Perspectives 04.2009

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Analyse macro Analyse secteur Focus expertise La complémentarité des Une évolution de La performance absolue politiques économiques l’aversion au risque obligataire au sein de américaines déterminante Natixis Asset Management

Avril 2009

perspectives


Analyse Macro La complémentarité des politiques économiques aux Etats-Unis "On peut faire un parallèle entre les solutions actuellement proposées et celles utilisées à partir de 1933. Celles-ci avaient été efficaces pour sortir l'économie américaine de l'ornière. C'est alors et surtout une politique monétaire expansionniste (quantitative easing) qui avait permis de retrouver le chemin de la croissance. Mais cette solution est-elle vraiment viable face à la crise actuelle ?"

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Philippe Waechter, Directeur de la Recherche Economique

Analyse Secteur Allocation : l’évolution de l’aversion au risque est déterminante "Plus que les statistiques économiques ou les résultats des sociétés, l’évolution de la perception du risque reste déterminante pour la performance relative des actions et des obligations..."

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Franck Nicolas, Directeur Allocation Globale et ALM

Indices Internationaux 5

Indices du mois Les taux obligataires à 10 ans

Focus Expertise Les expertises performance absolue obligataire de Natixis Asset Management "Les fonds de performance absolue sont une composante essentielle d'un portefeuille obligataire bien diversifié dans un contexte où le taux de rendement des taux d'intérêt est sur des niveaux bas. Ils autorisent en effet une dynamisation pour les investissements en produits de taux. Historiquement reconnu pour sa gestion obligataire, Natixis Asset Management a également développé des expertises de performance absolue sur les taux pour répondre à ces besoins spécifiques…"

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Nathalie Pistre, Directeur adjoint de la Gestion obligataire et CDO

Actualités 5e Atelier Natixis Asset Management Le 5e Atelier clients de Natixis Asset Management a réuni 185 participants le 18 mars dernier sur le thème "Vers une politique européenne de taux zéro en 2009 ? Quelles conséquences pour les investissements ?"…

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Contacts 9 Données chiffrées arrêtées au : 28/02/2009 Ce document est exclusivement destiné aux clients professionnels. Les VL des fonds sont disponibles sur www.am.natixis.com

Responsable de la publication : F. Lenoir Comité de rédaction : F. Delorme, S. de Quelen, H. Henriques, A. Lançon, K. Massicot, Ph. Le Mée, R. Monclar, F. Nicolas, A. Reynier, M-L. Rouy, Z. Saoudi, Ph. Waechter Coordination - Rédaction : N. Clémot Conception graphique : F. Dupertuys Ont aussi contribué à ce numéro : F. Galène, D. Levadoux, S. Mallet, N. Pistre

Natixis Asset Management Société anonyme au capital de 48 228 000,36 e RCS Paris 329 450 738 Agrément AMF n° GP 90-009 21, quai d'Austerlitz 75634 Paris Cedex 13 Tel : +33 1 78 40 80 00 www.am.natixis.com

Natixis Multimanager Filiale de Natixis Asset Management Société par actions simplifiée au capital de 7 536 452 e RCS Paris B 438 284 192 Agrément AMF n° GP 01-054 1-3, rue des Italiens 75009 Paris Tel : +33 1 78 40 32 00 www.multimanager.natixis.com

Photo de couverture : Centre culturel Bandstand, de La Warr Pavilion,Bexhill-on-sea.Angleterre. Niall McLaughlin Architects. Photo : Nicholas Kane/Corbis.


Editorial Palmarès

Face à la crise, l’action s’impose. Les gouvernements et banques centrales l’ont bien compris, notamment dans les pays anglo-saxons mais aussi en Chine. Ils multiplient depuis plusieurs mois les plans de soutien à l’économie et les politiques de relance. En fait de relance, il s’agit encore à ce stade de limiter les effets collatéraux de la crise et de restaurer la confiance. Limiter les effets collatéraux de la crise : aux Etats-Unis, comme l’explique Philippe Waechter, Directeur de la Recherche Economique de Natixis Asset Management, l’objectif majeur à court terme est bien de limiter le risque de dérive du marché du travail. Il consacre son article à une mise en Philippe Zaouati perspective des solutions actuellement proposées Directeur du Développement avec celles utilisées lors de la crise des années 30. Le quantitative easing, une des pierres angulaires du plan actuel, s’était alors révélé efficace pour sortir l'économie américaine de l'ornière. Mêmes maux, mêmes remèdes ? Il apporte son éclairage à cette question dans son Analyse Macroéconomique [page 2]. Restaurer la confiance : plus que les statistiques économiques ou les résultats des sociétés, l’évolution de la perception du risque reste déterminante pour la performance relative des actions comme des obligations, explique Franck Nicolas, Directeur Allocation Globale & ALM dans son Analyse Secteur [page 4]. Dans ce contexte difficile, les banques centrales ont fait le choix de taux directeurs bas qui engendrent de nouvelles problématiques pour les investisseurs. Des problématiques auxquelles Natixis Asset Management s’est attaché à répondre lors de son 5e Atelier clients qui a réuni 185 participants le 18 mars dernier [rubrique Actualités page 7]. Le temps d’une table ronde, les experts de Natixis Asset Management ont ainsi échangé sur le thème "Vers une politique européenne de taux zéro en 2009 ? Quelles conséquences pour les investissements ?". Une interrogation à laquelle Nathalie Pistre, Directeur adjoint de la Gestion obligataire propose également des pistes de réponse dans le Focus Expertise consacré aux expertises performance absolue obligataire de Natixis Asset Management [page 6]. Bonne lecture.

