Perspectives 09.2009

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perspectives septembre 2009

Analyse macro Quel pays est le mieux placĂŠ pour sortir de la crise ? Analyse secteur Plus qu'un rebond, un changement de tendance Focus produit Natixis Impact Nord-Sud DĂŠveloppement


Analyse Macro

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Analyse Secteur

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Actualités

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Contacts

Responsable de la publication : F. Lenoir Comité de rédaction : T. Benoist, F. Delorme, S. de Quelen, K. Massicot, Ph. Le Mée, C. Michel, R. Monclar, F. Nicolas, C. Point, M-L. Rouy, B. Thiery, Ph. Waechter Coordination - Rédaction : N. Clémot Conception graphique : F. Dupertuys Ont aussi contribué à ce numéro : A. Couet, L. Faure, M. Louvrier-Clerc, S. Potard, J-Y Rouchy, A. Tilloy

Natixis Asset Management Société anonyme au capital de 50 434 604,76 e RCS Paris 329 450 738 Agrément AMF n° GP 90-009 21, quai d'Austerlitz 75634 Paris Cedex 13 Tel : +33 1 78 40 80 00 www.am.natixis.com

Natixis Multimanager Filiale de Natixis Asset Management Société par actions simplifiée au capital de 7 536 452 e RCS Paris B 438 284 192 Agrément AMF n° GP 01-054 Tel : +33 1 78 40 32 00 www.multimanager.natixis.com

Les VL des fonds sont disponibles sur www.am.natixis.com

Mentions légales Agréments, autorisations de commercialisation et prospectus Les OPCVM cités dans ce document ont reçu l’agrément de l’Autorité des marchés financiers ou sont autorisés à la commercialisation en France. Les prospectus et les documents périodiques sont disponibles sans frais au siège des sociétés de gestion (Natixis Asset Management et Natixis Multimanager) selon les OPCVM et sur les sites Internet : www.am.natixis.com et www.multimanager.natixis.com. Natixis Asset Management invite les personnes intéressées à en prendre connaissance. Par ailleurs, il est rappelé que le prospectus simplifié doit être remis au souscripteur préalablement à la souscription. Performances Les chiffres cités ont trait aux années écoulées. La valeur d’une action de Sicav ou d’une part de FCP est soumise à l’évolution des marchés financiers et enregistre des fluctuations. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Les références à un classement, un prix ou à une notation d’un OPCVM ne préjugent pas des résultats futurs de ce dernier. Informations présentées Les informations qui paraissent dans ce document sont données à titre purement indicatif. Elles constituent une présentation des produits, des études et des analyses conçues et réalisées par les sociétés de gestion Natixis Asset Management et/ou Natixis Multimanager à partir de sources qu’elles estiment fiables. Néanmoins, Natixis Asset Management et Natixis Multimanager déclinent toute responsabilité quant à l'exactitude, l'exclusivité et l'utilisation par toute personne physique ou morale des informations fournies ou en cas d’erreur ou omission. Les deux sociétés de gestion se réservent la possibilité de modifier les informations présentées dans ce document à tout moment et sans préavis. Il est en effet rappelé que la description des processus de gestion ne constitue en aucun cas un engagement de la part de Natixis Asset Management et/ou Natixis Multimanager, ces dernières se réservant la possibilité de faire évoluer lesdits processus notamment en fonction de l’évolution des marchés et

dans le cadre de la réglementation en vigueur. Les informations fournies dans ce document ne constituent, ni ne peuvent être interprétées comme une offre, un démarchage ou une sollicitation, notamment en vue de l'achat ou la vente de tous instruments financiers ou autres produits d'investissement ni comme un conseil ou une recommandation quelconque de la part de Natixis Asset Management et/ou Natixis Multimanager. Les produits peuvent ne pas être appropriés à tous les investisseurs. En conséquence, vous êtes invités à vous rapprocher d'un intermédiaire financier habilité si vous souhaitez investir dans un instrument financier et obtenir un conseil personnalisé sur la possibilité, les risques et l'opportunité de procéder à un tel investissement ainsi que sur la fiscalité applicable. Risque Les risques liés à l’investissement dans un OPCVM sont décrits dans le prospectus de cet OPCVM. Fiscalité Dans l’hypothèse où un OPCVM fait l’objet d’un traitement fiscal particulier, il est précisé que ce traitement dépend de la situation individuelle de chaque client et qu’il est susceptible d’être modifié ultérieurement. Droits d’auteur Le présent document ne peut faire l'objet de copies qu'à titre d'information, la copie étant réservée au seul usage privé. Il ne peut pas être utilisé, reproduit, diffusé ou communiqué à des tiers en tout ou partie sans le consentement écrit préalable de Natixis Asset Management. Territorialité Il est conseillé à tout investisseur de s’assurer au préalable qu’il est juridiquement autorisé à souscrire les produits et services présentés dans ce document. Politique d’exclusion en matière de mines anti-personnel et BASM Dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale et conformément aux conventions signées par la France, Natixis Asset Management exclut des fonds qu’elle gère directement toute entreprise impliquée dans la fabrication, le commerce et le stockage de mines anti-personnel et de bombes à sous munitions.

Photo de couverture : Centre culturel Bandstand, de La Warr Pavilion,Bexhill-on-sea.Angleterre. Niall McLaughlin Architects. Photo : Nicholas Kane/Corbis.

