Perspectives - Mai 2010

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MAI 2010

Perspectives Analyse Macro Pays industrialisés : une économie contrainte Analyse Secteur Allocation : les entreprises mieux que les états ? Focus Expertise Recherche performance positive absolument

www.am.natixis.com Banque de financement & d'investissement / épargne / Services financiers spécialisés


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Analyse Macro

6 Analyse Secteur

Responsable de la publication : F. Lenoir Comité de rédaction : T. Benoist, S. de Quelen, Ph. Le Mée, K. Massicot, R. Monclar, F. Nicolas, Ch. Point, Ch. Lacoste, JP. Snel, B. Thiery, Ph. Waechter Coordination - Rédaction : N. Clémot Conception graphique : F. Dupertuys Ont aussi contribué à ce numéro : B. Boulay-Mégard, D. Levadoux

7 Indices Internationaux 8

Focus Expertise

10 Actualités 11 Contacts Document exclusivement destiné aux clients professionnels. Vous souhaitez recevoir la version imprimée du mensuel Perspectives ? Contactez votre chargé d'affaires habituel (Contacts en page 11) ou écrivez-nous à l'adresse suivante : communication@am.natixis.com VL des fonds disponibles sur www.am.natixis.com

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Editorial La question de la dette publique et des obligations souveraines est au cœur de l’actualité. Elle suscite toutes les inquiétudes après les nouvelles dégradations des notes grecque et portugaise le 27 avril dernier, puis de l’Espagne le 28 avril*. En termes d’allocation, Franck Nicolas, Directeur Allocation Globale & ALM, note que les entreprises semblent en effet faire « mieux » que les Etats. Ceux-ci n’arrivent plus à s’attirer la confiance des marchés financiers qui considèrent certaines situations délicates au regard du rapport endettement sur PIB, particulièrement en zone euro. Dans son Analyse Macroéconomique du mois, Philippe Waechter, Directeur de la Recherche Economique, revient en détail sur les enjeux de ce ratio "dette publique sur PIB". Il faut en effet stabiliser puis réduire ce rapport pour pouvoir redonner, à terme, des degrés de liberté aux gouvernements dans la gestion de leurs finances publiques. Selon lui, cela passera par un changement radical d’orientation des politiques budgétaires et par la mise en place de stratégies susceptibles de dégager, sur longue période, des surplus budgétaires. Afin d’assurer une bonne mobilité des allocations vers les thèmes porteurs tout en s’efforçant de préserver les actifs, Natixis Asset Management propose ce mois-ci une sélection de solutions complémentaires pour les investisseurs à la recherche de nouvelles opportunités. Dans le Focus Expertise de ce numéro, vous retrouverez ainsi Natixis Absolute Swap Arbitrage et Natixis Absolute Multistratégies. Grâce à des stratégies réactives sur des univers d’investissement distincts, ces deux fonds ont vocation à améliorer le couple rendement/ risque global du portefeuille quel que soit le contexte de marché. Ils combinent pour cela une maîtrise accrue des risques à des espérances de performances positives, régulières et aussi indépendantes que possible de l’évolution directionnelle des marchés. Bonne lecture,

Philippe zaouati

Directeur du Développement

* Notes dégradées par Standard & Poor’s de "BBB+" à "BB+" pour la Grèce, de "A+" à "A-" pour le Portugal et de "AA+" à "AA" pour l'Espagne.

Appel à candidatures Prix de l’Investisseur Responsable 2010 Investisseurs institutionnels, organismes de retraite et de prévoyance, assureurs, établissements publics, entreprises ou encore fondations, inscrivez-vous pour participer au Prix de l’Investisseur Responsable. Organisé par Natixis Asset Management et Amadeis en partenariat avec Les Echos, ce prix a pour objectif de récompenser les investisseurs institutionnels qui s’illustrent dans leur démarche d’investisseur responsable à travers leurs actions : mise en œuvre de pratiques d’activisme actionnarial, application de principes responsables, importance des actifs investis suivant une démarche responsable...

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Analyse Macro Pays industrialisés : une économie contrainte

Philippe Waechter Directeur de la Recherche Economique de Natixis Asset Management

n Le contexte En vue de limiter l'impact de la crise économique, financière et bancaire, les Etats des pays industrialisés ont adopté des politiques très accommodantes. L'activité n'a pas chuté de façon aussi spectaculaire que dans les années 30 mais les déficits publics et les dettes publiques sont à des niveaux jamais observés en temps de paix.

n L’essentiel Afin de redonner à terme des degrés de liberté aux gouvernements dans la gestion de leurs finances publiques, il faut changer radicalement l'orientation des politiques budgétaires. Pour stabiliser, puis réduire le rapport entre la dette publique et le PIB, il convient de mettre en place des stratégies susceptibles de dégager sur longue période des surplus budgétaires.

n L’enjeu Pour les pays industrialisés, ce changement radical affectera la dynamique de la demande interne. Il faudra alors être capable de capter la croissance des pays émergents. Ceux-ci disposent désormais d'une autonomie technologique plus importante que par le passé les rendant moins dépendants des pays développés. L'équilibre du monde change.

