perspectives.02.2010

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perspectives

fĂŠvrier 2010

Analyse macro Zone de turbulences en Europe Analyse secteur Allocation : risque de surchauffe des pays ĂŠmergents ? Focus produit Natixis Actions Global Emergents

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Analyse Macro

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Analyse Secteur

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Indices Internationaux

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Focus Produit

Responsable de la publication : F. Lenoir Comité de rédaction : T. Benoist, S. de Quelen, Ph. Le Mée, R. Monclar, F. Nicolas, Ch. Point, Ch. Lacoste, JP. Snel, B. Thiery, Ph. Waechter Coordination - Rédaction : N. Clémot Conception graphique : F. Dupertuys Ont aussi contribué à ce numéro : L. Faure, M. Louvrier, C. Metz, P. Radot

10 Actualités 11 Contacts

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un démarchage ou une sollicitation, notamment en vue de l'achat ou la vente de tous instruments financiers ou autres produits d'investissement ni comme un conseil ou une recommandation quelconque de la part de Natixis Asset Management et/ou Natixis Multimanager. Les produits peuvent ne pas être appropriés à tous les investisseurs. En conséquence, vous êtes invités à vous rapprocher d'un intermédiaire financier habilité si vous souhaitez investir dans un instrument financier et obtenir un conseil personnalisé sur la possibilité, les risques et l'opportunité de procéder à un tel investissement ainsi que sur la fiscalité applicable. Risque Les risques liés à l’investissement dans un OPCVM sont décrits dans le prospectus de cet OPCVM. Fiscalité Dans l’hypothèse où un OPCVM fait l’objet d’un traitement fiscal particulier, il est précisé que ce traitement dépend de la situation individuelle de chaque client et qu’il est susceptible d’être modifié ultérieurement. Droits d’auteur Le présent document ne peut faire l'objet de copies qu'à titre d'information, la copie étant réservée au seul usage privé. Il ne peut pas être utilisé, reproduit, diffusé ou communiqué à des tiers en tout ou partie sans le consentement écrit préalable de Natixis Asset Management. Territorialité Il est conseillé à tout investisseur de s’assurer au préalable qu’il est juridiquement autorisé à souscrire les produits et services présentés dans ce document. Politique d’exclusion en matière de mines anti-personnel et BASM Dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale et conformément aux conventions signées par la France, Natixis Asset Management exclut des fonds qu’elle gère directement toute entreprise impliquée dans la fabrication, le commerce et le stockage de mines anti-personnel et de bombes à sous munitions.


Editorial L'interaction entre pays développés et émergents va être l’une des clés de l'année 2010. Ces derniers ont en effet retrouvé un niveau d'activité élevé alors que les pays développés sont encore nettement impactés par la crise. L’enjeu est crucial pour l’Europe où l’on ne perçoit pas encore de reprise homogène. Selon Philippe Waechter, Directeur de la Recherche Economique, les règles en vigueur au sein de la zone euro ne fonctionnent plus aussi efficacement que par le passé. Elles devront être redéfinies afin de renforcer la construction institutionnelle de l'euro. Les opportunités semblent donc plutôt se situer du côté des émergents qui se distinguent par un réel dynamisme et le volontarisme des politiques de relance mises en place. Pour Pierre Radot et Christoph Metz, cogérants du fonds Natixis Actions Global Emergents, les pays émergents bénéficient d’un potentiel de croissance intact et d’une valorisation attractive qui laissent entrevoir de belles opportunités d’investissement à moyen-long terme. Des interrogations subsistent néanmoins sur les émergents selon Franck Nicolas, Directeur Allocation Globale et ALM, comme la peur de surchauffe en Chine où les mesures actuelles d'encadrement du crédit pourraient rapidement générer des hausses de taux. à noter dès à présent dans vos agendas : Natixis Asset Management consacre son Atelier clients du 24 mars prochain à une réflexion approfondie sur les marchés émergents*. Bonne lecture,

Philippe zaouati

Directeur du Développement

* Plus d’informations ? Ecrivez à : relations.exterieures@am.natixis.com

Palmarès Indicateur ISR 2010 - Novethic

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Pionnière reconnue avec plus de 25 ans d’expérience sur l’Investissement Socialement Responsable (ISR), Natixis Asset Management se positionne, en termes d'encours, au second rang des 63 sociétés de gestion françaises qui gèrent des fonds en ISR.

