perspectives.03.2010

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perspectives

Mars 2010

Analyse Macro Stratégies de sortie Analyse Secteur Zone euro : la problématique des PIGS Focus Expertise Inflation : quelles classes d’actifs privilégier ?

www.am.natixis.com Banque de financement & d'investissement / épargne / services financiers spécialisés


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Analyse Macro

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Analyse Secteur

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Indices Internationaux

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Focus Expertise

Responsable de la publication : F. Lenoir Comité de rédaction : T. Benoist, S. de Quelen, Ph. Le Mée, R. Monclar, F. Nicolas, Ch. Point, Ch. Lacoste, JP. Snel, B. Thiery, Ph. Waechter Coordination - Rédaction : N. Clémot Conception graphique : F. Dupertuys A aussi contribué à ce numéro : B. Boulay-Mégard

10 Actualités 11 Contacts

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Editorial Le premier trimestre 2010 reste le trimestre de toutes les interrogations. Après un sursaut des actions et les premiers signes tangibles de reprise, les marchés ont à nouveau été perturbés par la (ré)apparition de nombreuses incertitudes telles que les craintes liées à une éventuelle envolée de l’inflation, les doutes pesant sur la solvabilité de pays comme la Grèce ou encore, à plus large échelle, la viabilité de la zone euro… Franck Nicolas, Directeur Allocation Globale et ALM, nous propose ce mois-ci une analyse des interrogations liées à l'ampleur des déficits publics des PIGS (Portugal, Ireland, Greece, Spain). Si leur faillite semble improbable, la défiance vis-à-vis de leur capacité à rembourser leurs dettes alimente la spéculation sur les marchés. Le Focus Expertise de mars est consacré à la question de l’inflation. Il détaille trois scénarios envisageables autour de cet indicateur et les classes d'actifs à privilégier dans ces différentes configurations : un retour tendanciel de l’inflation autour des 2 % avec reflation des actifs risqués, un scénario de divergence à la baisse avec inflation nulle ou négative et enfin, un scénario de divergence à la hausse avec inflation autour des 4 %.

Philippe zaouati

Malgré un environnement macroéconomique qui reste indécis, les banques centrales souhaitent désormais alléger les mesures exceptionnelles qu'elles avaient mises en place dans la phase aiguë de la crise selon Philippe Waechter, Directeur de la Recherche Economique. Après avoir pris à leur charge une grande partie des risques, elles veulent en effet desserrer les contraintes qui pèsent sur leur comportement et réduisent leurs marges d’action, sans pour autant pénaliser l’activité et le retour de la croissance.

Directeur du Développement Bonne lecture,

Agenda 24 mars 2010 L’Atelier Natixis Asset Management " Marchés émergents : cœur ou satellite ? " Contact : relations.exterieures@am.natixis.com

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Analyse Macro Stratégies de sortie Depuis plusieurs semaines, les gouvernements et banques centrales évoquent la mise en place de stratégies de sortie. Après avoir pris à leur charge une grande partie des risques durant la phase aiguë de la crise financière et bancaire, ils souhaitent relâcher les contraintes qui pèsent sur leur comportement et réduisent leurs marges d’action.

n Quelques rappels Pour les banquiers centraux, le point de rupture se situe après la faillite de la banque Lehman Brothers à la mi-septembre 2008. Le marché monétaire avait alors brusquement cessé de fonctionner dans un univers de défiance extrême où les banques ne se prêtaient plus. L'intervention des banques centrales fut nécessaire pour permettre au marché monétaire de continuer à jouer son rôle et éviter que l'économie ne soit trop pénalisée. Telle fut la tâche des banques centrales.

Philippe Waechter Directeur de la Recherche Economique de Natixis Asset Management

Pour aller plus loin

Retrouvez les Marchés en direct et les Flash Marchés. Les vidéos et podcasts de ces émissions hebdomadaires consacrées à l’actualité économique sont disponibles sur la WebTV de Natixis Asset Management. Rendez-vous sur : www.webtv.am.natixis.com