La politique budgétaire a eu un rôle majeur durant la crise. Elle s'est substituée à la dépense privée évitant ainsi une chute plus profonde de l'activité qui se serait traduite par une hausse insupportable du chômage. Cette stratégie a été efficace. La crise économique, financière et bancaire, qui était a priori de grande ampleur, n'a eu qu'un impact négatif limité sur le niveau de l'activité et sans commune mesure avec ce qui avait été observé au début des années 30. Ce parallèle historique des crises était la crainte majeure, notamment aux Etats-Unis, à l'automne 2008. Il fallait donc agir rapidement et avec vigueur pour éviter une telle situation.

n Activisme budgétaire anti-crise et déficits

n Politiques budgétaires : un revirement vital

La contrepartie de cet activisme est l'apparition de déficits publics considérables avec, comme corollaire, une forte augmentation de la dette publique.

L'inversion de tendance sur la dette publique passe par un changement radical des politiques budgétaires. La prise en compte de la dette passée, mais aussi de l'inertie des finances publiques et des échéances à venir sur les retraites, obligera à prendre des mesures radicales pour stabiliser puis réduire le rapport de la dette publique sur le PIB. Pour y arriver, il faudra repenser la politique budgétaire afin de dégager durablement un solde budgétaire primaire excédentaire(1).

Cette dynamique est souhaitable et acceptable tant que l'activité économique apparaît fragile et que la crédibilité des gouvernements qui les mettent en place n’est pas affectée. En dépit d'exemples souvent évoqués du passé (1937-38 aux Etats-Unis) suggérant de se "hâter lentement" dans l'inversion de ces stratégies, il faudra rapidement songer à la façon de les gérer. En effet, deux questions se posent : n les signaux d'amélioration du cycle économique incitent à limiter le soutien budgétaire (ce point est encore discutable compte tenu des fragilités de la reprise notamment en Europe) ; n cependant, et c'est le second aspect, la dette publique exprimée en pourcentage du PIB est désormais très élevée, limitant les capacités d'intervention des Etats en cas de nouveau choc négatif sur l'activité. Un troisième point, en lien avec le changement de structure de la population, doit ici être évoqué en complément de ces deux interrogations : le vieillissement de la population et le financement des retraites qui en résulte vont également venir affecter le profil des finances publiques.

La difficulté réside dans les deux termes : "durablement" et "excédentaire". Dans un rapport publié en mars 2010, la Banque des Règlements Internationaux (BRI) indique des ordres de grandeurs pour plusieurs pays industrialisés. En se basant sur des hypothèses de croissance, de taux d'intérêt sur la dette publique et sur divers éléments (structure de la population etc.), les auteurs s'interrogent sur la stratégie à mettre en place, à partir de 2011, pour être capable de revenir au niveau d'endettement de 2007. L'inertie des finances publiques implique qu'il est malaisé d’infléchir rapidement et durablement l'orientation des finances publiques sous un angle plus restrictif. Il faut donc du temps pour que la situation se stabilise avant de s'inverser. À titre d'illustration, le cas de la France est intéressant. Les auteurs partent des projections faites fin 2009 par l'OCDE sur le solde primaire à horizon 2011. Celui-ci se situait à - 5,1 %(2). Avec ce point de départ

(1) Solde budgétaire primaire excédentaire : solde hors versement des intérêts sur la dette. (2) à titre indicatif, c'était le solde primaire effectivement constaté en 2009.

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(et tout en s'appuyant sur des hypothèses liées à la croissance potentielle de l'économie française et à l'évolution de la structure de la population), le rapport indique qu'il faudrait un solde budgétaire primaire excédentaire moyen de 2,8 % sur une période de 20 ans pour retrouver le taux d'endettement de 2007. Si l'on souhaite réduire cette période d'ajustement, alors l'effort à consentir est bien supérieur. Dans le cadre de l'exercice mené par la BRI, le surplus passerait à 7,3 % sur une période ramenée à 5 ans. Ce qui est évoqué ici pour la France l'est aussi nécessairement pour les autres pays industrialisés. À titre d'exemple, le solde primaire à dégager aux Etats-Unis est de + 2,4 % pour un ajustement sur 20 ans et de + 8,1 % pour une période de 5 ans. Ces calculs de la BRI se font en adoptant des hypothèses sur la croissance et les taux d'intérêt. Une croissance plus faible ou un taux d'intérêt plus élevé allonge le délai d'ajustement ou accroît l'effort à faire sur le solde primaire. Sur un autre plan, ne pas changer d'orientation de politique budgétaire, c'est prendre le risque d'un taux d'endettement explosif avec les difficultés de refinancement qui peuvent y être associées et les conséquences négatives durables sur l'activité et l'emploi. Ces chiffres doivent être pris comme des ordres de grandeurs pour percevoir la façon dont les politiques budgétaires devront s'adapter et s'ajuster au cours des prochaines années.