Lipper Fund Awards 2009 (France) Lipper Thomson Reuters Meilleure gamme obligataire : Natixis Asset Management récompensé pour la performance de sa gamme obligataire sur 3 ans Catégorie « Groupe généraliste »

Victoires des SICAV La Tribune 2009 Morningstar

1er prix Gamme large - Obligations : Natixis Asset Management récompensé pour la performance de sa gamme obligataire sur 5 ans Catégorie « Etablissements gamme large - Obligations» Ces deux prix distinguent Natixis Asset Management pour la régularité de ses performances sur la durée. Ils témoignent également de sa capacité à faire face à des configurations de marché difficiles. A cette occasion, Natixis Asset Management a choisi de communiquer dans les principaux supports de la presse économique et financière avec une annonce publicitaire que vous trouverez à la fin de ce mensuel et qui, dans un environnement de marché particulièrement morose, réaffirme son optimisme.

Agenda 7 avril 2009

Les performances passées ou la référence à un classement ou à un prix ne préjugent pas des performances futures des OPCVM.

MatiNAM

« 2009 ou le crédit dans tous ses états » Contact : relations.exterieures@am.natixis.com

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Avril 2009

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Analyse Macro

Philippe Waechter Le Contexte On peut faire un parallèle entre les solutions actuellement proposées à la crise et celles utilisées à partir de 1933. Celles-ci avaient été efficaces pour sortir l'économie américaine de l'ornière. Pour rappel, c'est alors et surtout une politique monétaire expansionniste (quantitative easing(1)) qui avait permis de retrouver le chemin de la croissance.

L’Essentiel L'orientation actuelle des politiques économiques aux Etats-Unis vise à soutenir l'activité pour limiter la dégradation du marché du travail et à favoriser les anticipations d'inflation. L'objectif est de réduire le taux d'intérêt réel ex ante(2) pour réduire l'incitation à détenir des liquidités, favoriser les dépenses et donc l'activité économique.

L’Enjeu Au regard de la très faible croissance constatée ces derniers mois et dont l’écart à sa tendance de long terme est très important, une éventuelle reprise de l'activité à horizon 2010 ne créera pas spontanément de tensions nominales et n'aura pas d'effets immédiats sur le taux d'inflation. La Fed disposera donc de temps pour "éponger" une grande partie des liquidités émises actuellement.

(1) Quantitative easing : stratégie qui vise à augmenter les agrégats monétaires lorsque les taux d'intérêt sont très proches de 0% et ne peuvent plus baisser. (2) Le taux d'intérêt réel ex ante : Cf.Définition du mois page 8

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Avril 2009

Directeur de la Recherche Economique

La complémentarité des politiques économiques aux Etats-Unis En avril 1933, la convertibilité entre le dollar et l'or était suspendue. Ce changement brutal s'était traduit par une dévaluation du billet vert et une réévaluation de l'or provoquant une hausse rapide des stocks d'or aux EtatsUnis. Associée à d'importants flux de capitaux à partir de 1934, la flexibilité retrouvée du dollar avait provoqué une augmentation spectaculaire des agrégats monétaires.

Le quantitative easing : un exemple historique de réussite A partir de 1933, les autorités monétaires américaines avaient mis en place une stratégie de quantitative easing(1). Les agrégats monétaires ont alors augmenté très rapidement, sortant l'économie américaine de la récession. De 1934 à 1944 (à l'exception de l'année 1938), la croissance du PIB américain a progressé de 5 à 10 % par an. Un des aspects intéressants dans les mécanismes de transmission de cette stratégie monétaire vers l'économie est qu'elle avait engendré de fortes anticipations d'inflation. Les taux d'intérêt réels ex ante(2) étaient devenus négatifs, incitant les entreprises et les ménages à s'endetter. A partir de 1934, la consommation et l'investissement redémarraient donc ; le taux d'inflation n'augmentant que beaucoup plus tard, à partir de 1942. Cet épisode nous instruit sur la façon dont l'économie américaine est sortie de son repli dramatique qui va de la fin 1929 à 1933. Les taux d'intérêt nominaux très réduits et le quantitative easing(1) ont débouché sur des taux réels ex ante(2) très négatifs qui ont permis le retour de la croissance. L'autre aspect instructif est que cette politique monétaire active a finalement été accompagnée d'un soutien budgétaire limité. L'impulsion sur l'activité économique liée à la politique budgétaire est réduite

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mais néanmoins réelle (elle ne commence qu'en 1932-33 lorsque le gouvernement s'affranchit de la contrainte de l'équilibre systématique des comptes publics). Elle est même restrictive en 1937 et 1938, ce qui pénalisera la croissance. D'une façon générale, la politique budgétaire n'a pas été le facteur décisif de reprise de l'activité. Cette période des années 30 est tout à fait pertinente pour comprendre les politiques mises en œuvre actuellement aux Etats-Unis. Elle nous éclaire aussi sur un fait : même si le niveau d'activité est resté sous sa tendance de long terme jusqu'en 1942, ce n'est pas la seconde guerre mondiale en tant que telle qui a sorti l'économie américaine de l'ornière.