Document, exclusivement destiné aux clients professionnels, réalisé par la Direction de la Communication de Natixis Asset Management - Direction du Développement

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Editorial La tendance générale à l’amélioration en cette rentrée 2009 est étudiée par Philippe Waechter, Directeur de la Recherche Economique, dans son Analyse Macro (page 2). Il essaie de déterminer qui, de la France, l’Allemagne, l’Angleterre ou les Etats-Unis, est aujourd’hui le mieux placé pour sortir de la crise et opère une mise en perspective de trois indicateurs macroéconomiques afin de mieux percevoir les tendances, ruptures ou renversements à l’œuvre qui vont conditionner l’activité et dessiner les contours de la sortie de récession.

Philippe zaouati

Directeur du Développement

Pour Franck Nicolas, les indicateurs avancés ne préjugent pas de l’état actuel de tous les facteurs économiques clés (travail, commerce extérieur, immobilier…), mais une chose est certaine : le printemps 2009 a marqué une inflexion nette dans la dynamique de crise sur fond d’apaisement de la crise bancaire. Une inflexion qui ne s’est pas démentie depuis [Analyse Secteur page 4].

À l’occasion des 25 ans de Natixis Impact Nord-Sud Développement, Natixis Asset Management, pionnier sur l'Investissement Responsable, fait un focus sur ce fonds engagé qui concilie performance(1) et solidarité depuis 25 ans, avec une interview de la gérante Sophie Potard et des témoignages d’acteurs qui font vivre ce fonds, notamment dans sa dimension éthique sur le microcrédit et la microfinance [Focus Produit pages 6 et 7] Natixis Asset Management organise pour la deuxième année le Prix de l’Investisseur Responsable, en partenariat avec le cabinet Amadeis(2) et le quotidien Les Echos, afin de récompenser les investisseurs institutionnels qui se sont distingués dans leur démarche d’investisseur responsable sur les 12 derniers mois. Si vous êtes intéressés, nous vous invitons à déposer un dossier de candidature sur le site www.leprixinvestisseurresponsable.com avant le 30 septembre 2009. Pour terminer, Natixis Asset Management est n°1 sur le marché français en termes de collecte (3) avec plus de 10 milliards d’euros de souscriptions sur le premier semestre. Sa part de marché a progressé de 0,5 point sur la même période pour atteindre 14 %(3) à fin juin. Des chiffres qui témoignent de la confiance que nous portent nos clients. Bonne lecture,

(1) Natixis Impact Nord-Sud Développement est une SICAV de classification « Obligations et autres titres de créances internationaux » agréée par l’AMF. Elle ne garantit ni le capital, ni la performance. (2) Amadeis est un cabinet indépendant de conseil en gestion d’actifs qui accompagne les investisseurs institutionnels dans leur stratégie d’investissement. (3) Source EuroPerformance au 30/06/2009.

Dernière minute : appel à candidatures Natixis Asset Management lance un appel à candidatures pour l’édition 2009 du Prix de l’Investisseur Responsable. Ce prix récompense les investisseurs institutionnels qui, au travers de leurs actions, se sont illustrés au cours des 12 derniers mois dans leur démarche d’investisseur responsable. Investisseurs institutionnels, déposez votre candidature : www.leprixinvestisseurresponsable.com

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Analyse Macro Quel pays est le mieux placé pour sortir de la crise ? Philippe Waechter Directeur de la Recherche Economique

Le Contexte Le rapport des deux grandeurs Activité et Emploi donne des signaux différenciés. L’indicateur de productivité continue de progresser aux Etats-Unis mais évolue dans une marge assez étroite en France, tandis qu’il se replie légèrement en Angleterre et s'effondre en Allemagne en l'absence d'ajustement sur l'emploi.

L’Essentiel L'activité aux Etats-Unis, en Allemagne, en Angleterre et en France adopte des profils sensiblement similaires mais d’ampleurs distinctes : modéré en France et aux Etats-Unis, mais tout à fait spectaculaire en Allemagne et en Angleterre. L'ajustement sur l'emploi a été plus hétérogène. Brutal aux Etats-Unis, il a été limité en Allemagne, tandis que la France et l'Angleterre sont sur une position médiane.

L’Enjeu Le profil de la productivité donne un signal fort sur les degrés de liberté des entreprises. Selon cette mesure, les Etats-Unis disposent de marges importantes, alors que celles de l'Allemagne sont extrêmement ténues (laissant imaginer un ajustement supplémentaire de l'emploi outreRhin si la conjoncture ne repart pas rapidement). En France, les marges de manoeuvre sont limitées car les mouvements sur la productivité, à la hausse comme à la baisse, sont réduits.

Les signaux sur l'activité économique se sont montrés plus rassurants sur le second trimestre 2009. En Allemagne et en France, le taux de croissance est à nouveau positif après quatre trimestres de recul et s’affiche à + 0,3 %. Aux Etats-Unis, le repli de l'activité a été nettement moins rapide et la dynamique du marché du travail s'est infléchie : les destructions d'emplois sont désormais inférieures, et de loin, à celles enregistrées au tournant de l'année 2008/2009. Une mise en perspective est cependant nécessaire pour mieux percevoir les tendances, ruptures ou renversements à l’œuvre. Il s’agit en effet de dégager les orientations qui vont conditionner l'activité des mois à venir et dessiner les contours d’une sortie de la récession. La présente comparaison repose sur 4 pays : un pays nord-américain (les Etats-Unis) et trois pays européens (l'Allemagne, l'Angleterre et la France). Sont également considérés deux indicateurs(1) et leur ratio : le PIB, l'emploi et le rapport entre PIB et emploi qui donne une indication sur l'évolution de la productivité.