Données au 31 décembre 2009. Indicateur publié une fois par an qui propose notamment un classement des sociétés de gestion françaises en volume d'encours ISR : www.novethic.fr (Les performances passées ou la référence à un classement ou à un prix ne préjugent pas des performances futures de l’OPCVM ou du gestionnaire.)

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Analyse Macro Zone de turbulences en Europe La zone euro a perdu en homogénéité. C'est une des leçons de cette crise. Les règles jusqu'alors en vigueur ne fonctionnent plus aussi efficacement que par le passé. Elles devront être redéfinies afin de renforcer la construction institutionnelle de l'euro face aux situations adverses.

n L’hétérogénéité de la zone euro

L'hétérogénéité est perceptible au travers de deux indicateurs simples qui viennent éclairer la persistance de la crise sur la conjoncture de la zone euro.

Philippe Waechter Directeur de la Recherche Economique de Natixis Asset Management

Pour aller plus loin

Retrouvez les Marchés en direct et les Flash Marchés. Les vidéos et podcasts de ces émissions hebdomadaires consacrées à l’actualité économique sont disponibles sur la WebTV de Natixis Asset Management. Rendez-vous sur : www.webtv.am.natixis.com

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Février 2010

Le premier indicateur est économique : c'est le taux de chômage. Dans le cycle du début des années 2000, on observe une convergence du profil du taux de chômage des pays de la zone. Si les écarts entre pays s'étaient nettement réduits, ce n'est plus le cas désormais. En Espagne ou en Irlande, le changement d'orientation du marché du travail est très marqué. Cette divergence reflète l'hétérogénéité de la dynamique européenne. Cet élément est pourtant crucial car la complémentarité des situations conjoncturelles en Europe et la densité des échanges entre pays de la zone créent normalement une dynamique positive favorable à la croissance. Actuellement, l'incapacité à retrouver une dynamique interne solide pour chaque pays vient freiner et pénaliser le retour à une situation globale plus favorable. Le second indicateur est financier : il s'agit de l'évolution des taux d'intérêt à 10 ans au sein de la zone euro. Jusqu'à l'été 2008, les écarts de taux d'intérêt entre pays de la zone étaient réduits et relativement stables. La zone euro en tant que telle apportait crédibilité et protection, notamment aux pays les plus faibles. Ceux-ci disposaient en effet de taux d'intérêt proches de ceux des pays "vertueux". Cette situation a été bouleversée avec la crise. En moyenne, les écarts se sont creusés avec des taux grecs et irlandais parmi les plus élevés. Depuis fin 2009, on observe un mouvement marqué sur la Grèce et, depuis peu, une rapide remontée des taux portugais. Deux remarques : • On constate donc une rupture à la hausse de cet indicateur en Grèce comme au Portugal, liée à la révision des prévisions de déficit

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budgétaire. Ce phénomène a été ensuite accentué en Grèce par la dégradation(1) de la note de la dette souveraine à BBB+. •O n remarque néanmoins que ces mouvements sont ciblés : il ne s'agit donc pas de la perception d'un risque généralisé et systémique. Lorsqu'à la fin du mois de novembre un risque est apparu à Dubaï, les primes de risques que représentent les CDS(2) se sont généralement tendues dans les pays considérés comme fragiles. Cela reflétait une inquiétude globale. Dans la situation actuelle, les CDS de la Grèce ou du Portugal se dégradent sans effet d'entraînement, ce qui traduit bien des préoccupations spécifiques.