Le quantitative easing : une source d’inspiration efficace ? La philosophie du dispositif mis en œuvre actuellement aux Etats-Unis est proche de ce qui vient d'être décrit. La Fed a adopté une stratégie avec des taux d'intérêt très bas (compris entre 0 et 0,25 %) et un apport conséquent de liquidités qui se traduit par une forte augmentation des indicateurs monétaires. Ce processus est cependant complété par une politique budgétaire active afin de limiter le plus rapidement possible le risque de dérapage de l'activité économique. L'objectif associé à cette stratégie du Trésor américain est de contraindre la hausse du taux de chômage. Le raisonnement tenu par les américains est le suivant : la politique monétaire expansionniste mise en oeuvre à partir de 1933-34 a permis de sortir le pays de la récession. Cependant, si la politique budgétaire avait, à l'époque, été plus active, le taux de chômage ne serait certainement pas monté à près de 25 %. Le plan de soutien de grande ampleur de la nouvelle administration américaine s'inscrit dans cette logique. On observe aujourd’hui la séquence suivante : le soutien budgétaire


Analyse Macro www.webtv.am.natixis.com de grande ampleur et le quantitative easing de la Fed provoquent des anticipations d'inflation plus fortes se traduisant par des taux réels ex ante(2) très bas. En complément, la Fed a mis en place un plan visant à faciliter le crédit aux entreprises et aux ménages (le programme TALF pour Term Asset-backed securities Loan Facility). Tous ces éléments sont mis en place pour que l'activité soit mieux orientée et incite les acteurs économiques à ne pas reporter leurs dépenses dans le temps.

Les limites du modèle Cependant, le "copier/coller" a ses limites sur lesquelles la situation actuelle bute de façon récurrente. n Le premier souci est la résolution de la question bancaire. Le système bancaire est toujours pénalisé par l'existence d'actifs "toxiques" dont la valeur

L'orientation actuelle des politiques économiques aux Etats-Unis vise à soutenir l'activité pour limiter la dégradation du marché du travail et à favoriser les anticipations d'inflation... est très réduite dans les bilans. C'est cette dépréciation d'actifs qui est à l'origine des pertes bancaires. En 1933, cette question avait été résolue et le fonctionnement du système bancaire s'était, dès lors, fait selon une série de nouvelles règles. Cela n'est pas encore le cas aujourd’hui. C'est le casse-tête récurrent de la nouvelle

administration car il n'y aura pas de reprise saine, solide et durable sans un système bancaire robuste. Or, le plan présenté par l'administration à la mi-mars ne répond pas à toutes les questions ouvertes sur le secteur bancaire. n La deuxième contrainte est le taux d'endettement historiquement élevé des ménages américains. Cela réduit leur degré de liberté à court terme et leur capacité à bénéficier de taux d'intérêt très faibles. C'est pour limiter l'impact de cette contrainte d'endettement que l'administration américaine multiplie les initiatives que ce soit vers le crédit classique (via le TALF) soit vers l'immobilier (via le plan sur l'immobilier qui facilite le refinancement).

Des problématiques renouvelées Cette mise à plat des problématiques permet de reposer plus clairement les questions qui préoccupent les investisseurs. n A court terme, l'objectif majeur est de limiter le risque de dérive du marché du travail. Dans le même temps, parce que les recettes habituelles deviennent moins efficaces, la Banque Centrale augmente les agrégats monétaires afin de créer des anticipations d'inflation et abaisser encore le taux d'intérêt réel ex ante (2). L'économie étant très en dessous de sa tendance de long terme, les tensions inflationnistes effectives sont inexistantes lorsque cette stratégie est mise en place. Et au regard de la situation sur le marché du travail, les pressions à la hausse des salaires ne seront pas immédiates. Il y a donc une situation favorable où les effets vertueux des deux politiques économiques (budgétaire et monétaire) s'additionnent.

Retrouvez les Flash Marchés de Philippe Waechter en vidéo

n A moyen terme, une fois que l'économie aura retrouvé une dynamique cyclique satisfaisante, la Fed devra progressivement remettre de l'ordre dans ses comptes. En effet, avec la reprise de l'activité, les tensions nominales se feront plus vives, notamment sur les salaires, lorsque la croissance s'orientera de nouveau vers sa tendance de long terme. La Fed devra alors progressivement liquider son portefeuille pour absorber une partie des liquidités qu'elle avait précédemment apportées.

Conclusion Au regard de l'expérience des années 30, le délai entre reprise de l'activité et accélération de l'inflation peut être long à se mettre en place. Comme l'économie américaine est très en dessous de sa tendance de long terme (tout comme l'économie globale), les tensions nominales vont mettre du temps à se caractériser. C'est pourquoi, dès que la reprise sera tangible, la Fed devra agir rapidement. Mais il n'y a pas urgence dans l’immédiat car le risque réel d'inflation est encore limité. Rédigé le 25/03/2009

Dette publique totale en % du PIB

Source : US Treasury/Datastream - Calcul : Natixis Asset Management

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Avril 2009

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Analyse Secteur

Franck NICOLAS

Directeur Allocation Globale et ALM

Allocation : l’évolution de l’aversion au risque est déterminante Plus que les statistiques économiques ou les résultats des sociétés, l’évolution de la perception du risque reste déterminante pour la performance relative des actions et des obligations. Tout ce qui va dans le sens d’un échec des politiques contra-cycliques et de la déflation favorise les actifs sans risque ou à faible risque, tandis que toute avancée dans la résolution des problèmes économiques et financiers favorise les actifs risqués. Un rebond technique des actions supposera par conséquent d’obtenir des détails convaincants sur les plans de soutien au secteur financier et les plans de relance de l’activité mis en œuvre par les Etats, tout particulièrement aux Etats-Unis. En leur absence, les obligations surperformeront les actions.