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Mars 2010

Des moyens considérables ont alors été mis en œuvre. Les banques centrales ont apporté des liquidités en contrepartie d'actifs détenus par les banques. La mesure la plus simple de cet engagement des banques centrales se reflète dans l'évolution spectaculaire de la taille de leur bilan. Si le bilan de chacune d'entre elles était normalisé à 100 au premier semestre 2008, on observe que celui de la Fed s'est inscrit à 255 à la fin de l'année 2008, celui de la BCE à 152 et celui de la Banque d'Angleterre à 245. Concernant les gouvernements, la situation était d'une nature différente. Le choc subi par l'économie globale s'est traduit par une montée rapide de l'incertitude qui, en réduisant l'horizon économique, a provoqué des comportements plus attentistes. Ces bouleversements ont engendré une chute des échanges et de l'activité. Pour compenser ce repli profond de la demande adressée aux entreprises, les gouvernements ont laissé les déficits publics « filer » dans des proportions rarement observées avec, pour contrepartie, une hausse immédiate et brutale des dettes publiques.

n Les questions posées par les banques centrales

Les modes de fonctionnement et d'intervention des banques centrales furent différenciés. Aux Etats-Unis, la Federal Reserve a, dans un premier temps, mis en place toute une série de mesures visant à apporter des liquidités aux institutions en difficulté.

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Ces programmes ont été progressivement réduits, notamment à partir de l'été 2009, car la situation du système bancaire et financier le permettait. La remontée du taux d'escompte à la mi-février 2010 s'inscrit dans le prolongement de ces mesures. Cette étape de sauvetage du système bancaire tend ainsi à s'achever. Cependant, pour soutenir les institutions au cœur du financement de l'immobilier telles que Fannie Mae et Freddie Mac, la Fed a acheté des montants considérables de titres émis par ces institutions, principalement de la titrisation mais aussi de la dette. Sur la période récente, c'est la montée en puissance de ces achats qui gonfle le bilan de la Fed avec, pour conséquence, une recrudescence inhabituelle des réserves des banques auprès de la Fed. Ces réserves sont rémunérées à 0,25 %. Pour Ben Bernanke, président de la Fed, la problématique réside dans la neutralisation de ces liquidités pour éviter qu’elles ne servent, dans le futur, de base à une expansion excessive du crédit. Cela pourrait en effet avoir un impact sur le taux d'inflation et empêcherait la banque centrale américaine de piloter sa stratégie monétaire comme elle le souhaite. Les réserves des banques auprès de la banque centrale américaine représentent environ 1 100 milliards de dollars. Les propos récents de Ben Bernanke visaient à indiquer la façon d'opérer pour neutraliser ces liquidités. Une première option consiste à remonter le taux sur les réserves. La deuxième voie envisagée est d'échanger des titres détenus par la Fed contre ces liquidités (reverse repo par exemple). Cela prendra du temps puisque la Federal Reserve ne souhaite pas réduire le poids de ces actifs en les vendant. Du côté de la BCE, les engagements furent différents. Les autorités européennes sont en effet intervenues dans un cadre préexistant, mais où la gamme des actifs mobilisables a été élargie et où la durée des opérations a été allongée jusqu'à 12 mois. Ces opérations ont permis d'amortir les chocs liés à la crise financière et bancaire.


Contrairement à la Fed, la BCE ne s'est engagée que sur un montant limité d'achat de titres spécifiques. Les achats de covered bonds (obligations sécurisées) n'ont représenté que 60 milliards d'euros. L'objectif était de relancer le fonctionnement de ce marché et non pas de soutenir le marché immobilier comme ce fut le cas outre-Atlantique. Compte tenu du montant engagé, inférieur à celui des Etats-Unis, la BCE ne sera pas durablement contrainte par cette opération.

gouvernements pour intervenir et peser sur l'orientation de l'activité. En effet, le coût de la dette augmente et les besoins de financement sont plus élevés. De plus, la solvabilité des gouvernements est affectée, surtout si, dans un futur relativement proche, de nouvelles dépenses liées au vieillissement de la population se profilent. En d'autres termes, une dette élevée diminue les capacités de réaction des gouvernements et leurs marges de manœuvre pour faire face à un choc négatif sur l'activité.

Sur les opérations mises en œuvre d'urgence, le retour à la normale est plus facile. Les apports de liquidités à 12 mois ont été arrêtés à la mi-décembre et celles à 6 mois le seront à la fin du mois de mars. Ces changements de stratégies ont été suffisamment bien communiqués par la BCE pour que cela ne crée pas de ruptures ou difficultés durables.

