage. Ce fonds est investi sur toutes les classes d’actifs (actions, obligations, devises, indices de matières premières, etc.) et toutes les zones géographiques (Europe, Etats-Unis, Japon, pays émergents).

Son originalité ?

Trésorerie d’entreprises : nos réponses L’équipe commerciale Entreprises sous la responsabilité de Thomas Benoist, a reçu ses clients lors d’un petit déjeuner organisé début décembre sur le thème "Trésorerie d'entreprise : quelles réponses face au contexte actuel ?". Introduite par Christophe Point, Directeur Commercial de Natixis Asset Management, la manifestation a réuni une quarantaine de participants autour de 3 questions clés : •S ortie de crise ? Quelles perspectives pour les politiques et les taux monétaires ? • Niveaux de spread et comportement des investisseurs ? • Les solutions d’investissement à privilégier ? En savoir plus : rendez-vous sur www.am.natixis.com (Actualité du 14/12/2009)

à la rencontre des institutionnels Natixis Asset Management a participé aux 4e Rencontres de la Gestion Institutionnelle de l’Agefi en décembre dernier. Philippe Zaouati, Directeur du Développement de Natixis Asset Management, est intervenu lors de la table ronde dédiée à la problématique "Jusqu’où la montée en puissance de l’ISR dans les portefeuilles institutionnels ?" articulée autour des sousthèmes suivants :

Son processus de gestion s’appuie sur deux moteurs de performance, l’un fondamental(1), l’autre quantitatif(2). Ces moteurs sont gérés de façon indépendante avec une répartition équilibrée au sein du portefeuille. Au sein de chaque « poche », l’équipe de gestion détecte les opportunités d’investissement à partir de signaux quantitatifs, fondamentaux ou d’analyse technique. Ces stratégies sont ensuite calibrées selon leurs contributions au risque global du fonds et suivies quotidiennement. La perte maximale (draw-down maximum) est inférieure à 5 % avec une probabilité de 95 %(3).

• l ’intégration des critères ESG à la gestion traditionnelle et la transformation d’OPCVM en fonds ISR ;

(1) Le gérant fonde ses décisions d’investissement sur plusieurs types d’analyses, qui peuvent être soit combinées entre elles, soit utilisées séparément : analyse macroéconomique, technique, flux et psychologie, valorisation des marchés et momentum. La prise de décision du gérant est discrétionnaire.

Egalement présente, l’équipe commerciale Institutionnels de Natixis Asset Management a pu échanger avec ses clients à l’occasion de cette manifestation.

• l es objectifs poursuivis par les institutionnels dans l’utilisation d’une poche ISR dans leur allocation ou dans la généralisation du filtre ISR à l’ensemble de leur portefeuille ; •e t enfin, la question du choix de la méthodologie de construction des fonds/allocations ISR.

(2) Grâce à un outil développé en interne qui permet de détecter les principales tendances de marché de manière systématique. (3) A titre indicatif.

Plus d'informations : consultez les Fiches Produits des fonds sur www.am.natixis.com

8

Janvier 2010

www.am.natixis.com


Contacts Christophe Point Directeur Commercial christophe.point@am.natixis.com

Pour joindre directement vos interlocuteurs n Par téléphone : composer le 01 78 40 suivi des 4 chiffres entre parenthèses n Par mail : sur le modèle prenom.nom@am.natixis.com

01 78 40 80 70

Antoine Tiago

Directeur Commercial Adjoint

(81 68)

Céline Ferrand

Responsable Relations Consultants

(83 40)

Direction Institutionnels Jean-Pierre Snel

Chargés d'affaires

Dominique Bourgeois Anne Breil Anne-Laure Lenormand Bertrand Quiminal

(83 36) (83 37) (88 41) (80 92)

Assistantes

Josiane Bizien Marie-France Bonnin

(80 93) (83 35)

Chargés d'affaires

Sylvie Barbier de Chalais Lionel Allouche Julien Scellier

(83 10) (32 84) (83 99)

Assistante

Touria Neau

(83 98)

Directeur (83 27)

Direction Grands Comptes Roland Monclar

Directeur (83 97)

Direction Banques et Institutions Financières Philippe Le Mée

Directeur (83 12)

Chargées d'affaires Catherine Morvan Angélie Reynier Sophie Torikian

(83 13) (85 05) (38 92)

Assistante

Tounsia Sebaa

(83 15)

Chargés d'affaires

Nathalie Corrao Philippe Guéret Hector Henriques Romualda Czapka

(83 58) (37 29) (37 34) (39 38)

Direction Entreprises Thomas Benoist

Directeur (37 71)

Assistante

Direction Distribution Externe Stefan de Quelen

Directeur (83 30)

Distributeurs Responsable Cédric Michel Chargés d'affaires Fabien Ize Mehdi Rachedi Geoffrey Repellin Assistante

Multigérants et Banques Privées (85 79) (86 34) (83 55) (83 24)

Chargés d'affaires Roxane St-Martin (39 54) Philippe Secnazi (32 85) Fabienne Vallet (83 51)

Sandrine Spieler

(83 28)

Contacts Service Clients Contacts Clientèles directes de Natixis Asset Management Par téléphone : 01 78 40 83 72 - 01 78 40 32 81 - 01 78 40 86 21 Par mail : nam-service-clients@am.natixis.com

Contacts Clientèles Distribution Externe Par téléphone : 01 78 40 84 00 Par mail : serviceclientsdistribution@am.natixis.com

www.am.natixis.com

Janvier 2010

9


AGIR.

Impact Funds Climate Change

FAIRE DES ENJEUX DU CHANGEMENT CLIMATIQUE UNE STRATÉGIE D’INVESTISSEMENT n Comité Scientifique Climate Change, composé d’experts reconnus • U(climatologue, économiste, géographe...) qui apportent aux équipes de gestion un éclairage sur les enjeux climatiques

ne approche à 360° du changement climatique au travers d’un • Uunivers d’investissement mondial et multithématique ne gestion active d’un portefeuille de sociétés qui contribuent à • Ulutter contre le changement climatique ou à s’adapter à ses effets, pour concilier responsabilité et recherche de performance*

Expert européen de Natixis Global Asset Management www.am.natixis.com/climatechange

* Engagement non contractuel. Impact Funds Climate Change est un compartiment de la SICAV luxembourgeoise Impact Funds autorisé à la commercialisation en France par l’AMF. Il ne garantit ni le capital, ni la performance. Le prospectus simplifié du fonds doit être remis au souscripteur préalablement à la souscription. Il est disponible auprès de Natixis Asset Management ou sur www.am.natixis.com/climatechange Natixis Asset Management - S.A. au capital de 50 434 604,76 euros - RCS Paris 329 450 738 - Agrément AMF n° GP 90-009 21, quai d’Austerlitz - 75634 Paris Cedex 13 -Tel : +33 1 78 40 80 00 - www.am.natixis.com


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.