Nos recommandations par classe d’actifs Classes de risques

Sous-classes de risques

Allocation tactique* fév. 09(1) mar. 09(2)

TAUX actions

+ =

+ +

Etats-Unis

+

+

Euro Grande-Bretagne Pays émergents Japon

+ + =

+ + =

-

-

Etats-Unis Euro

= =

+ +

Grande-Bretagne

=

+

Japon

=

=

devises

Dollar

=

=

(face à l’euro)

Yen

=

=

Livre Sterling

=

=

-

-

=

+

TAUX

emetteurs Corporate euro actions

matieres premieres Pétrole Or Echelle allant de -- à ++

* Ecart de pondération par rapport à une allocation stratégique de référence d’un investisseur. (1) Comité d’investissement du 15/01/2009. (2) Comité d’investissement du 26/02/2009.

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Avril 2009

Taux

La récession mondiale, la forte correction du prix des matières premières depuis 8 mois et la crise financière favorisent une baisse des prix favorable, en tendance, aux obligations d’Etat à taux fixe. L’assouplissement général des politiques monétaires adoptées pour contrer les pressions déflationnistes va dans le même sens. Toutefois, le bas niveau atteint sur les taux directeurs des grandes Banques Centrales (parfois inférieur à 1 %) limite le potentiel de pentification par le bas des courbes de taux. L’augmentation rapide des taux d’endettement des Etats laisse toutefois planer la crainte d’un effet d’éviction potentiellement défavorable aux marchés de taux. Pour l’heure, les craintes déflationnistes restent prépondérantes et justifient de conserver des positions longues en obligations d’Etat, principalement en zone Euro.

Actions

L’annonce du plan d’aide au système financier par le secrétaire au Trésor américain Tim Geithner a été mal accueillie par les marchés financiers en l’absence de précisions quant à sa mise en œuvre, notamment sur la question de la valorisation des actifs toxiques. Cela a conduit à une forte correction des marchés Actions. En outre, les chiffres économiques qui semblaient se stabiliser au début du mois de février, se sont à nouveau détériorés. Les marchés Actions et notamment le S&P500 sont retombés aux niveaux les plus bas observés depuis le 21 novembre 2008 pour se retrouver sur des points techniques de support certes forts, mais dont le franchissement entraînerait une chute plus importante. Si la valorisation reste attrayante, la forte dégradation des données macroéconomiques conduit à

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revoir à nouveau à la baisse les prévisions de résultats des entreprises. L’attitude vis-à-vis du risque, plus que la valorisation, reste déterminante pour l’évolution des marchés Actions. L’incertitude sur l’environnement, tant financier qu’économique, ne laisse espérer pour le moment qu’un rebond de "bear market" qui peut être violent mais de courte durée.

Devises

Le ralentissement en cours, la baisse du prix du pétrole et l’augmentation du taux d’épargne favorisent la résorption des déséquilibres extérieurs américains et fournissent un facteur de soutien à moyen terme au billet vert. La stabilité relative de l’euro face au dollar en février 2009 s’est matérialisée, et ce, malgré la baisse des marchés Actions et les craintes d’une crise économique et financière dans la plupart des pays d’Europe centrale. Le soutien apporté par le FMI à un certain nombre de ces pays devrait suffire à atténuer les pressions et maintenir le niveau de l’euro face au dollar.

Matières premières

Les plans de relance, et notamment celui des Etats-Unis, auront une incidence (au moins temporaire) sur l’activité et finiront par bénéficier aux marchés des matières premières. En mars, deux points sont à surveiller : la réunion de l’OPEP et l’augmentation possible des tensions avec l’Iran. Sur l’or, la prime de risque désormais élevée et les positions spéculatives proches du plus haut, incitent à la prudence. Après sa forte et récente progression, une consolidation est attendue. Rédigé le 18/03/2009