Les gouvernements ont donc publié des plans de rééquilibrage de leurs finances publiques. Leur objectif premier ? Stabiliser le rapport entre dette publique et PIB puis le réduire. Ces opérations passeront par une diminution des dépenses et une hausse des prélèvements. Dans le cadre européen, les plans de stabilité des finances publiques sont mis en œuvre dès 2010 et visent un déficit voisin de 3 % du PIB à l'horizon 2013-2014 pour chaque pays membre : un effort considérable. Le solde des finances publiques, hors paiement des intérêts sur la dette, passerait de - 5,5 % du PIB en 2010, à l'équilibre en 2013. Mais le rapport dette publique sur PIB ne serait alors que stabilisé, alors qu’il doit être restreint. Ce doit être l'objectif ultime des gouvernements.

De telles opérations de sortie sont nécessaires. Elles permettent de normaliser la politique monétaire après une période exceptionnelle. Pour autant, cela ne signifie pas qu'il faille les interpréter comme un signal rapide de changement de cap sur la politique monétaire.

n Les enjeux pour les gouvernements

L'explosion des dettes publiques limite fortement les marges de manœuvre des

finances publiques afin de diminuer le rapport entre dette publique et PIB. Cette opération s'inscrit nécessairement dans la durée et il faudra de nombreuses années pour que la dette publique française retrouve un niveau compatible avec les critères de Maastricht.

n Conclusion L'impact négatif immédiat de la crise économique, financière et bancaire a été pris en charge par les autorités. Une intervention qui a permis de neutraliser rapidement le choc, puisqu'en l'espace de quelques courts trimestres, les chiffres de croissance sont redevenus positifs. L'inversion de ces stratégies revêt cependant deux défis majeurs : • il faudra agir sans trop peser sur l'activité, alors même que l'ajustement des finances publiques prendra du temps et passera nécessairement par un amenuisement du revenu disponible ; • il faudra déterminer le moment opportun pour agir. Si la BCE a déjà mis en œuvre les éléments du rééquilibrage de son bilan, la Fed est plus prudente. Les gouvernements sont tout aussi attentistes dans leur comportement : ils ne souhaitent pas qu’une action trop rapide pénalise l'activité, repoussant alors le moment d'un vrai rebond de la croissance.

La difficulté pour les autorités budgétaires réside dans la dualité de leur objectif. À court terme, elles ne peuvent être trop restrictives afin de continuer à soutenir l'activité, mais dans la durée, elles doivent stabiliser les

Rédigé le 23/02/2010

Taille du bilan des banques centrales Federal Reserve Banque Centrale Européenne Bank of England

350 300 250 200 150 100 50

Base 100 au premier semestre 2008

0 jan 07

mai 07

sep 07

jan 08

Faillite de Lehman Brothers

mai 08

sep 08

jan 09

mai 09

sep 09

jan 10

Source : Datastream - Calculs : Natixis Asset Management

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Analyse Secteur Zone euro : la problématique des PIGS

Franck nicolas

Directeur Allocation Globale et ALM Classes de risques

Sous-classes de risques

Allocation tactique* 12/09(1) 01/10(2)

TAUX actions

= +

= +

Etats-Unis

=

=

Euro Grande-Bretagne Pays émergents Japon

= = = =

= = = =

+

+

Etats-Unis Euro

+ +

+ +

Grande-Bretagne

+

+

Japon

=

=

devises

Dollar

=

=

(face à l’euro)

Yen

=

=

Livre Sterling

=

=

=

=

=

=

TAUX

emetteurs Corporate euro actions

matiÈres premiÈres Pétrole Or Echelle allant de -- à ++

Les marchés ont été largement perturbés par des questionnements autour de la solvabilité de certains pays de la zone euro durant le mois de février. Ces pays surnommés PIGS (Portugal, Ireland, Greece, Spain) par les analystes et marchés financiers sont considérés comme les maillons faibles de la zone euro. Leur faillite apparaît improbable, mais les doutes concernant leur capacité à rembourser leurs dettes et l'ampleur de leurs déficits publics alimentent la spéculation sur les marchés. Les incertitudes concernent essentiellement l’attitude des autres pays (comme l’Allemagne et la France en particulier) et la manière dont la solidarité jouera afin de sortir ces Etats de cette "mauvaise passe". En Grèce, une réduction draconienne de la dépense publique semble inévitable avec les conséquences sociales que cela suppose, tandis qu’en Espagne, la consommation des ménages et l'activité sont au point mort depuis l'éclatement de la bulle immobilière. Malgré divers plans de soutien gouvernementaux à l'emploi et à la consommation, le taux de chômage espagnol avoisine les 20 %. C'est le plus élevé des 16 pays de la zone euro. L'Espagne doit en outre faire face à un impressionnant déficit des comptes publics, représentant 11,4 % de son produit intérieur brut en 2009. À terme, le pays risque d'avoir des difficultés à emprunter de l'argent sur les marchés.