n Les explications Les pays "fragiles" ont connu des phases de rattrapage de leur niveau de vie vis-à-vis des pays européens plus avancés, comme en témoignaient des dynamiques internes soutenues favorisées par des taux d'intérêt réels bas. Pour ces pays "en rattrapage", le taux d'inflation était légèrement supérieur à la moyenne européenne, mais les taux d'intérêt étaient très proches de ceux des pays les plus avancés. Leurs taux réels bas incitaient les ménages à consommer plutôt qu'à épargner, voire à s'endetter. Cela a conduit à une dégradation marquée du compte courant de chacun de ces pays, reflétant une accélération des importations. Si l’on évoluait dans un système similaire au Système Monétaire Européen, les pays fragilisés dévalueraient leur monnaie, comme cela avait pu être le cas en 1992. Aujourd'hui, une telle mécanique est exclue. Dès lors, il faut que les comportements changent, car la zone euro ne permet plus de « se sauver » au détriment des autres (via une dévaluation de sa monnaie par exemple). Chacun des pays fragilisés doit modifier son comportement afin de rééquilibrer sa propre situation, notamment en étant plus rigoureux sur le plan budgétaire.


n Qu'est-ce que cela change ? Le choc subi par la zone euro, l'hétérogénéité qui en résulte et les interrogations suscitées suggèrent que son fonctionnement est perfectible. Elle doit notamment prendre en compte des comportements qui ne sont pas systématiquement coopératifs. Spontanément, un ajustement de grande ampleur des finances publiques est potentiellement plus coûteux qu'une dévaluation et l'on comprend que chacun "rechigne" à faire les efforts nécessaires. Chacun espère que le coût en sera mutualisé. Autant une telle approche était peu aisée dans le SME, autant elle est aujourd'hui possible puisque chacun souhaite continuer de bénéficier du caractère protecteur de l'euro. La zone euro dispose, rappelons-le, d'une crédibilité forte et d'une grande stabilité institutionnelle. Autant de caractéristiques qui attirent les investisseurs, permettant notamment d'avoir des taux d'intérêt très bas depuis très longtemps. Personne ne souhaite sortir de cette situation. Dès lors, il peut être tentant pour les pays "fragilisés", de tarder à agir en anticipant que d'autres pays le feront à leur place afin de continuer à bénéficier du caractère protecteur de l'euro. Dans une

telle configuration, le coût de l'ajustement serait partagé. Au vu de ces considérations, il est peu probable qu’un pays décide spontanément de sortir de la zone euro. Le coût engendré serait considérable car sa monnaie serait certainement fortement dévaluée alors que ses engagements sont libellés en euro. Le coût de la dette du pays sortant augmenterait alors de manière vertigineuse. Si la zone euro est reconnue pour sa stabilité institutionnelle, toute sortie de pays susciterait la défiance des investisseurs vis-à-vis des pays européens car ils anticiperaient, à tort ou à raison, d’autres sorties de la zone.

n Conclusion Ainsi, même si l'objectif est commun, les stratégies peuvent différer car les chocs subis ne sont pas de même nature pour tous les pays de la zone euro. Ce point est réellement nouveau et met en exergue la divergence sur les taux d'intérêt.

pas la règle collective. Le seul levier réel à sa disposition réside dans le refinancement des systèmes bancaires auprès de la BCE qui n'accepte généralement que des actifs disposant d'une certaine notation. Dans la période exceptionnelle actuelle, la BCE a relâché un peu sa contrainte acceptant des papiers moins bien notés, ce qui autorise la Grèce à se refinancer malgré la dégradation de sa note(1). Dès lors, si la BCE revient à ses pratiques habituelles comme l'a suggéré Jean-Claude Trichet, le système bancaire grec ne pourra plus se refinancer directement car sa notation BBB+ serait insuffisante.

La situation de la zone euro est telle qu'elle est contrainte de changer et doit définir de nouvelles règles qui permettront de gagner en efficacité. En effet, la situation actuelle affaiblit la dynamique de reprise de la croissance, crée de l’incertitude et provoque des dysfonctionnements.

La zone euro devra trouver des solutions pour traiter ce profil de situation. Cela ne pourra que la renforcer. Pour l'instant en effet, elle ne dispose que de peu de moyens de contrainte sur tout pays qui ne suivrait

(1) Notation de la Grèce dégradée de A- à BBB+ par Fitch Ratings le 08/12/2009.