Indices Internationaux

Monétaire Taux

France

1 an

2009

CAC 40

2 702,48

-43,59%

-16,02%

CAC Mid 100

4 046,82

-41,35%

8,49%

IT CAC 20

2 541,49

-37,91%

-12,69%

SBF 120

1 956,45

-43,67%

-15,34%

SBF 250

1 909,34

-43,69%

-15,19%

Europe

Valeur

Valeur

1 an

2009

MSCI Europe

60,440

-45,76%

-12,95%

Euro Stoxx 50

1 976,230

-46,94%

-19,39%

DAX

3 843,74

-43,04%

-20,09%

Footsie

3 830,09

-35,18%

-13,62%

1 an

2009

Etats-Unis Dow Jones

Valeur 7 062,93

-42,42%

-19,52%

S&P 500

735,09

-44,76%

-18,62%

Nasdaq

1 377,84

-39,34%

-12,63%

46,35

-53,70%

1,67%

Brent Crude Future

Asie

Valeur

1 an

2009

Nikkeï

7 568,42

-44,36%

-14,57%

Hong Kong

12 811,57

-47,35%

-10,95%

Singapour

1 594,87

-47,30%

-9,46%

Shanghaï

131,410

-57,69%

18,47%

Valeur

1 an

2009

750,860

-48,41%

-18,40%

Monde MSCI Monde

1 an

2009

Eonia

1,374%

-2,667%

-0,978%

Euribor 3 mois

1,825%

-2,559%

-1,067%

Euribor 6 mois

1,933%

-2,521%

-1,038%

Euribor 1 an

2,033%

-2,349%

-1,016%

Fed Funds

0,220%

-2,790%

0,130%

Obligataire Taux

1 an

2009

OAT 5 ans

2,525%

-1,120%

-0,198%

USTN 5 ans

1,984%

-0,497%

0,432%

OAT 10 ans

3,604%

-0,497%

0,164%

USTN 10 ans

3,018%

-0,503%

0,804%

OAT 30 ans

4,014%

-0,616%

0,291%

USTN 30 ans

3,711%

-0,709%

1,043%

Valeur

1 an

2009

Devises Euro/Dollar

1,270

-16,34%

-8,63%

Euro/Yen (100)

124,268

-21,37%

-1,38%

Euro/Sterling

0,891

16,76%

-7,84%

Dollar/Yen

97,845

-6,01%

7,94%

Au 28/02/2009

Indices du mois : Taux obligataires - 10 ans L'évolution des taux d'intérêt à 10 ans est presque parallèle entre la zone Euro et les Etats-Unis. Le niveau des taux suit celui des anticipations de politique monétaire, elles-mêmes conditionnées par le profil de l'inflation. Le point intéressant réside dans l'écart constaté entre les deux taux de fin 2008 à début février 2009. Depuis le 16 décembre 2008, le taux de référence de la Fed se situe dans une fourchette [0 ; 0,25 %]. La Fed, contrairement à la BCE, adopte ainsi une stratégie de taux bas indiquant dans le même temps qu'elle se donne la possibilité d'acheter des obligations d'Etat. Cette rupture s’est traduite par une baisse spectaculaire des taux longs américains. L'activisme de la Fed suggérait un Zone Euro risque non nul de déflation. Cette hypothèse fut alors prise Source : Datastream Calculs : Natixis Asset Management USA en compte par le marché puisque les points morts d'inflation ont très fortement reflué. On pouvait aussi l'observer via les taux futurs (le taux du 5 ans dans 5 ans) qui avaient nettement reculé, suggérant ainsi la perception d'une situation de déflation (en situation de déflation, les taux attendus dans le futur sont forcément plus bas, correspondant ainsi aux anticipations d'évolution des prix). Par la suite, en raison des interventions massives de la Fed, le risque de déflation s'est progressivement estompé et les taux euro et américain sont revenus à des niveaux comparables. Le 18 mars 2009, la Fed a cependant annoncé une opération d'achat de 300 milliards d'obligations du Trésor sur une période de 6 mois. Cet activisme de la Fed a de nouveau créé un décalage entre les taux des deux grandes puissances économiques comme on peut le constater sur la dernière partie du graphique ci-contre.

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Avril 2009

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Focus Expertise

Expertises performance absolue obligataire questions à Nathalie Pistre Pourquoi investir aujourd'hui dans des fonds de performance absolue obligataire ? Les fonds de performance absolue sont une composante essentielle d'un portefeuille obligataire bien diversifié dans un contexte où le taux de rendement des taux d'intérêt est sur des niveaux bas. Ils autorisent en effet une dynamisation pour les investissements en produits de taux. La crise actuelle n'a pas remis en cause le besoin de disposer de véhicules de placement peu risqués et plus rémunérateurs que les fonds monétaires classiques, mais elle a renforcé la nécessité d'une analyse fine du risque au-delà d’une simple relation avec un indice de référence.

Comment Natixis Asset Management se différencie-t-il sur ce type de gestion ? Nos fonds de performance absolue(1) cherchent à générer des rendements à long terme réguliers et positifs indépendamment de l'orientation des marchés, tout en minimisant la fréquence et l'ampleur des sous-performances. Nos fonds s'appuient en effet sur un éventail de techniques qui visent à protéger le portefeuille contre les baisses de marchés grâce à une ingénierie financière minutieuse. Nous nous différencions donc par notre capacité à donner à nos clients des sources de performance relativement indépendantes de l'évolution des taux d'intérêt, mais aussi par notre capacité à allouer de la meilleure manière nos sources de performance afin de permettre au gérant d’exprimer son talent dans diverses situations de marché. Enfin, nous avons une véritable volonté de transparence sur nos stratégies de performance absolue. Seuls les portefeuilles de performance absolue qui allient sérieux, transparence, innovation et maîtrise du risque sont à même de répondre aux attentes des clients et de tenir leurs promesses. Rédigé le 20 mars 2009

(1) Cf.Focus ci-contre sur Natixis Absolute Quant Bond 12 M et 18 M et Natixis Absolute Swap Arbitrage. (2) Source : Natixis Asset Management. (3) Cf. Définitions du mois page 8.