n Taux

n Devises

Dans ce contexte, les emprunts d’Etat allemand et français ont servi de valeur refuge sur le mois. Natixis Asset Management reste pour le moment plutôt négatif sur les obligations en 2010. Néanmoins, tant que la visibilité en zone euro ne sera pas recouvrée, des arbitrages en faveur des pays les plus solides (généralement les plus représentés dans les indices obligataires) risquent de faire monter le marché obligataire.

L'euro a bien évidemment été le principal perdant des problèmes de solvabilité de la Grèce qui a créé un véritable climat de défiance vis-à-vis de la devise. En effet, le Comité d’Investissement Stratégique de Natixis Asset Management n’attendait pas un redressement aussi rapide du dollar, plutôt anticipé pour le courant de l’été.

n Actions Cette crise, dont l’avenir nous dira si elle n’était que passagère, a également affecté les marchés actions en faisant remonter l’aversion pour le risque. Là encore, la position de Natixis Asset Management reste inchangée sur l’année. Les équipes allocataires s’attendent à une évolution faible mais positive des marchés actions. Elles ont donc mis à profit ce "creux de marché" pour renforcer quelque peu les expositions dans les actions.

* Ecart de pondération par rapport à une allocation stratégique de référence d’un investisseur.

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n Matières premières Avec cette remontée de l’aversion pour le risque, les matières premières ont également interrompu leur marche en avant, mais il semble que, sur les métaux industriels au moins, la hausse tirée par la croissance des pays émergents reprendra sous peu. Rédigé le 22/02/2010

(1) Comité d’investissement du 16/12/2009. (2) Comité d’investissement du 03/02/2010.

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Sur l’année, notre position demeure baissière sur le yen et "neutre" sur le dollar qui devrait rester relativement ferme désormais. Cependant, une issue à la crise grecque aurait pour conséquence de renforcer passagèrement l’euro et le discours de la Fed pourrait s’infléchir dans le courant de l’année en évoquant progressivement le début d’un cycle de resserrement monétaire pour 2011 si la reprise se confirme.

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Indices Internationaux France

Valeur

CAC 40 CAC Mid 100 IT CAC 20 SBF 120 SBF 250

3 739,46 6 181,06 3 263,21 2 739,31 2 675,75

Europe

Valeur

MSCI Europe Euro Stoxx 50 DAX Footsie

85,70 2 776,83 5 957,43 5 188,52

Etats-Unis

Valeur

Dow Jones S&P 500 Nasdaq Brent Crude Future

Asie

10 067,33 1 073,87 2 147,35 71,46

Valeur

Nikkeï Hong Kong Singapour Shanghaï

10 198,04 20 121,99 2 745,35 242,63

Monde

Valeur

MSCI Monde

1 119,54

1 an

2010

25,74 % 42,19 % 20,76 % 27,39 % 27,54 %

-5,00 % 1,42 % -3,16 % -4,20 % -4,07 %

1 an

2010

28,09 % 24,13 % 29,28 % 25,04 %

-2,92 % -6,35 % -5,85 % -4,14 %

1 an

2010

25,83 % 30,03 % 45,44 % 55,75 %

-3,46 % -3,70 % -5,37 % -8,30 %

1 an

2010

27,57 % 51,54 % 57,19 % 94,44 %

-3,30 % -8,00 % -5,26 % -3,87 %

1 an

2010

33,46 %

-4,19 %

au 31/01/2010

Monétaire Taux Eonia Euribor 3 mois Euribor 6 mois Euribor 1 an Fed Funds

0,326 % 0,665 % 0,966 % 1,225 % 0,120 %

1 an -0,947 -1,421 -1,21 -1,048 -0,11

2010 -0,084 -0,035 -0,028 -0,023 0,07

Obligataire Taux OAT 5 ans USTN 5 ans OAT 10 ans USTN 10 ans OAT 30 ans USTN 30 ans

