Perspectives spécial Climate Change

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perspectives numéro spécial CHANGEMENT CLIMATIQUE L’ENGAGEMENT DE NATIXIS ASSET MANAGEMENT Décryptage

Les impacts économiques et financiers

Expertise

Le Comité Scientifique Climate Change

REPÈRES

Les opportunités d’investissement

INVESTIR RESPONSABLE IMPACT FUNDS CLIMATE CHANGE

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Changement climatique et stratégie d'investissement Décryptage

Les impacts économiques et financiers 4 5 6 7

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Quels impacts économiques ? Quels enjeux financiers ? Quel rôle pour les gérants ? Quels impacts pour la gestion actions ?

Expertise

Le Comité Scientifique Climate Change

10 Repères

Les opportunités d’investissement

14 Investir responsable

Impact Funds Climate Change

16 Focus

Ils ont fait le choix d'une gestion responsable

Responsable de la publication : F. Lenoir Comité de rédaction spécial : C. Basselier, M. Gravier, C. Joly, S. Senellart, Ph. Waechter, Ph. Zaouati Coordination-Rédaction : A. Boisaubert Conception graphique : F. Dupertuys Ont aussi contribué à ce numéro : N. Clémot, P. Galopin, J. Rivalière, M-L Rouy, N. Tihdaini

Natixis Asset Management 21, quai d’Austerlitz - 75634 Paris cedex 13 Tél. +33 1 78 40 80 00 Société anonyme au capital de 50 434 604,76 e Agréée en qualité de Société de Gestion de Portefeuille sous le numéro GP 90-009 en date du 22 mai 1990 Immatriculée au RCS de Paris sous le numéro 329 450 738 www.am.natixis.com

Natixis Multimanager 21, quai d'Austerlitz - 75634 Paris cedex 13 Tél. +33 1 78 40 32 00 Agréée en qualité de Société de Gestion de Portefeuille sous le numéro GP 01-054 en date du 21 décembre 2001 Société par actions simplifiée au capital de 7 536 452 e 438 284 192 RCS Paris www.multimanager.natixis.com

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Photo de couverture : «The Cor Building» conception Oppenheim office, finalisation 2011, Miami, Etats-Unis.

Document exclusivement destiné aux clients professionnels, réalisé par la Direction de la Communication de Natixis Asset Management - Direction du Développement - Décembre 2009

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Editorial Changement climatique Natixis Asset Management s’engage Jadis réservée aux scientifiques, la question du changement climatique et de ses conséquences sur la planète s’invite aujourd’hui dans les débats politiques et économiques. En tant qu’acteur majeur de la gestion d’actifs et pionnier de l’investissement responsable en France depuis plus de 25 ans, réfléchir aux conséquences financières du changement climatique nous a semblé indispensable pour accompagner durablement nos clients. Cette réflexion s’inscrit en totale cohérence avec notre volonté de développer une gestion performante et responsable. Quels impacts peut avoir le changement climatique sur la sphère économique et financière ? Comment intégrer ces enjeux dans une stratégie d’investissement de long terme ? Autant de questions qui exigent des réponses pertinentes et réfléchies. Le sujet du changement climatique et de ses impacts est vaste et complexe. Pour mieux appréhender les enjeux et les solutions, nous nous sommes entourés de personnalités reconnues du monde scientifique. Voilà plus d’un an, nous avons fait appel à Carlos Joly, homme engagé et expert renommé pour son action en faveur de l’investissement responsable, auquel sont venus se joindre sept scientifiques aux profils variés. Nous avons ainsi constitué le Comité Scientifique Climate Change qui apporte à nos équipes de gestion un éclairage sur les enjeux du changement climatique. Aujourd’hui, forts de nos convictions, nous lançons Impact Funds Climate Change, un fonds thématique dédié au changement climatique qui s’appuie sur l’expertise en gestion actions de Natixis Asset Management.

Pascal Voisin, Directeur Général de Natixis Asset Management

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Décryptage

Changement climatique et stratégie d'investissement

Quels impacts économiques ? La problématique du climat alimente les inquiétudes, la réflexion et les incitations au changement. Il est aujourd'hui nécessaire de fixer de nouvelles normes pour déjouer les scénarii les plus pessimistes sur l’avenir de la planète.

n Le cadre du débat Le changement climatique indique une nouvelle référence du climat pour l’ensemble du globe. Les conditions climatiques ne seront plus les mêmes dans les 50, 100 ou 200 prochaines années. Un scénario de référence limite la hausse de la température moyenne du globe sur une année à 2°C par rapport à la période préindustrielle. Actuellement, cet écart de température est de 0,8°C et s’accroît d’environ 0,2°C par décennie. Le risque est donc de dépasser le seuil de 2°C, ce qui entraînerait des répercussions graves et irréversibles pour la planète. Le réchauffement climatique, dû à l’accumulation d’émissions de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère, est la conséquence de l’action de l’Homme. Et même si les émissions sont localisées, l’impact de l’accumulation de carbone est global. De plus, cette accumulation s’inscrit dans le temps et affectera les populations dans 10, 20, 50, 100 ans ou plus. Cette double dimension, à la fois globale et durable, oblige à des choix politiques forts.

n Les enjeux économiques

Philippe Waechter Directeur de la Recherche Economique de Natixis Asset Management

"Si rien n’est fait, alors l’impact de ces bouleversements sera dramatique sur la dynamique de l’économie globale."

L’accumulation de GES perturbe profondément la dynamique du climat (hausse des températures, fonte des glaciers, inondations…). Si rien n’est fait, alors l’impact de ces bouleversements sera dramatique sur la dynamique de l’économie globale. Certaines productions seront affectées directement comme l’agriculture, la pêche, l’énergie ou encore le tourisme. Plus généralement, les conditions de production de l’ensemble des secteurs d’activité seront bousculées. Ainsi la construction devrat-elle repenser ses solutions pour maintenir le bien-être et économiser l’énergie. Le secteur de l’assurance sera également touché par la multiplication de catastrophes climatiques. Les effets ne seront pas homogènes selon les régions du monde, provoquant d’importants

mouvements migratoires. Ils s’accentueront aussi du fait de la hausse de la température. Certaines conséquences deviendront alors plus prégnantes. Ce sera notamment le cas de la biodiversité, affectée par la température mais aussi par l’acidification de l’eau de mer. La traduction de ces facteurs dans des modèles représentatifs de l’économie globale indique généralement un repli durable et de grande ampleur du PIB mondial.

n Quelles incitations pour quelles ambitions ?

Selon le rapport Stern*, il n’y a pas de fatalité. Une action immédiate et vigoureuse pourrait contenir la hausse de la température dans la limite de 2°C et permettrait une réduction des GES de l’ordre de 50 à 85 % par rapport aux niveaux émis en 2000. Nicholas Stern évoque un coût compris entre 1 et 2 % du PIB mondial par an si l’on agit dès maintenant. Tout retard sera plus coûteux. Il y a bien un changement de modèle de référence. La réduction des émissions s’opèrera par la mise en œuvre de stratégies volontaristes qui, en ciblant l’efficience énergétique, incitera au développement de nouvelles activités. Ces politiques d’adaptation sont inscrites dans les différents plans de relance, tant aux EtatsUnis qu’en Chine, mais aussi en France. L’inflexion des comportements face à l’énergie passera par des incitations. La taxe carbone doit en réduire la consommation et modifier les arbitrages entre différentes énergies. Le marché du carbone a besoin de règles de fonctionnement claires : un plafond d’émission de GES, des échanges de droit à émettre et un prix unique de la tonne de carbone. Ces règles doivent contraindre les comportements et favoriser une réduction durable des émissions de GES. Un enjeu incontournable auquel nous devrons tous faire face.