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Avril 2009

Directeur Adjoint de la Gestion Obligataire & CDO Historiquement reconnu pour sa gestion obligataire, Natixis Asset Management a également développé des expertises de performance absolue sur les taux. Au travers de ces expertises, qui totalisent 1 685 millions d’euros d’encours à fin février 2009(2), Natixis Asset Management cherche à offrir aux investisseurs une performance positive quelle que soit la configuration des marchés. Les équipes de gestion exploitent ainsi les tendances du marché à la hausse comme à la baisse en mettant en œuvre différentes stratégies sur des instruments de taux variés. Les fonds de performance absolue obligataire de Natixis Asset Management se caractérisent par un objectif de surperformance par rapport à l’EONIA et par une enveloppe de risque cible (exprimée en VaR ou en maximum drawdown(3)). Encadrées par une gestion des risques rigoureuse, ces stratégies de performance absolue sont développées en collaboration avec le département SAMS (Structuration Analyse Modélisation et Solutions) qui cherche à optimiser les processus de gestion en développant des outils d’analyse et d’aide à la décision. Au sein de Natixis Asset Management, les expertises performance absolue obligataire sont présentes au sein des équipes Gestion quantitative et arbitrage et Gestion multistratégie.

Stratégie quantitative : FCP Natixis Absolute Quant Bond 12 M et FCP Natixis Absolute Quant Bond 18 M Ce type de stratégie consiste à profiter des variations de la courbe des taux grâce à un modèle quantitatif qui permet de détecter les tendances du marché. Natixis Absolute Quant Bond 12 M se positionne par exemple sur les titres émis ou garantis par l’Etat français et sa fourchette de sensibilité est comprise entre -2 et +2. Son objectif est d’obtenir une performance annuelle supérieure de 60 bps à l’Eonia capitalisé sur son horizon de placement de 12 mois (part I). Natixis Absolute Quant Bond 18 M investit quant à lui dans des titres émis ou garantis par les Etats de la zone Euro et sa fourchette de sensibilité varie entre -4 et +4. Son objectif est d’obtenir une performance annuelle supérieure de 100 bps à l’Eonia capitalisé sur son horizon de placement de 18 mois (part I).

Stratégie d’arbitrage : FCP Natixis Absolute Swap Arbitrage Cette stratégie a pour objectif de tirer profit des inefficiences sur le marché des swaps de taux, tout en conservant une sensibilité proche de zéro. Natixis Absolute Swap Arbitrage met en œuvre une gestion discrétionnaire qui s’appuie sur des filtres quantitatifs pour détecter des opportunités d’arbitrage sur 10 courbes de swaps de taux au sein des pays de l’OCDE et ce, sans risque de change. Son objectif est d’obtenir une performance annuelle supérieure de 200 bps à l’Eonia capitalisé sur son horizon de placement de 2 ans (part I).

Multistratégies Les gérants recherchent en permanence les stratégies offrant le meilleur couple rendement/risque en jouant sur un grand nombre de classes d’actifs (monétaire, obligataire souverain, crédit, high yield, convertibles, devise, volatilité) dans une large fourchette de sensibilité. Cette approche s’appuie sur une gestion très réactive ainsi que sur les expertises de stratégistes et spécialistes de chaque classe d’actifs afin de définir une allocation optimale du portefeuille.

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Actualités

Actu produits Natixis Asset Management lance Insertion Emplois Sérénité En partenariat avec l’association France Active Natixis Asset Management a enrichi sa gamme de fonds solidaires en lançant Insertion Emplois Sérénité. Composé d’actifs monétaires et obligataires et doté d’une gestion flexible, Insertion Emplois Sérénité répond aux attentes des investisseurs souhaitant combiner une gestion prudente de leurs investissements avec un engagement en faveur de l’emploi.

Insertion Emplois

185 participants au 5e Atelier Natixis Asset Management Introduit par Pascal Voisin, Directeur Général de Natixis Asset Management, le 5e Atelier clients a réuni 185 participants sur le thème "Vers une politique européenne de taux zéro en 2009 ? Quelles conséquences pour les investissements". Cette manifestation se déroule trois fois par an avec l’intervention d’experts de Natixis Asset Management sous forme de table ronde sur un sujet d’actualité.

es partenaires historiques de l’investissement D solidaire Tous deux engagés depuis plus de 20 ans dans l’investissement solidaire, Natixis Asset Management, première société de gestion d’épargne solidaire en France(1) et l’association France Active, financeur solidaire pour l’emploi, ont débuté leur collaboration en 1994 avec la création du premier placement de la gamme : Insertion Emplois Dynamique, un fonds actions socialement responsable. Le fonds diversifié, Insertion Emplois Equilibre, a été lancé par la suite en 2006. Aujourd’hui, la gamme est complète avec la création d’Insertion Emplois Sérénité, un fonds investi en produits taux au profil prudent.

Selon Philippe Waechter, Directeur de la Recherche Economique de Natixis Asset Management, la révision à la baisse des taux de croissance et de l’inflation dans la zone Euro doit conduire la BCE à réduire ses taux directeurs à 0,75 % d’ici juin (voire 0,50 %), notamment pour atténuer en Europe les chocs négatifs asymétriques de la crise. "Mais cette baisse qui, mécaniquement, entraîne une diminution de la rémunération des fonds monétaires, sera en partie compensée par des spreads de crédit qui devraient rester élevés pendant encore plusieurs mois", a expliqué Alain Richier, Directeur de la Gestion monétaire. Aussi ce dernier recommande d’allonger la durée de vie des placements en respectant bien entendu les contraintes d’actif-passif et conseille d’être très sélectif sur le choix des émetteurs. Enfin, il privilégie, au-delà du jour le jour, les placements à taux fixe pour garantir le niveau de rémunération.