Comment évolue le PIB ? A la fin du deuxième trimestre 2009, le PIB français est le mieux orienté. Sur une base 100 en 2005(1), il s'inscrit à 102,7 contre 102 aux Etats-Unis, 101,4 en Allemagne et 101,1 en Angleterre. La France a en effet eu une performance équivalente à celle des Etats-Unis sur la période haussière du cycle(2). Sur cette période, le taux de croissance annuel moyen a atteint +2,2 % en France et + 2,1 % aux Etats-Unis. Une rupture de grande ampleur a suivi : l'activité a reculé de 3,1 % en France et de 3,9 % aux EtatsUnis entre le point haut du cycle et le second trimestre 2009.

Evolution du PIB - Base 100 en 2005

L'Allemagne et l'Angleterre ont connu des parcours beaucoup plus chaotiques puisqu’elles ont bénéficié d’une performance spectaculaire, avant de connaître un important revers. De 2005 jusqu’au point haut du premier trimestre 2008, la croissance annuelle moyenne de l'Allemagne était de 3 % et celle de l'Angleterre de 2,7 %. Puis le mouvement de rupture a été brutal : le PIB allemand a perdu 6,4 % (même en prenant en compte la reprise de + 0,3 % au printemps 2009) et le PIB anglais a reculé de 5,7 %.

La tendance sur l’emploi Les profils de l'emploi sont beaucoup plus hétérogènes que ceux de l’activité. Les Etats-Unis ont connu un net mouvement de repli sur l’emploi à partir du point haut du dernier trimestre 2007. Un repli qui a été bien plus rapide que le recul du PIB. Si l'emploi s'est aussi ajusté en France et en Angleterre, le mouvement fut de moindre ampleur qu'aux Etats-Unis et plus limité au regard de la baisse d'activité. (1) Tous les indicateurs ont été mis en base 100 en 2005, ce qui permet de mieux observer les évolutions contemporaines. Une base 100 à une date plus récente aurait eu tendance à "écraser" les données, limitant ainsi les comparaisons (visuellement parlant). La hiérarchie sur les derniers points n'est pas affectée par cette base. (2) Période haussière du cycle : du premier trimestre 2005 au premier trimestre 2008 pour la France, alors qu’elle a perduré jusqu’au deuxième trimestre 2008 pour les Etats-Unis.

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oscillant entre les bornes 101 et 102 selon nos calculs. En Angleterre et en Allemagne en revanche, le fort mouvement d'accélération de la productivité s'est inversé brutalement. L'ampleur de la rupture a été très spectaculaire en Allemagne en raison d'une baisse profonde de l'activité alors que l'emploi était quasiment stable.

Evolution de l'emploi - Base 100 en 2005

Ces mouvements différenciés observés sur la productivité donnent des indications sur les degrés de liberté dont peuvent disposer les entreprises. Comme une hausse de la productivité a tendance à alléger les coûts de production et les coûts salariaux, sa baisse marquée en Allemagne a été synonyme d'accélération à la hausse des coûts salariaux.

Par rapport au point haut du cycle, l'emploi affiche une baisse de 4,6 % aux Etats-Unis et, respectivement, de 2,3 % et 2,7 % en Angleterre et en France. Le cas le plus énigmatique est celui de l'Allemagne. En dépit d'une rupture marquée sur l'activité, l'emploi ne s’est infléchi que de 0,38 % par rapport au point haut du troisième trimestre 2008. Cet ajustement très limité de l'emploi reflète la hausse significative du travail à temps partiel, dont le coût est en partie pris en charge par l'Etat. En conséquence, les entreprises peuvent avoir intérêt à recourir à ce procédé si elles considèrent que le recul de l'activité n'est que transitoire.

Qu’en est-il de la productivité ? Le rapport du PIB à l'emploi donne aussi une image très hétérogène. Aux Etats-Unis, le rapport progresse de façon presque linéaire(3). La productivité française est relativement stable depuis 2006

Evolution du rapport PIB sur Emploi - Base 100 en 2005

Conséquences et conclusions L'ensemble de ces indicateurs suggère que, dans cette phase de reprise, les Etats-Unis sont probablement les mieux placés. L'ampleur exceptionnelle de l’ajustement sur l'emploi a été supérieure au repli du PIB, dégageant ainsi des marges de manœuvre pour les entreprises américaines. La situation la plus complexe demeure celle de l'Allemagne, puisque les entreprises risquent d'être durablement confrontées à une problématique de profitabilité. Si la production ne reprend pas rapidement pour améliorer le profil de la productivité et donc des coûts salariaux, on doit s’attendre à une adaptation importante sur l'emploi, ce qui fragiliserait avec retard la dynamique interne de l'Allemagne. La période post-élections du 27 septembre pourrait être cruciale sur ce point. En Angleterre, on peut craindre des répercussions supplémentaires sur l'emploi en vue de limiter l'inflexion de la productivité et l’accroissement des coûts salariaux. C'est une condition nécessaire pour desserrer la contrainte qui pèse sur les entreprises et leur donner les moyens de redistribuer du pouvoir d'achat au même rythme que durant la partie positive du cycle. En France, l'indicateur de productivité évolue peu sur l'ensemble du cycle. Cela reflète une certaine stabilité macroéconomique de l'économie française qui, si elle n'est pas la plus performante durant la phase haussière du cycle, est également celle qui résiste le mieux lorsque les conditions deviennent moins favorables. Cette position « moyenne » se retrouve dans la progression limitée de la productivité quelle que soit la phase du cycle économique. D'une manière générale, le risque de rupture semble donc faible pour l’Hexagone. En contrepartie, l'ampleur de la reprise y est réduite et la distribution de revenus contrainte. Rédigé le 25/08/2009