n Dette publique : les conséquences sur l’activité Ces contraintes de long terme liées à la dette publique doivent passer par des ajustements massifs sur les dépenses publiques et/ou sur les recettes publiques ce qui aura nécessairement une incidence sur le profil de l'activité. Spontanément, ces mesures sont susceptibles d'infléchir le rythme de croissance. Il existe cependant des exemples où cet ajustement budgétaire de grande ampleur s'est traduit par une période de croissance significative. Cela a été le cas au Danemark et en Irlande dans les années 80. Pour que cela réussisse, il faut faire des hypothèses d'engagements, dans la durée, sur l'orientation de la politique budgétaire dans un contexte de politiques monétaire et de change peu contraignantes. C'est une hypothèse hardie. Elle peut être excessive si elle doit être généralisée à de nombreux pays industrialisés. La période de transition vers ce solde primaire durablement positif va donc être complexe à mener, notamment si des chocs négatifs viennent perturber l'activité. Cette contrainte interne de l'économie va s'inscrire dans un environnement international complexe pour les pays industrialisés. L'ajustement des finances publiques pénalisera probablement la demande interne. La croissance va davantage dépendre de l'environnement extérieur, notamment de la dynamique des pays émergents. Pour eux, en effet, les perspectives de croissance ne

sont pas contraintes par l’accumulation de déficits passés. Cette situation est préoccupante car les émergents acquièrent progressivement un niveau de technologie plus élevé qui vient largement concurrencer celui des pays industrialisés. Si ces derniers semblaient posséder historiquement une sorte de "monopole" sur le progrès technique, ils l’ont perdu et l'avance dont ils disposaient s’est nettement réduite. L'équilibre des forces en sera durablement affecté.

n Conclusion Depuis 2008, une crise d'une très grande ampleur a touché les pays industrialisés qui se retrouvent avec un niveau d'endettement jamais observé en temps de paix. De leur côté, plusieurs pays émergents de taille significative connaissent des taux de croissance enviables et poursuivent une évolution plus autonome grâce à une plus grande maturité technologique. La conjonction de ces deux phénomènes doit inciter les pays industrialisés à orienter l'activité afin de capter cette expansion des émergents. Cela peut alimenter une dynamique de croissance un peu plus vigoureuse et permettre de desserrer la contrainte d'endettement. En s'inscrivant dans cette dynamique, le recours à un taux d'inflation durablement élevé ne serait pas crédible pour les pays industrialisés car la perte de compétitivité qui en résulterait serait fatale à leur croissance. Rédigé le 27/04/2010

Ratio dette publique sur PIB en 2007 et 2011

Source : "The Future of Public Debt : Prospects and Implications" Working Paper n° 300 de la Banque des Règlements Internationaux (Mars 2010)

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Analyse Secteur Allocation : les entreprises mieux que les Etats ? Les données d’enquêtes montrent clairement un regain de confiance des chefs d’entreprise aux Etats-Unis qui confirment que leurs carnets de commande se regarnissent progressivement. La production et l’investissement devraient ainsi s’accélérer au-delà même de la reconstitution des stocks. Les résultats restent par ailleurs dynamiques avec des surprises positives qui continuent d’arriver au fur et à mesure des annonces. La confiance des consommateurs progresse dans le même temps, même si seul un véritable rétablissement du marché de l’emploi reste le chaînon manquant pour doper la confiance des agents. Cela explique notamment pourquoi le marché immobilier reste atone. Les Etats, en revanche, n’arrivent plus à s’attirer la confiance des marchés financiers qui considèrent certaines situations particulièrement délicates au regard de l’endettement ramené au PIB.

Franck nicolas

Directeur Allocation Globale et ALM Classes de risques

Sous-classes de risques

Allocation tactique* 03/10(1)

04/10(2)

TAUX

=

=

actions

+

+

Etats-Unis

=

-

Euro Grande-Bretagne Pays émergents Japon

= = = =

= = =

+

+

Etats-Unis Euro

+ +

+ =

Grande-Bretagne

=

=

Japon

=

=

devises

Dollar

+

+

(face à l’euro)

Yen

=

-

Livre Sterling

-

-

=

=

=

+

TAUX

emetteurs Corporate euro actions

matiÈres Pétrole premiÈres Or

Echelle allant de -- à ++ * Ecart de pondération par rapport à une allocation stratégique de référence d’un investisseur.

n Taux

n Devises

À l’heure actuelle, la dette allemande joue clairement le rôle de valeur refuge en Europe. L’Allemagne et, à un degré moindre, la France servent de "havres de paix" devant la fuite des obligations des pays périphériques. Cette situation perdurera tant que la visibilité sur la dynamique d’endettement de cette partie de la zone euro ne sera pas recouvrée. Le FMI et la BCE tentent de se mobiliser, même si la faiblesse induite de l’euro profite un peu à la zone pour le moment, avec un semblant d’unité qui ne permet pas d’évacuer la diffusion du risque souverain à d’autres pays que la Grèce.