* Le rapport Stern est un compte rendu sur l’effet du changement climatique et du réchauffement global sur la planète rédigé par l’économiste Nicholas Stern pour le gouvernement du Royaume-Uni en 2006.

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Quels enjeux financiers ? La problématique du changement climatique et ses conséquences soulève des questions essentielles tant sur le plan environnemental, qu’économique et financier. L’investisseur doit donc intégrer dès à présent ces impacts dans sa stratégie d’investissement de long terme, mais aussi dans son allocation d’actifs à court ou moyen terme.

n Un enjeu majeur Les experts estiment le seuil de tolérance d’absorption de C02(e)* à 500 ppm**. Or, cette limite pourrait être atteinte dès 2040 si les émissions de gaz à effet de serre (GES) ne sont pas réduites d’au moins 50 % par rapport aux niveaux émis en 2000. C'est tout l’enjeu : les gouvernements doivent non seulement fixer un objectif de réduction des GES mais également décider de mesures à prendre pour y parvenir. Il est nécessaire qu’ils se mettent également d’accord sur la répartition des flux d’émission entre les différents pays. Or, tous les pays ne sont pas au même niveau.

n Les solutions en débat Une solution pourrait consister à demander aux pays industrialisés de réduire immédiatement leurs émissions de 5 % par an et de ne réclamer cette mesure aux pays en voie de développement qu'à partir de 2025. Ceci leur permettrait de poursuivre leur industrialisation. Se pose aussi la question des modalités de cession des "droits à polluer". Il s’agit ici de déterminer le prix de la tonne de carbone (probablement autour de 30 dollars) et d’organiser en conséquence les transferts de capitaux et de technologies en faveur des pays émergents.

n Des changements à intégrer dans les investissements

Même si le sommet de Copenhague n’a pas abouti des solutions immédiates, les investisseurs ont tout intérêt à prendre en compte dès à présent les impacts du changement climatique dans leur stratégie d’investissement.

Aujourd’hui, accroître l’exposition aux entreprises qui font des efforts pour réduire leurs émissions de C02 ou investir dans les énergies alternatives n’est pas suffisant. Pour investir efficacement, il est nécessaire de privilégier une approche globale et de long terme combinant deux dimensions : • La dimension géographique qui intègre les différences de comportement entre les pays développés et les pays émergents. Les Européens consacrent généralement un très faible pourcentage de leur portefeuille aux pays émergents. Or, ces pays réalisent déjà 30 % du PNB mondial et ils bénéficieront demain d’un transfert massif de ressources avec, par exemple, les ventes de droits à polluer ; • et la dimension multisectorielle comprenant l’ensemble des secteurs qui tireront avantage des impacts de ce changement majeur. Les énergies de substitution et les solutions pour accroître l’efficacité énergétique en matière de production, de transport, de bâtiments "verts" ou de gestion de la distribution vont profiter, en premier lieu, des montants colossaux consacrés à la réduction des GES. Mais, les secteurs qui vont devoir s’adapter aux conséquences des catastrophes naturelles sont tout autant concernés. Le secteur de la construction sera, par exemple, particulièrement impacté (renforcement des digues et ponts, expansion des canaux...) tout comme celui de l’assurance (couverture contre les événements climatiques extrêmes, développement de systèmes d’alerte, actions de sensibilisation...). Enfin, les gouvernements vont encourager les mesures contribuant à une gestion durable des ressources naturelles (eau, sols, forêts...) ce qui influera, notamment, sur les secteurs spécialisés dans la gestion des services d’eau. A la fois mondiale, multisectorielle et de long terme, la problématique du changement climatique satisfait à tous les critères pour être

Carlos Joly Président du Comité Scientifique Climate Change de Natixis Asset Management

"Une solution pourrait consister à demander aux pays industrialisés de réduire immédiatement leurs émissions de 5 % par an."

considérée comme un thème d’investissement à part entière. Il est donc nécessaire de l’intégrer dans la définition de l’allocation d’actifs de son portefeuille ainsi que dans la sélection de titres, car cette démarche est source de potentiel de performance pour ses investissements sur le moyen et le long terme.

* C02(e) = émissions de gaz de type C02 ou équivalent. ** ppm (partie par million) : nombre de molécules de CO2 par million de molécules d'air sec.

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Décryptage

Changement climatique et stratégie d'investissement

Quel rôle pour les gérants ? Nous connaissons tous le constat : le climat de notre planète change à un rythme que nous ne maîtrisons plus et ce réchauffement climatique affectera de façon significative, non seulement l’écosystème dans lequel nous vivons, mais certainement aussi notre façon de vivre, notre modèle économique, notre rythme ou tout au moins notre chemin de croissance. À l’heure où les hommes prennent conscience que le temps de la réponse et de l’action doit prendre le relais de celui du constat, il est naturel pour les gérants d’actifs financiers que nous sommes, de se demander ce que nous pouvons faire concrètement pour favoriser la recherche de solutions, pour drainer les financements vers la recherche, vers les secteurs industriels stratégiques, pour accompagner à long terme les entreprises les plus vertueuses et les plus innovantes. Pour autant, face à un enjeu qui dépasse largement la seule sphère financière, on pourrait légitimement s’interroger : la

Philippe zaouati Directeur du Développement de Natixis Asset Management

"Nous devons aborder ces questions climatiques avec une grande humilité."

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gestion d’actifs n’est-elle pas très éloignée du sujet et assez peu armée pour apporter une réponse à ce défi ? N’est-il pas trop tôt pour que ce bouleversement fasse sentir ses effets sur des marchés financiers qui se focalisent souvent, nous le savons, sur des horizons beaucoup plus courts ? En tant que professionnels de la gestion, nous sommes convaincus d'avoir un rôle essentiel à jouer, un devoir d’anticipation et de responsabilité. Ce rôle, nous l’exercerons avant toute chose en accompagnant, voire quelquefois en devançant et en aidant à se former, les convictions des investisseurs. Comment jouer cette nouvelle partition ? Pour être efficace, profonde et pérenne, cette démarche doit, nous semble-t-il, s’appuyer sur trois idées simples que nous pouvons résumer en trois mots : responsabilité, humilité et expertise.

publics, tant au niveau national que mondial, sont aussi des catalyseurs puissants qu’il est nécessaire de comprendre. Mais ils mettent en jeu des équilibres géopolitiques mouvants, souvent difficiles à appréhender. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de faire appel à un Comité Scientifique Climate Change pour nous guider dans nos choix de thèmes d’investissement, pour nous éclairer sur les dernières réflexions scientifiques, pour nous aider à comprendre les forces géopolitiques à l’œuvre et enfin pour identifier, avec nos gérants, les solutions les plus pertinentes et les plus porteuses. Ce Comité Scientifique est composé de climatologues, d’économistes, de personnalités françaises et européennes venant tant du monde universitaire que de celui des ONG et de l’entreprise. Nous attendons beaucoup des échanges d’idées entre ces experts et nos gérants.

n Responsabilité

n Expertise

Il s’agit d’abord incontestablement d’une démarche responsable. Les portefeuilles que nous gérons, les fonds d’investissement que nous construisons autour de la thématique du développement durable doivent être des outils au service de la recherche de solutions au réchauffement climatique. En aucun cas, il ne peut s’agir de profiter cyniquement des déséquilibres que cette crise climatique pourrait créer, ou pire encore, de les accentuer. Nous devons construire une approche respectueuse et durable qui s’inscrive fondamentalement dans le concept plus global de l’investissement responsable.