I nsertion Emplois Sérénité : un engagement concret pour soutenir l’emploi Tout comme les deux autres fonds de la gamme, Insertion Emplois Sérénité consacre entre 5 et 10 % de son actif à des investissements solidaires, via la détention d’actions non cotées de la Société d’Investissement France Active (SIFA). Créées en 1988, l’association France Active et sa société d’investissement ont pour vocation de soutenir financièrement et d’accompagner des structures solidaires créatrices ou consolidatrices d’emplois, notamment pour les personnes en difficulté d’insertion. Depuis 1994, le partenariat de Natixis Asset Management et de la SIFA(2) a permis de : • Financer 563 entreprises solidaires(3) • Créer ou consolider plus de 32 500 emplois, dont environ 17 500 pour des personnes en situation d’exclusion(3).

Pour Ibrahima Kobar, Directeur de la Gestion obligataire, s’il semble trop tôt pour revenir sur les titres indexés sur l’inflation, des opportunités existent cependant sur les obligations d’Etat de courte durée (compte tenu des spreads interpays non justifiés au regard des fondamentaux), mais aussi sur les dettes garanties par l’Etat, sur les obligations corporate (en excluant les titres subordonnés et les cycliques) et sur les produits à performance absolue. Autant de produits pour lesquels l’expertise de Natixis Asset Management et ses capacités de recherche sur le crédit, tant en France qu’à l’international, sont largement reconnues.

> Retrouvez le compte-rendu de la manifestation dans la Newsletter Atelier Natixis AM N°5 à paraître et qui sera disponible sur : www.am.natixis.com

Avec le lancement d’Insertion Emplois Sérénité, Natixis Asset Management et l’association France Active, conjuguent la mise en œuvre d’une gestion prudente avec l’engagement concret pour le soutien d’initiatives à forte utilité sociale.

Recevez l’intégralité des présentations de l’Atelier en écrivant à : communication@am.natixis.com

> Retrouvez la fiche Produit du fonds sur : www.am.natixis.com (rubrique Nos Produits). (1) Source : Baromètre Finansol 2008 de l’épargne solidaire. (2) Au travers du FCP Insertion Emplois Dynamique. (3) Source : France Active, au 31 décembre 2008 ( www.franceactive.org )

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Définitions du mois Taux d’intérêt réel ex ante : le taux d'intérêt réel ex ante est l'écart entre le taux nominal et l'inflation anticipée. Souvent, on calcule plutôt le taux réel observé qui est l'écart entre le taux d'intérêt nominal et le taux d'inflation observé. Value at Risk : la VaR représente la perte potentielle maximale de la valeur du portefeuille sur une période donnée en tenant compte d’un seuil de confiance. Maximum drawdown : le maximum drawdown est à une mesure du risque correspondant à la perte maximale que subirait un investisseur qui investit au plus haut et se retire au plus bas.

Mentions légales Cette publication est exclusivement destinée aux clients professionnels. Agréments, autorisations de commercialisation et prospectus Les OPCVM cités dans ce document ont reçu l’agrément de l’Autorité des marchés financiers ou sont autorisés à la commercialisation en France. Les prospectus et les documents périodiques sont disponibles sans frais au siège des sociétés de gestion (Natixis Asset Management et Natixis Multimanager) selon les OPCVM et sur les sites Internet : www.am.natixis. com et www.multimanager.natixis.com. Natixis Asset Management invite les personnes intéressées à en prendre connaissance. Par ailleurs, il est rappelé que le prospectus simplifié doit être remis au souscripteur préalablement à la souscription.

Les informations fournies dans ce document ne constituent, ni ne peuvent être interprétées comme une offre, un démarchage ou une sollicitation, notamment en vue de l'achat ou la vente de tous instruments financiers ou autres produits d'investissement ni comme un conseil ou une recommandation quelconque de la part de Natixis Asset Management et/ ou Natixis Multimanager. Les produits peuvent ne pas être appropriés à tous les investisseurs. En conséquence, vous êtes invités à vous rapprocher d'un intermédiaire financier habilité si vous souhaitez investir dans un instrument financier et obtenir un conseil personnalisé sur la possibilité, les risques et l'opportunité de procéder à un tel investissement ainsi que sur la fiscalité applicable.

Risque

Performances Les chiffres cités ont trait aux années écoulées. La valeur d’une action de Sicav ou d’une part de FCP est soumise à l’évolution des marchés financiers et enregistre des fluctuations. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Les références à un classement, un prix ou à une notation d’un OPCVM ne préjugent pas des résultats futurs de ce dernier.

Les risques liés à l’investissement dans un OPCVM sont décrits dans le prospectus de cet OPCVM.

Fiscalité Dans l’hypothèse où un OPCVM fait l’objet d’un traitement fiscal particulier, il est précisé que ce traitement dépend de la situation individuelle de chaque client et qu’il est susceptible d’être modifié ultérieurement.

Informations présentées Les informations qui paraissent dans ce document sont données à titre purement indicatif. Elles constituent une présentation des produits, des études et des analyses conçues et réalisées par les sociétés de gestion Natixis Asset Management et/ou Natixis Multimanager à partir de sources qu’elles estiment fiables. Néanmoins, Natixis Asset Management et Natixis Multimanager déclinent toute responsabilité quant à l'exactitude, l'exclusivité et l'utilisation par toute personne physique ou morale des informations fournies ou en cas d’erreur ou omission. Les deux sociétés de gestion se réservent la possibilité de modifier les informations présentées dans ce document à tout moment et sans préavis. Il est en effet rappelé que la description des processus de gestion ne constitue en aucun cas un engagement de la part de Natixis Asset Management et/ou Natixis Multimanager, ces dernières se réservant la possibilité de faire évoluer lesdits processus notamment en fonction de l’évolution des marchés et dans le cadre de la réglementation en vigueur.