Rédigé le 25/01/2010

(2) CDS ou Credit Default Swap : marché des dérivés sur les défauts d'émetteurs.

Taux de chômage en zone euro 20 18 16

Zone euro Allemagne Belgique Espagne Finlande Portugal France Irlande Italie Hollande Autriche

14 12 10 8 6 4 2 0 2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Source : Datastream - Calculs : Natixis Asset Management

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Analyse Secteur Allocation : risque de surchauffe des pays émergents ?

Franck nicolas

Directeur Allocation Globale et ALM

En janvier, la tendance haussière dans laquelle semblait s’inscrire les marchés actions s’est interrompue. En ce début d’année, les marchés avaient pourtant enregistré leur point le plus haut depuis 52 semaines. Cette baisse sensible s'inscrit dans un mouvement plus global de reflux de l'appétit pour le risque. Plusieurs éléments sont en effet venus inquiéter les investisseurs comme la peur de surchauffe en Chine, où les mesures actuelles d'encadrement du crédit pourraient rapidement générer des hausses de taux. S’y ajoute l’annonce d'un plan d'encadrement des risques bancaires (drastique dans sa version actuelle) qui a impacté négativement la valorisation des banques concernées. Enfin, l’inquiétude face à un éventuel non-renouvellement du mandat de Ben Bernanke a marqué les marchés. Cette soudaine défiance a quasiment occulté les premières publications de résultats trimestriels qui sont pourtant plutôt bons.

n Taux Le scénario de Natixis Asset Management demeure inchangé sur le marché des taux : il est prématuré d’évoquer une hausse des taux dans les pays développés. À ce stade, l’absence d’inflation incitera les banques centrales à rester accommodantes sur toute la première partie de l’année. Elles devraient infléchir leur rhétorique en seconde partie d’année si la reprise se confirme, mais avec des effets qui commenceront à se faire sentir seulement en 2011. Natixis Asset Management anticipe donc un marché obligataire relativement stable dans un premier temps, puis plus agité au fur et à mesure que se reformeront les anticipations de resserrements monétaires. La diversification restera donc la clé sur ce marché avec un peu d’indexées inflation, de crédit et de dette émergente en portefeuille.

n Actions La correction des actions liée à une première hausse des taux constitue souvent une opportunité d'achat. La situation était similaire en 2004 au sortir d’une longue période de détérioration puis de stagnation des taux. Les actions avaient alors corrigé de 6 % pendant 6 semaines avant qu’un nouveau "rally" ne s’enclenche. Ainsi, les équipes allocataires utilisent pour le moment tout repli du marché pour re-sensibiliser les portefeuilles en actions. Les gérants surveillent attentivement chacune des modifications dans

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les aides directes ou indirectes (au travers de la forte croissance émergente) aux pays développés. Si cet environnement favorable est maintenu, la macroéconomie et les résultats des entreprises poursuivront leur marche en avant et devraient pouvoir faire rebondir les marchés. Natixis Asset Management oriente toutefois ses choix vers des investissements défensifs en actions, tant en termes de zones géographiques (plus d’Etats-Unis et moins d’émergents) que de thématiques sectorielles (allègement des secteurs les plus cycliques).

n Devises La thématique de l’année semble se concentrer sur la question de la baisse du yen. Cette monnaie sera, a priori, de nouveau utilisée comme support de carry trade au fur et à mesure que la conjoncture américaine s’améliorera. Pour l’instant, le yen reste toujours largement surévalué et handicape les entreprises japonaises exportatrices.

n Matières premières Natixis Asset Management adopte une vue relativement positive sur les matières premières, en particulier sur les métaux industriels et les matières premières agricoles car, pour l'énergie, la demande risque de rester faible pendant plusieurs mois comme à chaque sortie de récession grave.