Nous sommes aussi convaincus que notre expertise de gérant d’actifs doit nous permettre de « lire » efficacement cette thématique, tout comme notre connaissance intime des entreprises et des secteurs économiques et notre méthodologie éprouvée en termes d’analyse financière et extra financière. Nous sommes entrés dans le temps de l’action, et c’est désormais au monde économique et aux entreprises de fournir des solutions. Nous pensons être bien placés pour détecter celles qui seront non seulement techniquement les plus adaptées, mais aussi celles qui seront économiquement viables. C’est en effet la combinaison de ces deux éléments qui sera déterminante pour le succès à long terme de ces solutions.

n Humilité Nous devons ensuite aborder ces questions climatiques avec une grande humilité. Les phénomènes à l’œuvre sont trop vastes, trop complexes et leur connaissance évolue trop rapidement pour que nous prétendions y faire face sans l’appui de véritables experts. De même, les réponses réglementaires et les initiatives des pouvoirs

Désormais, c’est donc cette expertise de gérant responsable, enrichie de ces nouvelles grilles de lecture éclairées par les réflexions des experts de notre Comité Scientifique Climate Change, que nous souhaitons apporter à nos clients investisseurs.

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Quels impacts pour la gestion actions ? Le changement climatique investit aujourd’hui la scène politique et économique. Ses répercussions prendront de l’ampleur dans les prochaines années et ne pourront plus être ignorées par les marchés actions.

n Entre risque et

opportunités, les conditions d’un changement économique

Deux forces s’opposent pour les marchés actions : à long terme, le changement climatique détruit de la valeur et n’est pas favorable aux actifs risqués, tandis qu’à court et moyen terme, les pouvoirs publics, économiques ainsi que l’opinion se mettent en marche pour enrayer le phénomène. Les gouvernements jouent leur rôle d’inflexion des comportements. Ils combattent les causes du changement climatique par la réglementation et favorisent les solutions, notamment dans le cadre des plans de relance. Que l’on croie ou non au succès de la lutte contre le réchauffement climatique, celle-ci est engagée. Sa dynamique crée les conditions d’un changement exploitable pour une gestion active.

n A la recherche de

"l’inefficience climatique"

Dans ce contexte, investir en actions dans les entreprises qui apportent des solutions au changement climatique, apparaît non seulement comme positif, mais également comme économiquement rationnel. Cette intuition est confortée par l’analyse des valorisations : en dehors de quelques secteurs et acteurs « évidents » (l’éolien, les énergies renouvelables…), le marché ne discrimine pas encore positivement les entreprises répondant, dans leur activité, aux enjeux du changement climatique. Ces sociétés bénéficient pourtant d’un avantage concurrentiel qui devrait se valoriser à long terme. Au-delà de l’aspect conjoncturel, cette inefficience des marchés a une cause plus profonde : le changement climatique est complexe, non linéaire et la perception de ses conséquences est difficile à intégrer pour la plupart des acteurs du marché. Dès lors, pour mieux appréhender ce changement, il est nécessaire de se doter d’une expertise externe qui soit à la fois scientifique, technologique et réglementaire. Celle-ci est la matière première pour une gestion active et prospective, capable d’identifier et d’exploiter les inefficiences dans tous les secteurs et zones géographiques concernés.

n Une nouvelle grille de lecture

Les trois grandes stratégies de réponse au changement climatique sont ainsi répertoriées en thèmes correspondant à des secteurs et des valeurs. • La première stratégie est liée à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre : privilégier les sources d’énergies plus propres et améliorer l’efficacité énergétique. à titre d’exemple, FPL Group est un opérateur d’électricité américain, dont près de 40 % de la production génère peu ou pas d’émissions. Plus encore, la société est intégrée verticalement et cherche à réduire les pics de consommation, en innovant à la fois technologiquement et dans la relation avec ses clients. L’efficacité de la chaîne de génération et de distribution d’électricité est d’ailleurs un enjeu majeur, sur lequel le groupe ABB, par exemple, est très présent. On estime qu’une amélioration de 5 % de l’efficacité de la filière énergétique aux Etats-Unis aurait un impact similaire, en termes d’émissions, à la disparition de plusieurs dizaines de millions de voitures. • La seconde stratégie traite des conséquences : il faut s’adapter à un climat altéré. Un exemple : la nécessité de construire des infrastructures résistantes est reconnue et massivement relayée dans les plans de relance. Les matériaux de construction constituent une réponse clé à cette problématique à condition que leurs pratiques soient durables, telles celles de l’aciériste coréen Posco. • La troisième stratégie concerne les solutions pour une gestion durable des ressources naturelles : l’eau, le contrôle de la pollution (emballages et déchets), mais aussi les forêts et les terres agricoles. Sur ce dernier volet, le norvégien Yara, spécialiste des engrais, apporte une réponse aux enjeux alimentaires de la désertification avec un impact maîtrisé sur l’environnement par rapport à d’autres méthodes d’augmentation des rendements agricoles. Aujourd’hui, la dynamique de réponse aux enjeux du changement climatique se met en place dans le monde entier. Cette dynamique crée les conditions d’une thématique d’investissement qui combine potentiel de performance à long terme et démarche responsable. Le changement climatique offre donc d'importantes opportunités d’investissement à intégrer dans une perspective d’épargne de long terme.

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Maurice Gravier Directeur Produits et Innovation Gestion Actions de Natixis Asset Management

"Aujourd’hui, la dynamique de réponse aux enjeux du changement climatique se met en place dans le monde entier."

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Expertise

Changement climatique et stratégie d'investissement

Comité Scientifique Climate Change : des experts reconnus

Pour mieux appréhender les enjeux et les solutions au changement climatique, Natixis Asset Management a constitué le Comité Scientifique Climate Change rassemblant des experts reconnus. Présidé par Carlos Joly, un des initiateurs des Principes pour l’Investissement Responsable des Nations-Unies, ce comité se réunit 2 fois par an. Le Comité Scientifique Climate Change de Natixis Asset Management assume 3 missions :

1. Eclairer les membres du Comité Exécutif de Natixis Asset Management et les gestionnaires de portefeuille sur le changement climatique et ses impacts

Les membres synthétisent les recherches sur le changement climatique au niveau mondial et aident les équipes de Natixis Asset Management dans l’analyse des conséquences du changement climatique sur les différents secteurs d’activité, pays ou régions. Ils identifient les nouveaux développements technologiques pouvant contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à l’adaptation aux conséquences inévitables du changement climatique.

2. Emettre des avis sur la pertinence des

valeurs sur lesquelles le portefeuille est investi

Les membres évaluent la pertinence des choix d’investissement au regard des thématiques identifiées. Ils alertent les membres du Comité Exécutif et les gestionnaires de portefeuille de Natixis Asset Management de la/les valeur(s) qui s’écarteraient de la philosophie d’investissement. Néanmoins, les décisions d’investissement restent du ressort unique de l’équipe de gestion.