(3) Attention : le rapport PIB/Emploi présenté ici est différent de celui, officiel, publié sur la productivité. Le champ n'est pas le même puisque la productivité s’exprime ici en termes de production par emploi et non pas en termes de production par heure travaillée. Source des graphiques : Factset - Calculs : Natixis Asset Management

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Analyse Secteur Allocation : plus qu’un rebond, un changement de tendance Durant l’été 2009, les signes encourageants de reprise économique se sont multipliés, essentiellement aux Etats-Unis et en Asie. Il ne s’agit pour le moment que d’indicateurs avancés et beaucoup de facteurs économiques clés tels que le marché du travail, les exportations ou le marché immobilier demeurent sinistrés. Une chose est sûre cependant : le printemps a marqué une inflexion nette dans la dynamique de crise sur fond d’apaisement de la crise bancaire.

Franck nicolas Directeur Allocation Globale et ALM

Nos recommandations par classe d’actifs Taux

Classes de risques

Sous-classes de risques

Allocation tactique* 07/09(1) 08/09(2)

TAUX actions

Le Comité d’Investissement Stratégique de Natixis Asset Management s’est prononcé en faveur des obligations crédit, augmentant fortement leur pondération dans l’ensemble des portefeuilles d’allocation d’actifs. La reprise qui se précise est en effet favorable aux obligations privées. Celles-ci avaient pourtant été totalement délaissées sous l’effet de la récession, de leur illiquidité liée au nombre important de structurations effectuées les années précédentes et des difficultés des banques (qui demeurent d’importants émetteurs). À l’inverse, les portefeuilles sont restés sous-pondérés sur les obligations d’Etat qui semblent abandonner leur statut de valeur refuge dès que des signes de reprise apparaissent. S’il est encore un peu tôt pour réellement se questionner à propos de la politique de sortie de récession de la Fed, à l’évidence, cette interrogation devrait placer les marchés de taux sous un régime de volatilité plus forte le moment venu.

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Etats-Unis

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Euro Grande-Bretagne Pays émergents Japon

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Etats-Unis Euro

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Grande-Bretagne

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Actions

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devises

Dollar

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(face à l’euro)

Yen

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Le rebond le plus violent a généralement lieu entre le point bas du marché et le point bas du cycle économique au moment d’une sortie de récession. Si le point bas du marché a été atteint en mars et que le point bas du cycle mondial intervient à l’automne, la performance du marché actions devrait rester vigoureuse d’ici là. C’est la raison pour laquelle Natixis Asset Management a surpondéré ses portefeuilles en actions avec une préférence pour les marchés émergents (forts vecteurs de la reprise mondiale qui s’annonce), l’Asie développée et les marchés japonais (qui profitent à plein du dynamisme de la zone). Le marché américain a également été considéré, mais à un degré

TAUX

emetteurs Corporate euro actions

matieres premieres Pétrole Or Echelle allant de -- à ++

* Ecart de pondération par rapport à une allocation stratégique de référence d’un investisseur.

(1) Comité d’investissement du 25/06/2009. (2) Comité d’investissement du 30/07/2009.

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moindre, en raison de l’avance qu’il a déjà prise dans le cycle. L’Europe a également été souspondérée : au regard de la faiblesse des aides gouvernementales mises en place, elle sera sans doute plus lente à repartir. Dans ce contexte de changement de cap des marchés, la volatilité s’est nettement "détendue". Chez plusieurs catégories d’investisseurs, cela génère un retour de l’appétit pour le risque qui vient bénéficier aux marchés actions.

Devises Si la reprise américaine plus précoce semble devoir être favorable au dollar, cela n’est pas forcément le cas. Le dollar a servi de monnaie refuge pendant la crise ; un rôle qui s’émousse dans l’environnement de marché actuel plutôt orienté vers la reprise. Notre allocation est donc restée surpondérée en euro et l’exposition aux devises liées aux matières premières (dollar australien, dollar canadien) a été accentuée.