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Rédigé le 27/01/2010


Indices Internationaux France

Valeur

CAC 40 CAC Mid 100 IT CAC 20 SBF 120 SBF 250

3 936,33 6 094,31 3 369,72 2 859,47 2 789,32

Europe

Valeur

MSCI Europe Euro Stoxx 50 DAX Footsie

88,28 2 964,96 5 957,43 5 412,88

Etats-Unis

Valeur

Dow Jones S&P 500 Nasdaq Brent Crude Future

10 428,05 1 115,10 2 269,15 77,93

Asie

Valeur

Nikkeï Hong Kong Singapour Shanghaï

10 546,44 21 872,50 2 897,62 252,41

Monde

Valeur

MSCI Monde

1 168,47

1 an

2009

22,32 % 37,81 % 15,76 % 23,73 % 23,90 %

22,32 % 37,81 % 15,76 % 23,73 % 23,90 %

1 an

2009

27,15 % 20,95 % 23,85 % 22,07 %

27,15 % 20,95 % 23,85 % 22,07 %

1 an

2009

18,82 % 23,45 % 43,89 % 70,94 %

18,82 % 23,45 % 43,89 % 70,94 %

1 an 19,04 % 52,02 % 64,49 % 127,56 %

2009 19,04 % 52,02 % 64,49 % 127,56 %

1 an

2009

26,98 %

26,98 %

au 31/12/2009

Monétaire Taux Eonia Euribor 3 mois Euribor 6 mois Euribor 1 an Fed Funds

0,410 % 0,700 % 0,994 % 1,248 % 0,050 %

1 an -1,942 -2,192 -1,977 -1,801 -0,040

2009 -1,942 -2,192 -1,977 -1,801 -0,040

Obligataire Taux OAT 5 ans USTN 5 ans OAT 10 ans USTN 10 ans OAT 30 ans USTN 30 ans

1 an

2009

2,479 % 2,686 % 3,593 % 3,833 % 4,260 % 4,630 %

-0,254 1,134 0,179 1,619 0,535 1,962

-0,254 1,134 0,179 1,619 0,535 1,962

Valeur

1 an

2009

3,22 % 6,00 % -8,11 % 2,70 %

3,22 % 6,00 % -8,11 % 2,70 %

Devises Euro/Dollar Euro/Yen (100) Euro/Sterling Dollar/Yen

1,435 133,568 0,889 93,095

Indice du mois Evolution récente de l'euro/dollar

Parité euro/dollar Les taux d'intérêt en zone euro

Face à l'euro, le dollar était encore récemment perçu comme une monnaie faible qui devait continuer de se déprécier. Pourtant, la tendance s'est inversée depuis fin 2009. La valeur du billet vert se renforce. L'explication de ce revirement doit être trouvée dans les changements constatés en zone euro.

1,55 1,5 1,45 1,4 1,35 1,3 1,25 1,2 01/01/2009

01/04/2009

01/07/2009

01/10/2009

01/01/2010

Source : Datastream - Calculs : Natixis Asset Management

L'hétérogénéité de la situation européenne (évoquée en pages 2 et 3) a deux conséquences pour les investisseurs : • Il existe désormais un risque particulier sur l'Europe car la zone présente une configuration nouvelle dont l'issue peut paraître incertaine. Dans le choix des investisseurs, le risque sur l'euro est perçu comme plus élevé, réduisant par là-même son attractivité. D'une manière générale, un des attraits de l'euro est la stabilité institutionnelle qui lui est attachée. Les interrogations récentes ont affecté la perception des investisseurs sur ce point. • Le second point est que cette hétérogénéité va probablement peser sur la dynamique de croissance de la zone euro, repoussant le moment où la BCE sera susceptible de remonter ses taux d'intérêt, probablement après la Federal Reserve. Ces éléments ont inversé la tendance sur le billet vert

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Focus Produit Natixis Actions Global Emergents Natixis Asset Management lance Natixis Actions Global Emergents, un fonds d’allocation géographique pour profiter du potentiel de croissance des marchés émergents.