Peu de changement : la tendance est à la dégradation de l’euro. Les devises liées aux matières premières, en particulier celles des pays émergents, devraient également reculer si la crise souveraine s’éternisait. Le Comité d’Investissement Stratégique de Natixis Asset Management donne donc la priorité au dollar contre l’ensemble des autres monnaies.

n Actions Si la macroéconomie et les résultats des entreprises restent solides, les turbulences du marché obligataire pourraient néanmoins bien faire remonter l’aversion pour le risque. Natixis Asset Management devient de ce fait un peu plus prudent sur les marchés actions, en particulier ceux de la zone euro. Plus que jamais, pour des raisons de différentiel de croissance et de dollar, les actions américaines demeurent attractives.

(1) Comité d’investissement du 25/03/2010. (2) Au 29/04/2010.

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n Matières premières Là encore, le meilleur instrument de couverture contre le risque souverain reste l’or tant que l’aversion pour le risque est élevée. Le baril, de son côté, semble plafonner et il faudrait une accélération cyclique franche pour le voir dépasser ses plus hauts.

Rédigé le 27/04/2010


Indices Internationaux France

Valeur

1 an

CAC 40 CAC Mid 100 IT CAC 20 SBF 120 SBF 250

3 974,01 6 595,42 3 549,52 2 919,27 2 850,31

41,56 % 61,14 % 36,97 % 43,86 % 44,07 %

Europe

Valeur

1 an

MSCI Europe Euro Stoxx 50 DAX Footsie

91,43 2 931,16 3 712,18 5 679,64

48,28 % 41,52 % 44,39 % 44,66 %

Etats-Unis

Valeur

1 an

Dow Jones S&P 500 Nasdaq Brent Crude Future

10 856,63 1 104,49 2 397,96 82,70

42,68 % 50,25 % 56,87 % 67,99 %

Asie

Valeur

Nikkeï Hong Kong Singapour Shanghaï

11 089,94 21 239,35 2 887,46 258,59

Monde

Valeur

1 an

MSCI Monde

1 200,53

49,09 %

1 an 36,75 % 56,45 % 69,85 % 60,56 %

au 31/03/2010

2010 0,96 % 8,22 % 5,34 % 2,09 % 2,19 %

2010 3,57 % -1,14 % 3,00 % 4,93 %

Monétaire Taux Eonia Euribor 3 mois Euribor 6 mois Euribor 1 an Fed Funds

2010 5,15 % -2,89 % -0,35 % 2,45 %

2010 2,74 %

-1,235 -0,876 -0,726 -0,6 -0,07

2010 -0,009 -0,066 -0,05 -0,036 0,04

Obligataire

2010 4,11 % -0,95 % 5,68 % 6,12 %

0,401 % 0,634 % 0,944 % 1,212 % 0,090 %

1 an

Taux OAT 5 ans USTN 5 ans OAT 10 ans USTN 10 ans OAT 30 ans USTN 30 ans

2,268 % 2,561 % 3,420 % 3,833 % 4,022 % 4,715 %

1 an -0,378 0,908 -0,133 1,163 -0,092 1,175

2010 -0,211 -0,125 -0,173

0 -0,238 0,085

Devises Euro/Dollar Euro/Yen (100) Euro/Sterling Dollar/Yen

Valeur

1 an

2010

1,353 126,434 0,892 93,440

1,91 % -3,59 % -3,70 % -5,40 %

-5,69 % -5,34 % 0,41 % 0,37 %

Indice du mois Zonetaux euro d'intérêt - Contributions au tauxeuro d'inflation Les en zone

Comprendre la dynamique du taux d'inflation

Le taux d'inflation peut se décomposer en 3 groupes de prix distincts : • 2 qui sont plutôt volatils et dont le profil dépend des prix internationaux (prix de l'énergie et prix des biens alimentaires) ; 1,50 • et un 3e qui représente l'évolution des prix de tous les autres produits (dits « indice sous-jacent »). 1,00 Le poids de chacune de ces composantes est distinct. Pour la zone euro, le poids de l'énergie dans l'indice est de 9,56 %, 0,50 celui des prix alimentaires de 15,34 % et les autres produits représentent 75,1 %. 0,00 Sur le graphique, on distingue des dynamiques très diverses. Le prix du pétrole a beaucoup fluctué ces dernières années et -0,50 sa contribution au taux d'inflation a évolué entre + 1,5 % et Alimentaires Energie Indice sous-jacent -1,5 %. Cela a été le cas aussi, mais à une moindre échelle, pour -1,00 les produits alimentaires. Le point à noter est que ces fluctuations La somme des trois indicateurs est le taux d'inflation du prix des matières premières n'ont pas été relayées par l'indice -1,50 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 sous-jacent. Cela implique que le taux d'inflation a suivi le profil du prix des matières premières, mais sans présenter de Source : Datastream - Calculs : Natixis Asset Management persistance à la hausse. La raison majeure en est l'absence de tensions sur l'appareil productif et donc, sur le marché du travail. Si, dans les années 70, l'effet d'indexation des salaires sur les prix avait provoqué un emballement durable à la hausse du taux d'inflation, ce n'est pas le cas aujourd'hui. Natixis Asset Management considère donc que le taux d'inflation restera modéré. Les tensions sur l'appareil productif et sur le marché du travail ne seront pas perceptibles rapidement dans la conjoncture actuelle.