Matières Premières Le pétrole, puis les matières premières agricoles et les métaux industriels, devraient tirer parti de cette thématique de reprise. On voit d’ailleurs que ces sous-jacents ont rapidement évolué de concert avec les marchés actions et les marchés de crédit, stimulés par une même idée : celle d’une croissance économique plus vive en 2010. Les métaux précieux devraient en revanche présenter une performance quelque peu "plafonnée". Ils avaient en effet été très prisés lorsque les risques de déflation étaient au plus haut. Ce n’est plus le cas face à un risque de déflation que l’on considère comme avoir été écarté. Rédigé le 13/08/2009


Indices Internationaux France CAC 40 CAC Mid 100 IT CAC 20 SBF 120 SBF 250

Europe

Valeur 3 426,27 5 238,86 3 006,23 2 490,75 2 432,10

78,37 2 638,13 5 332,14 4 608,36

Etats-Unis

Valeur

Asie Nikkeï Hong Kong Singapour Shanghaï

Monde MSCI Monde

2009 6,47% 18,47% 3,27% 7,77% 8,03%

Valeur

MSCI Europe Euro Stoxx 50 DAX Footsie

Dow Jones S&P 500 Nasdaq Brent Crude Future

1 an -21,99% -18,51% -22,70% -21,43% -21,45%

9 171,61 987,48 1 978,50 71,70

1 an

2009

-20,96% -21,67% -17,71% -14,68%

12,88% 7,61% 10,85% 3,93%

1 an

2009

-19,39% -22,08% -14,92% -42,17%

4,50% 9,33% 25,46% 57,27%

Valeur 10 356,83 20 573,33 2 659,20 218,61

1 an

2009

-22,58% -9,49% -9,23% 4,08%

16,90% 42,99% 50,96% 97,09%

Valeur 1 044,75

1 an

2009

-23,56%

13,53%

au 31/07/2009

Monétaire Taux Eonia Euribor 3 mois Euribor 6 mois Euribor 1 an Fed Funds

0,358 % 0,893 % 1,142 % 1,355 % 0,180 %

1 an -4,023 % -4,075 % -4,014 % -4,011 % -1,910 %

2009 -1,994 % -1,999 % -1,829 % -1,694 % 0,090 %

Obligataire Taux OAT 5 ans USTN 5 ans OAT 10 ans USTN 10 ans OAT 30 ans USTN 30 ans

2,719 % 2,518 % 3,665 % 3,478 % 4,259 % 4,298 %

1 an -1,673 % -0,713 % -0,866 % -0,462 % -0,500 % -0,274 %

2009 -0,004 % 0,966 % 0,225 % 1,264 % 0,536 % 1,630 %

Devises Valeur Euro/Dollar Euro/Yen (100) Euro/Sterling Dollar/Yen

1,418 134,963 0,855 95,195

1 an -9,13 % -19,97 % 8,58 % -11,93 %

2009 1,99 % 7,11 % -11,55 % 5,01 %

Indice du mois Taux de la BCE et EONIA L'EONIA, qui jusqu'alors suivait le taux de refinancement principal, a changé de dynamique depuis le 8 octobre 2008, se situant légèrement en-dessous de la moyenne entre le taux de refinancement et le taux de dépôt marginal. Depuis l'opération à 12 mois du 25 juin 2009, l'EONIA a totalement décroché avec un niveau médian se situant à 0,36 %.

Source : Factset - Calculs : Natixis Asset Management - du 8 octobre 2008 au 13 août 2009

Depuis le 8 octobre 2008, on observe un changement dans le fonctionnement de la politique monétaire. Les opérations de refinancement se font désormais à taux fixe et la BCE octroie toute la liquidité demandée à ce taux. L'objectif est d'être le plus accommodant possible avec les besoins en liquidité des banques. Cela s'est traduit aussi par un allongement progressif des opérations de refinancement (désormais à 3, 6 et 12 mois) avec une diminution des contraintes sur les papiers à apporter pour ces opérations.

Jean-Claude Trichet ne souhaite pas intervenir davantage sur le fonctionnement du marché monétaire qu'il considère être revenu à la "normale" avec un EONIA évoluant entre le taux de refinancement et le taux de dépôt marginal. Cela suggère trois points importants : • Tant qu'il y aura des doutes sur la santé du système bancaire et sa capacité à trouver des liquidités, la BCE interviendra massivement et sur la durée. C'est clairement ce qu'elle indique dans le dernier rapport sur la stabilité financière. La pente de la courbe permet donc des opérations de transformations très profitables aux banques. • De plus, la BCE maintiendra un taux de refinancement très bas, tant que les risques sur l'activité économique resteront significatifs. • L'inflation est faible et restera au-dessous du plafond des 2 % pour un long moment. Le taux de refinancement de la BCE va probablement rester à 1 % jusqu’à mi-2010. L’EONIA restera quant à lui sous ce niveau et l'on peut donc anticiper un taux à 0,5 % pendant encore un moment.

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Questions à...

Focus Produit Natixis Impact Nord-Sud Développement fête ses 25 ans Un concept original…

Sophie Potard Gérante de Natixis Impact Nord-Sud Développement En quoi la crise impacte-t-elle le microcrédit ? L’éclatement de la crise des subprimes aux Etats-Unis à l’été 2007 a déclenché une crise financière et économique historique. L’impact de la sphère financière sur l’économie mondiale et ses répercussions sur la vie de millions d'individus a suscité un regain d’intérêt pour des valeurs dépassant la simple recherche de performance. Plus que jamais, la solidarité se développe et le microcrédit avec elle. Que ce soit dans les pays en voie de développement ou en France, de nombreuses personnes exclues des systèmes bancaires classiques ont ainsi recours à la microfinance, notamment pour créer leurs propres entreprises.