1 an

2010

2,438 % 2,348 % 3,461 % 3,607 % 4,128 % 4,509 %

-0,316 0,468 -0,345 0,764 -0,04 0,908

-0,041 -0,338 -0,132 -0,226 -0,132 -0,121

Valeur

1 an

2010

8,46 % 9,48 % -2,41 % 0,94 %

-3,12 % -5,66 % -2,37 % -2,62 %

Devises Euro/Dollar Euro/Yen (100) Euro/Sterling Dollar/Yen

1,390 126,006 0,867 90,655

Indice du mois Augmentation du taux d'intérêt de la Fed

Tauxtaux d'intérêt de la Feden zone euro Les d'intérêt

La Federal Reserve a augmenté son taux d'escompte de 0,5 à 0,75 % rétablissant une marge de 50 points de base au-dessus de la fourchette haute du taux des fed funds [0 ; 0,25 %]. Ce changement a pris effet le 19 février dernier. La maturité des opérations est ramenée à un jour, contre 90 jours au plus fort de la crise. Cette maturité avait déjà été ramenée à 28 jours avec une décision du 17 novembre 2009 appliquée le 14 janvier 2010.

7 Taux d'escompte

6 5 4 3 2

Taux des fed funds

1 0 2005

2006

2007

2008

2009

2010

Source : Datastream - Calculs : Natixis Asset Management

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Une nouvelle étape vers la normalisation de la politique monétaire a donc été franchie. La Fed n'hésite plus à mettre fin aux opérations exceptionnelles mises en place lors de la crise financière. Elle a clairement le sentiment que la situation financière est meilleure. La politique monétaire retrouve une forme plus habituelle : c'est un premier pas. Cependant, le niveau du taux des fed funds est davantage dépendant de l'activité macroéconomique et, de fait, ne bougera pas rapidement. La Fed a encore des marges, mais on observera néanmoins avec intérêt si elle affirme vouloir maintenir encore les taux très bas et sur la durée dans les prochains communiqués relatifs aux réunions du Comité de politique monétaire.

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Focus Expertise Inflation : quelles classes d’actifs privilégier ? Le contexte économique actuel, malgré un acheminement vers la sortie de crise, ne permet pas de trancher sur un scénario de reprise linéaire. La question de l’inflation reste au cœur des interrogations de nombreux investisseurs.

L’inflation en France : quelles perspectives pour 2010-2011 ? Depuis 1960, deux comportements distincts sont apparus : 1. Un taux d'inflation réduit (2 - 3 %) au début des années 60 et depuis le milieu des années 80 ; 2. Un taux d'inflation plus élevé dans les années 70 qui trouvait sa source dans trois facteurs désormais disparus : l'absence d'indépendance des banques centrales vis-à-vis des gouvernements ; un mécanisme d'indexation qui engendrait de la persistance dans la formation des prix ; et des taux d'intérêt qui ne s'ajustaient pas aussi rapidement qu'aujourd'hui car les marchés étaient moins développés. En effet, les taux d'intérêt réels pouvaient être durablement négatifs, rendant l'inflation indolore et favorisant ainsi sa persistance.

Taux d'inflation en France

Après la rupture à la baisse de 2009, convient-il de tabler sur un retour de l’inflation autour des 2 % ou bien sur une nouvelle divergence, à la baisse ou à la hausse ?

Trois scénarios envisageables Le scénario central 2010 - 2011 de Natixis AM : un retour tendanciel de l’inflation autour des 2 % avec reflation des actifs risqués Dans un contexte de retour graduel de la croissance américaine à son niveau de croissance potentielle(1), sans reprise franche et rapide a contrario du cycle précédent, les économies développées et émergentes, poussées par l’ampleur de la dernière crise financière, sont contraintes de se restructurer. Les économies émergentes, à l’instar de la Chine, vont développer leur marché domestique afin d’être moins dépendantes de l’extérieur. En conséquence, si les actifs risqués s’apprécient, il semble préférable de limiter les obligations d'Etat. En effet, les taux réels ne devraient pas augmenter significativement alors que les convertibles pourraient bénéficier de la hausse des actions, le crédit de la baisse des spreads et les indexées (souvent plus longues que les nominales) de la légère reprise de l’inflation. Par ailleurs, et comme d’habitude, les valeurs de croissance (growth) se comportent bien dans une économie morose, tandis que les titres value sont moins performants. Inversement, lorsque l’économie s’améliore, le value revient sur le devant de la scène, sauf défiance des investisseurs vis-à-vis de la reprise.