2,00

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Focus Expertise Recherche performance positive absolument Europe : rebond cyclique en vue ? L'activité économique donne des indications de rebond cyclique en Europe. Les chefs d'entreprise deviennent plus optimistes et l'on perçoit des signaux suggérant une amélioration de la production, de l'emploi et de l'investissement sur un horizon relativement proche. Ce rebond de l'activité sera cependant insuffisant pour nourrir d'éventuelles pressions sur le marché du travail et sur les prix. Si l'inflation s'accélère, elle génèrera des mouvements sur le prix des matières premières, dont certains pourraient être de grande ampleur. Au cours des dernières années a contrario, cette volatilité des matières premières ne s'était pas diffusée vers les salaires et n’avait, de fait, pas nourri de persistance sur l'inflation. L’embellie cyclique évoquée va permettre à la Banque Centrale Européenne de retrouver une politique monétaire plus orthodoxe. Cela devrait se traduire à la fin de l'année par une convergence de l'Eonia vers le taux de refinancement. Cependant, cette amélioration de court terme s'inscrit dans un processus plus long, mais aussi plus contraint, en raison d'un endettement très important des ménages et des Etats. Un endettement qu'il faudra résorber. À moyen terme, la réduction de cet endettement est un facteur d'incertitude : d'abord, parce qu'il contraint les différents acteurs économiques ; ensuite parce que les annonces et les options qui seront prises pour réduire la dette publique pourront affecter durablement les anticipations et créer un peu plus de volatilité sur l'activité et les marchés financiers.

À la recherche de nouvelles opportunités Dans le but d’assurer une bonne mobilité des allocations vers les thèmes porteurs tout en s’efforçant de préserver les actifs, Natixis Asset Management propose une sélection de solutions pour les investisseurs à la recherche de nouvelles opportunités. Ces solutions ont vocation à améliorer le couple rendement/risque global. Elles combinent pour cela, sur des horizons d’investissement de 12 mois à 3 ans, des espérances de performances positives, régulières et aussi indépendantes que possible de l’évolution directionnelle des marchés, à une maîtrise accrue des risques. Deux FCP paraissent tout particulièrement adaptés aux deux années à venir, en raison de leur complémentarité : Natixis Absolute Swap Arbitrage et Natixis Absolute Multistratégies, qui visent une performance annuelle nette d’Eonia capitalisé + 2 % (part I) sur 2 ans quel que soit l’environnement de marché. Au-delà de la recherche permanente de performance, ils se différencient par la flexibilité de leur processus de gestion et des stratégies spécifiques sur des univers d’investissement distincts : n des stratégies d’arbitrage sur des courbes de swaps de taux pour Natixis Absolute Swap Arbitrage, n et des stratégies directionnelles acheteuses et vendeuses sur l’ensemble des classes d’actifs pour Natixis Absolute Multistratégies. Ces solutions d’investissement donnent ainsi aux deux équipes de gestion la possibilité de dégager des rendements positifs également en cas de baisse des marchés. De plus, un monitoring permanent du budget de risque est réalisé via le recours à la VaR(1) et à la perte maximale pour allouer l'enveloppe de risque entre les différentes stratégies mises en place. (1) VaR : Value at Risk.

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Natixis Absolute Swap Arbitrage Particulièrement original, le FCP bénéficie d’un moteur de performance innovant : des stratégies d’arbitrages, neutres en duration et sans risque de change, sur 10 courbes de swaps de pays de l’OCDE(2).

Dieudonné Djimi, gérant

Dans le cadre d’un contrôle des risques pointu, tant au niveau du portefeuille global que des stratégies individuelles, son processus d’investissement repose sur la capacité de l’équipe de gestion à analyser un très grand nombre d’opportunités d’arbitrage en combinant l'expertise de Natixis Asset Management sur les swaps de taux d'intérêt et des outils quantitatifs propriétaires.

« Le timing d’entrée est essentiel dans un environnement volatil. Dans ces conditions, en mars 2010, nous avons intégré 10 stratégies avec comme philosophie l’arbitrage entre la zone Amérique vs zone Euro, la zone scandinave vs Grande Bretagne et Etats-Unis vs Canada », indique Dieudonné Djimi, le gérant du fonds(3).