Questions à... Pierre Radot et Christoph Metz, cogérants de Natixis Actions Global Emergents Quels sont les principaux atouts des pays émergents aujourd'hui ? Les pays émergents bénéficient d’un potentiel de croissance intact et d’une valorisation qui reste attractive. En effet, les changements structurels opérés dans la dernière décennie ont fortement amélioré leurs fondamentaux économiques. En outre, la récession consécutive à la crise a été de courte durée dans la majorité d’entre eux. Ainsi, les prévisions de taux de croissance du PIB pour 2010 laissent à nouveau entrevoir une forte accélération par rapport à 2009. Les marchés actions des pays émergents restent cependant sous-valorisés en termes de PER* offrant ainsi de belles opportunités d’investissement à moyenlong terme.

Quels pays privilégiez-vous? Nous privilégions aujourd’hui le Mexique pour deux raisons. Tout d'abord, il sera le premier bénéficiaire du regain d’activité aux Etats-Unis ; ensuite, sa devise est aujourd'hui fortement sous-valorisée. En Asie, la Corée et Taïwan nous semblent également particulièrement bien positionnés compte tenu de leur capacité à capter la vitalité de la croissance mondiale. Très ouverts au commerce international, ces deux pays continueront de bénéficier de l'activité soutenue en Chine tout en profitant de la reprise économique des pays développés. Nous nous attendons, en outre, à une appréciation des monnaies asiatiques par rapport à l'euro. Rédigé le 20/01/2010

* Le PER (ou Price earning ratio d'une action) est égal au rapport du cours d'une action sur le bénéfice par action. On l'appelle aussi "multiple de capitalisation des bénéfices". Il dépend essentiellement de trois facteurs : la croissance future des bénéfices de la société concernée, le risque associé à ces prévisions et le niveau des taux d'intérêt.

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Bénéficier du dynamisme des actions émergentes Les pays émergents sont devenus en quelques années des acteurs économiques majeurs : - leur croissance annuelle du PIB est supérieure à 6 % depuis les six dernières années contre une moyenne de 3 % pour les économies avancées(1) ; - ils devraient connaître une sortie de crise vigoureuse avec une estimation de croissance du PIB à 5,5 % en 2010 contre 2,7 % pour les pays développés(2). Natixis Actions Global Emergents cherche à capter leur dynamisme en investissant en actions émergentes qui offrent des rendements attractifs. Il vise une performance supérieure à celle de son indice de référence, le MSCI Emerging Markets(3) dividendes nets réinvestis libellé en euros, sur une durée de placement recommandée de 5 ans. Dans le cadre du portefeuille, l’équipe de gestion met en œuvre une approche fondamentale "top-down" fondée sur une allocation par pays, encadrée par un budget de risque précis.

Opter pour une gestion active de l’allocation pays Constitué de 22 pays(3), l’univers d’investissement de Natixis Actions Global Emergents se caractérise par son hétérogénéité en raison de la nature et des niveaux de développement très contrastés des pays qui le constituent. C’est pourquoi le fonds possède un processus de gestion s’appuyant sur une allocation pays active qui se décline en trois étapes-clés : • le Comité d’allocation « Emergents » Ce comité adopte une approche d’allocation pays pure afin d’identifier les meilleures opportunités pays selon trois axes d’analyse : environnement macroéconomique, valorisation et conditions de marché. • la construction du portefeuille L’optimisation quantitative des vues du comité résulte d’un modèle d’allocation d’actifs (du type Black-Litterman) qui permet de déterminer le poids relatif de chaque pays tout en optimisant la diversification géographique. • une gestion active du portefeuille et le contrôle des risques L’exposition aux marchés émergents est réalisée avec des supports d’investissement liquides permettant une grande réactivité tout en limitant les coûts de transactions : des ETF(4) pays, régionaux et/ou globaux émergents ; futures sur les pays émergents (pour les marchés les plus liquides).

(1) Source : World Economic Outlook 2008. (2) Source : JP Morgan, novembre 2009. (3) 22 pays constituent l’indice MSCI Emerging Markets (janvier 2010) : Brésil, Chili, Chine, Colombie, République Tchèque, Egypte, Hongrie, Inde, Indonésie, Israël, Corée, Malaisie, Mexique, Maroc, Pérou, Philippines, Pologne, Russie, Afrique du Sud, Taïwan, Thaïlande, Turquie. (4) ETF (ou Exchange Traded Funds) : fonds coté dont l’objectif est de répliquer un indice, aussi appelé tracker.