Quelles sont les particularités des titres supranationaux dans l’environnement de marché actuel ? Les titres des supranationales offrent deux avantages majeurs par rapport aux obligations d’Etat, à savoir : un surplus de rendement et une meilleure notation. En effet, alors que certains Etats (comme la Grèce) ont vu leur notation se dégrader, les titres supranationaux conservent leur solidité financière et leur notation AAA grâce au nombre important de pays membres qui les composent. Ainsi, un emprunt à 10 ans de la BEI* (supranationale notée AAA) rapporte aujourd’hui** 30pb de plus qu’une obligation de l’Etat français de même échéance. Rédigé le 11 août 2009

*La BEI ou Banque Européenne d'Investissement qui a été créée en 1958 par le Traité de Rome en tant qu'institution de financement à long terme de l'Union Européenne. **Données au 20/07/2009.

Natixis Impact Nord-Sud Développement concilie depuis 25 ans la performance financière des obligations internationales et un engagement solidaire envers les pays en voie de développement. La SICAV vise à obtenir une performance supérieure à l’indice JP Morgan Government Bond Index Global All Maturity Hedged (calculé en euro et couvert du risque de change) sur une durée de placement recommandée supérieure à deux ans et participe au développement durable au travers de 3 axes d’investissements : • l es institutions supranationales finançant les grands projets d’infrastructures, telles que la Banque Mondiale ou la Banque Européenne de Développement (75 % du portefeuille) ; • l es obligations des pays émergents filtrés via l’indice composite "Gouvernance" de la Banque Mondiale qui analyse 6 critères par pays : le fonctionnement démocratique, la stabilité politique, l’efficacité des pouvoirs publics, la qualité réglementaire, les règles de droit et la lutte contre la corruption. L’opportunité de cette diversification est effectuée lors du Comité "Emergent" mensuel de Natixis Asset Management (0 à 10 % du portefeuille) ; • l es sociétés de microcrédit, permettant aux personnes les plus défavorisées, exclues des circuits financiers classiques, d’accéder au crédit (0 à 10 % du portefeuille avec une exposition historique comprise, en moyenne, entre 4 et 7 %).

… et un processus d’investissement rigoureux Au 30 juin 2009, grâce à son processus d’investissement rigoureux, la SICAV bénéficie d’une notation Lipper Leader(1) dans la catégorie "Performances Régulières" et se positionne dans le 1er quartile(2) de sa catégorie "Global Bond" sur 3 ans. L’équipe de gestion met en œuvre une stratégie d’investissement active utilisant 4 sources de performance : -

l’exposition au risque de taux, le positionnement sur la courbe, la gestion des devises, la diversification opportuniste sur les obligations des pays émergents.

… pour concilier performance et solidarité Natixis Impact Nord-Sud Développement décline une approche solidaire à tous les stades de son processus d’investissement. Un conseil d’administration valide les dimensions financières et éthiques des investissements. Grâce à des partenariats historiques, notamment avec la SIDI(3), Natixis Asset Management a développé un réel savoir-faire dans la sélection des projets de financements. Chaque dossier est étudié et sélectionné lors du Comité Ethique et est validé lors des conseils d’administration de la SICAV. Les censeurs du fonds sont des hommes de terrain avec une connaissance des acteurs et une expérience approfondie des projets solidaires. (1) La notation Lipper Performance Régulière reflète la performance d'un fonds avec un historique de 3 ans, ajustée du risque de court terme et de long terme, par rapport à l'ensemble des fonds de la même catégorie Lipper. Un fonds noté "Leader" signifie qu'il fait partie des 20 % meilleurs de sa catégorie et obtient la notation maximale 5 (les moins bons fonds seront a contrario notés 1).

(2) Classements en quartiles : chaque fonds est classé par quartile parmi un univers de fonds commercialisés en France et appartenant à la même catégorie Lipper. (3) La SIDI (Solidarité Internationale pour le Développement et l'Investissement) a été créée par le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD) en 1983, afin de prolonger et diversifier son action dans le domaine économique. La SIDI est un investisseur solidaire qui propose un appui financier et technique à des "Structures Financières de Proximité" qui offrent des services financiers adaptés (crédit, épargne...) aux petits entrepreneurs et agriculteurs de pays en développement. Son principal objectif est de soutenir des structures qui permettent l'essor d'un véritable tissu économique et social, facteur de développement durable.

6 Septembre 2009

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Alain Tilloy, administrateur de Natixis Impact Nord-Sud Développement

« sociale » me tiennent plus particulièrement à cœur, comme les prêts à des Institutions de MicroFinance (IMF) dans les pays en voie de développement. Ces IMF apportent en effet des financements à des populations n’ayant pas accès au système bancaire « classique » mais souhaitant créer leur propre entreprise afin de s’assurer un revenu. Ces projets de microcrédit sont d’autant plus intéressants que leur taux de défaut est extrêmement faible, alors même que ces populations vivent généralement sous le seuil de pauvreté."

"à sa naissance en 1984, le fonds Natixis Impact Nord-Sud Développement dévoilait une philosophie et un objectif novateurs : participer activement au développement des pays du Sud grâce à l’épargne des pays du Nord. René Lenoir, alors président de la SICAV, était un « "africain" convaincu » et considérait ce fonds comme un vecteur privilégié pour aider l’Afrique. En 1987, la SICAV a ainsi participé au démarrage de la Bourse d’Abidjan, un projet ambitieux et à l’échelle du continent. Si les résultats n’ont pas été à la hauteur des investissements, aucun regret à avoir : ce fut tout de même une belle aventure et un second démarrage est tout ce que l’on peut souhaiter à l’Afrique. Après s’être essentiellement concentrée sur le continent africain, notre zone d’intervention géographique s’est progressivement élargie à l’Amérique du Sud, à l’Asie et, depuis 2007, à l’Europe de l’Est. Un développement qui témoigne de la passion qui anime les hommes et les femmes qui font vivre ce fonds : des administrateurs aux gérants, en passant par les investisseurs, les réseaux de distribution, les ONG et associations..."