Avec une performance nette(4) de 4,45 % contre 1,86 % pour l’Eonia, depuis sa création le 12 septembre 2008(5) jusqu'au 16 avril 2010, Natixis Absolute Swap Arbitrage présente une volatilité hebdomadaire annualisée de 2,16 % (volatilité annuelle cible et maximale de 3 %). Sur la même période de 18 mois, il affiche une perte maximale de 1,08 % et un comportement réellement décorrélé des marchés taux et actions dans un contexte historiquement exceptionnel. Ses encours dépassent les 95,7 millions d’euros au 16 avril 2010.

Natixis Absolute Multistratégies « Natixis Absolute Multistratégies s’adresse plus particulièrement aux investisseurs qui recherchent une performance positive sur 24 mois grâce à une gestion diversifiée non benchmarkée et sans allocation de référence », explique Frank Trividic, gérant de Natixis Absolute Multistratégies(6). « Dans un environnement devenu très volatil, ce FCP leur offre ainsi la possibilité de bénéficier de la robustesse globale liée à cette large diversification des supports d’investissements mais aussi des méthodes de gestion ».

Pierre Barral et Frank Trividic, co-gérants Le budget de risque est en effet particulièrement encadré : un objectif de perte maximum de 5 % par rapport à la plus haute valeur liquidative avec une probabilité de 95 %. L’exposition nette sur les actions peut néanmoins aller de - 50 % à + 50 % de l’actif du fonds (les devises entre - 40 % et + 40 %) alors que la fourchette de sensibilité aux taux est comprise entre - 8 et + 8.

L’équipe de gestion dispose d'une large palette de stratégies, des positions directionnelles acheteuses ou vendeuses, ainsi que des positions de valeur relative sur toutes les classes d’actifs (dont indices de matières premières type or) et toutes les zones géographiques (y compris émergentes). Issu des deux moteurs fondamental et quantitatif, le portefeuille est principalement investi sur des supports liquides, passifs et purs (ETF(7), contrats Futures) pour une gestion simple et transparente. Depuis sa création le 6 mars 2009, le FCP atteint une performance nette(8) de 2,36 %, contre 0,46 % pour l’Eonia, pour une volatilité moyenne de 2,91 % et une perte maximale de 2,39 %. La phase de commercialisation active a débuté au premier trimestre 2010. Au 16 avril 2010, les encours de Natixis Absolute Multistratégies représentent plus de 55,9 millions d’euros. Rédigé le 16/04/2010 Retrouvez toutes les informations sur ces fonds sur : www.am.natixis.com (2) Courbes considérées : Australie, Canada, Suisse, zone euro, Japon, Nouvelle-Zélande, Grande-Bretagne, Suède, Norvège, Etats-Unis. (3) L’ équipe de gestion Quantitative et Arbitrage sous la responsabilité de Nathalie Pistre, PhD, rassemble deux gérants avec une moyenne de 10 ans d’expérience : Dieudonné Djimi, gérant principal et Mhamed Fenniri, son back up. (4) Performance nette de frais de gestion et de fonctionnement. Les chiffres cités ont trait aux années écoulées : les performances passées ne sont pas des indicateurs fiables des performances futures (Source : Natixis AM). (5) Juste avant la faillite de Lehman Brothers. (6) Le fonds Natixis Absolute Multistratégies est cogéré par Frank Trividic et Pierre Barral. (7) ETF : Exchange traded fund. (8) Chiffres arrêtés au 16/04/2010. Les performances passées ne sont pas des indicateurs fiables des performances futures (Source : Natixis AM).

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Actualités

Actu produit

2e Comité Scientifique Climate Change

L’ISR gagne Fonsicav L’OPCVM monétaire Fonsicav intègre désormais un processus de gestion ISR (Investissement Socialement Responsable) dédié. Gérée par Natixis Asset Management, Fonsicav est une SICAV monétaire qui a été créée en 1986. Elle compte plus de 7 milliards d’euros d’encours au 28 avril 2010 et est tant destinée aux investisseurs institutionnels, qu’aux entreprises et aux particuliers. CDC Placement(1) assure aujourd’hui la distribution de ce produit aux clientèles de la Caisse des Dépôts. Pour répondre aux attentes de ces clients, CDC Placement a souhaité favoriser l’intégration d’un processus d’investissement ISR dédié et a fait appel à l’expertise de Natixis Asset Management, pionnier de l'Investissement Responsable figurant parmi les leaders de la gestion ISR en France et en Europe(2).

n Une performance proche de l'Eonia sur un univers d'Investissement Socialement Responsable Fonsicav cherche à obtenir une performance supérieure ou égale à celle de l'Eonia capitalisé moins les frais de gestion sur une durée minimale de placement recommandée inférieure à 3 mois. Il est investi en titres de créances de court terme libellés en euros émis par des entreprises, des émetteurs bancaires et, dans une moindre mesure, par des Etats. Tous doivent répondre désormais à des critères ISR. Les équipes de recherche évaluent donc, à partir des critères ESG (Environnemental, Social/Sociétal, Gouvernance), chaque émetteur selon une approche sectorielle qui permet de leur attribuer une recommandation ISR : ISR Conviction, ISR Neutre, ISR Risque ou ISR Non Eligible. à noter : les titrisations sont exclues de l’univers d’investissement.