3. Assurer un rôle d’information Les membres rédigent des « position papers » sur les sujets à débat (nucléaire, biocarburants...) et contribuent aux restitutions des travaux de recherche via des interventions lors des Comités Scientifiques ou dans le cadre d’événements spécifiques.

Le 1er Comité Climate Change Introduit par Pascal Voisin, Directeur Général de Natixis Asset Management, le premier Comité Scientifique Climate Change s’est tenu le 24 novembre dernier. Il a rassemblé les 7 experts du Comité sous la présiCarlos Joly, Président du Comité dence de Carlos Joly(1) le temps d’une journée placée sous le signe des échanges. 4 experts internes à Natixis Asset Management se sont également joints aux débats : Suzanne Senellart et Clotilde Basselier, gérantes du fonds Impact Funds Climate Change, Maurice Gravier, Directeur Produits et Innovation au sein de la Gestion Actions, Philippe Zaouati, Directeur du Développement et Dominique Sabassier, Directeur général délégué en charge des Gestions. Les membres du Comité Scientifique, fortement impliqués dans les discussions, se sont montrés particulièrement pragmatiques, réaffirmant ainsi leur volonté d’éclairer de manière efficace les équipes de Natixis Asset Management sur leurs domaines de compétences respectifs : déchets, catastrophes naturelles, maîtrise de l’énergie, habitat et construction, foresterie et agroforesterie…

Clotilde Basselier et Suzanne Senellart, gérantes du fonds Impact Funds Climate Change

etrouvez le détail de leurs échanges dans la Newsletter R du 1er Comité Scientifique à paraître dans la rubrique Publications sur : www.am.natixis.com/climatechange (1) Carlos Joly, Président du Comité Scientifique Climate Change, est un spécialiste de l'ISR. Co-fondateur de l’UNEP-FI, il a notamment coprésidé le groupe de travail qui a rédigé les Principes pour l'investissement responsable (PRI) de l’ONU.

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Des domaines d'expertises complémentaires Maîtrise de l’énergie

Président du Comité Carlos Joly, président du Comité Scientifique Climate Change. Co-fondateur et 1er président de l’UNEPFI*, co-président du groupe des experts qui a rédigé les PRI (Principes pour l’Investissement Responsable) de l’ONU. A été investisseur et fondateur de MiljøInvest AS qui a développé une gamme de fonds ISR. Est à l’origine du fonds Environnement de Storebrand où il était vice-Président exécutif des investissements en Norvège.

Adaptation au changement climatique Richard Klein, chercheur à l’Institut de l’Environnement de Stockholm où il coordonne la recherche des politiques sur le changement climatique entre 7 centres de recherche. Spécialisé depuis plus de 15 ans sur les aspects méthodologiques du risque climatique, d’évaluation de la vulnérabilité et des processus d’adaptation climatique dans la société. Se concentre aujourd’hui sur l’intégration de la problématique climatique dans la politique de développement.

Déchets, catastrophes naturelles Yves Le Bars est actuellement président du GRET (Groupe de Recherche et d’Echanges Technologiques), la plus importante ONG laïque de solidarité internationale. Il achève un mandat de vice-président de l’Association française de prévention des catastrophes naturelles. Administrateur de l’IHEST (Institut des Hautes Etudes pour la Science et la Technologie). Domaines d’expertises : relations entre la recherche, l’innovation et la société, et particulièrement les enjeux liés au développement durable.

Habitat et construction verte Blaise Desbordes, directeur du service développement durable au sein de la Direction Stratégies, Finances et Développement Durable de la Caisse des Dépôts et Consignations. Spécialisé en politiques de développement durable publiques ou d’entreprises, il participe à plusieurs groupes de travail, notamment au sein de l’UNEP-FI*.

Pierre Radanne, président de l’association 4D (Dossiers et Débats pour le Développement Durable) et fondateur de la société « Futur Facteur 4 » qui rassemble des activités de conseil, d’étude, de formation et de communication concernant la maîtrise de l’énergie, la lutte contre le changement climatique et le développement durable. A été président de l’ADEME (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) de 1998 à 2003.

Certification, transport maritime Miklos Konkoly-Thege, actuellement membre des conseils d’administration de plusieurs sociétés de transports maritimes ainsi que d’une société de certification (Moody International). Ancien directeur de Det Norske Veritas, le plus important bureau de certification mondiale. Ses domaines d’expertises : l’industrie du transport maritime et de la certification, tant au niveau sectoriel que sur les aspects financiers et de contrôle des risques.

Foresterie et agroforesterie Anne Gouyon, associée fondatrice de BeCitizen. Experte en foresterie et agroforesterie. A fondé et été directrice d’Idé-Force, société de conseil spécialisée sur l’évaluation de l’impact socioéconomique et environnemental de projets de développement rural et de cultures de plantations auprès de diverses institutions internationales, ONG et sociétés privées.

Impacts socio-économiques du changement climatique Stéphane Hallegatte, chercheur en économie de l’environnement et en science du climat à l’Ecole Nationale de la Météorologie, à Météo-France et au CIRED (Centre International de Recherche sur l’Environnement et le Développement). A également participé au GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) en 2007. * UNEP-FI, United Nations Environment Programme-Finance Initiative.

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Repères

Changement climatique et stratégie d'investissement

Une approche à 360°

De l’analyse thématique aux opportunités d’investissement Le changement climatique est une problématique globale qui appelle une réponse globale. Natixis Asset Management a donc choisi d’organiser son approche autour de 3 thématiques clés : > La réduction des émissions de gaz à effet de serre > L’adaptation aux conséquences du changement climatique > Une meilleure gestion des ressources naturelles Ces macro-thèmes sont eux-mêmes déclinés en 10 sous-thématiques afin d’appréhender la problématique du réchauffement climatique avec le plus de précision possible.

Réduction des émissions de gaz à effet de serre n Efficience énergétique des transports L’ENJEU Développer les modes de transport de masse les moins polluants et rechercher des solutions innovantes et durables pour le transport individuel.

LES OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT La lutte contre les émissions de CO2 dans le secteur des transports, appuyée par une réglementation de plus en plus stricte et des plans de relance ambitieux, donne naissance à de nombreuses opportunités d’investissement.

Transport ferroviaire Ce secteur bénéficie de tendances porteuses à long terme : urbanisation croissante des pays en voie de développement et lutte contre le réchauffement climatique à l’échelle mondiale • fabricants de matériel roulant, constructeurs d’infrastructures ferroviaires et producteurs d’acier • sociétés produisant les équipements de signalisation ferroviaire • fournisseurs de systèmes et de services pour l’industrie ferroviaire • opérateurs de transport ferroviaire.

Transport automobile Les sources d’amélioration de l’efficacité énergétique dans le secteur automobile sont multiples, en provenance des technologies existantes (moteurs à combustion) ou de technologies nouvelles (moteurs électriques) : • constructeurs automobiles, leaders dans la production de véhicules hybrides ou électriques • fabricants de batteries (technologie Lithium-ion) • équipementiers automobiles • fabricants de pneus (pneus "verts") • producteurs de matières premières et de matériaux allégés.

n Efficience énergétique des bâtiments L’ENJEU Réduire la consommation énergétique des bâtiments, via la rénovation du stock vieillissant dans les pays développés. Accompagner l’urbanisation des pays en voie de développement avec des constructions éco-efficientes.