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Focus Une équipe de gestion et un Comité spécialisés sur les « émergents »

Les critères d’évaluation pays du Comité d'allocation "émergents" Environnement Macro global Scénario

+

Marché

Valorisation Fondamentaux +

-

-

+

Conditions

-

Anticipation sur l’évolution des devises

Analyse de l’évolution des prévisions de bénéfices Etude des indicateurs de valorisation des marchés actions

Analyse du positionnement des investisseurs Analyse technique des indices boursiers

Tendances

Attractivité

Momentum

Evolution des indicateurs macroéco Impact des politiques monétaires

Score final pays

+

=

surpondéré

neutre

sous-pondéré

L’équipe de gestion de Natixis Actions Global Emergents s’appuie sur les analyses du Comité d’allocation "émergents" qui rassemble cinq experts : une économiste spécialisée sur les pays émergents qui alimente régulièrement l'équipe de gestion en informations susceptibles d’influer sur l’évolution de la classe d’actifs émergente (indicateurs macroéconomiques, évolutions politiques...), un stratégiste et trois gérants allocataires. Leur expérience moyenne s’élève à 13 ans.

Caractéristiques Part I Société de gestion

Part R Natixis Asset Management

Nature juridique

FCP de droit français

Fonds coordonné

Oui

Classification AMF

Actions internationales

Date de création

23 mars 2009

Devise de comptabilité Code ISIN/ Affectation des résultats

EUR FR0010711051 / Capitalisation

FR0010706960 / Capitalisation

1,20 %*

2,00 %*

Frais de fonctionnement et de gestion TTC maximum* Droits d’entrée non acquis à l’OPCVM maximum acquis à l’OPCVM

Néant

3 %**

Néant

Néant

non acquis à l’OPCVM

Néant

Néant

acquis à l’OPCVM

Néant

Néant

Droit de sortie maximum

Commission de surperformance Décimalisation en nombre de parts Souscription minimale initiale / ultérieure Valeur liquidative d’origine

20 % de la performance au-delà de l’indice MSCI Emerging Markets Un dix-millième

Un dix-millième

€ 50 000 / Néant

Néant / Néant

€ 50 000

€ 100

Valorisation

Quotidienne

Heure de centralisation

J 12h30

* Assiette : actif net hors OPCVM de Natixis Global Asset Management. ** Hors cas d’exonération.

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Actualités Actu Produits Expertise Value Dans un scénario de remontée des marchés actions soutenue par des anticipations de reprise économique graduelle et d’une accélération du cycle de profit, la gestion value devrait bien se comporter au premier semestre 2010. En deuxième partie d’année, les marchés s’annoncent cependant moins directionnels face aux incertitudes pesant sur les conditions macroéconomiques. Focus sur Natixis Actions Euro Value et Natixis Actions Europe Dividende, deux fonds de Natixis Asset Management susceptibles d’apporter des réponses à ces différentes configurations.

2010 : quelle place pour les émergents ? L’Atelier clients Natixis Asset Management de janvier consacré aux Perspectives 2010 a rassemblé 300 participants autour de la question "2010 : entrée dans un nouveau cycle ?". Macroéconomie, allocation d’actifs ou stratégies d’investissement phare : les scénarios retenus par Natixis Asset Management pour 2010 ont été décryptés par Philippe Waechter, Directeur de la Recherche économique, Franck Nicolas, Directeur Allocation Globale et ALM et Dominique Sabassier, Directeur Général délégué en charge des Gestions. Dans cette crise, un point-clé à retenir selon les experts de Natixis Asset Management : la "victoire" des émergents et le rééquilibrage mondial en cours.