Carlos Joly, Président du Comité

Le 2e Comité Scientifique Climate Change(1) s’est tenu le 8 avril dernier sous la présidence de Carlos Joly. Ses 7 experts étaient réunis aux côtés de l’équipe de gestion du fonds Impact Funds Climate Change, des responsables de Natixis Asset Management et d'une dizaine d’investisseurs institutionnels.

Au programme de cette journée : • "De Copenhague à Cancun : synthèse et commentaires des engagements uni- et multi-latéraux des Etats" par Pierre Radanne, spécialiste de la Maîtrise de l’énergie • "Immobilier durable : enjeux, performances, financement" par Blaise Desbordes, spécialiste de l’Habitat et de la construction verte • "Enjeux environnementaux et opportunités dans le transport maritime" par Miklos Konkoly-Thege, spécialiste de la Certification et du transport maritime • "Impact Funds Climate Change : vie du portefeuille" par Suzanne Senellart et Clotilde Basselier, co-gérantes du fonds. Vous retrouverez le détail des échanges et présentations dans la Newsletter Climate Change - Comité Scientifique n°2 à paraître. Toute l'actualité sur l'expertise Climate Change sur : www.am.natixis.com/climatechange

n Une sélectivité renforcée des émetteurs Fonsicav se caractérise désormais par une sélectivité accrue des émetteurs qui composent le portefeuille : - la SICAV investit à hauteur de 95 % minimum de son actif dans des titres émis par des émetteurs ayant une recommandation "ISR Conviction" ou "ISR Neutre" au moment de l’acquisition du titre ; - le poids cumulé des émetteurs ne disposant pas d'une recommandation ISR est également limité à 5 % du portefeuille ; - les émetteurs notés "ISR Risque" ou "ISR Non Eligible" ne peuvent être acquis par la SICAV ; - les émetteurs domiciliés dans un Etat non coopératif tel que défini par le Code général des impôts français sont exclus de l’univers d’investissement du fonds. Cette exclusion concerne également les pays qui viendraient à figurer sur la liste noire des paradis fiscaux non coopératifs selon l’OCDE.

n Une volonté de transparence accrue vis-à-vis des investisseurs Cette transformation est l’occasion d’offrir une transparence accrue sur le portefeuille de Fonsicav à ses investisseurs, d’une part avec la création d’un reporting ISR spécifique, et d’autre part, grâce à la communication des titres du portefeuille tous les 3 mois sur le site web de Natixis Asset Management (www.am.natixis.com). Cette transformation répond à une triple attente : - la recherche de sens dans leurs investissements qui caractérise un nombre croissant des clients de la Caisse des Dépôts ; - l’exigence de qualité et de stabilité des émetteurs, vérifiée sur la base de critères financiers et extra financiers ; - l’orientation des fonds collectés au profit des émetteurs les plus vertueux. (1) CDC Placement, filiale de la Caisse des Dépôts, est une entreprise d’investissement agréée par le Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement (CECEI aujourd’hui Autorité de Contrôle Prudentiel) en 2009. Elle assure pour le compte de la CDC la fourniture de services d’investissements au bénéfice exclusif des clientèles bancaires du groupe. (2) Sources : Novethic indicateur semestriel à fin décembre 2009 pour la France. Base Feri sur l'Europe.

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EN Bref Avril 2010

Impact Climate Change Le GIEC en question(s) et richard Klein, Management par Stéphane Hallegatte Change de Natixis asset Scientifique Climate membres du Comité

créée une institution internationale du Climat (GIEC) est Mondiale de ental d’Experts sur l’Evolution réunis sous la tutelle de l’Organisation (1) 194 pays Le Groupe Intergouvernem par un bureau t. Le GIEC est piloté organisation regroupant différentes en 1988. Il s’agit d’une Unies pour l’Environnemen un équilibre entre les Programme des Nations prenant soin de conserver la Météorologie et du élus par les pays membres composé de 31 membres régions du monde.

n Quel rôle pour le GIEC

Changement climatique : le GIEC en question(s)

?

aux déde fournir périodiquement sur Le mandat du GIEC est bilan des progrès scientifiques cideurs de tous pays un changement sur les risques liés au face. l’évolution du climat, possibles pour y faire climatique et les stratégies visent ailleurs que les rapports Ce mandat précise par pour aula décision publique, sans avant tout à informer politique. Ainsi, le GIEC tant formuler de recommandation en place l’opportunité d’une mise ne se prononce ni sur doivent ni sur la forme qu’elles d’inde politiques climatiques, fournisseur donc être qu’un prendre. Le GIEC ne doit ne doit de décision publique, il formation dans le processus peut noter que l’expression titre, on pas le remplacer. À ce que l’on retrouve fréquemment "recommandation du GIEC" rapports du non-sens, puisque les dans les médias est un recommandation, ni aucune GIEC ne contiennent aucune prise de position.

n Les rapports du GIEC l’information avant tout

:

clés depuis 1991. Ils résument, Le GIEC a publié 4 rapports connaisl’état d’avancement des synthétisent et évaluent de celuiclimatique, les impacts sances sur le changement de gaz à réduction des émissions ci et les politiques de effet de serre.