LES OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT Dans les pays développés, la réduction de la consommation énergétique des immeubles existants constitue le plus sûr moyen d’agir sur les émissions de gaz à effet de serre. Dans les pays en voie de développement, qui connaissent une phase accélérée d’urbanisation, le défi consiste à adopter d’emblée des solutions de construction écoefficientes. C’est le cas notamment de la Chine où près de 2 milliards de mètres carrés nouveaux seront construits chaque année jusqu’en 2020*.

Selon le WBCSD, le marché mondial des bâtiments "verts" représente 950 à 1 000 milliards de dollars**. 2 principaux catalyseurs vont alimenter la croissance des secteurs liés à la construction éco-efficiente : l’évolution de la réglementation et les plans de relance conjoncturels mis en place par les Etats en réponse à la crise financière. De nombreux secteurs de l’économie sont potentiellement concernés par cette thématique : • solutions d’isolation • matériaux de construction propres • recours aux énergies alternatives.

* Source : « Le marché du BTP en Chine » édité par UBIFRANCE en 2008. ** Source : World Business Council for Sustainable Development (WBCSD), rapport sur la performance énergétique des bâtiments, avril 2007.

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n Modernisation des installations électriques L’ENJEU Améliorer la conservation énergétique des centrales et réseaux électriques pour optimiser la production et la distribution d’énergie et réduire ainsi les émissions de gaz à effet de serre.

LES OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT La modernisation des installations électriques concerne l’ensemble de la chaîne de valeur de l’énergie : de la production à la distribution, en passant par le transport et l’équipement basse ou haute tension des utilisateurs.

Sociétés proposant des infrastructures de production d’énergies innovantes : • turbines à cycle combiné, • turbines hydrauliques répondant aux nouveaux standards d’efficacité, • technologies de capture et stockage de CO2... Fabricants d’équipements modernes de centrales électriques permettant d’accroître la capacité de production, l’efficacité et la sécurité de l’installation. Sociétés proposant des infrastructures de transport d’énergie éco-efficientes : • lignes de transport d’électricité de très haute, haute et moyenne tension pour intégrer le développement des énergies propres, • technologies innovantes permettant de réduire les déperditions d’énergie au cours du transport, • technologies innovantes de pilotage des consommations en pics de production. équipementiers électriques : • basse tension en équipement des bâtiments : thermostats d’ambiance programmable, gestionnaires d’énergie, interrupteurs automatiques, temporisation de la durée d’éclairage, réglage du seuil de luminosité, domotique... • moyenne ou haute tension pour la distribution d’énergie à grande échelle dans les villes ou pour les industriels : câbles haute tension, réseaux de transmission et de distribution d’électricité...

n Energies de substitution L’ENJEU Favoriser les énergies fossiles les moins polluantes et développer les énergies alternatives pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

LES OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT L’évolution du mix énergétique vers le recours aux énergies les moins polluantes, telles que le gaz naturel ou les énergies alternatives, ouvre un large spectre d’opportunités d’investissement.

Activités liées au développement du gaz naturel : services publics de distribution d’électricité et de gaz, fournisseurs de gaz naturel, sociétés de transport maritime de gaz naturel liquéfié. Sociétés produisant des énergies alternatives ou proposant des technologies innovantes en la matière : • énergie nucléaire (filières durables de production d’énergie nucléaire, extraction de minerais d’uranium...), • éolien, • énergie solaire (photovoltaïque, thermique...), • énergie de l’eau (houle, énergie cinétique, marémotrice, océanothermie…), • géothermie (énergie des sols, de surface ou profonde), • biomasse (biogaz, bois, nouvelle génération de biocarburants…).

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Repères

Changement climatique et stratégie d'investissement

Adaptation aux conséquences du changement climatique n L’évolution du comportement des consommateurs L’ENJEU Favoriser les secteurs d’activité répondant aux nouveaux besoins du consommateur-citoyen face au changement climatique. Inciter les populations à intégrer une dimension durable dans leur consommation et leur mode de vie.

LES OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT La consommation responsable s’intègre progressivement dans le comportement des consommateurs. Les perspectives sont considérables : ces offres plus respectueuses des personnes et de la planète bénéficient d’une croissance nettement supérieure à celle de leur marché de référence.

Diverses activités se développent pour permettre aux consommateurs de réduire leurs impacts environnementaux : Fournisseurs de produits ou services facilitant la communication sans déplacement lourd ou impression de documents Plateformes d’achat de produits ou services en ligne Fabricants de produits de grande consommation adaptés aux nouveaux besoins des consommateurs-citoyens : entretien de la personne et de la maison, produits alimentaires bio... Transports écologiques Tour opérateurs et voyagistes spécialisés dans le tourisme durable.

n Assurance et gestion du risque lié au changement climatique L’ENJEU Adapter la couverture des sinistres naturels induits par le changement climatique. Développer la prévention des risques et offrir de nouveaux produits.

LES OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT La hausse de la fréquence et l’intensité croissante des catastrophes naturelles font des assureurs et réassureurs des acteurs majeurs dans la gestion des sinistres associés aux bouleversements du cadre climatique.

De nouvelles opportunités s’offrent aux réassureurs : • demande croissante de couvertures contre les catastrophes naturelles, notamment dans les pays développés, compte tenu de la concentration accrue des richesses dans certaines zones • croissance des besoins de couverture dans les pays en voie de développement, traditionnellement sous-assurés, où les réassureurs seront amenés à participer à des projets publics-privés. Les réassureurs disposent de deux moyens pour faire face au coût croissant des catastrophes naturelles : la hausse des tarifs et les actions de prévention. De nouveaux produits, liés à l’émergence de nouveaux risques, font également leur apparition : • les « weather derivatives » : proposés aux agriculteurs pour se protéger de la destruction de leurs récoltes (pluies torrentielles, orages de grêle) • des produits spécifiques, tels que des couvertures adaptées à de nouvelles activités liées au changement climatique. Ex. : un parc éolien en Inde où l’assureur peut proposer à son client d’aller jusqu’à l’indemniser contre la perte de certificats de C02 liée à des problèmes techniques.

n Adaptation des infrastructures L’ENJEU Renforcer les infrastructures existantes dans les pays industrialisés et adapter les nouvelles constructions des pays en voie de développement aux conséquences du changement climatique.

LES OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT La crise financière constitue une opportunité unique pour le secteur des infrastructures qui bénéficie largement des plans de relance mis en place par plusieurs grands pays. Les opportunités d’investissement se situent tout au long de la chaîne de valeur du secteur de la construction et des infrastructures. Sociétés minières produisant des matières premières Producteurs d’acier Sociétés de recyclage des déchets provenant de l’acier Fabricants de matériaux de construction Acteurs de la construction et du BTP Sociétés spécialisées dans la certification et le respect des normes. Nous intégrons également dans notre analyse une dimension géographique, qui tient compte de la croissance structurelle des infrastructures des pays en voie de développement (réseaux ferroviaires et bâtiments efficients en particulier).

12 Numéro spécial

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Meilleure gestion des ressources naturelles n Maîtrise de la pollution L’ENJEU Réduire, réutiliser et recycler les déchets pour maîtriser la pollution LES OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT Le marché du traitement des déchets représentait 300 milliards d’euros dans le monde en 2008.

Les opportunités d’investissement interviennent à divers stades du cycle de vie des déchets et pas uniquement dans leur traitement. Les principaux acteurs du secteur sont actifs sur l’ensemble de la chaîne de valeur : collecte, tri, traitement, recyclage ou incinération.