Jean-Yves Rouchy, administrateur de Natixis Impact Nord-Sud Développement "Sur le sujet clé de la microfinance, la vie de la SICAV a indéniablement été marquée par plusieurs étapes. À l’origine, nous n’investissions qu’un faible pourcentage d’actifs du portefeuille dans la poche éthique. Puis, le conseil d’administration a accepté de pousser cette proportion jusqu’à 10 %, le maximum autorisé. Au-delà de l’octroi de simples prêts aux Institutions de MicroFinance (IMF), nous avons par la suite autorisé les gérants de la SICAV à investir en capital dans ces organisations qui ont des besoins conséquents en fonds propres. Avec ce nouveau format d’investissement, nous revenons sur le continent africain alors que nous étions plutôt sur l’Amérique du Sud, l’Asie ou encore l’Europe de l’Est ces dernières années. Nous soutenons la création de banques faîtières, c’està-dire des organisations de « 2e rang » qui sont à même de rendre de nombreux services aux IMF : services financiers (centralisation des dépôts, refinancements, interface pour les transferts de fonds des migrants…) et services non-financiers (formation, contrôle…)."

Alka Couet, consultante bénévole à la SIDI (Solidarité Internationale pour le Développement et l’Investissement(3)) "La SIDI fait partie des «censeurs» au Conseil d’Administration de Natixis Impact Nord-Sud Développpement, c’est-à-dire qu’elle veille à la dimension solidaire des projets sélectionnés par la SICAV qui s’est engagée à consacrer jusqu’à 10 % de ses actifs au financement de tels projets. Elle est également force de proposition et attire l’attention du conseil sur des exemples de projets à financer. Ceux qui possèdent une valeur ajoutée

Les dates clés Exemples de partenariat et d’investissement en microcrédit

1984

25 ans d'engagement 1991 SAFRID

1985 SIDI

1996 Banco Solidario

Afrique

2001 AMRET

Amérique du Sud

2007 MICROINVEST

Asie

Europe de l'Est

1984

1992

2005

Création de la SICAV à l'initiative de la CDC

Commercialisation via le Trésor Public

Couverture du risque de change (à 80 %) et nouveau benchmark

1985

1994

Commercialisation par le Crédit du Nord, BNP et les Caisses d'Epargne et de Prévoyance

Passeport européen

Vie de la Sicav

2006 Obtention du Label Finansol

1987 Krach du marché mondial (octobre)

2008

2009 25e anniversaire

Changement de nom : Nord Sud Développement devient Natixis Impact NordSud Développement

1994 1996 1998

Exposition émergents jusqu'à 2 %

Conjoncture internationale

2009

4 % 10 %

1995

2001

2007

Crise argentine

Chute du dollar

Crise des subprimes

1994 Dévaluation du franc CFA

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Septembre 2009

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Actualités Actu Produits Gateway US Equities Fund : création d’une part R hedgée en euro Lancé en le 30 janvier dernier, le fonds Gateway US Equities Fund libellé en dollar vient de se doter d’une part retail hedgée en euro (ISIN : LU0443788418). Investi sur les actions nord-américaines, ce fonds se distingue par une stratégie d’investissement originale.

n Une stratégie originale sur les marchés actions US Sur la base d’un portefeuille d’actions répliquant l’indice S&P 500, la stratégie du fonds combine une gestion active de vente de call sur indice (options d’achat) et la mise en place d’une couverture de portefeuille au moyen d’achat de put sur indice. L’utilisation de ces produits dérivés vise à obtenir une performance lissée dans le temps, tout en protégeant le capital contre les fortes baisses de marchés. Grâce à sa stratégie de couverture, Gateway US Equities Fund présente un profil de risque moindre que les fonds actions traditionnels. Il offre une réponse adaptée aux investisseurs souhaitant se positionner à long terme sur les marchés actions nord-américains, mais hésitant quant au moment à choisir pour entrer sur ces marchés.

n Une gamme complète Cette création de part hedgée en euro a pour objectif de faciliter l’accès à l’expertise historique de Gateway Investment Advisers LLC pour les investisseurs individuels européens, tout en les protégeant contre le risque de change. La gamme Gateway, mise à disposition des investisseurs européens, est aujourd’hui représentée par deux compartiments de la SICAV luxembourgeoise Natixis International Fund I Lux : Gateway US Equities Fund et Gateway Euro Equities Fund, sa réplique investie plus spécifiquement sur les marchés de la zone Euro. > Plus d'informations : www.am.natixis.com rubrique Nos Produits

L'organisation commerciale de Natixis Asset Management Sous la direction de Christophe Point, l’activité commerciale de Natixis Asset Management est organisée en 5 départements qui réunissent une trentaine de chargés d’affaires par profil d’investisseurs : Grands Comptes, Institutionnels, Entreprises, Banques et Institutions Financières et Distribution Externe. Les équipes s’appuient sur une expertise et une connaissance pointues par typologie de clientèle afin de répondre efficacement à leurs différentes problématiques et contraintes de placements, règlementaires ou financières.