Scénario 1 : allocation théorique (2) Cash

+

Obligations d'Etat

-

Obligations indexées inflation

=

Spread crédit

+

Obligations émergentes

+

Convertibles Actions Growth Actions Value Actions émergentes Matières premières

+ + + +

Métaux précieux

-

Immobilier

+

(1) Moyenne long terme. (2) Comportement des obligations à taux variables à rapprocher de la classe d’actifs « cash » - rendement dépendant de l’Eonia.

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Source : Natixis Asset Management


Scénario de divergence à la baisse : inflation nulle ou négative, focus sur les nominales

Scénario 2 : allocation théorique (3) Cash

À l’inverse, dans un contexte de dégradation de la croissance qui reste en dessous de son potentiel sans converger, l'économie des pays industriels ne réussit ni à s'ajuster, ni à s'adapter à la dynamique des pays émergents. La croissance demeure atone et le marché du travail ne s'équilibre pas. Dans ce contexte, les taux directeurs restent à leur niveau plancher, mais les Etats n’ont plus la possibilité de relancer car les taux d’endettements sont trop importants et atteignent un seuil critique.

Obligations d'Etat

Il convient alors de favoriser les obligations d’Etat car les obligations nominales sont les grandes gagnantes de ce scénario où les taux longs restent durablement bas et où l’ensemble des classes d’actifs à risque est à nouveau plongé dans un stress durable. Si le découplage économique s’accentue entre les pays développés et les émergents, ces derniers (hors question de la dette) continuent d’être sanctionnés par des retraits de capitaux.

++

Obligations indexées inflation

-

Spread crédit

-

Obligations émergentes

=

Convertibles

-

Actions Growth

--

Actions Value

=

Actions émergentes

-

Matières premières

-

Métaux précieux

+

Immobilier

-Source : Natixis Asset Management

Scénario de divergence à la hausse : inflation autour de 4 %, avantage au cash et aux actions émergentes et matières premières Dernier scénario : dans l’hypothèse où la reprise surprendrait par sa vigueur, l'investissement reprendrait très vite et la productivité s'améliorerait tandis que les engagements en vue d’éviter l'inflation se feraient moins rigoureux. Il y a derrière, un accord implicite des pays industrialisés, considérant qu'une inflation un peu plus élevée faciliterait les ajustements. Dans ce scénario, il serait préférable d’éviter les obligations d’Etat qui sont les premières victimes de toute hausse de taux nominaux reflétant la hausse de l’inflation. En effet, les obligations à 10 ans qui servent 4 % de revenu ne sont plus attractives dès lors que d’autres obligations à 10 ans offrent 5 % avec les mêmes caractéristiques de risque sur le même marché. En revanche, les obligations convertibles (avec hausse de la volatilité) semblent bien positionnées, mais les actions finissent toujours par pâtir de la recrudescence des craintes inflationnistes, ce qui limite généralement leur potentiel d’évolution à court terme. Enfin, la croissance émergente qui explose rehausse les volontés d’accélérer l’équipement en infrastructures dans ces zones. De ce fait, la meilleure couverture reste dans les matières premières en elles-mêmes.

Scénario 3 : allocation théorique (3) Cash

++

Obligations d'Etat

--

Obligations indexées inflation

+

Spread crédit

+

Obligations émergentes

=

Convertibles

+

Actions Growth

=

Actions Value

+

Actions émergentes

++

Matières premières

++

Métaux précieux Immobilier

Pour plus d'informations sur les solutions d'investissement proposées par Natixis Asset Management selon les scénarios d'inflation, contactez votre chargé d'affaires habituel.

++ Source : Natixis Asset Management

Rédigé le 24/02/2010

(3) Comportement des obligations à taux variables à rapprocher de la classe d’actifs « cash » - rendement dépendant de l’Eonia.