Collecte : entreprises opérant sur la collecte sélective Tri : entreprises qui fabriquent le matériel permettant de trier les déchets tout en responsabilisant les usagers et simplifiant la collecte Traitement : • sociétés positionnées sur la gestion éco-efficiente des déchets • activité de compostage permettant de fabriquer de l’engrais pour les cultures • centres de stockage innovants qui transforment les déchets en électricité Recyclage : • activités de recyclage via la régénération permettant de redonner à un matériau obsolète une fonction de matière première ou via le réemploi basé sur la réutilisation du déchet en l’état • entreprises positionnées sur le recyclage de produits complexes (DEEE*, produits pétrochimiques) • éco-conception de la chaîne des déchets • sociétés produisant de nouvelles générations d’emballages.

n Gestion de l’eau L’ENJEU Repenser notre production et nos modes de consommation d’eau face aux impacts du changement climatique.

LES OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT La gestion de l’eau est une affaire universelle, elle concerne tant les acteurs publics que privés, les ménages et les industriels. à ce titre, les opportunités d’investissement sont nombreuses.

Traitement et distribution de l’eau : • désinfection, filtration et épuration des eaux usées • production d’eau douce par la purification et le dessalement • sous-traitance industrielle : production de vannes, pompes, membranes Technologies permettant de modérer la consommation d’eau douce : • consommation domestique : économiseurs d’eau, chauffe-eau solaire • évolution et renouvellement des infrastructures. Ces investissements ont été évalués par le Conseil Mondial de l’Eau à 180 milliards de dollars annuels pour les 25 prochaines années, contre 75 actuellement investis chaque année • agriculture : nouveaux systèmes d’irrigation, assainissement des eaux.

n Gestion des sols L’ENJEU

LES OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT

Adopter de meilleures pratiques agricoles permettant de répondre à la demande croissante de denrées alimentaires, tout en préservant l’environnement et les forêts.

La gestion durable des sols répond à deux objectifs majeurs : maximiser les rendements agricoles (dans un contexte de raréfaction des surfaces cultivables et de hausse continue de la demande de denrées alimentaires), tout en veillant à la protection de l’environnement. Ce thème génère de nombreuses opportunités d’investissement, qui se situent plutôt en amont de la chaîne de valeur alimentaire : de la production des denrées jusqu’à leur acheminement vers le consommateur.

Producteurs de fertilisants minéraux : • production des matières premières, azote, potasse ou phosphate, et d'engrais minéraux • mise au point de nouveaux dosages (nPK) les mieux adaptés à chaque type de culture • actions de formation auprès des agriculteurs pour une utilisation maîtrisée des fertilisants Fabricants d’équipements et de matériels agricoles : tracteurs, containers, systèmes innovants en matière d’irrigation Sociétés de réfrigération, stockage et transport des denrées visant à réduire les déperditions d’aliments entre le producteur et le consommateur Sociétés détentrices d’actifs forestiers : ces actifs pourraient connaître une revalorisation significative dans le cas où les forêts seraient reconnues comme des crédits carbone dans la législation de l’après-Kyoto. On privilégiera les propriétaires de patrimoines forestiers présentant des pratiques responsables (abattage, nouvelles plantations ou préservation des arbres les plus anciens). Ces acteurs peuvent faire partie de la filière « papier et pâte à papier » ou exercer des activités industrielles autour de la « filière bois ».

* DEEE : Déchets d’Equipements Electroniques et Electriques.

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Numéro spécial

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Investir responsable

Changement climatique et stratégie d'investissement

Impact Funds Climate Change Concilier enjeux du changement climatique et recherche de performance Une gestion active combinée à une approche scientifique Un univers d’investissement mondial, multithématique et multisectoriel

3 questions à... Pourquoi un fonds sur la thématique du changement climatique ? Les menaces qui pèsent autour du changement climatique sont réelles et déjà perceptibles, l’économie toute entière est affectée. Ainsi, notre postulat est, qu’à long terme, les sociétés dont les activités Clotilde Basselier et Suzanne Senellart, contribuent à atténuer les effets de changement climatique ou à s’y adapter développeront un avantage concurrentiel vis-à-vis des sociétés co-gérantes du fonds Impact Funds Climate Change n’ayant pas pleinement pris conscience des conséquences que pourrait avoir l’évolution du climat dans les années à venir. Cette situation est source d’opportunités et créatrice de valeur. Nous avons donc jugé pertinent de la décliner en stratégie d’investissement. Par ailleurs, le choix de lancer un fonds sur cette thématique de développement durable vient réaffirmer l’attachement de Natixis AM à l’investissement responsable et étoffer son offre en la matière. Impact Funds Climate Change apporte donc une réponse aux investisseurs qui souhaitent allier, sur le long terme, la recherche de performance à une démarche responsable.

Comment se structure votre approche dans le cadre de la gestion de ce fonds ? Notre philosophie est avant tout basée sur notre volonté d’aborder les enjeux du changement climatique de manière globale. Il ne s’agit pas d’une gestion monothématique, mais plutôt d‘une "gestion à 360°". Une telle approche nous permet ainsi d’élargir notre univers d’investissement à l’ensemble des secteurs d’activité liés à la problématique du changement climatique, et pas seulement aux secteurs traditionnellement abordés sur ce type de thématique (énergies renouvelables, traitement des eaux, traitement et recyclage des déchets, etc.). Cela nous permet également d’aborder la problématique sans aucune contrainte géographique et notamment de bénéficier de la dynamique de la zone émergente. Notre approche se veut donc extensive. L'univers d’investissement est défini et structuré au travers de 10 thèmes regroupés au sein de 3 "macro-thèmes" : réduction des émissions de gaz à effet de serre, adaptation aux conséquences inévitables du changement climatique et meilleure gestion des ressources naturelles. Aucune allocation n’est prédéfinie, la répartition entre les trois "macro-thèmes" résultant principalement de notre stock-picking.

Comment affinez-vous ensuite votre sélection de valeurs ? Notre sélection de valeurs est affinée grâce à différents filtres (quantitatif, qualitatif et financier) que nous appliquons à un univers d’environ 350 valeurs. Nous sommes ainsi en mesure de détecter les meilleurs profils tant d’un point de vue thématique que financier. Nous soumettons alors l’ensemble des valeurs présélectionnées à un filtre d’exclusion des « worst offenders », nous écartons ainsi les entreprises dont les pratiques sociales et écologiques vont à l’encontre de nos fondamentaux en matière d’investissement responsable. Le portefeuille final est constitué de nos plus fortes convictions et géré de façon active.

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"Notre philosophie est avant tout basée sur notre volonté d’aborder les enjeux du changement climatique de manière globale"

Les caractéristiques Part I/A

Part I/A

Part H-I/A

Part R/A

Société de gestion

Natixis Global Associates

Gestionnaire financier par délégation

Natixis Asset Management

Nature juridique

Oui

Univers d’investissement

Actions Internationales

Date d’agrément CSSF

29 septembre 2009

Date de création

Code ISIN / Affectation des résultats TER*

Part H-R/A

Compartiment de la SICAV de droit luxembourgeois IMPACT FUNDS

Fonds coordonné

Devise de comptabilité

Part R/A

5 octobre 2009 EUR

USD

EUR

EUR

USD

EUR

LU0448199371 / LU0448199025 / LU0448199454 / LU0448199611 / LU0448199538 / LU0448199702 Capitalisation Capitalisation Capitalisation Capitalisation Capitalisation / Capitalisation 1,25 %

1,25 %

1,25 %

Droits d’entrée maximum

4%

Droits de sortie maximum

Néant

Commission de surperformance TTC

Néant

2%

2%

2%

Souscription minimum initiale Détention minimale

50 000 € / 1 action

50 000 $ / 1 action

50 000 € / 1 action

Néant

Néant

Néant

Valeur liquidative d’origine

10 000 €

10 000 $

10 000 €

100 €

100 $

100 €

Valorisation Heure de centralisation

Chaque jour ouvrable au Luxembourg et en France J 12h00 (heure du Luxembourg)

* Total Expense Ratio.