n Natixis Actions Euro Value : se positionner sur

la remontée anticipée des marchés actions au premier semestre

Le premier semestre 2010 pourrait être particulièrement propice aux entreprises ayant opéré des restructurations significatives au cours de la crise. Leur base de coûts leur permettrait de démultiplier toute inflexion de chiffre d’affaires et leur valorisation décotée pourrait les rendre sensibles à un marché reprenant de l’appétit pour le risque. Natixis Actions Euro Value cherche précisément à profiter du potentiel de performance des actions value de la zone euro* : il vise une performance supérieure à celle du MSCI EMU DNR, son indice de référence. L’équipe de gestion se concentre sur des valeurs considérées comme décotées/sous-évaluées par le marché par rapport à leur valeur intrinsèque (ou prix d’équilibre) et réalise ainsi une gestion de conviction arbitrant entre les différents segments du style value. (NB : en seconde partie d’année, des opérations de restructurations et fusions/acquisitions pourraient constituer une nouvelle source d’opportunités pour le fonds.)

Consultez le Flash Marchés "Perspectives 2010 de Natixis Asset Management" sur www.am.natixis.com

Copenhague : et après ? Retrouvez les analyses des experts du Comité Scientifique Climate Change* de Natixis Asset Management sur le Sommet de Copenhague.

Le niveau, la pérennité et les perspectives de croissance du dividende constituent des axes intéressants pour la sélection de titres dans un contexte de marché moins directionnel, tel qu’anticipé sur le second semestre. Les investisseurs pourraient rechercher des opportunités microéconomiques et des sociétés de qualité associant visibilité et valorisation.

Pierre Radanne, membre du Comité et spécialiste de la maîtrise de l’énergie, expliquait en janvier lors d’un déjeuner-débat avec les premiers investisseurs du fonds Impact Funds Climate Change, que le climat est le premier enjeu planétaire indivisible à solidarité "obligatoire". Cela fait toute sa spécificité : « Le climat est un bien indivisible et mondialement partagé. Les négociations ont donc pris une ampleur inégalée jusqu’alors dans le cadre des relations internationales, négociations assorties d’un compte à rebours vital selon les scientifiques. Il nous faut en effet contenir le réchauffement du climat en dessous de 2°C, c’est-à-dire diviser nos émissions de gaz à effet de serre par 2 d’ici 2050... »

C’est ce que propose Natixis Actions Europe Dividende qui entend profiter du potentiel des actions européennes à dividende élevé dans le cadre d’une gestion de conviction*. L’équipe de gestion se focalise sur des actions considérées comme sous-évaluées par le marché (style value) et caractérisées par une forte génération de cash flow permettant le paiement d’un dividende élevé de façon pérenne et croissante (style dividende élevé). Versé de manière régulière, le dividende constitue en effet un signe de la solidité financière d’une entreprise à long terme. Les sociétés sélectionnées proposent ainsi, tout à la fois, des perspectives de croissance et de rendement élevé (plus de 100bp au-dessus du marché), une situation financière saine et une valorisation accessible.

Selon Carlos Joly, Président du Comité Climate Change, un pas en avant a déjà été fait avec la prise de conscience internationale de la problématique du changement climatique et de ses impacts. Une prise de conscience qui doit mener à l’action publique et politique comme il l’explique dans son article "Copenhague : révolution ou statu quo ?"

n Natixis Actions Europe Dividende : sélectivité et qualité pour le second semestre

*sur une durée minimale de placement recommandée de 5 ans.

Retrouvez ces analyses sur www.am.natixis.com/climatechange lus d’informations sur ces fonds sur : P www.am.natixis.com (rubrique Nos Produits)

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Février 2010

*Le Comité Scientifique Climate Change a été constitué par Natixis Asset Management afin d’éclairer ses équipes de gestion sur les enjeux du changement climatique et de ses impacts.

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Contacts Christophe Point Directeur Commercial christophe.point@am.natixis.com

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Février 2010

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Natixis Asset Management 21, quai d’Austerlitz - 75634 Paris cedex 13 Tél. +33 1 78 40 80 00 Société anonyme au capital de 50 434 604,76 € Agréée en qualité de Société de Gestion de Portefeuille sous le numéro GP 90-009 en date du 22 mai 1990 Immatriculée au RCS de Paris sous le numéro 329 450 738 www.am.natixis.com


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