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Actualités Actu Produits Insertion Emplois : rencontre annuelle Organisée conjointement par Natixis Asset Management, France Active, la Caisse des Dépôts, BPCE et FONGEPAR, la rencontre annuelle Insertion Emplois était cette année consacrée au thème « Entrepreneur solidaire : un métier d’avenir ». Introduite par Jean-Marc Maury, Directeur du Département Développement Economique et Economie Sociale de la Caisse des Dépôts, cette rencontre annuelle a rassemblé près de 80 participants le 18 février dernier en présence d'Edmond Maire, président de la SIFA* et Christian Sautter, Président de l’Association France Active**.

n Solidaire : tendances de marché Selon Pascal Voisin, Directeur Général de Natixis Asset Management, l’environnement a changé. Il n’y a pas eu de décollecte sur les produits solidaires pendant la crise, contrairement à beaucoup d’autres fonds. Via ces placements, les investisseurs cherchent à donner du sens à leur épargne en s’inscrivant dans une démarche durable, bien au-delà de la simple performance financière. À cela s’ajoute l’évolution législative et réglementaire avec la loi de modernisation de l’économie qui impose désormais aux sociétés de gestion d’offrir un fonds solidaire dans leur offre d’épargne salariale.

Marchés : la question de la dette grecque Pourquoi la Grèce fait-elle l’actualité depuis fin 2009 ? Pourquoi le mouvement de marché est-il aussi violent ? La Grèce aurait-elle un quelconque intérêt à sortir de la zone euro ? Voici quelques-unes des questions qui ont émergé sur la Grèce et auxquelles la Gestion obligataire de Natixis Asset Management apporte des éléments de réponses dans un Flash Marchés dédié, disponible en ligne sur le site www.am.natixis.com. « Les spreads sur la Grèce se sont violemment écartés depuis l’automne avec un mouvement qui s’est accentué au début de l’année. Ce brusque retournement fait pourtant suite à un important resserrement des spreads, entre mars et chés flash Mar septembre 2009, sur l’ensemble du crédit et grecques souveraines des dettes périphériques dans le sillage de la Obligations Obligataire de la Gestion Le point de vue résolution de la crise financière… » Février 2010

n Emploi solidaire et développement économique L’économie solidaire revêt deux dimensions complémentaires : - une mission "réparatrice" tout d’abord puisqu'avec la crise et l'envolée du chômage, le fossé s’est encore élargi entre les individus qualifiés, donc "protégés" et les autres ; - un rôle "d'amortisseur de crise" ensuite, puisque le soutien apporté au micro-autoentreprenariat permet l'émergence d’entreprises dynamiques créatrices d'emplois. Les fonds collectés à travers la gamme Insertion Emplois permettent ainsi d'accompagner les entreprises d’insertion par l’emploi.

Consultez le Flash Marchés sur la question de la dette grecque sur www.am.natixis.com

ment qui s’est ne avec un mouve ant resserrement s depuis l’autom suite à un import ériques dans le ment écarté fait pourtant se sont violem dettes périph retournement sur la Grèce du crédit et des . Ce brusque les spreads sur l’ensemble de début de l’année accentué au septembre 2009, 1998, à 396 points entre mars et ère. record depuis ceux obserdes spreads, la crise financi supérieurs à atteint un niveau résolution de allemagne ont soit des niveaux nettement si l’on croit à un défaut sillage de la contre s les spread nt que le 2 ans, x ne se justifie fin janvier 2010, et 476 points de base sur euro. Ces niveau ans dans la zone base sur le 10 e de la Grèce de la zone euro. on actuelle... vés avant l’entré à une sortie de la Grèce liées à la situati ntes fréque et/ou plus de la Grèce questions les de réponse aux es éléments Voici quelqu