Les risques Les principaux risques d’Impact Funds Climate Change sont liés à la perte en capital (le fonds n’offre pas de garantie en capital et la valeur liquidative des parts lors de la revente peut sensiblement différer, à la hausse ou à la baisse, par rapport à leur valeur d’acquisition), au risque actions (le fonds peut subir des baisses de valeurs liquidatives plus ou moins importantes en fonction de l’évolution des marchés actions) et au risque lié aux petites et moyennes capitalisations. Le fonds est également soumis aux risques liés aux pays émergents, au risque de change ainsi qu’au risque de concentration. L’approche extensive retenue au plan sectoriel et géographique permettra toutefois d’assurer une bonne diversification des investissements. Par ailleurs, le portefeuille est soumis à la supervision indépendante du contrôle des risques de Natixis Asset Management.

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Numéro spécial 15


Focus

Changement climatique et stratégie d'investissement

Ils ont fait le choix d'une gestion responsable Témoignages de grands investisseurs français qui ont décidé d'investir dans Impact Funds Climate Change...

Bruno Goré, Directeur général « En tant qu’assureurs, les impacts du changement climatique nous concernent directement. En effet, GCE Assurances travaille avec des réassureurs à la modélisation des phénomènes climatiques et écologiques pour les appréhender le plus finement possible et les intégrer dans ses contrats d’assurance multirisques habitation. Nous avons par ailleurs apprécié l’opportunité de diversification proposée par Impact Funds Climate Change*, à savoir un univers multisectoriel et mondial pour une approche extensive des enjeux du changement climatique. Nous partageons également l’idée que les marchés n’ont pas totalement anticipé et intégré ce phénomène. Enfin, nous avons jugé judicieux le recours à un Comité Scientifique, auquel nous avons participé sur des questions d’une telle complexité. »

François Werner, Directeur général « Le Fonds de Garantie assure en partie son financement grâce à l’investissement dans des actifs financiers. Le fonds Impact Funds Climate Change* nous a immédiatement intéressés pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le marché des énergies renouvelables et des nouvelles technologies de l’environnement est un marché émergent dans lequel un grand nombre d’investissements devraient se réaliser dans les années à venir. Ensuite, la diversification des actifs proposés par ce fonds permet un investissement plus large et moins volatil que d’autres produits financiers. Enfin, de par notre mission d’indemnisation des victimes, nous sommes sensibles à l’humain et à son avenir. Il est donc pour nous primordial que notre activité financière s’inscrive dans une démarche de développement durable. »

Nicolas Demont, Directeur général et Charles Bouffier, Directeur général délégué « Impact Funds Climate Change* s’inscrit en totale cohérence avec la vision d’Egamo, à savoir une gestion d’actifs basée sur des valeurs mutualistes. Nous avons en effet retrouvé dans l’approche proposée par le fonds notre volonté de concilier valeurs humaines et financières dans une perspective de long terme. La sélection de sociétés à fort potentiel de croissance dans un univers mondial et multithématique correspond également à notre objectif de construire des portefeuilles efficients pour nos clients. Enfin, la démarche de Natixis Asset Management de s’entourer d’experts pour s’éclairer sur les enjeux du changement climatique nous a paru pertinente et adaptée à cette problématique complexe. »

*Impact Funds Climate Change est un compartiment de la SICAV luxembourgeoise "Impact Funds" autorisé à la commercialisation en France par l'AMF.

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Pourquoi avoir choisi d’être l’un des premiers investisseurs dans Impact Funds Climate Change ? Patrick Viallanex, Vice-président du Directoire d'AGICAM : "Parce qu’investir dans ce fonds s’inscrit en prise directe avec la politique générale de notre entreprise. Il s’agit donc tant d’un choix d’investissement stratégique que de la déclinaison, d’un point de vue pratique, de la responsabilité sociétale d’AGICAM dans le champ de la gestion financière. Philippe Dutertre, Président du Directoire d'AGICAM : Notre souscription au sein du fonds Impact Funds Climate Change* développé par Natixis Asset Management a en effet été motivée par une triple conviction : L’authenticité de la démarche de Natixis Asset Management et l’implication de ses dirigeants, reflétés notamment au travers du livre « Investir Responsable » de Philippe Zaouati, Directeur du Développement de Natixis Asset Management. Un livre que nous avons pris plaisir à lire et dans lequel nous nous sommes retrouvés. L’urgence d’agir en modifiant radicalement nos comportements et habitudes afin d’éviter les catastrophes inhérentes au changement climatique. Comme l’évoquait Jacques Chirac en septembre 2002 lors du 3e Sommet de la Terre : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». Face à l’urgence, il faut transformer le « Yes we can » en « Yes we must ! » La robustesse et le sérieux de la proposition faite par Natixis Asset Management avec ce fonds Impact Funds Climate Change, comme en témoigne la mobilisation des ressources tant internes (les équipes de Natixis Asset Management que nous avons reçues et auditionnées de manière approfondie) qu’externes (avec le Comité Scientifique Climate Change). La densité et la valeur des individus qui le composent nous ont particulièrement séduits.

Philippe Dutertre, Président du Directoire d'AGICAM

La thématique d’investissement d’Impact Funds Climate Change est délibérément « englobante ». Qu’est-ce qui vous a attiré dans son univers d’investissement ? Patrick Viallanex : Tout en fait ! Nous nous intéressons par exemple historiquement à la question de l’Environnement mais ne l’avions pas clairement priorisé dans nos enjeux. Nous n’y consacrions qu’environ 10 % de nos investissements ce qui constitue une pondération relativement faible. Nous nous sommes néanmoins aperçus, au fur et à mesure du développement de notre expertise et à travers nos analyses et discussions, que l’environnement devenait un levier incontournable. La thématique du changement climatique du fonds Impact Funds Climate Change, et en particulier les trois macro-thèmes retenus pour couvrir plus efficacement son univers d’investissement, nous concerne en effet essentiellement de manière indirecte, mais a de profondes répercussions sur de nombreux métiers qui constituent la base de notre activité. Cela nous a poussé à y porter une attention toute particulière. Philippe Dutertre : Investir dans ce fonds nous permet également d’être cohérents avec notre démarche de responsabilisation de nos investissements. Notre gestion est ouverte aux Patrick Viallanex, Vice-Président talents que nous recrutons directement, mais elle est bien évidemment aussi ouverte aux du Directoire d'AGICAM talents des « autres », qu’il s’agisse d’experts français ou étrangers. Nous investissons dans de nombreux fonds ouverts, notamment en actions, et échanger dans ce cadre avec d’autres sociétés de gestion est source d’alpha que nous pouvons qualifier de culturel et d’informationnel. Pour nous, la valeur naît du dialogue et c’est bien cette relation que nous avons mise en place avec Natixis Asset Management. Finalement, nous pourrions résumer notre démarche en une phrase : « Vous voyez cette petite sirène à Copenhague ? Je crois que nous poursuivons tous le même but : la faire sourire ! »"

*Impact Funds Climate Change est un compartiment de la SICAV luxembourgeoise "Impact Funds" autorisé à la commercialisation en France par l'AMF.