Une organisation par profil d’investisseurs • La Direction Grands Comptes •L a Direction Institutionnels se consacre à une clientèle composée de caisses de retraite et de prévoyance, compagnies d’assurance, mutuelles, associations et fondations… •L a Direction Entreprises compte parmi ses clients les grandes sociétés françaises du CAC 40 et du SBF 120, mais également des PME implantées en région. •L a Direction Banques et institutions financières suit plus particulièrement les principaux établissements de crédit et sociétés financières de la Place dans le cadre de leur gestion pour comptes propres, ainsi que l’ensemble des entités de la BPCE, issue de la fusion des organes centraux des Groupes Caisses d’Epargne et Banques Populaires. •L a Direction Distribution Externe intervient quant à elle sur les CGPI, plateformes, banques privées, multigérants… Antoine Tiago, Directeur commercial adjoint, anime parallèlement une équipe spécifique en charge de la relation avec les Consultants, du suivi qualitatif de la relation Client et de l’animation commerciale.

Une offre complète Natixis Asset Management propose une gamme complète de produits et de solutions d’investissement, toutes classes d’actifs confondues. Elle rassemble l’ensemble des fonds ouverts de Natixis Asset Management, ainsi qu’un accès privilégié aux expertises d’un Groupe multiboutique : • en France : avec Natixis Multimanager, sa filiale spécialisée en multigestion, et en partenariat avec Dorval Finance, l’expert de la gestion flexible à vocation patrimoniale ; • à l’international : avec le savoir-faire spécifique des autres sociétés de gestion du Groupe, notamment aux Etats-Unis (Loomis Sayles & Co, L.P. ; Gateway Investment Advisers, L.L.C...) et en Asie (Absolute Asia Asset Management Ltd). Natixis Asset Management propose également des OPCVM et mandats de gestion dédiés.

> Tous vos Contacts sur la page ci-contre

8 Septembre 2009

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Contacts Christophe Point Directeur Commercial christophe.point@am.natixis.com

Pour joindre directement vos interlocuteurs n Par téléphone : composer le 01 78 40 suivi des 4 chiffres entre parenthèses n Par mail : sur le modèle prenom.nom@am.natixis.com

01 78 40 80 70

Antoine Tiago

Directeur Commercial Adjoint

(81 68)

Céline Ferrand

Responsable Relations Consultants

(83 40)

Direction Institutionnels Florent Delorme

Chargés d'affaires

Dominique Bourgeois Anne Breil Anne-Laure Lenormand Bertrand Quiminal Jean-Pierre Snel

(83 36) (83 37) (88 41) (80 92) (83 27)

Assistantes

Josiane Bizien Marie-France Bonnin

(80 93) (83 35)

Chargés d'affaires

Sylvie Barbier de Chalais Lionel Allouche Julien Scellier

(83 10) (32 84) (83 99)

Assistante

Touria Neau

(83 98)

Directeur (83 39)

Direction Grands Comptes Roland Monclar

Directeur (83 97)

Direction Banques et Institutions Financières Philippe Le Mée

Directeur (83 12)

Chargées d'affaires Catherine Morvan Angélie Reynier Sophie Torikian

(83 13) (85 05) (38 92)

Assistante

Tounsia Sebaa

(83 15)

Chargés d'affaires

Nathalie Corrao Philippe Guéret Hector Henriques Alain Lançon Romualda Czapka

(83 58) (37 29) (37 34) (80 94) (39 38)

Direction Entreprises Thomas Benoist

Directeur (37 71) Assistante

Direction Distribution Externe Stefan de Quelen

Directeur (83 30)

Distributeurs Responsable Cédric Michel Chargés d'affaires Fabien Ize Mehdi Rachedi Geoffrey Repellin

Multigérants et Banques Privées (85 79) (86 34) (83 55) (83 24)

Assistante

Chargés d'affaires Roxane St-Martin (39 54) Philippe Secnazi (32 85) Fabienne Vallet (83 51)

Sandrine Spieler

(83 28)

Contacts Service Clients Contacts Clientèles directes de Natixis Asset Management Par téléphone : 01 78 40 83 72 - 01 78 40 32 81 - 01 78 40 86 21 Par mail : nam-service-clients@am.natixis.com

Contacts Clientèles Distribution Externe Par téléphone : 01 78 40 84 00 Par mail : serviceclientsdistribution@am.natixis.com

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ENGAGÉ.

Natixis Impact Nord-Sud Développement

25 ans d’engagement pour concilier solidarité et performance* nvestissez dans un fonds solidaire qui s’appuie sur 25 ans • Id’expérience, notamment dans le financement de programmes de microcrédit

du potentiel de performance d’obligations supranationales • Pourofitez de titres de pays émergents sélectionnés grâce à une gestion active

des projets générateurs de développement • Séconomique outenez concrètement et social

*Document non contractuel. Natixis Impact Nord-Sud Développement est une SICAV de classification « Obligations et autres titres de créances internationaux » agréée par l’AMF. Elle ne garantit ni le capital, ni la performance. Le prospectus simplifié de la SICAV doit être remis au souscripteur préalablement à la souscription. Il est disponible auprès de Natixis Asset Management ou sur www.am.natixis.com Natixis Asset Management - Agrément AMF n° GP 90-009 - RCS Paris 329 450 738


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