Brothers, faillite de Lehman ons alors effet, avec la obligataires. En réduit leurs expositi réduite. globalement nt s’est forteme les banques ont des hedge funds ents de spreads sont par que l’activité , les écartem s’élargissent Dans toute tension et les fourchettes de prix 10 ans grec). accrus nouveau ent d’Etat t conséqu emprun à 50 bp sur un élections la Grèce était en raison : nettement (40 le déficit de À l’issue des de ventes forcées passage a annoncé que 13 % du PIB mouvements le gouvernement du (proche de s des titres et On assiste à des élevé qu’atten suite à cette tion des notation beaucoup plus préalablement). • de la dégrada une % annoncés BBB+ avec BBB ; s sur la Grèce contre les 6 dégradée à en catégorie sur les position 2009, Grèce a été de la volatilité en novembre révélation, la le • de la hausse de Var ; par Fitch ratings de ainsi devenue consommation par l’écartement perspective négative La Grèce est qui accroît la lles générées en décembre. inférieure à a-. potentie notation une pertes puis par s&P • des zone euro à avoir vive seul pays de la spreads. é et amplifié a suscité une une ent été aliment e par tion de notation ent a égalem seurs (hedge cette dégrada réaction aggravé banques Enfin, le mouvem où les investis marchés. Une in contre s des dérivés de Grèce aux réaction des spread souvera par les marché à la BcE t de la Banque ment joué le indices sovX demande émanan qu’elles limitent leur recours funds) ont massive une convergence des de et afin de la zone euro. une forte inquiétu crédit (d’où commerciales ment spread généré s a le d’éclate er. cela des banque que le risque niveau effectif à la capacité pour se refinanc ations sur le et Itraxx), ainsi confusion quant e, des interrog n grecque de une certaine marchés. Dans ce context dernière émissio r des articles financer sur les e lors de la grecques à se venus s’ajoute de la demand auxquelles sont la Grèce à l’argentine et maturité 5 ans, de d’euros es comparant de 25 milliards mouvement de presse alarmist e sur les placement privé n Pourquoi lel aussi violent ? accru la défianc le démenti d'un chine, ont encore auprès de la que les titres marché est-i liquides nt moins le marché sont netteme marchés. est revenue sur Les titres grecs . si la liquidité des marchés allemands et français très limitée sur l’ensemble reste monétaire, elle

Grèce fait-elle n Pourquoi la is fin 2009 ? l’actualité depu d’octobre 2009, le

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Être un entrepreneur solidaire, c’est donc être un acteur qui identifie des besoins auxquels la société ne répond pas.

n Bilan de la gamme solidaire La gamme solidaire Insertion Emplois rassemble 3 fonds complémentaires : Insertion Emplois Sérénité, Insertion Emplois équilibre et Insertion Emplois Dynamique. Ces placements socialement responsables et solidaires cherchent à allier engagements concrets en faveur de l’emploi et performance financière. Ils sont respectivement gérés par Daniel Briand, Rozenn Le Cainec et Christine Lebreton au sein de Natixis Asset Management. Ils ont détaillé le bilan de la gamme solidaire et de ses investissements sur l’année 2009 aux côtés de Béatrice Bayo, Responsable des Ressources de la SIFA* avant qu’Alain Lemaire, Directeur Général Caisse d'épargne – BPCE ne conclue la manifestation. * SIFA : Société d’Investissement France Active. ** L’association France Active est un financeur solidaire pour l’emploi [www.franceactive.org]

Le détail des échanges dans la Lettre Insertion Emplois à paraître sur www.am.natixis.com

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EN BREF Palmarès Amadeis : Natixis Asset Management se distingue Dans son Palmarès des sociétés de Gestion 2010, Amadeis, cabinet indépendant de conseil en gestion d’actifs, classe les sociétés de gestion françaises sur différentes thématiques suivant l’opinion d’un panel d’investisseurs. Natixis Asset Management s’y distingue par sa position de n°1 sur l’ISR et la gestion responsable et sa remontée dans le classement général de la 11e place en 2007 à la 5e place cette année. Plus d'informations sur www.am.natixis.com

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Contacts Christophe Point Directeur Commercial christophe.point@am.natixis.com 01 78 40 80 70

Pour joindre directement vos interlocuteurs n Par téléphone : composer le 01 78 40 suivi des 4 chiffres entre parenthèses n Par mail : sur le modèle prenom.nom@am.natixis.com

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Document réalisé par la Direction de la Communication de Natixis Asset Management - Direction du Développement - Mars 2010.

Natixis Asset Management 21, quai d'Austerlitz - 75634 Paris cedex 13 Tél. +33 1 78 40 80 00 Société anonyme au capital de 50 434 604,76 € Agréée en qualité de Société de Gestion de Portefeuille sous le numéro GP 90-009 en date du 22 mai 1990 Immatriculée au RCS de Paris sous le numéro 329 450 738 www.am.natixis.com

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