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Numéro spécial

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Contacts Christophe Point Directeur Commercial christophe.point@am.natixis.com

Pour joindre directement vos interlocuteurs n Par téléphone : composer le 01 78 40 suivi des 4 chiffres entre parenthèses n Par mail : sur le modèle prenom.nom@am.natixis.com

01 78 40 80 70

Antoine Tiago

Directeur Commercial Adjoint

(81 68)

Céline Ferrand

Responsable Relations Consultants

(83 40)

Direction Institutionnels Jean-Pierre Snel

Chargés d'affaires

Dominique Bourgeois Anne Breil Anne-Laure Lenormand Bertrand Quiminal

(83 36) (83 37) (88 41) (80 92)

Assistantes

Josiane Bizien Marie-France Bonnin

(80 93) (83 35)

Chargés d'affaires

Sylvie Barbier de Chalais Lionel Allouche Julien Scellier

(83 10) (32 84) (83 99)

Assistante

Touria Neau

(83 98)

Directeur (83 27)

Direction Grands Comptes Roland Monclar

Directeur (83 97)

Direction Banques et Institutions Financières Philippe Le Mée

Directeur (83 12)

Chargées d'affaires Catherine Morvan Angélie Reynier Sophie Torikian

(83 13) (85 05) (38 92)

Assistante

Tounsia Sebaa

(83 15)

Chargés d'affaires

Nathalie Corrao Philippe Guéret Hector Henriques Romualda Czapka

(83 58) (37 29) (37 34) (39 38)

Direction Entreprises Thomas Benoist

Directeur (37 71)

Assistante

Direction Distribution Externe Stefan de Quelen

Directeur (83 30)

Distributeurs Responsable Cédric Michel Chargés d'affaires Fabien Ize Mehdi Rachedi Geoffrey Repellin Assistante

Multigérants et Banques Privées (85 79) (86 34) (83 55) (83 24)

Chargés d'affaires Roxane St-Martin (39 54) Philippe Secnazi (32 85) Fabienne Vallet (83 51)

Sandrine Spieler

(83 28)

Contacts Service Clients Contacts Clientèles directes de Natixis Asset Management Par téléphone : 01 78 40 83 72 - 01 78 40 32 81 - 01 78 40 86 21 Par mail : nam-service-clients@am.natixis.com

18 Numéro spécial

Contacts Clientèles Distribution Externe Par téléphone : 01 78 40 84 00 Par mail : serviceclientsdistribution@am.natixis.com

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Mentions légales Agréments, autorisations de commercialisation et prospectus Les OPCVM cités dans ce document ont reçu l’agrément de l’Autorité des marchés financiers ou sont autorisés à la commercialisation en France. Les prospectus et les documents périodiques sont disponibles sans frais au siège des sociétés de gestion (Natixis Asset Management et Natixis Multimanager) selon les OPCVM et sur les sites Internet : www.am.natixis.com et www.multimanager.natixis.com. Natixis Asset Management invite les personnes intéressées à en prendre connaissance. Par ailleurs, il est rappelé que le prospectus simplifié doit être remis au souscripteur préalablement à la souscription. Informations présentées Les informations qui paraissent dans ce document sont données à titre purement indicatif. Elles constituent une présentation des produits, des études et des analyses conçues et réalisées par les sociétés de gestion Natixis Asset Management et/ ou Natixis Multimanager à partir de sources qu’elles estiment fiables. Néanmoins, Natixis Asset Management et Natixis Multimanager déclinent toute responsabilité quant à l'exactitude, l'exclusivité et l'utilisation par toute personne physique ou morale des informations fournies ou en cas d’erreur ou omission. Les deux sociétés de gestion se réservent la possibilité de modifier les informations présentées dans ce document à tout moment et sans préavis. Il est en effet rappelé que la description des processus de gestion ne constitue en aucun cas un engagement de la part de Natixis Asset Management et/ou Natixis Multimanager, ces dernières se réservant la possibilité de faire évoluer lesdits processus notamment en fonction de l’évolution des marchés et dans le cadre de la réglementation en vigueur. Les informations fournies dans ce document ne constituent, ni ne peuvent être interprétées comme une offre, un démarchage ou une sollicitation, notamment en vue de l'achat ou la vente de tous instruments financiers ou autres produits d'investissement

ni comme un conseil ou une recommandation quelconque de la part de Natixis Asset Management et/ou Natixis Multimanager. Les produits peuvent ne pas être appropriés à tous les investisseurs. En conséquence, vous êtes invités à vous rapprocher d'un intermédiaire financier habilité si vous souhaitez investir dans un instrument financier et obtenir un conseil personnalisé sur la possibilité, les risques et l'opportunité de procéder à un tel investissement ainsi que sur la fiscalité applicable. Risque Les risques liés à l’investissement dans un OPCVM sont décrits dans le prospectus de cet OPCVM. Fiscalité Dans l’hypothèse où un OPCVM fait l’objet d’un traitement fiscal particulier, il est précisé que ce traitement dépend de la situation individuelle de chaque client et qu’il est susceptible d’être modifié ultérieurement. Droits d’auteur Le présent document ne peut faire l'objet de copies qu'à titre d'information, la copie étant réservée au seul usage privé. Il ne peut pas être utilisé, reproduit, diffusé ou communiqué à des tiers en tout ou partie sans le consentement écrit préalable de Natixis Asset Management. Territorialité Il est conseillé à tout investisseur de s’assurer au préalable qu’il est juridiquement autorisé à souscrire les produits et services présentés dans ce document. Politique d’exclusion en matière de mines anti-personnel et BASM Dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale et conformément aux conventions signées par la France, Natixis Asset Management exclut des fonds qu’elle gère directement toute entreprise impliquée dans la fabrication, le commerce et le stockage de mines anti-personnel et de bombes à sous munitions.


AGIR.

Impact Funds Climate Change

FAIRE DES ENJEUX DU CHANGEMENT CLIMATIQUE UNE STRATÉGIE D’INVESTISSEMENT n Comité Scientifique Climate Change, composé d’experts reconnus • U(climatologue, économiste, géographe...) qui apportent aux équipes de gestion un éclairage sur les enjeux climatiques

ne approche à 360° du changement climatique au travers d’un • Uunivers d’investissement mondial et multithématique ne gestion active d’un portefeuille de sociétés qui contribuent à • Ulutter contre le changement climatique ou à s’adapter à ses effets, pour concilier responsabilité et recherche de performance*

Expert européen de Natixis Global Asset Management www.am.natixis.com/climatechange

* Engagement non contractuel. Impact Funds Climate Change est un compartiment de la SICAV luxembourgeoise Impact Funds autorisé à la commercialisation en France par l’AMF. Il ne garantit ni le capital, ni la performance. Le prospectus simplifié du fonds doit être remis au souscripteur préalablement à la souscription. Il est disponible auprès de Natixis Asset Management ou sur www.am.natixis.com/climatechange Natixis Asset Management - S.A. au capital de 50 434 604,76 euros - RCS Paris 329 450 738 - Agrément AMF n° GP 90-009 21, quai d’Austerlitz - 75634 Paris Cedex 13 -Tel : +33 1 78 40 80 00 - www.am.natixis.com


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