Le Comité Scientifique Climate Change t de Natixis Asset Managemen

les enjeux et les Pour mieux appréhender climatique, Natixis Asset solutions au changement le Comité Scientifique Management a constitué des experts reconnus. Climate Change rassemblant des initiateurs des un Présidé par Carlos Joly, Responsable des Principes pour l’Investissement 2 fois par an. se réunit Nations-Unies, ce comité Climate Change de Natixis Le Comité Scientifique 3 missions : Asset Management assume du Comité Exécutif de 1. Eclairer les membres et les gestionnaires Natixis Asset Management changement climatique de portefeuille sur le et ses impacts ; la pertinence des valeurs 2. Emettre des avis sur est investi ; sur lesquelles le portefeuille 3. Assurer un rôle d’information.

disciplines et régions représenter les différentes l’équipe du GIEC de manière à les 2 co-Présidents de élus par l’Assemblée plénière des 3 groupes de travail, est composé de scientifiques 3 vice-Présidents, les bureaux de chacun (1) Le Bureau du GIEC incluent le Président, ; le Groupe de du monde. Ses 31 membres et de l’évolution du climat du système climatique climatiques, les conséquences spéciale. I évalue les aspects scientifiques et naturels aux changements envisageables pour limiter les travail, le Groupe de travail des systèmes socioéconomiques Parmi les 3 groupes de travail III évalue les solutions concernant la vulnérabilité adapter ; le Groupe de travail II s’occupe des questions les possibilités de s’y les changements climatiques. de ces changements et Programme du GIEC pour négatives et positives toute autre manière les de mettre en œuvre le de serre ou atténuer de est quant à elle chargée émissions de gaz à effet de gaz à effet de serre les inventaires nationaux L’équipe spéciale pour 5e Rapport, en 2014. gaz à effet de serre. lieu après la remise du et des négociations inventaires nationaux de prochaine élection aura des technologies vertes a été élu en 2008, et la et de la Mer en charge Durable Le Bureau actuel du GIEC du Développement de l’Ecologie, de l’Energie, [www.ipcc.ch]). (Sources : site du Ministère l’Intergovernmental Panel on Climate Change l’IPCC, sur le climat et site de fINANCIERS SPéCIALISéS / éParGNE / SERvICES & d'INvEStISSEMENt BANqUE dE fINANCEMENt

change

Le Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’Evolution du Climat (GIEC)(2) et les rapports qu’il publie sont aujourd’hui au cœur des débats sur la question du changement climatique.

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Retour sur une institution internationale controversée avec Stéphane Hallegatte et Richard Klein, spécialistes du changement climatique et membres du Comité Scientifique Climate Change de Natixis Asset Management. En savoir plus : www.am.natixis.com/climatechange

(1) L e Comité Scientifique Climate Change a été constitué par Natixis Asset Management afin d’éclairer ses équipes de gestion sur la question du changement climatique. Le 1er Comité Scientifique Climate Change s’était tenu le 24 novembre dernier. (2) Cette organisation, créée en 1988, regroupe aujourd’hui 194 pays réunis sous la tutelle de l’Organisation Mondiale de la Météorologie et du Programme des Nations Unies pour l’Environnement.

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Contacts Christophe Point Directeur Commercial christophe.point@am.natixis.com 01 78 40 80 70

Pour joindre directement vos interlocuteurs n Par téléphone : composer le 01 78 40 suivi des 4 chiffres entre parenthèses n Par mail : sur le modèle prenom.nom@am.natixis.com

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Document réalisé par la Direction de la Communication de Natixis Asset Management - Direction du Développement - Mai 2010.

Natixis Asset Management 21, quai d'Austerlitz - 75634 Paris cedex 13 Tél. +33 1 78 40 80 00 Société anonyme au capital de 50 434 604,76 € Agréée en qualité de Société de Gestion de Portefeuille sous le numéro GP 90-009 en date du 22 mai 1990 Immatriculée au RCS de Paris sous le numéro 329 450 738 www.am.natixis.com

Natixis Multimanager 21, quai d'Austerlitz - 75634 Paris cedex 13 Tél. +33 1 78 40 32 00 Agréée en qualité de Société de Gestion de Portefeuille sous le numéro GP 01-054 en date du 21 décembre 2001 Société par actions simplifiée au capital de 7 536 452 € 438 284 192 RCS Paris www.multimanager.natixis.com


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