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Droits d’auteur Le présent document ne peut faire l'objet de copies qu'à titre d'information, la copie étant réservée au seul usage privé. Il ne peut pas être utilisé, reproduit, diffusé ou communiqué à des tiers en tout ou partie sans le consentement écrit préalable de Natixis Asset Management.

Territorialité Il est conseillé à tout investisseur de s’assurer au préalable qu’il est juridiquement autorisé à souscrire les produits et services présentés dans ce document.

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Contacts Christophe Point

Directeur Commercial Pour joindre directement vos interlocuteurs n Par téléphone : composer le 01 78 40 suivi des 4 chiffres entre parenthèses n Par mail : sur le modèle prenom.nom@am.natixis.com

christophe.point@am.natixis.com 01 78 40 80 60

Direction des Institutionnels Florent Delorme

Chargés d'affaires

Dominique Bourgeois Anne Breil Céline Ferrand-Kauffmann Bertrand Quiminal Jean-Pierre Snel

(83 36) (83 37) (83 40) (80 92) (83 27)

Assistantes

Josiane Bizien Marie-France Bonnin

(80 93) (83 35)

Chargés d'affaires

Sylvie Barbier de Chalais Anne-Laure Lenormand Julien Scellier

(83 10) (88 41) (83 99)

Assistante

Touria Neau

(83 98)

Directeur (83 39)

Direction des Grands Comptes Assurances Roland Monclar

Directeur (83 97)

Direction des Banques et Institutions Financières Philippe Le Mée

Directeur

Chargées d'affaires Catherine Morvan Sophie Torikian

(83 13) (38 92)

Assistante

Tounsia Sebaa

(83 15)

Chargés d'affaires

Philippe Guéret Stéphanie Capdeville

(37 29) (83 53)

Assistante

Yannick Gosset

(37 88)

Chargés d'affaires

Fabien Ize Cédric Michel Mehdi Rachedi Geoffrey Repellin Fabienne Vallet

(86 34) (85 79) (83 55) (83 24) (83 51)

Assistante

Sandrine Spieler

(83 28)

Chargés d'affaires

Thomas Benoist Nathalie Corrao Guy de Noyelle

(37 71) (83 58) (83 38)

Assistante

Roma Czapka

(39 38)

(83 12)

Direction des Grands Comptes Réseaux Angélie Reynier

Directrice (85 05)

Direction de la Distribution Externe Stefan de Quelen

Directeur

(83 30)

Direction des Entreprises Alain Lançon

Responsable (80 94)

Contacts Service Clients

Antoine Tiago, Directeur

Contacts Clientèles directes de Natixis Asset Management Par téléphone : 01 78 40 81 66 01 78 40 83 72 01 78 40 82 43 Par mail : nam-service-clients@am.natixis.com

Contacts Clientèles Distribution Externe Par téléphone : 01 78 40 84 00 Par mail : serviceclientsdistribution@am.natixis.com

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OPTIMISme. Cultivons une valeur positive

• 1ère société de gestion française • 1ère société de gestion européenne

Grands Prix Le Monde Eurofonds - Fundclass 2009 Natixis Asset Management récompensé pour la régularité de la performance de l’ensemble de sa gamme sur 4 ans, catégorie des sociétés de gestion de plus de 101 fonds notés(1)

• Meilleure gamme obligataire Lipper Fund Awards 2009 France

Natixis Asset Management récompensé pour la performance de sa gamme obligataire sur 3 ans, catégorie groupe généraliste(2)

• 1er prix gamme large - obligations

Victoires des SICAV/La Tribune - Morningstar 2009 Natixis Asset Management récompensé pour la performance de sa gamme obligataire sur 5 ans, catégorie établissements gamme large - obligations(3)

Natixis Asset Management est de nouveau récompensé pour la régularité de ses résultats sur la durée. Avec 277 milliards d’euros d’actifs gérés au 31 décembre 2008 et près de 600 collaborateurs basés à Paris, Natixis Asset Management propose aux investisseurs institutionnels, entreprises, distributeurs et réseaux bancaires, une gamme complète de produits et de solutions d’investissement sur toutes les classes d’actifs.

Expert européen de Natixis Global Asset Management www.am.natixis.com

Les performances passées ou la référence à un classement ou à un prix ne préjugent pas des performances futures des OPCVM. (1) Sociétés dont les fonds sont notés par Fundclass depuis au moins 4 ans au 31/12/2008 et ayant plus de 101 fonds enregistrés à la vente en Europe. (Source : Le Monde Argent du 08/03/2009). (2) Sociétés dont les fonds sont notés par Lipper depuis au moins 3 ans au 31/12/2008 et sont enregistrés à la vente en France. (Source : Lipper Thomson Reuters). (3) Sociétés dont les fonds sont notés par Morningstar depuis au moins 5 ans au 30/06/2008 et ayant plus de 15 fonds obligataires enregistrés à la vente en France. (Source : Morningstar). Natixis Asset Management - Agrément AMF n° GP 90-009 - RCS Paris 329 450 738


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